Le parti de Blé Goudé suspend sa participation aux législatives ivoiriennes

Le Cojep, le parti de Blé Goudé, a décidé lundi de se retirer des plateformes de l’opposition ivoirienne et de suspendre sa participation aux législatives du 6 mars 2021 avec la Coalition citoyenne la voix du peuple au sein de la CDRP (coalition opposition), dans une déclaration.

« Le Cojep et La voix du peuple (….) suspendent leur participation aux activités liées aux élections législatives tant au sein de la CDRP (Coalition pour la démocratie la réconciliation et la paix) qu’avec les plateformes de l’opposition », indique la déclaration signée de Patrice Saraka, secrétaire général du Cojep et président intérimaire de La voix du peuple. 

Selon la déclaration « le Cojep (Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples) se soustrait de tout engagement au sein de la CDRP et reconsidère sa collaboration avec ladite coalition dès publication du présent communiqué ». 

Le parti de Blé Goudé et La voix du peuple « entendent poursuivre et renforcer leur tournée de compassion, de solidarité, d’écoute et de consultation des populations afin de définir avec elle ses priorités », souligne la déclaration. 

En outre, le Cojep et ses partenaires de La voix du peuple réclament « le report des élections législatives pour sauver des vies humaines », car « mieux vaut consacrer du temps pour discuter de tous les sujets qui divisent dans le cadre d’assises nationales inclusives plutôt que de consacrer du temps à compter des morts et à panser les meurtrissures et les blessures ».

Pour le Cojep, les Ivoiriens ont droit à la vérité concernant les actions engagées par la plate-forme de l’opposition lors de la présidentielle du 31 octobre 2020 et qui n’ont « pas produit les résultats escomptés » avec la désobéissance civile et le Conseil national de transition (CNT). 

« Et pourtant le vaillant peuple de Côte d’ivoire aura tout donné; les Ivoiriens ont bravé les microbes et autres miliciens pour exprimer leur désir de voir la Côte d’Ivoire être gouvernée autrement », s’insurge le Cojep.   

Face à cette situation, le COJEP et la coalition citoyenne La voix du peuple souhaitent que l’opposition ivoirienne « se repense à travers une introspection profonde et qu’elle réinvente les meilleures approches pour rassurer à nouveau le peuple et lui redonner espoir ».  

Par ailleurs, un tel exercice aurait pu se faire au cours d’une rencontre- bilan, soutiennent le Cojep et La voix du peuple qui dénoncent un dialogue politique « aux pas de course centré encore une fois, uniquement sur la question électorale ».

Ils dénoncent un « dialogue dominé par la philosophie du partage, des arrangements, au mépris et au détriment des intérêts fondamentaux des Ivoiriens qui pourtant continuent de payer un lourd tribu des incohérences politiques devenues monnaie courante dans le pays ». 

« Aujourd’hui, nous dénonçons un processus électoral précipité et biaisé à tous les niveaux et qui est guidé par la même philosophie du partage et par une volonté hégémonique et expansionniste », poursuit la déclaration.

M. Blé Goudé, co-accusé dans l’affaire de crimes contre l’humanité perpétrés lors des violences postélectorales ivoiriennes de 2010-2011, mis en liberté conditionnelle par la Cour pénale internationale (CPI), se trouve actuellement à La Haye. 

COVID-19 : Le Ministère des Transport renforce la sensibilisation sur le terrain.

Le ministère des Transports accentue la sensibilisation des usagers de la route.

En effet, ce samedi 16 janvier 2021, le ministère des Transports, à travers sa Police Spéciale de la Sécurité Routière, s’est déployé sur le terrain à Abidjan. Ce déploiement s’est effectué dans le cadre d’une vaste opération de sensibilisation contre la propagation de la Covid-19 dans le secteur du transport routier.

De plus, accompagnée de plusieurs instituts, la PSSR sillonnera, durant une semaine, l’ensemble des communes du Grand Abidjan pour encourager les usagers de la route au respect des mesures barrières, notamment le port obligatoire du masque, afin de freiner la propagation de la nouvelle vague de contamination de la pandémie.

