Covid-19 en Côte d’ivoire : Renforcement des tests de dépistage et de diagnostic

Le Conseil National de Sécurité (CNS) a annoncé l’augmentation des tests de dépistage et le renforcement de la capacité de diagnostic. Cette décision a été prise à l’issue d’une réunion relative à l’évolution de la COVID-19 en Côte d’ivoire, le lundi 13 juillet 2020 à Abidjan.

Par ailleurs, notons que le réseau des laboratoires à même d’effectuer des tests de dépistage COVID-19 s’est renforcé avec l’opérationnalisation de plusieurs laboratoires. Notamment, ceux du CHU de Bouaké et de six autres laboratoires des CHR à l’intérieur du pays. A savoir San Pedro, Abengourou, Korhogo, Odienné, Man et Daloa.

En outre, ces laboratoires assureront un bon maillage territorial et une capacité de diagnostic à l’échelle nationale.

Cependant, rappelons que le nombre de cas positifs continue de croître, en raison de la hausse du nombre de personnes testées par jour. Pour ce faire, le CNS a déploré le non-respect des mesures barrières par les populations. Plus particulièrement le port du masque et la distanciation physique.

Toutefois, le CNS a souligné, que le taux de positivité enregistre une baisse relative pour s’établir en moyenne autour de 15% à 20%. Et ce, contre 41% à la mi-juin 2020. Il faudrait préciser que la Côte d’ivoire enregistre en ce jour 12 872 cas confirmés, dont 6 810 guéris et 84 décès.

Abidjan/Covid-19: De plus en plus, les maquis et les bars ne respectent plus les mesures de fermeture

Les mesures instaurées par le Conseil national de sécurité concernant la fermeture des bars et des maquis ne sont plus respectées. On constate dans la ville d’Abidjan, certains espaces de joie ouverts malgré la hausse des cas confirmés de la Covid-19.

Le dernier Conseil national de sécurité du 11 juin 2020 indiquait clairement la fermeture boîtes de nuit, cinémas et lieux de spectacle. Pourtant, de nombreux maquis et boîtes de nuits sont ouverts aux consommateurs, qui affluent en masse dans ces espaces. Ils font la fête comme des fous sans précaution, ni respect des mesures barrières contre le coronavirus.

Des images évocatrices circulent sur la toile illustrant un consommateur de bière, qui protège son verre avec un cache-nez. Les risquent de contagion dans ces espaces sont élevés, en raison des grands rassemblement d’individus difficile à maîtriser.

L’on se souvient du drame occasionné par l’accident de la famille du Professeur Laurence Adonis-Koffi, provoqué par des jeunes de retour d’une virée nocturne dans un bar d’Abidjan. Pourtant, nous étions en pleine expansion de la pandémie du coronavirus en Côte d’Ivoire.

Ainsi, dans la commune d’Abobo, plusieurs individus ont été interpellés dans des bars pour violation des mesures de fermeture. Une équipe de patrouille du Commissariat du 34 ème arrondissement appuyée par les éléments du BAC, du GMI, et de la CRS (unités de police) ont interpellé une centaine d’individus, le mardi 30 juin 2020.

Des propriétaires de bars, des serveuses, des DJ et des clients ont été conduits à la Préfecture de Police d Abidjan en vue de leur déferrement devant le parquet. L’incivisme et la négligence les conduits devant les tribunaux pour non-respect des mesures barrières.

Non-respect du port du masque de protection: Les Avertissements de Bleu Charlemagne

Un discours de fermeté à l’endroit des personnes qui refusent le port du masque de protection, a été ténu par le porte-parole de la police nationale, le commissaire principal Bleu Charlemagne en vue de faire respecter cette mesure de protection à la population.

Tenu ce mercredi 17 juin 2020 au cours du point de presse quotidien de la situation de la Covid-19, Bleu Charlemagne a lâché que cette décision prise par le Conseil national de sécurité (CNS), peine à être respectée par certains concitoyens.

« Cette mesure peine à être respectée par certains de nos concitoyens aux motifs allant de la gêne respiratoire au manque de moyens de s’en procurer. A cet effet, il me paraît fondé d’indiquer à tous, au nom de messieurs les ministres de la Sécurité et de la Défense, que le non-port du masque, qui dénote en l’espèce, à la renonciation volontaire à l’application d’une mesure administrative, sécuritaire et sanitaire, emporte de plein droit le délit de mise en danger de la vie d’autrui, prévu par le code pénal ivoirien » a-t-il relevé.

