Procès de Soro : à quelques heures de l’ouverture les avocats de l’Etat de Côte d’Ivoire s’expriment

Quelques heures avant le procès de l’ex-chef de l’aile politique de la rébellion de 2002, les avocats de l’Etat s’adressent à la défense de Guillaume Soro.

L’intégralité du communiqué

 

COMMUNIQUE DU COLLEGE DES AVOCATS DE L’ETAT DE COTE D’IVOIRE

Par un communiqué de presse daté du 26 avril 2020, le collectif des Avocats de Monsieur SORO KIGBAFORI Guillaume annonce la tenue d’une audience du Tribunal correctionnelle d’Abidjan, le mardi 28 avril 2020, laquelle audience serait « précipitée » et destinée à condamner leur client, à travers un procès qu’ils qualifient de « mascarade judiciaire »à visées politiques.

Cette audience qui se tiendra effectivement le 28 avril 2020, et dont la défense, c’est-à-dire les Avocats de Monsieur SORO KIGBAFORI Guillaume, avait par ailleurs connaissance depuis plusieurs semaines, n’est que l’aboutissement logique du processus judiciaire auquel ces Avocats ont participé activement jusqu’au prononcé de l’ordonnance qui a renvoyé leur client devant le Tribunal correctionnel d’Abidjan.

Aussi, cette audience se tient à la suite d’une phase d’instruction préalable rigoureuse, au cours de laquelle ces Avocats ont été mis en situation de développer, sans aucune restriction ni empêchement, leurs moyens de défense au soutien des intérêts de leur client susnommé, et ce, en dépit de la non-comparution de cet inculpé

Dans le cadre de cette instruction, les Avocats de Monsieur SORO KIGBAFORI Guillaume ont exploité toutes les voies de recours qu’exigeaient les actes juridictionnels pris à l’encontre de leur client qui, faut-il le rappeler, est poursuivi pour de graves faits de recel de détournement de deniers publics portant sur la somme d’un milliard cinq cent millions (1 500 000 000)francs CFA, et blanchiment de capitaux et le tout, au préjudice du contribuable ivoirien.

Le communiqué de la défense de Monsieur SORO KIGBAFORI Guillaume, en ce qu’il préjuge tendancieusement de la suite de ce procès, traduit assurément la fébrilité et le manque d’assurance d’une défense qui a choisi de verser dans la victimisation, au lieu de soutenir un combat judiciaire loyal.

La défense de Monsieur SORO KIGBAFORI Guillaume pense-t-elle avoir déjà perdu ce combat judiciaire au regard de la lourdeur et de la clarté des éléments à charge contre leur client ?

Fait à Abidjan, le lundi 27 avril 2020 

Le collège des Avocats de l’Etat de Côte d’Ivoire

Abobo: Les gbakas sont en colère contre la police Sotra

Le lundi 27 avril 2020, plusieurs mini cars communément appelés gbakas, ont cessés de circuler dans la commune d’Abobo. Sur l’axe Abobo-Adjamé menant au quartier du Plateau Dokoui, des usagers ont été obligés à continuer leurs trajets à pied.

Les gbakas sont rentrés en grève le lundi 27 avril 2020 dans la commune d’Abobo. En effet, l’Union des syndicats des transporteurs et chauffeurs de la commune d’Abobo (USTCCA), ont exprimé leurs ras-le-bol face à certaines tracasseries de la police Sotra. Doumbia Mory, chef du syndicat nous relate les faits qui ont déclenché cette grève.

« Tout a commencé aux environs de 09 heures au premier arrêt Sotra au Plateau Dokoui. La police spéciale de la Société de transport d’Abidjan s’est planquée en ce lieu en véhicule banalisé, avec ses agents en civil. Elle a commencé à verbaliser les gbakas qui déchargeaient leurs clients dans les rayons de cet arrêt » a expliqué le responsable syndicaliste.

La sanction est sévère car sept minicars tombent dans le filet de cette police. Ils doivent payer 10.000 FCfa chacun en « arrangement » au risque de voir leurs pièces confisquées contre un papillon qui vaut 22.000 F Cfa.

