Maroc : Agadir abrite la 4ème édition du Festival international de la caricature en Afrique

La ville d’Agadir accueillera, du 2 au 5 décembre, la 4ème édition du Festival international de la caricature en Afrique (FICA) ainsi que le quatrième concours international de caricature Maroc 2021.Organisée par le journal marocain Le Canard Libéré en partenariat avec l’Association marocaine de la caricature (MAC) et l’Association Waz, cette 4e édition du FICA, qui rendra hommage au caricaturiste marocain Mustapha Anaflous, se penchera sur une thématique d’actualité, le Coronavirus.

Quelque 449 dessinateurs issus de 72 pays prendront part à ce Festival à travers 1100 œuvres, articulées sur une question brûlante: « Comment le coronavirus a changé le monde? ».

Au menu de cet évènement figurent deux ateliers animés par un groupe de dessinateurs professionnels au profit des enfants de la région Souss-Massa ainsi qu’une exposition permanente des caricatures.

Une conférence animée par des chercheurs universitaires sera par ailleurs organisée autour de la thématique de la caricature et de la liberté d’expression.

Sénégal : le Forum sino-africain et la politique à la Une

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA reviennent sur le Forum sino-africain qui se tient à Dakar et les élections locales de janvier 2022.Forum Chine – Afrique, « nouvelles doses chinoises » titre Le Quotidien. Beijing annonce « l’annulation de la dette des Etats membres du Forum sur la coopération sino-africaine (Focac) et fait une promesse d’un milliard de doses de vaccins pour l’Afrique ».

« Offensive dragon » titre EnQuête pour parler du sommet sino-africain. Le programme chinois annonce « neuf programmes pour le décollage des relations Chine – Afrique ». Ce n’est pas tout, puisque la « dette et la réallocation de 10 milliards de DTS sont (aussi) annulés » souligne le journal.

Le Soleil parle du « tournant de Dakar » avec une ère nouvelle qui s’ouvre pour le Focac marquée par un plan d’actions 2022-2024. Après la « ceinture et la route », la Chine et l’Afrique définissent « Vision 2035 » composé de neuf programmes (commerce, innovation, sécurité, infrastructures..»

En politique, les Locales du 23 janvier 2022 continuent d’alimenter la presse. A la découverte des ministres qui jouent leur portefeuille lors de ces élections locales à la Une de Walf Quotidien. Avec le retour du poste de Premier ministre, de nombreux ministres sont « assis sur des braises ». Ceux qui briguent des mairies devront gagner ou subir le même sort que l’ancien Premier ministre Aminata Touré.

Sud Quotidien parle de la restauration du poste de Premier ministre. Le journal indique que « Macky Sall peaufine son plan » avec une nouvelle réforme constitutionnelle qui fait planer un nouveau remaniement gouvernemental, les Locales en ligne de mire et les Législatives et la présidentielle en toile de fond.

Pour aller à l’assaut de Dakar, Abdoulaye Diouf Sarr, candidat de la majorité présidentielle, a accordé un entretien à L’Observateur. Entre le marteau du nouveau variant « Omicron » et l’enclume des Locales, le ministre de la Santé revient sur son programme pour Dakar et le nouveau dispositif de riposte pour contrecarrer le virus.

L’AS informe que l’Afrique du Sud est menacée de blocus avec l’apparition du nouveau variant « Omicron ». Macky Sall dit « niet », l’Organisation mondiale de la santé (Oms) dénonce une attaque contre la solidarité mondiale.

En sport, Lionel Messi décroche son septième ballon d’or titre Stades. Le règne « impérial » de l’Argentin  qui devance le Polonais Robert Lewandowski et l’Italien Jorginho.

Côte d’Ivoire: une taxe parafiscale sur la publicité créée pour « soutenir » les médias

Le ministre ivoirien de la Communication, des médias et de la Francophonie, Amadou Coulibaly, a annoncé lundi à Abidjan une taxe parafiscale sur la publicité visant à « soutenir » le développement des médias privés.

M. Amadou Coulibaly s’exprimait à l’ouverture de la première édition du Colloque international sur l’aide publique aux médias, organisée par le Fonds de soutien et de développement des médias (FSDP, public) de Côte d’Ivoire. 

Il a indiqué que l’ambition du gouvernement ivoirien « est encore plus grande pour l’appui public aux médias privés ». Et, dans cette optique, une parafiscalité créé par son département dans la dernière loi des finances devrait pouvoir venir augmenter l’assiette de cette aide publique.   

« Nous portons un projet réglementaire dont les textes ont déjà été envoyés au secrétariat général du gouvernement et pour lesquels nous avons pris soin de préparer le Premier ministre qui adhère totalement à notre vision », a-t-il assuré.  

L’adoption de ces textes, soulignera-t-il, devrait permettra d' »élargir le soutien de l’Etat » de Côte d’Ivoire à l’ensemble de l’écosystème des médias, à savoir la presse écrite, les médias numériques et audiovisuels.   

« Il s’agit essentiellement de percevoir une taxe sur la publicité qui va venir soutenir le développement des médias, il ne s’agit pas d’augmenter, mais de taxer certains éditeurs notamment internationaux qui ne payaient pas de taxes sur la publicité », a-t-il précisé.

 « C’est donc une question d’équité, il n’était pas normal que des éditeurs paient les taxes et que certains médias internationaux qui impactent également le marché ivoirien de la consommation ne paient pas de taxe », a-t-il soutenu.   

Dans cette logique, le volume de l’aide publique aux médias privés devrait pouvoir qu’aller croissant. Recevant des patrons de presse, notamment le Groupement des éditeurs de presse en Côte d’Ivoire (Gepci), il y a dix jours, M. Coulibaly a d’ailleurs évoqué une situation urgente. 

 « Ils étaient venus me présenter la situation de la presse de façon générale, de façon très très alarmiste (..). Si nous n’intervenons pas de façon rapide et énergique, il y a très peu de chance que les journaux continuent de paraître l’année prochaine », a-t-il ajouté.  

Concernant « le droit à l’information du citoyen, nous estimons que tous ces médias jouent d’une certaine façon un rôle de service public. A partir de ce moment, il est tout à fait normal comme ce qui se fait dans d’autres pays, qu’une aide publique puisse être apportée », a-t-il poursuivi. 

« Cela s’inscrit dans la vision du président de la République qui voit en cela le développement d’une presse libre et indépendante, (donc) une exigence démocratique », a laissé entendre M. Amadou Coulibaly.  