Par ailleurs, cette opération fait suite à la cérémonie du mercredi 13 janvier dernier, au cours de laquelle le ministre Amadou Koné a remis 275 000 masques, dont 75 000 réutilisables et plusieurs cartons de gel hydro-alcoolique aux acteurs et partenaires des secteurs du transport routier et fluvio lagunaire.

Bondoukou: la colère de la population face au limogeage d’un cadre.

Tension au sein du fief du ministre Adjoumani: la grogne de la population de Bondoukou

En effet, une nouvelle vient de mettre la ville de Bondoukou, bastion du ministre Adjoumani sous tension. La cause, le limogeage de Tano Kouassi Thomson. Il est le 2ème vice-président du conseil général du Gontougo. Ses absences répétées, aux différentes réunions dudit conseil, sont les raisons de ce limogeage.

Alors, pour exprimer leur mécontentement, une tranche de la population de Limanso dans le département de Bondoukou est sortie pour protester. Ce rassemblement s’est tenu, le 17 janvier pour s’opposer au limogeage de monsieur Tano Kouassi Thomson.

L’affaire est même arrivée chez le représentant des rois et chefs traditionnels du Gontougo : « nous sommes venus à vos pieds pour exprimer notre mécontentement « a évoqué le représentant de la délégation.

Par ailleurs, le chef Nanan Bibi II a enregistré les doléances des protestataires, et à part la suite invité les uns et les autres au calme et à la retenue.

À moins d’un mois des législatives, l’on assiste à une « guerre de positionnement » au sein des différentes formations politiques du pays en vue de présenter le meilleur prétendant possible pour les législatives qui approchent.

Centrafrique: la Cour constitutionnelle valide la réélection de Touadéra

La plus haute juridiction du pays a confirmé ce lundi la victoire du président sortant après des redressements de résultats et des annulations de certains bureaux de vote, a appris APA.L’instance judiciaire suprême a crédité M. Touadéra de 53,16% des voix, face à Anicet Georges Dologuélé qui recueille 21,69%. Le taux de participation est de 35,25%.

L’Autorité Nationale des Elections  (ANE) avait déjà confirmé la semaine dernière, la victoire de M. Touadera avec 53,92 % des voix, contre 21% pour son rival Anicet-Georges Dologuélé arrivé deuxième.

Au total, 17 candidats ont pris part à l’élection présidentielle du 27 décembre dernier.

Sénégal : Keur Massar se remet des inondations

Grande commune de la banlieue dakaroise, Keur Massar a vécu en 2020 le supplice des inondations. Dans cet entretien avec APA, Mokhtar Mbengue, chef de cabinet du maire et point focal communal des inondations, revient sur ces moments pénibles.Lors du dernier hivernage, votre commune a enregistré de fortes inondations causant des dommages. Quelle est actuellement la situation ?

Le 5 septembre dernier, Keur Massar a été secouée par des inondations intenses. Cette situation a mis plus de 100 quartiers (sur 140) sous les eaux et plus de 2900 familles sont victimes. Nous avions créé deux sites de recasement aux Parcelles Assainies (dans la même localité). En clair, nous avions des problèmes pour évacuer les eaux dans certains quartiers.

Ce sont des situations difficiles quand il pleut parce que les deux tiers de la commune sont inondés. Il s’agit des zones qui n’avaient pas bénéficié du Progep (Projet de gestion des eaux pluviales et d’adaptation aux changements climatiques) dans sa première phase, limitant alors la libre circulation des personnes et des biens.

Cependant, ce projet a beaucoup marché. Maintenant, on prépare la phase deux et trois qui vont incessamment démarrer après avoir été combinées par le chef de l’Etat. En effet, Keur Massar bénéficie d’un programme d’urgence. On a fait des études techniques et les quartiers ciblés ont été notifiés.

Les dernières inondations étaient d’une grande ampleur. Comment avez-vous fait pour évacuer les eaux ?

La municipalité a mis sur pied, en janvier, un comité de veille dont je suis le coordonnateur. Le premier acte posé par le maire Moustapha Mbengue était d’alerter les autorités en leur disant que si on ne prend pas les dispositions qu’il faut, il y aura des inondations. Les autorités, notamment le ministère concerné, nous ont alors mis en rapport, en mars, avec un agent de la Direction des Inondations.

