L’armée malienne en route pour reprendre le contrôle sur Kidal

L’armée malienne a entamée ce lundi 10 février 2020, son déploiement vers Kidal une ville du nord du pays qui échappe de longue date à l’autorité de l’Etat malien afin d’en reprendre le contrôle. A annoncé un membre du commandement.

Nous venons de quitter Gao pour Kidal. Il n’y a pas de problème pour le moment”, a dit cet officier sous le couvert de l’anonymat.

A titre de rappel, Kidal est sous le contrôle d’ex-rebelles séparatistes touareg qui se sont soulevés contre le pouvoir central en 2012 avant de signer un accord de paix à Alger trois ans plus tard.

A cet effet, une commission technique de sécurité (CTS) réunissant des représentants des forces maliennes, de l’ex-rébellion, de la mission de l’ONU (Minusma) et des différents intervenants étrangers au Mali a décidé le jeudi 06 février que le début de l’opération se fera « au plus tard le 10 février« , a-t-elle indiqué dans un communiqué diffusé vendredi 07 février.

Par conséquent, dans un contexte de grave détérioration sécuritaire au Mali et au Sahel, le retour de l’armée nationale à Kidal, aujourd’hui sous le contrôle d’ex-rebelles touareg, est anticipé comme une affirmation forte d’un rétablissement de l’autorité de l’Etat malien, qui ne s’exerce plus sur de larges pans du territoire.

Ce retour de l’armée malienne à Kidal est censé préluder au déploiement d’autres unités « reconstituées » à Ménaka, Gao et Tombouctou.

 

CAFOP 2020 : Début des inscriptions au concours d’entrée

Aujourd’hui 10 février 2020, jour marquant le début des dépôts des dossiers au concours du CAFOP 2020 n’a toujous pas de date butoir fixée pour l’instant.

Pour rappel, le mercredi 5 février 2020 dernier, après un Conseil des ministres tenu au Palais de la Présidence de la République, le porte-parole du gouvernement ivoirien, M. Sidi Touré a annoncé l’ouverture du concours d’entrée au CAFOP 2020, visant le recrutement de 5 000 enseignants.

« Le conseil a donné son accord pour le recrutement de 5.000 jeunes diplômés du BEPC et qui recevront une formation initiale dans les cafop » a annoncé le porte-parole.

A cet effet, la date communiquée pour le déroulement des épreuves est prévu pour le samedi 25 avril 2020.

Voici les différentes conditions et pièces à fournir.

CONDITIONS DE CANDIDATURE :

CAFOP IA (INSTITUTEURS ADJOINTS) :

– Etre de Nationalité Ivoirienne

-Etre âgé(e) de 18 ans au moins et de 36 ans au plus au 31 décembre de l’année

-Etre titulaire du BEPC.

PIECES A FOURNIR

-Une Demande d’authentification administrative du BEPC/BAC (à renseigner en ligne) et à déposer dans un bureau de la Poste-CI de votre choix

– (1) Original de l’extrait d’acte de naissance datant de moins d’un (1) an

– (1) Original de l’extrait du casier judiciaire datant de moins de six (6) mois

– (1) Original du certificat de nationalité ivoirienne

-(1) Original de l’attestation médicale d’aptitude à la fonction enseignante (DMOSS)
-(1) Quittance individuelle et originale des droits de concours
-(1) photocopie de la carte nationale d’identité ou de l’attestation d’identité en cours de validité
-(1) Enveloppe A4.

Ce concours intervient après le recrutement exceptionnel de 10.300 enseignants du primaire et du secondaire en 2019, à la faveur du Programme social du gouvernement (Ps Gouv).

Football : L’OM School débarque à Abidjan

Annoncé le lundi 10 février par le journal La Provence, l’OM school, une troisième école de football va voir le jour à Abidjan dans les prochaines heures.

À cet effet, une délégation du club Marseillais composée notamment du nouveau directeur du club phocéen Laurent Colette et Basile Boli, l’ambassadeur du club originaire de la Côte d’ivoire, viendra  inaugurer la nouvelle structure de l’OM school. L’Olympique de Marseille school, aura la même mission qu’ailleurs : former des joueurs âgés de 5 à 16 ans selon les méthodes du club.

Mais le club olympien ne vise pas que la formation de jeunes joueurs en s’implantant à Abidjan, car l’objectif est également commercial. Les dirigeants olympiens espèrent donc que les Abidjanais, comme les Algérois, achèteront les maillots comme des petits pains. Ce qui serait une source de revenus de plus et un soulagement pour un club en difficulté financière.

