Côte d’ivoire / COVID-19: La violation des mesures de prévention passible de 1 à 5 ans d’emprisonnement

Le procureur de la République de la Côte d’ivoire,  Adou Richard, a rappellé, dans un communiqué le 25 mars 2020, les sanctions de la violation des mesures de prévention contre le COVID-19.

Selon le communiqué, cette violation est passible d’une peine d’emprisonnement ferme allant d’un (1) à trois (3) ans. Aussi d’une amende de 300 000 à 3 millions de FCFA. Par ailleurs, une telle violation est constitutive d’une atteinte à l’ordre public.

En outre, toute personne qui viole ces instructions et testée positive au coronavirus sera poursuivie « pour mise en danger d’autrui ». Pour ce fait, la sanction sera d’une peine allant d’un (1) à trois (3) ans de prison. La personne récoltera également une amende de 300 000 à 3 millions de FCFA.

Cependant, la publication et la diffusion massives de fausses nouvelles ont été également évoquées par Adou Richard. En effet, une fausse publication d’information est qualifiée d’infraction à la loi et est pour ce faire punie.

Ainsi conformément à l’article 183 du Code pénal, les auteurs peuvent être condamnés d’un (1) à trois (3) ans de prison et d’une amende de 500 000 à 5 millions de FCFA.

Rappelons que que le Conseil national de sécurité a pris une dizaine de mesures dans le cadre de la lutte contre la propagation du coronavirus en Côte d’Ivoire. Et ce depuis le 16 mars 2020.

 

Côte d’Ivoire: 30 millions de FCFA offerts par les députés pour lutter contre le COVID-19

Les députés ivoiriens ont décidé se joindre au gouvernement pour lutter contre le COVID-19. Le ministre Eugène Aka Aouélé a reçu le chèque de 30 millions FCFA. Ce don a été offert par les députés, dans le cadre de la lutte contre le coronavirus. 

Les députés de Côte d’Ivoire ont décidé soutenir l’action du gouvernement contre le coronavirus en offrant 30 millions FCFA. Ce don sera destiné à préserver les vies des populations contre le coronavirus. Amadou Soumahoro a appelé les députés à la solidarité nationale «C’est avec le marteau de la solidarité que nous réussirons à briser la chaîne de contamination du virus» a t-il déclaré.

Notons que ces dons représentent 5% des indemnités des députées pour le mois de mars. « L’Assemblée nationale se joint à l’effort de solidarité nationale en remettant un chèque de trente millions FCfa représentant 5% de leurs indemnités du mois de mars, en guise de contribution nationale pour la lutte contre la propagation du coronavirus dans notre pays » a expliqué le président de l’Assemblée Nationale.

Le gouvernement a instauré l’état d’urgence et un couvre-feu afin de maîtriser le virus. Rappelons que la Côte d’Ivoire a atteint la barre des 80 cas de COVID-19 dont 3 guéris.

COVID-19 : Point de l’évolution de la pandémie en Côte d’ivoire

Le Ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique, Aka Aouélé a annoncé le mercredi 25 mars l’enregistrement de sept (7) nouveaux cas de COVID-19.  Ce chiffre portant à 80 le nombre total de cas confirmés, dont 3 guéris et 0 décès en Côte d’ivoire.

Par ailleurs, l’état de santé de ces patients ne suscite pas d’inquiétude. En outre, l’équipe de suivi des contacts de l’Institut National d’Hygiène Publique (INHP) est à la recherche de toutes les personnes avec lesquelles elles ont été en contact.

A cet effet, le Ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique, attire l’attention de la population sur le strict respect des mesures prises par le gouvernement. Ces mesures ont pour but de limiter la propagation de la pandémie. Aussi, le respect des mesures sanitaires et d’hygiène est-il d’une importance capitale.

Cependant, des numéros  d’urgence  gratuits sont disponibles au 143, 125 ou le 101.

Le Ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique, appelle au civisme et au comportement responsable de tous pour lutter efficacement contre cette pandémie.

Côte d’Ivoire/COVID-19: Polémique autour du traitement des contrevenants du couvre-feu

Le couvre-feu instauré par le Président Alassane Ouattara en raison du COVID-19, est rentré en vigueur dans la soirée du lundi 23 mars 2020. Une polémique autour du traitement des contrevenants de ce couvre-feu remet en cause le respect des droits de l’homme.

