Sakassou : Annonce d’une pénurie de volailles

À la proche du nouvel An, la localité de Sakassou connaît une pénurie de volailles.

Après  la fête de Noël, trouver de la volaille à Sakassou pour la célébration du nouvel An constitue un souci pour de nombreuses familles.

En effet, selon les acteurs locaux de la filière, cette situation est due à un insuffisant ravitaillement en volailles pour les fêtes de fin d’année, du fait des destructions de fermes avicoles pendant les violences post-électorales d’octobre 2020.

Deux importantes fermes avicoles appartenant à des groupements d’agents de l’état en fonction dans la localité, ayant fait de l’élevage de poulets de chair et de coquelets leur seconde activité, avaient été pillées. Surpris par la nature de cette violence, aucune intervention n’a pu empêcher la perte en poulets, en aliments et produits des poulets.

Une grosse perte qui n’a pu être rattrapée d’autant plus qu’en prévision des différentes fêtes, de nombreux poulets dans lesdites fermes, en train d’être engraissés, ont été, soit brûlés, soit emportés par les acteurs de ces violences.

Aujourd’hui, pour faire face à ce besoin en volailles, de nombreuses familles se tournent vers les poulets bicyclettes. Déjà en quantité insuffisante dans la localité, une soudaine hausse des prix de ces poulets négligés est constatée jusqu’à ce jour. D’autres familles, par contre, choisissent d’effectuer le déplacement sur l’axe Sakassou-Bouaké où il existe des fermes avicoles bien fournies.

Covid-19 et polémique sur l’éducation au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA traitent d’une diversité de sujets allant de la hausse des cas de décès de la Covid-19 à la polémique sur l’introduction du modèle d’enseignement sur l’homosexualité dans les écoles sénégalaises.Dans le journal Le Soleil, le Chef de l’Etat lance un appel à ceux qui nient l’existence de la maladie : « Pensez aux morts et aux familles endeuillées » tonne Macky Sall à l’endroit des Sénégalais qui ne respectent plus les « mesures barrières ». Le président de la république a fait cette sortie lors de l’inauguration du Service des Maladies infectieuses à Fann.

Dans Le Quotidien, Macky Sall met en garde contre la hausse des cas (de décès). « Le corps medical ne peut pas gagner le combat tout seul » dit-il dans les colonnes du journal.

Dans EnQuête, le Chef de l’Etat s’adresse aux +Sénégalais qui nient l’existence de la maladie+ « pensez aux morts » lance Macky Sall avant d’ajouter: « il faut penser aux malades, leurs souffrances et les séquelles de cette terrible maladie ».

« Macky Sall sermonne les irresponsables » titre L’AS qui rapporte les propos du Chef de l’Etat. « Ceux qui ignorent la maladie ou les gestes barrières sont en danger » avertit le Président de la république.

Source À dresse un +tableau ombrageux + de la pandémie au Sénégal avec cinq nouveaux cas de décès portant le total à 395 depuis l’apparition de la maladie et 37 cas graves en réanimation.

Mais que faire alors s’interroge L’Observateur: « Sauver l’économie ou des vies ». Le journal évoque un « dilemme tragique du pays » coincé +entre le marteau de la propagation du virus et l’enclume d’une économie à genoux+.

L’autre sujet brûlant de la presse sénégalaise reste la polémique sur le projet d’éducation sexuelle de l’Unesco (Organisation des Nations unies pour l’éducation, la Science et la Culture). « Pas de module SVT (Science de la vie et la terre) promo-homo à l’école » informe Vox Populi. Le journal cite les propos du ministre de l’Education Thierno Talla qui met fin au débat. « Nous avons nos réalités religieuses, culturelles, on s’en tient à ce qui existe » martèle le ministre.

Le journal L’AS informe que le ministre « clôt le débat » sur l’introduction d’un module « homosexuel » dans les programmes des écoles sénégalaise.

Sud Quotidien informe que « les syndicalistes s’érigent en bouclier » face à l’introduction d’un +module sur l’homosexualité et le genre à l’école+. Selon les enseignants regroupés autour du G7, ce programme dénommée « Education sexuelle et reproductive » régenté par l’Unesco  promeut « l’homosexualité » qui n’est pas légalisé au Sénégal.