Ce comité nous a permis d’installer des points focaux dans les quartiers. Ce sont des représentants de la mairie chargés de remonter l’information. En termes de matériels, le maire a utilisé plus de vingt camions hydrocureurs qui ont fait des rotations dans les quartiers.

Les personnes qui avaient quitté leurs maisons sont retournées chez elles. Les sites de recasement ont été enlevés depuis début octobre. Toutes les victimes n’avaient pas en revanche quitté leurs domiciles. Parce que cela dépend du niveau de l’impact.

 Les constructions anarchiques sont parfois l’une des causes des inondations. Que faites-vous au niveau de la mairie pour parer à de telles pratiques ?

Nous suivons les directives de l’Etat. C’est-à-dire que nous demandons aux populations de ne pas habiter dans les bas-fonds. On n’a jamais délivré des permis de construire pour ces endroits. Le problème est que Keur Massar est configurée avec des quartiers traditionnels que nous appelons villages. Ils ont précédé la présence de l’actuel maire et sont le plus souvent inondés. Nous continuons toutefois de sensibiliser les populations sur le fait de ne pas habiter dans les bas-fonds.

 Le président de la République a promis d’ériger Keur Massar en département. Quel serait l’impact d’une telle mesure dans la lutte contre les inondations ?

Keur Massar compte environ 140 quartiers avec une superficie de 26 km2. Vous voyez donc que si la commune est érigée en département, cela permet d’être plus proche de la population. Parce que le volume de travail sera beaucoup plus allégé. C’est un acquis de taille.

Côte d’Ivoire: deux morts dans un accident de la circulation sur l’autoroute du nord

Une collision entre deux camions de transport de marchandises diverses a fait cinq victimes dont deux décès certains lundi aux environs de 2h40 mn (heure locale et GMT) sur l’autoroute du nord voie sud PK 166, a appris APA de source sécuritaire.

« Ce lundi 18 janvier à 2h40 mn, nous sommes alertés pour un accident de la circulation sur l’autoroute du nord voie sud PK 166. Sur place, il s’agit d’une collision entre deux camions de transport de marchandises diverses», annonce le Groupement des sapeurs-pompiers militaires (GSPM) dans une note d’information.

 «Le bilan fait état de cinq victimes dont deux décès certains. Les trois autres ont été évacués à l’hôpital St Jean Baptiste de Bodo», ajoute le GSPM. 

L’année 2020 s’est achevée en Côte d’Ivoire avec un total de 31 361 interventions des sapeurs-pompiers qui ont recensé 32 234 victimes dont 1097 décès.

Santé, sécurité et agriculture au menu des quotidiens marocains

La campagne de vaccination anti-Covid, la saisie en Méditerranée d’une grande quantité de stupéfiants et la superficie céréalière sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.+L’Opinion+ écrit que la campagne de communication sur l’opération de vaccination contre la Covid-19 n’a jamais commencé… et visiblement, elle ne commencera pas de sitôt, expliquant que ce retard est dû aux grandes incertitudes qui entourent les circuits d’approvisionnement.

A cet effet, les pouvoirs publics doivent faire preuve d’ouverture et de transparence avec une opinion publique dont l’espoir a été réduit à minima, insiste le quotidien, appelant les médias à doubler les efforts de sorte à combler les vides et les lacunes communicationnelles qui alimentent les rumeurs.

« Les citoyens, quant à eux, doivent être en éveil vis-à-vis des fake-news, dont la propagation sème la zizanie sur les réseaux sociaux, car l’heure est au sérieux, à la solidarité et à l’entraide », conclut-il.

+Aujourd’hui le Maroc+ lance qu’ « il y a aujourd’hui urgence sur le sujet du vaccin au Royaume », soulignant qu’ il aurait mieux valu que le ministère de la santé lance depuis le mois de novembre des rendez-vous d’information quasi quotidiens destinés au grand public à travers les médias de masse et crédibles.

Une telle démarche aurait pu éviter le grand flou et cette ambiance de suspicion qui règnent depuis quelques jours malheureusement, déplore le journal, relevant que le vide laissé a été une aubaine pour les champions de désinformation, de la sape et de la fake news…

L’Etat marocain va dépenser des milliards DH pour acquérir les volumes de doses nécessaires, assure-t-il, soutenant que « la communication élaborée n’est pas suffisante pour toucher et informer le Marocain lambda qui, lui, est plus exposé aux médias et canaux d’information de masse ».

