Braquage à Divo: un homme politique et deux ex-militaires soupçonnés

Un homme politique local et deux ex-militaires de l’armée de terre ivoirienne, sont soupçonnés d’avoir participé au braquage d’une société de vente de vélos, au quartier Commerce de Divo.

En effet, trois présumés braqueurs ont été appréhendés par la cellule de la Brigade anti-criminalité (BAC), mise en place par le chef du District de police de Divo, le commissaire Bakayoko Ibrahima. Ils ont été déférés au parquet, lundi 28 décembre 2020. Il s’agit de T.V, ferronnier et homme politique local, et deux de ses apprentis.

Les faits remontent au lundi 21 décembre 2020, alors que le ferronnier exécutait un contrat de prestation de service avec la société Mondial Cycle Nouvelle pour des travaux de ferronnerie, destiné à renforcer la sécurité de l’entreprise, rapporte la source.

Dès 10h30, il a facilité avec deux de ses apprentis, l’introduction d’une Kalachnikov et de deux autres complices dans l’enceinte de l’entreprise et au domicile de son gérant. Les deux ex-militaires, TS, et BGG, ainsi qu’un autre complice, neveu de BGG, entrent dans la société à 10H30, et vont se cacher durant près de neuf heures, au domicile du gérant de la société, situé dans l’arrière-cour du magasin.

Puis à 18H15, à la fermeture du magasin, les braqueurs, armés d’une Kalachnikov, d’un pistolet et d’une machette, prennent en joug le gérant, Jechi Abas, à l’entrée de son domicile et l’obligent à retourner au magasin. Ils y tiennent à respect le gardien et le fils du gérant, qu’ils ligotent, avant de dérober à la caisse de la société la somme de 2,5 millions de francs CFA, et dans le bureau du gérant, la somme de 10,5 millions de francs CFA, soit un total de 13 millions de francs CFA emportés.

Une fois les bandits partis, le gérant informe la police de son agression. La BAC, dirigée par le commissaire Gbokro Blaise, se rend sur les lieux, visionne avec le gérant les images des caméras de surveillance. Le gérant identifie le ferronnier dans ses manœuvres pour faire entrer armes et complices dans la société et dans la résidence.

Appréhendé le lendemain, le ferronnier dénonce les deux ex-militaires dont TS, désigné comme étant le cerveau de l’opération, et BGG, venu de Daloa pour y prendre part.

Des perquisitions au domicile de TS au quartier Vatican de Divo permettent de découvrir qu’il est le prédicateur principal d’une église. L’on y découvre ses soutanes de prédicateur, deux ensembles de treillis militaires avec galons de sergent de l’armée de terre, une kalachnikov, deux chargeurs de kalachnikov et des munitions.

Mais TS, son présumé complice BGG et le neveu de ce dernier, sont en fuite. Ils sont activement recherchés par la police. Seulement 2,5 millions de FCFA sur les 13 millions ont été retrouvés chez le ferronnier, qui accuse le cerveau de l’opération, TS, de l’avoir envoûté mystiquement afin qu’il s’implique dans ce coup.

Source: @bidj@n.net

Côte d’Ivoire:le Conseil national des droits de l’homme obtient le statut A au niveau mondial

Le Conseil national des droits de l’homme (CNDH) de Côte d’Ivoire a été accrédité au statut A de l’Alliance mondiale des institutions nationales pour la protection des droits de l’homme ( GANHRI), rapporte une note d’information transmise lundi à APA.Cette accréditation, rendue publique ce lundi à Genève ( Suisse) par le Conseil des droits de l’homme de l’ONU, a été délivrée par le Sous-Comité en charge de l’évaluation des Institutions nationales des droits de l’homme (INDHs) relativement à sa conformité « aux Principes de Paris », normes internationalement admises pour la création et le fonctionnement d’une INDH. 

 « Désormais notre pays pourra prendre la parole lors des sessions du Conseil des Droits de l’Homme, et particulièrement lors des évaluations de la Côte d’Ivoire par les instances internationales », souligne la note. Par ailleurs, ce nouveau statut du CNDH qui renforce la confiance entre elles et les populations, lui permet également d’occuper des postes au sein du bureau du Comité international de coordination ou de tout autre sous-comité créé par ce bureau.  

« En outre, la Côte d’Ivoire, à travers le CNDH, pourra prendre part aux affaires internationales et régionales et aux réunions des institutions nationales, en tant que membre votant », ajoute le texte.  

