Signature d’une convention pour l’insertion professionnelle des étudiants de l’Université virtuelle de Côte d’Ivoire

Pour faciliter l’insertion professionnelle de ses étudiants, l’Université virtuelle de Côte d’Ivoire (UVCI, publique) a signé à Abidjan, une convention avec la Fondation Expérience Pour Tous (EPT), rapporte une note d’information transmise mercredi à APA.Cette collaboration permettra entre autres, de faire bénéficier aux apprenants et aux startups de l’UVCI de programmes de formation, de coaching dans les domaines de l’insertion professionnelle, de la création et du développement d’entreprise.

Selon la note d’information, à travers ce partenariat, les deux entités ont formalisé leur volonté d’apporter aux étudiants de l’UVCI l’accompagnement nécessaire pour faire d’eux des futurs champions dans leurs secteurs d’activités respectifs.

Cette convention de partenariat a été paraphée par Mamadou Kouyaté, le président de la Fondation Expérience Pour Tous et le professeur Tiemoman Koné, le directeur général de l’Université Virtuelle de Côte d’Ivoire.

A l’issue de cet accord, conclut la note,  M. Kouyaté, a réitéré l’engagement de son organisation à faire profiter aux étudiants, son expertise dans les domaines de l’accompagnement, de la restructuration d’entreprises, du recrutement, et de l’insertion professionnelle.

Créée en 2015, la Fondation Expérience Pour Tous (EPT) est une initiative citoyenne de Jely Group, un cabinet de conseil dédié aux PME. Elle œuvre gratuitement pour l’insertion professionnelle des jeunes ivoiriens à travers des formations et des programmes de mentoring.

Nigeria : l’Etat de Lagos va lancer une radio éducative

La Commissaire à l’éducation de l’Etat de Lagos, Mme Folasade Adefisayo, a déclaré que l’Etat de Lagos envisageait de créer une radio dédiée aux programmes éducatifs.S’exprimant lors du don de 5.000 radios à transistors et de 5.000 masques faciaux par le Comité des épouses des fonctionnaires de l’Etat de Lagos en partenariat avec le Bureau de la Première dame de l’Etat de Lagos au ministère de l’Education, elle a déclaré que les dons amélioreraient l’accès à l’éducation dans l’Etat.

Elle a expliqué que l’initiative allongerait le temps de diffusion du contenu éducatif à la radio.

Le rapport du journal nigérian Punch citant la commissaire a indiqué que certaines stations de radio avaient déjà adhéré aux programmes d’apprentissage du ministère de l’Education de l’Etat pour impliquer les élèves tout au long de la période de pandémie.

Le rapport a ajouté que les articles seraient distribués à travers l’Etat, y compris les zones fluviales, en réponse aux défis lancés par la pandémie de Covid-19.

Auparavant, le gouverneur de l’Etat, Babajide Sanwo-Olu, a félicité le Cowlso pour ses dons.

« Je comprends, c’est le premier lot ; d’autres vont venir. C’est une nouvelle norme et nous devons donc nous adapter aux nouvelles réalités du milieu où nous nous trouvons et cela fait donc partie de l’adaptabilité, et l’innovation doit venir à l’apprentissage », a-t-il ajouté.

Le président du COWLSO, le Dr Ibijoke Sanwo-Olu, a exhorté les entreprises, les organismes religieux, les militants des droits de l’homme et d’autres parties prenantes à soutenir les efforts du gouvernement pour jouer l’éducation et pour bâtir un meilleur avenir pour les élèves de l’Etat.

Côte d’Ivoire/formation professionnelle: la session 2020 des examens prévue du 7 juillet au 14 août

La session 2020 des examens de la formation professionnelle en Côte d’Ivoire est prévue, du 7 juillet au 14 août 2020, avec 17 084 candidats enregistrés contre 12 423 l’année précédente, soit une augmentation de 39,54%.Cette session des examens de la formation professionnelle, a été annoncée par M. Bertin Yao Kouassi, le directeur des examens et concours, chargé de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle, lors du lancement des examens à grand tirage des examens professionnels. 

M. Yao Kouassi a indiqué qu’au terme des enseignements, les examens de fin d’année se dérouleront du mardi 7 juillet au mardi 14 août 2020, et mettront en compétition 17 084 candidats contre 12 423 pour la session 2019, soit une progression de 39,54%.

Ces candidats, dira-t-il, comprennent 8 863 garçons représentant 51,88% de l’effectif et 8221 filles, estimées à un taux de 48,12%. Concernant le statut des candidats, l’on note 14796 candidats officiels soit 86,61% contre 2288 candidats libres, soit 13,39%.

En majorité, ces candidats composent dans les spécialités du BT (69,1%) et du CAP (27,3%). En outre, 39,51% des candidats sont issus du secteur industriel contre 60,49% dans les filières du secteur tertiaire. Pour les filières industrielles, l’on a 13,4% de filles contre 70,8% pour le secteur tertiaire. 

Le calendrier des examens, ressort un déroulement des épreuves physiques et sportives du 7 juillet au 10 juillet 2020, les travaux pratiques et épreuves orales du 14 au 17 juillet, les épreuves écrites du 21 au 24 juillet. La publication des résultats en ligne est fixée au 14 août 2020.

En raison de la pandémie de la Covid-19, le Secrétariat d’Etat auprès du ministre de l’Éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, chargé de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, a arrêté des dispositions spéciales. 

Ces mesures devraient être exécutées par la Direction des examens et concours (DEXC), chargée de l’enseignement technique et de la formation professionnelle. Il est requis une déconcentration de l’organisation des épreuves physiques et sportives (EPS) au niveau des directions régionales.

La déconcentration de l’EPS vise à éviter les regroupements importants des candidats dans les centres, où ces épreuves ne porteront que sur les sports individuels. Quant aux stages d’immersion en  entreprises, ils se feront apr7s les épreuves orales, pratiques et écrites.

Il a été arrêté un réaménagement des ateliers et l’allègement des travaux pratiques, avec des dispositions respectant les mesures de distanciation physique  pour la bonne tenue des épreuves de travaux pratiques, qui ne porteront que sur une seule épreuve au lieu de deux. 

La session 2020 des examens de la formation professionnelle concerne 117 spécialités de formation regroupées au sein de quatre diplômes, notamment le CAP (Certificat d’aptitude professionnelle), BEP (Brevet d’études professionnelle), le BT (Brevet de technicien) et le BP (Brevet professionnel). 

L’année académique 2019-2020, en cours, a débuté le 9 septembre 2019. Celle-ci devrait s’achever le 31 juillet 2020, mais a été réaménagée suite à la fermeture des établissements du 16 au 8 mai 2020 du fait de la crise sanitaire de la Covid-19. 

A la réouverture des établissements, le 11 mai 2020, il a été adopté un nouveau calendrier fixant la fin de l’année scolaire au 14 août 2020. Et ce, en vue d’achever les programmes tout en respectant le quantum horaire requis pour valider l’année académique. 

Le Sénégal prêt à accueillir le sommet des chefs d’Etat du CAMES en 2021 (ministre)

La République du Sénégal est disposée à abriter en 2021 le sommet des Chefs d’Etat du Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES), selon son ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Cheikh Oumar Anne.« Le président de la République du Sénégal prendra contact comme il se doit avec ses collègues pour que le sommet des Chefs d’Etats du Cames se tienne en 2021. Et notre pays est prêt à accueillir ce sommet », a affirmé, vendredi soir, le ministre Anne.

Il s’exprimait lors de la remise virtuelle de la première édition du Prix Macky Sall pour la Recherche (PMSR) du CAMES. Doté de 60 millions f cfa, ce prix est décerné au « Programme Thématique de Recherche-Santé » (PTR-Santé) d’un réseau de jeunes chercheurs sous la conduite du Professeur Fatou Bintou Sarr, pour son étude sur la pandémie de Covid-19

« Le Sénégal prendra en charge, chaque année, la récompense qui accompagne ce prix Macky Sall pour la recherche », a promis le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation de la République, Cheikh Oumar Anne.

Car, à son avis, « le Prix Macky Sall pour la Recherche contribuera de façon pérenne à donner corps à la vision panafricaniste de son illustre parrain et à soutenir ses efforts pour unifier l’Afrique et la bâtir grâce aussi à la production et à la diffusion de connaissances ».

« Ce Prix, a-t-il poursuivi, permettra aux enseignant-chercheurs et aux chercheurs de l’espace CAMES de travailler en réseaux multi-pays et à fédérer les différents projets des programmes thématiques de recherche du CAMES (PTRC) pour la prise en charge de la pandémie du Covid-19 ».

