Yopougon: 5 fumoirs détruits et 64 personnes interpellées

Le commissariat du 16e arrondissement de Youpougon a détruit et incendié 5 fumoirs puis a interpellé 64 personnes.

Cette information émane de la Direction générale de la police nationale de la Côte d’Ivoire (Dgpn-ci), qui en a fait une publication sur sa page Facebook, ce mercredi 10 juin 2020.

Ladite opération conduite par la police ivoirienne, s’inscrit dans le cadre de la lutte contre les enfants en conflit avec la loi, communément appelés  »les microbes ».

Au terme de l’opération du mardi 9 juin 2020, on note 167 boulettes de cannabis, 2 machettes, 10 plaquettes de tramadol, 8 briquets saisis, 5 anciens fumoirs détruits et 64 personnes interpellées. Le démantèlement des fumoirs faisant partie des préoccupations des autorités ivoiriennes, cette opération n’étant pas la première du genre poursuit son cours.

BAD : la Vice-présidente, Jennifer Blanke fait ses Adieux

La Banque africaine de développement (BAD) a annoncé, mercredi, que Jennifer Blanke, vice-présidente chargée de l’agriculture, du développement humain et social, quitte la Banque le 04 juillet prochain.

C’est dans une note rendue publique que la BAD a informé de son départ lié à des raisons purement familiales. Mme Blanke ayant rejoint la BAD en début d’année 2017, avait supervisé un certain nombre de programmes essentiels de l’institution, rapporte la Banque.

« Je remercie le président Akinwumi Adesina pour son leadership, ses conseils et son soutien qui ont sans doute motivé et aidé mon équipe et moi-même à jouer un rôle clé dans la transformation de la Banque. Je me sens privilégiée d’avoir eu l’occasion de contribuer au programme de la Banque qui vise à accélérer la transformation sociale et économique de l’Afrique », a lancé Jennifer Blanke à l’annonce de son départ.

« Je pars pour des raisons purement familiales afin de rejoindre ma famille en Suisse après une période très enrichissante à la Banque », a-t-elle insisté, ajoutant que la Banque et l’excellente équipe constituée vont lui manquer. Mais, elle continuera à soutenir fermement l’institution où qu’elle soit.

Côte d’Ivoire: Attaque meurtrière des terroristes dans le nord du pays, plusieurs victimes parmi les militaires

Des individus ont attaqué les positions des Forces armées de Côte d’Ivoire, dans la matinée du jeudi 11 juin 2020 à la frontière avec le Burkina Faso. Cette attaque a fait plusieurs morts parmi les militaires ivoiriens.

Kafolo, une localité située entre Ferké et Kong a été attaquée par des terroristes ce jeudi 11 juin 2011.

Le bilan provisoire de cette attaque s’établit comme suit : une dizaine de morts, six blessés et un assaillant neutralisé, selon le Chef d’Etat-major des armées, le Général de corps d’armée, Lassina Doumbia à travers un communiqué.

« Les enquêtes sont en cours pour déterminer la nature, les circonstances et le bilan définitif de cette attaque ». Et des mesures urgentes ont été prises dans la zone, notamment la mise en alerte de toutes les troupes ainsi que le ratissage en vue de retrouver les assaillants, toujours d’après le communiqué.

Selon des sources sécuritaires, des renforts ont été dépêchés sur les lieux de l’attaque. À l’heure actuelle, les Forces armées de Côte d’Ivoire procèdent à un ratissage de la zone.

Pour rappel, cette attaque intervient quelques semaines après une opération conjointe des armées ivoirienne et burkinabé dans cette zone.

Notons que cette attaque est la plus grave sur le territoire ivoirien, depuis la crise post électorale de 2011.

Madagascar/Coronavirus: Le personnel médical désavoue le remède « Covid-Organics »

Le personnel soignant de Madagascar menace d’entrée en grève, si le Président Andry Rajoelina ne trouve pas les « solutions efficaces » contre le coronavirus . Ainsi, le personnel médical de Madagascar désavoue l’efficacité du remède « Covid-Organics ».