Le ministre Amadou Coulibaly, également porte-parole du gouvernement, a fait observer que même s’il faut le reconnaître, que c’est « une question de culture, dans certains pays, ça n’a pas de sens de financer la presse ». 

Et ce, parce que « la presse, sensée être libre et indépendante, ne saurait de quelque façon que ce soit être soumise au dictact d’un quelconque payeur ». Les participants à ce colloque examineront les stratégies pour une aide publique durable aux médias privés de l’espace Cedeao.  

Dans l’espace Uemoa, des réflexions avaient été déjà engagées depuis les années 90. L’aide publique a fait sortir des médias de l’informel, mais n’a pas véritablement impacté la qualité des productions.  

« La Côte d’Ivoire vit dans un espace, nous n’allons pas nous dérober à cette tendance, c’est pourquoi tous ces pays de la Cedeao ont été invités », a-t-il relevé,  faisant remarquer que l’aide publique aux médias est aussi apportée en France.  

L’aide apportée au secteur de la presse privée, en Côte d’Ivoire, en dix ans, est évaluée à plus de 10 milliards de Fcfa. Cette aide se fait sous diverses formes : équipements, matériels roulants, subventions à l’impression ou au développement des médias. 

L’aide publique aux médias en débat à Abidjan

Un colloque international sur l’aide publique aux médias, s’est ouvert lundi à Abidjan autour du thème « Quelles stratégies d’appui durable au développement des médias dans l’espace Cedeao ? ».

Ce colloque qui lance les réflexions sur les approches de l’aide publique aux médias dans l’espace Cedeao, a été ouvert par le ministre ivoirien de la Communication, des médias et de la Francophonie, Amadou Coulibaly.

Durant deux jours, les acteurs de l’écosystème de la presse et les organes de gestion de fonds et de soutien des médias, vont débattre des stratégies d’appui durable au développement du secteur.

Le colloque est organisé par le Fonds de soutien et de développement de la presse (FSDP) de Côte d’Ivoire. Mme Bernise Nguessan, le directeur exécutif de cet organisme public, a salué la présence de 12 pays de la Cedeao présents sur 15 que compte l’organisation. La France est présente en qualité de pays invité.

Mme Bernise Nguessan a fait observer que l’enjeu de ce colloque est de permettre aux journalistes d’exercer leur vocation à l’abri des influences et de la précarité,  avec des médias forts et crédibles.

« Le fait que le citoyen ait droit à l’information, nous estimons que les médias jouent d’une certaine façon un rôle de service public. A partir de ce moment, il est tout à fait normal comme cela se fait dans d’autres pays qu’une aide publique puisse être apportée », a dit M. Amadou Coulibaly.

Cette démarche, selon le ministre ivoirien de la Communication, des médias et de la Francophonie, « s’inscrit dans la vision du président de la République (Alassane Ouattara) qui croit dans le développement d’une presse libre et entreprenante ».

Pour M. Amadou Coulibaly, par ailleurs porte-parole du gouvernement, cela est « une exigence démocratique », même si cela est une question de culture, parce que « dans certains pays ça n’a pas de sens de financer la presse ».

« Dans certaines culture, la presse est sensée être libre et indépendante et ne saurait de quelque façon que ce soit se mettre sous le dictact d’un quelconque payeur », a-t-il ajouté, rappelant que déjà au niveau de l’Uemoa des réflexions avaient été engagées depuis les années 90.

« La Côte d’Ivoire vit dans un espace, nous n’allons pas nous dérober à cette tendance. Dans certains pays comme la France, cela se fait », a-t-il poursuivi, annonçant que l’Etat ivoirien compte élargir l’assiette fiscale pour soutenir davantage le secteur.

« Il s’agit essentiellement de percevoir une taxe sur la publicité, qui va venir soutenir le développement des médias », a-t-il relevé, précisant qu’il ne s’agit pas d’augmenter la taxe sur la publicité, mais de taxer les éditeurs internationaux qui ne payaient pas de taxes sur la publicité.

« C’est donc une question d’équité, (car) il n’était pas normal que des éditeurs et les acteurs en Côte d’Ivoire paient  des taxes et que certains médias internationaux qui impactent également le marché de la consommation ne paient pas de taxes », a déclaré M. Amadou Coulibaly.

Le représentant de la représentante de la Cedeao en Côte d’Ivoire, M. Jérôme Wanyou Ouraga,  chargé des questions politiques à la direction de l’alerte précoce, s’est félicité de cette assise qui vise à adresser la problématique de financement des médias.

En conférence inaugurale, M. Samba Koné, le président de l’Autorité nationale de la presse (ANP), le régulateur de la presse écrite et numérique en Côte d’Ivoire, a soulevé des questions de dualité notamment l’indépendance et le financement public.

« Pourquoi aider un secteur qui clame à tout vent ses idéaux d’indépendance et d’autonomie; et à ceci de s’interroger s’il est possible d’être à la fois indépendant et en même temps de se savoir soumis à passer à la caisse ? », a-t-il lancé.

Il a relevé qu’une étude menée dans l’espace de l’Uemoa dans les années 90 sur les aides publiques aux médias, n’ont pas véritablement impacté la qualité des productions. L’on a enregistré une pléthore de médias dont certains se sont régularisés pour bénéficier des fonds.

« Nous pensons que toutes les aides et autres subventions des pouvoirs publics aux médias doivent être conçues et mises en oeuvre avec pour objectif d’assainir le secteur et le rendre professionnel », a soutenu M. Samba Koné.

Pour lui, il apparaît « incongru d’attendre l’aide publique pour son fonctionnement ». De ce fait, la multiplication des bénéficiaires pourrait entamer sérieusement l’efficacité sur l’assistance de ce secteur.

L’aide publique apportée au secteur de la presse privée en Côte d’Ivoire, en dix ans, est évaluée à plus de 10 milliards Fcfa. Elle se fait sous diverses formes: équipements, subvention à l’impression ou au développement des médias.

Sénégal : politique et élevage au menu des journaux

Les quotidiens sénégalais parvenus ce lundi à APA traitent d’une diversité de sujets allant de la politique à la journée de l’élevage.La restauration du poste de Premier ministre continue d’alimenter les quotidiens sénégalais. Dans Sud Quotidien, le président du groupe parlementaire de la majorité Benno Bokk Yakaar (ensemble pour l’espoir) y voit deux « impératifs » : « la forme de gouvernance appliquée au Sénégal et le souci de donner au Parlement la possibilité de procéder aux évaluations des politiques publiques ».