Après l’obtention du statut B en mai 2016, c’est-à-dire une institution partiellement conforme aux principes de Paris, l’obtention du statut A était l’un des principaux objectifs du CNDH. L’obtention du statut A par le CNDH hisse la Côte d’Ivoire au niveau des INDHs de la sous-région du même statut que sont celles du Ghana, du Niger, du Nigeria, du Libéria et de la Sierra Leone et du Togo.

 Plusieurs aspects analysés par le Sous-Comité d’accréditation ont favorisé le passage du CNDH du statut B au statut A. Il s’agit entre autres de la conformité du dispositif institutionnel et législatif du CNDH ainsi que la qualité de ses travaux : à savoir la qualité de ses  rapports, le traitement des saisines des populations, ses relations avec le gouvernement, le parlement et toutes autres entités publiques et privées et la surveillance des lieux privatifs de libertés.

Maroc-Mauritanie : Examen des moyens de renforcer la coopération dans le domaine de l’enseignement supérieur

Les moyens à même de renforcer les relations entre le Maroc et la Mauritanie dans le domaine de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique a été au centre d’une rencontre, tenue lundi à Rabat, entre le ministre marocain de l’Éducation nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Saaid Amzazi, avec son homologue mauritanien, Sidi Ould Salem.Cette rencontre a été l’occasion d’examiner les perspectives de renforcer les relations de coopération exceptionnelles unissant le Maroc et la Mauritanie et les moyens à même de donner une impulsion aux relations bilatérales dans les domaines liés à l’enseignement supérieur et à la recherche scientifique, indique un communiqué du ministère.

Elle a également porté sur les moyens d’établir des passerelles de partenariat entre les universités et les établissements de recherche marocains et mauritaniens, en particulier en matière d’échange d’expériences et d’expertises, de soutien de la mobilité des étudiants et des professeurs et de cotutelle des thèses de doctorat, précise la même source.

Le ministère a par ailleurs mis en avant les relations distinguées qui lient le Maroc et la République Islamique de Mauritanie et ce, depuis la signature d’un accord de partenariat culturel en 1972, suivie d’une série de conventions de partenariat et de programmes opérationnels entre les gouvernements et les universités des deux pays.

Plus de 1.200 étudiants mauritaniens poursuivent leurs études universitaires dans les établissements d’enseignement supérieur public au Maroc au titre de l’année universitaire 2019-2020, répartis entre les différentes universités et spécialités académiques et scientifiques, rappelle-t-on.

La FIF dénonce le caractère «fallacieux» des motifs de mise en place du Comité de normalisation de la FIFA

La Fédération ivoirienne de football ( FIFA) a dénoncé lundi le caractère «fallacieux et impertinent » des motifs qui sous-tendent la mise en place d’un Comité de normalisation par la Fédération internationale de football association ( FIFA) annonçant qu’elle exercera toutes les voies de recours devant le Tribunal arbitral du sport ( TAS).

« Réuni ce jour et après analyse de cette décision, le comité exécutif a conclu au caractère fallacieux et impertinent des motifs qui la ( mise en place du comité de normalisation) sous-tendent. Aussi le Comité exécutif a-t-il pris la décision d’exercer toutes les voies de recours devant le TAS », a annoncé la FIF dans un communiqué signé par son directeur exécutif Sam-Etiassé Jean-Baptiste.

Le 24 décembre dernier, la FIF a reçu de la FIFA la notification d’une décision portant nomination d’un Comité de normalisation pour la fédération ivoirienne de football. Cette décision de la FIFA est intervenue après plusieurs mois de blocage du processus de l’élection du nouveau président de la FIF.

Cette décision qui met sous tutelle la FIF, a justifié de son côté la FIFA,  « résulte du fait que les instances dirigeantes du football ivoirien ne sont pas parvenues à organiser une procédure électorale conforme aux exigences statutaires et réglementaires applicables à toutes les associations membres de la FIFA ».

Cinq morts dans un conflit communautaire à Duékoué

La ville de Duékoué est à nouveau en deuil 

En effet, une altercation entre des autochtones et un allochtone s’est muée en conflit communautaire, faisant au moins cinq morts et plusieurs dégâts matériels à Guézon, une localité située dans le département de Duékoué dans l’ouest ivoirien, a appris APA lundi de sources concordantes.