+Akhbar Al Yaoum+ rapporte que bien que Khalid Aït Taleb table sur une immunité collective d’ici mai, une source au ministère de la Santé souligne que l’arrivée du vaccin est tributaire des promulgations et de l’opération de production qui bloque depuis des mois.

La même source ajoute que le ministère a mis en place, durant les derniers mois, une stratégie à même de garantir la vaccination de tous les Marocains si tout se passe comme prévu concernant l’arrivée des vaccins.

De son côté, le Professeur Said Afif, membre du comité scientifique et technique a relevé qu’on ne connaît la date de l’arrivée du vaccin, faisant savoir qu’il était prévu de le recevoir le 16 janvier, avant qu’un problème de programmation du vol qui devait acheminer les doses ne cause le report de l’opération.

+Al Yaoum Al Maghribi+ fait savoir que deux garde côtes de la Marine Royale en patrouille maritime en Méditerranée ont mis en échec, très tôt dimanche au large de cap spartel, une opération de trafic de résine de cannabis.

Une source militaire, citée par la publication, précise que les garde-côtes ont procédé à une poursuite d’un go-fast qui tentait de récupérer, depuis une embarcation artisanale, un total de 55 ballots de stupéfiants d’un poids total d’environ deux tonnes.

Les personnes arrêtées, au nombre de trois, l’embarcation ainsi que la cargaison de stupéfiants ont été acheminées par les garde-côtes de la Marine Royale vers le port de Tanger-ville et remises aux autorités compétentes pour les procédures judiciaires d’usage, ajoute-t-on de même source.

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ indique que la superficie semée en céréales d’automne s’est élevée à 4,1 millions ha au 8 janvier 2021 et devrait atteindre 4,3 millions Ha à la fin de la période des semis.

Selon le ministère de l’Agriculture, cette superficie est constituée à 44% de blé tendre, 34% d’orge et 22% de blé dur, notant que le rythme des emblavements en céréales s’est accéléré pour atteindre 3 millions Ha de semis en un mois suite aux pluies de fin novembre et du mois de décembre, démontrant la rapidité d’intervention grâce à l’amélioration des capacités mécaniques et la modernisation du parc mécanique national.

« La mise en place des cultures d’automne a connu une bonne dynamique dès la 3ème décade du mois de novembre 2020, marquée par une prédominance du travail mécanique des sols qui a concerné près de 94% de la superficie travaillée. La superficie totale emblavée à date, toutes cultures annuelles d’automne confondues, totalise 4,76 millions Ha dont 9% en irrigué, dominées par les céréales (86%), les fourrages (10%) et les légumineuses (4%) », fait savoir la même source.

Soutien du Général Doumbia aux casques bleus ivoiriens de la Minusma.

Le Chef d’Etat-Major Général des Armées était auprès des casques bleus ivoiriens de la Minusma à Tombouctou.

Ce samedi 16 janvier 2021, le Général Doumbia a effectué une visite pour exprimer le soutien de la nation ivoirienne aux Casques bleus ivoirienne de la Minusma. Dès son arrivée sur le camp de Tombouctou, il est accueilli par le Général Wael Shawky, Commandant le secteur Ouest de la Force de la Minusma avant de recevoir les honneurs militaires rendus par un détachement ghanéen.

En effet , le Général transmet aux Casques bleus ivoiriens, les condoléances du Président de la République et le soutien de toute la nation ivoirienne. Il demanda aux soldats de tenir bon, car engagés dans un combat qui est noble et juste.

Ensuite , l’ambassadeur de Côte d’Ivoire au Mali, SEM Bakayoko Cheick, a félicité l’ensemble du bataillon pour le sens élevé du devoir et du professionnalisme unanimement reconnus et appréciés des acteurs présents sur la scène malienne.

De plus, au cours de la visite, le Général Doumbia, a inspecté les installations du CIV-BAT pour s’assurer que ses hommes évoluent dans un environnement propice et disposent de bonnes conditions de vie et de travail.