Pendant ce temps, l’opposant Ousmane Sonko, dans le même journal, « suspecte Macky Sall d’envisager cette option afin d’organiser les législatives anticipées ».

Pour Vox Populi, le retour du poste de PM va entraîner de nouveau une « requalification » des rapports entre l’exécutif et le législatif car « au moins 25 articles de la Constitution seront touchés. »

Pour l’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye repris par Le Quotidien, « Macky Sall veut faire porter son échec au futur PM ». En tout état de cause rappelle le journal, le projet de loi passera en plénière le 10 décembre prochain.

La presse est revenue aussi sur la journée de l’élevage célébrée ce week-end à Dahra. Le Soleil parle de « belles promesses de Dahra Djolof » puisque huit (8) milliards seront investis dans le secteur en 2022 avec une subvention de 50% sur les importations de génisses et une accentuation de la lutte contre le vol de bétail annonce Macky Sall. 

Macky Sall « dope » les acteurs de l’élevage indique L’AS. A Dahra, Macky Sall a exprimé « sa détermination à moderniser le secteur pour permettre au pays d’atteindre l’autosuffisance alimentaire ».

Walf Quotidien revient sur l’audience « polémique » accordée par le président de la République à Djibril Ngom, ex mandataire Yewwi Askan Wi (Libérez le peuple, opposition) qui avait fui avec les listes d’investitures de cette coalition. Le journal parle d’une « audience qui vire scandale d’Etat » et une « prime aux transhumants ».

L’Observateur donne la parole au Professeur Moussa Seydi qui parle du nouveau variant de la covid-19 « Omicron ». Selon le chef des maladies infectieuses et tropicales de l’hôpital Fann, « le nombre de mutations et leur siège font suspecter des conséquences graves ».

Libération réalise une enquête sur le contrat d’affermage liant Sen’eau et l’Etat du Sénégal. En plus de la mauvaise qualité de l’eau, le journal parle de « cafouillages dans la distribution, d’absence d’investissements et cachotteries dans l’actionnariat ». Une grosse nébuleuse qui fait dire au journal que la nouvelle société qui exploite l’eau est « tout simplement un scandale ».

En sport, l’identité du ballon d’or 2021 sera connu ce lundi à 19h30. Lionel Messi, Robert Lewandowski et Karim Benzema sont les principaux prétendants selon le quotidien sportif Stades. Pour Lionel Messi, déjà sextuple vainqueur, record absolu, ce sera l’occasion de glaner un septième trophée à 34 ans.

Média: l’Ivoirien Serge Alain Koffi remporte le Prix Alfred Dan Moussa

L’Ivoirien Serge Alain Koffi a remporté, vendredi soir à Abidjan, la 5e édition du prix ouest-africain Alfred Dan Moussa du meilleur journaliste web pour la promotion de la paix et de l’intégration dans l’espace Cedeao.

Ce Prix a été décerné par le Réseau des professionnels de la presse en ligne en Côte d’Ivoire (Repprelci), lors d’un dîner gala dans la capitale économique ivoirienne, Abidjan.

Le journaliste web, Serge Alain Koffi de l’Agence de presse Alerte Info, basée à Abidjan, avec une moyenne de 14/20, a obtenu le sacre pour son reportage sur « violence communautaire en Côte d’Ivoire: Treichville, l’exception qui définit la règle », a indiqué la présidente du jury la journaliste Marceline Gneproust. 

Le deuxième prix a été attribué à Aristide Otré, journaliste à lebanco.net  pour son reportage sur « violence intercommunautaire à Béoumi sur « les cendres des affrontements » avec une moyenne de 13/20.

Le 3e prix d’encouragement a été décoché par Magloire Madjessou de credochristi.com pour son reportage sur « cohabitation pacifique à Treichville,  ces communautés étrangères de la Cedeao, symbole du vivre ensemble », avec une moyenne de 12/20.

Pour cette 5e édition, 15 candidatures ont été enregistrées par le Jury permanent. M. Dan Moussa, directeur de l’Isct polytechnique, un institut public formant dans les sciences et technologies de la communication, a dit « merci » au Repprelci pour ce prix éponyme et le prix Samba Koné qui porte le nom de l’actuel président de l’Autorité nationale de la presse (ANP), le régulateur de la presse écrite et numérique.

« Je me sens vraiment honoré d’avoir remporté ce prix, pour deux raisons, la première parce que c’est un prix qui fait la promotion de la paix, et la deuxième parce que c’est un prix qui porte le nom d’un illustre devancier, le journaliste Alfred Dan Moussa, qui pendant toute sa carrière a été porteur de valeurs et qui a œuvré pour un journalisme de qualité », a dit Serge Alain Koffi.

Le prix Samba Koné, qui est à sa troisième édition, a été décerné à l’agence de presse Alerte Info, spécialisée dans la diffusion d’informations sous forme de sms sur les téléphones portables. Le jury a salué ses activités innovantes et son modèle économique. L’agence est dirigée par le journaliste Dr. David Youant, ancien journaliste de l’Agence France presse (AFP).

Le deuxième prix est revenu au groupe Weblogy qui édite abidjan.net, le site pionnier du pays. Une mention d’encouragement a été décernée à l’entreprise Sika Time éditant le site spécialisé en économie et informations boursières,  Sika Finance. Onze entreprises de presse numérique étaient en compétition.

« Aujourd’hui, c’est une satisfaction qui nous anime parce que nous avons réussi le pari d’organiser ces deux prix de façon consécutive avec un engouement que nous notons autour de ces différents prix », a déclaré le président du Repprelci, la faîtière de la presse numérique en Côte d’Ivoire, M. Lassina Sermé.

Le président du Repprelci s’est félicité de ce que des journalistes de la sous-région ouest-africaine,  notamment du Togo, du Mali et des journalistes locaux, ont pris part au Prix Alfred Dan Moussa. 

Ces deux prix, pour cette édition, ont été co-présidés par le ministre ivoirien de la Communication, des médias et de la Francophonie, porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly et le ministre de la Réconciliation et de la cohésion nationale, Kouadio Konan Bertin dit KKB.

M. George Mbra, représentant le ministère de tutelle, a salué ces prix qui gagnent en maturité au fil des ans. Auparavant, Dr Théodore Konimi, représentant le ministre de la Réconciliation et de la cohésion nationale a parlé de paix et de cohésion.

