Les États-Unis « fiers de leur travail avec la Côte d’Ivoire» pour combattre la drogue

Les États-Unis sont « fiers de leur travail » avec la Côte d’Ivoire et d’autres pays d’Afrique occidentale pour lutter contre le trafic de drogue, a indiqué mercredi la représentation diplomatique américaine en Côte d’Ivoire. « Les États-Unis prennent très au sérieux le trafic de drogue et agissent contre tous les trafiquants connus. Nous sommes fiers de notre travail avec la Côte d’Ivoire et d’autres pays d’Afrique de l’ouest pour combattre ce fléau», a écrit l’ambassade des États-Unis en Côte d’Ivoire sur son compte officiel Twitter consulté par APA. 

Cette sortie des États-Unis intervient quelques jours seulement après la diffusion dans un média international d’une enquête dite internationale réalisée par les journalistes Ibekwe Nicholas et Daan Bauwens accusant le ministre d’État ivoirien chargé de la défense, Hamed Bakayoko d’être le parrain du trafic de drogue en Côte d’Ivoire.

 Lundi dernier dans un communiqué,  M. Bakayoko qui est également le premier ministre par intérim en Côte d’Ivoire, a décidé de porter plainte contre ses deux journalistes et « les relais » dénonçant « une orchestration grossière ourdie par des commanditaires dont le dessein n’échappe à personne ». 

« Dans mes charges de ministre de la sécurité en Côte d’Ivoire pendant plus de sept ans et celles actuelles de la défense, les résultats obtenus dans la lutte contre la drogue sont mondialement reconnus. Ces actions qui se sont soldées par de nombreuses arrestations, saisies et démantèlement de réseaux mafieux ont valu des félicitations internationales à la Côte d’Ivoire», avait soutenu M. Bakayoko dans son communiqué.

Un chef de guerre soudanais s’est rendu à la CPI

Le chef des milices Janjaweed, accusé d’avoir joué un rôle de premier plan dans le massacre qui a eu lieu dans la région du Darfour, au Soudan, s’est rendu à la Cour pénale internationale (CPI), a appris APA mercredi.Ali Kushayb, accusé de 50 chefs d’accusation dont des crimes de guerre et crimes contre l’humanité au Darfour, est acheminé à la CPI depuis la Centrafrique. Il est accusé d’avoir joué un rôle actif dans le conflit au Darfour entre 2000 et 2004, suite à quoi un mandat d’arrêt lui a été délivré en 2007.
 
Le conflit au Darfour a entraîné la mort d’environ 300.000 personnes et le déplacement de millions d’autres.
 
Le président soudanais, Omar al-Bechir, évincé du pouvoir, est également accusé de crimes de guerre par la CPI. Les nouvelles autorités de Khartoum sont ambivalentes à l’idée de le remettre à la CPI pour qu’il soit jugé.

Un chef de guerre soudanais s’est rendu à la CPI

Le chef des milices Janjaweed, accusé d’avoir joué un rôle de premier plan dans le massacre qui a eu lieu dans la région du Darfour, au Soudan, s’est rendu à la Cour pénale internationale (CPI), a appris APA mercredi.Ali Kushayb, accusé de 50 chefs d’accusation dont des crimes de guerre et crimes contre l’humanité au Darfour, est acheminé à la CPI depuis la Centrafrique. Il est accusé d’avoir joué un rôle actif dans le conflit au Darfour entre 2000 et 2004, suite à quoi un mandat d’arrêt lui a été délivré en 2007.
 
Le conflit au Darfour a entraîné la mort d’environ 300.000 personnes et le déplacement de millions d’autres.
 
Le président soudanais, Omar al-Bechir, évincé du pouvoir, est également accusé de crimes de guerre par la CPI. Les nouvelles autorités de Khartoum sont ambivalentes à l’idée de le remettre à la CPI pour qu’il soit jugé.

Côte d’Ivoire : Interpellation de 30 individus venus du Burkina Faso, cachés dans un camion de bétail

Les agents  de contrôle des douanes ont interpellé une trentaine d’individus, en provenance du Burkina Faso, au corridor Nord de Bouaké. Ces individus ont été découverts parmi un troupeau de moutons dans le camion, le mardi 09 juin 2020.

