Côte d’Ivoire: Alpha Blondy adresse un message à Amadou Gon Coulibaly

Alpha Blondy, l’icône de reggae ivoirien dans une vidéo diffusée le dimanche 31 mai 2020, souhaite un prompt rétablissement au Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly. Ainsi, « Jagger » a exprimé sa compassion à l’endroit du candidat du Rassemblement des houphouetistes pour la démocratie et la paix (RHDP).

Seydou Koné alias Alpha Blondy a lancé un message réconfortant au Premier ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly. Ce dernier a été obligé de séjourner dans un hôpital Parisien, afin de subir des examens de santé. La méga star du reggae s’inquiète pour la santé de Gon Coulibaly en lui faisant des éloges.

« Bonjour mon frère Amadou Gon. Vraiment je voudrais une fois de plus te souhaiter un prompt rétablissement et surtout te dire que le pays t’attend, la famille t’attend et que nous t’aimons énormément. Tu es aujourd’hui le lion et tu seras encore demain le lion, le peuple a besoin de ce lion. C’est pour ça que je me permets de te dire: Si tu es fatigué mon gars, tu tires le rideau et tu te reposes. Tu prends de la nourriture vitaminée et pas de prise de tête inutile. Tu as compris ? S’il te plait. Nous comptons trop sur toi », a adressé l’auteur du titre « Brigadier Sabari » au Premier ministre.

« Le pays attend que tu reviennes en bonne santé. Vraiment mon frère, je voulais te dire ça. On t’aime beaucoup et tu nous tiens à cœur. Tu as compris ? Que Dieu dans sa miséricorde te rétablisse et t’accorde une longue vie. Qu’il te rende davantage vivace, plus qu’avant. Que Dieu nous aide. Que Dieu le miséricordieux mette sa main sur chacun de nous. Merci mon frère. Ces fleurs t’attendent à Abidjan. Viens vite », a-t-il ajouté.

Ce message adressé d’Alpha Blondy à l’endroit d’Amadou Gon Coulibaly est une marque de reconnaissance. Rappelons que l’auteur du titre « Bintou Were Were » avait animé les concerts géants gratuits, qu’Amadou Gon avait offerts aux populations de plusieurs villes de Côte d’Ivoire en fin d’année 2019.

Santé, économie et sport alimentent les quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi se focalisent sur le déconfinement maîtrisé, les opérations de fusion-acquisition et la dernière audience du litige qui oppose le Wydad de Casablanca au club de l’Espérance de Tunis dans le cadre du scandale de Radès.+Al Bayane+ écrit qu’ « on se dirigera tranquillement vers le 10 juin date butoir qui semble être l’ultime issue à ce long confinement d’environs trois mois d’affilée ».

Cependant, il est prudent de se conduire en nette conformité avec une levée maîtrisée du confinement pour éviter un retour viral dans l’avenir, prévient le quotidien, citant l’exemple du Royaume Uni qui a dû revenir à la case de départ pour reconstituer la sortie avec plus d’assurance. Ce nouveau combat nécessite également la mutualisation de toutes les énergies des forces vives de la nation, insiste-t-il, notant qui’ il serait judicieux d’inclure tout le potentiel politique, social, intellectuel, académique et culturel en vue de garder cette union nationale et procéder par méthode pour relever les défis.

Pour sa part, +Aujourd’hui le Maroc+ souligne que dans la phase post-Covid-19, il y aura forcément des mouvements et des opérations de rapprochement, de fusion, d’absorption, de rachats entre les filiales des grandes entreprises.

Les grands groupes disposant de filiales opérant sur les mêmes secteurs pourraient, à travers les fusions, réaliser des gains de productivité, des synergies et surtout des économies sur les charges, explique la publication.

De grandes signatures et des leaders mondiaux dans leurs secteurs ont déjà amorcé la dynamique, poursuit-il, notant que les semaines et mois qui viennent apporteront certainement d’autres annonces de ce genre.