Le Sénégal prêt à accueillir le sommet des chefs d’Etat du CAMES en 2021 (ministre)

La République du Sénégal est disposée à abriter en 2021 le sommet des Chefs d’Etat du Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES), selon son ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Cheikh Oumar Anne.« Le président de la République du Sénégal prendra contact comme il se doit avec ses collègues pour que le sommet des Chefs d’Etats du Cames se tienne en 2021. Et notre pays est prêt à accueillir ce sommet », a affirmé, vendredi soir, le ministre Anne.

Il s’exprimait lors de la remise virtuelle de la première édition du Prix Macky Sall pour la Recherche (PMSR) du CAMES. Doté de 60 millions f cfa, ce prix est décerné au « Programme Thématique de Recherche-Santé » (PTR-Santé) d’un réseau de jeunes chercheurs sous la conduite du Professeur Fatou Bintou Sarr, pour son étude sur la pandémie de Covid-19

« Le Sénégal prendra en charge, chaque année, la récompense qui accompagne ce prix Macky Sall pour la recherche », a promis le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation de la République, Cheikh Oumar Anne.

Car, à son avis, « le Prix Macky Sall pour la Recherche contribuera de façon pérenne à donner corps à la vision panafricaniste de son illustre parrain et à soutenir ses efforts pour unifier l’Afrique et la bâtir grâce aussi à la production et à la diffusion de connaissances ».

« Ce Prix, a-t-il poursuivi, permettra aux enseignant-chercheurs et aux chercheurs de l’espace CAMES de travailler en réseaux multi-pays et à fédérer les différents projets des programmes thématiques de recherche du CAMES (PTRC) pour la prise en charge de la pandémie du Covid-19 ».

Côte d’Ivoire: NSIA Vie Assurances offre une école en ligne aux enfants de ses assurés

La compagnie d’assurance NSIA Vie Assurances a mis en place une plateforme éducative dénommée «Nsia Educas» qui donne un accès gratuit à des cours de renforcement en ligne au bénéfice des enfants de ses clients, rapporte un communiqué transmis samedi à APA.« NSIA Educas offre aux élèves du primaire à la Terminale, la possibilité d’avoir accès à des cours dans toutes les matières depuis la maison, d’effectuer des exercices, de participer à des classes en ligne et de bénéficier de l’accompagnement d’un maître ou d’un professeur», explique le communiqué soulignant que chaque client recevra par mail ou par SMS ses accès et pourra inscrire ses enfants.

Cette plateforme couvre à la fois le programme ivoirien et le programme français notamment dans les disciplines dites transversales et d’orientation (Mathématique, Français, Anglais, Sciences Physiques, etc.).

Ce programme d’éducation en ligne mis en place de concert avec la startup « Educas», conclut la compagnie,  a pour but d’occuper sainement les journées des enfants tout en permettant aux parents de les assister et de les suivre.

Depuis le déclenchement de la pandémie à Coronavirus (Covid-19) qui ébranle le monde, le télétravail et le télé-enseignement ont  été préconisés en vue de briser la chaîne de contamination de cette maladie.

Côte d’Ivoire: NSIA Vie Assurances offre une école en ligne aux enfants de ses assurés

La compagnie d’assurance NSIA Vie Assurances a mis en place une plateforme éducative dénommée «Nsia Educas» qui donne un accès gratuit à des cours de renforcement en ligne au bénéfice des enfants de ses clients, rapporte un communiqué transmis samedi à APA.« NSIA Educas offre aux élèves du primaire à la Terminale, la possibilité d’avoir accès à des cours dans toutes les matières depuis la maison, d’effectuer des exercices, de participer à des classes en ligne et de bénéficier de l’accompagnement d’un maître ou d’un professeur», explique le communiqué soulignant que chaque client recevra par mail ou par SMS ses accès et pourra inscrire ses enfants.

Cette plateforme couvre à la fois le programme ivoirien et le programme français notamment dans les disciplines dites transversales et d’orientation (Mathématique, Français, Anglais, Sciences Physiques, etc.).

Ce programme d’éducation en ligne mis en place de concert avec la startup « Educas», conclut la compagnie,  a pour but d’occuper sainement les journées des enfants tout en permettant aux parents de les assister et de les suivre.

Depuis le déclenchement de la pandémie à Coronavirus (Covid-19) qui ébranle le monde, le télétravail et le télé-enseignement ont  été préconisés en vue de briser la chaîne de contamination de cette maladie.

Programme GPE-Abidjan: recrutement de la 21e promotion du 1er juin au 22 juillet 2020

Le Programme de formation en gestion de la politique économique «Programme GPE-Abidjan » de l’Université Félix Houphouët-Boigny a lancé, du 1er juin au 22 juillet 2020, le recrutement des auditeurs de la 21e promotion.Le Programme GPE-Abidjan vise notamment le renforcement des capacités des cadres des administrations publiques et privées de la sous-région ouest africaine francophone, en matière de Management des politiques économiques.

Les candidatures des auditeurs sont reçues uniquement en ligne sur le site www.gpe-afrique.net/recrutement/. Le GPE-Abidjan, un programme d’excellence de l’Université Félix Houphouët-Boigny, se veut un incubateur de compétences en gestion de la politique économique.   

GPE-Abidjan dispense, actuellement, deux types de formations, débouchant chacun, sur la délivrance d’un Master des Hautes études en Gestion de la politique économique. Les auditeurs ont la possibilité de faire la formation en présentielle ou à distance.

La formation en présentielle, elle, nécessite pour l’auditeur (candidat admis) une mise en stage de la part de son employeur ainsi qu’une présence effective et permanente aux différentes activités de formation du GPE durant les douze mois de formation.

Quant à la Formation ouverte à distance (FOAD), elle, est destinée à ceux qui pour des raisons personnelles ou professionnelles, ne peuvent être mis en situation de stage pour douze mois.

Pour les auditeurs ayant opté pour ce type de formation, FOAD, les cours se déroulent exclusivement en ligne. Toutefois, pour la soutenance du mémoire professionnel, sauf cas de force majeure, celle-ci aura lieu dans les locaux du programme GPE-Abidjan, à l’instar des auditeurs en formation présentielle.

Les auditeurs sont invités à faire leur choix, indiquent les critères d’admission de ce programme, qui mentionne qu’aucune mutation entre les deux types de formation n’est possible » à l’issue de la validation du choix de l’intéressé.

La liste des candidats retenus au terme de la sélection, seront autorisés à concourir. Pour être éligible aux différentes formations, le candidat doit satisfaire des conditions établies par le Programme GPE-Abidjan.

Pour la formation diplômante de 12 mois (à distance et en présentielle), le candidat doit être titulaire d’une Maîtrise ou d’un Master en sciences économiques et de gestion ou d’un diplôme jugé équivalent. Il devra être en activité au moment de la candidature, avoir au moins cinq années d’expériences professionnelles.   

 

Selon le calendrier du recrutement, il est prévu la clôture des candidatures le 22 juillet 2020, ensuite la publication de la liste des candidats autorisés à concourir le 27 juillet, l’épreuve écrite le 6 août, la publication de la liste des amis le 7 septembre 2020 et la clôture des inscriptions le 17 décembre 2020.   

À ce jour, le GPE-Abidjan compte parmi ses diplômés des responsables de très haut niveau dans les administrations des pays couverts par le programme. Il a formé des ministres, des directeurs généraux, des secrétaires généraux d’institutions.  

Il a également formé de nombreux directeurs de départements dans les administrations des pays bénéficiaires ainsi que des cadres d’institutions internationales : Bad, Pnud, Banque mondiale, Fmi, Bit, Bid, Oms, Uemoa, Cedeao, Boad, Orabank, etc.

Le GPE-Abidjan capitalise plus de 20 ans d’expériences dans le renforcement des capacités. Ses formations permettent aux diplômés d’acquérir des compétences nouvelles en matière de politique économique qui les rendent capables d’assurer les fonctions de : conception; mise en œuvre et de gestion; suivi et d’évaluation; recherche et de conseil; veille stratégique et de communication.  

Programme GPE-Abidjan: recrutement de la 21e promotion du 1er juin au 22 juillet 2020

Le Programme de formation en gestion de la politique économique «Programme GPE-Abidjan » de l’Université Félix Houphouët-Boigny a lancé, du 1er juin au 22 juillet 2020, le recrutement des auditeurs de la 21e promotion.Le Programme GPE-Abidjan vise notamment le renforcement des capacités des cadres des administrations publiques et privées de la sous-région ouest africaine francophone, en matière de Management des politiques économiques.