30 individus ont été découverts dans un camion qui transportait du bétail, en provenance du Burkina Faso, au corridor nord de la ville de Bouaké. Grâce à la vigilance des agents de douane, ces individus dissimulés dans un troupeau de moutons ont été interpellés.

« J’ai donné dix mille FCFA au chauffeur pour venir en Côte d’Ivoire », « C’est parce qu’il n’y a pas de car de que nous faisons cela », ont expliqué certains individus découverts dans le camion de bétail.

Le secrétaire général de la sous-préfecture de Bouaké, Francis Bony Katou a souhaité la bienvenue aux passagers du camion de bétail en ces termes : « Je voudrais vous souhaiter la bienvenue en Côte d’Ivoire. La Côte d’Ivoire est un pays hospitalier. Mais vous savez que nous traversons une crise de COVID-19 et les frontières sont fermées. Vous serez remis aux mains de la justice et elle va faire une procédure. Vous serai traités selon les lois de la Côte d’Ivoire » a affirmé fermement l’administrateur civil.

Rappelons que dans le cadre de la lutte contre le coronavirus, le gouvernement ivoirien  à l’instar de plusieurs autres pays a décidé de fermer ses frontières. Cette surprenante découverte illustre le passage clandestin des frontières de certains passagers, malgré les mesures prises pour éviter la propagation du coronavirus.

 

Retour de Laurent Gbagbo : Des jeunes envahissent sa résidence à Mama

Des jeunes du village natal de Laurent Gbagbo ont envahi  la résidence de l’ancien président ivoirien. Ces jeunes pour la plupart originaire de la région du Gôh, dont la capitale est Gagnoa sont allés nettoyer la résidence de Laurent Gbagbo à Mama.

Après la décision récente de la Cour pénale internationale (CPI), des jeunes de la région du Gôh ont décidé de préparer le retour de Laurent Gbagbo sur sa terre natale. Ainsi, des jeunes en provenance de la ville de Sinfra ont prêté main-forte aux jeunes du village de Mama dans le nettoyage de la résidence du leader du FPI.

« C’est avec joie que nous avons accueilli ces frères venus de Sinfra pour nous porter main forte », a déclaré Hervé Kouakou, secrétaire fédéral de la section de la Jeunesse du Front populaire ivoirien pro-Gbagbo (Jfpi) d’Ouragahio.

Un programme a été établi par ces jeunes afin d’accueillir Laurent Gbagbo dès son arrivée en Côte d’Ivoire. « Depuis l’annonce de la nouvelle du retour de notre « père », chaque mercredi et vendredi, nous nous réunissons pour le nettoyage du village. En plus de la résidence, nous nettoyons les rues et les alentours du village, parce que nous savons que le jour où il va venir, il ne viendra pas seul. Il y aura du monde. Donc, nous sommes à pied d’œuvre pour donner fière allure au village », a expliqué Hervé Kouakou.

Pour rappel, Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé sont désormais autorisés par la CPI à circuler librement dans les pays signataires du traité de Rome, depuis le 27 mai dernier.

Côte d’Ivoire: Le frère cadet de Guillaume Soro évacué d’urgence à Abidjan

Incarcéré à la prison d’Abengourou dans l’affaire de déstabilisation de l’Etat de Côte d’Ivoire, Simon Soro, frère cadet de Guillaume Soro a été évacué d’urgence à Abidjan. Cette information a été délivrée le 09 juin 2020, par Mamadou Traoré, conseiller politique de l’ex-Président de l’Assemblée nationale.

Le frère cadet de Guillaume Soro, Simon Soro a été évacué d’urgence à Abidjan. Il serait entre la vie et la mort, selon Mamadou Traoré, conseiller politique de l’ancien premier ministre. Simon Soro est évacué à Abidjan afin de recevoir des soins médicaux appropriés.

Ainsi, Mamadou Traoré dénonce les mauvaises conditions de détention de Simon Soro, Président de l’ONG la vie.