A ce propos, il a expliqué que « notre cher pays, la Côte d’Ivoire a besoin de la paix et de la cohésion pour poursuivre sa glorieuse marche vers le progrès », soulignant le rôle important de la presse en ligne dans cette quête.

Le président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci), la faîtière de la presse ivoirienne, Jean-Claude Coulibaly, s’est félicité pour cette initiative.

Le Prix Alfred Dan Moussa du meilleur web journaliste pour la promotion de la paix et de l’intégration dans l’espace Cedeao, institué en 2008, vise notamment à amener les journalistes à des actes éditoriaux qui poussent à tourner le dos à la violence et à favoriser la cohésion sociale.  

Quant au Prix Samba Koné de la meilleure entreprise de presse numérique, institué en 2016, il a pour but d’encourager des promoteurs à asseoir des sociétés légalement constituées, viables, qui innovent et épousent l’ère des nouvelles technologies. 

Le Prix Samba Koné pour l’édition précédente n’avait pas été attribué, parce que les entreprises visitées ne remplissaient pas tous les standards de cet award. Le prix Alfred Dan Moussa, lui, avait été décerné au journaliste web ivoirien Jonas Baikeh du site web linfodrome.  

Les humoristes Adama Dahico, Alasco ainsi que l’artiste zouglou Sosky et la troupe de danse « Rem’ve » ont apporté une note de gaieté à cette cérémonie.

Le jury du Prix ouest-africain Alfred Dan Moussa a été présidé par la journaliste ivoirienne Marcelline Gnéproust, cheffe de service au quotidien d’Etat Fraternité Matin et Prix Ebony 2012 (meilleur journaliste de Côte d’Ivoire.

 Elle a été assistée de Dr Karim Wally, journaliste et enseignant chercheur au département de la communication de l’Université Félix-Houphouët-Boigny de Cocody, et de Théodore Kouadio, Secrétaire général de la rédaction web de Fraternité Matin. 

Le Prix Samba Koné a été présidé par le journaliste-consultant Lucien Houédanou, par ailleurs président du Cénacle des Journalistes séniors de Côte d’Ivoire. Mme Evelyne Déba, journaliste à la Nouvelle Chaîne ivoirienne (NCI) et M. Parfait Kouassi, Chef de Service communication et documentation du Fonds de soutien et de développement de la presse (FSDP) ont été également membres de ce jury.

La presse commente la sortie de Macky Sall sur le secret médical

L’appel lancé par le président Macky Sall pour la préservation du secret médical, alors qu’il posait hier vendredi la première pierre de la polyclinique de l’hôpital Principal de Dakar, fait les choux gras des quotidiens sénégalais de ce samedi. »Violation du secret médical : Macky Sall sermonne les médecins », renseigne L’As, là où Les Échos titre que « Macky Sall (est) en croisade contre la violation du secret médical ».

Dans ce journal, le chef de l’État affirme que « par peur de voir leurs dossiers médicaux se retrouver sur la place publique, certaines autorités quittent en catimini le pays pour un traitement médical à l’étranger ».

« Divulgation du secret médical : Les vérités de Macky Sall », renchérit EnQuête, à côté du Quotidien qui indique que « Macky dénonce la violation du secret médical », avant de s’exclamer : « Sévère diagnostic ! »

Dans le journal, le président Sall répète que la divulgation du secret médical pousse certains à aller se soigner à l’étranger, faisant dire à L’Observateur que « le personnel soignant est rappelé à l’ordre ».

Le quotidien national Le Soleil revient sur la pose de la première pierre de la polyclinique de l’hôpital Principal de Dakar et fait état d’un « joyau de 60 milliards de f cfa prêt dans 14 mois ».

L’infrastructure, explique le journal, qui sera dotée de 100 chambres avec des suites VIP permettra, selon Macky Sall, de réduire de façon significative, les évacuations sanitaires coûteuses.

Vox Populi reste sur la restauration annoncée du poste de Premier ministre et écrit que « Benno Bokk Yaakar (coalition présidentielle) en ligne de défense pour Macky ».

Cela fait dire à L’Info que « Benno lance la grande offensive » pour la restauration du poste de Premier ministre et contre les violences politiques.

« Retour du Premier ministre : La face cachée d’une réforme. L’équation de la perle rare », titre Walf Quotidien.

Informant que le front social est sous tension, nos confrères notent que le transport et l’éducation sont en zone de turbulence.

Pendant ce temps, Sud Quotidien traite de l’augmentation de 10% sur les pensions de retraite au Sénégal, annoncée hier par Macky Sall à la clôture de la 3e conférence sociale. « Macky puissance 10 », écrit le journal.

En attendant, L’Observateur constate une « peur sur les prix » des denrées de première nécessité et des matériaux de construction. Ce journal fait état d’une hausse exponentielle du fret maritime et de son impact sur le marché.

Sénégal : le débat sur la restauration du poste de PM à la Une

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA alimentent le débat sur la restauration du poste de Premier ministre.Primature, « le casting est lancé » titre Walf Quotidien à sa Une. Le journal donne les profils et les noms qui se dégagent avec les photos d’Amadou Bâ, Aminata Touré, Mouhamadou Makhtar Cissé à l’intérieur du journal.

Pour EnQuête, Macky Sall s’est lancé dans des « calculs » en restaurant le poste de Premier ministre. Ismaïla Madior Fall dans le même journal, estime que « tout ne doit pas tomber sur le président, il doit y avoir une sorte de fusible ». Abdoulaye Cissé, journaliste chroniqueur soutient de son coté, qu’en décidant de supprimer le poste en 2019, « Macky Sall visait à brimer les appétits autour de sa succession ».

Seydou Guèye dans Vox Populi donne les vraies raisons de la résurrection du poste de Premier ministre avec comme argument l’agenda « surbooké » du président. Un argument battu en brèche par Moussa Taye, conseiller politique et porte-parole de l’opposant de Khalifa Sall qui parle « d’errance politique » en évoquant ce rétropédalage

L’Alliance pour la République et le Gouvernement assurent le service après-vente (SAV) après la restauration du poste de Premier ministre indique L’AS. Pendant que l’APR bénit la mesure, Oumar Guèye, porte-parole du gouvernement, soutient qu’il n’y pas point de tâtonnement.

L’Observateur pour sa part consacre un dossier sur le « futur PM ». Un aperçu du profil est décliné dans les colonnes du journal qui peint le futur Premier ministre comme un « homme consensuel, transversal et politique ». Macky Sall a désormais le choix entre nommer le futur PM avant les élections locales du 23 janvier ou après ces joutes.