Les candidatures des auditeurs sont reçues uniquement en ligne sur le site www.gpe-afrique.net/recrutement/. Le GPE-Abidjan, un programme d’excellence de l’Université Félix Houphouët-Boigny, se veut un incubateur de compétences en gestion de la politique économique.   

GPE-Abidjan dispense, actuellement, deux types de formations, débouchant chacun, sur la délivrance d’un Master des Hautes études en Gestion de la politique économique. Les auditeurs ont la possibilité de faire la formation en présentielle ou à distance.

La formation en présentielle, elle, nécessite pour l’auditeur (candidat admis) une mise en stage de la part de son employeur ainsi qu’une présence effective et permanente aux différentes activités de formation du GPE durant les douze mois de formation.

Quant à la Formation ouverte à distance (FOAD), elle, est destinée à ceux qui pour des raisons personnelles ou professionnelles, ne peuvent être mis en situation de stage pour douze mois.

Pour les auditeurs ayant opté pour ce type de formation, FOAD, les cours se déroulent exclusivement en ligne. Toutefois, pour la soutenance du mémoire professionnel, sauf cas de force majeure, celle-ci aura lieu dans les locaux du programme GPE-Abidjan, à l’instar des auditeurs en formation présentielle.

Les auditeurs sont invités à faire leur choix, indiquent les critères d’admission de ce programme, qui mentionne qu’aucune mutation entre les deux types de formation n’est possible » à l’issue de la validation du choix de l’intéressé.

La liste des candidats retenus au terme de la sélection, seront autorisés à concourir. Pour être éligible aux différentes formations, le candidat doit satisfaire des conditions établies par le Programme GPE-Abidjan.

Pour la formation diplômante de 12 mois (à distance et en présentielle), le candidat doit être titulaire d’une Maîtrise ou d’un Master en sciences économiques et de gestion ou d’un diplôme jugé équivalent. Il devra être en activité au moment de la candidature, avoir au moins cinq années d’expériences professionnelles.   

 

Selon le calendrier du recrutement, il est prévu la clôture des candidatures le 22 juillet 2020, ensuite la publication de la liste des candidats autorisés à concourir le 27 juillet, l’épreuve écrite le 6 août, la publication de la liste des amis le 7 septembre 2020 et la clôture des inscriptions le 17 décembre 2020.   

À ce jour, le GPE-Abidjan compte parmi ses diplômés des responsables de très haut niveau dans les administrations des pays couverts par le programme. Il a formé des ministres, des directeurs généraux, des secrétaires généraux d’institutions.  

Il a également formé de nombreux directeurs de départements dans les administrations des pays bénéficiaires ainsi que des cadres d’institutions internationales : Bad, Pnud, Banque mondiale, Fmi, Bit, Bid, Oms, Uemoa, Cedeao, Boad, Orabank, etc.

Le GPE-Abidjan capitalise plus de 20 ans d’expériences dans le renforcement des capacités. Ses formations permettent aux diplômés d’acquérir des compétences nouvelles en matière de politique économique qui les rendent capables d’assurer les fonctions de : conception; mise en œuvre et de gestion; suivi et d’évaluation; recherche et de conseil; veille stratégique et de communication.  

Prix Macky Sall: le Cames prime un projet « fédérateur » sur le coronavirus

Le Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (Cames) a décerné le premier Prix Macky SALL pour la Recherche au « Programme Thématique de Recherche — Santé » (PTR-Santé) pour son étude sur la pandémie de Covid-19.Le Cames explique, dans un communiqué reçu jeudi à APA, avoir primé ce projet de recherche intitulé « African Life Story Of COVID-19 (ALSO-COVID 19) » pour son caractère « pluridisciplinaire et fédérateur ».

Le PTR-Santé est coordonné par Fatou Bintou Sarr, professeure titulaire à l’Université de Thiès du Sénégal.

Au total sept dossiers de candidatures ont été reçus dans les champs thématiques suivants : Changements climatiques (CC), Énergie (E), Gouvernance et Développement (GD), Langues, Société, Culture et Civilisations (LSCC), Pharmacopée et Médecine, Traditionnelles Africaines (PMTA), Santé (S) et Sécurité alimentaire et Nutrition (SAN).

Le Prix Macky SALL pour la Recherche, attribué pour la première fois, est doté cette année d’un montant total de 60 millions de francs CFA. Il a été conçu comme un fonds d’amorce, pour fédérer les projets des Programmes thématiques de recherche du Cames (PTRC) liés à la pandémie du Covid-19 et amener les enseignants-chercheurs et chercheurs de l’Espace CAMES, à travailler en réseaux multipays et à s’apprêter à répondre aux appels à projets complétifs à l’international, selon le communiqué.

Par ailleurs, le PTR-Santé vise à « mieux comprendre la dynamique de la Covid-19, dans les pays de l’espace Cames et en tirer des leçons pour accroître leur résilience face aux maladies émergentes ».

Ainsi, son projet ALSO-COVID 19 devra permettre d’acquérir une meilleure compréhension du profil épidémiologique, physiopathologique, clinique, socioculturel et économique de cette pandémie dans notre espace, pour une riposte adaptée et efficace, explique le Conseil.

Il ajoute que les résultats attendus de ce projet conduiront à la mise en place d’une surveillance systématique, des diagnostics justes et des stratégies d’intervention clairement définies et pourront aussi contribuer à bâtir un meilleur système de prévention et de gestion efficace des pathogènes émergents en Afrique.

Sur le continent, la pandémie de coronavirus a fait plus de 260.000 victimes dont quelque 7200 morts sur un bilan mondial de 8,4 millions de cas et plus de 450.000 décès.

La remise publique du Prix Macky SALL pour la Recherche aura lieu par visioconférence, le 26 juin 2020, à 14 heures et en présentiel à une date ultérieure, dans un cadre solennel, souligne le Cames.

Créé en 1968, cette institution régionale et intergouvernementale de coordination et d’harmonisation des politiques d’enseignement supérieur et de recherche regroupe 19 États membres que sont : Bénin, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Centrafrique, Congo, Côte d’Ivoire, Gabon, Guinée, Guinée-Bissau, Guinée Équatoriale, Madagascar, Mali, Niger, République Démocratique du Congo, Rwanda, Tchad, Sénégal et Togo.

Le Cames est également un vaste réseau de plus d’une centaine d’universités et centres de recherche publics et privés, répartis entre l’Afrique Centrale, l’Afrique de l’Ouest, la région des Grands Lacs et de l’océan Indien.

Il œuvre pour la reconnaissance et l’équivalence des diplômes dans les États partis et au-delà, pour la promotion et la qualification des enseignants-chercheurs et chercheurs sur la base d’un même référentiel d’évaluation, faisant de lui à cet égard un modèle unique au monde, ainsi que pour la mobilité et l’employabilité des enseignants-chercheurs et des étudiants, rappelle le document.

Prix Macky Sall: le Cames prime un projet « fédérateur » sur le coronavirus

Le Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (Cames) a décerné le premier Prix Macky SALL pour la Recherche au « Programme Thématique de Recherche — Santé » (PTR-Santé) pour son étude sur la pandémie de Covid-19.Le Cames explique, dans un communiqué reçu jeudi à APA, avoir primé ce projet de recherche intitulé « African Life Story Of COVID-19 (ALSO-COVID 19) » pour son caractère « pluridisciplinaire et fédérateur ».

Le PTR-Santé est coordonné par Fatou Bintou Sarr, professeure titulaire à l’Université de Thiès du Sénégal.

Au total sept dossiers de candidatures ont été reçus dans les champs thématiques suivants : Changements climatiques (CC), Énergie (E), Gouvernance et Développement (GD), Langues, Société, Culture et Civilisations (LSCC), Pharmacopée et Médecine, Traditionnelles Africaines (PMTA), Santé (S) et Sécurité alimentaire et Nutrition (SAN).

Le Prix Macky SALL pour la Recherche, attribué pour la première fois, est doté cette année d’un montant total de 60 millions de francs CFA. Il a été conçu comme un fonds d’amorce, pour fédérer les projets des Programmes thématiques de recherche du Cames (PTRC) liés à la pandémie du Covid-19 et amener les enseignants-chercheurs et chercheurs de l’Espace CAMES, à travailler en réseaux multipays et à s’apprêter à répondre aux appels à projets complétifs à l’international, selon le communiqué.

Par ailleurs, le PTR-Santé vise à « mieux comprendre la dynamique de la Covid-19, dans les pays de l’espace Cames et en tirer des leçons pour accroître leur résilience face aux maladies émergentes ».