Les mouvements paramédicaux de Madagascar annoncent une grève, en vue d’interpeller le gouvernement malgache sur les solutions prises pour maîtriser le coronavirus. Ainsi, le personnel soignant dénonce l’insuffisance des moyens de protection ayant conduit à la contamination de leurs pairs. Ils revendiquent le paiement équitable des primes, ainsi que des formations pour le personnel médical et des équipements de protection individuelle.

« Le mouvement, auquel le syndicat des infirmiers et des sage-femmes de Madagascar et l’association des paramédicaux de Madagascar invitent l’ensemble du personnel médical, se tiendra ce vendredi 12 juin. Pour Antananarivo, les participants sont invités à se rendre dans l’enceinte de l’hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona », a indiqué un responsable syndical du personnel soignant.

Dans plusieurs régions de Madagascar, des endroits ont déjà été prévus pour accueillir le mouvement, précisent les organisateurs. Ce mouvement des paramédicaux malgache illustre un désaveu pour le Président Andry Rajoelina, qui annonçait avoir trouvé le remède du coronavirus le 20 avril 2020.

Depuis cette date, les populations et certains pays s’arrachent la tisane « Covid-Organics », mais les cas de coronavirus ne font qu’exploser dans la plus grande île d’Afrique. A la date du 10 juin 2020, Madagascar a enregistré 1138 cas confirmés, dont 274 guérisons et 9 décès.

Attaque d’une position de l’armée ivoirienne à Kafolo, dans l’extrême nord de la Côte d’Ivoire

Une position de l’armée ivoirienne a été attaquée, tôt jeudi, dans l’extrême nord de la Côte d’Ivoire, faisant plusieurs victimes.Selon une source militaire « la position de l’armée ivoirienne située à Kofolo à 140 km de Ferkéssédougou sur la route de Kong  a fait l’objet d’une attaque» vers 04h00, Gmt et heure locale.

« Nous enregistrons plusieurs victimes dans nos rangs. Il y a des morts et des blessés, mais nous sommes en train de recouper l’information. Nous ne pouvons pas vous en dire plus», a confié à APA, la même source, ajoutant que «je ne peux pas vous dire s’il s’agit d’une attaque terrorisme ou pas ».

Il y a quelques jours, un complot terroriste a été déjoué dans l’extrême nord de la Côte d’Ivoire grâce à une coopération entre l’armée ivoirienne et son homologue du Burkina Faso.

Tunisie : plus de 20 Ivoiriens meurent dans la mer à Sfax

Plus d’une vingtaine de migrants, dont des ressortissants ivoiriens sont morts à Sfax en Tunisie, dans la mer.

En effet ils étaient au nombre de cinquante-deux personnes dont sept(7) Tunisiens, plus d’une vingtaine d’Ivoiriens et d’autres ressortissants africains. Tous à bord d’un petit bateau d’une capacité de 20 places maximum dans la nuit du lundi à mardi à destination de l’Italie.

Le bateau étant surchargé a chaviré, c’est ainsi que le mardi 9 juin, sur l’île de Kirkina ( Sfax),  vingt corps d’Ivoiriens sans vie ont été rejetés par la mer. « Aucun occupant n’en est sorti vivant », nous a confié nos sources. Celle-ci a par ailleurs indiqué que les corps des ivoiriens ont été reconnus par les connaissances des victimes. Notons que plusieurs autres corps sont pour le moment introuvable.

Ce bateau avait pris la mer en direction de l’Italie avec 53 personnes à bord selon leurs témoignages. Une enquête a été ouverte pour identifier les organisateurs de cette traversée, a précisé le tribunal dans son communiqué.

Le foncier parmi les sujets à la Une au Sénégal

Les quotidiens sénégalais parvenus ce jeudi à APA, traitent entre autres sujets, du débat sur le bradage des terres du littoral dakarois, du coronavirus et de l’économie. »Délinquance sur le littoral et le domaine national-Corona-foncier. Aminata Fall veut l’audit du foncier depuis 2012. Madiambal Diagne interpelé sur comment un non-demandeur s’est retrouvé avec des terres », écrit L’Evidence à sa Une.

Faisant état de « gestion catastrophique du foncier », L’As indique que « Macky Sall siffle la fin de la pagaille ». « Gestion du foncier-Macky demande le respect des règles », note EnQuête dans sa manchette. Ce qui fait dire au Quotidien que « Macky revient sur terre » et met fin à toutes les attributions et à tous les projets d’aménagement.