Pour rappel, le club marseillais a déjà ouvert ses portes à Tunis et Alger et tissé un partenariat avec l’académie Diambars, au Sénégal. 
Direction, prochaine étape  à Yaoundé, au Cameroun. 

Ouverture du 33è Sommet de l’Union Africaine

Le 33è sommet ordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine (UA) s’est ouvert ce dimanche à Addis-Abeba, sous le thème « Faire taire les armes d’ici 2020 : créer les conditions favorables au développement de l’Afrique ».

Les travaux de ce sommet annuel seront ainsi axés sur la recherche de solutions aux différentes crises qui secouent le continent.

Malgré son engagement pris en 2013 de mettre un terme aux conflits armés en Afrique d’ici 2020, le continent reste confronté à des défis d’asseoir un climat de paix et de sécurité durable.

En effet, au-delà des questions économiques également prioritaires pour le développement de l’Afrique et compte tenu des enjeux sécuritaires, la crise libyenne et le terrorisme au Sahel sont au cœur des débats.

Selon le Secrétaire général des Nations Unions, Antonio Guterres, « le terrorisme en Afrique n’est pas une menace pour l’Afrique [uniquement], le terrorisme en Afrique est une menace globale ».

Il plaide ainsi pour une mobilisation plus soutenue de la communauté internationale « pour promouvoir la paix et la sécurité ainsi que la prospérité dans le continent ».

« Il faut que la communauté internationale reconnaisse le besoin d’opérations africaines de paix et de lutte anti-terroriste, appuyées par des mandats sous le chapitre VII du Conseil de Sécurité et avec des financements prévisibles garantis par les contributions obligatoires », a-t-il déclaré.

CPI : Changement de startégie par BENSOUDA dans le procès de Laurent Gbagbo et Blé Goudé

C’était devant la chambre d’appel du jeudi 6 février 2020, en audience de réexamen des conditions de mise en liberté des ex-accusés Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé, que le Bureau du procureur de la Cour pénale internationale (CPI), a reconsidéré sa position dans cette affaire qui l’oppose à l’ex-dirigeant ivoirien et son ministre de la Jeunesse.

La procureure Fatou Bensouda a signifié son intention de continuer la procédure contre Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé.

Mais au vu de la requête émise par les avocats de Laurent Gbagbo et de Charles Blé Goudé, qui s’appuient sur le manque de volonté de la Procureure de la CPI de faire un nouveau procès, demander une levée des restrictions de liberté imposées à leurs clients.

À cet instant, la Procureure de la CPI Fatou Bensouda change de stratégie dans le procès Laurent Gbagbo et Blé Goudé en voulant poursuivre l’affaire jusqu’à son terme. Un changement qui a laissé perplexe le juge président de cette Cour le Nigérian Chile Eboe Osuji.

Selon ce qu’annoncer Me Gallmetzer, le substitut de la juge gambienne: « La procureure a l’intention de continuer la procédure contre M. Gbagbo et M. Blé Goudé. Si notre appel est accepté, le procureur demandera ensuite un nouveau procès contre M. Gbagbo et M. Blé Goudé. »

En effet, la Procureure Fatou Bensouda a invité la chambre d’appel lors de la remise de son mémoire d’appel en octobre passé, son désir de poursuivre la procédure.

Cet argument que la procureure ne souhaite pas la reprise du procès, est d’ailleurs l’un des points avancés par les conseiller de Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé.

Par conséquent, suivant la remarque Me Knoops, l’avocat principal de Blé Goudé soutenu par Me Emmanuel Altit l’avocat de Laurent Gbagbo :  « Etant donné que l’Accusation ne souhaite pas un nouveau procès, la base sur laquelle vous vous êtes appuyés pour prendre la décision du 1er février ne s’applique plus »

Par ailleurs, les différentes parties devront verser des écrits au Greffe de la CPI, les juges délibéreront et donneront la date du prononcé de leur décision.

 

 

CÔTE D’IVOIRE : La LONACI célèbre son cinquantenaire avec des performances extraordinaires

l’engagement de la Loterie Nationale de Côte d’Ivoire (LONACI), « entreprise citoyenne » pour avoir accompagner le gouvernement ivoirien dans sa  lutte contre la pauvreté et la création d’emplois.