Ainsi, son projet ALSO-COVID 19 devra permettre d’acquérir une meilleure compréhension du profil épidémiologique, physiopathologique, clinique, socioculturel et économique de cette pandémie dans notre espace, pour une riposte adaptée et efficace, explique le Conseil.

Il ajoute que les résultats attendus de ce projet conduiront à la mise en place d’une surveillance systématique, des diagnostics justes et des stratégies d’intervention clairement définies et pourront aussi contribuer à bâtir un meilleur système de prévention et de gestion efficace des pathogènes émergents en Afrique.

Sur le continent, la pandémie de coronavirus a fait plus de 260.000 victimes dont quelque 7200 morts sur un bilan mondial de 8,4 millions de cas et plus de 450.000 décès.

La remise publique du Prix Macky SALL pour la Recherche aura lieu par visioconférence, le 26 juin 2020, à 14 heures et en présentiel à une date ultérieure, dans un cadre solennel, souligne le Cames.

Créé en 1968, cette institution régionale et intergouvernementale de coordination et d’harmonisation des politiques d’enseignement supérieur et de recherche regroupe 19 États membres que sont : Bénin, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Centrafrique, Congo, Côte d’Ivoire, Gabon, Guinée, Guinée-Bissau, Guinée Équatoriale, Madagascar, Mali, Niger, République Démocratique du Congo, Rwanda, Tchad, Sénégal et Togo.

Le Cames est également un vaste réseau de plus d’une centaine d’universités et centres de recherche publics et privés, répartis entre l’Afrique Centrale, l’Afrique de l’Ouest, la région des Grands Lacs et de l’océan Indien.

Il œuvre pour la reconnaissance et l’équivalence des diplômes dans les États partis et au-delà, pour la promotion et la qualification des enseignants-chercheurs et chercheurs sur la base d’un même référentiel d’évaluation, faisant de lui à cet égard un modèle unique au monde, ainsi que pour la mobilité et l’employabilité des enseignants-chercheurs et des étudiants, rappelle le document.

Côte d’Ivoire: 320 millions FCFA d’équipements à l’Université Nangui Abrogoua et au CNRA

Le Centre de recherche et développement (CRD) de Nestlé a fait un don d’équipements de recherche de 320 millions FCFA au Centre national de recherche agronomique (CNRA) et à l’Université Nangui Abrogoua (UNA) d’Abidjan dans le cadre du partenariat qui les lie depuis plusieurs années, rapporte un communiqué transmis mardi à APA.La cérémonie de remise officielle de ce don aux deux institutions s’est tenue dans les locaux du CRD en présence de son Directeur, M. Tesfalidet Hailé qui était en compagnie de M. Thomas Caso, le directeur Général de Nestlé Côte d’Ivoire et des représentants du CNRA et de l’UNA.

 « Ce don, d’un coût global de 320 millions de FCFA, est composé de matériels de laboratoire et d’équipements de recherche pour la mise en œuvre de projets liés à leurs missions respectives, lesquels projets cadrent avec l’innovation qui est au cœur des activités du CRD», explique ce communiqué.

« Nous sommes très heureux de remettre  ce don aujourd’hui. C’est une façon pour nous d’apporter notre soutien et assistance technique à ces deux institutions avec lesquelles nous collaborons depuis des années, et contribuer à la réalisation de leurs programmes de formation et de recherche » a soutenu à cette occasion M. Hailé.

 Selon le texte, le CRD collabore depuis 11 ans avec le CNRA et depuis 3 ans avec l’Université Nangui Abrogoua (UNA) pour anticiper et répondre aux besoins en constante évolution du marché et réaliser des projets communs.

 « La collaboration avec le CNRA, quant-à-elle, s’articule autour de la recherche et de l’innovation sur les cultures tropicales du café et du cacao», précise le document.

Côte d’Ivoire: 320 millions FCFA d’équipements à l’Université Nangui Abrogoua et au CNRA

Le Centre de recherche et développement (CRD) de Nestlé a fait un don d’équipements de recherche de 320 millions FCFA au Centre national de recherche agronomique (CNRA) et à l’Université Nangui Abrogoua (UNA) d’Abidjan dans le cadre du partenariat qui les lie depuis plusieurs années, rapporte un communiqué transmis mardi à APA.La cérémonie de remise officielle de ce don aux deux institutions s’est tenue dans les locaux du CRD en présence de son Directeur, M. Tesfalidet Hailé qui était en compagnie de M. Thomas Caso, le directeur Général de Nestlé Côte d’Ivoire et des représentants du CNRA et de l’UNA.

 « Ce don, d’un coût global de 320 millions de FCFA, est composé de matériels de laboratoire et d’équipements de recherche pour la mise en œuvre de projets liés à leurs missions respectives, lesquels projets cadrent avec l’innovation qui est au cœur des activités du CRD», explique ce communiqué.

« Nous sommes très heureux de remettre  ce don aujourd’hui. C’est une façon pour nous d’apporter notre soutien et assistance technique à ces deux institutions avec lesquelles nous collaborons depuis des années, et contribuer à la réalisation de leurs programmes de formation et de recherche » a soutenu à cette occasion M. Hailé.

 Selon le texte, le CRD collabore depuis 11 ans avec le CNRA et depuis 3 ans avec l’Université Nangui Abrogoua (UNA) pour anticiper et répondre aux besoins en constante évolution du marché et réaliser des projets communs.

 « La collaboration avec le CNRA, quant-à-elle, s’articule autour de la recherche et de l’innovation sur les cultures tropicales du café et du cacao», précise le document.

Covid-19: Report de la reprise des cours en eSwatini

Le gouvernement d’eSwatini a repoussé jeudi d’une semaine le projet de réouverture progressive des établissements scolaires et universitaires avec la montée en flèche des cas de coronavirus dans le pays.Le gouvernement avait initialement annoncé leur réouverture progressive à compter du 1er juillet, pour les classes d’examen.

Cependant, le Premier ministre Ambrose Dlamini a déclaré jeudi que les événements de la semaine dernière « ont nécessité que le gouvernement revoie la décision d’ouvrir des écoles pour s’assurer que toutes les précautions et les préparatifs nécessaires sont en place avant le retour en classe des enseignants et de nos enfants en toute sécurité ».

« L’ouverture des élèves de 5è année et l’achèvement des cours au niveau supérieur sont donc reportés au 6 juillet », a déclaré le PM Dlamini.

« Les événements des cinq derniers jours ont semé la panique chez de nombreux citoyens, suite à l’augmentation drastique du nombre de cas confirmés de Covid-19 dans le Royaume », a-t-il ajouté.

Le pays compte à ce jour 398 cas confirmés de Covid-19 dont 236 guérisons et 03 décès. 

Covid-19: Report de la reprise des cours en eSwatini

Le gouvernement d’eSwatini a repoussé jeudi d’une semaine le projet de réouverture progressive des établissements scolaires et universitaires avec la montée en flèche des cas de coronavirus dans le pays.Le gouvernement avait initialement annoncé leur réouverture progressive à compter du 1er juillet, pour les classes d’examen.

Cependant, le Premier ministre Ambrose Dlamini a déclaré jeudi que les événements de la semaine dernière « ont nécessité que le gouvernement revoie la décision d’ouvrir des écoles pour s’assurer que toutes les précautions et les préparatifs nécessaires sont en place avant le retour en classe des enseignants et de nos enfants en toute sécurité ».

« L’ouverture des élèves de 5è année et l’achèvement des cours au niveau supérieur sont donc reportés au 6 juillet », a déclaré le PM Dlamini.

« Les événements des cinq derniers jours ont semé la panique chez de nombreux citoyens, suite à l’augmentation drastique du nombre de cas confirmés de Covid-19 dans le Royaume », a-t-il ajouté.

Le pays compte à ce jour 398 cas confirmés de Covid-19 dont 236 guérisons et 03 décès. 

Côte d’Ivoire: signature d’une convention pour perfectionner les formateurs de l’enseignement professionnel

Le Centre ivoirien pour le développement de la formation professionnelle (CIDFOR), une institution sous tutelle du Secrétariat d’Etat chargé de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, a signé une convention de partenariat avec ENGIE, une entreprise spécialisée dans les services énergétiques en Afrique en vue de perfectionner les formateurs de l’enseignement professionnel en Côte d’Ivoire.Selon une note d’information transmise jeudi à APA, cet accord a été paraphé par Brigitte Agnissan, la directrice générale du CIDFOR et Thierry Court, le directeur général de ENGIE. Selon Mme Agnissan, ce partenariat s’inscrit dans la volonté de son institution de « s’unir et de collaborer avec le milieu productif en vue d’assurer une formation continue adéquate des enseignants de l’enseignement professionnel».