« Le jeune frère de Guillaume Soro,Président de l’ONG la vie,qui a pour mission de donner le vie et la vue aux populations démunies, est actuellement dans une situation sanitaire difficile. Il a dû être évacué en urgence à Abidjan pour des soins poussés. Voici où nous amène la méchanceté de nos amis du Restaurant. Je rappelle qu’hier, ce sont eux qui ont reproché aux régimes Bédié et Gbagbo de s’en être pris à la mère de leur gourou. Et pour cela, ils s’en sont offusqués au point de traiter ces deux précédents régimes de régimes dictatoriaux, de régimes de maîtres-chanteurs qui s’en prennent à la génitrice de leur adversaire afin de l’affaiblir. Aujourd’hui, ils ont décidé de faire comme leurs adversaires d’hier en s’en prenant aux frères cadets de Guillaume Soro afin de lui faire du chantage pour l’amener soit à renoncer à son projet de les chasser du pouvoir par des élections soit à les rejoindre afin de leur donner une chance de gagner. J’avoue que la méchanceté et la cruauté des gens du Restaurant est sans précédent dans ce pays. » a affirmé Mamadou Traoré sur sa page Facebook.

Rappelons que Guillaume Soro a décidé de saisir l’ONU, suite au retrait de la déclaration de compétence de la Côte d’Ivoire à la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples.

Santé et politique au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi se focalisent sur nombre de sujets notamment le déconfinement, la gestion de l’après Covid-19 et les relations maroco-algériennes.+Rissalat Al Oumma+ écrit que les Hashtag « BqaFdarek » (restes chez toi) et « RodBalek » (fais attention) résument toute la philosophie éducative qui a marqué à la gestion de la lutte contre la pandémie du coronavirus au Maroc, expliquant que les deux slogans marquent le transfert de la responsabilité de l’administration aux citoyens, car l’après confinement appelle les valeurs civiques et de citoyenneté en matière de gestion des espaces, des déplacements et du travail.

« RodBalek » signifie que la balle est désormais dans le camp du citoyen, poursuit le journal, relevant que pour continuer ce combat contre l’épidémie et afin de limiter ses dégâts économiques et sociaux, il faut miser sur l’intelligence sociale des citoyens.

« Dans ce sens, la création d’un Observatoire national de la citoyenneté, avec des cellules qui s’intéressent aux comportements civiques durant cette période difficile, est à même de dresser une image claire du citoyen marocain qui est en train de se forger dans le sillage de cette pandémie », soutient-il.

De son côté, +Aujourd’hui le Maroc+ souligne qu’en plus des forces de l’ordre, des médecins, infirmiers et autres professions qui ont été vaillamment sur la ligne de front depuis le mois de mars, l’autre star qui s’est révélée au monde entier à l’occasion de la pandémie ce sont les nouvelles technologies.

« Plateformes digitales collaboratives, outils de gestion de travail à distance, applications à usages multiples, solutions numériques développées pour utilisation professionnelle ou récréative… les nouvelles technologies ont été en vedette et continuent encore », relève la publication, faisant remarquer que la mode depuis quelques jours est aux chatbots, une espèce de robots chargés d’assurer la relation avec la clientèle.

Pour sa part, +Al Bayane+ note que durant la période pandémique, des régions du Royaume se sont montrées plus efficientes que d’autres dans la lutte contre le virus, précisant que pas moins de 45 provinces sur le territoire national, ont carrément annihilé le mal qui avait proliféré dans les parages.

Dans les relations maroco-algérienne, +Le Matin+ se fat l’écho d’une déclaration du ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita qui a souligné que le Maroc a exprimé sa consternation face aux allégations du porte-parole de la présidence algérienne qui a affirmé, mardi, que « le Consul du Maroc avait effectivement quitté le territoire national à la demande de l’Algérie » et que « l’attitude du Consul marocain n’était pas étonnante car c’est un officier des renseignements marocains ».

« Le Maroc a, d’abord, pensé ne pas réagir à ces affirmations irresponsables auxquelles nous sommes habitués depuis des décennies », a indiqué le ministre. « Toutefois, devant la gravité extrême de tels propos », le ministre souligne que « le Maroc exprime sa consternation face à ces allégations émanant d’un représentant d’une institution censée faire preuve de discernement et de retenue », notant que le Royaume « s’interroge sur les véritables motivations derrière cette nouvelle escalade et la volonté permanente de l’Algérie d’alimenter un climat de suspicion qui va à l’encontre de toutes les règles de bon voisinage ».

