Les agents des mairies de Côte d’Ivoire rentrent en grève pour exprimer leur colère face à l’annulation de leur prime de départ à la retraite.
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Les Agents de mairie de la Côte d’Ivoire en grève.
Les agents des mairies de Côte d’Ivoire rentrent en grève pour exprimer leur colère face à l’annulation de leur prime de départ à la retraite.
Muni de leur bandeau rouge, signe d’une détermination sans faille à revendiquer leur droit, les agents des mairies de Côte d’Ivoire ont pris la ferme résolution de mener cette lutte jusqu’au bout.
En effet, depuis le 18 Février 2021, une circulaire de la tutelle des agents des collectivités territoriales a annoncé l’annulation du versement de la prime de départ des agents à la retraite.
Alors, les responsables syndicaux des différentes mairies de Côte d’Ivoire, informent la tenue d’une grève pendant 72 h, afin que les autorités et le gouvernement entendent leurs cris de détresse face à cet énorme coup qu’on essaie de leur asséner.
« Nous refusons de servir et après aller mourir dans les longues files d’attente devant la CNPS », déclare l’un des agents de mairie.
Le responsable du syndicat des agents de la mairie de Port Bouët dans la ville d’Abidjan, a pris le taureau par les cornes et a exprimé la grogne de ses collègues face à cette situation que les géants veulent leur imposer.
Il fait savoir la raison principale de la grève et demande le rétablissement de la justice à l’égard des agents.
Voir : Annulation de la prime de départ à la retraite des agents de Mairie
Enseignement: Grève à l’Université Alassane Ouattara
Ce mardi 5 janvier 2021, les enseignants de l’’Université Alassane Ouattara de Bouaké annoncent une grève.
L’Intersyndicale des enseignants-chercheurs (SYNARES, CNEC) et du personnel administratif et technique organisent une Assemblée générale, qui se tiendra en ce jour. À la fin de cette AG, ils procéderont à la fermeture systématique des portes des amphis, des salles, des bureaux et des portails jusqu’à satisfaction complète de leurs revendications.
Durant l’année 2019-2020, près de 2000 bacheliers ont suivi assidûment les cours à l’université de Bouaké. Ces bacheliers ont trouvé refuge à Bouaké après avoir refusé d’aller dans les grandes écoles où ils y ont été initialement non pas orientés mais affectés .
En effet, ces bacheliers non « affectés » ont subi les mêmes évaluations que les condisciples . Mais, ils ne peuvent pas avoir accès à leurs notes. Aujourd’hui, le nouveau ministre a l’intention de les reverser dans les grandes écoles. Ils perdraient ainsi une année alors qu’ils ont suivi les cours.
Des négociations , sans suite.
À la suite de plusieurs échanges avec les autorités ministérielles, qui refusent de régulariser la situation de ces bacheliers, les syndicats ont finalement décidé de prendre le taureau par les cornes. Ils ont donc décidé de rentrer en grève à partir de demain pour demander la résolution définitive de ce problème.
« Nous prenons la nation et l’opinion internationale à témoins. Il revient aux fondateurs de grandes écoles de trouver les stratégies pour remplir eux-mêmes leurs établissements et ne pas compter sur un » deal financier » avec le ministère de l’enseignement supérieur pour se remplir les poches et hypothéquer l’avenir de la jeunesse ivoirienne. »
Par ailleurs, le ministère de l’enseignement supérieur affecte, depuis plusieurs années, plus de 80% de bacheliers dans les grandes écoles et moins de 20% dans les universités publiques. Pourtant, le nombre de jeunes docteurs qui sortent de nos universités ne cesse de grimper au fil des années. Il y en a des milliers qui n’ont pas encore eu de poste à l’Université.
Le personnel de santé en grève au CHU de Yopougon
Ce lundi 21 décembre 2020, une Grève de personnels du Centre Hospitalier d’Urgence ( CHU ) de Yopougon a été déclenchée.
La grève est une action collective qui consiste, pour les salariés d’une entreprise, à cesser le travail de manière concertée. Elle est considérée comme un moyen de revendication. C’est cette stratégie de revendication que les agents de santé du CHU de Yopougon ont suivie, afin de réclamer ce qui leur est dû.
Selon plusieurs informations non encore confirmées par les responsables grévistes, les agents de santé réclament le paiement d’une prime de coronavirus Covid-19 annoncé par le gouvernement ivoirien.
En effet, le gouvernement ivoirien avait annoncé au début de la pandémie au mois de mars une prime du COVID-19 de trois mois qui a été allongée à six mois pour le personnel hospitalier, a souligné dans un courrier, le ministre de la Santé, Eugène Aka Aouélé, qui évoque des problèmes administratifs en cours de règlement.
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« Certains agents de santé », notamment les agents contractuels ou travaillant pour des sous-traitants, « ont été omis pour diverses raisons », a reconnu le ministre, qui assure que « dans un souci de transparence et d’efficience, le ministère a mis sur pied un groupe de travail à l’effet d’établir le listing des agents omis ».
Il a également fait part d’un « manque de célérité de la part des sociétés de location de main-d’œuvre dans la transmission des documents demandés » pour le versement des primes à leurs agents.
Source: Yeclo
Bouaké : les étudiants de l’INFAS se mettent en grève pour réclamer les arriérés de bourses
Les étudiants de l’Institut national de la formation des agents de la santé (INFAS) de Bouaké sont entrés en grève depuis le mardi 13 octobre 2020.
En effet, ces derniers réclament dix (10) mois d’arriérés de bourses, le paiement de 30 000 FCFA de prime de stage communautaire, ainsi que l’application du système LMD (Licence, Master et Doctorat).
Par ailleurs, dès les premières heures de la journée, ces étudiants ont déserté leurs salles d’études pour manifester leur mécontentement. Ils se sont retrouvés devant le Centre hospitalier universitaire de Bouaké dans le but de se faire entendre.
Cependant, face à cette foule de grévistes, les forces de l’ordre ont été déployées pour ramener le calme. Mais, ces derniers n’ont pas voulu obéir aux ordres des forces de l’ordre. Pour ce faire, ils ont été dispersés à coups de gaz lacrymogène.
Les forces de l’ordre ont interpellé une trentaine d’étudiants, qui ont été gardés à vue à la préfecture de police.