Pour mener à bien cette opération du port de masque initié dans le cadre de la lutte contre la pandémie à Coronavirus, le commissaire principal Bleu Charlemagne a instruit que « nos forces de défense et de sécurité, sous l’autorité opérationnelle éclairée du directeur général de la police nationale, du commandant supérieur de la gendarmerie ivoirienne et du chef d’Etat-major des armées, veillent et veilleront sans faiblesse au respect intégré de toutes les mesures en vigueur et en particulier du port du obligatoire du masque ».

Face à la pandémie à Coronavirus qui servi depuis quelques mois sur le territoire national, le Conseil national de sécurité a fait part de mesure de protection parmi lesquelles figure le lavage régulier des mains et le port obligatoire du masque de protection.

Covid-19 / Côte d’ivoire : Le rassemblement de personnes passe de 200 à 50 dans le Grand Abidjan

Le Conseil national de sécurité (CNS), a décidé de réduire de 200 à 50 personnes les rassemblements de population dans le Grand Abidjan.  Cette décision a été prise au terme de la réunion du CNS qui s’est tenue hier jeudi. En outre, cette décision aura pour but de renforcer la lutte contre la Covid-19.

À cet effet, d’autres décisions ont été prises au cours de cette réunion. Notamment la prorogation de l’état d’urgence, le maintien de la fermeture des frontières terrestres. Aussi, la fermeture des frontières maritimes et aériennes, des bars, des boîtes de nuit, des cinémas et les lieux de spectacle. Sans toutefois, oublier l’isolement du Grand Abidjan en renforçant les contrôles aux entrées et sorties.

Par ailleurs, toutes ces mesures resteront en vigueur jusqu’au 30 juin 2020. Il a été également décidé de renforcer le contrôle de l’obligation de port du masque.

Cependant, cette réunion du CNS a permis de relever l’évolution croissant du nombre de cas positifs. Et ce, trois mois après le début de la pandémie en Côte d’Ivoire. Ainsi, la hausse enregistrée depuis le début du mois de juin 2020 est en lien avec la stratégie de dépistage ciblée et une non-application des mesures barrières par les populations.

Concernant le taux de décès, il est maîtrisé à environ 1% contre une prévision de 5%. Quant au nombre de cas sévères, il s’élève à moins de 100 contre 800 projetés. De plus, le retour des élèves, des enseignants et des personnels d’encadrement à l’intérieur du pays avec la réouverture de l’école n’a pas modifié l’épicentre de la pandémie. Celle-ci, reste à Abidjan avec 95% des cas.

Toutefois, rappelons que le système sanitaire a été doté de moyens supplémentaires. Cela permettra la prise en charge les cas nécessitant des hospitalisations.

Côte d’Ivoire : Le Conseil National de Sécurité prend de grandes décisions ce 11 juin 2020

Ce jeudi 11 juin 2020, le Président Alassane Ouattara a présidé une réunion du Conseil National de Sécurité. Après examen de la situation sécuritaire et sanitaire en Côte d’Ivoire, voici les décisions prises par le CNS.

A l’issue du Conseil Nationale de Sécurité présidé par le Président Alassane Ouattara, les mesures relatives à la crise sanitaire du COVID-19 ont été revues. Au terme de cette révision, il a été notamment décidé du maintien de l’isolement du Grand Abidjan, en renforçant le contrôle aux entrées/sorties et en sanctionnant les cas de violation.

Ainsi, l’état d’urgence et la fermeture des frontières terrestres, aériennes et maritimes restent maintenus jusqu’au mardi 30 Juin 2020. La fermeture des maquis, des boîtes de nuit, des cinémas et des lieux de spectacles est toujours en vigueur.

De plus, le CNS maintient les mesures de renforcement du contrôle de l’obligation de port du masque, notamment par la sensibilisation communautaire et la répression.L’interdiction des rassemblements de population à Abidjan, dont le maximum autorisé est dorénavant réduit de 200 à 50 personnes.

Le CNS a également décidé du suivi systématique de toute personne venant de l’extérieur du pays. Les villes de Korhogo, Bouaké, Abengourou, San Pedro, Man et Daloa seront dotées d’installation de capacité de prise en charge des formes légères et sévères des cas de COVID-19.