Côte d’ivoire : l’ONU, L’UA et la CEDEAO invite l’opposition ivoirienne a respecter l’ordre constitutionnel

Les institutions de l’ONU, la CEDEAO et l’UA ont invité l’opposition ivoirienne au respect de l’ordre constitutionnel et de revenir sur sa décision.

En effet, rappelons que le lundi 02 novembre les opposants ivoiriens par la voix de leur porte-parole Pascal Affi, ont mis en place un conseil national de transition.

À travers un communiqué, les trois organisations demandent à l’opposition de revenir sur leur décision. Elles ont également invité à respecter l’ordre constitutionnel, en et privilégiant le dialogue pour résoudre tout différend.

Aussi, elles ont exhorté toutes les parties ivoiriennes de s’abstenir de déclaration de nature à envenimer la situation politique, ainsi qu’à plus de retenues pour préserver les vies humaines.

Cependant, notons qu’en octobre dernier, l’ONU, la CEDEAO et l’UA avaient demandé à l’opposition de lever son mot d’ordre de désobéissance civile qu’elle maintient jusqu’à cette heure.

Côte d’ivoire : une délégation de l’ONU rencontre Bédié et Affi à Abidjan

Une délégation conduite par le représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, Mohamed Ibn Chambas, a rencontré ce lundi à Abidjan l’ancien chef d’Etat Henri Konan Bédié et Affi Nguessan, deux candidats de l’opposition ayant décidé de boycotter l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre 2020.

La rencontre a eu lieu à la résidence du président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), Henri Konan Bédié, à Cocody. Par ailleurs, notons que cette rencontre intervient deux jours après le scrutin présidentiel du 31 octobre 2020.

Toutefois, M. Ibn Chambas n’a fait aucune déclaration à l’issue des échanges avec M. Bédié et Affi Nguessan.

Rappelons que ces deux candidats avaient refusé d’aller à ce scrutin, car ils estiment que les conditions n’étaient pas réunies pour une élection inclusive et transparente. De plus, ils ont appelé à la désobéissance civile et au boycott de la présidentielle. Soulignons que ce mot d’ordre ont entraîné des heurts.

 » Les partis et groupements de l’opposition « ne reconnaissent pas l’élection présidentielle de 2020, constatent la fin du mandat du président Alassane Ouattara depuis le 31 octobre 2020.  » , avait dit la veille M. Affi face aux journalistes. Il a également  appelé à l’ouverture d’une transition civile.

Cependant, face à ces dire, le directeur exécutif du RHDP, Adama Bictogo, a réagit en affirmant qu’il n’y aura pas de transition. Selon lui, le parti au pouvoir est dans l’élan de la Constitution.

Pour M. Bictogo, le scrutin présidentiel, en dépit d’incidents observés par endroits dans le pays, s’est tenu à la date prévue par la Constitution et a permis un rassemblement des Ivoiriens qui ont pu accomplir leur devoir civique.

Le gouvernement ivoirien proroge l’interdiction des marches jusqu’au 1er novembre

Le gouvernement ivoirien a décidé de proroger à nouveau la mesure d’interdiction de marches sur le territoire  jusqu’au 01 novembre. Cette mesure concerne tout le territoire national ivoirien.

En effet, à l’approche du scrutin du 31 octobre 2020, un arrêté ministériel a été pris par les autorités ivoiriennes. Cela favorisera le bon déroulement de la présidentielle tout en évitant des débordement comme les précédentes marches.

Rappelons que le mois d’août a été mouvementé par des marches organisées par l’opposition ivoirienne. Celles-ci ont été un spectacle d’affrontements entre civils et forces de l’ordre. Ces derniers manifestaient pour contester contre un troisième mandat d’Alassane Ouattara.

Par ailleurs, notons que suite aux évènements, un arrêt a été pris en aout afin d’interdire toute manifestation. Mais celle-ci vient d’être reconduite jusqu’au 1er novembre 2020. Soulignons toutefois que, cet arrêté ne s’applique pas aux meetings et autres manifestations en rapport avec la campagne électorale pour la présidentielle.

Cependant, notons que malgré le mot d’ordre de désobéissance civile lancé par l’opposition ivoirienne, les campagnes électorales ont débuté le 15 octobre 2020. Elles prendront fin, le 29 octobre 2020.

