ENA 2021 : La direction donne les nouvelles dates des compositions

Le directeur général de l’Ecole nationale d’administration, Salamata Traoré, a informé les candidats de la reprise des activités des concours directs d’entrée à l’ENA 2021. Cette information a été donnée par le biais d’un communiqué d son directeur général.

Pour ce faire, les compositions de la phase de présélection se dérouleront sur une période bien donnée. Telle que les samedi 20, 27 juin et le samedi 4 juillet 2020. Notamment, pour les cycles supérieur, moyen supérieur et le cycle moyen.

Concernant le retrait des convocations, elles seront disponibles sur le site web de l’établissement : www.ena.ci.  Et ce, en suivant le calendrier. D’abord, pour le cycle supérieur, le mercredi 10 juin 2020. Ensuite, le mercredi 17 juin 2020, pour le cycle moyen supérieur. Enfin, le mercredi 24 juin 2020, pour le cycle moyen.

Toutefois, le directeur général de l’ENA a précisé que les compositions se feront dans le strict respect des mesures barrières édictées par le conseil national de sécurité.  Selon elle, cela permettra de freiner la propagation de la maladie à coronavirus Covid-19.

La mairie d’Attécoubé veille au respect des mesures barrières contre la COVID-19

Le maire de la commune d’Attécoubé veille au respect des mesures barrières pour freiner la propagation de la Covid-19 sur le territoire communal. L’annonce de ce combat a été fait le 4 juin 2020, au cours du point de presse quotidien.

« Nous sommes aujourd’hui plus que jamais particulièrement vigilants et intransigeants face au relâchement constaté ici et là. Face au retour des insouciances et à la recrudescence des incivilités. » A soutenu le maire Danho.

En effet, Paulin Danho a souligné que la lutte contre la Covid-19, est une question de vie qui nécessite l’effort de tous. Pour ce faire, il a lancé un appel au respect scrupuleux des mesures barrières. Selon lui, la santé de tous dépend de la responsabilité de chacun d’entre nous.

Par ailleurs, cette lutte contre la propagation de la Covid-19 dans la commune d’Attécoubé est axée sur certains points. Notamment, la sensibilisation des populations, la désinfection de certains lieux publics, la libération des emprises. Aussi, sur la distribution de vivres et de non vivres et l’institution de classes citoyennes pour renforcer les capacités.

Cependant, rappelons qu’à ce jour, la commune d’Attecoubé a enregistré 24 cas confirmés, dont 15 personnes définitivement guéries et cinq cas actifs sur une population estimée à 350 mille habitants.

 

Le ministère ivoirien de l’éducation nationale, annule l’examen du CEPE session 2020

La ministre de l’Education nationale, Kandia Camara a annoncé la suppression de l’examen du Certificat d’études primaires élémentaires (CEPE) pour l’année scolaire 2019-2020. Cette décision a été annoncée au cours d’une conférence de presse, le 04 juin 2020 à Abidjan.

« Vu les circonstances particulières et les spécificités de l’examen du CEPE, le gouvernement a opté pour sa suppression de façon exceptionnelle cette année scolaire ». A-t-elle déclaré.

Selon elle, cette décision est fondée sur la difficulté de respecter les mesures barrières recommandées pour la lutte contre la COVID-19. Notamment, dans les 2 323 centres d’examens devant accueillir 583 480 candidats. Ces derniers pourraient être susceptibles d’être accompagnés par leurs parents.

Par ailleurs, elle a indiqué qu’une évaluation serait laborieuse pour des enfants dont l’âge varie entre 9 à 12 ans.

Toutefois, elle a souligné que l’évaluation des élèves se fera à partir des enseignements reçus dans les Inspections de l’enseignement préscolaire et primaire. Comme ceux, qui en contrôlent l’effectivité de sorte à assurer l’égalité des chances et l’équité pour tous.

Cependant, rappelons que l’admission en 6ème se fera sur la base de l’obtention de 85 points sur 170. Soit une moyenne de 10/20. Concernant le calcul, il prendra en compte les notes de contrôles continus et les examens blancs.  Quant au dernier examen blanc, il est prévu, sur l’ensemble du territoire national, le mardi 23 juin 2020.

Calendrier des examens session 2020 : réaménagement des dates de compositions

La ministre de l’Education nationale, Kandia Camara a annoncé, ce jeudi 4 juin 2020, les calendriers des examens de grand tirage et concours pédagogiques. Cette dernière a animé une conférence de presse au sein de son cabinet au Plateau-Abidjan

En effet, au vu du contexte particulier du fait de la pandémie de la COVID-19, le ministère de l’Éducation nationale a procédé à un réaménagement du calendrier scolaire et des programmes pédagogiques.

Par ailleurs, il ressort de cette rencontre avec la presse, à Abidjan-Plateau, plusieurs les dispositions. Notamment, pour les candidats au titre du CEPE, le ministère prendra en compte les deux (02) examens blancs pour l’admission en 6e. Soit sur la base de l’obtention de 85/170 points soit une moyenne de 10/20.  Quant au dernier examen, il est prévu le mardi 23 juin 2020.

De même pour les candidats du BEPC, les épreuves physiques se dérouleront du lundi 08 au samedi 19 juin 2020. Ensuite les épreuves orales, du mercredi 08 au samedi 11 juillet 2020. Les candidats auront à composer pour les épreuves écrites + test d’orientation en 2nde, du lundi 13 au mercredi 15 juillet 2020. Pour ce faire, la proclamation des résultats est prévue pour le mardi 28 juillet 2020 à 14 h.

Enfin, pour les candidats au titre du BAC 2020, tel que le BAC général, technique et artistique, les dates des épreuves physiques sont fixées du lundi 22 juin au vendredi 03 juillet 2020. Toutefois, pour les épreuves orales et pratiques, chaque type de BAC aura ses dates de compositions.

