Election 2020 : Affi et Bédié appellent les ivoiriens à un boycott du scrutin du 31 octobre 2020

Ce jeudi 15 octobre 2020, les présidents du FPI et PDCI, Henri Konan Bédié et Affi N’Guessan ont appelé tous les ivoiriens à boycotter le scrutin du 31 octobre.

En effet, les présidents et candidats à élection présidentielle, ont animé conjointement une conférence de presse au siège du PDCI. Cette rencontre avec la presse a été le lieu pour ces deux candidats de faire un point sur la situation socio-politique du pays.

Pour ce faire, ces derniers ont appelé les Ivoiriens à faire barrage à ce scrutin qu’ils considèrent «  illégal » et ce,  par tous les moyens.   » Nous, candidats retenus appelons tous les ivoiriens à faire barrage à ce scrutin illégal par tous les moyens légaux. Nous appelons au boycott actif de ce scrutin par les ivoiriens et l’application décisive et active du mot d’ordre de désobéissance civile » a lancé M. Pascal Affi N’Guessan.

Cependant, rappelons que Bédié et Affi, candidats aux élections ont suspendu leur participation au scrutin. Ces derniers ont aussi exigé le retrait de la candidature d’Alassane Ouattara.

Présidentielle en Côte d’ivoire : l’opposition suspend la participation de leurs représentants à la CEI

L’AFD et LMP, deux plates-formes de l’opposition ivoirienne, ont annoncé le mardi dans une déclaration conjointe la suspension de leurs représentants à la Commission électorale indépendante (CEI).

En effet, les plateformes de l’Alliance des forces démocratiques (AFD) et la Ligue des mouvements pour le progrès « demandent à leurs représentants de ne plus participer aux réunions convoquées par les nouveaux bureaux locaux » de la CEI.

Selon la déclaration, cette décision prise par ces plateformes vise pour à ne point se faire complice du hold-up électorale mis en place par le gouvernement, le Conseil constitutionnel et la Commission Electorale indépendante.

Pour cela, l’AFD et LMP ont instruit toutes les personnalités qu’elles ont proposées pour siéger dans les commissions électorales communales, sous-préfectorales, départementales, régionales et à l’étranger, de suspendre leurs activités au sein des démembrements de la CEI.

À en croire ces plateformes, elle ne souhaite pas s’associer une mascarade électorale.

Toutefois, l’AFD et LMP demandent au gouvernement et au président de la République de sortir de leur posture actuelle, qui expose inutilement les Ivoiriens aux menaces de toute nature. Pour elle, tous ceux qui ont un intérêt aux élections présidentielles et législatives,  devraient discuter « autour d’une table afin de convenir des conditions générales de leur organisation et notamment, des réformes nécessaires du Conseil Constitutionnel et de la CEI ».

En outre,  l’AFD et la LMP demandent au gouvernement ivoirien de reporter le scrutin présidentiel du 31 octobre 2020.

Election présidentielle en Côte d’ivoire : la CEI dément des accusations portées contre son président

La Commission électorale indépendante ( CEI), a démenti le lundi des propos lancés sur son président par le président du PDCI, Henri Konan Bédié.

En effet, l’institution en charge de l’organisation des élections en Côte d’ivoire, a eu à démentir des allégations portées contre son président, M. Kuibiert Coulibaly. «  La Commission électorale indépendante dément fermement de telles allégations attribuées à son Président, celui-ci n’ayant jamais tenu ces propos ni en public, ni en privé avec le Président du PDCI, ni avec un membre quelconque de son parti». A-t-elle dit.

De plus, Bédié ne précise pas la nature des anomalies dont il s’agit. Et encore moins, le mécanisme de détermination du taux de 03% dont il fait mention. La CEI quant à elle a indiqué les preuves dont il dispose ne sont pas suffisantes pour lui apporter les éclaircissements qui conviendraient.

Par ailleurs, il faudrait noter que M. Bédié aurait avoué que la liste électorale 2020, comporte 03% d’anomalies. Et ce, sans donner les lieux et circonstances de ce prétendu aveu.

Toutefois, la CEI a rassuré les partis politiques et les candidats à la présidentielle du 31 octobre prochain du traitement de la liste électorale 2020. Elle devra prendre en compte les décisions du contentieux résultant des réclamations et des observations qui ont été portées à sa connaissance.

La commission a également ajouté que la liste électorale définitive sera arrêtée dans la deuxième quinzaine du mois de septembre 2020. Ainsi, la liste électorale promise par la CEI,  sera des plus crédibles.