 « Le monde productif est constamment, sujet à mutation au niveau des équipements, du matériel de production et des procédures de fabrication liée à l’évolution technologique, d’où la démarche appropriée qui est le programme d’immersion en entreprise des acteurs de la formation», a soutenu la directrice du CIDFOR au nom du Dr Brice Kouassi, le secrétaire d’État ivoirien chargé de l’enseignement technique et de la formation professionnelle.

De son côté, M. Thierry Court s’est lui-aussi félicité de la signature de cet accord de partenariat avec son entreprise. Présente en Côte d’Ivoire depuis 2016, la société ENGIE est le plus grand producteur indépendant d’électricité au monde.

Côte d’Ivoire: signature d’une convention pour perfectionner les formateurs de l’enseignement professionnel

Le Centre ivoirien pour le développement de la formation professionnelle (CIDFOR), une institution sous tutelle du Secrétariat d’Etat chargé de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, a signé une convention de partenariat avec ENGIE, une entreprise spécialisée dans les services énergétiques en Afrique en vue de perfectionner les formateurs de l’enseignement professionnel en Côte d’Ivoire.Selon une note d’information transmise jeudi à APA, cet accord a été paraphé par Brigitte Agnissan, la directrice générale du CIDFOR et Thierry Court, le directeur général de ENGIE. Selon Mme Agnissan, ce partenariat s’inscrit dans la volonté de son institution de « s’unir et de collaborer avec le milieu productif en vue d’assurer une formation continue adéquate des enseignants de l’enseignement professionnel».

 « Le monde productif est constamment, sujet à mutation au niveau des équipements, du matériel de production et des procédures de fabrication liée à l’évolution technologique, d’où la démarche appropriée qui est le programme d’immersion en entreprise des acteurs de la formation», a soutenu la directrice du CIDFOR au nom du Dr Brice Kouassi, le secrétaire d’État ivoirien chargé de l’enseignement technique et de la formation professionnelle.

De son côté, M. Thierry Court s’est lui-aussi félicité de la signature de cet accord de partenariat avec son entreprise. Présente en Côte d’Ivoire depuis 2016, la société ENGIE est le plus grand producteur indépendant d’électricité au monde.

Covid-19: deux enseignants ivoiriens «rayés de l’effectif» d’une école régionale dans une affaire de télé-enseignement

Deux enseignants ivoiriens, Narcisse Dakouri et Raoul Zamblé, représentant la Coordination nationale des enseignants chercheurs (CNEC) à l’École supérieure africaine des TIC (ESATIC), ont été « rayés de l’effectif » de l’établissement à vocation régionale dans une affaire de télé-enseignement, liée à la pandémie de la Covid-19.L’information a été portée à la connaissance de l’opinion publique, mercredi, par les dirigeants de la CNEC, Johnson Zamina et N’Guessan Kouamé, au siège de l’organisation syndicale à l’Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody (publique), lors d’une conférence de presse.   

La cessation de travail requise contre M. Dakouri, délégué de la CNEC à l’ESATIC et son adjoint M. Zamblé, intervient après que ceux-ci ont recueilli via une plate-forme WhatsApp l’avis de l’ensemble des enseignants qui ont opposé des conditionnalités à la question de télé-enseignement lancée par la direction générale.

Les enseignants ont, à l’issue de leurs échanges, souhaité la mise à la disposition de chacun d’eux «un kit de travail comprenant un ordinateur portable et une connexion internet pour leur permettre de travailler depuis leur domicile ».

En outre, ils ont estimé qu’ils devraient « convenir d’un mécanisme de calcul des heures de travail effectuées en ligne, pour leur prise en compte dans le décompte annuel final et confiner dans un document toutes les mesures convenues avec les différentes parties », tout en précisant la période de validité de ces mesures.

Ces préoccupations devraient être portées à la connaissance du directeur général à une réunion le 14 avril 2020, mais cette rencontre, « curieusement, a été annulée au dernier moment sans aucune raison apparente », s’est interrogé M. Dakouri. 

La question du télé-enseignement avait déjà fait l’objet de discussions avec le ministère de tutelle, le ministère de l’Économie numérique et de la poste, qui en étudiait la faisabilité. Toutefois, les enseignements ont souhaité que cette question face à nouveau l’objet d’un réexamen par le ministre.

M. Dakouri, le Délégué de section, a décidé d’adresser un courrier (N°: 045/CNEC-ESATIC) au ministre de l’Economie numérique et de la poste pour lui faire part des préoccupations des enseignants de l’ESATIC. Ledit courrier est donc déposé le 15 avril 2020.

Neuf jours plus tard, soit le 24 avril 2020, le ministère dépêche une mission à l’ESATIC pour vérifier le parc informatique dont l’établissement dispose. Déjà le 20 avril 2020, des « certificats de cessation de services » sont décernés à MM. Dakouri et Zamblé.

 Ces deux responsables syndicaux qui disent ne pas savoir les conclusions de la mission diligentée par le ministère, s’offusquent de ce que « ces certificats ne donnent aucune information sur les motivations de la décision du directeur général ». 

Depuis quelques jours, les enseignants de l’ESATIC observent une grève pour dénoncer une «injustice». Ils se sont concertés et ont rédigé une motion de soutien à l’endroit de leurs deux collègues sanctionnés.

Pour Johnson Zamina « les responsables CNEC de l’ESATIC sont chassés » et « persécutés » parce qu’ils sont gênants. Quant à M. Nguessan Kouamé, il qualifie ce fait « d’abus d’autorité », vu que la procédure recommandée dans le cas d’espèce par le Statut général de la fonction publique n’a pas été respectée.

Ces deux délégués de la CNEC, au sein de cette école régionale, interprètent le certificat de cessation de service signé par le directeur général de l’école, au vu des faits, comme « une mise à la disposition de la fonction publique ».

Après avoir reçu le certificat de cessation de service mettant fin à leur fonction depuis la date du 20 avril 2020, il leur a été demandé de rendre tout le matériel pédagogique de l’école encore en leur possession et de retirer tous leurs effets personnels des bureaux de la direction de la pédagogie.

Par ailleurs, ces derniers ont été retirés de la liste du personnel enseignant de l’ESATIC, leurs adresses mails professionnelles ont été désactivées, puis les emplois du temps et les étudiants qu’ils avaient la charge d’encadrer leur ont été retirés et réaffectés à d’autres enseignants.

APA a tenté de joindre par téléphone la direction générale de l’ESATIC, aux fins de donner sa version des faits, mais personne ne répondait au standard après plus d’une dizaine d’appels lancés. La grève des enseignants pourrait impacter la qualité de la formation déjà perturbée par la Covid-19.

Covid-19: deux enseignants ivoiriens «rayés de l’effectif» d’une école régionale dans une affaire de télé-enseignement

Deux enseignants ivoiriens, Narcisse Dakouri et Raoul Zamblé, représentant la Coordination nationale des enseignants chercheurs (CNEC) à l’École supérieure africaine des TIC (ESATIC), ont été « rayés de l’effectif » de l’établissement à vocation régionale dans une affaire de télé-enseignement, liée à la pandémie de la Covid-19.L’information a été portée à la connaissance de l’opinion publique, mercredi, par les dirigeants de la CNEC, Johnson Zamina et N’Guessan Kouamé, au siège de l’organisation syndicale à l’Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody (publique), lors d’une conférence de presse.   

La cessation de travail requise contre M. Dakouri, délégué de la CNEC à l’ESATIC et son adjoint M. Zamblé, intervient après que ceux-ci ont recueilli via une plate-forme WhatsApp l’avis de l’ensemble des enseignants qui ont opposé des conditionnalités à la question de télé-enseignement lancée par la direction générale.

Les enseignants ont, à l’issue de leurs échanges, souhaité la mise à la disposition de chacun d’eux «un kit de travail comprenant un ordinateur portable et une connexion internet pour leur permettre de travailler depuis leur domicile ».

En outre, ils ont estimé qu’ils devraient « convenir d’un mécanisme de calcul des heures de travail effectuées en ligne, pour leur prise en compte dans le décompte annuel final et confiner dans un document toutes les mesures convenues avec les différentes parties », tout en précisant la période de validité de ces mesures.

Ces préoccupations devraient être portées à la connaissance du directeur général à une réunion le 14 avril 2020, mais cette rencontre, « curieusement, a été annulée au dernier moment sans aucune raison apparente », s’est interrogé M. Dakouri. 