Puis suivra une visite aux blessés légers de l’attaque, internés à l’hôpital de niveau 2 du Camp de Tombouctou. L’officier Général a eu des mots de réconfort pour chacun. Et conformément aux traditions militaires, les casques bleus ivoiriens ont partagé un repas de corps avec le Chef d’Etat-Major. C’est sous le coup de 15 heures GMT que le Général Doumbia et sa délégation ont pris le chemin du retour.

Par ailleurs, rappelons que depuis le début de l’année 2021, les positions de la Minusma ont connu une quinzaine d’attaques soit une moyenne d’une attaque par jour.

Le coronavirus, sujet dominant dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus lundi à APA, dissertent principalement sur la recrudescence des cas de Covid-19 un peu partout dans le pays.L’Observateur estime que le « durcissement des mesures de restriction » avec notamment l’instauration d’un couvre-feu « n’aura pas eu l’effet escompté ». Parce que, souligne ce journal, le dernier bilan (dimanche) du coronavirus au Sénégal fait état de 515 morts, soit 91 de plus depuis que le président de la République a décidé, le 6 janvier, de restreindre les libertés dans les régions de Dakar et Thiès (ouest).

Selon le check-up du ministère de la Santé et de l’Action sociale rapporté par WalfQuotidien, du « 10 au 17 janvier, 56 patients ont perdu la vie à cause de la Covid-19 ».  A en croire Le Soleil, « la deuxième vague ne cesse de battre (le record) du nombre de contaminations dans des villes jusqu’ici relativement épargnées comme Saint-Louis (nord) et Kaolack (centre) ». Dans le quotidien national, Dr Mamadou Dieng, médecin-chef de Diourbel (centre), soutient que dans cette région « la transmission est plus intense et le virus est apparemment plus virulent ».

Sous le titre « La vérité des chiffres », EnQuête s’interroge sur la mortalité au Sénégal en 2020 avec en toile de fond la létalité du virus. En tout cas, au cimetière musulman de Yoff (commune de Dakar), « de 7 à 8 morts enterrés par jour en 2019, on est passé à 20 enterrements », indique ce quotidien.

De son côté, Tribune informe que « quatre élèves (ont été) testés positifs à la Covid-19 au lycée Jean Mermoz de Dakar ». Dans les colonnes de ce journal, Cheikh Mbow, coordonnateur de la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (Cosydep) plaide pour « un accompagnement en matériels sanitaires conséquents pour toutes les écoles » afin d’éviter une nouvelle fermeture des établissements scolaires.

Pour désengorger les structures sanitaires, les autorités ont opté pour « la prise en charge à domicile » des malades. Dans ce sens, « depuis la mise en œuvre de (cette politique), 11 mille patients (ont été) suivis et guéris. Actuellement, sur les 3288 malades sous traitement, 2980 sont suivis à domicile », renseigne dans Le Quotidien, Dr Babacar Guèye, Directeur de la lutte contre la maladie au ministère de la Santé et de l’Action sociale. 

Ce dernier, après avoir rappelé dans L’AS que la prise en charge à domicile est une « recommandation de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) », a déclaré qu’ « il est important de renforcer cette stratégie dans le cadre de la deuxième vague ».

Toujours en santé, Les Echos signalent que « le Mali et la Gambie suspendent l’importation de volailles du Sénégal » où une épidémie de grippe aviaire a été notée ces dernières semaines.

Sur un tout autre sujet, Sud Quotidien fait savoir que « le pouvoir et l’opposition (sont appelés) à la barre » pour sortir de « l’impasse autour du financement des partis, du statut du chef de l’opposition et du calendrier électoral ».

En sports, Stades annonce que « Sadio (Mané) et les Reds (de Liverpool) (sont) éjectés du podium de la Premier League » après leur match nul blanc à domicile contre Manchester United. Le club de la Mersey reste sur une série de « quatre (rencontres) sans victoire », mentionne le quotidien d’informations sportives.

Côte d’Ivoire: trois médias en ligne visés par des « manquements » (rapport OMENCI)

L’Observatoire des médias numériques de Côte d’Ivoire (OMENCI) dénonce des « manquements » commis par trois médias vis-à-vis du code de déontologie et de l’éthique des professionnels du secteur de la presse ivoirienne, dans son rapport du mois de décembre 2020, publié dimanche.

