Centrafrique : 20 milliards Fcfa de la Bad pour moderniser l’aéroport et la sécurité alimentaire

La République centrafricaine et la Banque africaine de développement (Bad) ont signé deux protocoles d’accord de dons pour financer la modernisation de l’aéroport de Bangui et lutter contre l’insécurité alimentaire dans deux préfectures du centre-nord du pays.Les deux documents ont été paraphés par le ministre centrafricain de l’Économie, du Plan et de la Coopération, Félix Molou, et le responsable-pays de la Banque africaine de développement, Mamady Souaré. Les protocoles d’accord portent, d’une part, sur le Projet d’appui à la Modernisation de l’Aéroport international de Bangui-Mpoko, phase II (Pamab II) et, d’autre part, sur le Projet d’appui à la résilience et à la sécurité alimentaire et nutritionnelle dans les préfectures de la Kemo et de l’Ouaka (Parsanko).

Saluant la signature de ces accords, Mamady Souaré a indiqué, dans le communiqué parvenu ce jeudi à APA, que ces derniers reflètent « l’excellente coopération » entre la République centrafricaine et la Bad.

Le PAMAB II, financé à hauteur de 11,44 millions de dollars américains (6,23 milliards de francs CFA), vise à consolider le rôle du transport aérien pour la desserte de la République centrafricaine à travers des services aéroportuaires sécurisés, sûrs, efficaces et de qualité, conformes aux standards internationaux.

Cette deuxième phase complète le Pamab I et le Projet d’appui à l’autorité nationale de l’aviation civile. L’ensemble du projet de modernisation de l’aéroport est doté d’une enveloppe de quelque 18,36 millions de dollars (10 milliards FCFA), y compris la contrepartie nationale.

Les activités retenues dans le cadre du Pamab II concernent l’amélioration de la sûreté et de la qualité aéroportuaires, la facilitation et la signalétique ainsi que l’appui au secteur aérien. Le projet permettra ainsi de mettre à niveau l’aérogare, d’améliorer le contrôle des passagers, le traitement des bagages et de mieux équiper la zone de fret.

Le Parsanko dont le financement s’élève à 27,39 millions de dollars (14,92 milliards FCFA), comprend un cofinancement du fonds multilatéral Global Agricultural Food Security Programme (GASFP). Ce projet soutient la transformation du secteur agricole.

Le GASFP doit permettre de stimuler les investissements dans l’agriculture, de promouvoir le secteur privé national et l’emploi des jeunes à travers l’adéquation formation-emploi. Il favorisera l’émergence de Micro, Petites et Moyennes Entreprises (MPME), dans le but d’améliorer l’employabilité des jeunes dans ce secteur.

La réalisation du Parsanko a pour objectif d’appuyer la production agropastorale et les initiatives communautaires. Pour la production végétale, la priorité sera donnée aux filières du maïs, du manioc, de l’arachide et du riz-paddy. L’accent sera mis sur la volaille, le porc et les caprins et ovins pour la production animale.

Afin de permettre aux populations bénéficiaires de tirer profit durablement du projet, des efforts seront consacrés à l’éducation financière, la structuration et la professionnalisation des unions de producteurs et le développement de l’entreprenariat rural, notamment celui des jeunes et des femmes.

Le Parsanko appuiera également la promotion de la nutrition, l’accès à l’eau et à la santé à travers un soutien aux cantines scolaires, la construction de centres de santé et de forages.

Covid-19 : l’Egypte homologue un nouveau vaccin

L’Egypte a annoncé mercredi, avoir homologué le vaccin russe Spoutnik V, afin de lutter efficacement contre la Covid-19.Un mois après le début de la campagne de vaccination, l’Egypte va élargir sa palette de vaccins. L ‘Autorité des médicaments dans un post sur sa page Facebook, a affirmé avoir « donné l’autorisation urgente pour l’utilisation des deux vaccins: le Spoutnik V et l’AstraZeneca importé de Corée du Sud ».

Auparavant, l’Egypte avait validé le vaccin chinois Sinopharm et l’AstraZeneca du groupe anglo-suédois produit en Inde, dont une cargaison avait été réceptionnée fin janvier.

Pays le plus peuplé du monde arabe avec plus de 100 millions d’habitants, l’Egypte a commencé à vacciner son personnel médical contre le coronavirus avec le vaccin Sinopharm le 24 janvier.

L’Egypte a déjà enregistré 10.495 décès liés au coronavirus au soir du 24 janvier. Le pays a déjà répertorié depuis l’apparition de la pandémie 180.051 cas positifs, pour 139.072 guérisons.

