Marcelle Aka, lauréate du Super Prix Ebony 2020 du meilleur journaliste ivoirien

La journaliste ivoirienne, Marcelle Akissi Aka du quotidien L’Inter, a remporté samedi le Super Prix Ebony 2020 du meilleur journaliste de Côte d’Ivoire, à l’occasion de la 22e édition du week-end des Ebony tenue à Yamoussoukro.

Les Prix Ebony, organisés par l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci), sont décernés aux meilleurs journalistes ivoiriens dans les productions d’enquêtes, de reportages et d’interviews. Ils comportent également des prix sectoriels et spéciaux. 

La lauréate du Super Ebony, Marcelle Aka, a remporté le prix Jean-Pierre Ayé de la meilleure interview. Une production qui a accroché le jury, présidé par M. Kebé Yacouba, le président de la Commission accès à l’information d’intérêt public et aux documents publics (CAIDP). 

Sortie d’une opération chirurgicale, il y a plus d’une semaine, Marcelle Aka a toutefois pris part à la Soirée des Ebony qui célèbre l’excellence dans le secteur de la presse. Elle a déclaré que « la tâche n’a pas été aisée, mais c’est au bout de l’effort qu’on peut relever les défis ». 

« Les grands genres (journalistiques) sont en train de disparaître dans les journaux, et vu que les parts de marché sont émiettées à cause de la concurrence, il faut que nous journalistes, nous fassions la promotion des grands genres (reportage, interview, enquête) », a-t-elle soutenu.

Le Prix Jérôme Diégou Bailly de la meilleure enquête a été attribué à la journaliste Germaine Boni Ado de Fraternité Matin, le journal officiel, tandis que le prix Joseph Diomandé du meilleur reportage est revenu à Amy Sissoko de la RTI 1, la télévision publique.

Adama Bakayoko de la radio Côte d’Ivoire (publique), a décroché le Prix du meilleur journaliste culturel dénommé prix Zadi Zahourou. Le Prix spécial pour la lutte contre le travail des enfants, présidé par la Première dame Dominique Ouattara, a été décerné à Germain Gabo Kobé de Fraternité Matin. 

Emiline Péhé de Fraternité Matin, elle, a arraché le Prix spécial du meilleur journaliste en agro-industrie. Quant au prix spécial du meilleur présentateur du journal télévisé, il a été attribué à Ali Diarrassouba de Nouvelle chaîne ivoirienne (NCI, privée).

Le Prix spécial du meilleur journaliste d’agence de presse en ligne, une innovation pour l’édition des Ebony 2020, a été remporté par Marcel Ngbesso Assoumou, de l’Agence ivoirienne de presse (AIP, publique).

Pour la promotion des droits de l’Homme, un prix spécial a été initié. Cette distinction est revenue à Armel Kouadio Nguessan de Radio Côte d’Ivoire. Le Prix spécial pour la promotion du transport, lui, a été décerné à Bamba Mafoumgbé du journal Le Temps.

Quant au prix de la meilleure entreprise de presse en bonne gouvernance, prix Amadou Gon Coulibaly, a été remis au Groupe Olympe. Le Prix spécial du meilleur journaliste pour la lutte contre l’immigration irrégulière, a été attribué à Ernest N’zi Kouakou de Radio Chandelier.

Le Prix spécial SODEFOR pour la lutte contre la déforestation a été raflé par Germain Gabo de Fraternité Matin. Thomas Mahi, lui, part avec le Prix du meilleur journaliste sportif, tandis que Esther Nguessan de l’AIP s’arroge le prix spécial pour la lutte contre la fraude CIE (Compagnie ivoirienne d’électricité).  

Marcelle Aka a par ailleurs gagné le prix de la meilleure journaliste en presse écrite. Le Prix Ebony presse numérique a été décerné à Tenin Be Ousmane de Voix de femme, alors que le prix Ebony Radio a été glané par Aimé Ludovic de Radio Yopougon. 

L’Ebony télévision a été remporté par le journaliste Check Koné de la RTI 1, la télévision publique. Outre les prix décernés aux journalistes, des Ebony d’honneur ont été attribués à des personnalités, notamment des devanciers qui ont contribué à écrire les belles pages de la presse ivoirienne. 

Les Ebony d’honneur ont été remis à Samba Koné, président de l’Autorité nationale de la presse (ANP, régulateur presse écrite et numérique), Zio Moussa, le président de l’Observatoire de la liberté de la presse (Olped), Noël Yao et Kébé Yacouba. 