La CEI annonce la distribution des cartes d’électeurs pour la présidentielle du 31 octobre 2020

Appelés aux urnes du 31 octobre 2020, la Commission électorale indépendante (CEI) lancera la distribution des cartes d’électeurs le mercredi 14 octobre.

En effet, la commission élection indépendante procèdera à la distribution des cartes d’électeurs à partir du mercredi 14 octobre 2020. Notons que cette distribution concernera toute l’étendue du territoire national ivoirien, prendra fin, le mardi 20 octobre 2020.

Pour ce faire, les ivoiriens inscrits sur les listes électorales devront fournir des pièces, afin de retirer leur carte. Il s’agit entre autres de :

  • La carte nationale d’identité (CNI) / l’attestation d’identité
  • Ou le certificat de nationalité
  • Ou le récépissé d’enrôlement délivré par l’ONECI ou l’ex-ONI

Soulignons que ces différentes pièces concernent les électeurs inscrits en Côte d’ivoire. Pour ce qui est des électeurs vivants à l’étranger, ils devront eux aussi disposer de :

  • La carte consulaire
  • Ou le passeport biométrique
  • Ou la carte nationale d’identité

Cependant, la CEI compte sur le civisme de tous les citoyens ivoiriens pour la bonne conduite des opérations. Elle invite également la population à respecter les mesures barrières contre la pandémie de la covid-19.

Rappelons que les centres de retrait seront ouverts tous les jours de la semaine, notamment du lundi au dimanche. Quant aux horaires, le retrait débutera à 07h et se terminera à 17h30. Toutefois, une pause sera observée entre 13h et 14h00.

Présidentielle ivoirienne : la CEDEAO, l’UA et l’ONU attendu à Abidjan

Dans le cadre de l’élection présidentielle ivoirienne, une mission conjointe de la CEDEAO, UA et l’ONU  est arrivée le dimanche 4 octobre à Abidjan. Ces dernières rencontreront, les différentes parties prenantes à l’élection présidentielle du 31 octobre prochain.

Selon une note de l’ONU en Côte d’ivoire, cette visite de diplomatie préventive vise à faire des recommandations aux autorités et acteurs politiques ivoiriens. Pour l’organisation, cela permettra une élection inclusive, transparente et crédible.

À cet effet, la délégation devrait dès ce lundi après-midi 05 octobre rencontrer le Président de la République. Cette rencontre aura lieu au sein du palais présidentiel d’Abidjan. En outre, des rencontres auront lieu aussi avec des partis politiques de la majorité présidentielle et de l’opposition.

Toutefois, notons que l’élection présidentielle est prévue pour le 31 octobre 2020. Quant à la campagne électorale, elle démarrera officiellement le 15 octobre prochain.

Présidentielle 2020 : Bédié et Soro exhortent le conseil constitutionnel à invalider la candidature de Ouattara

Le président du PDCI, Henri Konan Bédié et Soro Guillaume président du GPS ont appelé le conseil constitutionnel à invalider la candidature d’Alassane Ouattara.

En effet, les deux hommes politiques de l’opposition, ont introduit, auprès du Conseil constitutionnel, une requête commune. Celle-ci, devrait invalider de la candidature d’Alassane Ouattara à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020. Selon eux, cette candidature viole, non seulement la Constitution mais également, le Code électoral.

Pour ce faire, ces anciens alliés et désormais opposants du RHDP, ont saisi le Conseil constitutionnel. À en croire le document de leur requête,  » L’objet de la présente requête est relatif à l’éligibilité d’un candidat. En l’occurrence, Monsieur Alassane Ouattara, à l’élection du président de la République de la Côte d’Ivoire ».   » Dans ces conditions, il doit être conclu que c’est fort à raison que (…) Monsieur Bédié Konan Aimé Henri, ainsi que (…) Monsieur Soro Kigbafori Guillaume, adressent leurs observations sur l’éligibilité du ci-avant candidat au Conseil constitutionnel ». A indiqué le document.

Cependant, le texte constitutionnel tient compte des mandats déjà passés et actuels du Président en question.  Ainsi, de ce qui précède, le Conseil constitutionnel rejettera purement et simplement la candidature de Monsieur Alassane Ouattara. Et ce, contrairement à l’article 55 de la Constitution du 8 novembre 2016 et à l’article 43 du Code électoral.

Rappelons qu’à deux mois des élections, la situation socio-politique ivoirienne reste tendue. Notamment, face à cette question d’éligibilité du président Alassane Ouattara.