Pendant ce temps, Libération informe que le doyen des juges « enterre l’affaire Petrotim ».  Le dossier est classé sans suite indique le journal qui ajoute que « le magistrat instructeur a pris une ordonnance de non-lieu hier (mardi) » dans le cadre de l’affaire Petrotim où une information judiciaire avait été ouverte contre X pour association des malfaiteurs, détournement de deniers publics, escroquerie portant sur des deniers publics, corruption, concussion, fraude fiscale et blanchiment de capitaux.

Walf Quotidien revient sur le projet loi supprimant certaines villes dont Dakar. Sur le sujet, le journal révèle que le ministre « Oumar Guèye (est) droit dans ses bottes ». L’actuel ministre des Collectivités territoriales, du Développement, et de l’Aménagement des Territoires « reste inflexible face aux députés ». De l’avis de Oumar Guèye, la ville est juste « une forme d’intercommunalité forcée » qui +n’est pas conforme au principe de la libre administration des collectivités territoriales ».

En Sport, Record informe que Sadio Mané peut effacer Luis Suarez des tablettes s’il marque son 70e but avec Liverpool ce mercredi face à Newcastle. Le Lion, revenu en forme, occupe la cinquième place dans un classement des 100 meilleurs joueurs du monde en 2020, publié par le très sérieux média angais The Guardian rapporte le journal. Pendant ce temps, Stades estime que « Sadio Mané (peut) clore 2020 en beauté ». L’attaquant sénégalais moins flamboyant cette année a déjà inscrit 17 buts en 42 matchs avec Liverpool. 

Santé, administration et économie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi s’intéressent à la campagne vaccinale nationale contre le nouveau coronavirus, à la digitalisation de l’administration et au marché de l’automobile.+Al Bayane+, fait savoir que toutes les dispositions sanitaires et logistiques sont prises pour entamer cette campagne dans les conditions optimales.

Il faut bien dire que la population, toutes catégories confondues, est impatiente d’en finir avec cette pandémie, fait remarquer le journal, relevant qu’en attendant l’amorce de la vaccination, les autorités locales mettent en avant une série de mesures préventives en vue de contenir la propagation du virus.

Toute l’attention est désormais focalisée sur l’épreuve vaccinale qui se profile à l’horizon de manière imminente aussi bien en milieu urbain que rural, ajoute-t-il

Pour sa part, +Aujourd’hui le Maroc+ relève que dans les jours qui viennent, des centaines de milliers d’usagers vont se ruer sur les plateformes digitales pour s’acquitter de la traditionnelle vignette automobile, ajoutant que le rush annuel de fin décembre dans les administrations et perceptions durait depuis tellement longtemps qu’on le croyait ancré à jamais et inamovible.

En permettant, depuis quelques années, le paiement à distance de cette taxe, le Maroc a réalisé une des avancées les plus spectaculaires en matière de dématérialisation, écrit la publication, notant qu’à la douane, aux impôts, dans les perceptions, les tribunaux ou encore dans les conservations foncières, des armées d’agents et de fonctionnaires sont mobilisées pour assurer et gérer des process parfois basiques.

« Avec la digitalisation en marche, ces fonctionnaires représentent désormais une ressource précieuse que l’administration peut exploiter autrement surtout pour rendre un service public de meilleure qualité et avec plus de valeur ajoutée », conclut-il.

+Akhbar Al Yaoum+ relève qu’en une année marquée par la crise sanitaire de la Covid-19, le secteur de l’automobile d’occasion présente des indicateurs « relativement sains ».

Au cours de ce second semestre, le trio de tête au niveau de l’offre de véhicules particuliers reste inchangé. Renault maintient ainsi sa première position, avec une moyenne de 20.000 annonces actives, devant Peugeot avec 15.000, selon le site d’annonces +Avito+, cité par la publication.

Volkswagen ferme le trio avec plus de 14.000 annonces actives. « Ce classement constitue une tendance lourde qui se confirme depuis 2014. Du côté des marques premium, le top 3 reste le même. En tête, Mercedes avec 9.450 annonces actives, suivie par Audi avec 2.450 annonces et BMW avec 2.300 durant les cinq derniers mois », affirme la plateforme.

Dialogue politique: le gouvernement ivoirien et l’opposition conviennent de la tenue des législatives en mars 2021

L’opposition ivoirienne, le gouvernement et la société civile ont convenu mardi, à l’issue de la troisième phase du dialogue politique, de la tenue des prochaines législatives en mars 2021, selon le rapport final de leurs rencontres.Les parties prenantes, ont au nombre des recommandations, souhaité qu’avant la tenue des élections législatives, il y ait la désignation des membres des bureaux des Commissions électorales locales, conformément aux dispositions légales.