« La police Sotra exagère. Les gbakas ne déchargeaient pas précisément à l’arrêt et elle vient tomber sur les gens. Avec la crise liée au coronavirus, les transporteurs font de grandes pertes ; nous n’allons pas accepter de perdre davantage », s’écrie Doumbia Mory, exaspéré par la police Sotra.

« Les bus de la Sotra sont devenus également des gbakas ; ils ne chargent pas uniquement à leurs arrêts; ils prennent les passagers partout comme les gbakas, qu’on arrête de nous fatiguer », a révélé Doumbia Mory.

Après une atmosphère électrique aux feux tricolores du Plateau Dokoui, l’intervention de la police du 14e arrondissement du Commissaire Cyrille Romuald Sangaré, a permis aux transporteurs de regagner l’usage de la route.

Ouverture du procès de Soro Guillaume ce Mardi 28 avril à Abidjan

L’homme politique ivoirien Soro Guillaume sera jugé le mardi 28 avril 2020. Ce dernier résidant en Europe suite à son retour interrompu en Côte d’ivoire, sera jugé en son absence.

En effet, Soro Guillaume est accusé d’atteinte à la sûreté de l’état. Il a été visé par un mandat d’arrêt international lancé par la justice ivoirienne.

Par ailleurs, le procès s’ouvrant aujourd’hui, concernera une affaire de recel de détournement de denier public et blanchiment de capitaux.

Selon l’accusation, ces faits concerneront l’achat d’une villa dans le quartier résidentiel de la commune de Marcory. Et cela remonte à l’époque où celui-ci fut le premier ministre en 2008.  L’ex-président du parlement a réfuté ces accusations qui lui sont reprochés.

En outre, il faudrait souligner que certains de ses avocats ont annoncés qu’ils ne se rendront pas à cette audience. Pour eux il s’agit d’une imitation de procès. Ils ont également accusé le pouvoir en place, de vouloir le rendre inéligible Soro Guillaume pour la présidentielle d’octobre 2020.

Cependant, rappelons que le procès de Soro Guillaume s’est ouvert aujourd’hui, alors que la Cour Africaine avait demandé la suspension du mandat d’arrêt contre lui. Aussi elle avait demandé la remise en liberté de 19 de ses proches et partisans.

Toutefois, la Cour Africaine n’a pas reçu de réponse favorable des autorités ivoiriennes. Quant aux avocats de l’Etat ivoirien, ils estiment qu’elle n’a aucune incidence sur le déroulement de l’affaire qui est déjà devant le juge correctionnel.

Voici le calendrier de l’Afrique dans le domaine de l’énergie

Parmi les mesures clés figurant dans l’Agenda du domaine de l’énergie africain sont inscrits l’extension des Contrats de partages pétroliers (CPPs) et les ajustements des programmes de travail pour stimuler l’exploration et assurer la reprise des activités de forage.

Plusieurs projets dans le secteur de l’énergie connaissent des difficultés d’exécution du fait de la crise liée à la maladie à coronavirus (Covid-19). Il s’agit notamment de projets en Mauritanie et au Sénégal, ainsi qu’au Mozambique.

Dans le but d’assurer la continuité des opérations commerciales et la croissance future du secteur, il était impératif de passer à l’imposition des mesures.

Le Président de la Chambre africaine de l’énergie, Nj Ayuk est persuadé que l’industrie pétrolière et gazière ne fonctionnera pour les Africains « si nous établissons des politiques équitables et traitons les sociétés pétrolières et gazières comme des partenaires qui conduisent notre progrès économique. En tant que voix de l’industrie de l’énergie, nous continuerons à travailler avec les secteurs public et privé et d’autres parties prenantes pour revitaliser notre secteur en remettant les Africains au travail », a-t-il révélé.

La Chambre africaine de l’énergie appelle, par ailleurs, les gouvernements, les régulateurs et les entreprises privées à travailler ensemble pour trouver les bonnes solutions qui fonctionnent pour leur pays et leurs opérations.