L’OMENCI est un organe technique d’autorégulation du Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI). Cet organe est dirigé par un secrétaire exécutif, nommé par le président du REPPRELCI, la faîtière des médias en ligne du pays.

Onze médias ont été monitorés par l’OMENCI du 1er au 31 décembre 2020. Selon le rapport, des « manquements » enregistrés dans cinq articles ont été relevés dans trois organes.

 « Une copie de ce rapport est transmis directement aux responsables des médias concernés par ces manquements », explique le président du REPPRELCI, Lassina Sermé.

Il est reproché à l’un des médias d’avoir publié dans un article, le 15 décembre 2020, un bilan de 200 morts « par balles et coups de machettes de miliciens pro-Ouattara » à la suite de la présidentielle du 31 octobre 2020 dû « au non-respect de la Constitution par Alassane Ouattara ».

Pour l’OMENCI, « ce chiffre de 200 morts est de nature à manipuler et à désinformer le public, car le bilan officiel provisoire établi par le gouvernement le 11 novembre 2020 indique « 85 morts enregistrés durant la processus électoral de 2020 dont 34 avant la présidentielle, 20 pendant et 31 après l’élection ».  Dans un bilan définitif, le gouvernement a annoncé « 87 morts » au total.

Dans un article intitulé « Côte d’Ivoire/Cocody: Fin de parcours pour 4 spécialistes de l’anarque immobilière », l’autre média en ligne a publié les images des mis en cause sans s’être préalablement assuré qu’elle ne viole pas la présomption d’innocence. Les dispositions légales mentionnent que des personnes arrêtées sont présumées innocentes jusqu’à ce que leur condamnation soit prononcée par une instance judiciaire. Par conséquent, les visages de ces quatre individus interpellés devaient être couverts, ce qui n’a pas été fait.

Quant au troisième média, il a repris un article intitulé « Côte d’Ivoire: un élève dépisté positif au VIH à la journée mondiale contre le Sida » sans préciser la source. En outre, il l’a fait en violation de la charte ivoirienne des professionnels des médias  sur la protection des droits de l’enfant. La photo d’illustration présentant des élèves, exposait leur intégrité physique ou morale.

Les manquements, à l’analyse, ressortent une « violation » de l’article 11 de la charte ivoirienne des professionnels des médias pour la protection des droits de l’enfant et 19 du code de déontologie du journaliste, qui exhortent respectivement les journalistes à mettre un bandeau sur le visage de l’enfant dans les médias pour protéger ses droits, à ne publier que les informations dont l’origine, la véracité et l’exactitude sont établies.

L’OMENCI, dans ce rapport,  rappelle qu’il faut préciser obligatoirement la source en cas de reproduction d’un article d’un autre confrère, ou rectifier toute information qui se révèle fausse, et à ne jamais participer à la manipulation de l’information et à la désinformation.

« Les manquements constatés sont notamment dus au manque de recoupement rigoureux de l’information lors du traitement avant sa publication », note l’observatoire qui estime que « cela peut s’expliquer par la volonté de publication rapide de l’information notamment sur internet ».

L’Observatoire a pour missions de faire le monitoring des médias numériques de Côte d’Ivoire, de veiller au respect de l’éthique et de la déontologie, de promouvoir la liberté de la presse, de contribuer à la labellisation des médias numériques et d’assurer la médiation.

L’OMENCI est doté d’un règlement intérieur et d’un Comité de monitoring. Et ce, pour amener les médias en ligne à respecter les règles du métier de journaliste, notamment du code de déontologie, indispensable pour renforcer le professionnalisme dans les médias.

 Au terme de ce rapport, le comité de monitoring exhorte les médias à plus de rigueur dans le traitement de l’information pour une presse en ligne plus crédible. Il note la nécessité d’une formation sur le code de déontologie et l’éthique.

Créé en 2006, le REPPRELCI regroupe les acteurs de la presse numérique en Côte d’Ivoire. Cette faîtière des médias numériques ivoiriens s’est donnée pour mission d’organiser, structurer et promouvoir la presse numérique en Côte d’Ivoire.