Elles ont demandé « le retour dans les organes de la Commission électorale indépendante des partis politiques membres qui ont suspendu leur participation » au sein de cette institution. 

En outre, les parties ont requis « l’élargissement à d’autres partis politiques, de la composition de la Commission Centrale de la CEI, conformément aux recommandations de la CEDEAO, sans préjudice de l’équilibre de celle-ci ». 

La désignation des membres des bureaux des Commissions électorales locales devrait se faire par voie élective, les partis politiques étant encouragés à des « compromis sur le terrain ».  

La réunion  a validé « l’organisation des législatives en mars 2021″ et la remise aux représentants des candidats d’exemplaires du procès- verbal de compilation après le dépouillement par les Commissions électorales locales ». 

Pour tenir un scrutin apaisé, ils ont convenu du renforcement de la sécurisation du processus électoral, « la levée du mot d’ordre de désobéissance civile » et la mise en œuvre de mesures qui concourent à l’apaisement de l’environnement politique.

A moyen et long termes, l’opposition et le gouvernement souhaitent « la poursuite des discussions à un haut niveau entre le Président de la République et le président Henri Konan Bédié, président du Pdci (Parti démocratique de Côte d’Ivoire) ».

Les participants ont encouragé « le président de la République à ouvrir des discussions avec l’ancien président Laurent Gbagbo et tous les autres leaders politiques ».  

Ils ont également souhaité l’amélioration du découpage électoral, en maintenant les acquis, la « repentance des auteurs et des acteurs politiques pour les actes de violence perpétrés ».

L’opposition a appelé à « la prise de mesures en faveur des personnes poursuivies pour des faits liés au mot d’ordre de désobéissance civile de 2020 et à la crise post-électorale de 2010, au terme des procédures judiciaires en cours ». 

Toutes les parties ont manifesté la volonté de voir « le maintien du cadre permanent de dialogue politique et la signature d’une charte de bonne conduite par les leaders politiques ». 

Concernant les mesures d’apaisement de l’environnement politique, ils ont aussi demandé « la libération des personnes poursuivies pour des faits liés au mot d’ordre de désobéissance civile de 2020 et à la crise post-électorale de 2010 ». 

Pour sa part, le pouvoir veut « la poursuite des procédures judiciaires en cours, afin d’éviter toute impunité » ainsi que la réparation et le dédommagement des victimes des violences. 

Le rapport ressort « l’organisation d’assises nationales pour la paix et la réconciliation ». Il a été lu par le ministre de l’Intérieur et de la sécurité, Vagondo Diomandé. 

Du 21 au 29 décembre 2020, une session du dialogue politique, a été présidée par le Premier ministre ivoirien Hamed Bakayoko.

Dialogue politique ivoirien: l’opposition va soumettre le rapport final à Bédié et Gbagbo (responsables)

L’opposition ivoirienne envisage de soumettre le rapport final sur la troisième phase du dialogue politique aux anciens présidents Laurent Gbagbo et Henri Konan Bédié, leurs chefs de file, afin d’apporter des « éclairages » avant le paraphe du document.L’information a été donnée, mardi, par MM. Niamkey Koffi et Armand Ouégnin, les représentants de la plate-forme de l’opposition, lors d’un point de presse conjoint, après la clôture de la troisième phase du dialogue politique ivoirien.

Ce dialogue politique a réuni une délégation du gouvernement ivoirien, des organisations de la société civile et partis et groupements de partis politiques, proches du pouvoir et de l’opposition. Et ce, dans l’optique de débattre des prochaines élections législatives.

« Nous n’avons signé aucun document » relatif du rapport final de ce dialogue, a déclaré M. Armand Ouégnin, président de Ensemble pour la démocratie et la souveraineté (EDS), une plate-forme dont le référent politique est Laurent Gbagbo. 

« Il est évident que certains l’ont fait, mais nous ne l’avons pas fait » car « nous avons reçu la mouture finale en début d’après-midi et nous avons dit que nous réservons notre signature après des éclairages sur certains points », a-t-il indiqué.

Ces éclairages devraient être apportés par MM. Gbagbo et le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), Henri Konan Bédié, a soutenu M. Ouegnin, mentionnant que l’opposition s’est rendue à ce dialogue politique « par souci de bonne foi ».