Côté sport, +Al Massae+ rapporte que les sorties répétées du président de la commission juridique de l’Espérance de Tunis, Riyad Touiti, quelques jours après  la tenue de la dernière à distance du litige qui oppose le Wydad de Casablanca à l’EST, le vendredi 29 mai en Suisse, n’ont pas du tout plu aux dirigeants du WAC, qui y ont vu une tentative de faire pression sur le Tribunal arbitral du sport.

Lors des jours ayant suivi cette audience, Riyad Touiti a en effet multiplié les sorties médiatiques dans lesquelles il critiquait les positions du Wydad dans ce dossier, reprochant aux dirigeants du Wydad de changer constamment de ligne de défense. «Tantôt ils évoquent la non-utilisation de la VAR, tantôt ils relèvent le manque de sécurité lors du match, tantôt ils disent qu’ils n’ont pas quitté la pelouse», s’étonnait le cadre de l’Espérance.

Pour sa part, la direction du WAC a rappelé que l’actuelle «audience oblige toutes les parties à un devoir de réserve, auquel s’astreint le club. Le WAC réitère sa confiance au TAS, en tant que tribunal indépendant, et regrette les tentatives de création d’un nouvel écran de fumée par des sorties médiatiques inappropriées ou inexactes. Le WAC compte sur ses fidèles supporters et les médias professionnels pour comprendre et soutenir sa position pendant cette procédure arbitrale».

Santé, économie et sport alimentent les quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi se focalisent sur le déconfinement maîtrisé, les opérations de fusion-acquisition et la dernière audience du litige qui oppose le Wydad de Casablanca au club de l’Espérance de Tunis dans le cadre du scandale de Radès.+Al Bayane+ écrit qu’ « on se dirigera tranquillement vers le 10 juin date butoir qui semble être l’ultime issue à ce long confinement d’environs trois mois d’affilée ».

Cependant, il est prudent de se conduire en nette conformité avec une levée maîtrisée du confinement pour éviter un retour viral dans l’avenir, prévient le quotidien, citant l’exemple du Royaume Uni qui a dû revenir à la case de départ pour reconstituer la sortie avec plus d’assurance. Ce nouveau combat nécessite également la mutualisation de toutes les énergies des forces vives de la nation, insiste-t-il, notant qui’ il serait judicieux d’inclure tout le potentiel politique, social, intellectuel, académique et culturel en vue de garder cette union nationale et procéder par méthode pour relever les défis.

Pour sa part, +Aujourd’hui le Maroc+ souligne que dans la phase post-Covid-19, il y aura forcément des mouvements et des opérations de rapprochement, de fusion, d’absorption, de rachats entre les filiales des grandes entreprises.

Les grands groupes disposant de filiales opérant sur les mêmes secteurs pourraient, à travers les fusions, réaliser des gains de productivité, des synergies et surtout des économies sur les charges, explique la publication.

De grandes signatures et des leaders mondiaux dans leurs secteurs ont déjà amorcé la dynamique, poursuit-il, notant que les semaines et mois qui viennent apporteront certainement d’autres annonces de ce genre.

Côté sport, +Al Massae+ rapporte que les sorties répétées du président de la commission juridique de l’Espérance de Tunis, Riyad Touiti, quelques jours après  la tenue de la dernière à distance du litige qui oppose le Wydad de Casablanca à l’EST, le vendredi 29 mai en Suisse, n’ont pas du tout plu aux dirigeants du WAC, qui y ont vu une tentative de faire pression sur le Tribunal arbitral du sport.

Lors des jours ayant suivi cette audience, Riyad Touiti a en effet multiplié les sorties médiatiques dans lesquelles il critiquait les positions du Wydad dans ce dossier, reprochant aux dirigeants du Wydad de changer constamment de ligne de défense. «Tantôt ils évoquent la non-utilisation de la VAR, tantôt ils relèvent le manque de sécurité lors du match, tantôt ils disent qu’ils n’ont pas quitté la pelouse», s’étonnait le cadre de l’Espérance.

Pour sa part, la direction du WAC a rappelé que l’actuelle «audience oblige toutes les parties à un devoir de réserve, auquel s’astreint le club. Le WAC réitère sa confiance au TAS, en tant que tribunal indépendant, et regrette les tentatives de création d’un nouvel écran de fumée par des sorties médiatiques inappropriées ou inexactes. Le WAC compte sur ses fidèles supporters et les médias professionnels pour comprendre et soutenir sa position pendant cette procédure arbitrale».