Divers sujets à la Une des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi se focalisent sur nombre de sujets notamment la dépénalisation de la culture du cannabis, la liste d’Africains recherchés par l’Interpol et la digitalisation de l’Office des changes.+Al Ahdath Al Maghribia+ écrit que le Maroc est définitivement engagé sur la voie de la dépénalisation de la culture du cannabis, mais uniquement pour les usages légaux.. Certains partis politiques ont ainsi réitéré leur appel à la dépénalisation, un appel resté sans suite depuis 2013. Aujourd’hui, après un débat sur la question mené par le Conseil économique, social et environnemental, c’est le gouvernement qui prend le relai en programmant un projet de loi en ce sens pour sa réunion du jeudi, rapporte le quotidien.

Pour le moment, rien de concret ne filtre sur ce texte mais, estime le quotidien, en prenant les devants, le gouvernement veut mettre fin à une polémique entre les partis. Une polémique qui a même évolué en surenchères partisanes et tentatives d’utiliser la question à des fins électorales. C’est ainsi, explique le journal, que l’on a commencé à reparler de ce sujet il y a quelques jours, lorsqu’un député a appelé à une amnistie générale pour les cultivateurs de cette plante, qui font actuellement l’objet de poursuites judiciaires.

Dans le même sillage, +Aujourd’hui le Maroc+ souligne que le fameux projet de loi « portant usage légal du cannabis » sera posé sur la table ce 25 février. L’autorisation de sa culture et de sa production permettra ainsi de réparer une injustice, estime la publication, qui évoque les sommes exorbitantes des réseaux organisés (128 milliards de dirhams) et les revenus minimes des petits paysans (4,5 milliards de dirhams). Pour le journal, ce texte aura ainsi un impact bénéfique sur le plan socio-économique, dans certaines régions.

Dans les détails, une licence de culture et de production du chanvre indien sera obligatoire. Pour l’obtenir, l’article 7 détaille les conditions: « Être de nationalité marocaine», avoir la majorité, «résider dans l’un des douars des provinces fixées par décret», «s’engager dans des coopératives spécialement créées», «être propriétaire de la parcelle destinée à cet effet ou avoir obtenu la permission du propriétaire (…), ou un certificat délivré par l’autorité administrative locale».

D’après l’article 10, un contrat de vente sera nécessaire avec les entreprises de transformation et d’industrialisation du chanvre indien ou les sociétés d’exportation agréées. Et la livraison sera effectuée en présence d’une commission composée des représentants de l’Agence, des autorités locales et de sécurité compétentes. Un procès-verbal est établi par les représentants de l’Agence, ajoute le journal qui précise qu’une agence nationale sera créée pour réguler le secteur.

+Al Massae+ croit savoir que l’antenne d’Interpol à Rabat a reçu une nouvelle liste de suspects africains recherchés au niveau international pour leur implication dans la traite d’êtres humains et leur soutien à des groupes extrémistes.

Le quotidien rapporte que les individus recherchés auraient des liens avec une organisation criminelle composée de 16 membres, dont l’un est originaire d’un pays d’Afrique subsaharienne. Ce réseau est suspecté d’avoir aménagé des dépôts de fabrication d’équipements servant à l’organisation d’opérations d’immigration clandestine, à la traite d’êtres humains, au trafic international de drogue et de psychotropes.

+L’Economiste+ rapporte que l’Office des Changes a annoncé mercredi la mise en ligne d’une brochure numérique visant à présenter les interfaces de téléservices abritées sur son site Web.

Cette brochure électronique met en avant les vocations de chaque interface et oriente les usagers vers les modes d’utilisation, fait savoir l’Office des Changes, notant que le florilège des principaux services digitaux peut être consulté et téléchargé sur son site Web.

En effet, depuis sa création en mars 2020, la plateforme multifonctionnelle SMART s’est enrichie et s’est perfectionnée en regroupant les principaux services numériques proposés par l’Office des Changes, rappelle la même source.

Les échanges de biens Maroc-UE s’élèvent à 35 milliards d’euros en 2020

Les échanges de biens entre le Maroc et l’Union européenne (UE) sont estimés à 35 milliards d’euros en 2020, un montant qui s’inscrit en baisse par rapport aux 3 dernières années à cause de la crise sanitaire de COVID-19, indique l’ambassadrice de l’UE au Maroc, Claudia Wiedey.Ce montant est composé de 15 milliards d’euros d’exportations marocaines vers l’UE et 20 milliards d’exportations UE vers le Royaume, selon un document de la Délégation, remis mercredi aux journalistes en marge d’un point de presse de l’ambassadrice de l’UE à Rabat.