Selon les faits rapportés par des témoins, ce conflit est né d’une dispute entre des jeunes autochtones et un chasseur traditionnel (communément appelé dozo). Grièvement blessé, le dozo a finalement succombé à Yamoussoukro où il a été évacué, explique une autre source, précisant qu’il y a cinq morts dont le dozo.

Les représailles suite à cette mort ont occasionné ainsi des affrontements entre les deux communautés. Selon cette même source, la gendarmerie qui s’est déployée sur le théâtre des opérations, tente de faire la médiation entre ces deux communautés afin de ramener la quiétude dans cette localité.

L’an dernier, un conflit communautaire à Bin-Houin, une autre localité de l’ouest ivoirien, avait fait un mort, plusieurs blessés et de nombreux dégâts matériels.

Made in Sénégal : plaidoyer pour un renforcement de l’environnement de promotion de la qualité

Le Sénégal doit davantage renforcer son environnement de promotion de la qualité tant d’un point de vue normatif que du point de vue du renforcement des capacités des acteurs de la certification, a déclaré, lundi à Dakar, le coordonnateur du Projet d’appui institutionnel à la mobilisation des ressources et l’attractivité des investissements (Paimrai), Mor Fall.« L’évolution rapide que connait le secteur de la certification des produits suggère une mise à niveau et une mutualisation continue des connaissances », a soutenu M. Fall qui s’exprimait à l’occasion d’un atelier de formation des comités particuliers de certification produits.

Cette rencontre organisée par l’Association Sénégalaise de la Normalisation (ASN) s’inscrit dans le volet « évaluation de la conformité de la politique nationale de la qualité » du Paimrai. Ce dernier a pour finalité de faire en sorte que l’environnement fiscal sénégalais, tant d’un point de vue des réformes que du point de vue des systèmes de qualité, puisse répondre aux exigences internationales.

« Le projet a pour objectif d’appuyer le renforcement des capacités de mobilisation des recettes et de contribuer à l’amélioration de l’attractivité de l’environnement économique sénégalais en soutenant notamment certains projets et réformes phares retenus dans le Plan Sénégal Emergent », a dit Mor Fall.

Fruit d’une collaboration entre l’Etat du Sénégal et la Banque africaine de développement, le Paimrai est doté d’un budget de plus de 280 millions de FCFA. Il est destiné à accompagner l’ASN dans ses activités de normalisation et de certification, la formation des acteurs intervenant dans le processus, l’accréditation de l’ASN au système du management de la qualité ainsi que la communication et la mobilisation de l’ensemble des parties prenantes.

« Tout ceci vise à faire du Sénégal à faire du Sénégal une destination attractive en matière d’investissement », a indiqué le coordonnateur du Paimrai.

La mise en place d’une politique de qualité est une partie intégrante du renforcement de la compétitivité de l’économie sénégalaise et postule le développement d’une infrastructure nationale de qualité nécessaire au renforcement de la compétitivité des entreprises du Sénégal, leur accès au marché ainsi qu’à la sécurité des consommateurs.

A en croire le Directeur général de l’ASN, El Hadj Abdourahmane Dione, le Sénégal se donne les moyens de promouvoir la qualité des biens et des services à travers la mise en place d’un système national de certification des produits.

Dans le nouveau plan stratégique de l’ASN, il est prévu la mise en place de plusieurs programmes de certification dans différents secteurs d’activités, selon M. Dione. Avec la mise en œuvre de la zone de libre-échange économique continentale africaine (ZLECAF), « cela va permettre à notre pays de bien positionner nos produits et services », espère-t-il.

« La certification permettra également de rassurer le consommateur sur la qualité des produits et services mis à sa disposition », a-t-il poursuivi.  

Ouvert ce matin, l’atelier se poursuivra jusqu’au 30 décembre et abordera les divers enjeux liés à la certification des produits.

La violence a empêché plusieurs Centrafricains de voter

Les populations de plusieurs villes en République centrafricaine (RCA) n’ont pas pu accomplir dimanche leur devoir civique à cause du contexte sécuritaire tendu.En RCA, le regain de violences risque d’amoindrir fortement le taux de participation aux élections présidentielle et législatives. Environ 1,8 million d’électeurs étaient appelés dimanche 27 décembre à désigner un chef de l’Etat et 140 députés. Mais dans les villes de Bouar (ouest), Bambari (centre) et Baboua, les coups de feu entendus tôt dans la matinée ont obligé les habitants de rester chez eux.