Coronavirus en France: Le Premier ministre Edouard Philippe doit présenter le plan de déconfinement au parlement

Le Premier ministre français Edouard Philippe dévoilera le plan de déconfinement à partir de 15 heures au parlement. Ce plan contient des mesures du gouvernement à respecter dans l’après 11 mai, date officielle de la fin du confinement en France. 

La France enregistre une baisse des statistiques liée à la pandémie du coronavirus. Emmanuel Macron dans son dernier discours a indiqué la date du 11 mai, marquant la fin du confinement en France. Ainsi, le Premier ministre Edouard Philippe est attendu devant le parlement ce mardi 28 avril 2020, pour la présentation du plan de déconfinement progressif du pays.

L’enjeu sera de redémarrer l’économie sans provoquer une deuxième vague de l’épidémie. Selon le dernier bilan dressé par la Direction générale de la santé, le coronavirus a fait 437 morts en France au cours des dernières vingt-quatre heures, dont 295 dans les hôpitaux, portant le nombre de décès à 23 293 depuis le début de mars.

C’est aux alentours de 15 heures que Edouard Philippe va détailler devant l’Assemblée les principes à appliquer dans six domaines-clés: écoles, commerces, entreprises, tests et isolement des malades, masques et rassemblements.

Certaines mesures sont en vigueur notamment le retour des élèves à l’école sur la base du volontariat, l’adaptation locale sous la houlette des maires et la réouverture des commerces.

Cependant, les lieux de grands rassemblements restent fermés et le port du masque demeure obligatoire dans les transports en commun.

La coalition de l’opposition (CDRP) appelle Alassane Ouattara au respect de la décision de la CADHP

Suite à la décision de justice de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP) dans l’affaire Guillaume Soro,  la Coalition pour la Démocratie la Réconciliation et la Paix (CDRP) et l’URD ont soutenu l’ordonnance de la CADHP,  relative aux poursuites engagées par le gouvernement ivoirien contre l’honorable député Guillaume Soro.

La coalition de l’opposition CDRP et l’URD ont salué la décision de la Cour africaine des droits de l’homme, relative au mandat d’arrêt lancé contre Guillaume Soro. Ainsi, le CDRP et l’URD dénoncent la dégradation de la situation socio-politique et le harcèlement orchestré par le pouvoir du RHDP Unifié à l’encontre des personnalités politiques de l’opposition.

Toutefois, le CDRP et l’URD tient à féliciter les magistrats de CADHP qui malgré la pandémie du coronavirus ont pu statuer et dire le droit.

La Coalition pour la Démocratie, la Réconciliation et la Paix (CDRP) et l’URD demandent au gouvernement de se conformer aux décisions contenues dans cette ordonnance.

Les plateformes de l’opposition ivoirienne appellent toute l’opposition et le peuple de Côte d’Ivoire à soutenir la décision rendue par la CADHP dans l’affaire Guillaume Soro, pour le renforcement de la démocratie et l’Etat de droit.

 

Éducation nationale : les nouveaux horaires des cours à distance

Les cours à distance dispensés par l’éducation nationale de Côte d’Ivoire connaissent de nouveaux horaires.

Délivrés à la Télé (RTI 1  et RTI 2) et à la Radio (Radio CI et Fréquence 2) les cours à distance connaissent une évolution. Pour permettre aux élèves de Côte d’Ivoire de mieux assimiler les cours qui sont dispensés via ces différents canaux, la direction générale de la RTI a bien accepté de donner plus de temps à cet enseignement à distance.

Survenu dans le pays suite à la pandémie à coronavirus, ces cours sont désormais disponibles sur les différentes chaines du lundi au vendredi aux heures suivantes : RTI 1 (15 h 05 – 16 h 05), RTI 2 (09 h 00 – 10 h 05), Radio CI (10 h 10 – 10 h 40 et Fréquence 2 (15 h 00 -16 h 00).

Pour rappel, ces cours concernent principalement les élèves des classes d’examen, à savoir le CM2, la 3e et la Terminale. Quant aux autres niveaux, ils seront progressivement pris en compte.
Il est utile de noter que ces cours sont tout aussi disponibles en ligne depuis le lundi 06 avril 2020 et les liens à consulter sont : ecole-ci.online, www.maformationenligne.cpntic.ci, www.eductv.ci, sur la page Facebook Educ TV et la chaine YouTube Educ TV.