Dans les détails, le commerce Maroc-UE représente près de 60% des échanges extérieurs du Royaume, poursuit la même source, ajoutant que le Maroc est également le 1er partenaire de l’UE en Méditerranée du Sud.

Pour leur part, les échanges commerciaux agricoles entre le Maroc et l’Union ont atteint près de 4,6 milliards d’euros en 2020, représentant 13% des échanges totaux de biens entre les deux parties, relève la même source.

Les échanges agricoles ont ainsi maintenu leur progression, en dépit de la pandémie de Covid-19 qui a impacté les échanges commerciaux globaux en 2020.

Quant aux importations en provenance de l’UE, elles ont atteint 2,2 milliards d’euros, soit 11% des importations globales marocaines depuis l’UE et 1,8x celles enregistrées en 2012. Le Maroc affiche un surplus de balance commerciale agricole avec l’UE.

Le commerce de produits agricoles transformés représente 9% du commerce agricole bilatéral. Ces produits constituent 16% des importations en provenance de l’UE et 3% des exportations marocaines à destination de l’UE.

Une mission de suivi de l’OIF au Mali

L’envoyé spécial de la Secrétaire générale de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) pour le suivi de la situation au Mali est arrivé à Bamako hier pour discuter de l’avancement du processus de la transition et les futures élections générales.L’OIF poursuit son assistance au gouvernement malien dans sa volonté de mener à terme la transition politique. Le Premier ministre, Moctar Ouane a ainsi reçu, ce mercredi 24 février 2021, Cheikh Tidiane Gadio, Envoyé spécial de la Secrétaire générale de l’OIF.

Le point sur l’avancement du processus de la transition et les futures  élections générales ont été les principaux points abordés par les deux personnalités. « M.Gadio a proposé au Chef du Gouvernement l’appui technique et l’expertise de l’OIF au processus de Transition », informe le communiqué parvenu ce jeudi à APA.

Par ailleurs, souligne le document, l’envoyé spécial a félicité le premier ministre pour l’adoption de son Plan d’Action, « une étape décisive de la marche de la transition ». De même, poursuit la note, le diplomate sénégalais a salué la concertation enclenchée par le Premier ministre  entre tous les acteurs de la transition.

La BAD soutient la modernisation du CAFRAD

La Banque africaine de développement, en partenariat avec le Centre africain de formation et de recherche administrative pour le développement (CAFRAD), a organisé jeudi 25 février, un séminaire virtuel pour présenter la nouvelle stratégie de modernisation du CAFRAD.Sous le thème « Promouvoir la bonne gouvernance des organismes publics régionaux : l’exemple du CAFRAD », la rencontre a réuni des représentants des autorités marocaines, du secteur privé et d’institutions nationales partenaires.

Dans un contexte de pandémie de Covid-19, l’évènement a permis d’échanger sur les nouveaux défis auxquels font face les organismes publics régionaux en Afrique. Les échanges ont porté sur la présentation de la nouvelle stratégie de modernisation du CAFRAD qui définit son repositionnement stratégique à moyen et long terme.

Ce séminaire virtuel s’inscrit dans une série d’activités financées sur un don de 670 000 dollars américains de la Banque africaine de développement, à travers son Fonds d’assistance technique pour les pays à revenu intermédiaire. L’appui de la Banque avait pour objectifs de renforcer les capacités d’assistance technique du centre et d’améliorer la qualité de ses programmes de formation. Plus concrètement, cette opération a permis de réaliser un diagnostic institutionnel du CAFRAD, d’élaborer un plan triennal de transformation et de définir une stratégie de mobilisation des ressources, indique un communiqué de la BAD parvenu à APA.

« Le CAFRAD joue un rôle de catalyseur dans l’amélioration de la gouvernance africaine, en particulier dans le contexte actuel de crise. Un rôle primordial que le Royaume du Maroc a toujours appuyé », a déclaré Ahmed Laamoumri, secrétaire général du Département de la réforme de l’administration au ministère de l’Économie, des finances et de la réforme de l’administration.

« L’Afrique est capable de compter sur ses propres ressources pour se développer. Cela n’est plus à démontrer. Il est important de doter le continent d’un cadre de gouvernance de plus en plus renforcé pour en optimiser la gestion, a affirmé le directeur général de la Banque africaine de développement pour l’Afrique du Nord, Mohamed El Azizi. C’est la priorité que nous poursuivons avec notre appui au CAFRAD, au bénéfice des institutions publiques africaines et, au-delà, les populations africaines. »

« Nous avons contribué, de manière significative, à renforcer les capacités humaines, institutionnelles et financières du CAFRAD. Notre objectif est d’asseoir son statut de centre africain de référence dans le domaine de la gouvernance publique », a souligné le directeur du Bureau de la gouvernance et de la coordination de la gestion des finances publiques à la Banque, Abdoulaye Coulibaly. « Nous remercions le Royaume du Maroc et la Banque africaine de développement qui nous ont accompagné dans cet important projet de modernisation du CAFRAD qui donne des résultats », s’est réjoui le directeur général du CAFRAD Monney Mouandjo.