Selon le site du Réseau des journalistes pour les droits de l’homme (RJDH), les rebelles de la Coalition des patriotes pour le changement (CPC) ont envahi la première localité, située à l’ouest du pays et contrôlée par la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (Minusca). Cette manœuvre a empêché le déroulement des votes.

Baboua et Bambari étaient également occupées par des hommes armés. Toutefois, d’autres dysfonctionnements rendaient difficiles déjà l’organisation du double scrutin dans la sous-préfecture de Baboua : non déploiement du matériel électoral et manque de formation des agents déployés dans les bureaux de vote, entre autres.

Le RJDH rapporte par ailleurs que l’élection a pu se tenir dans la ville de Bria, mais partiellement. Des tirs ont été entendus aux environs de cinq heures du matin, faisant que seuls quatre bureaux de vote ont été ouverts sur les dix prévus.

En revanche, les populations d’autres villes comme Grimari, située à 80 Km de Bambari, ainsi que Bangui, la capitale du pays, ont pu voter dans le calme.

Des élections dans la violence

Depuis le 18 décembre dernier, une coalition de groupes armés se déplace dans le pays, créant de l’insécurité dans plusieurs régions. L’objectif affiché, selon plusieurs observateurs, était d’empêcher la tenue des élections.

Déjà la veille, samedi 26 décembre, la Cour Constitutionnelle s’était opposée aux demandes de report formulées par des candidats à la présidentielle comme Anicet Georges Dologuele et Mahamat Kamoun.

La semaine dernière, la violence s’était corsée avec des affrontements notamment à Bambari entre les éléments du groupe armé de l’Unité pour la paix en Centrafrique (UPC) et les forces armées centrafricaines.

Une équipe de l’Autorité nationale des élections (ANE) avait été directement visée lundi dans le centre du pays. Et mardi matin, à Bossangoa, les anti-balaka ont chassé les électeurs qui venaient récupérer leurs cartes à la mairie avec des armes, mais sans coup de feu.

Le 16 décembre dernier, le Parquet général de Bangui avait annoncé l’ouverture d’une enquête sur les violences à l’intérieur du pays.

« Nous avons arrêté un élément qui est un ancien soldat de l’armée. Les enquêtes sont ouvertes pour déterminer l’identité de ces mouvements armés qui ont perpétré ces violences notamment à Markounda, à Bozoum, Bossembele… dans l’objectif de perturber la tenue des élections générales dans le pays », affirmait le maître des poursuites, interrogé par le RJDH, avant d’ajouter que l’ex-président François Bozizé (2003 – 2013) est accusé d’être le commanditaire de ces actes de violences d’envergure nationale.

Devenu principal opposant du président sortant Faustin-Archange Touadera, sa candidature à la présidentielle a été invalidée par la Cour constitutionnelle. Le motif avancé est que François Bozizé est poursuivi dans son pays notamment pour « assassinats » et « tortures » et sous le coup de sanctions de l’ONU qui lui reproche d’avoir soutenu depuis son exil la contre-insurrection de milices anti-balaka.

Accusations contre Bozizé

En effet, la chute de Bozizé en 2013 a précipité la RCA dans un conflit qui a fait des milliers de morts et poussé plus du quart des habitants à fuir leur domicile. Et même si les combats ont beaucoup baissé d’intensité, les deux tiers du pays sont contrôlés par des groupes armés rebelles.

Pour cette élection présidentielle, le sortant Faustin-Archange Touadera apparaît comme le favori parmi 17 candidats dont deux anciens Premier ministres, Anicet-Georges Dologuélé et Martin Ziguélé.

Fier de ses réalisations depuis 2016 (accord de paix avec les rebelles, investissements dans l’éducation et la santé et reconstruction de l’armée nationale…), le candidat du Mouvement Coeurs Unis (MCU) avait promis de faire un « premier tour KO ! » le jour de l’élection.

Le second tour de la présidentielle est prévu le 14 février prochain si aucun candidat ne parvient pas à obtenir la majorité des suffrages du premier tour du dimanche 27 décembre.

Au moins cinq morts dans un conflit communautaire à Duékoué dans l’ouest ivoirien

Une altercation entre des autochtones et un allochtone s’est muée en conflit communautaire, faisant au moins cinq morts et plusieurs dégâts matériels à Guézon, une localité située dans le département de Duékoué dans l’ouest ivoirien, a appris APA lundi de sources concordantes.Selon les faits rapportés par des témoins, ce conflit est né d’une dispute entre des jeunes autochtones et un chasseur traditionnel (communément appelé Dozo). Grièvement blessé, le Dozo a finalement succombé à Yamoussoukro où il a été évacué, précise une autre source.