À cet effet, le BAC technique se déroulera du mercredi 15 au samedi 25 juillet 2020. Pour ceux du BAC artistique, il se tiendra du mardi 21 au samedi 25 juillet 2020. Ainsi, pour le BAC général du mercredi 22 au samedi 25 juillet 2020. Concernant les épreuves écrites, elles se dérouleront du lundi 27 au jeudi 30 juillet 2020.

En outre, tous les candidats admissibles à cet examen, verront leurs résultats être proclamés le vendredi 14 août 2020.

Cependant, madame la ministre a précisé que ce calendrier ne concerne que les candidats qui avaient commencé leur inscription. Et ce,  avant l’arrêt des opérations en raison de la COVID-19.

Le site de dépistage de la Covid-19 de la commune de Williamsville est opérationel

Le conseiller technique du ministre de la Santé, Dr Edith Kouassy, a annoncé la mise en service du site de dépistage de la covid-19 de la commune de Williamsville. Cette information a été donné lors d’un point de presse quotidien sur l’évolution de la pandémie. Notamment, le mercredi 03 juin 2020 à Abidjan

Par ailleurs, ce nouveau site de dépistage de Williamsville est le 10e à être opérationnel dans le grand Abidjan. Aussi, elle a annoncé la prochaine ouverture du 11è site de dépistage de proximité. Cette ouverture est prévue pour ce jeudi 04 juin à Port-Bouët.

Toutefois, notons que le dispositif de prise en charge continue de se renforcer. Et ce, avec la mise en service de tous ces sites qui voient le jour. Ainsi, elle a invité les populations à prendre toutes les précautions, sur le plan sanitaire. Selon elle, cela évitera d’être infectées ou de contaminer les autres.

Cependant, rappelons que la Côte d’ivoire compte à ce jour, 3 110 cas confirmés, dont 1 530 guéris et 35 décès.

Covid-19/secteur informel : plus de 2500 entités ont déjà bénéficié du Fonds d’appui

2779 entités ont déjà été admises pour bénéficier du Fonds d’appui au secteur informel (FASI) mis en place par les autorités ivoiriennes.

En effet, le FASI a été créé dans l’objectif d’accompagner les acteurs de ce secteur contre la Covid-19. Le président du Comité de gestion du FASI, Oguié Sain à de ce faite rencontré les acteurs du secteur informel dans le cadre de la 5ème réunion hebdomadaire du Comité paritaire technique sur la Covid-19.

« Apres une vague de 1260 bénéficiaires et une autre de 1.119, le vendredi 22 mai dernier, une troisième vague de 400 bénéficiaires ont touché leur chèque le 29 mai, portant ainsi le nombre à 2779 », indique une note d’information.

Lors de cette rencontre, le président du FASI a entretenue les acteurs du secteur privé sur l’ensemble des critères pour bénéficier de ce fonds d’appuis. Il s’agit entre autre d’être du secteur informel et préalablement reconnu comme tel,  prouver que l’on est un acteur impacté négativement par la crise à travers une baisse du chiffre d’affaires ou des recettes.

Le postulant, « doit justifier du paiement de taxes au niveau des collectivités décentralisées, disposer de justificatifs prouvant l’existence de l’activité avant la pandémie et avoir un plan viable de maintien ou de relance de l’activité ».

Concernant la phase transitoire, M. Oguié a ajouté que « celui-ci porte sur un montant de 10 milliards FCFA, représentant 10% de la dotation de ce fonds, le mode financier retenu est celui de la subvention forfaitaire. Les montants attribués ont été fixés à un maximum de 300 000 FCFA par acteur du secteur informel. A l’intérieur, quelques déclinaisons sectorielles ont été faites avec des étages de 200 000 FCFA et de 300 000 FCFA ». Soulignant que sur cette base au minimum 33 000 acteurs du secteur informel seront pris en compte.

COVID-19 : La banque mondiale offre du matériel informatique au ministère de la salubrité

La Banque mondiale, à travers le Projet de la Gouvernance d’Amélioration pour la Délivrance des Services de Base aux Citoyens (PAGDS), a offert au ministère de l’Assainissement et de la Salubrité, le mardi 02 juin 2020 à Abidjan, un lot d’équipements électroniques composé de 18 ordinateurs portables, 18 imprimantes et 18 cartouches d’encre.

Selon Bertin Akrou, coordinateur adjoint du PAGDS, représentant la coordinatrice principale Madeleine Yao, ce don vise à permettre et faciliter le télétravail. Notamment, en cette période de lutte contre la pandémie de la COVID-19, dans laquelle la Côte d’Ivoire est engagée.

Par ailleurs, le directeur de cabinet du ministère de l’Assainissement et de la Salubrité, Nasséré Kaba a exprimé sa gratitude pour ce don. Elle a également indiqué que ces dons démontrent la collaboration entre la Banque mondiale et l’Etat ivoirien.

« L’initiative de la Banque mondiale nous comble de joie. Ce geste est noble et salutaire. Il nous aidera à réduire les risques de contagion et à briser le cycle vicieux de contamination de la COVID-19, au sein de notre administration ». A soutenu Nasséré Kaba.

Toutefois, elle a rappelé quelques actions menées par le ministère dans la lutte contre la covid-19. Tels que  l’opération de lavage et de désinfection des rues principales et secondaires dans les 13 communes du District d’Abidjan. Aussi, la distribution de sacs poubelles aux ménages et la sensibilisation au respect des mesures barrières.

Abidjan – Trafic de drogue : Le véhicule d’une ONG intercepté avec une quantité de canabis

Le véhicule d’une ONG a été intercepté par la douane et la police ivoirienne avec une grande quantité de cannabis à Abidjan. Cette intervention a eu lieu ce mercredi 03 juin 2020, à Anani (Port-Boüet) dans le sud d’Abidjan.

