Covid-19 / Bondoukou : Le maire Hiliassou Koné, indique les mesures prises pour affronter la pandémie

Dans le cadre de la lutte contre la pandémie de la covid-19, le maire de Bondoukou a fait le point des actions menées dans sa ville. Ce dernier s’est exprimé, lors du point-presse gouvernemental sur la gestion de la COVID-19, le 09 juillet 2020 à Abidjan.

Selon le maire de Bondoukou, Hiliassou Koné, la ville de Bondoukou, située à 7 km du Ghana, a pris des mesures vigoureuses pour faire face à la pandémie, dès les premiers cas de COVID-19 déclarés en Côte d’Ivoire.

En effet, ces moyens ont été possibles grâce à l’aide des populations. Notamment, les chefs de communautés, des leaders de jeunesse, et l’association des commerçants. Aussi, elle a permis la participation des forces de défense et de sécurité et du conseil municipal.

En outre, ces derniers ont organisé plusieurs missions de sensibilisation de proximité à l’endroit des populations sur le respect des gestes sécuritaires et sanitaires.

À cet effet, pour soutenir ces actions de sensibilisation, plusieurs dons ont été offerts. Tels que, 50 000 cache-nez respectant les normes de qualité sanitaire, des thermomètres à infrarouges. Ainsi que des dispositifs de lavage de mains et des kits sanitaires.

Toutefois, notons que ces kits ont été gratuitement distribués dans des établissements, des quartiers et dans les gares routières. Quant au maire, il a également procédé à la désinfection, des lieux publics. Et ce, pendant trois jours. Précisément dans les marchés, l’abattoir municipal, les lieux de culte et quelques services publics.

Par ailleurs, Hiliassou Koné a appelé le gouvernement à accompagner financièrement la commune de Bondoukou. Plus particulièrement, dans ses efforts de sensibilisation sur l’observation stricte des mesures barrières.

Anacarde : Le gouvernement ivoirien prévoit une zone industrielle de 64 hectares à Bondoukou

Dans le cadre de la politique de transformation de l’anacarde, le conseil des ministres a adopté un décret portant déclaration d’utilité publique d’une parcelle de 64 hectares dénommés Zone industrielle située dans la ville de Bondoukou. Cette information a été livrée par le porte-parole du gouvernement,  Sidi Tiémoko Touré.

En effet, cette politique intervient à travers le Projet de la Promotion de la Compétitivité de la chaîne de valeurs de l’Anacarde en Côte d’Ivoire (PPCA).

Par ailleurs, il a expliqué que le projet PPCA envisage créer des conditions favorables à l’installation d’entreprises de transformation de l’anacarde. En outre, cela permettra d’accroître le taux de noix de cajou transformée. Ainsi que de favoriser, l’autonomisation des jeunes et des femmes.

À l’en croire, cette politique participe d’une manière générale, au renforcement des infrastructures structurantes. Aussi, elle répond au besoin de création de zones industrielles dans différentes régions. Notamment, dans le souci d’améliorer la compétitivité du secteur de la production. Et ce,  sur toute l’étendue du territoire national ivoirien.

La gendarmerie de Bondoukou bloque un trafic de 15 tonnes de noix de cajou

Les éléments de la compagnie de gendarmerie et d’autres forces de sécurité de Bondoukou ont mis la main sur 15 tonnes de noix de cajou en partance pour le Ghana. Cette opération a eu lieu dans la nuit du 3 juin, dans la localité de Têmogopé.

Selon le commandant de la compagnie de gendarmerie de Bondoukou, Gbatié Hervé, les occupants du camion, ont pris la fuite. En effet, ces derniers ont décidé de prendre cette solution sachant le danger qui s’y trouvait derrière.

Par ailleurs, cette opération entre dans le cadre de la lutte contre l’exportation illicite des noix de cajou. Elle a été saluée par tous notamment le délégué régional du Conseil coton anacarde de Bondoukou, Koné Atchoumou. Il a également saisi cette opportunité pour demander aux acteurs , de s’inscrire dans la dynamique du gouvernement ivoirien. Soit plus de 200 000 tonnes de noix de cajou à travers le ministère de l’Agriculture et du Développement rural.

Toutefois, rappelons qu’une opération a été menée sur le terrain par des sociétés coopératives agréées par le Groupement des exportateurs professionnels des produits agricoles.

Côte d’Ivoire: Fuite des noix de cajou vers les pays frontaliers

Le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Kobenan Kouassi Adjoumani, est aussi déterminé à mettre fin au phénomène de la fuite des noix de cajou vers les pays frontaliers, c’est bien parce que les statistiques interpellent.

En effet, selon le Directeur général du conseil du coton et de l’anacarde, Dr. Adama Coulibaly, la production livrée par le district du Zanzan est passée de 136 000 tonnes en 2014 à 17 000 tonnes en 2019, soit une baisse d’environ 90 %. Pourtant, les plantations d’anacarde continuent de s’étendre dans la zone et de produire.

Seulement, en 2019, ce sont plus de 80 000 tonnes de noix provenant du Zanzan qui ont été acheminées frauduleusement au Ghana.

L’affaire s’avère être pus révoltant, lorsque le ministre Adjoumani invoque les statistiques des différentes villes productrices.

En effet, selon lui à Bondoukou, chef-lieu de région, la production commercialisée légalement est passée de 115 000 tonnes il y a quelques années à 13 000 tonnes en 2019. Dans la région de Bounal’on est passé de 28 000 tonnes à 7000 tonnes.

Tandis qu’à Tanda, on est passé de 14 500 tonnes à 1600 tonnes. Enfin, à Assuéfry, la production livrée est passée de 1300 tonnes à 45 tonnes l’an dernier.

Au vu de ces statistiques catastrophiques et qui menacent la survie de la filière cajou, le ministre Kobenan Adjoumani a été très clair : « Cette année, ça sera la tolérance zéro pour tous ceux qui seront impliqués dans ce trafic honteux et nuisible pour l’économie de notre filière et notre pays. La réaction sera ferme. Le Chef de l’État a pris des dispositions pour que les contrevenants à la réglementation qui stipule que l’exportation par voie terrestre est interdite, soient lourdement sanctionnés. Et nous allons l’appliquer dans toute sa rigueur ».

En prélude à l’ouverture officielle de la campagne de commercialisation des noix de cajou prévue mi-février, la plupart des producteurs interrogés, ont émis le souhait que le prix du kilogramme des noix de cajou soit rehaussé, par rapport à celui de la campagne 2019.