Lors de cette cérémonie de commémoration des 50 ans de la LONACI, Amadou Gbon Coulibaly à déclaré dans ces propos sur ladite structure :  « En sa qualité d’entreprise publique et citoyenne, la LONACI est très engagée aux côtés du gouvernement dans la lutte contre la pauvreté. En plus de changer la vie des gagnants, elle réalise des investissements à caractère social et s’affirme progressivement comme pourvoyeuse non-négligeable d’emplois directs et indirects, avec un réseau commercial de plus de dix mille personnes. »

Il a exprimé sa fierté pour la gestion rigoureuse de la LONACI et les innovations continues qui lui garantissent des résultats satisfaisants.

Pour ce fait, il a appelé les dirigeants de l’entreprise à continuer dans cette même dynamique.

À cet effet, le directeur général de la LONACI, M. Dramane Coulibaly, a rappelé entre autres, quelques actions et réalisations qui ont contribué à l’amélioration du bien-être des populations.

Sur la période 2015-2019, ce sont plus de 300 milliards de FCFA qui ont été distribués aux gagnants de divers jeux. Ajoutant que, sur la même période, près de trois milliards de FCFA, dont 1,5 milliard en 2019, investis pour la réalisation d’œuvres sociales, à travers le pays.

Depuis 2015, la LONACI affiche un taux de croissance annuel supérieur à 20 %. Une performance qui lui a permis de réaliser un chiffre d’affaires de plus de 92 milliards de FCFA en 2018 et atteindre la barre des 200 milliards de FCFA en 2019, soit 123 % de taux de croissance.

Côte d’ivoire : Cérémonie d’hommage à Issiaka Ouattara dit « Wattao »

Jeudi 6 février 2020 à Abidjan, Le ministre de la Défense M. Hamed Bakayoko, lors d’une cérémonie d’hommage a élévé le colonel-major,Issiaka Ouattara dit Wattao au grade d’Officier de l’Ordre national à titre posthume.

Cette cérémonie s’est produite à la place d’armes Ouattara Thomas d’Acquin de l’Etat-major général des armées.

En effet, promu colonel le 1er janvier 2018, Issiaka Ouattara dit « Wattao » a été Commandant de la Garde Républicaine avant d’être nommé en janvier 2019 Commandant des Unités Rattachées à l’Etat-major des Armées.

C’est à ce titre, que le ministre Hamed Bakayoko a remis l’insigne d’Officier de l’Ordre national au nom du chef de l’état son excellence M. Alassane Ouattara, à la famille de Wattao, décédé le 5 janvier 2020 aux états Unis .

Ainsi, pour avoir assumé avec compétence ses responsabilités professionnelles, l’Etat de Côte d’Ivoire lui a décerné plusieurs médailles.

Tellesque : la Médaille des forces armées, la Médaille de l’Ordre du mérite ivoirien, la Médaille de Chevalier de l’ordre national et aujourd’hui à titre posthume la distinction d’Officier de l’ordre national.

À cet effet, sa dépouille a été transférée en Côte d’Ivoire en vue de lui rendre un ultime hommage, à travers une cérémonie émouvante et reflétant de bout en bout la noblesse et la discipline du corps des Armées.

Enfin, pour clore cette cérémonie, le chef d’État-major général de corps d’armées, M. Lassina Doumbia,a fait les éloges de Wattao, appelé “Saha Bélé Bélé”. Soulignant le fait qu’il était un travailleur acharné et un grand promoteur de la cohésion au sein des forces de défense et de sécurité.

CPI : Les avocats de Blé Goudé demandent une protection de toute interférence des autorités ivoiriennes

Les avocats de l’ex-leader des jeunes patriotes ivoiriens, ont demandé ce jeudi 06 février 2020, que Charles Blé Goudé soit « protégé de toute interférence des autorités » ivoiriennes, évoquant sa condamnation par contumace en Côte d’Ivoire, à une audience à la Cour pénale internationale (CPI).

Selon les propos de son avocat principal Me Alexander Knoops : « La Cour a (la) responsabilité (de) s’assurer que » M. Blé Goudé soit « protégé de toute interférence extérieure venant de son pays natal »

Pour Me Knoops, l’ex-leader, des jeunes patriotes « a été jugé » en Côte d’Ivoire en contradiction totale avec les principes du droit international ».

En éffet, le 30 décembre au palais de justice du Plateau (centre des affaires d’Abidjan en Côte d’ivoire), le tribunal criminel a condamné Charles Blé Goudé à 20 ans de prison ferme, 10 ans de privation de ses droits.