Créé en 1964, le CAFRAD est une institution intergouvernementale panafricaine qui œuvre à l’amélioration des systèmes de gouvernance et d’administration publique en Afrique. Basé à Rabat, il compte à ce jour 37 États membres.

Gianni Infantino attendu à Abidjan ce vendredi

Le président de la Fédération internationale de football association ( FIFA), Gianni Infantino est attendu ce vendredi à Abidjan. 

Sauf un changement de dernière minute, Gianni Infantino, devrait séjourner en Côte d’Ivoire ce vendredi 26 février 2021, pour une visite de travail officielle. Au cours de son séjour, le patron du football mondial, devrait avoir une séance de travail avec le Comité de normalisation de la Fédération ivoirienne de football ( FIF).

Aussi, il devra rencontrer Jacques Anouma, candidat à l’élection de la CAF qui aura lieu le 12 mars prochain à Rabat, au Maroc. En outre, le Comité de normalisation de la Fédération ivoirienne de football (CN-FIF), a indiqué par le biais d’un communiqué que M. Infantino aura également une audience avec Paulin Danho, ministre ivoirien des sports.

Cette visite de M. Gianni intervient après la décision suspension du processus électoral de la FIF par l’instance mondiale du football.  La présence du patron de la FIFA permettra-t-il de débloquer le processus électoral ?

L’affaire Sonko omniprésente dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce jeudi à APA, traitent essentiellement de l’affaire Ousmane Sonko en mettant l’accent sur la plénière de vendredi qui doit acter la levée de l’immunité parlementaire de Ousmane Sonko.Vox Populi est formel, « Ousmane Sonko va perdre son immunité ». La plénière convoquée ce vendredi va acter renseigne le journal, la levée de l’immunité parlementaire du député Ousmane Sonko, qui marquera l’épilogue de cette procédure parlementaire.

Ainsi, « Ousmane Sonko (est) sur les pas de Khalifa Sall » soutient Sud Quotidien. Le journal fait une parallèle et indique que la vague d’arrestation des militants,  sympathisants et autres souteneurs du leader de Pastef rappelle l’histoire de l’ancien maire de Dakar Khalifa Sall en 2017.

« De l’électricité dans l’air » annonce le journal L’AS qui se projette déjà sur la journée du vendredi où la plénière est convoquée à l’Assemblée nationale. « Levée de l’immunité de Sonko, un exercice à haut risque » entonne le journal qui informe que les militants de Pastef sont sur le pied de guerre.

Walf Quotidien craint « des lendemains troubles » et indique que « Frapp et Pastef Dakar menacent de marcher vers le Palais » alors que le « mouvement Yen a marre se prononce aujourd’hui ». Un cocktail explosif se dessine donc selon le journal, qui soutient que « cela n’augure rien de bon pour le pays. »

L’Observateur renseigne que « Adji Sarr est parée au combat ». La fille qui accuse Ousmane Sonko, leader du parti Pastef / les Patriotes va signer ce jeudi au Tribunal de Dakar sa première comparution devant le magistrat instructeur du 8ème cabinet. Et pour l’Observateur, « une rencontre secrète entre Adji Sarr et ses avocats a eu lieu pour peaufiner une stratégie de défense. »

Face à cette situation, EnQuête s’interroge. « Assiste-t-on à une crise de l’Etat de droit au Sénégal ? » se demande le journal avant de donner la parole à des spécialistes.

Le Soleil reste dans la campagne de vaccination contre la Covid-19 et annonce que « Macky Sall se vaccine aujourd’hui » dans l’après-midi au Palais de la république. Le quotidien national rappelle que 784.520 personnes prioritaires sont ciblées à Dakar.

En Sport, Record revient sur le tirage au sort de la Can U17 et informe que « les Lionceaux sont dans le groupe de la mort » avec le Mali, le Cameroun et l’Afrique du Sud. Stades titre sur les dernières rencontres des 8e de finale de la Ligue des champions en informant que le Real Madrid et Manchester City ont un pied en quart après leurs succès en déplacement respectivement devant Atalanta (0-1) et M’Gladbach (0-2).