En attendant, Sud Quotidien constate que « le scandale du foncier perdure » avec le morcellement du Cices et de la forêt classée de Mbao. « Ce sont des ministres, marabouts, magistrats…qui accaparent le littoral », accuse dans Les Échos, Cheikh Oumar Sy, ancien député. 

« Foncier à Tivaouane Peulh-Les populations, vent debout contre les envahisseurs », informe Walf Quotidien qui, à propos du contrat Senelec-Akilee, parle de « feuilleton autour d’un fauteuil », comportant des « dits et des non dits ».

« Contrat volcanique à la Senelec: Akilee, le dauphinat et la liquidation politique », titre La Tribune.

« Soutien au secteur privé-Macky pour l’octroi de 200 milliards f cfa », renseigne L’Info, là où Le Quotidien voit « 90 milliards f cfa dans les caisses de l’Etat » grâce à l’annulation du service de la dette. 

Faisant le bilan d’étape de la distribution de l’aide alimentaire d’urgence dans L’Observateur, « Mansour Faye déballe ses vivres » et affirme: »On a résilié 6 contrats de fournisseurs. Je n’ai rien à cacher, j’ai l’obligation de rendre compte ».

À la Une de Vox Populi, le mouvement « Y en a marre » critique la gestion par l’Etat de la pandémie de Covid-19 et « déterre la hache de guerre contre Macky ».

« Continuité de l’Etat-Un principe à géométrie variable. Querelles d’égo, ambitions politiques, appât du gain…nombreux sont les facteurs qui poussent les élus d’aujourd’hui à remettre en cause les actes de leurs devanciers », écrit EnQuête en première page.

Le foncier parmi les sujets à la Une au Sénégal

Les quotidiens sénégalais parvenus ce jeudi à APA, traitent entre autres sujets, du débat sur le bradage des terres du littoral dakarois, du coronavirus et de l’économie. »Délinquance sur le littoral et le domaine national-Corona-foncier. Aminata Fall veut l’audit du foncier depuis 2012. Madiambal Diagne interpelé sur comment un non-demandeur s’est retrouvé avec des terres », écrit L’Evidence à sa Une.

Faisant état de « gestion catastrophique du foncier », L’As indique que « Macky Sall siffle la fin de la pagaille ». « Gestion du foncier-Macky demande le respect des règles », note EnQuête dans sa manchette. Ce qui fait dire au Quotidien que « Macky revient sur terre » et met fin à toutes les attributions et à tous les projets d’aménagement.

En attendant, Sud Quotidien constate que « le scandale du foncier perdure » avec le morcellement du Cices et de la forêt classée de Mbao. « Ce sont des ministres, marabouts, magistrats…qui accaparent le littoral », accuse dans Les Échos, Cheikh Oumar Sy, ancien député. 

« Foncier à Tivaouane Peulh-Les populations, vent debout contre les envahisseurs », informe Walf Quotidien qui, à propos du contrat Senelec-Akilee, parle de « feuilleton autour d’un fauteuil », comportant des « dits et des non dits ».

« Contrat volcanique à la Senelec: Akilee, le dauphinat et la liquidation politique », titre La Tribune.

« Soutien au secteur privé-Macky pour l’octroi de 200 milliards f cfa », renseigne L’Info, là où Le Quotidien voit « 90 milliards f cfa dans les caisses de l’Etat » grâce à l’annulation du service de la dette. 

Faisant le bilan d’étape de la distribution de l’aide alimentaire d’urgence dans L’Observateur, « Mansour Faye déballe ses vivres » et affirme: »On a résilié 6 contrats de fournisseurs. Je n’ai rien à cacher, j’ai l’obligation de rendre compte ».

À la Une de Vox Populi, le mouvement « Y en a marre » critique la gestion par l’Etat de la pandémie de Covid-19 et « déterre la hache de guerre contre Macky ».

« Continuité de l’Etat-Un principe à géométrie variable. Querelles d’égo, ambitions politiques, appât du gain…nombreux sont les facteurs qui poussent les élus d’aujourd’hui à remettre en cause les actes de leurs devanciers », écrit EnQuête en première page.