Pour Le Quotidien, la « pression (est) maximale » sur les potentiels successeurs. Le journal estime que Macky Sall met une pression sur son candidat à la ville de Dakar pour les Locales, Abdoulaye Diouf Sarr. Une défaite rebattra les cartes et Macky Sall cherchera d’autres profils pour l’emploi.

Sud Quotidien donne la parole aux « droits-de-l’hommiste en mode procès » sur les dernières décisions du conseil supérieur de la magistrature. Seydi Gassama, directeur exécutif international Sénégal estime que la « justice n’est pas une réalité au Sénégal aujourd’hui ». Son collègue, Alassane Seck, secrétaire exécutif de la Ligue sénégalais des droits de l’homme (LSDH) embouche la même trompette : « la justice n’est pas indépendante ».

Dans Le Soleil, il est question de justice mais pour les femmes. « Que cesse la loi du silence » lance le président Mack Sall sur les violences faites aux filles et femmes. Selon le président de la République présent à Kinshasa sur la première conférence des chefs d’Etat sur la « masculinité positive », « il n’est pas acceptable que la moitié de l’humanité continue de subir de tels traitements au 21ème siècle »

Stades fait un focus sur le portier des Lions du Sénégal. Entre racisme, manque de respect, injustice, le journal met en lumière Edouard Mendy de Chelsea, des « gants qui dérangent en Europe ».

Sénégal : le retour du poste de Premier ministre à la Une

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA, sont largement revenus sur la restauration annoncée du poste de Premier ministre lors du conseil des ministres mercredi.« Macky Sall rétablit le poste de Premier ministre en fast track (en procédure accélérée) » titre L’AS. Le journal parle d’un « rétropédalage institutionnel après la suppression du poste de 2019».

Pour Le Quotidien, « Macky Sall retourne en arrière » en restaurant le poste de Premier ministre. Un projet de loi a été adopté hier (mercredi) en conseil des ministres et sera soumis à l’Assemblée nationale.

Face à l’échec du fast track, Macky Sall annonce le retour du poste de PM titre le Témoin. Le journal raille le « un pas en avant, deux pas en arrière » de Macky Sall. Une décision qui fait dire à EnQuête que les « pressions de la realpolitik » ont eu raison de Maky Sall. La suppression du poste du Premier ministre, ajoute le journal, était une « mauvaise décision et le Président s’en est rendu compte ».

Alors « pourquoi Macky déterre le poste de Premier ministre » s’interroge Vox Populi. Avec ce projet de révision de la Constitution, le chef de l’Etat veut se « décharger de ses pouvoirs pour ne plus avoir à incarner à lui tout seul l’exécutif », renseigne le journal.

Ainsi Sud Quotidien explique qu’en réintroduisant le poste de PM, « Macky (Sall) remet son fusible ». A deux ans de la présidentielle de 2024, « les supputations vont encore aller bon train sur la succession de Macky Sall qui se refugie dans son « ni oui, ni non ».

Walf Quotidien constate un virage à 180 degrés de « Macky Sall (qui) fait preuve d’un aveu d’échec ». Ce revirement renseigne le canard « sur la précipitation dans la prise de décisions à fortes implications politico-institutionnelles ».

Supprimé en 2019, « vers un retour du poste de Premier ministre » annonce Le Soleil avec une révision en vue de la Constitution. Pour L’Observateur, « Macky Sall casse son je » en restaurant le poste de PM. Le journal revient sur les raisons invoquées pour la restauration du poste avec un agenda surtout diplomatique chargé du président à cumuler avec le quotidien du gouvernement.

Cette décision devrait entraîner dans un proche avenir la dissolution du gouvernement selon le Professeur de droit constitutionnel Ismaïla Madior Fall, ancien ministre de la Justice. Ce dernier, dans les colonnes de L’Observateur soutient qu’il « faudra nommer un nouveau gouvernement si le poste de Premier ministre réintégre le dispositif constitutionnel».

La presse est aussi revenue sur la conférence de presse d’Ousmane Sonko, leader du parti Pastef. Dans Vox Populi, le leader de l’opposition assène ses vérités, « Macky Sall devra s’abstenir de poser des actes irréparables dont les conséquences seront incalculables lui mêmes ».

Sud Quotidien informe qu’Ousmane Sonko refuse de signer la « charte de la non-violence ». Le leader du Pastef estime que les « Imams initiateurs de la charte n’ont aucun pouvoir sur Macky Sall qui n’écoute même pas les khalifes généraux ».

En sport, Stades revient sur la grave blessure de l’international sénégalais Krépin Diatta, sociétaire de l’AS Monaco. Le journal touché aux ligaments du genou est « forfait pour les barrages du Mondial 2022 et la CAN 2022 au Cameroun ».

Sénégal : la presse narre les nominations dans la justice

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA sont largement revenus sur le vaste chamboulement au sein de la magistrature.« La magistrature chamboulée » titre EnQuête à sa Une. Le journal revient sur les « nouveaux visages de la juridiction de Dakar » marqués par le retour de l’ancien Procureur de la République, Ousmane Diagne, désormais nommé Procureur général de la Cour d’appel de Dakar. Un moyen pour la justice de « réconcilier » avec les citoyens s’interroge le journal.

Pour le Quotidien, c’est un « coup de balai chez Thémis » avec le départ du Procureur de la République Serigne Bassirou Guèye détaché à la Présidence et remplacé par Amady Diouf. Le cabinet du doyen des juges trouve preneur avec la nomination de Oumar Maham Diallo en remplacement de Samba Sall décédé. Le journal est aussi revenu sur le retour d’Ousmane Diagne qui prend désormais le Parquet général.

Pour le Témoin, c’est « un vaste chamboulement dans la magistrature » qui consacre la nomination d’Amady Diouf, comme nouveau procureur de la République en remplacement de l’inamovible Serigne Bassirou Guèye, qui a occupé le poste pendant huit (8) ans.

« Macky Sall secoue le temple du Thémis » indique L’AS qui revient sur les différentes nominations du Conseil. Habsatou Babou, devient présidente de la Cour d’appel de Thiès, en remplacement de Souleymane Teliko, ancien président de l’Union des magistrats du Sénégal, affecté à Tambacounda. L’ancien président de l’UMS, informe Walf Quotidien « récolte les fruits de sa témérité ». Le journal assimile en effet son déploiement à Tamba, comme « une nomination punitive ».