Maroc : plus de 8,5 millions ont choisi le train pour leurs déplacements durant le 1er trimestre 2020

L’Office marocains des chemins de fer (ONCF) a transporté un total de 8,7 millions de voyageurs durant le premier trimestre 2020, précise l’ONCF dans un communiqué sur ses résultats trimestriels.L’activité voyageurs a ainsi généré un produit de 37,6 millions de dollars (369 millions DH) au premier trimestre 2020, soit une hausse de 6% par rapport à la même période de l’exercice précédent, précise la même source.

« En 2020, l’ONCF a développé des services complémentaires au train, à forte valeur ajoutée pour offrir à ses clients une gamme de services permettant d’améliorer leur mobilité. L’activité voyageurs propose désormais des canaux de vente diversifiée qui sont de plus en plus axés sur les technologies innovantes », fait savoir le communiqué.

S’agissant de l’activité Fret hors phosphate, elle a généré une recette de 129 millions DH (1 euro  = 10,7 DH), en hausse de 3% à fin mars, correspondant à un volume de transport de 2,2 millions de tonnes de marchandises diverses.

Quant aux recettes du transport des phosphates, elles se sont situées à 296 millions DH, en repli de 6% par rapport au premier trimestre 2019, correspondant à un tonnage de 3,5 millions de tonnes.

Au titre du premier trimestre 2020, l’ONCF a réalisé, un chiffre d’affaires de 887 millions de dirhams en hausse de 3,6% par rapport à l’exercice précédent.

Le chiffre d’affaires consolidé a enregistré une diminution de 0,5% par rapport à fin mars 2019 due principalement à la diminution du chiffre d’affaires de quelques filiales, indique l’ONCF.

Au titre du premier trimestre 2020, les dépenses d’investissement du groupe ont atteint les 450 millions DH soit une augmentation de 12% par rapport à la même période de l’exercice précédent, précise le groupe, notant que ces réalisations s’inscrivent dans la continuité du cycle investissement de l’office, et qui concernent principalement les travaux de réhabilitation des infrastructures et du matériel roulant ainsi que l’acquisition de l’équipement et outillage nécessaire à assurer la sécurité du réseau ferroviaire.

Maroc : plus de 8,5 millions ont choisi le train pour leurs déplacements durant le 1er trimestre 2020

L’Office marocains des chemins de fer (ONCF) a transporté un total de 8,7 millions de voyageurs durant le premier trimestre 2020, précise l’ONCF dans un communiqué sur ses résultats trimestriels.L’activité voyageurs a ainsi généré un produit de 37,6 millions de dollars (369 millions DH) au premier trimestre 2020, soit une hausse de 6% par rapport à la même période de l’exercice précédent, précise la même source.

« En 2020, l’ONCF a développé des services complémentaires au train, à forte valeur ajoutée pour offrir à ses clients une gamme de services permettant d’améliorer leur mobilité. L’activité voyageurs propose désormais des canaux de vente diversifiée qui sont de plus en plus axés sur les technologies innovantes », fait savoir le communiqué.

S’agissant de l’activité Fret hors phosphate, elle a généré une recette de 129 millions DH (1 euro  = 10,7 DH), en hausse de 3% à fin mars, correspondant à un volume de transport de 2,2 millions de tonnes de marchandises diverses.

Quant aux recettes du transport des phosphates, elles se sont situées à 296 millions DH, en repli de 6% par rapport au premier trimestre 2019, correspondant à un tonnage de 3,5 millions de tonnes.

Au titre du premier trimestre 2020, l’ONCF a réalisé, un chiffre d’affaires de 887 millions de dirhams en hausse de 3,6% par rapport à l’exercice précédent.

Le chiffre d’affaires consolidé a enregistré une diminution de 0,5% par rapport à fin mars 2019 due principalement à la diminution du chiffre d’affaires de quelques filiales, indique l’ONCF.