Pour sa part, M. Niamkey Koffi, un cadre du Pdci, « lorsqu’on va à des assises, le rapport final doit faire l’objet d’une adoption, or ce n’est pas le cas aujourd’hui ». De ce fait, l’opposition a pris connaissance de ce rapport et a demandé qu’on diffère sa signature.

« Nous ne pouvons pas apposer notre signature sans un examen préalable », a relevé M. Niamkey, évoquant des « ambiguïtés et des équivoques  (qui) devront faire l’objet d’éclaircissement à travers la poursuite de ce dialogue entre Alassane Ouattara, MM. Bédié et Gbagbo ».

« C’est au terme de ces éclaircissements que la plateforme de l’opposition va apposer sa signature au bas de ce document », a fait savoir M. Niamkey qui a suivi tous les débats avec les autres représentants de l’opposition. 

Le Premier ministre ivoirien, Hamed Bakayoko, qui a présidé cette session du dialogue politique tenue du 21 au 29 décembre 2020, a assuré que le rapport a fait l’objet d’un « large consensus » entre les parties prenantes.

Interrogé à l’issue des travaux de restitution du rapport final, Adama Bictogo, le directeur exécutif du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir),  a noté que « la plateforme de l’opposition a des réserves,mais ne s’est pas retirée du dialogue ».

« Elle a juste exprimé quelques réserves, ce qui de mon point de vue, n’est pas une remise en cause de la dynamique qui a été engagée », a ajouté M. Bictogo, déclarant que « les élections auront bel et bien lieu en mars 2021 ». 

Pour lui, « c’est à l’opposition de prendre toutes ses dispositions pour se mettre dans le convoi qui nous amène aux élections législatives. Mais, en tout état de cause, c’est net, nous irons aux élections législatives en mars ».

« Ceci étant, des dispositions ont été notées dans le document pour qu’ il y ait un apaisement qui prend la composante politique, la composante juridique, la composante électorale qui relève de la CEI (Commission électorale indépendante) », a-t-il poursuivi.

M. Bictogo a estimé que « le plus important est que l’opposition prenne l’opinion à témoin et qu’ elle aille à ces élections, (car) on ne peut pas chaque fois marchander. Sortons du marchandage et des chantages ».

Il a admis toutefois que « l’opposition a fait la preuve de son engagement en venant à ces réunions ». Ce qui pourrait permettre à la nation de retrouver la paix et comme le Rhdp le souhaite « une Côte d’Ivoire rassemblée ». 

Distinction de 548 agents de la Société de distribution d’eau de Côte d’Ivoire

Quelque 548 agents de la société de distribution d’eau de Côte d’Ivoire (SODECI) ont été distingués par la direction générale de cette entreprise qui leur a octroyé la médaille d’honneur du travail en présence des ministres ivoiriens Pascal Abinan Kouakou ( Emploi et protection sociale) et Anne Oulotto ( Assainissement et salubrité).

Selon une note d’information de cette entreprise transmise mardi à APA, il s’agit de 97 agents pour 35 ans d’ancienneté, 72 pour 30 ans de service, 109 pour 25 ans de travail et 270 collaborateurs pour 15 ans d’ancienneté.

Créée en 1959, la SODECI est la société chargée d’assurer l’approvisionnement en eau potable en Côte d’Ivoire.

Ebony 2020: les nominés sont connues

Ebony 2020, la liste des nominés pour les différents prix est connus de tous à présent.

En effet, la 22ème édition du prix Ebony, initialement prévue du 04 au 06 décembre 2020, a été reportée au weekend-end du 22 au 24 janvier 2021 à Yamoussoukro, avait annoncé le président de l’union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI), Jean Claude Coulibaly, lors d’une conférence de presse, mardi 1er décembre 2020, à Abidjan.

Selon M. Coulibaly, le report de cet événement qui célèbre les journalistes émérites de Côte d’Ivoire est dû aux événements sociopolitiques qu’a connus le pays ces derniers mois et à la fermeture de l’Hôtel Président de Yamoussoukro, lieu choisi pour la nuit de la communication.

