Présidentielle 2020 : l’opposition ivoirienne «rejette le calendrier électoral »

L’opposition ivoirienne « rejette le calendrier » électoral pour la présidentielle d’octobre 2020, fixé par la Commission électorale indépendante (CEI), évoquant un manque de consensus, dans une déclaration transmise mercredi à APA.

« Les partis politiques de l’opposition ivoirienne (PDCI, Rpp, UPCI, URD, Lider, Cap-UDD,  EDS, USD), signataires de la présente déclaration, rejettent le calendrier annoncé par le président de la CEI qui n’est pas consensuel », indique le texte paraphé par les responsables de ces différentes formations.

Ces organisations politiques qui « dénoncent et condamnent les attitudes cavalières et méprisantes adoptées par le gouvernement et ses démembrements depuis le début des discussions relatives à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 », prennent à témoin le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).

Les acteurs de l’opposition ivoirienne qui considèrent le PNUD et la communauté internationale comme «facilitateurs de la dernière rencontre du 06 mai 2020, sur les risques que fait peser sur le processus électoral, la propension du pouvoir au passage en force», les invitent à « créer le consensus et le climat de confiance entre les principaux acteurs du processus électoral ».

Ils demandent en outre « la convocation urgente d’une rencontre de consensus entre les principaux acteurs du processus électoral sous la facilitation du PNUD ». En dépit de cet élan, l’opposition convie ses militants à  se mobiliser pour la réussite de l’opération des audiences foraines, en cours, et visant à faciliter l’inscription des nouveaux majeurs sur la liste électorale d’ici au 1er août 2020.

Après la présentation, par le président de la Commission chargée des élections, du chronogramme aménagé des activités électorales tenant compte de la crise de la Covid-19, des discussions ont été engagées avec la classe politique ivoirienne.

Les discussions ont porté sur le chronogramme d’exécution des opérations électorales, l’état des préparatifs et le mode opératoire de la révision de la liste électorale. Les partis politiques ont remercié le PNUD et les Nations Unies pour leur assistance électorale à travers des cadres d’échanges.

Lors des échanges, les partis politiques, notamment de l’opposition, le PDCI-RDA, EDS, l’USD, l’URD, le RPP, l’UPCI, le RPCI, CAP-UDD, et LIDER ont relevé qu’ils récusaient l’organe électoral actuel parce qu’il est « inféodé au pouvoir, non consensuel  et incapable de garantir des élections transparentes et crédibles ».

Les partis de l’opposition souhaitent par ailleurs que les dix mille cinq cents lieux de vote soient des centres d’enrôlement, en outre, la durée de l’enrôlement soit d’au moins trente jours au lieu de quinze jours comme prévu par le chronogramme proposé par la CEI.

Ils appellent à un « consensus » sur les pièces devant servir pour l’enrôlement, notamment l’extrait de naissance, le certificat de nationalité, la carte nationale d’identité, tout en invitant le Système des Nations Unies à  poursuivre ses efforts afin de contribuer à créer « un consensus et un climat de confiance entre les parties prenantes » à l’élection présidentielle prévue le 31 octobre 2020.

Le Conseil des ministres a adopté mercredi la période de révision de la liste électorale fixée du 10 au 24 juin 2020.

La coalition de l’opposition (CDRP) appelle Alassane Ouattara au respect de la décision de la CADHP

Suite à la décision de justice de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP) dans l’affaire Guillaume Soro,  la Coalition pour la Démocratie la Réconciliation et la Paix (CDRP) et l’URD ont soutenu l’ordonnance de la CADHP,  relative aux poursuites engagées par le gouvernement ivoirien contre l’honorable député Guillaume Soro.

La coalition de l’opposition CDRP et l’URD ont salué la décision de la Cour africaine des droits de l’homme, relative au mandat d’arrêt lancé contre Guillaume Soro. Ainsi, le CDRP et l’URD dénoncent la dégradation de la situation socio-politique et le harcèlement orchestré par le pouvoir du RHDP Unifié à l’encontre des personnalités politiques de l’opposition.

Toutefois, le CDRP et l’URD tient à féliciter les magistrats de CADHP qui malgré la pandémie du coronavirus ont pu statuer et dire le droit.

La Coalition pour la Démocratie, la Réconciliation et la Paix (CDRP) et l’URD demandent au gouvernement de se conformer aux décisions contenues dans cette ordonnance.

Les plateformes de l’opposition ivoirienne appellent toute l’opposition et le peuple de Côte d’Ivoire à soutenir la décision rendue par la CADHP dans l’affaire Guillaume Soro, pour le renforcement de la démocratie et l’Etat de droit.

 

Côte d’Ivoire: Boni Claverie sera candidate à la présidentielle 2020 (responsable URD)

Le samedi, 07 Décembre 2019, à Vavoua, la coordination du Haut Sassandra de l’Union Républicaine pour la Démocratie (U.R.D) a tenu son assemblée générale. A cet effet, le coordinateur régional du parti, Guy Stéphane Dibo, annonce que la présidente du parti, Boni Claverie sera candidate à l’élection présidentielle d’Octobre 2020.

En effet, le coordinateur régional de l’URD déclare : « Une chose est sûre, notre Présidente sera candidate en 2020 et sachez que c’est sur vous qu’elle compte. Nous n’avons donc plus de temps à perdre, vous êtes en mission dès maintenant. Une mission de sensibilisation et de mobilisation »

Cependant, il rappel le but de la rencontre Decembre en précisant que l’Union Républicaine pour la Démocratie (URD) s’est attelé au travail durant ces deux dernieres annees et qu’il etait important de marquer un arret pour faire un bilan.

« Nous avons travaillé durant deux années, 2018-2019, et il était impérieux pour nous de marquer un arrêt pour jeter un regard en arrière afin de voir ce qui a marché et se donner les moyens de faire mieux les temps à venir » a expliqué Guy Stéphane Dibo, coordinateur régional du parti.

Enfin, le premier responsable du parti de Boni Claverie dans le Haut-Sassandra, a tenu à remercier les cadres du Haut-sassandra de la diaspora, en particulier Jean Claude Lago, qui manifestent un intérêt particulier pour les activité.

Rappelons que, l’U.R.D, est un parti centriste et a été fondé en 2006. Il compte à ce jour, plus de 100 sections et environ 400 bases dans le Haut-sassandra. Ce parti est un allié du FPI (de Laurent GBAGBO).