Les représailles suite à cette mort ont occasionné ainsi des affrontements entre les deux communautés. Selon cette même source, la gendarmerie qui s’est déployée sur le théâtre des opérations, tente de faire la médiation entre ces deux communautés afin de ramener la quiétude dans cette localité.

L’an dernier, un conflit communautaire à Bin-Houin, une autre localité de l’ouest ivoirien, avait fait un mort, plusieurs blessés et de nombreux dégâts matériels.

Santé: Nouvelle variante du COVID-19

Une nouvelle forme du Covid-19 a été observée le 25 décembre pour la première fois sur le sol français chez un homme revenant du Royaume-Uni.

En France, une nouvelle forme du COVID-19 a été retrouvée, et cela n’a rien d’étonnant pour le médecin urgentiste Patrick Pelloux. « Il ne faut pas s’inquiéter plus que cela. Le vaccin qui a été créé devrait couvrir ces mutations », avance-t-il.

Il ajoute que  » Ce qui serait inquiétant, c’est que le virus mute au point de perdre son patrimoine génétique et que les protéines qui sont sur sa capsule ne soient plus reconnues par la protection immunitaire qui est en train d’être créée par le vaccin « .

Cette nouvelle variante du COVID-19, a été observée chez plusieurs malades dans différents pays. En effet, un cas similaire a été détecté en Allemagne, chez une femme arrivée en avion de Londres, et au Liban, également sur un passager londonien. Après la France, l’Allemagne et le Liban, des cas confirmés de la variante britannique ont aussi été signalés le 26 décembre en Espagne et en Italie.

Les autorités sanitaires de la Suède ont annoncé un premier cas de contamination à la nouvelle variante du coronavirus circulant au Royaume-Uni. Il en est de même pour le Danemark, pays voisin de la Suède, où il a été enregistré un total de 33 cas de contamination par cette même variante du coronavirus. En Afrique du Sud, cette nouvelle variante est la cause de l’augmentation des cas du COVID-19.

Présidentielle nigérienne : l’heure est au dépouillement

Après des élections qui se sont tenues dans une atmosphère plutôt apaisée dimanche, jour du scrutin présidentiel et législatif au Niger, la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) s’affère à la compilation des résultats.Plus de 7 millions de Nigériens étaient appelés aux urnes dimanche, pour élire un nouveau président de la République et 171 députés de l’Assemblée nationale. A l’arrivée, le scrutin qui opposait plusieurs anciens ministres et présidents, s’est passé sans incident majeur. Des compétitions électorales dont l’enjeu est crucial pour l’avenir de cet Etat considéré par l’Onu (Organisations des Nations unies) comme le pays le plus pauvre du monde.

Après la fermeture des bureaux de vote à 18h Gmt, la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), a commencé son travail de compilation des résultats dans la grande salle du Palais des congrès. Le bureau de l’organe, les observateurs, et autres journalistes accrédités pour la nuit électorale sont présents pour suivre le dépouillement. Plus de six mille observateurs nationaux et internationaux ont été accrédités par la commission électorale, dont ceux de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (Cedeao) et de la Communauté des États sahélo-sahariens (CEN-SAD)

Les résultats attendus jeudi ou vendredi

Selon le code électoral, la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) doit compiler les résultats des 25.978 bureaux de vote répartis sur l’ensemble du pays dans un délai maximum de cinq jours. Ces résultats seront ensuite transmis à la Cour Constitutionnelle pour leur validation. Les éventuels recours seront déposés auprès de la Cour, dix jours au plus tard après la transmission des résultats par la Commission électorale.

Le candidat du pouvoir Mohamed Bazoum est considéré par certains observateurs comme le favori du scrutin. Il doit faire face à vingt-neuf (29) candidats issus d’une opposition divisée mais « croit en l’alternance ». Et pour cause, depuis 1993, la présidentielle nigérienne s’est toujours jouée en deux tours. L’opposition politique arrive souvent à chambouler les cartes. Un second tour de la présidentielle, si nécessaire, est prévu le 20 février prochain. 

Le président sortant Mahamadou Issoufou ne s’est pas présenté à cette élection après avoir fait deux quinquennats (2011 – 2020) comme le prévoit la Constitution.