Voici la liste des nominés:

RADIO

  • Kouadio Sié Kouassi : Radio Côte d’Ivoire
  • Adama Bakayoko : Radio Côte d’Ivoire
  • Kouadio N’Guessan A. Armel : Radio Côte d’Ivoire
  • Ly Goua Aimé Ludovic : Radio Yopougon
  • Kra Akissi Marthe : Radio Côte d’Ivoire
  • Kouassi Kouassi Gervais : Radio Côte d’Ivoire
  • N’Zi Kouakou Ernest : Radio Chandelier
  • Soro Yafolo Sita : Radio Côte d’Ivoire
  • Nangui Florent Boniface : Radio Attécoubé

TELEVISION

  • Patricia Omou Ettia : RTI1
  • Ami Sissoko : RTI1
  • Cheick Koné : RTI1
  • Eric Goré : RTI1
  • Dangui Samin Rodrigue : RTI2

PRESSE ECRITE

  • Boni Ado Germaine : Frat-Mat
  • Bamba Mafoumgbé : Le Temps
  • Gabo Kobé Germain : Frat-Mat
  • Aka Akissi Marcelle : L’Inter
  • Konan Kouakou Koffi Rodrigue : Le Jour Plus
  • Gora Mahi Thomas : Le Sport

PRESSE NUMERIQUE

  • Fofana Zoumana : Woroba.net
  • N’Guesso Assouman Marcel : AIP
  • Tenin Bé Ousmane : Voiedefemme
  • N’Guessan Aya Esther : AIP
  • Bidi Ignace : Générations Nouvelles
  • Emiline Péhé Amangoua : Frat-Mat-Info

PRESENTATEURS TELE

  • Ali Diarrassouba : NCI 360
  • Sharon Camara : Life TV
  • Juliette Weah : RTI1

 

Dialogue politique: relecture des propositions et adoptions

Ce Mardi 29 décembre 2020, le pouvoir et l’opposition se rencontrent pour une relecture des propositions et adoptions. 

En effet, aujourd’hui se tiendra une séance de relecture des propositions et adoptions du document final. Le pouvoir et les partis d’opposition ont arrêté les grands axes, les points d’accord. « Si chacun respecte sa parole, c’est bon. On a fait du bon travail. », selon un intervenant.

Les résolutions tournent autour des solutions à court, moyen et long terme. À court terme, la recomposition des commissions locales de la CEI, à court et moyen terme, la libération des prisonniers de la crise post électorale de 2010 et ceux de la désobéissance civile.

À long terme, la révision du découpage électoral et la création des conditions de la cohésion sociale. Mais, un point de friction est apparu quand les représentants du parti au pouvoir ont insisté pour l’inscription dans le document final, de la dissolution formelle du conseil national de transition.

En outre, les nouvelles violences apparues dans de l’Ouest du pays, dans le village de Guezon, ont montré la fragilité de la cohabitation des populations. La cohésion sociale est pratiquement inexistante . Des problèmes de fond demeurent et ne sont pas réglés. À la moindre étincelle, des affrontements meurtriers entre les communautés.

Mais le mal est fait. Autorités politiques et administratives, cadres locaux devront véritablement s’investir dans la gestion des crises et surtout être eux-mêmes bien formés et sensibilisés sur les mécanismes de gestion des crises.

Source: Yeclo

À lire aussi: Cinq morts dans un conflit communautaire à Duékoué

 

Nécrologie et politique à la Une de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA sont largement revenus sur le rappel à Dieu du Général Mamadou Niang, ancien ministre de l’Intérieur et Idrissa Diallo, maire de Dalifort sans occulter l’actualité politique.« Fin de mission » titre Le Quotidien pour évoquer la disparition du Général Mamadou Niang. Le journal indique « qu’il laisse derrière lui, le dialogue politique qu’il présidait ».

L’AS s’interroge sur « ces inquiétantes morts en cascade de VIP » au Sénégal, illustrant sa Une par les photos du Général Mamadou Niang et de Idrissa Diallo maire de Dalifort. 

Vox Populi évoque un +lundi noir+ pour le Sénégal qui perd le Général Mamadou Niang et Idrissa Diallo.

L’Observateur abonde dans le même sens et parle de « lundi noir pour la Nation » avec le rappel à Dieu du Général Mamadou Niang et du maire de Dalifort Idrissa Diallo. Le journal parle « d’un dialogue rompu avec un Général émérite » pour qualifier le personnage de l’ancien ministre de l’Intérieur. 

 Walf Quotidien estime qu’avec le décès de Idrissa Diallo, maire de Dalifort-Foirail et pilier de la coalition politique « Taxawu Dakar », c’est « Khalifa Sall qui perd un lieutenant ». L’Observateur semble étayer cela en parlant de «l’ultime combat d’un engagé volontaire »

Le Soleil de son côté, s’est appesanti sur le décès du Général Mamadou Niang à l’âge de 82 ans. Le quotidien national estime qu’avec sa disparition, « le Sénégal perd son soldat du consensus ». 