Plusieurs vidéos publiées sur les réseaux sociaux nous montrent des contrevenants au couvre-feu bastonnés par les forces de l’ordre. Certains ont été contraints à exécuter des pas de danse. Des voix s’élèvent sur la toile dénonçant le traitement des contrevenants au couvre-feu. «Nous assistons à la violence des forces de l’ordre et de sécurité qui, sans aucune crainte, portent, de la manière la plus violente, atteinte à l’intégrité physique des individus qui n’auraient pas respectés le couvre-feu annoncé par le chef de l’Etat.» a déploré un internaute sur Facebook.

COVID-19 Couvre-feu
Couvre-feu à Abidjan

« Ainsi, si l’on se tient toujours au droit et à la loi, la sanction résultante du non-respect de la mesure d’Etat d’Urgence est prévue par l’article 08 de la loi précitée. Selon cette loi, la sanction d’une telle infraction est d’un an à trois ans de peine privative de liberté et d’une peine d’amende de 20.000 francs à 2 millions de nos francs, ou l’une de ces deux peines seulement.
Alors, de quels droits les policiers se prévalent-ils pour bastonner les individus qui ont enfreint la loi ?» a expliqué l’internaute sur Facebook

Par contre, une marge de l’opinion publique salut l’acte des forces de l’ordre et approuvent le traitement des contrevenants du couvre-feu, allant de 21 heures à 5 heures du matin. Notons que la Côte d’Ivoire a atteint le nombre de 80 cas de coronavirus dont 3 cas ont été guéris du virus. Doit-on craindre pour la Côte d’Ivoire face à la montée vertigineuse du COVID-19 sur son territoire ?

Pour l’instant le gouvernement ivoirien a opté pour le confinement progressif des populations par aires géographiques en fonction de l‘évolution de la pandémie.

Coronavirus en Côte d’Ivoire : La version masquée de l’Ijns de Marcory

Depuis l’apparition du Coronavirus en Côte d’Ivoire, l’Institut national de la jeunesse et des sports (Injs) sis à Marcory a été sélectionné comme l’un des grands centres de mise en quarantaine.

Après la manifestation d’humeur des personnes arrivées des pays infectés de coronavirus suite à laquelle, elles avaient été autorisées par le gouvernement à rentrer chez elles. L’jns de Marcory est encore sous surveillance.

La supervision des travaux se fait régulièrement par des équipes des différents ministères impliqués dans la mise en application des mesures gouvernementales de lutte contre le coronavirus. Plusieurs autres structures et institutions y sont impliquées également pour la conduite de ces travaux. Aussi, des équipes du Service d’aide médicale d’urgence (Samu) et de la Croix-rouges sont déployées pour assurer la prise en charge des personnes qui seront mises en confinement.

Des dispositions sont également prises pour assurer un service minimum au centre médical de la médecine sportive et au niveau de la direction de l’Injs

Pour la lutte contre cette pandémie mondiale, le gouvernement s’y met. C’est au total 500 chambres qui seront aménagées et équipées de toutes les commodités : télévision, wifi, etc(…).

La Banque mondiale exhorte le G20 à suspendre les remboursements de dette publique des pays les plus pauvres

Lors d’une conférence des ministres des finances du G20 sur le Covid-19 le lundi 23 mars 2020, le président du groupe de la Banque mondiale a demandé à ce que les dirigeants suspendent les remboursements de dette publique bilatérale des pays les plus pauvres.

Selon une note de la banque, David Malpass, évoquant les raisons, a indiqué que « les pays qui seront probablement les plus durement touchés par cette crise due à la pandémie, sont les plus pauvres et les plus vulnérables. »

Il a toutefois précisé que « beaucoup d’entre eux étaient déjà dans une situation d’endettement difficile qui ne laisse aucune marge de manœuvre pour opposer une riposte sanitaire et économique appropriée ».

Par ailleurs, il a  appelé les pays du G20 à soutenir les pays en voie de développement. A cet effet, « il a invité tous les créanciers bilatéraux publics des pays les plus pauvres à prendre des mesures à effet immédiat pour venir en aide aux pays à travers un allègement de dette afin de leur permettre de consacrer leurs ressources à la lutte contre la pandémie. »

Glovo lance un service de livraison sans contact pour lutter contre le risque de propagation du COVID-19

En raison de la propagation de la pandémie du COVID-19, Glovo a décidé d’adapter ses pratiques en fonction des directives de l’OMS.

A cet effet, la structure a annoncé le lancement d’un nouveau service. Ce service sera destiné à lutter contre le risque de propagation du Covid-19 en Côte d’ivoire. Elle proposera notamment, une formule de livraison sans contact.

En outre, la plate-forme réceptionnera les différentes commandes à l’endroit choisi et le règlement se fera par carte bancaire. Glovo permettra également à ses clients de ne plus avoir à signer leurs commandes à la réception.