L’Édition 2020 des Prix Ebony s’est déroulée autour du thème: « Quel journalisme pour une Côte d’Ivoire rassemblée ? ». Le ministre de la Communication et des médias, Sidi Touré, représentant le Premier ministre Hamed Bakayoko, le parrain, a salué les efforts de la presse pour l’édification d’une paix durable en Côte d’Ivoire.

M. Sidi Touré, par ailleurs porte-parole du gouvernement, a encouragé les professionnels de la presse ivoirienne à être des « bâtisseurs de l’humanité », tout en assurant de l’appui du gouvernement aux différents projets des organisations des journalistes.

Le président du Conseil exécutif de l’Unjci, Jean-Claude Coulibaly, a rappelé que Ebony, nom de plume Noël Essy Kouamé (1953-juillet 1986), un journaliste émérite et homme de lettres, vise à célébrer l’excellence dans le secteur de la presse. Ce prix se tient chaque année. 

Maroc : les délégations libyennes s’accordent à former des équipes de travail chargées des nominations aux postes de souveraineté

Les délégations du Haut Conseil d’Etat et de la Chambre des représentants libyens se sont mises d’accord, samedi à Bouznika au Maroc, sur la formation et la nomination d’équipes de travail réduites pour prendre des mesures pratiques au sujet des occupants des postes de souveraineté.Dans le communiqué final sanctionnant les travaux d’un nouveau round du dialogue interlibyen, les deux parties indiquent qu’il a été procédé, lors de cette réunion, à la révision de ce qui a été convenu concernant la mise en oeuvre de l’article 15 de l’accord politique de Skhirat de 2015.

Les équipes de travail veilleront notamment à l’élaboration des formulaires de candidature et inviteront les candidats à présenter leurs dossiers qui doivent répondre aux critères et conditions convenus, relève le communiqué, notant que ces équipes vont également s’assurer de la conformité des candidatures avec les critères et conditions mis en place comme elles recevront les formulaires de candidature et les curriculum vitae des candidats à partir du 26 janvier 2021 à midi jusqu’au 2 février prochain.

Selon la même source, les postes de souveraineté concernés sont ceux de gouverneur de la banque centrale et son adjoint, de président de l’autorité de contrôle administratif et son adjoint, de président du bureau d’audit et son adjoint, de président de l’Instance de lutte contre la corruption et son adjoint, outre le poste de président de la Haute commission électorale libyenne.

Le communiqué a aussi mis l’accent sur la nécessité de respecter les critères de compétence et de professionnalisme et de veiller à l’équilibre géographique à même de garantir une répartition équitable de tous les postes supérieurs dans les institutions de l’Etat (gouvernement, postes de leadership dans les institutions économiques et de services outre ceux de souveraineté).

Les nominations à ces postes prennent fin dès clôture de l’étape préliminaire puisque les prérogatives seront restaurées aux autorités élues et au gouvernement chargé de ces autorités.

Quant aux postes de président de la cour suprême et de procureur général, le communiqué a relevé que les mesures stipulées dans les législations en vigueur y seront appliquées.

Par ailleurs, les deux parties libyennes ont insisté sur le soutien des efforts fournis par le Forum de dialogue politique parrainé par la Mission d’appui des Nations Unies en Libye pour former un pouvoir exécutif de l’étape préliminaire, soulignant qu’elles s’acquitteront de leurs responsabilités si les efforts du dialogue politique concernant la réalisation de cette échéance ne parviennent pas.

Ce nouveau round du dialogue s’inscrit dans le sillage des séances précédentes tenues par les deux parties en septembre, octobre et novembre 2020 à Bouznika et à Tanger, couronnées par la conclusion d’accords globaux sur les critères et les mécanismes pour occuper les postes de souveraineté.

Covid-19 : le Mali prévoit une campagne de vaccination en avril

Le Mali va lancer sa campagne de vaccination contre le coronavirus en avril selon un communiqué du gouvernement.Une commande de 8,444 millions de doses est déjà lancée par les autorités maliennes pour une population d’environ 20 millions. 

Le coût des vaccins sera de 47,65 millions d’euros (31 milliards francs cfa ) ajoute le gouvernement.

Cette campagne sera soutenue par l’Organisation infime de la sante (OMS) et l’Alliance pour les vaccins (Gavi) qui ont mis sur pied le mécanisme Covax pour distribuer des doses aux pays défavorisés. 

«Les premières doses de vaccin seront livrées fin mars 2021 et le début de la vaccination est prévu au mois d’avril», selon le communiqué du gouvernement jeudi.