+Aujourd’hui le Maroc+ fait savoir que le Maroc a prolongé l’état d’urgence sanitaire jusqu’au 10 juillet prochain. En effet, le Conseil de gouvernement réuni ce mardi à Rabat vient d’adopter un projet de décret prolongeant l’état d’urgence sanitaire sur l’ensemble du territoire national.

En vigueur depuis mars dernier au Royaume puis reconduit à plusieurs reprises, cet état d’urgence restera ainsi en vigueur jusqu’à la première semaine du mois de juillet. Cela dit, l’article 2 du texte adopté par l’Exécutif donne la possibilité au ministre de l’intérieur de prendre, selon la progression de la situation épidémiologique et en coordination avec les départements gouvernementaux concernés, des mesures visant à alléger les restrictions décidées dans le cadre de l’état d’urgence à l’échelle nationale.

Le même article prévoit également une exception puisque les walis des régions et gouverneurs des préfectures et provinces, chacun dans son ressort territorial, ont également la possibilité de prendre à la lumière des mêmes données sanitaires les mêmes décisions.

Santé et politique au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi se focalisent sur nombre de sujets notamment le déconfinement, la gestion de l’après Covid-19 et les relations maroco-algériennes.+Rissalat Al Oumma+ écrit que les Hashtag « BqaFdarek » (restes chez toi) et « RodBalek » (fais attention) résument toute la philosophie éducative qui a marqué à la gestion de la lutte contre la pandémie du coronavirus au Maroc, expliquant que les deux slogans marquent le transfert de la responsabilité de l’administration aux citoyens, car l’après confinement appelle les valeurs civiques et de citoyenneté en matière de gestion des espaces, des déplacements et du travail.

« RodBalek » signifie que la balle est désormais dans le camp du citoyen, poursuit le journal, relevant que pour continuer ce combat contre l’épidémie et afin de limiter ses dégâts économiques et sociaux, il faut miser sur l’intelligence sociale des citoyens.

« Dans ce sens, la création d’un Observatoire national de la citoyenneté, avec des cellules qui s’intéressent aux comportements civiques durant cette période difficile, est à même de dresser une image claire du citoyen marocain qui est en train de se forger dans le sillage de cette pandémie », soutient-il.

De son côté, +Aujourd’hui le Maroc+ souligne qu’en plus des forces de l’ordre, des médecins, infirmiers et autres professions qui ont été vaillamment sur la ligne de front depuis le mois de mars, l’autre star qui s’est révélée au monde entier à l’occasion de la pandémie ce sont les nouvelles technologies.

« Plateformes digitales collaboratives, outils de gestion de travail à distance, applications à usages multiples, solutions numériques développées pour utilisation professionnelle ou récréative… les nouvelles technologies ont été en vedette et continuent encore », relève la publication, faisant remarquer que la mode depuis quelques jours est aux chatbots, une espèce de robots chargés d’assurer la relation avec la clientèle.

Pour sa part, +Al Bayane+ note que durant la période pandémique, des régions du Royaume se sont montrées plus efficientes que d’autres dans la lutte contre le virus, précisant que pas moins de 45 provinces sur le territoire national, ont carrément annihilé le mal qui avait proliféré dans les parages.

Dans les relations maroco-algérienne, +Le Matin+ se fat l’écho d’une déclaration du ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita qui a souligné que le Maroc a exprimé sa consternation face aux allégations du porte-parole de la présidence algérienne qui a affirmé, mardi, que « le Consul du Maroc avait effectivement quitté le territoire national à la demande de l’Algérie » et que « l’attitude du Consul marocain n’était pas étonnante car c’est un officier des renseignements marocains ».

« Le Maroc a, d’abord, pensé ne pas réagir à ces affirmations irresponsables auxquelles nous sommes habitués depuis des décennies », a indiqué le ministre. « Toutefois, devant la gravité extrême de tels propos », le ministre souligne que « le Maroc exprime sa consternation face à ces allégations émanant d’un représentant d’une institution censée faire preuve de discernement et de retenue », notant que le Royaume « s’interroge sur les véritables motivations derrière cette nouvelle escalade et la volonté permanente de l’Algérie d’alimenter un climat de suspicion qui va à l’encontre de toutes les règles de bon voisinage ».