Au titre du premier trimestre 2020, les dépenses d’investissement du groupe ont atteint les 450 millions DH soit une augmentation de 12% par rapport à la même période de l’exercice précédent, précise le groupe, notant que ces réalisations s’inscrivent dans la continuité du cycle investissement de l’office, et qui concernent principalement les travaux de réhabilitation des infrastructures et du matériel roulant ainsi que l’acquisition de l’équipement et outillage nécessaire à assurer la sécurité du réseau ferroviaire.

La presse sénégalaise à fond sur la reprise avortée des cours

Les journaux sénégalais, reçus mardi à APA, traitent principalement du report à une date ultérieure du retour à l’école pour les élèves en classe d’examen en raison de la confirmation de cas de Covid-19 dans le personnel enseignant.Le Soleil informe que cette reprise, initialement prévue aujourd’hui, « a été reportée par le président de la République après que dix enseignants (ont été) testés positifs au coronavirus à Ziguinchor (sud) ».

Dans les colonnes du quotidien national, Mamadou Talla, le ministre de l’Education nationale martèle : « Nous ne prenons aucun risque ». L’AS indique que « l’Etat annule tout » même s’il s’agit de « cas asymptomatiques ».

Pourtant, note L’EnQuête, « les acteurs de l’éducation étaient tous mobilisés pour assurer un bon redémarrage des cours malgré leurs appréhensions ». « Macky (Sall) rate sa rentrée », souligne Sud Quotidien. Ce journal, constatant que le virus ne cesse de gagner du terrain au Sénégal, se demande si cette rentrée des classes « se fera un jour face à un ennemi invisible, sournois et loin d’avoir jeté les armes ».

De son côté, Vox Populi fait savoir que c’est « le grand fiasco ». Poursuivant, ce quotidien estime que « l’Etat, après avoir refusé de voir la réalité, trouve (une) échappatoire ».

En fait, souligne L’Observateur, « (le) fiasco (est) déprogrammé ». A en croire ce journal, « c’est un rétropédalage de la dernière minute. Un virage à 180 degrés. Malgré l’alerte des syndicalistes et l’inquiétude des parents d’élèves, le gouvernement s’était engagé pour la reprise des cours ce 2 juin ».

Dans L’Observateur, Abdou Faty, le Secrétaire Général du Sels authentique (Syndicat des enseignants libres du Sénégal) déclare qu’ « il n’y a pas de honte à reculer pour mieux se préparer », non sans mentionner que si toutes « les conditions ne sont pas réunies, nous n’allons pas prendre de risque ».

Pour sa part, Dame Mbodj, le Secrétaire Général du Cusems authentique (Cadre unitaire des syndicats d’enseignants) tire à boulets rouges sur son ministre de tutelle dans ce même journal : « Mamadou Tall ne peut pas sortir indemne de cette situation. Nous exigeons son départ. On demande que les enseignants (regagnent) leurs domiciles et soient indemnisés ».

Le Quotidien, sous le titre « Vivre avec les scandales », renseigne que Mansour Faye, le ministre du Développement communautaire, de l’équité sociale et territoriale « accuse les transporteurs » pour le retard dans l’acheminement des denrées destinées aux couches les plus vulnérables.

En outre, ce journal estime qu’Abdoulaye Diouf Sarr, le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Cheikh Oumar Hann, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mamadou Talla, le ministre de l’Education nationale et Aly Ngouille Ndiaye, le ministre de l’Intérieur sont des « cas suspects ».

La presse sénégalaise à fond sur la reprise avortée des cours

Les journaux sénégalais, reçus mardi à APA, traitent principalement du report à une date ultérieure du retour à l’école pour les élèves en classe d’examen en raison de la confirmation de cas de Covid-19 dans le personnel enseignant.Le Soleil informe que cette reprise, initialement prévue aujourd’hui, « a été reportée par le président de la République après que dix enseignants (ont été) testés positifs au coronavirus à Ziguinchor (sud) ».

Dans les colonnes du quotidien national, Mamadou Talla, le ministre de l’Education nationale martèle : « Nous ne prenons aucun risque ». L’AS indique que « l’Etat annule tout » même s’il s’agit de « cas asymptomatiques ».