Me Alexander Knoops a relevé que le mandat d’arrêt émis contre Charles Blé Goudé « porte sur les mêmes faits que ceux » jugés devant la CPI.

Les avocats de l’ex-leader des jeunes patriotes, qui plaident pour la levée des conditions sur le maintien ou non des conditions de liberté, imposées à l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo et Blé Goudé depuis leur acquittement par la Cour en 2019, ont aussi souhaité que la cour fasse « une déclaration » pour insister « sur le fait que leur client « ne fasse l’objet à aucun moment de procédure extérieure » et annoncé « une requête en temps opportun ».

 

 

Côte d’Ivoire: Fuite des noix de cajou vers les pays frontaliers

Le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Kobenan Kouassi Adjoumani, est aussi déterminé à mettre fin au phénomène de la fuite des noix de cajou vers les pays frontaliers, c’est bien parce que les statistiques interpellent.

En effet, selon le Directeur général du conseil du coton et de l’anacarde, Dr. Adama Coulibaly, la production livrée par le district du Zanzan est passée de 136 000 tonnes en 2014 à 17 000 tonnes en 2019, soit une baisse d’environ 90 %. Pourtant, les plantations d’anacarde continuent de s’étendre dans la zone et de produire.

Seulement, en 2019, ce sont plus de 80 000 tonnes de noix provenant du Zanzan qui ont été acheminées frauduleusement au Ghana.

L’affaire s’avère être pus révoltant, lorsque le ministre Adjoumani invoque les statistiques des différentes villes productrices.

En effet, selon lui à Bondoukou, chef-lieu de région, la production commercialisée légalement est passée de 115 000 tonnes il y a quelques années à 13 000 tonnes en 2019. Dans la région de Bounal’on est passé de 28 000 tonnes à 7000 tonnes.

Tandis qu’à Tanda, on est passé de 14 500 tonnes à 1600 tonnes. Enfin, à Assuéfry, la production livrée est passée de 1300 tonnes à 45 tonnes l’an dernier.

Au vu de ces statistiques catastrophiques et qui menacent la survie de la filière cajou, le ministre Kobenan Adjoumani a été très clair : « Cette année, ça sera la tolérance zéro pour tous ceux qui seront impliqués dans ce trafic honteux et nuisible pour l’économie de notre filière et notre pays. La réaction sera ferme. Le Chef de l’État a pris des dispositions pour que les contrevenants à la réglementation qui stipule que l’exportation par voie terrestre est interdite, soient lourdement sanctionnés. Et nous allons l’appliquer dans toute sa rigueur ».

En prélude à l’ouverture officielle de la campagne de commercialisation des noix de cajou prévue mi-février, la plupart des producteurs interrogés, ont émis le souhait que le prix du kilogramme des noix de cajou soit rehaussé, par rapport à celui de la campagne 2019.

Côte d’Ivoire-CAFOP : un recrutement de 5 000 enseignants du primaire en février 2020

Le gouvernement ivoirien a annoncé mercredi l’ouverture, le 10 février 2020, d’un concours d’entrée dans les Centre d’animation et de formation pédagogique (CAFOP), visant le recrutement de 5 000 enseignants du primaire.

« Le Conseil a donné son accord pour le recrutement de 5 000 jeunes diplômés du BEPC (Brevet d’étude du premier cycle) qui recevront une formation initiale dans les CAFOP », a indiqué à la presse le porte-parole du gouvernement ivoirien, Sidi Touré.

L’ouverture des inscriptions pour le concours d’entrée dans les CAFOP, dira-t-il,  est « fixé au lundi 10 février 2020 et le déroulement des épreuves est prévu pour le samedi 25 avril 2020 », lors d’un point de presse, après le Conseil des ministres.

Ce lancement officiel des concours d’entrée dans les CAFOP session 2020 s’inscrit dans le cadre de la politique d’éducation des masses du gouvernement qui vise notamment la scolarisation totale des enfants de 6 à 7 ans.

Dans cet élan de nombreuses infrastructures scolaires ont été réalisées ces deux dernières années dans toutes les régions du pays,  occasionnant un besoin important en personnel enseignant du préscolaire et du primaire, a-t-il poursuivi.

Un recrutement exceptionnel a été effectué en 2019 à la faveur du Programme social du gouvernement dénommé PsGouv. Ce recrutement a permis de former 10 300 enseignants actuellement opérationnels sur l’ensemble du territoire ivoirien.