En effet, selon les propos de la police ivoirienne le véhicule de l’ONG concerné faisait du trafic de drogue. Elle a  prétexté transporter des médicaments aux populations vulnérables dans le cadre de la lutte contre la Covid-19.

Pour ce faire, les agents des douanes en collaboration avec les services de police ont intercepté ce véhicule. Ils ont eu a récolté une grande quantité de cannabis. Ces trafiquants ont été arrêtés pour le délit commis.

Cependant, l’institution policière ivoirienne a invité les responsables des ONG et autres acteurs humanitaires à la vigilance. Ces derniers ont assuré que tous ceux qui s’adonneront à cette pratique illicite seront interpellés. Aussi, ils répondront de leurs actes.

Assinie / Covid-19 : Le maire de la commune salue le civisme et la discipline de la population

Dans le cadre de la lutte contre la Covid-19, le maire de la commune d’Assinie, Hyppolite Ebagnitchie, a salué, les populations d’Assinie pour le respect des mesures barrières. Notamment pour leur discipline et civisme.

« Je voudrais saluer l’esprit de discipline de la population qui observe et met en pratique les mesures barrières décidées par le gouvernement. A ce jour, bien qu’inclue dans le Grand Abidjan, notre commune n’a enregistré aucun cas confirmé ». A-t-il déclaré.

En effet, selon lui le conseil municipal a élaboré un plan communal comprenant quatre axes pour lutter contre la pandémie. A savoir, le respect de la réglementation, la sensibilisation, l’installation de dispositifs sanitaires et le déploiement de mesures sociales. Tous ces moyens devront soulager les populations dont les activités ont été impactées par la COVID-19.

Par ailleurs, notons que la mise en œuvre de ce plan d’actions s’est traduite par la distribution gratuite de plus de 10 000 cache-nez aux populations. Ainsi que 5 000 masques pour les élèves.

Toutefois, ce plan a faire preuve également d’une remise de dons en vivres et non vivres. Sans pour autant oublier  les kits sanitaires aux personnes vulnérables, etc. Aussi, ce plan prévoit la désinfection des marchés, des gares routières, des débarcadères, des lieux de culte et les établissements scolaires de la commune.

Cependant, suivant les propos du maire de la commune d’Assinie, des initiatives complémentaires sont prévues par la mairie d’Assinie. Et ce, pour accompagner la reprise progressive de la vie économique et sociale.

Covid-19 : La police Nationale ivoirienne met en garde les organisateurs de convois clandestins

Le porte-parole de la police nationale, Charlemagne Bleu, a dénoncé l’organisation de convois clandestins tant à Abidjan qu’à l’intérieur du pays au mépris des mesures en vigueur en raison de la COVID-19. Ce dernier a mis en garde les auteurs de cette pratique, à l’occasion du point de presse quotidien sur la situation de la maladie.

En effet, il a attiré l’attention de certains passagers qui empruntent ces moyens de transports. Notamment, les parents d’élèves, étudiants, enseignants et personnels d’encadrement, qui se voient proposer des convois clandestins et périlleux par des transporteurs véreux.

En outre, il a indiqué que toutes les forces de défense et de sécurité rechercheront et interpelleront tous les contrevenants. Soit, transporteurs ou passagers.

Cependant, rappelons que la Côte d’ivoire compte à ce jour, 2951 cas confirmés, dont 1467 guéris et 33 décès.

 

Guinée Equatoriale/Covid-19 : Les autorités exigent le départ de la représentante de l’OMS

La Guinée équatoriale a exigé le départ de la représentante de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’accusant de gonfler le bilan de la COVID-19.

Selon un procès-verbal du ministère daté du 26 mai, consulté par l’AFP, le ministère des Affaires étrangères et de la coopération de la Guinée équatoriale a demandé au bureau régional de l’OMS pour l’Afrique, de mettre un terme aux fonctions du Dr Triphonie Nkurunziza. Aussi de veiller immédiatement à son départ de Malabo.

Par ailleurs, le Premier ministre équato-guinéen Pascual Obama Asué, a accusé la représentante d’avoir falsifié les données de personnes contaminées par la Covid-19. Ce dernier a affirmé ne pas avoir de problème avec l’OMS, mais plutôt avec la représentante de l’OMS à Malabo.

En effet, dans ce petit pays pétrolier dirigé par le président Teodoro Obiang Nguema au pouvoir depuis quarante ans, le gouvernement affirme qu’il y a 1.306 cas connus de coronavirus et 12 morts début juin. Et ce, pour 1,3 million d’habitants. Cependant, les autorités équato-guinéennes ont cessé de mettre ce bilan à jour quotidiennement depuis le 28 avril. Ils indiquent avoir actualisé les chiffres, seulement de temps à autre.

A priori, les chiffres avancés par l’OMS et une agence de l’ONU, ont parfois dépassé ceux de Malabo. Notamment,  depuis le début de l‘épidémie. Notons néanmoins que ces chiffres sont redevenus identiques à ce jour.

Toutefois, Mme Nkurunziza n’a pas encore quitté Malabo en raison de l’absence des vols due à la Covid-19. Cette information a été donnée par un responsable du bureau des Nations unies à Malabo.

Covid-19 : Réouverture des lieux de cultes au Ghana et Nigéria

C’est une bonne nouvelle pour les croyants du Ghana et Nigéria qui pourront reprendre leurs activités à partir de ce mardi. En effet, les églises et mosquées sont autorisées à rouvrir dès ce mardi. Et ce, conformément à l’annonce faite lundi par les gouvernement des deux pays.

Concernant le Nigéria, les lieux de culte n’ont pas reçu de blanc-seing. Ainsi, les rassemblements religieux devront se faire dans le strict respect des règles barrières tels que le port du masque et la distanciation sociale. Quant au Au Ghana, les églises et mosquées ont été autorisées à accueillir leurs fidèles. Notamment, pendant une heure et pour chaque office dont le maximum est de 100 personnes.