La question du télé-enseignement avait déjà fait l’objet de discussions avec le ministère de tutelle, le ministère de l’Économie numérique et de la poste, qui en étudiait la faisabilité. Toutefois, les enseignements ont souhaité que cette question face à nouveau l’objet d’un réexamen par le ministre.

M. Dakouri, le Délégué de section, a décidé d’adresser un courrier (N°: 045/CNEC-ESATIC) au ministre de l’Economie numérique et de la poste pour lui faire part des préoccupations des enseignants de l’ESATIC. Ledit courrier est donc déposé le 15 avril 2020.

Neuf jours plus tard, soit le 24 avril 2020, le ministère dépêche une mission à l’ESATIC pour vérifier le parc informatique dont l’établissement dispose. Déjà le 20 avril 2020, des « certificats de cessation de services » sont décernés à MM. Dakouri et Zamblé.

 Ces deux responsables syndicaux qui disent ne pas savoir les conclusions de la mission diligentée par le ministère, s’offusquent de ce que « ces certificats ne donnent aucune information sur les motivations de la décision du directeur général ». 

Depuis quelques jours, les enseignants de l’ESATIC observent une grève pour dénoncer une «injustice». Ils se sont concertés et ont rédigé une motion de soutien à l’endroit de leurs deux collègues sanctionnés.

Pour Johnson Zamina « les responsables CNEC de l’ESATIC sont chassés » et « persécutés » parce qu’ils sont gênants. Quant à M. Nguessan Kouamé, il qualifie ce fait « d’abus d’autorité », vu que la procédure recommandée dans le cas d’espèce par le Statut général de la fonction publique n’a pas été respectée.

Ces deux délégués de la CNEC, au sein de cette école régionale, interprètent le certificat de cessation de service signé par le directeur général de l’école, au vu des faits, comme « une mise à la disposition de la fonction publique ».

Après avoir reçu le certificat de cessation de service mettant fin à leur fonction depuis la date du 20 avril 2020, il leur a été demandé de rendre tout le matériel pédagogique de l’école encore en leur possession et de retirer tous leurs effets personnels des bureaux de la direction de la pédagogie.

Par ailleurs, ces derniers ont été retirés de la liste du personnel enseignant de l’ESATIC, leurs adresses mails professionnelles ont été désactivées, puis les emplois du temps et les étudiants qu’ils avaient la charge d’encadrer leur ont été retirés et réaffectés à d’autres enseignants.

APA a tenté de joindre par téléphone la direction générale de l’ESATIC, aux fins de donner sa version des faits, mais personne ne répondait au standard après plus d’une dizaine d’appels lancés. La grève des enseignants pourrait impacter la qualité de la formation déjà perturbée par la Covid-19.

Côte d’Ivoire: les épreuves d’éducation physique et sportives du BEPC démarrent lundi

Les épreuves d’éducation physique et sportives (EPS) de la session 2020 de l’examen du Brevet d’études du premier cycle (BEPC) démarrent lundi prochain en Côte d’Ivoire pour s’achever le vendredi 19 juin prochain, a appris APA vendredi de source officielle.« (…) A cet effet, tous les candidats au BEPC session 2020, officiels et libres, aptes et inaptes et ceux soumis au test d’orientation en seconde sont tenus d’imprimer leur convocation-test sur le site de la direction des examens et concours (DECO) à partir du vendredi 05 juin 2020», a rapporté le ministère ivoirien de l’éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle dans un communiqué transmis à APA. 

Par ailleurs, les autorités éducatives ivoiriennes ont assuré que compte tenu de la Covid-19, la Direction des examens et concours (DECO) a intégré dans l’organisation des épreuves d’EPS 2020 des dispositions visant au respect des mesures barrières contre cette maladie.  

Les calendriers de l’examen du BAC session 2019-2020 en Côte d’Ivoire et du BEPC ont été réaménagés, tandis que celui du CEPE a été supprimé, en raison de la pandémie de la Covid-19. 

L’examen du Brevet d’étude de premier cycle (BEPC), initialement prévu du 20 avril au 12 juin 2020, se déroulera sur la période du 08 juin au 15 juillet prochain. Quant au BAC, lui, aura lieu du 22 juin au 30 juillet prochain, alors qu’il était fixé du 04 mai au 03 juillet.

Côte d’Ivoire: les épreuves d’éducation physique et sportives du BEPC démarrent lundi

Les épreuves d’éducation physique et sportives (EPS) de la session 2020 de l’examen du Brevet d’études du premier cycle (BEPC) démarrent lundi prochain en Côte d’Ivoire pour s’achever le vendredi 19 juin prochain, a appris APA vendredi de source officielle.« (…) A cet effet, tous les candidats au BEPC session 2020, officiels et libres, aptes et inaptes et ceux soumis au test d’orientation en seconde sont tenus d’imprimer leur convocation-test sur le site de la direction des examens et concours (DECO) à partir du vendredi 05 juin 2020», a rapporté le ministère ivoirien de l’éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle dans un communiqué transmis à APA.

Par ailleurs, les autorités éducatives ivoiriennes ont assuré que compte tenu de la Covid-19, la Direction des examens et concours (DECO) a intégré dans l’organisation des épreuves d’EPS 2020 des dispositions visant au respect des mesures barrières contre cette maladie.

Les calendriers de l’examen du BAC session 2019-2020 en Côte d’Ivoire et du BEPC ont été réaménagés, tandis que celui du CEPE a été supprimé, en raison de la pandémie de la Covid-19.

L’examen du Brevet d’étude de premier cycle (BEPC), initialement prévu du 20 avril au 12 juin 2020, se déroulera sur la période du 08 juin au 15 juillet prochain. Quant au BAC, lui, aura lieu du 22 juin au 30 juillet prochain, alors qu’il était fixé du 04 mai au 03 juillet.

Sénégal : la réouverture des écoles, un saut dans l’inconnu

Le report à une date ultérieure de la reprise des cours pour les classes d’examen, à cause du nouveau coronavirus, obscurcit le plan du gouvernement visant à sauver l’année scolaire.Très tard dans la nuit du lundi au mardi, le ministère de l’Education nationale a publié un communiqué pour annoncer le renvoi du redémarrage des enseignements.

Cette décision du chef de l’Etat Macky Sall est motivée par la détection de cas de Covid-19 parmi le personnel enseignant en poste à Ziguinchor (sud). Suspendus depuis le 16 mars dernier, les cours devaient reprendre ce 2 juin pour les élèves de CM2 (primaire), Troisième (collège) et Terminale (lycée).

En amont, le ministère de l’Education nationale a organisé le transport de nombreux enseignants de Dakar vers l’intérieur du pays. Pour que ce retour en classe soit effectif sur toute l’étendue du territoire national, la société publique de transport Dakar Dem Dikk a convoyé les enseignants du mardi 26 au vendredi 29 mai.

A l’image de M. Sall, prof de Mathématiques dans un lycée de Keur Samba Kane (centre), ce sont plus de 19.000 instituteurs et professeurs qui ont regagné leurs lieux de service. Mais dès son arrivée dans cette commune, il est traversé par de forts doutes sur son état de santé.

« J’ai un rhume et des maux de tête. Je suis stressé. Je me suis mis en quarantaine même si je suis obligé de sortir parfois. J’essaie de ne pas être trop en contact avec les gens. Imagine qu’on dise que c’est l’enseignant qui a amené le coronavirus dans le village, tu es foutu ! C’est compliqué », a-t-il expliqué.

La capitale Dakar, d’où est parti ce professeur, est l’épicentre de l’épidémie au Sénégal. Mais l’affluence au terminus Liberté 5, point de départ des enseignants, a rendu difficile le respect strict des gestes barrières.

Habitant à Keur Massar (banlieue dakaroise), M. Sall a mis deux heures sur la route avant de rallier ce lieu de convergence où la distanciation physique peinait à être respectée. Ce passionné des chiffres réussira à monter dans le bus à l’heure indiquée après avoir présenté son laisser-passer et sa pièce d’identité.

Avant son embarquement, cet enseignant a dit n’avoir été soumis à aucun test. Par contre, pour certains de ses collègues qui n’étaient pas munis de leur laisser-passer ou qui n’avaient pas reçu de SMS de confirmation du ministère de l’Education, ce fut une épreuve particulièrement éprouvante.

Apprendre avec le virus

Lors du voyage de M. Sall, le conducteur du bus, suivant des directives, n’a levé le pied sur l’accélérateur qu’à Bambey (centre) : sa destination finale. Ainsi, pour se rendre dans le village où il enseigne, il a loué avec d’autres personnes une voiture qui a emprunté des sentiers sinueux.