Le Mali a enregistré 321 décès de cas de Covid-19 au soir du 22 janvier 2021. Le pays compte 7.937 de cas de contamination pour 5.683 guéris.

Un salon pour « réinventer » l’amour et la séduction annoncé à Abidjan

Les pavillons de la première édition du Salon de l’amour et de la séduction s’ouvrent le 13 février 2021 à Abidjan, un événement, promu par des entrepreneurs locaux, en vue de « réinventer » les relations avec son partenaire et son entourage.

Le thème pour cette année est « l’amour, c’est la vie », lance Satou Dia, la directrice exécutive du salon, pour qui cet espace se veut « une opportunité » pour les couples et les célibataires afin d’ajouter à leur vie une bonne dose d’amour.

Selon elle, « l’amour vrai est possible ». Toutefois, il suffit de le « réinventer » en brisant la monotonie pour donner à la relation une touche « atypique » au travers de petits gestes, des présents et des conseils pour rendre tangible cette affection.  

« On imagine un grand marché », dit-elle. Ce salon qui se déroule sur une journée, ouvre ses portes à partir de 9h pour s’achever à 17h GMT  (heure locale), cependant à partir de 20h30, débute un gala prévu s’étendre jusqu’aux premières heures de la saint Valentin. 

A ce salon, ouvert au public à partir de 18 ans, plusieurs stands d’exposition seront aménagés : sextoys ; onglerie ; coiffure ; lingerie ; littérature ; alimentation ; finance ; hôtellerie ; littérature ; massage ; mise en forme ; parfumerie et divertissements.   

Outre les expositions, Satou rapporte qu’il est prévu des ateliers-conférences où les participants pourront poser des questions pour soutirer des recettes en matière d’amour auprès d’un médecin, un sexologue, un psychologue ou un coach en développement personnel. 

Inviter les adultes, les personnes en couple, et même ceux déçus de certaines relations dans la vie à faire corps avec l’amour, tel est le leitmotiv de Satou Dia, appelée affectueusement Lola par ses proches, pour redynamiser leur appétence à la vie.  

Et ce, parce que plusieurs dans leur secret se disent parfois « je n’en peux plus », soutient-elle, tout en insinuant qu’il s’agit de leur donner envie de réinventer les choses dans leurs relations amoureuses ou avec leurs proches.

« On a constaté que les gens vivent, mais ce qu’ils doivent intégrer à leur vie, c’est l’amour, communiquer cet amour à leur entourage et apprendre à matérialiser l’amour », poursuit la directrice exécutive de ce salon. 

Ce salon que Satou Dia considère comme un « bébé », elle espère le voir grandir après cette première édition dont le challenge est la visibilité et l’intérêt pour des partenaires aux fins de lui donner un parcours bien tracé.    

Le rêve du staff exécutif qu’elle dirige, c’est que cette édition « donne le ton pour pouvoir se projeter les années à venir », et porter ce salon à une dimension internationale avec des exposants venant de partout dans le monde.      

L’amour procure la santé, le bien-bien-être et ces vertus, Lola veut l’incruster dans le quotidien des populations. A ce salon, des curieux pourront même découvrir des secrets aphrodisiaques naturels auprès d’experts.   

Centrafrique : « les attaques visant des Casques bleus pouvaient constituer des crimes de guerre » (Onu)

Le Conseil de sécurité des Nations unies a condamné dans les termes les plus énergiques les attaques perpétrées contre les Casques bleus et des acteurs humanitaires dans un communiqué parvenu à APA.Les membres du Conseil ont condamné dans les termes les plus vigoureux les violations de l’Accord de paix ainsi que les violences perpétrées par certains groupes armés avec l’appui de l’ancien Président, François Bozizé. 

Les membres du Conseil ont fermement condamné dans la déclaration les offensives qui se poursuivaient contre la MINUSCA et ont réaffirmé que « les attaques visant les Casques bleus pouvaient constituer des crimes de guerre. »

Le président du Conseil de sécurité Tarek Ladeb, a condamné  dans les termes les plus énergiques « toutes les attaques perpétrées contre des acteurs humanitaires ». 

A ce titre, il a invité toutes les parties à respecter les obligations que leur imposait le droit international humanitaire et à garantir l’accès humanitaire. 

Dans sa déclaration, les membres du Conseil ont réaffirmé « leur soutien aux efforts déployés par le Représentant spécial du Secrétaire général, M. Mankeur Ndiaye, et par la MINUSCA pour mettre en œuvre le mandat de la Mission grâce à une posture proactive et robuste ». 