Par ailleurs, les mesures de distanciations d’un mètre entre les fidèles doivent être respectées selon les autorités.

Cependant, rappelons que le lundi, le Nigeria recensait un peu plus de 10 000 cas confirmés, dont 287 décès. De son côté, le Ghana compte pour le moment 8 070 cas du nouveau coronavirus pour 36 décès enregistrés.

Ebola : L’OMS accorde son soutien à la RDC dans sa lutte contre l’épidémie

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a affirmé qu’elle continuera à soutenir la RDC dans sa lutte contre la nouvelle vague de la maladie Ebola.

À cet effet, six cas et quatre décès ont été annoncé dans le nord, près de Mbandaka dans la province de l’Equateur. Cette information a été donnée le lundi 01 juin par les autorités sanitaires congolaises.

Par ailleurs, selon Tédros Ghebreyesus, directeur général de l’Organisation, L’OMS continuera d’aider la RDC à lutter contre le virus Ebola. Mais aussi, à répondre à la COVID-19 et à la plus grande épidémie de rougeole au monde.

Toutefois, rappelons que ce n’est pas la première épidémie dans la province. En effet, entre mai et juillet 2018, trente-trois habitants sont décédés avant que la maladie ne soit éradiquée de la zone. Quant à l’autre bout du pays, à l’est, essentiellement dans le Nord-Kivu, la dixième épidémie d’Ebola est toujours en cours. Ce sont 2280 personnes qui sont décédées depuis août 2018.

Cependant, notons que le 12 avril dernier, les autorités congolaises et l’OMS s’apprêtaient à déclarer la fin de l’épidémie en RDC. Et ce avant que la maladie ne refasse surface dans la ville de Beni.

Covid-19 : L’Etat ivoirien débloque 1 milliards de FCFA pour soutenir la recherche scientifique

Dans le cadre de la lutte contre la pandémie de la Covid-19, le gouvernement ivoirien a débloqué un milliard de FCFA pour soutenir la recherche scientifique.

Cette information à été donnée par le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Adama Diawara. Et ce au cours d’un point de presse quotidien sur l’évolution de la maladie.

Selon lui, le gouvernement vient de mettre 1 milliard de FCFA à la disposition des chercheurs ivoirien pour mener des travaux sur la COVID-19.

Par ailleurs, cet appui permettra aux chercheurs de trouver, non seulement, des médicaments contre la COVID-19, mais également d’apporter des réponses scientifiques claires à des questions de fond dans la lutte contre la pandémie.

Aussi, il a indiqué que le secteur bénéficiera du soutien du Programme d’appui stratégique à la recherche scientifique.

Cependant, notons que ce programme financera 15 projets de recherche à hauteur de 197 millions de FCFA. Ceux-ci couvriront différents aspects de la lutte contre le Coronavirus. Notamment, les domaines médical, technologique, sociologique et économique.

Toutefois, Adama Diawara a affirmé que les chercheurs ivoiriens sont compétents et sont capables d’assurer une surveillance épidémiologique et un diagnostic répondant aux critères internationaux.

Rappelons que la Côte d’Ivoire compte 2952 cas confirmés, dont 1467 guéris et 33 décès.

Covid-19 : Le ministère de la sécurité ivoirienne invite les populations à collaborer pour dénoncer les violations des mesures barrières

Le porte-parole de la police nationale, le commissaire principal, Charlemagne Bleu a lancé le 31 mai 2020 au cours du point de presse quotidien, un appel à la collaboration des populations pour dénoncer sans délai les violations des mesures sanitaires et sécuritaires prises pour contenir la propagation de la Covid-19.

En effet, cet appel à la collaboration des populations fait suite à la remontée d’informations récurrentes sur les violations des mesures édictées.

Par ailleurs, le porte-parole de police nationale a souligné que le temps de la sensibilisation a expiré. Ainsi, les populations doivent dénoncer tout cas de violation. Et ce, à travers les numéros verts communiqués, pour informer les forces de défense et de sécurité.

Toutefois, le commissaire Charlemagne a indiqué que devant l’entêtement de certaines personnes, devant leur incrédulité, il faudrait passer à la vitesse supérieure de la répression.

Covid-19 : 60 entreprises sollicitent l’appui du fonds de soutien

Le comité de gestion du fonds de soutien aux grandes entreprises, mis en place par le gouvernement pour aider les entreprises impactées par la crise sanitaire de la COVID-19, a reçu une soixantaine de demandes d’appui financier. C’est ce qu’a révélé le 28 mai 2020, la conseillère technique chargée de la mobilisation des fonds au ministère du Commerce et de l’Industrie, Victorine Attia.

Par ailleurs, Victorine Attia a expliqué que ce fonds doté d’un montant de 100 milliards de FCFA, a pour objectif de maintenir l’outil de production et de préserver les emplois. Pour ce faire, elle a exhorté les grandes entreprises à solliciter le financement de ce fonds de soutien.

Quant à sa phase transitoire, une enveloppe budgétaire de dix milliards de FCFA est disponible. Ce montant, pourra financer les entreprises impactées par la crise sanitaire.

Toutefois, les entreprises éligibles pourront bénéficier de prêts d’un montant maximum de 500 millions de FCFA. Ce sont des prêts à taux d’intérêt spécial de 2,75 % hors taxes, remboursables sur une période de 18 à 36 mois, avec un différé jusqu’au 31 janvier 2021.

Rappelons cependant, que le 14 mai dernier, le ministre d’état Hamed Bakayoko, avait lancé la phase opérationnelle des quatre fonds mis en place. Notamment, le 15 avril dernier pour atténuer les effets de la COVID-19 sur tous les secteurs impactés.