Covid-19 : La CGECI fait un don de 1 milliard de FCFA

Pour sa contribution dans la lutte contre le Covid-19, la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI) a remis la somme de 1 milliard de FCFA au Gouvernement ivoirien le vendredi 24 avril 2020.

Donné des mains de son président Jean-Marie Ackah, le chèque a été réceptionné par le ministre de l’Economie et des Finances, Adama Coulibaly au Plateau, en présence de ses hôtes docteur Aka Aouélé, et du Commerce et de l’Industrie, Souleymane Diarrassouba. Ce don, a précisé M. Jean-Marie Ackah, est destiné à apporter un appui aux différentes structures engagées dans la lutte contre le Covid-19. Ce apport est reparti comme suit 600 millions pour l’achat de 20 ambulances pour le SAMU, 185 millions pour l’achat de 6 ensembles respirateurs (moniteur, pousse goutte électrique, lit, respirateur) destiné au SMIT, 215 millions pour l’achat de 15 800 kits de dépistage destinés à l’Institut Pasteur pour tester les populations.

« La Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire, représentant l’ensemble du secteur privé formel de Côte d’Ivoire et composée d’entreprises qui se veulent citoyennes, ne pouvait pas rester sourde à cet appel. C’est pour cela que la CGECI, organisation patronale, tout en se félicitant des initiatives prises déjà par certaines entreprises et groupements membres de cette organisation qui ont eu à manifester directement leur solidarité en contribuant chacune en fonction de ses possibilités à cet effort de solidarité, devait apporter cette contribution, symbole de l’engagement de l’ensemble du secteur privé. Le Conseil d’administration a retenu d’apporter une contribution de 1 milliard de FCFA », a fait savoir le président de la CGECI.

Lavage et désinfection des rues d’Abidjan : Anne Désirée Ouloto dresse le bilan

Initié dans le cadre de la lutte contre la Covid-19, le bilan de la vaste opération de lavage et de désinfection des rues du District autonome d’Abidjan a été levé, par la ministre de l’Assainissement et de la Salubrité, Anne Désirée Ouloto.

Tenu du lundi 30 mars au dimanche 12 avril 2020. Cette action, menée sous l’œil vigilant de la ministre, a permis à ce jour, le lavage et la désinfection de 225,5 kilomètres de voies principales et de 559,02 kilomètres de voies secondaires dans les 13 communes du District autonome d’Abidjan, sans oublier la désinfection des marchés et celle des locaux de l’école nationale de Police.

Se félicitant de la réussite de cette opération de riposte contre la pandémie à coronavirus, Anne Désirée a au nom du Gouvernement ivoirien remercié ses hôtes pour leur mobilisation et leur engagement dans cette activité.

Le Ministère de l’Education Nationale ivoirien dément les informations circulant sur la réouverture des écoles

Le Ministère de l’Education Nationale, de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle a démenti les informations circulant sur la réouverture des écoles sur l’étendue du territoire ivoirien.

En effet, de fausses informations circulant sur les réseaux sociaux, faisait état de la réouverture des écoles ivoiriennes. Et ce, depuis le 18 mai 2020.

Par ailleurs, le Centre d’Information et de Communication Gouvernementale (CICG), qui affirme avoir contacté le ministère de l’Education Nationale, a déclaré qu’il s’agissait d’une fausse information.

Selon le CICG, cette fausse information n’est que le fruit de l’imagination de ses auteurs. Quant à la décision que prendra le gouvernement, elle abordera la question de l’éducation des élèves en Côte d’ivoire. Surtout, celle concernant la reprise des cours.

En outre, le ministère de l’éducation nationale dispose de moyens plus appropriés pour communiquer sur une question si capitale.

Cependant, rappelons qu’en raison de l a crise sanitaire, tous les établissements ivoiriens sont fermés depuis le 16 mars. Notamment, les établissements préscolaires, primaires, secondaires et supérieurs.