Le Conseil a précisé qu’il importait que « la Mission de dispose des moyens nécessaires pour s’acquitter de son mandat et assurer la sûreté et la sécurité des soldats de la paix des Nations Unies, conformément à la résolution 2552 (2020) du Conseil. »

L’Onu a salué par ailleurs  « le rôle important joué par les garants et les facilitateurs de l’Accord de paix, notamment l’Union africaine, la Communauté économique des États de l’Afrique centrale et les États voisins. »

Santé et social au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

La nouvelle variante de la Covid-19, l’arrivée du premier lot de vaccin AstraZeneca, le lancement d’un emprunt national en 2021 et la généralisation de la couverture socio-médicale sont les principaux sujets abordés par les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.+L’Observateur du Maroc et d’Afrique+ prévient que « même si au Maroc la situation reste moins catastrophique qu’ailleurs, avec un taux de reproduction (R0) de la Covid-19 stable à moins 0,90, le risque d’une nouvelle vague n’est pas écarté ».

Du reste, tout le monde veut savoir si les vaccins attendus pourraient être efficaces contre non seulement le nouveau virus, mais aussi contre ses mystérieux nouveaux variants, se demande l’hebdomadaire, faisant savoir que les Marocains sont de plus en plus inquiets suite à la détection du premier cas de contamination par le variant britannique du nouveau Coronavirus.

« Le souvenir de la catastrophe de Wuhan hante toujours les esprits. Le même effroi se fait sentir partout à travers le monde, au Maroc aussi », fait-il remarquer.

+L’Economiste+ rapporte que le Maroc a reçu vendredi une première livraison du vaccin britannique Astrazeneca, fabriqué en Inde, a annoncé le ministère de la Santé.

Dans un communiqué, le ministère a souligné que le Royaume va également recevoir la première livraison du vaccin SinoPharm mercredi 27 janvier en provenance de la Chine. L’opération de vaccination nationale sera officiellement lancée au cours de la semaine prochaine et va cibler graduellement les catégories concernées, particulièrement les personnes vulnérables au virus et ses complications, a fait savoir le ministère.

Il s’agit des professionnels de la santé âgés de plus de 40 ans, les autorités publiques et les Forces Armées Royales, ainsi que les membres de la famille de l’éducation de plus de 45 ans. Il s’agit aussi des personnes âgées de plus de 75 ans ainsi que, dans un premier temps, les zones en proie à des taux élevés de contamination par la maladie de la Covid 19.

+Le Matin+ fait savoir que le comité national consultatif en charge des dossiers de l’octroi des autorisations d’utilisation urgente des vaccins anti-Covid19 au Maroc s’est réuni ce vendredi pour compléter l’examen des dossiers relatifs au vaccin de Sinopharm.

Cet examen a été en effet lancé dernièrement sur la base des documents scientifiques et techniques présentés par le laboratoire chinois. Ces examens ont conclu que ledit vaccin répond aux normes internationales de sécurité et efficacité et ne présente aucun effet secondaire probable. Pour toutes ces raisons, il a été approuvé d’autoriser son utilisation en urgence pour une durée de 12 mois, précise le quotidien, citant un communiqué du ministère de la Santé.

Sur un autre registre, +La Vie éco+ souligne que « tout porte à croire que le gouvernement lancera un emprunt national en 2021 ou même plusieurs dans les mois à venir », notant que l’Etat devra doubler l’effort d’investissement public pour accompagner la relance.

L’adhésion massive des épargnants marocains, toutes classes confondues, sera plus importante et plus déterminante par son nombre que par le volume réellement apporté, poursuit le journal, soutenant que cet emprunt national sera, en fait, un baromètre du niveau de confiance des Marocains dans leurs institutions, leur économie et leur Etat tout court.

« Le gouvernement est presque condamné à réussir ce test, car les messages qui en découleront seront ainsi des signaux forts aux places financières internationales et aux bailleurs de fonds étrangers…», conclut-il.

+Challenge+ revient sur le choix pertinent et stratégique du Royaume dans la généralisation de la couverture socio-médicale au cours des cinq prochaines années.

« Et ce choix, pour réussir, est intimement lié à l’adoption d’une nouvelle démarche inclusive de l’économie informelle », rappelle la publication, relevant que « l’informel-licite, constitué par des micro-activités, souvent de survie, fait partie de cette réalité complexe et spécifique de notre formation sociale, à appréhender autrement qu’à travers des chiffres ».