De fait, l’interdiction de circulation entre les quatorze régions du pays, prise dans le cadre de l’état d’urgence, n’est pas encore levée en vue de limiter la propagation du virus. De son côté, Baye Aly Guèye n’a pas eu les mêmes tracas. Même s’il dispense des cours dans un lycée de Pire, sa commune d’origine, M. Guèye a souhaité que cette restriction soit levée pour permettre à ses collègues « de voyager en toute quiétude ».

Malgré les importants moyens déployés, Dakar Dem Dikk n’a pu acheminer à temps tous les enseignants. « J’attire l’attention des autorités à propos des enseignants qui ne sont pas encore ramenés. On doit les aider en augmentant les voitures. Si on tient compte uniquement de la desserte par département, ça pose problème. Certains enseignants sont en fonction au fin fond de certaines localités », a souligné M. Sall.

« Psychologiquement prêt », Sakhir Fall, inspecteur de l’éducation élémentaire à Sédhiou (sud), l’est. Mais ce dernier, bloqué à Louga (centre-nord) depuis l’instauration du troisième état d’urgence dans l’histoire du Sénégal, doit prendre son mal en patience.

Tout compte fait, ce report sine die est un coup de massue pour les élèves surtout ceux des classes d’examen. Inscrite en Terminale au complexe Pape Djibril Diouf de Sébikotane (périphérie de Dakar), Bineta Guèye est persuadée que « l’année blanche n’est pas la solution » puisque le premier semestre avait été bouclé au moment de l’arrêt forcé des cours. A en croire cette jeune fille, « perdre une année de scolarité, c’est perdre un an de salaire ».

En revanche, certains parents d’élèves n’ont pas le même souci. Pour ces derniers, la santé est au-dessus de toute autre considération. Selon leur président, Abdoulaye Fané, ils sont habités par « l’inquiétude et la peur » à cause du « caractère pernicieux de ce virus ».

Protocole sanitaire

Avec leur insouciance, les enfants « achètent ici de quoi croquer, jouent avec celui-là, touchent un objet par là-bas », s’inquiète le sociologue Ibrahima Diop. Père d’un élève en CM2 et d’une autre en Troisième, il a émis des réserves sur la décision de reprendre les cours.

Pourtant, le ministère de l’Education nationale a insisté sur la nécessité de l’application de son protocole sanitaire afin d’éviter que le coronavirus ne s’installe dans les salles de classe.

L’Union nationale des parents d’élèves et étudiants du Sénégal (Unapees), a précisé son président M. Fané, a été impliquée « dans la mise en œuvre du dispositif (qui devait aboutir) à la reprise des enseignements et apprentissages ce 2 juin ».

Et pour montrer qu’il tient avant tout à la préservation de la santé de tous les acteurs de l’éducation, le ministre de tutelle Mamadou Talla a ordonné aux chefs d’établissements de n’ouvrir leurs portes que si tous les éléments du protocole sanitaire sont réunis : thermoflash, masque, savon, gel hydroalcoolique…

« Nous ne prenons pas le risque d’exposer les élèves et les enseignants. Ce n’est même pas une question de syndicat mais de sécurité publique. Parce qu’il ne faut pas qu’on retrouve un cas à l’école qui pourrait contaminer tout le Sénégal », a-t-il assuré dans le quotidien L’Observateur.

Plus que jamais, le Sénégal va se lancer dans une course contre la montre pour mener l’année scolaire à terme.

Sénégal : la réouverture des écoles, un saut dans l’inconnu

Le report à une date ultérieure de la reprise des cours pour les classes d’examen, à cause du nouveau coronavirus, obscurcit le plan du gouvernement visant à sauver l’année scolaire.Très tard dans la nuit du lundi au mardi, le ministère de l’Education nationale a publié un communiqué pour annoncer le renvoi du redémarrage des enseignements.

Cette décision du chef de l’Etat Macky Sall est motivée par la détection de cas de Covid-19 parmi le personnel enseignant en poste à Ziguinchor (sud). Suspendus depuis le 16 mars dernier, les cours devaient reprendre ce 2 juin pour les élèves de CM2 (primaire), Troisième (collège) et Terminale (lycée).

En amont, le ministère de l’Education nationale a organisé le transport de nombreux enseignants de Dakar vers l’intérieur du pays. Pour que ce retour en classe soit effectif sur toute l’étendue du territoire national, la société publique de transport Dakar Dem Dikk a convoyé les enseignants du mardi 26 au vendredi 29 mai.

A l’image de M. Sall, prof de Mathématiques dans un lycée de Keur Samba Kane (centre), ce sont plus de 19.000 instituteurs et professeurs qui ont regagné leurs lieux de service. Mais dès son arrivée dans cette commune, il est traversé par de forts doutes sur son état de santé.

« J’ai un rhume et des maux de tête. Je suis stressé. Je me suis mis en quarantaine même si je suis obligé de sortir parfois. J’essaie de ne pas être trop en contact avec les gens. Imagine qu’on dise que c’est l’enseignant qui a amené le coronavirus dans le village, tu es foutu ! C’est compliqué », a-t-il expliqué.

La capitale Dakar, d’où est parti ce professeur, est l’épicentre de l’épidémie au Sénégal. Mais l’affluence au terminus Liberté 5, point de départ des enseignants, a rendu difficile le respect strict des gestes barrières.

Habitant à Keur Massar (banlieue dakaroise), M. Sall a mis deux heures sur la route avant de rallier ce lieu de convergence où la distanciation physique peinait à être respectée. Ce passionné des chiffres réussira à monter dans le bus à l’heure indiquée après avoir présenté son laisser-passer et sa pièce d’identité.

Avant son embarquement, cet enseignant a dit n’avoir été soumis à aucun test. Par contre, pour certains de ses collègues qui n’étaient pas munis de leur laisser-passer ou qui n’avaient pas reçu de SMS de confirmation du ministère de l’Education, ce fut une épreuve particulièrement éprouvante.

Apprendre avec le virus

Lors du voyage de M. Sall, le conducteur du bus, suivant des directives, n’a levé le pied sur l’accélérateur qu’à Bambey (centre) : sa destination finale. Ainsi, pour se rendre dans le village où il enseigne, il a loué avec d’autres personnes une voiture qui a emprunté des sentiers sinueux.

De fait, l’interdiction de circulation entre les quatorze régions du pays, prise dans le cadre de l’état d’urgence, n’est pas encore levée en vue de limiter la propagation du virus. De son côté, Baye Aly Guèye n’a pas eu les mêmes tracas. Même s’il dispense des cours dans un lycée de Pire, sa commune d’origine, M. Guèye a souhaité que cette restriction soit levée pour permettre à ses collègues « de voyager en toute quiétude ».

Malgré les importants moyens déployés, Dakar Dem Dikk n’a pu acheminer à temps tous les enseignants. « J’attire l’attention des autorités à propos des enseignants qui ne sont pas encore ramenés. On doit les aider en augmentant les voitures. Si on tient compte uniquement de la desserte par département, ça pose problème. Certains enseignants sont en fonction au fin fond de certaines localités », a souligné M. Sall.

« Psychologiquement prêt », Sakhir Fall, inspecteur de l’éducation élémentaire à Sédhiou (sud), l’est. Mais ce dernier, bloqué à Louga (centre-nord) depuis l’instauration du troisième état d’urgence dans l’histoire du Sénégal, doit prendre son mal en patience.

Tout compte fait, ce report sine die est un coup de massue pour les élèves surtout ceux des classes d’examen. Inscrite en Terminale au complexe Pape Djibril Diouf de Sébikotane (périphérie de Dakar), Bineta Guèye est persuadée que « l’année blanche n’est pas la solution » puisque le premier semestre avait été bouclé au moment de l’arrêt forcé des cours. A en croire cette jeune fille, « perdre une année de scolarité, c’est perdre un an de salaire ».

En revanche, certains parents d’élèves n’ont pas le même souci. Pour ces derniers, la santé est au-dessus de toute autre considération. Selon leur président, Abdoulaye Fané, ils sont habités par « l’inquiétude et la peur » à cause du « caractère pernicieux de ce virus ».

Protocole sanitaire

Avec leur insouciance, les enfants « achètent ici de quoi croquer, jouent avec celui-là, touchent un objet par là-bas », s’inquiète le sociologue Ibrahima Diop. Père d’un élève en CM2 et d’une autre en Troisième, il a émis des réserves sur la décision de reprendre les cours.