Covid-19 / Côte d’ivoire : L’état d’urgence prorogé jusqu’au 14 juin 2020

Au terme d’une réunion relative à la situation sécuritaire liée à la COVID-19, le CNS a décidé de maintenir l’état d’urgence jusqu’au dimanche 14 juin 2020. Cette décision a été prise lors du conseil national de sécurité le jeudi 28 mai 2020.

En effet, cette réunion du conseil de sécurité, présidée par Alassane Ouattara, a également prorogé l’isolement du Grand Abidjan.

Par ailleurs, le maintien de la fermeture des bars, boîtes de nuit, cinémas et lieux de spectacle. Aussi, elle concerne la fermeture des frontières terrestres, maritimes et aérienne. Et ce, jusqu’au 14 juin 2020.

Toutefois, le CNS a examiné la situation sécuritaire nationale en Côte d’Ivoire et a fait le point de la mise en oeuvre des diligences du plan de riposte et de soutien économique contre la Covid-19.

Rappelons cependant, que les autorités ont interdit depuis mars dernier toute entrée ou sortie du Grand Abidjan. Une stratégie venant à isoler ainsi la capitale économique ivoirienne du reste du monde.

Cotation de titres : La BRVM réalise sa première cérémonie virtuelle

La Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) a réalisé, sa première cérémonie virtuelle de cotation de titres ce mardi 27 mai 2020.

Organisé dans le contexte de la Covid-19, Dr Edoh Kossi AMENOUNVE a indiqué qu’il faille s’adapter à cette crise en se réinventant pour être dans la « nouvelle normalité ».

C’est dans ce contexte que la Bourse a organisé la première cérémonie virtuelle cotation dans l’histoire de la BRVM, avec les emprunts « TPCI 5,8 % 2020 – 2027 » et « TPCI 5,9 % 2020 – 2030 » qui ont été émis sur le marché financier régional de l’UEMOA sur la période du 12 au 27 février 2020 pour un montant total de 124 208 500 000 FCFA.

Lors de cette réunion, le Directeur Général de la BRVM a montré l’engagement de sa société à accompagner les Etats de l’UEMOA dans le financement de la reprise de la croissance post-crise. Cela se fera « à travers des émissions spécialisées comme les Social, Green, Climate and Sanitary bonds etc…».

Pour vivre au mieux cette crise sanitaire Edoh Kossi a entretenue toutes les parties-prenantes « on s’attendait à une crise financière, on a eu une crise sanitaire. A quand et quelle sera la forme de la prochaine crise ? La seule certitude que l’on peut avoir, c’est qu’elle aura de lourdes conséquences sociales, écologiques » dans cette perspective, il a recommandé une préparation aux crises futures en se donnant les moyens d’organiser et de financer autrement le développement du Continent.

Algérie / Covid-19 : Le pays ne compte pas renoncé au traitement de la chloroquine

L’Algérie ne renoncera pas à l’utiliser de la chloroquine dans le traitement contre la COVID-19, abministré à ses patients.

En effet, le pays l’a annoncé mardi par un membre du comité de suivi de la pandémie. Cette décision survient malgré la décision de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) de suspendre les essais cliniques.

Selon le docteur Mohamed Bekkat, membre du comité de suivi de la pandémie, il affirme qu’ils auraient traité des milliers de cas avec ce médicament. Pour lui, le médicament aurait montré des résultats satisfaisant à ce jour. Ces derniers ont affirmé, n’avons pas noté de réactions indésirables.

Le docteur Mohamed Bekkat a également précisé qu’ aucun décès lié à l’utilisation de la chloroquine n’a été enrégistré.

Cependant, rappelons que l’Algérie a décidé fin mars de soigner les patients atteints de la Covid-19 avec un double traitement. Notamment, de la chloroquine et d’azithromycine, un antibiotique.

A cet effet, c’est plus de 15.000 personnes contaminées ou suspectée de l‘être qui ont reçu un traitement à base d’hydroxychloroquine.

Malgré l’efficacité du médicament, l’OMS a annoncé la suspension temporairement des essais cliniques avec l’hydroxychloroquine. Cette décision est motivée par une publication d’une étude dans la revue médicale The Lancet. Celle-ci juge inefficace, voire néfaste, le recours à la chloroquine ou à ses dérivés.

Suivant les propos du docteur Bekkat, cette étude semble concernée les cas les plus graves, où l’hydroxychloroquine n’est d’aucun secours.

Toutefois, il a indiqué que l’utilisation de la chloroquine par des pays arabes et africains s’est révélé efficace. Et ce, pendant son utilisation précoce.

Par ailleurs, il faudrait souligner que l’Algérie est l’un des pays les plus touchés en Afrique par le virus. Il totalise depuis le 25 février, 8.503 cas et 609 décès.

Covid-19 : Le taux de guérison en hausse en Côte d’ivoire

Le taux de guérison de la Covid-19 en Côte d’ivoire, est passé de 45% le 06 mai dernier à 51,88% à ce jour, soit une hausse de 6,88%.

Selon les statistiques de cette maladie en Côte d’ivoire à la date du 26 mai 2020 publiées par le ministère ivoirien de la Santé et de l’hygiène publique,  sur 2423 cas confirmés, le nombre de guéris est de 1257. Soit 51,88%, supérieur au nombre de malades en traitement qui est de 1136, soit 46,88%.

Par ailleurs, le 06 mai dernier, le porte-parole du gouvernement ivoirien annonçait au terme d’un conseil des ministres, que le taux de guérison de la Covid-19 en Côte d’Ivoire à cette date était de 45%. Un taux  supérieur à la moyenne africaine qui était aux alentours de 30,5%.

Néanmoins, ces statistiques de la Covid-19 révèlent qu’à ce jour, la Côte d’ivoire enregistre un taux de décès de 1,2% contre 2,2% en Afrique de l’ouest et 6,5% dans le monde.

Toutefois, rappelons que sur 24 317 échantillons prélevés depuis le début de la pandémie, le pays enregistre à ce jour 2423 cas confirmés, dont 1257 guéris et 30 décès.