« La nouvelle approche intégrationniste en gestation comporte en elle-même une voie prometteuse d’une croissance endogène », fait-il observer.

La presse sénégalaise épluche la gestion des fonds contre l’émigration clandestine

Les journaux sénégalais, parvenus samedi à APA, traitent principalement des politiques migratoires, mais aussi des raisons du passage à l’acte de Diary Sow et de l’espoir suscité par le futur Parc des technologies numériques.Le Quotidien annonce que « l’UE (Union Européenne) fait ses comptes » sur ses financements dans la lutte contre la migration irrégulière au Sénégal. En effet, elle précise dans ce journal que « son Fonds fiduciaire d’urgence a permis de financer, depuis 2016, 18 programmes, dont 10 nationaux et 8 régionaux, pour un montant total de 198 millions d’euros, soit près de 130 milliards F CFA ».

Mais « où passent les milliards investis », s’interroge Vox Populi. Car dans un rapport de la Fondation Heinrich Böll Sénégal intitulé « Une avalanche de financements pour des résultats mitigés », exploité par ce quotidien, il est mentionné que « plus de 200 milliards F CFA (ont été) mobilisés entre 2005 et 2019 ».

De son côté, Sud Quotidien cite la Délégation de l’UE à Dakar à propos du suivi des financements : « Tous les projets de l’UE font l’objet de procédures de vérification des actions et des dépenses au cours de la mise en oeuvre ainsi que des audits et des évaluations en fin de projets ».

Poursuivant dans Libération, la Délégation de l’UE à Dakar informe que l’institution européenne « s’emploie à renforcer la qualité des indicateurs de résultats, ainsi qu’à rendre le système de suivi plus simple et plus accessible ».

En tout cas, indique EnQuête, la société civile prépare un front de résistance pour obtenir la libération de Boubacar Sèye, le président d’Horizons Sans Frontières (HSF), placé sous mandat de dépôt après avoir émis des réserves sur la bonne utilisation des fonds alloués par l’UE. Dans les colonnes de ce journal, la société civile affirme que la mort en mer de plus de 580 Sénégalais « suffit amplement pour interpeller le gouvernement sur l’efficacité des fonds qu’il reçoit ».

Pour parvenir à ses fins, la société civile « peaufine un plan Sall » à en croire L’AS. En outre, lors d’une conférence de presse couverte par ce quotidien, la société civile a proposé « à tous (ses) acteurs et les partis politiques (sensibles au dossier) de se rencontrer la semaine prochaine pour coordonner les moyens (de la lutte) ».

Concernant l’affaire Diary Sow, Serigne Mor Mbaye, psychologue, dresse dans L’Obsevateur le profil de la meilleure élève du Sénégal en 2018 et 2019 : « Il y a une obésité de la charge sur cette jeune fille et elle a fini par s’en lasser. On l’a sortie de l’anonymat pour la projeter devant 16 millions d’habitants. Ses frêles épaules ne peuvent pas supporter cela ».

L’étudiante en classe préparatoire au lycée Louis-le-Grand de Paris (France), portée disparue début janvier, a finalement donné de ses nouvelles dans une lettre adressée à son parrain, Serigne Mbaye Thiam, ministre de l’Eau et de l’Assainissement.

Sur un tout autre sujet, Le Soleil fait part de « la livraison (du Parc des technologies numériques de Diamniadio) prévue à la fin de cette année ». Dans le quotidien national, Bassirou Abdou Bâ, le Coordonnateur dudit projet, soutient qu’à terme « le Sénégal (sera) une destination de choix en Afrique subsaharienne pour l’investissement dans les Tic (Technologies de l’information et de la communication) ».

Plus d’un million de nouvelles cartes nationales d’identité ivoiriennes produites

Plus d’un million de nouvelles cartes nationales d’identité (CNI) ivoiriennes ont été produites sur 2,4 millions de personnes enrôlées, a annoncé, vendredi à Abidjan, le directeur général de l’Office national de l’Etat civil et de l’identification de Côte d’Ivoire (ONECI), Gnenin Sitionni Kafana.

Selon M. Kafana qui s’exprimait dans un petit-déjeuner de presse, la capacité de production des CNI est aujourd’hui de 500 000 par mois, mais cette capacité mensuelle devra être portée dans les prochains jours à un million.