Le Soleil parle de « vaste mouvements à tous les niveaux » et livre les détails complets de toutes les nominations dans son édition du jour. Le retour d’Ousmane Diagne, ancien procureur sous Abdoulaye Wade au parquet général à la place de Lansana Diaby, d’Amady Diouf comme nouveau procureur de la république et d’Oumar Maham Diallo, comme nouveau doyen des juges sont les grandes décisions dans le secteur de la justice.

Pour Sud Quotidien, « Macky (Sall) rebat les cartes » lors du conseil supérieur de la magistrature avec une pluie de nominations et aussi de disponibilité accordé au directeur général de la société de transport public Dakar Dem Dikk. Oumar Boun Khatab Sylla, magistrat et engagé politiquement, bénéficie d’une disponibilité de trois ans jusqu’en 2024.

L’Observateur, se démarque avec une interview exclusive de Kabirou Mbodje, ex Pdg de Wari. Dans un entretien vérité, Kabirou Mbodje solde ses comptes et dénonce « des magouilles orchestrées par un ancien Premier ministre et son beau-frère » pour torpiller l’achat de Tigo (devenu Free) par Wari.

En Sport, Stades revient sur la soirée européenne de ce mardi en Ligue des champions. Barcelone est en position de force contre Benfica souligne le journal alors que Manchester United doit ramener un résultat à Villarreal pour sortir de la crise.

La radio Al Bayane, la plus écoutées en Côte d’Ivoire depuis 2013

La radio confessionnelle Al Bayane est la plus écoutées en Côte d’Ivoire depuis 2013, a indiqué samedi à Abidjan, le ministre ivoirien de la Communication, des médias et de la Francophonie, Amadou Coulibaly, à l’occasion de ses 20 ans d’existence.

Selon le ministre de la Communication, des médias et de la Francophonie, Amadou Coulibaly, « la Radio Al Bayane a réussi en 20 ans à se hisser au rang des plus écoutées en Côte d’Ivoire depuis 2013 ».

Ce positionnement de cette radio, « instrument d’éclairage, de formation et d’information », dira-t-il est dû à « la forte communauté musulmane vivant en Côte d’Ivoire, mais  également de par la contribution de ce média, à la cohésion sociale, à la fraternité entre les populations vivant sur le sol ivoirien ».

« Vingt ans aujourd’hui, votre radio, a grandi et contribue dynamiquement aux influences systémiques et culturelles, permettant à la communauté musulmane d’inter agir positivement dans un monde où la beauté tient à sa diversité », a déclaré le directeur général de la radio, l’Imam Cissé Djiguiba.

En poursuivant sa croissance, Al Bayane est aujourd’hui un grand réseau avec 26 stations à travers toute la Côte d’Ivoire dont sept stations autonomes, à Abidjan, Gagnoa, Daloa, Tiébissou, Bouaké, Bouna et Korhogo, et 19 stations relais.

Trois autres stations ont été inaugurées en moins de deux mois, a fait savoir l’Imam Cissé Djiguiba, énumérant celles d’Agboville, dans la Région de l’Agneby Tiassa, à Abengourou, dans la Région du Djuablin et à Mankono, dans la Région du Béré.

Le groupe comprend un site internet, une application disponible sur les plates-formes digitales, et sur les différents réseaux sociaux. Il est aussi disponible sur les différents satellites pour tous les auditeurs de la diaspora (Amérique, Europe, Asie et Afrique).

Sa chaîne de télévision a démarré ses activités le 12 mai 2020 et est disponible dans plus de 45 pays et bientôt le monde recevra la télévision Al Bayane, par la grâce de Dieu, a-t-il poursuivi, notant que le groupe compte près de 100 agents.

« Après deux décennies d’existence, nous sommes arrivés à ces modestes réalisations grâce à vous nos millions d’auditeurs d’ici et d’ailleurs », a-t-il lancé, ajoutant que « les 20 ans d’Al Bayane marquent l’ouverture officielle de la télévision Al Bayane, la première fille de la radio Al Bayane ».

« En accord avec le Conseil d’administration, le studio de la télévision portera désormais l’illustre nom du Cheick Aïma Boikary Fofana et dans cette perspective, le troisième studio de la radio Al Bayane portera le nom de Cheick Idriss Koudous Koné », a annoncé l’Imam Cissé Djiguiba. 

Le groupe ambitionne d’ouvrir d’autres chaînes de télévision thématiques, ainsi qu’un magazine, une école internationale multimédia et réaliser d’autres projets structurants pour son autonomisation financière. 

Le ministre d’Etat, ministre de la Défense, Téné Birahima Ouattara, patron de la cérémonie, a déclaré que « 20 années dans la vie d’une radio, c’est un parcours à célébrer et un événement qui ne doit pas passer sous silence parce que le chemin a été long et difficile ».

Selon M. Tene Birahima Ouattara, cet événement est avant tout un moment de bilan pour le personnel et les auditeurs, les invitant à faire un état des lieux sans complaisance de la radio pour un « nouveau départ prenant en compte les exigences technologiques et sociologiques ».  

Mme Kandia Camara, ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et de la diaspora, la marraine de l’événement, a saisi l’opportunité pour remercier la Oumma islamique en associant son nom à cette commémoration.

Elle a dit ressentir une légitime fierté en participant à la célébration des 20 ans de la radio Al Bayane qui depuis deux décennies porte la voix de l’islam. Une chaîne qui fait partie du quotidien des fidèles musulmans et entretient leur foi.

« A l’heure des radicalismes préjudiciables et des extrémismes condamnables, Al Bayane a montré le vrai visage de l’islam: paix, amour, dévotion totale au créateur Allah », a soutenu la cheffe de la diplomatie ivoirienne.

Le 11 novembre 2001, après plusieurs années d’attente, la communauté musulmane s’est dotée de sa station de radio. Elle se veut un vecteur de paix, de fraternité et de cohésion sociale en Côte d’Ivoire.

Abidjan abrite un Colloque international sur l’aide publique aux médias fin novembre

Le Fonds de soutien et de développement de la presse (FSDP) de Côte d’Ivoire annonce la tenue, les 29 et 30 novembre 2021, d’un Colloque international sur l’aide publique aux médias.

Ce Colloque international, prévu les 29 et 30 novembre 2021, se déroulera sur les bords de la lagune Ebrié avec pour thème : « Quelles stratégies d’appui durable au développement des médias dans l’espace CEDEAO ? »

Selon le Directeur exécutif du FSDP, Mme Bernise N’guessan, ce colloque international vise à partager les expériences des organismes de gestion de l’aide publique aux médias, des pays de l’espace CEDEAO.

