Législatives 2021 : la coalition PDCI/EDS et le RHDP se réclament vainqueur

L’opposition ivoirienne comme le parti au pouvoir ont tout les deux revendiqué une victoire dans les urnes.

La Commission électorale indépendante ne s’est toujours pas prononcée que l’opposition ivoirienne revendique déjà sa victoire aux législatives. Le dimanche le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), le principal parti d’opposition a revendiqué par la voix de son porte parole avoir obtenu autour de quelques 128 sièges.

Dans son compte, le PDCI s’appuie sur ses nouveaux alliés de la coalition Ensemble pour la démocratie et la souveraineté (EDS), qui regroupe les partisans du Front Populaire Ivoirien de l’ex-président Laurent Gbagbo.

Ce résultat, s’il se confirmait, permettrait alors au parti d’Henri Konan Bédié d’obtenir une majorité des 255 députés de l’Assemblée Nationale.

 

Présidentielle 2020 : l’opposition ivoirienne «rejette le calendrier électoral »

L’opposition ivoirienne « rejette le calendrier » électoral pour la présidentielle d’octobre 2020, fixé par la Commission électorale indépendante (CEI), évoquant un manque de consensus, dans une déclaration transmise mercredi à APA.

« Les partis politiques de l’opposition ivoirienne (PDCI, Rpp, UPCI, URD, Lider, Cap-UDD,  EDS, USD), signataires de la présente déclaration, rejettent le calendrier annoncé par le président de la CEI qui n’est pas consensuel », indique le texte paraphé par les responsables de ces différentes formations.

Ces organisations politiques qui « dénoncent et condamnent les attitudes cavalières et méprisantes adoptées par le gouvernement et ses démembrements depuis le début des discussions relatives à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 », prennent à témoin le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).

Les acteurs de l’opposition ivoirienne qui considèrent le PNUD et la communauté internationale comme «facilitateurs de la dernière rencontre du 06 mai 2020, sur les risques que fait peser sur le processus électoral, la propension du pouvoir au passage en force», les invitent à « créer le consensus et le climat de confiance entre les principaux acteurs du processus électoral ».

Ils demandent en outre « la convocation urgente d’une rencontre de consensus entre les principaux acteurs du processus électoral sous la facilitation du PNUD ». En dépit de cet élan, l’opposition convie ses militants à  se mobiliser pour la réussite de l’opération des audiences foraines, en cours, et visant à faciliter l’inscription des nouveaux majeurs sur la liste électorale d’ici au 1er août 2020.

Après la présentation, par le président de la Commission chargée des élections, du chronogramme aménagé des activités électorales tenant compte de la crise de la Covid-19, des discussions ont été engagées avec la classe politique ivoirienne.

Les discussions ont porté sur le chronogramme d’exécution des opérations électorales, l’état des préparatifs et le mode opératoire de la révision de la liste électorale. Les partis politiques ont remercié le PNUD et les Nations Unies pour leur assistance électorale à travers des cadres d’échanges.

Lors des échanges, les partis politiques, notamment de l’opposition, le PDCI-RDA, EDS, l’USD, l’URD, le RPP, l’UPCI, le RPCI, CAP-UDD, et LIDER ont relevé qu’ils récusaient l’organe électoral actuel parce qu’il est « inféodé au pouvoir, non consensuel  et incapable de garantir des élections transparentes et crédibles ».

Les partis de l’opposition souhaitent par ailleurs que les dix mille cinq cents lieux de vote soient des centres d’enrôlement, en outre, la durée de l’enrôlement soit d’au moins trente jours au lieu de quinze jours comme prévu par le chronogramme proposé par la CEI.

Ils appellent à un « consensus » sur les pièces devant servir pour l’enrôlement, notamment l’extrait de naissance, le certificat de nationalité, la carte nationale d’identité, tout en invitant le Système des Nations Unies à  poursuivre ses efforts afin de contribuer à créer « un consensus et un climat de confiance entre les parties prenantes » à l’élection présidentielle prévue le 31 octobre 2020.

Le Conseil des ministres a adopté mercredi la période de révision de la liste électorale fixée du 10 au 24 juin 2020.

Présidentielle 2020 : l’UE face à l’EDS, Ouégnin dénonce

L’Union Européenne (UE) lors d’une mission à Abidjan, dans le cadre des élections présidentielle du 31 octobre 2020, Georges –Armand Ouégnin, président de la plateforme Ensemble pour la Démocratie et la Souveraineté (EDS) a été reçu par ladite délégation.

Tenue au siège de l’institution, le président de l’EDS a saisi cette rencontre avec les responsables de l’UE, pour fustiger l’absence totale de confiance entre l’opposition significative et les tenants actuels du pouvoir. Ouégnin a mis un point d’honneur sur l’organisation d’un dialogue « inclusif et constructif » seule solution pour des élections libres régulières justes et transparentes.