 «L’enrôlement pour l’établissement de la carte nationale d’identité se poursuit », a-t-il lancé, exhortant les populations à ne pas attendre « le dernier moment pour prendre d’assaut les centres d’enrôlement », car, « les anciennes cartes ne seront plus valides au soir du 30 juin 2021 ».

La  nouvelles CNI, intégrant des données biométriques, est une pièce qui peut servir de document de voyage dans l’espace Cedeao, car répondant aux normes de l’organisation régionale.

Les informations sur la nouvelle CNI ont été gravées au laser. Les écritures et les mentions portées sur le document sont durables. 

La puce électronique incorporée dans la carte, permet d’offrir des services électroniques, telle que la signature électronique, de plus en plus utilisée dans des transactions en ligne ou dans des commerces.  En outre, le détenteur de cette nouvelle CNI est identifié à partir d’un identifiant unique.

Bédié accorde une audience à KKB suite à une « demande » de Macky Sall

Le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), Henri Konan Bédié, chef de file de l’opposition, annonce avoir accordé vendredi une audience à Konan Kouadio Bertin dit « KKB », le ministre ivoirien de la Réconciliation nationale suite à une « demande » de Macky Sall.

« Ce jour, vendredi 22 janvier 2021, à la demande expresse de M. Macky Sall, président de la République du Sénégal, j’ai accordé une brève audience à M. Konan Kouadio Bertin », écrit le chef du Pdci sur sa page Facebook, des propos confirmés par son staff de communication. 

M. Bédié affirme qu' »à sa demande de pardon » à son égard, il a indiqué qu’il « ne ressentait aucune offense mais plutôt une divergence de choix politique », après que KKB a décidé de se présenter à la présidentielle du 31 octobre 2020 contre les décisions du bureau politique du Pdci.  

« J’ai fais pour ma part le choix du non au troisième mandat présidentiel anticonstitutionnel, et j’y suis engagé avec la majorité des Ivoiriens. Je souhaite donc que chacun suive son chemin dans la paix et la tranquilité », a déclaré M. Bédié.

L’ex-président ivoirien, Henri Konan Bedié, candidat à la présidentielle du 31 octobre 2020, n’a pas participé au scrutin, estimant que les conditions n’étaient pas réunies pour une élection crédible. En outre, pour lui, M. Alassane Ouattara a brigué un mandat en violation de la Constitution. 

Les membres de l’ancien bureau de la Jeunesse du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Jpdci, 2003-2013), avaient accusé mi-juillet 2020 KKB, leur ex-président, de vouloir déstabiliser le Pdci, le qualifiant de « mercenaire politique ». En octobre, il se présente au scrutin présidentiel. 

Le ministre de la Réconciliation nationale, KKB est issu du Pdci. Il a été suspendu par son parti pour « indiscipline » à l’occasion de l’ouverture des candidatures pour le scrutin présidentiel du 31 octobre 2020. Et ce, pour non-respect des règles internes et des statuts.   

Le président ivoirien Alassane Ouattara a réaménagé mi-décembre 2020 le gouvernement avec la nomination de KKB, candidat malheureux à la présidentielle du 31 octobre 2020. Il était le seul candidat face à M. Ouattara. 

Côte d’Ivoire: plus de 500 nouveaux cas de Covid-19 enregistrés en 24h

La Côte d’Ivoire a enregistré vendredi 564 nouveaux cas de Covid-19 et un décès, a appris APA de source officielle.

« Le ministère de la Santé et de l’hygiène publique a enregistré ce vendredi 22 janvier 2021, 564 nouveaux cas de Covid-19 sur 5 027 échantillons prélevés, soit 11,2 % de cas positifs, 237 guéris et 1 décès », indique un communiqué dudit département ministériel transmis à APA.

 Ainsi à la date du 22 janvier 2021, la Côte d’Ivoire compte donc 26 315 cas confirmés dont 24 356 personnes guéries, 143 décès et 1 816 cas actifs. 

Par ailleurs, le ministre ivoirien de la Santé et de l’hygiène publique Eugène Aka Aouélé a rappelé que  « l’épidémie n’est pas terminée » demandant aux populations de rester prudentes, disciplinées et de respecter les mesures barrières. 

Notamment, le port de masque dans les espaces accueillant du public et les transports en commun pour stopper la transmission du virus. Pour lutter contre la résurgence des cas de Covid-19 dans le pays, le Conseil national de sécurité ( CNS) de Côte d’Ivoire a décidé d’instaurer l’état d’urgence sanitaire sur toute l’étendue du territoire national du 21 janvier au 28 février 2021.