Covid-19 / Bouaké : Amadou Koné fait un don de kits sanitaire aux établissements scolaires

Dans le cadre de lutte contre la pandémie de la Covid-19, le Ministre des Transports, Amadou Koné a fait un important don de kits sanitaires aux établissements scolaires de Bouaké. La cérémonie de remise s’est déroulée le lundi 25 mai 2020, à la résidence du Ministre à Bouaké.

A cet effet, ce sont près de 200 kits de lavage des mains, qui ont été distribué aux établissements de Bouaké. Notamment, des sceaux à robinet, des sceaux ordinaires, de savons, de gels hydro-alcooliques, d’eau de javel et d’environ 600 masques qui ont été mis à la disposition des deux Directions régionales de l’éducation nationale (DREN) de Bouaké.

Par ailleurs, ce don vient contribuer à rassurer les enseignants et les parents d’élèves quant à l’implication des cadres dans lutte contre la propagation de la Covid-19. Et ce, dans la région de Gbêkê en général et dans les établissements scolaires de Bouaké en particulier.

Toutefois, le Ministre Amadou KONE a saisi cette occasion pour féliciter les DREN et les enseignants pour la reprise effective des cours. Il s’est ensuite rendu à L’EPP Annexe 1 de Sokoura, pour rencontrer et encourager les élèves.

Jacqueville – Coronavirus : Le maire de la commune met en place des actions pour lutter contre la pandémie

La mairie de Jacqueville a initié plusieurs actions pour contenir la propagation du Coronavirus. C’est ce qu’a indiqué le maire Joachim Beugré, le 25 mai 2020, au cours du point de presse quotidien.

En effet, les actions relevées par Joachim Beugré ont été axées sur les campagnes de sensibilisation avec l’implication des chefs traditionnels. Aussi, la prise d’arrêtés municipaux pour faire respecter les mesures sécuritaires et sanitaires.

Par ailleurs, il a souligné que les actions du conseil municipal ont pour base la prévention.

Toutefois, au plan humanitaire, la mairie a distribué à certaines personnes vulnérables, des dons. Ces dons reçus proviennent notamment, de la Première Dame, du ministère de la Solidarité, de la Cohésion sociale et de la Lutte contre la pauvreté et de l’Union des villes et communes de Côte d’Ivoire (UVICOCI).

Pour ce faire, le maire de Jacqueville a salué l’adhésion des populations aux actions initiées et aux mesures prises, en faisant preuve de discipline. Selon lui, cela a permis d’enregistrer actuellement aucun cas confirmé.

Cependant, notons que la Côte d’Ivoire enregistre à ce jour, 2423 cas dont 1257 guéris et 30 décès.

Covid-19 : L’Etat ivoirien annonce la distribution de 80 millions de masques pour les établissements scolaires

La ministre de l’Education nationale, Kandia Camara a annoncé, la distribution de 80 millions de masques à la communauté éducative. Notamment, le personnel, les enseignants et les élèves. Cette annonce a été faite le lundi 25 mai 2020 à Abidjan-Cocody.

En effet, c’est lors d’un point presse relatif à la reprise des classes dans le Grand Abidjan, que l’information a été donnée.

Par ailleurs, la ministre Kandia Camara a constaté, à cette occasion, l’effectivité des cours. Elle a également insisté sur le port obligatoire des masques dans les établissements scolaires. Selon elle, cela permettra de freiner la progression de la COVID-19.

En outre, elle a assuré les populations du renforcement des dispositifs sanitaires. Cela passe par la distribution de gels et de savons liquides pour le lavage des mains dans les écoles.

Aussi, Kandia Camara a sensibilisé les acteurs du système éducatif sur l’application des mesures barrières. « Les enfants seront en sécurité et en bonne santé », a-t-elle déclaré.

Cependant, la reprise des classes sur toute l’étendue du territoire national concerne 7 millions d’élèves répartis dans 4 401 écoles. Quant au programme des cours, il a été réaménagé pour maintenir le niveau des apprenants.

COVID-19 : L’Union Africaine se félicite de la gestion continentale de la pandémie

Le président en exercice de l’Union Africaine, Cyril Ramaphosa, a salué lundi les pays africains pour leurs « efforts énormes » consentis dans la lutte contre la pandémie depuis l’arrivée du premier cas sur le continent en février.

Cyril Ramophasa, par ailleurs président de l’Afrique du Sud, s’exprimait à l’occasion de la célébration de la Journée de l’Afrique, marquant le 57è anniversaire de la création le 25 mai 1963 de l’Organisation de l’unité africaine (OAU, actuelle UA).

 

Le président en exercice de l’UA attribue le succès de l’Afrique dans la lutte contre le coronavirus à l’expérience du continent dans la gestion d’épidémies comme Ebola, le paludisme, le Sida, la tuberculose et autres maladies tropicales.

Les leçons que les pays africains ont tiré du passé dans la gestion de ces épidémies leur a permis d’enregistrer des résultats satisfaisants face au coronavirus, à travers les dépistages de masse et le traçage communautaire.
« Notre compréhension des maladies transmissibles et leur gestion nous a valu une bonne posture face au coronavirus », s’est félicité Ramaphosa.

« Les gouvernements africains ont rapidement et de façon proactive pris des mesures pour aplatir la courbe des contaminations du coronavirus. Cette riposte africaine a été saluée dans le monde entier », a-t-il ajouté.
Le premier cas de coronavirus en Afrique a été détecté en Egypte le 14 février et depuis, tous les 54 pays du continent ont enregistré des cas et des décès, le dernier en date étant le Lesotho.

Selon le président en exercice de l’UA, la communauté internationale espérait que l’Afrique serait le continent le plus touché en termes de nombre de cas et de décès, compte tenu de sa vulnérabilité face à plusieurs sortes de catastrophes.