Aussi, l’option sans signature est ainsi permanente et s’appliquera désormais à toutes les livraisons.

Selon Tania Quintero, directeur général de Glovo en Côte d’ivoire, qui rassure sa clientèle vis-à-vis de leur offres. « La santé et la sécurité de nos partenaires et clients sont nos premières priorités. Tout a été mis en place pour réduire les risques de propagation du COVID-19 et offrir un service qui répond aux exigences de l’OMS et des autorités ivoiriennes. » A-t-il déclaré.

Cependant, Glovo  rappelle que ses employés et collaborateurs appliquent à la lettre, toutes les mesures de sécurité sanitaire imposées par les autorités.

Cette initiative, contribuera à limiter les contacts directs entre les clients et les Glovers. Elle garantira également une livraison  plus sûre pour les deux parties.

Par ailleurs, Glovo s’engage à continuer à livrer ses clients qui commandent des produits de première nécessité.

 

Côte d’Ivoire : Décès de la mère de l’Ambassadeur de l’UE des suites du Covid-19

La mère de l’Ambassadeur de l’Union Européenne (UE) en Côte d’Ivoire, Jobst von Kirchmann a succombé en Allemagne des suites de la maladie à Covid-19

L’annonce a été rendue publique via internet, par son fils «je viens de perdre ma maman. C’est dur de la voir partir loin de moi, en Europe, atteinte par le virus malgré les précautions prises » a-t-il annoncé.

Jobst von Kirchmann  s’est employé à profiter de l’occasion pour inviter au strict respect des mesures préventives prises par les autorités, en vue de lutter contre la pandémie. « Le cœur brisé, je vous demande d’être solidaire et de prendre toutes les mesures possible pour protéger vos familles. Que dieu la bénisse!» A-t-il exhorté.
Découvert en Chine le Coronavirus (Covid-19) est une maladie très contagieuse. Étendu dans le monde entier, le Covid-19 est bien souvent fatal pour les personnes âgées ou faibles qui le contractent. La Côte d’Ivoire compte à ce jour soixante-treize (73) cas de contaminations dont trois (3) guéris selon le dernier bilan officiel du ministère de la santé et de l’hygiène public.

Côte d’Ivoire/COVID-19: Les horaires de travail dans l’administration publique fixés de 08 heures à 14 heures

Le ministre de la fonction publique, le général Issa Coulibaly, a pris un arrêté ce mercredi 25 mars 2020 fixant les horaires de travail dans l’administration publique de 08 heures à 14 heures.

Les heures de travail dans l’administration publique en Côte d’Ivoire passent désormais de 8 h 00 à 14 h 00. Le travail dans l’administration publique sera sans interruption en raison du couvre- feu lié à la crise sanitaire du Coronavirus (COVID-19).

Le ministre informe que pendant toute la durée de la crise du coronavirus, les services doivent être organisés pour tenir compte des mesures sanitaires arrêtées par le gouvernement. Notamment la distance d’au moins un mètre entre les agents dans un bureau. A ce titre, il est prescrit le travail par roulement dans les services avec le système de la double vacation.

Rappelons que la Côte d’Ivoire a franchi la barre des 73 cas de coronavirus dont 3 ont été guéris.

Le Trésor public ivoirien prend des mesures suite à un cas du COVID-19 dans ses locaux

Le Trésor public ivoirien a annoncé le mardi 24 mars, une série de mesures d’urgence après la confirmation d’un cas de Coronavirus lié à un membre de son personnel soignant.

En effet, dans une note adressée à ses services, le directeur général du Trésor et de la comptabilité publique, Jacques Konan Assahoré,  a annoncé plusieurs mesures pour éviter la propagation de la maladie. Cette information est parvenu à l’APA.

Ces mesures sont entre autres

la fermeture immédiate du centre médical Paul Antoine Bouhoun Bouabré. Celui-ci fera l’objet d’une désinfection totale sous la conduite de l’Institut national d’hygiène publique.

l’identification en vue d’un confinement d’office d’une durée de 15 jours de tous les agents du Trésor.

Le recensement par service, en vue d’un confinement, de toute personne ayant séjourné dans un pays étranger classé zone à risque.

Par ailleurs, M. Assahoré a annoncé l’instauration du télétravail comme mode principal de fonctionnement des services. Selon lui, cette méthode permettra de réduire au strict nécessaire les contacts entre agents.

Rappelons que le bilan de la maladie à coronavirus fait état de 25 cas confirmés dont trois guéris.