Pourtant, note L’EnQuête, « les acteurs de l’éducation étaient tous mobilisés pour assurer un bon redémarrage des cours malgré leurs appréhensions ». « Macky (Sall) rate sa rentrée », souligne Sud Quotidien. Ce journal, constatant que le virus ne cesse de gagner du terrain au Sénégal, se demande si cette rentrée des classes « se fera un jour face à un ennemi invisible, sournois et loin d’avoir jeté les armes ».

De son côté, Vox Populi fait savoir que c’est « le grand fiasco ». Poursuivant, ce quotidien estime que « l’Etat, après avoir refusé de voir la réalité, trouve (une) échappatoire ».

En fait, souligne L’Observateur, « (le) fiasco (est) déprogrammé ». A en croire ce journal, « c’est un rétropédalage de la dernière minute. Un virage à 180 degrés. Malgré l’alerte des syndicalistes et l’inquiétude des parents d’élèves, le gouvernement s’était engagé pour la reprise des cours ce 2 juin ».

Dans L’Observateur, Abdou Faty, le Secrétaire Général du Sels authentique (Syndicat des enseignants libres du Sénégal) déclare qu’ « il n’y a pas de honte à reculer pour mieux se préparer », non sans mentionner que si toutes « les conditions ne sont pas réunies, nous n’allons pas prendre de risque ».

Pour sa part, Dame Mbodj, le Secrétaire Général du Cusems authentique (Cadre unitaire des syndicats d’enseignants) tire à boulets rouges sur son ministre de tutelle dans ce même journal : « Mamadou Tall ne peut pas sortir indemne de cette situation. Nous exigeons son départ. On demande que les enseignants (regagnent) leurs domiciles et soient indemnisés ».

Le Quotidien, sous le titre « Vivre avec les scandales », renseigne que Mansour Faye, le ministre du Développement communautaire, de l’équité sociale et territoriale « accuse les transporteurs » pour le retard dans l’acheminement des denrées destinées aux couches les plus vulnérables.

En outre, ce journal estime qu’Abdoulaye Diouf Sarr, le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Cheikh Oumar Hann, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mamadou Talla, le ministre de l’Education nationale et Aly Ngouille Ndiaye, le ministre de l’Intérieur sont des « cas suspects ».

Covid-19 : L’Etat ivoirien débloque 1 milliards de FCFA pour soutenir la recherche scientifique

Dans le cadre de la lutte contre la pandémie de la Covid-19, le gouvernement ivoirien a débloqué un milliard de FCFA pour soutenir la recherche scientifique.

Cette information à été donnée par le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Adama Diawara. Et ce au cours d’un point de presse quotidien sur l’évolution de la maladie.

Selon lui, le gouvernement vient de mettre 1 milliard de FCFA à la disposition des chercheurs ivoirien pour mener des travaux sur la COVID-19.

Par ailleurs, cet appui permettra aux chercheurs de trouver, non seulement, des médicaments contre la COVID-19, mais également d’apporter des réponses scientifiques claires à des questions de fond dans la lutte contre la pandémie.

Aussi, il a indiqué que le secteur bénéficiera du soutien du Programme d’appui stratégique à la recherche scientifique.

Cependant, notons que ce programme financera 15 projets de recherche à hauteur de 197 millions de FCFA. Ceux-ci couvriront différents aspects de la lutte contre le Coronavirus. Notamment, les domaines médical, technologique, sociologique et économique.

Toutefois, Adama Diawara a affirmé que les chercheurs ivoiriens sont compétents et sont capables d’assurer une surveillance épidémiologique et un diagnostic répondant aux critères internationaux.

Rappelons que la Côte d’Ivoire compte 2952 cas confirmés, dont 1467 guéris et 33 décès.

Assouplissement des conditions de mise en liberté de Laurent Gbagbo: l’impact de cette décision sur le processus électoral

L’ancien Président ivoirien, Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé acquittés par la Cour pénale internationale (CPI) en 2019, sont désormais autorisés à se déplacer librement. En effet, la Cour pénale internationale a procédé à l’assouplissement des restrictions, relatives aux conditions de mise en liberté le 29 mai 2020.