Cependant, l’Afrique a démontré le contraire, poursuit Ramaphosa, soulignant que des experts scientifiques à travers le monde se sont même interrogés sur le secret de la gestion de la pandémie en Afrique.

Le continent a enregistré plus de 100 mille cas dont 3354 décès. L’Afrique du Sud est le pays le plus touché avec 22583 cas et plus de 300 décès.

« Au moment où le monde entier se bat contre la pandémie, l’Afrique a résolument pris son destin en main à travers une stratégie claire et une collecte des ressources financières au sein des membres de l’Union », a fait remarquer le président en exercice de l’UA.

« Malgré les nombreux défis liés aux fonds de riposte, les pays africains se sont tous mobilisés de façon remarquable et unis pour la même cause », a conclu Ramaphosa.

Réouverture des écoles d’Abidjan : La vacation, mode opératoire pour le respect des mesures barrières

Les établissements scolaires et secondaires du Grand Abidjan ont rouvert lundi, avec pour mode opératoire la double vacation pour pouvoir respecter les mesures barrières visant à éviter la propagation de la Covid-19.

Dès 7h30, heure locale et Gmt, plusieurs tout-petits, accompagnés par leurs parents, ont pris d’assaut les écoles après l’annonce du chef de l’Etat appelant à la reprise des cours dans le Grand Abidjan, dans «le respect scrupuleux» des mesures barrières.

A l’école privée «Baobab», dans le quartier Soweto de Koumassi, une commune dans le Sud d’Abidjan, les enseignants ont procédé à l’appel nominatif des élèves admis aux cours dans la matinée et ceux pour l’après-midi.

Dans la matinée, les cours débutent à 8h00 pour s’achever à 11h30 et dans l’après-midi la deuxième vague commence à 13h pour finir autour de 16h30. Chaque élève se lave les mains à l’entrée de l’école, où le masque est exigé.

Les élèves, en classe sont assis, chacun sur un table-banc pour respecter la distanciation physique d’un mètre. Pour cette reprise, les enseignants ont été instruits de commercer par les révisions.

Certains établissements ont privilégié les élèves en classe d’examen avant de faire le programme de ceux des classes intermédiaires. Au lycée moderne de Koumassi, les élèves de 3è et de Terminale étaient dans des dispositions confortables.

Interrogés dans la rue, des élèves rentrant chez eux ont confié qu’ils reprenaient dans deux semaines. Chaque établissement selon les réalités réajuste les recommandations du ministère de l’Education nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle.

A Abobo, une commune populaire  au Nord d’Abidjan, cette reprise des cours est timide car elle ne  concerne actuellement que les élèves des classes d’examen c’est-à-dire ceux des Cours moyen 2è année (CM2), Troisième et Terminale.

Selon le ministère ivoirien de l’Education nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, les élèves des autres niveaux reprendront progressivement les cours après ceux des classes d’examen.

Au « Collège La belle Étoile» d’Abobo,  un établissement privé d’enseignement primaire et secondaire, les élèves des classes de CM2, Troisième et Terminale étaient dans les salles de classes avec le respect de la distanciation physique d’un mètre et l’usage obligatoire des cache-nez dans les salles de classe.

Le même constat a été fait au Groupe scolaire Sainte-Jeanne, un autre établissement primaire et secondaire   de cette commune où les élèves des classes d’examen, notamment ceux de la troisième étaient divisés en deux groupes avec un élève par table-banc et l’usage du gel hydroalcoolique.

Covid-19 : Tenanciers de maquis et restaurateurs épaulés pour la reprise des activités

Suite à la réouverture des maquis et restaurants annoncée lors de la quatrième réunion du conseil national de sécurité, les tenanciers de ces espaces ont reçu un accompagnement.

Les mesures de restriction anciennement arrêtées ayant subi un réaménagement les responsables de maquis et restaurants sont depuis lors, soutenu par les autorités ivoiriennes aussi bien par des particuliers de la place.

Dans le but d’accompagner les acteurs de ce secteur fortement impacté et sinistré par la crise sanitaire du Covid-19, Brassivoire a procédé à une remise de dons composés de Gels Hydroalcooliques, savons liquides, cache-nez, boissons rafraîchissantes, riz…

Laurent Théodore, directeur général de ladite brasserie a renforcé ce geste a travers une sensibilisation des tenanciers de maquis et restaurants du grand Abidjan sur l’impérative nécessité de respecter et de faire respecter les mesures barrières.

Coronavirus / Côte d’ivoire : Le ministère de la Santé présente les bénéfices des mesures barrières

Le conseiller technique du ministre de la SANTÉ, Dr Edith Kouassy, a rappelé que le respect des mesures barrières contribue à la réduction d’autres maladies.

« Le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique rappelle que les bénéfices des mesures barrières vont au-delà de la pandémie. Il s’agit de la réduction d’autres maladies telles que les maladies manu-portées plus fréquentes chez les enfants, de l’amélioration de l’hygiène individuelle, collective, voire environnementale. Sans oublier la réduction de tout excès responsable de différents drames qu’on aurait pu éviter », a expliqué Dr Edith Kouassy.

Par ailleurs, elle a appelé à opérer les choix qui sont bon. Selon elle, ces choix pourront entretenir la vie et préserver notre santé et celle des autres.

Toutefois, les numéros tels que le 143, 125, 119 et 101 sont les numéros gratuits utiles à joindre. Ils permettront d’être orientés devant toutes préoccupations aux signes faisant évoquer la maladie. À savoir, une fièvre accompagnée de maux de tête, de courbature, de toux, de difficulté respiratoire ou d’essoufflement.

Rappelons que la  Côte d’ivoire compte à la date du dimanche 24 mai, 2 376 cas confirmés, dont 1 219 guéris, 30 décès et 1127 cas actifs.