Pourtant, le ministère de l’Education nationale a insisté sur la nécessité de l’application de son protocole sanitaire afin d’éviter que le coronavirus ne s’installe dans les salles de classe.

L’Union nationale des parents d’élèves et étudiants du Sénégal (Unapees), a précisé son président M. Fané, a été impliquée « dans la mise en œuvre du dispositif (qui devait aboutir) à la reprise des enseignements et apprentissages ce 2 juin ».

Et pour montrer qu’il tient avant tout à la préservation de la santé de tous les acteurs de l’éducation, le ministre de tutelle Mamadou Talla a ordonné aux chefs d’établissements de n’ouvrir leurs portes que si tous les éléments du protocole sanitaire sont réunis : thermoflash, masque, savon, gel hydroalcoolique…

« Nous ne prenons pas le risque d’exposer les élèves et les enseignants. Ce n’est même pas une question de syndicat mais de sécurité publique. Parce qu’il ne faut pas qu’on retrouve un cas à l’école qui pourrait contaminer tout le Sénégal », a-t-il assuré dans le quotidien L’Observateur.

Plus que jamais, le Sénégal va se lancer dans une course contre la montre pour mener l’année scolaire à terme.

Reprise des cours à l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, mardi

Les activités académiques reprennent mardi prochain à l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, la plus grande université de la Côte d’Ivoire, après plus de deux mois de fermeture, dans le respect des mesures barrières contre la Covid-19, a appris APA samedi sur place dans la capitale économique ivoirienne.Dans une note de service, Prof. Abou Karamoko, le président de cette institution a  informé les enseignants, les chercheurs, le personnel administratif et technique et les étudiants que la reprise effective des activités académiques est fixée au mardi 02 juin 2020 à 07h30mn.

 « Dans le respect des décisions du Conseil national de sécurité et pour la protection et de tous contre la Covid-19, le port du masque est obligatoire pour l’accès à l’Université Félix Houphouët-Boigny absolument», a souligné Prof. Karamoko. 

Le président ivoirien Alassane Ouattara a autorisé le 25 mai dernier la réouverture des établissements d’enseignement primaire, secondaire et supérieur dans le Grand Abidjan ( Abidjan et banlieue) après examen de l’évolution de la Covid-19. 

Depuis le 16 mars dernier, les autorités ivoiriennes avaient décidé de fermer les écoles dans le pays afin de casser la chaîne de transmission de la maladie à Covid-19. La Côte d’Ivoire enregistre à ce jour 2750 cas confirmés de Covid-19 dont 1370 décès et 32 décès.

Reprise des cours à l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, mardi

Les activités académiques reprennent mardi prochain à l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, la plus grande université de la Côte d’Ivoire, après plus de deux mois de fermeture, dans le respect des mesures barrières contre la Covid-19, a appris APA samedi sur place dans la capitale économique ivoirienne.Dans une note de service, Prof. Abou Karamoko, le président de cette institution a  informé les enseignants, les chercheurs, le personnel administratif et technique et les étudiants que la reprise effective des activités académiques est fixée au mardi 02 juin 2020 à 07h30mn.

« Dans le respect des décisions du Conseil national de sécurité et pour la protection et de tous contre la Covid-19, le port du masque est obligatoire pour l’accès à l’Université Félix Houphouët-Boigny absolument», a souligné Prof. Karamoko.

Le président ivoirien Alassane Ouattara a autorisé le 25 mai dernier la réouverture des établissements d’enseignement primaire, secondaire et supérieur dans le Grand Abidjan ( Abidjan et banlieue) après examen de l’évolution de la Covid-19.

Depuis le 16 mars dernier, les autorités ivoiriennes avaient décidé de fermer les écoles dans le pays afin de casser la chaîne de transmission de la maladie à Covid-19. La Côte d’Ivoire enregistre à ce jour 2750 cas confirmés de Covid-19 dont 1370 décès et 32 décès.

France / Covid-19 : Des écoles françaises ferment les portes, à peine rouvertes

Les portes des écoles françaises ont fermées aussitôt qu’elles ont rouvertes pour la reprise des cours en raison du covid-19.

En effet, au lendemain de la réouverture des écoles, certains établissements français ont dû refermer leurs portes, en raison d’un cas suspect et confirmé de covid-19 au sein du personnel. Notamment, au Mans, à Bourges et à Toulouse. Sachant bien, que cette situation demeure l’une des plus grandes craintes des enseignants et des parents à l’annonce de la réouverture des classes. Aussi, celle de voir l’épidémie se développer au sein même des murs des écoles.

Par ailleurs, cette situation ne fait qu’allumer le débat sur cette décision de la reprise de cours, tout en sachant que plusieurs écoles ont fermés à nouveau au vue de certains cas de covid-19, qui ce sont manifestés. Tel est le cas de deux écoles du Mans, une près de Toulouse et une autre à Bourges.

selon  le Berry Républicain, « à peine ouverte mardi matin, l’école maternelle d’application des Pijolins, à Bourges, a dû être fermée ». « Une décision dictée par « le principe de précaution », puisqu’une enseignante présentait ce mardi, des symptômes pouvant faire penser au Covid-19 ».

Cette même information a été diffusée près de Toulouse, où la mairie de Fenouillet a fermé le mardi 12 mai l’une de ses écoles après la découverte d’un cas de coronavirus dans le personnel municipal. « En raison d’un cas de Covid-19 déclaré par un personnel de l’équipe ATSEM, l’école a été fermée ce jour (mardi) à 8h30 par arrêté municipal ». A indiqué le site de la municipalité de la banlieue nord de Toulouse.

Quant au Mans, les écoles Gaston-Bachelard et Ferdinand-Buisson ont également été fermées en raison de deux suspicions de Covid-19 parmi le personnel.

Cependant, tous attendent que ces cas puissent être confirmé officiellement.

Covid-19 / Côte d’ivoire : Plus de 18 000 acteurs du système éducatif recensés pour regagner l’intérieur du pays

Le directeur de cabinet adjoint de la ministre de l’Education nationale, Raoul Koné a indiqué que 18 760 acteurs du système éducatif ont été recensés pour sortir du Grand Abidjan. Ces derniers regagneront l’intérieur du pays, dans le cadre de la reprise des cours. C’était lors du point presse quotidien sur la gestion du Covid-19, le 17 mai que cette information a été donnée.

En effet, Raoul Koné a relevé que ces départs concernent certaines catégories de personnes. Notamment, le personnel administratif (6%), les élèves (37%) et des enseignants (57%).

Par ailleurs, le gouvernement prévoit à terme, 19 000 départs à l’intérieur du pays. Il a affirmé que les premiers départs ont été organisés dans le respect des mesures barrières. A savoir la distanciation physique, le port du masque et le lavage des mains. Des axes ont été créés pour faciliter les sorties d’Abidjan. Tels que les axes de l’est, de la côtière, de l’ouest et du centre-nord.

Selon le directeur de cabinet adjoint de la ministre de l’Education nationale, les candidats au départ ont reçu chacun 12 cache-nez lavables qui leur permettront de reprendre le chemin de l’école dans de bonnes conditions et en toute sécurité. Assurant que des établissements ont été réhabilités et des dispositifs sanitaires mis en place pour accueillir les élèves.

Cependant, rappelons que le calendrier scolaire et les programmes pédagogiques ont été également réaménagés, afin de préserver les acquis et de maintenir le niveau des élèves.

Coronavirus -Grand Abidjan : Reprise des cours dans les établissements scolaires et universitaires

Le Conseil National de Sécurité a annoncé la réouverture des établissements d’enseignement scolaire et supérieur dans le Grand Abidjan. Et ce à compter du 25 mai, selon des modalités qui seront communiquées par les ministères concernés.

En effet, Cette décision intervient au terme d’une réunion extraordinaire relative à l’évolution du coronavirus dans le Grand Abidjan.

Par ailleurs, rappelons qu’Alassane Ouattara, lors de son message à la Nation le 07 mai, avait décidé de rouvrir des établissements d’enseignements à l’intérieur du pays, à compter du 8 mai 2020.

Toutefois, la ministre de l’Education nationale,  Kandia Camara, avait annoncé le 09 mai, le démarrage effectif des cours dans les écoles primaires publiques et privées à l’intérieur du pays. Cette reprise est prévue pour le lundi 18 mai 2020.

Cependant, la réouverture des établissements en Côte d’Ivoire est assortie d’un réaménagement du calendrier scolaire. Un calendrier allant du 18 mai au 14 août 2020. Une période au cours de laquelle tous les enseignements et évaluations doivent se tenir. En commençant notamment par les révisions et la consolidation des acquis des apprentissages à distance.