Laurent Gbagbo assigné à résidence en Belgique et Charles Blé Goudé pourrait être libre de leurs mouvements après la décision de la CPI, à alléger les conditions de mise en liberté des deux hommes. L’ex-ministre de la jeunesse, Charles Blé Goudé assigné à résidence à la Haye depuis son acquittement par la CPI, s’est réjouit de retrouver sa liberté de mouvement.

Cependant, elle intervient dans un contexte socio-politique explosif, à presque 04 mois de la présidentielle. Laurent Gbagbo sera-t-il tenté de regagner la Côte d’Ivoire ? Un souhait ardent des militants pro Gbagbo, qui réclament le retour de leur leader.

L’accord politique signé entre le FPI proche de Laurent Gbagbo et le PDCI dirigé par l’ancien Président ivoirien, Henri Konan Bédié a été motivé par la volonté d’engager le processus de réconciliation nationale en Côte d’Ivoire. Ainsi, les deux principaux Parti d’opposition tendent la main à Alassane Ouattara, Président de la République de la Côte d’Ivoire à s’inscrire dans une logique de réconciliation nationale. Charles Blé Goudé après l’annonce de la CPI à autoriser les deux hommes à se déplacer librement, plaide pour un retour à la terre natale auprès du Chef de l’État.

«Quand on veut aller dans un village, on parle avec le chef du village » a déclaré l’ex-leader des jeunes patriotes.

Alassane Ouattara sera t-il prêt à accueillir Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé en Côte d’Ivoire ? Pour l’instant, le gouvernement ivoirien ne s’est pas encore prononcé sur le cas « Gbagbo et Blé Goudé ».

Toutefois, il est important de rappeler que ses deux hommes ont été condamnés à 20 ans de prison par la Justice ivoirienne. Les partisans de Laurent Gbagbo restent enthousiastes et sont désormais motivés à prendre part à la Présidentielle d’octobre 2020, qui s’annonce très rude. Les deux branches du Front populaire ivoirien (FPI), multiplient les actions afin de faire enrôler leurs militants sur la liste électorale.

Pourtant, condamné par la Justice de son pays comme son ancien premier ministre Guillaume Soro, les possibilités de Laurent Gbagbo à se porter candidat à la présidentielle d’octobre 2020 demeurent faibles. En définitive, la levée de certaines restrictions relatives à la liberté de Laurent Gbagbo, nous indique que les lignes ont légèrement bougé dans la sphère politique ivoirienne.

Affaire George Floyd: les États Unis accusent Harare d’ingérence

Un incident diplomatique a éclaté entre le Zimbabwe et les Etats-Unis après qu’un haut responsable de la Maison Blanche a déclaré que le pays faisait partie des « adversaires étrangers » profitant des manifestations antiracistes liées à la mort de George Floyd pour s’immiscer dans les affaires américaines.Le ministre zimbabwéen des Affaires étrangères, Sibusiso Moyo, a déclaré à la presse avoir convoqué l’ambassadeur des Etats-Unis Brian Nichols à son bureau pour exprimer la préoccupation de Harare face aux propos du conseiller à la sécurité nationale du Président Donald Trump, Robert Obrien.

Pour le chef de la diplomatie zimbabwéenne, M. Obrien soutient que Harare s’est liguée avec d’autres pays pour alimenter les tensions à Washington.

 Selon le quotidien The daily, M. Moyo aurait « rappelé à M. Nichols que le Zimbabwe prend en compte l’article 2 (4) de la charte des Nations Unies qui exige à tous les Etats membres de respecter l’intégrité territoire et l’indépendance politique de tout état ».

 Le diplomate américain a déclaré que son pays avait noté un tir groupé des gouvernements chinois, iranien, russe et zimbabwéen à travers les réseaux sociaux, depuis le début des manifestations de la communauté noire américaine suite à une violence policière menant à la mort de George Floyd.

L’ambassadeur a par ailleurs menacé ces pays de représailles sans donner de détails.

 « Nos adversaires ne vont pas s’en sortir indemnes », a-t-il menacé.