Le président de la FIFA attendu vendredi en Côte d’Ivoire

Le président de la Fédération internationale de football association ( FIFA), Gianni Infantino est attendu vendredi en Côte d’Ivoire où il aura une séance de travail avec le Comité de normalisation de la Fédération ivoirienne de football ( FIF) et visitera les stades d’Abobo et d’Ebimpé ( Nord d’Abidjan).

Dans un communiqué transmis à APA, jeudi, le Comité de normalisation de la Fédération ivoirienne de football (CN-FIF) ajoute que le président de la FIFA aura également une audience avec Paulin Danho,  le ministre ivoirien des sports.

Cette visite de M. Infantino intervient dans un contexte où le football ivoirien traverse une crise qui n’a pas permis l’élection du président de la FIF.

L’UE a débloqué 450 millions d’euros pour la promotion des secteurs vitaux au Maroc en 2020

En 2020, avec une rapidité et une capacité de réaction exceptionnelles, l’Union européenne (UE) a débloqué les 450 millions d’euros de subventions promis, pour la promotion de secteurs vitaux marocains, tels que la santé, la protection sociale et l’éducation, a souligné, mercredi à Rabat, l’ambassadrice de l’UE au Maroc, Claudia Wiedey.S’exprimant lors d’un point presse sur le bilan 2020 et les perspectives 2021 du partenariat Maroc-UE, la diplomate européenne a noté que l’année 2020 a été une « année remarquable où nous avons travaillé ensemble d’une façon exceptionnelle et efficace et nous sommes contents et fiers du résultat qu’on a réussi ».

Le Maroc a très bien réagi dès le début de la pandémie, a-t-elle dit, ajoutant que « nous ne sommes pas encore sortis de la crise mais nous commençons 2021 avec de bonnes perspectives ».

Au cœur de la crise sanitaire, l’UE s’est politiquement engagée à soutenir les efforts importants menés par l’Etat marocain depuis les premiers jours de la pandémie, a souligné la diplomate européenne.

« Nous abordons ensemble 2021 avec l’ambition commune d’un renouveau, dont les jalons ont été posés le 9 février dernier avec la communication de l’UE pour un nouvel agenda pour la Méditerranée », a-t-elle dit.

Cette communication, a-t-elle expliqué, sur laquelle le Maroc a été consulté avant sa publication, a proposé plusieurs orientations, dont le développement humain, la bonne gouvernance et l’état de droit, la résilience, prospérité et transition numérique, la paix et la sécurité, la migration et la mobilité, la transition écologique, ainsi qu’un plan économique et d’investissement.

Mme Wiedey a fait savoir que ce plan identifie un certain nombre de programmes-phares parmi lesquels figure en bonne place l’appui de l’Union européenne au Fonds Mohammed VI pour l’Investissement. Le Fonds européen pour le développement durable (EFSD +) sera mobilisé, ainsi que les autres Institutions financières européennes, pour contribuer aux opérations du Fonds Mohammed VI, a fait savoir la diplomate.

Au titre de la transition écologique, l’Union européenne et le Maroc viennent de formuler ensemble un « Partenariat Vert » qui détaille leur action commune sur le climat, mais également sur l’environnement et l’économie verte.

L’UE et le Maroc s’engagent ainsi ensemble à accompagner la relance post covid-19 avec la transition vers une société et des modes de consommation plus durables, un renforcement de l’ambition des politiques et la mise en œuvre des stratégies climatiques, la mise en avant des opportunités économiques d’une économie plus verte et propre et le renforcement de la coopération régionale.

Libérer le potentiel économique, s’adapter aux enjeux révélés par la pandémie, se saisir des opportunités afin de reconstruire en mieux en luttant contre le changement climatique, sont les ambitions que l’Union européenne partage avec le Maroc, a-t-elle relevé.

Interrogée sur la décision des Etats Unis de reconnaître la marocanité du Sahara, la diplomate a indiqué prendre bonne note de la décision du l’ancien président Donald Trump, relevant qu’il s’agit d’ « une décision d’un État important qui est membre permanent du Conseil de sécurité ».

Notant que la position de l’UE reste « avec la ligne des Nations Unies », Mme. Wiedey a émis le souhait que le processus politique redémarre le plus rapidement possible pour trouver « une solution politique durable et acceptable », qui sera pour le bien du Maroc, des parties impliquées et pour toute la région du Maghreb, qui demeure la moins intégrée du monde.

Et de relever que la perte économique de cette non intégration au Maghreb est énorme, estimant qu’on ne pourra réaliser les opportunités qui s’offrent qu’au moment où le conflit est réglé sur une base de compromis qui permet d’aller de l’avant.