L’état ivoirien dégage 150,8 milliards de FCFA pour soutenir les filières agricoles

L’Etat ivoirien a dégagé un fonds de 150,8 milliards de FCFA pour soutenir les filières agricoles, en cette période de crise sanitaire.

En effet, cette décision fait suite à l’issue du Conseil présidentiel sur l’état d’avancement de la mise en œuvre du Plan de soutien économique, social et humanitaire contre la COVID-19. Elle a eu lieu le vendredi 22 mai 2020 à Abidjan.

Selon Adama Coulibaly, le Conseil aurait validé le principe d’un soutien immédiat de l’Etat à certaines filières agricoles en difficulté. Et ce, pour un montant de 150,8 milliards de FCFA.

Par ailleurs, les principales filières retenues sont, entre autres, la filière Anacarde pour une subvention de 35 milliards de FCFA, la filière Coton pour un soutien de 5,56 milliards de FCFA, la filière Hévéa pour un soutien de 24,98 milliards de FCFA. Aussi, la filière Palmier à huile pour un soutien de 3,5 milliards de FCFA, les filières fruitières avec un soutien de l’Etat de 10,5 milliards de FCFA. Ainsi que la filière Riz pour une subvention de 12 milliards de FCFA de l’Etat.

Toutefois, la filière Avicole, quant à elle reçoit pour sa part une contribution à hauteur de 2,66 milliards de FCFA. Le secteur vivrier pour un soutien de 16,82 milliards de FCFA, les filières porc et élevage en développement, avec un soutien de 1,51 milliard de FCFA. Enfin, les filières pêche artisanale et aquaculture pour un soutien de 2,56 milliards de FCFA.

Cependant, la mise sur le marché des produits vivriers bénéficiera d’un soutien de 4,4 milliards de FCFA pour la logistique, l’approvisionnement des marchés et la protection sanitaire des commerçants et usagers.

Yamoussoukro / Covid-19 : Un cas détecté au lycée scientifique

Un cas de maladie à Covid-19 a été détecté au lycée scientifique de Yamoussoukro, quelques jours après la reprise des cours ordonnée par la ministre de l’éducation national.

Suite au communiqué fait par Candia Camara portant reprise des cours à l’intérieur du pays le 18 mai 2020, le Lycée mixte de Yamoussoukro à l’instar de beaucoup d’autres établissements du pays se sont alignés.

Une reprise qui s’annonce terrible pour ledit établissement qui est aujourd’hui confronté à cette pandémie, la maladie à Coronavirus.  Le mal que disait contourner les autorités ivoiriennes mettant ainsi les élèves sous congés anticipé a fini par gagner raison de la gestion de ladite crise par nos autorités. En effet  le sujet déclaré positif est un élève en classe de Tle au lycée scientifique, ayant séjourné à Abidjan (zone la plus infectée du territoire ivoirien) après l’arrêt des cours décidé par le Président Alassane Ouattara.

La maladie prenant parfois du temps à être détectée chez des sujets, l’apprenant aurait pris part à des cours depuis la reprise souhaitée par les autorités ivoiriennes. Pour préserver les autres élèves les syndicats du secteur Education-formation de Yamoussoukro, ont appelé à un arrêt de travail ce vendredi 22 mai 2020, afin d’interpeller les autorités sur la gestion de la pandémie.

Selon notre source « Il est revenu à Yamoussoukro, après avoir effectué son test à Abidjan. Seulement, le résultat se faisait attendre et il est retourné à l’école, quand les autorités ont déclaré que le test n’était plus indispensable pour sortir d’Abidjan ».

Le malade reconduit à Abidjan, depuis samedi. Les informations font état de ce que les autorités auraient procédé à la mise en quarantaine des personnes ayant été en contact avec lui. Une information difficile à prouver, d’autant que certains de ses amis de classe déclarent n’avoir pas été encore contactés par un quelconque service.

Préoccupé par le relâchement des mesures restrictives à Abidjan, les autorités ivoiriennes se doivent de patienter encore, afin de faire tout pour induire la vitesse de propagation à la baisse.

Toutefois, quant à la reprise des cours qui vise à sauver l’année scolaire comme le dit nos autorités, il serait judicieux de prendre du recul et se consacrer à la lutte pour l’éradication du covid-19. Vue que pour réussir son année, la condition première est être en santé.

Coronavirus : L’Etat ivoirien décaisse 4,4 milliards de FCFA en faveur des travailleurs mis au chômage

L’Etat ivoirien a décaissé un montant de 4, 4 milliards FCFA en faveur de 20 326 travailleurs ivoiriens qui ont vu leurs contrats de travail suspendus en raison du coronavirus. C’est ce qu’a annoncé ce vendredi à Abidjan, le ministre ivoirien de l’économie et des finances Adama Coulibaly.

En effet cette décision a été prise, au terme d’un conseil présidentiel présidé par le président Alassane Ouattara. Selon Adama Coulibaly, le conseil présidentiel autorisera un soutien de l’Etat pour 20326 travailleurs enregistrés à fin avril 2020.

Par ailleurs, ce soutien se traduira par le versement à titre exceptionnel d’un montant de 4 407 240 000 FCFA. Ceci correspondront à des paiements mensuels. Notamment, par tête et catégorie sur une période de deux mois.

Cependant,  il a précisé que ce soutien exceptionnel mensuel est réparti  par catégories professionnelles. À raison de 60 000 FCFA pour les ouvriers, 120 000 FCFA pour les agents de maîtrise et techniciens et 240 000 FCFA pour les cadres supérieurs.

Toutefois, notons que depuis le début de la crise sanitaire, l’Etat ivoirien a mis en place plusieurs fonds spéciaux. Ils permettront de soutenir les différentes couches socio-professionnelles impactées par cette maladie.

Le Conseil Présidentiel salue le soutien des partenaires techniques et financiers dans la gestion de la crise liée à la COVID-19, à travers les concours financiers et l’assistance technique mis à la disposition du Gouvernement.