Abidjan : 12 personnes interpellées lors des agressions contre des nigériens

Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Vagondo Diomandé, a annoncé le mercredi 19 mai 2021 l’interpellation de 12 individus suite à l’agression de personnes considérées comme des nigériens par des jeunes ivoiriens à Abobo, Anyama, Angré, Adjamé et Yopougon.

En effet, cette agression est consécutive à la diffusion d’une vidéo sur les réseaux sociaux faisant croire que des ivoiriens ont été agressés par des nigériens. Toutefois, il s’agit d’une vidéo qui date de 2019 et qui montrait des éléments de la secte Boko Haram interpellés par les militaires de l’opération Safe Heaven et la population au Nord du Nigéria.

Selon le ministre Vagondo, les enquêtes continuent et permettront de retrouver l’auteur de cette vidéo, celui qui l’a diffusée et tous ceux qui l’ont relayée. «Nous serons intransigeants avec tous les fauteurs de troubles qui mettent à mal la cohésion sociale », a prévenu Vagondo Diomandé.

Par ailleurs, il a lancé, un appel au calme, tout en invitant les populations étrangères de la sous-région à vivre leur vie et à vaquer aussi à leurs occupations. Il a également exhorté les Ivoiriens à poser des actes allant dans le sens de la paix et de la préservation de la cohésion sociale.

Notons que le bilan de ces agressions a fait état de 10 blessés, six véhicules calcinés et une douzaine de magasins pillés.

Côte d’Ivoire/processus électoral : Des policiers et gendarmes formés pour un meilleur rendement

Les policiers et gendarmes ivoiriens en atelier de formation à Abidjan. Cette initiative vise a renforcer les capacités  des apprenants pour une meilleure sécurisation du processus électoral en Côte d’Ivoire.

Ouvert  ce mercredi, il s’agit d’une session de formation à l’endroit des forces de sécurité intérieure. Elle a été organisée par deux structures.

Notons le Programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD) et le ministère ivoirien de la sécurité et de la protection civile.

L’objectif de cette rencontre, c’est de former des officiers de police et de gendarmerie. Ainsi, ces derniers  formeront  leurs « frères d’arme». Cela se fera sur l’ensemble du territoire ivoirien, pour une meilleure gestion du processus électoral dans le pays.

Dans son discours à cet atelier, le ministre ivoirien de la sécurité et de la protection civile, Vagondo Diomandé, s’est exprimé en ces termes.

« Notre grand challenge demeure l’organisation d’élections transparentes, crédibles, inclusives et surtout acceptées de tous. Pour une sécurisation parfaite du processus électoral, nous devons agir a plusieurs niveaux. Sur l’équipement des forces, leur mobilité mais aussi et surtout leur formation.»

En ajoutant « C’est en formant de façon continue les policiers et autres acteurs de la sécurité que nous pourrons avoir des forces efficaces et respectueuses des droits de l’homme». Précise M. Diomandé.

A l’en croire, si les forces de l’ordre n’agissent pas avec fermeté et responsabilité, le contexte électoral risquerait de devenir délétère.

« Nous sommes conscients que la paix et la sécurité en période électorale contribueront à crédibiliser davantage les élections». A-t-il souligné, rassurant  de prendre  « toutes les dispositions pour la sécurisation du processus électoral avant, pendant et après les élections ».

Quant à Jonas Mfouatie, Représentant résident adjoint du PNUD en Côte d’Ivoire, il a soutenu que cet atelier vient « à point nommé ». A l’en croire, celui-ci « permettra aux experts de la sécurité de s’approprier les différents textes réglementaires sur la préservation de l’ordre public. »

Notamment, « le cadre légal du maintien de l’ordre, le rôle et les responsabilités des forces de l’ordre en période électorale.

Affaire trafic de drogue: Le ministre de la Sécurité Vagondo Diomandé cite des noms

Le Général Vagondo Diomandé, ministre de la Sécurité s’est exprimé à propos de l’affaire « Trafic de drogue en Afrique de l’Ouest » révélé par le journal québécois Vice Media. Suite aux questions posées par les sénateurs, le Général Vagondo cite des noms liés au trafic de drogue en Côte d’Ivoire.

L’affaire « trafic de drogue » suscite des réactions dans l’opinion nationale. Le ministre de la Sécurité Vagondo Diomandé a été questionné par les sénateurs sur cette affaire. « Il ne faut pas penser que la Côte d’Ivoire à elle seule constitue une plaque tournante même si ces derniers temps, nous avons le sentiment que beaucoup de drogues circulent sur notre territoire », a répondu le ministre de la Sécurité aux sénateurs.

Cependant, Vagondo Diomandé a expliqué le mode opératoire des barons de la drogue en Côte d’Ivoire en citant des noms. « Une quantité de cocaïne devait être livrée à une société qui s’appelle AGL spécialisée dans les travaux publics et de terrassement qui est domiciliée à Abidjan, à Cocody Angré à la 9ème tranche. L’enquête qui a été diligentée a permis d’interpeller et de déférer cinq individus dont quatre Italiens et une Ivoirienne. Il s’agit de Angelo Ardino qui est Italien, âgé de 55 ans et directeur de la société AGL. C’est lui qui était le destinataire de ce colis. Antonio 54 ans Italien, directeur technique de la société AGL, Vezinso Juliano 62 ans, Italien restaurateur, Joséfe Ramadoulia 47 ans, directeur de société et Vereni Dior 43 ans, adjudant de police précédemment en service au commissariat spécial de la Sotra … » a expliqué Vagondo Diomandé.

Ainsi, le ministre de la Sécurité rassure les sénateurs sur la bataille livrée contre les cartels de la drogue en Côte d’Ivoire. « Il y a beaucoup d’affaires comme ça que je pourrais citer pour vous dire que l’Etat est à pied d’œuvre pour freiner ce phénomène qui n’est pas spécifique à la Côte d’Ivoire. Une certaine presse a cru bon de citer une personnalité de notre pays, à travers lui, on voudrait salir la Côte d’Ivoire. Il faut qu’ensemble nous fassions barrage à ces pratiques d’intoxication qui jettent l’opprobre non seulement sur de citoyens honnêtes, exemplaires et surtout sur notre pays », a déclaré le ministre Vagondo Diomandé.