+Aujourd’hui le Maroc+ fait savoir que le Maroc a prolongé l’état d’urgence sanitaire jusqu’au 10 juillet prochain. En effet, le Conseil de gouvernement réuni ce mardi à Rabat vient d’adopter un projet de décret prolongeant l’état d’urgence sanitaire sur l’ensemble du territoire national.

En vigueur depuis mars dernier au Royaume puis reconduit à plusieurs reprises, cet état d’urgence restera ainsi en vigueur jusqu’à la première semaine du mois de juillet. Cela dit, l’article 2 du texte adopté par l’Exécutif donne la possibilité au ministre de l’intérieur de prendre, selon la progression de la situation épidémiologique et en coordination avec les départements gouvernementaux concernés, des mesures visant à alléger les restrictions décidées dans le cadre de l’état d’urgence à l’échelle nationale.

Le même article prévoit également une exception puisque les walis des régions et gouverneurs des préfectures et provinces, chacun dans son ressort territorial, ont également la possibilité de prendre à la lumière des mêmes données sanitaires les mêmes décisions.

Covid-19: nouvelle prolongation de l’état d’urgence en Gambie

Le gouvernement gambien a annoncé une nouvelle prolongation de 21 jours de l’état d’urgence pour lutter contre la propagation du coronavirus.Cette mesure entre en vigueur ce mercredi, selon une déclaration du ministère de la Communication et de l’information. Le week-end dernier, la Gambie a enregistré son 28e cas de coronavirus. Depuis le seul décès dû à la Covid-19 en mars dernier, les autorités médicales du pays ont soigné plus de 15 patients. 

Le président Adama Barrow a récemment assoupli certaines des restrictions, notamment celles concernant les lieux de culte et les marchés, en vigueur depuis plus de deux mois pour arrêter la propagation du coronavirus. Il est désormais autorisé l’ouverture des marchés de 6h à 18h tous les jours jusqu’à nouvel ordre. 

Agissant avec prudence, les autorités sanitaires préfèrent une approche progressive pour rétablir la normalité du rythme de vie en Gambie, perturbé depuis la fin mars 2020. 

Vendredi dernier, les fidèles musulmans ont retrouvé le chemin des mosquées qui étaient fermées depuis plus de deux mois afin de décourager les rassemblements sociaux qui, selon les autorités sanitaires, pourraient déclencher une chaîne locale de transmission de la Covid-19. 

Une poignée d’imams ont été arrêtés, poursuivis et condamnés à une amende pour avoir dirigé des prières de groupe dans des mosquées et des maisons. 

Les frontières de la Gambie, enclavées de trois côtés par le Sénégal, restent fermées, tout comme son aéroport et son port maritime.

Covid-19: nouvelle prolongation de l’état d’urgence en Gambie

Le gouvernement gambien a annoncé une nouvelle prolongation de 21 jours de l’état d’urgence pour lutter contre la propagation du coronavirus.Cette mesure entre en vigueur ce mercredi, selon une déclaration du ministère de la Communication et de l’information. Le week-end dernier, la Gambie a enregistré son 28e cas de coronavirus. Depuis le seul décès dû à la Covid-19 en mars dernier, les autorités médicales du pays ont soigné plus de 15 patients. 

Le président Adama Barrow a récemment assoupli certaines des restrictions, notamment celles concernant les lieux de culte et les marchés, en vigueur depuis plus de deux mois pour arrêter la propagation du coronavirus. Il est désormais autorisé l’ouverture des marchés de 6h à 18h tous les jours jusqu’à nouvel ordre. 

Agissant avec prudence, les autorités sanitaires préfèrent une approche progressive pour rétablir la normalité du rythme de vie en Gambie, perturbé depuis la fin mars 2020. 

Vendredi dernier, les fidèles musulmans ont retrouvé le chemin des mosquées qui étaient fermées depuis plus de deux mois afin de décourager les rassemblements sociaux qui, selon les autorités sanitaires, pourraient déclencher une chaîne locale de transmission de la Covid-19. 

Une poignée d’imams ont été arrêtés, poursuivis et condamnés à une amende pour avoir dirigé des prières de groupe dans des mosquées et des maisons. 

Les frontières de la Gambie, enclavées de trois côtés par le Sénégal, restent fermées, tout comme son aéroport et son port maritime.