La politique occupe aussi une bonne place dans la presse de ce mardi avec Sud Quotidien qui consacre sa Une à la crise qui mine certains partis politiques sénégalais. « Rewmi (Le Pays, parti de la mouvance présidentielle) prend sa dose » indique le journal comme pour dire que le parti de Idrissa Seck revenu dans la mouvance présidentielle est « sur les traces  du PS (Parti Socialiste et de l’Afp (Alliances des Forces et Progrès).

Dans Walf Quotidien, Thierno Alassane Sall, ancien ministre  et opposant s’en prend au régime en place. Revenu d’une tournée de huit jours à l’intérieur du pays, il soutient que « le pays est entre les mains d’une petite mafia qui se partage tout ».

EnQuête revient sur le projet de loi visant à supprimer certaines villes dont Dakar et parle de « constat d’échec ». Le journal indique malgré tout que le projet de loi a été examiné lundi par plusieurs commissions de l’Assemblée nationale. 

Dans le journal Vox Populi, le ministre des Collectivités terriroriales, du Développement, et de l’Aménagement des Territoires Oumar Guèye soutient que « la ville n’a plus, aujourd’hui, sa raison d’être ».

A la place ajoute EnQuête, « l’Etat prévoit dix métropoles pour désengorger Dakar » selon les terme de la nouvelle réforme ajoute le journal.

Politique et économie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi se focalisent sur la guerre médiatique menée par l’Algérie à l’encontre du Maroc, le nouveau modèle de développement et le partenariat économique entre le Maroc et Israël.« Mais quelle mouche a bien pu piquer notre voisin de l’est pour verser encore dans de tels égarements ? », se demande +Al Bayane+.

« Qui goberait ses récentes fake news sur la zone sereine d’Al Mahbes, alors que tout le monde s’étonne et déplore ces viles allégations au grand jour ? », s’interroge le quotidien, notant que le Maroc s’installe sur l’Atlantique le plus légitimement et sereinement du monde, conforté par le plébiscite universel dont il ne cesse de jouir, de par le déferlement copieux des reconnaissances.

« Aujourd’hui, l’Algérie a beau mentir et dissimuler la réalité sur la balustrade du média, elle ne fait que se ridiculiser davantage sur toute la ligne », estime la publication.

« Ils finiront par mordre de la poussière des guerres inventées de toutes pièces sur les frontières d’à côté par une hystérie médiatique mensongère », conclut-il.

Sur un autre registre, Aujourd’hui le Maroc rappelle que la Commission spéciale sur le modèle de développement (CSMD) rendra sa copie dans les quelques jours qui viennent.

Une chose est sûre : les attentes, déjà très fortes au moment du lancement de ce processus, le sont davantage aujourd’hui au regard de la conjoncture, affirme le quotidien, qui évoque là une volonté affichée et partagée par tous les acteurs quelle qu’en soit la nature, économiques, institutionnels, publics, privés, politiques, ou encore associatifs.

En plus d’y avoir eux-mêmes contribué directement ou indirectement, ce sont ces mêmes acteurs qui devront d’ailleurs donner corps aux propositions de la Commission spéciale et devront par conséquent se les approprier au préalable, ajoute-t-il, faisant savoir que ladite Commission pourrait être amenée à devoir expliquer ses choix et le bien-fondé des options retenues.

+L’Economiste+ rapporte que plusieurs secteurs industriels à fort potentiel de partenariat Maroc-Israël ont été identifiés lors d’un entretien, tenu lundi en mode visioconférence, entre le ministre de l’Industrie, du commerce et de l’économie verte et numérique, Moulay Hafid Elalamy, et le ministre israélien de l’Économie et de l’industrie, Amir Peretz.

Il s’agit notamment du textile, de l’agro-industrie, de la recherche et développement (R&D) appliquée à l’industrie, des technologies vertes et de l’industrie des énergies renouvelables, précise le ministère, ajoutant que les deux parties ont convenu de la mise en place d’un groupe de travail conjoint pour élaborer un plan d’action dans les secteurs identifiés.

L’entretien entre Elalamy et Peretz a porté sur les perspectives d’une coopération fructueuse entre les deux pays, s’appuyant sur leurs avancées économiques et répondant à leurs priorités et stratégies de développement, fait savoir le ministère.