A ces assises, les organismes de gestion de l’aide publique aux médias réfléchiront sur l’avenir des médias dans un environnement en perpétuelle mutation et partageront les mécanismes de financement des organismes internationaux.

Les échanges sur l’aide publique aux médias visent également à mettre en place un réseau des organes de gestion de l’aide publique aux médias dans l’espace de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

Le FSDP, avec en ligne de mire son Président du Conseil de gestion du FSDP, M. Abdou Abdou, les Conseillers, le Comité scientifique et le Comité d’organisation, s’activent pour la réussite de cet événement qui s’inscrit dans la vision du gouvernement ivoirien.

Scandale de Miss Sénégal, agriculture et religion à la Une

Les quotidiens sénégalais de ce samedi se focalisent sur les révélations de Ndèye Fatima Dione, Miss Sénégal 2020, qui dit avoir été violée, sur la campagne de commercialisation de l’arachide et sur la visite du khalife de Médina Baye à Dakar. »Scandale Miss Sénégal : Les dessous nauséabonds du show », titre EnQuête, expliquant que plusieurs ex-miss ont descendu, hier, Amina Badiane et le Comité d’organisation dans une séance de déballages.

« Polémique autour d’un scandale sexuel : Les dessous sales de Miss Sénégal. La crasse derrière les palettes. Déballage sans limites d’ex-miss », rapporte Vox Populi. 

Selon le journal, l’ONG islamique Jamra demande la dissolution du Comité d’organisation de Miss Sénégal et interpelle le Procureur, pendant que la pétition du mouvement Ladies Club Sénégal franchit la barre des 50.000 signatures.

« Affaire du viol présumé suivi de grossesse de Miss Sénégal : De mâle en pis », lit-on à la Une de L’Observateur. Selon nos confrères, il n’y avait aucune action judiciaire jusqu’à vendredi à minuit, alors qu’une rumeur faisait état d’une auto-saisine du Procureur.

« Miss Kaolack 2019 avoue sa relation avec un ministre, parle de sa grossesse et de son enfant, mais écarte le viol », poursuit L’Observateur, affichant « la face cachée d’Amina Badiane », présidente du Comité d’organisation de Miss Sénégal.

« Une mafia organisée-Agression sexuelle dans un hôtel étouffée, coups de poings entre Amina Badiane et une Miss, grossesse de Miss Kaolack 2019, démission d’un membre du Comité d’organisation la même année; la face cachée de Miss Sénégal », détaille Libération à sa Une.

Cela fait dire aux Échos qu’il y a « des révélations explosives sur un milieu vicieux ».

Sud Quotidien traite de la campagne de commercialisation de l’arachide 2021-2022 et voit « producteurs et opérateurs, dans l’expectative ». 

« Le prix du kilogramme fixé à 250 fcfa : le ouï…mais des acteurs », ajoute le journal.

« Les paysans peuvent vendre même à plus de 1000 f cfa le kg », dit dans L’As, le professeur Moussa Baldé, ministre de l’Agriculture.

« Production agricole 2021-2022 : Baisse sur toutes les spéculations : Péril en la demeure », titre L’Info, révélant que les résultats prévisionnels sont estimés à 3.735.753 tonnes, soit une baisse de 3%.

« Enseignement supérieur : Ucad et Ugb hors du top 30 des meilleures universités africaines », écrit Walf Quotidien à sa Une.

Ce journal revient également sur la visite du khalife du 5e Médina Baye à Dakar, notant : « Cheikh Mahi Niass, l’humilité au califat ».

« Discours très attendu du khalife de Médina Baye hier : Cheikh Makhi Niass sermonne la classe politique », renchérit Les Échos.

S’intéressant au nano crédit de la Délégation à l’entreprenariat rapide (DER) des jeunes et des femmes, Le Soleil constate qu’au quartier de Yoff, à Dakar, « les femmes se frottent les mains ».

Le scandale miss Sénégal 2020 en vedette dans la presse

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA traitent principalement de la polémique née des accusations de viol suivi de grossesse portées par la miss Sénégal 2020, Ndèye Fatima Dione.« Le label +miss Sénégal+ se démaquille », indique Walf Quotidien là où EnQuête souligne qu’il s’agit d’une « sale affaire ». En effet, la miss Sénégal 2020, Ndèye Fatima Dione, indique avoir été « violée » et qu’elle est mère d’un garçon de cinq mois dont elle ignore le père. D’après le journal, elle accuse le comité d’organisation de miss Sénégal de son viol suivi de grossesse.

Mais pour Amina Badiane, présidente de ce comité, « ses accusations ne sont pas fondées, car, si on te viole, c’est que tu l’as cherché ». Depuis cette sortie, elle est accusée de faire « l’apologie du viol », faisant que « l’auto-saisine du parquet se dessine », selon Libération.

En revanche, L’Observateur pointe « le +Je+ de cache-cache de miss 2020 » après son accusation de viol suivi de grossesse. Evoquant « les incohérences d’un récit double » et « la grosse bourde de Amina Badiane sur le viol », le journal se demande s’il s’agit d’une « omission volontaire ou oubli de la chronologie des évènements ».

Prenant prétexte de cette affaire, Vox Populi décrit « l’envers glauque du monde des reines de beauté » là où Le Quotidien présente le « Miss Sénégal 2020 dans un défilé de polémiques ».

Sur un autre sujet, l’ancienne présidente du Conseil économique, social et environnemental (CESE), Aminata Touré, appelle dans L’AS à « arrêter de jouer avec le feu ». Pour elle, « la politique, ce n’est pas le concours général d’invectives », ajoutant que « l’opposant Macky Sall n’a jamais proféré des propos déplacés ».

Ainsi, Sud Quotidien indique que « la société civile (entre) en action » pour la croisade contre la violence pré et post-électorale.

Le Quotidien titre sur « un autre cas », en l’occurrence le recours contre la candidature du magistrat Amadou Lamine Dieng, candidat aux élections locales de janvier prochain. Pour le journal, la Cour d’Appel de Kaolack (centre) est « saisie » là où l’autre magistrat Cheikh Issa Sall, candidat à la mairie de Mbour, est « entendu aujourd’hui ».

Sur l’élevage, le quotidien national Le Soleil souligne que « le premier recensement du cheptel (sera) bientôt lancé ».

En football, le quotidien Stades note que « le détonateur » Ismaila Sarr, deuxième joueur le plus décisif sous le sélectionneur Aliou Cissé, est le « fidèle lieutenant de Mané » en équipe nationale du Sénégal.