Le Sénégal salue la suspension temporaire du service de la dette

Le gouvernement du Sénégal, dans un communiqué parvenu mercredi soir à APA, dit saluer la décision des pays membres du G20, de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI) de convenir d’une initiative concertée de suspension du service de la dette dû aux créanciers bilatéraux officiels.Cette suspension temporaire permettra aux pays éligibles de mieux faire face aux répercussions sanitaires, sociales et économiques de la Covid-19, souligne la note, précisant que cette proposition d’adhésion à l’Initiative de suspension du service de la dette (ISSD) traduit l’excellence des relations diplomatiques, économiques et financières entre la République du Sénégal et les pays membres du G20.

La participation du Sénégal à l’ISSD se matérialisera par la suspension du paiement du principal et des intérêts dus à l’ensemble des créanciers du secteur bilatéral officiel jusqu’au 31 décembre 2020 pour un montant de 90 567 780 874 de francs CFA entre le 1er juin 2020 et la fin de l’année, soit 13,51 % du service de la dette extérieure dû en 2020, informe le communiqué.
Selon les services compétents du Ministère des Finances et du Budget, l’espace budgétaire ainsi libéré sera affecté au financement des dépenses sanitaires, sociales et économiques inscrites dans le Programme de Résilience économique et sociale annoncé le 3 avril 2020 par le Président de la République Macky Sall pour lutter contre les effets de la pandémie.

Le Sénégal réaffirme par ailleurs son engagement à se conformer à l’ensemble de ses obligations contractuelles vis-à-vis des créanciers du secteur privé et n’envisage pas d’étendre l’ISSD à ces derniers.

Le soutien des créanciers privés au Plan Sénégal Émergent —que ce soit au travers de prêts ou la souscription d’obligations émises sur les marchés de capitaux internationaux— a permis d’inscrire le Sénégal dans une trajectoire de croissance forte et inclusive que les autorités entendent préserver, rappelle le document, soulignant que le Sénégal reste mu par le souci de protéger cette relation de confiance qui lui a notamment permis d’emprunter à des maturités allant jusqu’à 30 ans.

Le Sénégal salue la suspension temporaire du service de la dette

Le gouvernement du Sénégal, dans un communiqué parvenu mercredi soir à APA, dit saluer la décision des pays membres du G20, de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI) de convenir d’une initiative concertée de suspension du service de la dette dû aux créanciers bilatéraux officiels.Cette suspension temporaire permettra aux pays éligibles de mieux faire face aux répercussions sanitaires, sociales et économiques de la Covid-19, souligne la note, précisant que cette proposition d’adhésion à l’Initiative de suspension du service de la dette (ISSD) traduit l’excellence des relations diplomatiques, économiques et financières entre la République du Sénégal et les pays membres du G20.

La participation du Sénégal à l’ISSD se matérialisera par la suspension du paiement du principal et des intérêts dus à l’ensemble des créanciers du secteur bilatéral officiel jusqu’au 31 décembre 2020 pour un montant de 90 567 780 874 de francs CFA entre le 1er juin 2020 et la fin de l’année, soit 13,51 % du service de la dette extérieure dû en 2020, informe le communiqué.
Selon les services compétents du Ministère des Finances et du Budget, l’espace budgétaire ainsi libéré sera affecté au financement des dépenses sanitaires, sociales et économiques inscrites dans le Programme de Résilience économique et sociale annoncé le 3 avril 2020 par le Président de la République Macky Sall pour lutter contre les effets de la pandémie.

Le Sénégal réaffirme par ailleurs son engagement à se conformer à l’ensemble de ses obligations contractuelles vis-à-vis des créanciers du secteur privé et n’envisage pas d’étendre l’ISSD à ces derniers.

Le soutien des créanciers privés au Plan Sénégal Émergent —que ce soit au travers de prêts ou la souscription d’obligations émises sur les marchés de capitaux internationaux— a permis d’inscrire le Sénégal dans une trajectoire de croissance forte et inclusive que les autorités entendent préserver, rappelle le document, soulignant que le Sénégal reste mu par le souci de protéger cette relation de confiance qui lui a notamment permis d’emprunter à des maturités allant jusqu’à 30 ans.