« Nous pensons beaucoup plus aujourd’hui  encore que la philosophie politique du asseyons-nous et discutons de notre référent, le président Laurent  Gbagbo se justifie pleinement. Il nous faut en effet discuter tous ensemble afin de dégager des solutions consensuelles pour un processus électoral accepté  de tous ». A développé le président de l’EDS.

Notons que la délégation de la plateforme Ensemble pour la Démocratie et la Souveraineté (EDS), a été reçue par le chargé des relations avec la côte d’Ivoire, Charles Girard ; au siège de l’Union Européenne à Bruxelles qui pour la circonstance était accompagné du premier secrétaire chargé des affaires politiques, Laurent Dersus.

Meeting à Yopougon: Le camp Gbagbo et le PDCI se déchaînent contre Ouattara

Samedi 1er Février s’est tenu un meeting à yopougon,en la présence d’une forte délégation du PDCI-RDA, conduit par Séry Bi N’Guessan David Privat sécretaire exécutif chargé des délégations et des sections.

A cet effet, le professeur George Armand Ouégnin président de sa nouvelle plateforme : Ensemble pour la démocratie et la souveraineté (EDS) à planter le décor de ce que sera cette année 2020 au niveau politque.

« Réclamer des conditions d’élections libres, justes, régulières et transparentes, gages d’une alternance démocratique et pacifique; c’est agir pour la réconciliation vrai et la paix en Côte d’ivoire nous disons non à des élections qui plongeront notre pays dans le chaos. Non à tout passage en force des tenants actuels du pouvoir », a déclaré ainsi Georges Ouégnin de manière éloquente.

« Frères et soeurs, dans l’intérêt supérieur de la nation, Eds n’aura de cesse, sans faiblesse et avec détermination, de réclamer un organe électoral consensuel. La CEI actuelle appartient au pouvoir RHDP, elle ne peut pas organiser des éléctions crédibles dans notre pays. Nous réclamons un procéssus électoral consensuel et un code électoral consensuel. A ce propos, nous avons accepté, malgré notre rejet de la cei actuelle, de participer au dialogue sur le code électoral. Nous avons marqué notre désaccord sur la volonté du povoir d’imposer une caution à 200.000.000 FCFA pour la présidentielle et du parrainage, qu’il soit politique ou citoyen. Non au cautionnement à 200.000.000 FCFA et non au parrainage » Déclarait-t-il.

Pour Georges Ouégnin, homme, dont le patronyme est intimement lié au Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) affirmerait que les négociations ne sont pas encore terminées, mais l’opposition dont il fait partie, maintient sa position.

Aussi a-t-il annoncé des actions d’envergure durant l’année électorale qui s’ouvre. « Frères et soeurs, l’heure n’est plus aux hésitations, aux tergiversations, aux fuites en avant, aux discussions de salon… Aujourd’hui, l’heure est à l’action car aucun sacrifice n’est assez grand pour la paix… Aussi Eds appelera très bientôt à une grande marche pour la réconciliation et la paix en Côte d’ivoire »

 

Côte d’Ivoire: Le FPI et la plateforme de Ouegnin annoncent un grand meeting le 1er Février à Yopougon

Le Front Populaire Ivoirien (FPI , les Gbagbo ou Rien) et la plateforme de Ouegnin, Ensemble pour la Démocratie et la Souveraineté (EDS) annoncent un grand meeting à Yopougon le 1er Février 2020.

Les membres de la plateforme Ensemble pour la Démocratie et la Souveraineté et le Front populaire Ivoirien ont rendus publique la tenue du meeting du 1 Février le lundi 20 Janvier 2020, sur le réseau social Facebook.

Plus de 50 délégations sillonneront toute les communes de la ville d’Abidjan pour sensibiliser sur les grands enjeux du procès et de la levée de toute les restrictions contre l’ex-président, Laurent Gbagbo, acquitté mais toujours en liberté sous conditions à Bruxelles.

Selon eux, en attendant que la reprise du dialogue politique avec le pouvoir en place porte des fruits , l’opposition à travers ce meeting rencontreront leurs militants pour parler de réconciliation.

Ils promettent un déferlement lors de ce meeting du 1er Février à la place Ficayo de Yopougon. Le dress-code exigé aux militants qui prendront part au meeting est le « blanc-noir ».

« Le secrétaire générale du parti de Laurent Gbagbo demande que nous soyons tous habilles en blanc-noir » indique la note d’information.

Rappelons que, ce meeting s’inscrit après plusieurs reports et interdiction des autorités de toute manifestations à caractère politique dans la ville d’Abidjan afin de maintenir la quiétude sur toute l’étendue du territoire nationale, jusqu’au 05 Janvier 2020.