Sénégal: le « bras de fer » police-opposition en vedette dans la presse

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA traitent d’une diversité de sujets dominés par les arrestations et libérations d’opposants candidats aux élections locales du 23 janvier 2022.Le Quotidien se fait l’écho des « bruits de campagne » suite à la libération de Barthélémy Dias, candidat de la coalition de l’opposition Yewwi Askan Wi (libérer le peuple en wolof) pour la mairie de Dakar.

Interpellé quelques heures hier  par la police, il s’apprêtait à faire une randonnée pour rencontrer de potentiels électeurs dans la capitale.  « J’ai le droit de me déplacer où je veux », a-t-il déclaré, avant d’être soutenu par sa coalition qui « demande à ses mandataires de se tenir prêts ».

« YAW engage le bras de fer avec le préfet » de Dakar, souligne Vox Populi. « On a un calendrier établi qu’on va exécuter. On est très déterminés à faire face », a indiqué le mandataire national de cette coalition, Déthié Fall.

Toutefois, dans le même journal, « Barth Dias renonce à défier le commissaire de Dieuppeul », estimant qu’il est « un homme de paix ». Par ricochet, il annonce la suspension de ses « dox mbokk » (aller à la rencontre des proches) « pour ne pas créer de tension ».

Analysant cette situation, le Témoin indique que « la Police et le Préfet +votent+ Barthélémy » Dias pour l’élection de la mairie de Dakar. Parce qu’en multipliant les arrestations du principal candidat de l’opposition à la ville de Dakar ainsi que les interdictions à son encontre, ces deux gardiens de l’ordre public lui « ouvrent un large boulevard ».

De son côté, Walf Quotidien voit en ces arrestations et libérations d’opposants que le ministre de l’Intérieur « Antoine Diome perd son sang froid ». En revanche, « une vraie démocratie a davantage besoin d’oxygène que de lacrymogènes », estime dans Sud Quotidien Abdou Aziz Tall, ancien ministre et directeur de cabinet du président Abdoulaye Wade. 

Sous le titre « Un style et des convictions fortes », le quotidien national Le Soleil publie l’entretien exclusif que lui a accordé Cheikh Mouhamadou Mahi Ibrahima Niass, khalife général de la Fayda Tidianiya. « Je ne me considère pas comme un khalife, je suis un Khadim (serviteur). La question politique ne doit pas rythmer la vie des Sénégalais », a-t-il déclaré entre autres morceaux choisis.

Sur un autre sujet, EnQuête s’intéresse aux mauvais résultats au concours CAMES 2021, sous le titre évocateur : « Peur sur l’université ». Les résultats de cette année sont « catastrophiques ». Toutefois, « les dames sauvent l’honneur dont la major Angélique Ngaha de l’université de Bambey (centre) », rapporte le quotidien.

Ainsi, « il faut améliorer l’environnement (universitaire), en mettant les collègues dans des conditions de performance », a plaidé le secrétaire général du Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (Saes), Malick Fall.

Sénégal: cherté du loyer et Locales 2022 au menu de la presse

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA traitent principalement des mesures annoncées par le ministère du Commerce pour la baisse des prix du loyer et les recours de l’opposition en cassation après le rejet de certaines de ses listes pour les prochaines élections locales.« Application de la loi sur la baisse du loyer : l’Etat avoue son échec », titre Sud Quotidien, soulignant que ministère du Commerce et acteurs « préconisent un observateur » pour le secteur.

L’AS fait le « diagnostic d’un secteur hors de contrôle » et liste un nombre de maux comme la non application des textes, les charges exorbitantes des bailleurs, l’absence d’accompagnement.

Ainsi, parmi « les mesures fortes de la réunion sur le loyer » organisée hier par le ministère du Commerce, Vox Populi note qu’il a été annoncé la création d’un observatoire, la limitation de la caution à deux mois, l’enregistrement des contrats et la réglementation de l’activité des agences, entre autres.

Pour sa part, Walf Quotidien lance une « alerte sur le coût de la vie » et indique que « le pire est à venir ».

Sur les élections locales du 23 janvier 2022, le journal souligne que « l’opposition affûte ses armes » après le rejet des listes des coalitions Yewwi, Wallu et Geum Sa Bopp. Sous le titre « les Locales en cassation », L’Observateur note une « veillée d’armes au sein de l’administration territoriale » et se fait l’écho des propos des préfets de Pikine, Kaolack et Vélingara.

Dans Vox Populi, le préfet de Kaolack « s’indigne » après les attaques des opposants : « Nous ne sommes pas des anges, pas des esprits supérieurs ; Pourquoi dans le code on aménage des dispositions autour du contentieux ? ».

Malgré les critiques, le ministre de l’Intérieur « Antoine Diome encense gouverneurs, préfets et sous-préfets » dans ce quotidien. Il loue le « travail exemplaire » de « l’épine dorsale de la République », le « dévouement et engagement au service exclusif de l’Etat » de ces « fonctionnaires émérites et piliers de l’action publique ».

Sur un autre sujet, le quotidien national Le Soleil indique que « Macky Sall va envoyer 15 professeurs de médecine et docteurs ».

EnQuête s’entretient pour sa part avec le lauréat du Goncourt 2021, le Sénégalais Mohamed Mbougar Sarr. Son livre « La plus secrète mémoire des hommes » (Jimsaan et Philippe Rey), publié en 2021, a été accueilli diversement dans son pays au regard de la manière qu’il a abordée certains thèmes liés à l’homosexualité et d’autres tabous.

Cependant, « chacun est libre de penser ce qu’il veut de moi ou (…) de mes romans » parce qu’un « écrivain ne doit pas trop s’expliquer », a-t-il répondu dans le journal.

Côte d’Ivoire: une formation en JRI au profit de 21 acteurs des médias

Vingt-un étudiants en journalisme et des professionnels du secteur des médias, bénéficient d’une formation en Journaliste reporter d’images (JRI), lancée mardi à Abidjan grâce à un partenariat entre l’ISTC Polytechnique et l’Institut national de l’audiovisuel (INA) de Paris.

Selon M. Bruno Masi, responsable pédagogique à l’Institut national de l’audiovisuel de Paris, cette formation de Journaliste, reporter d’images (JRI) média global, qui se déroule sur 100 jours est dédiée à 21 apprenants et journalistes, qui vont apprendre trois compétences journalistiques.

Il s’agit du travail de rédacteur, du monteur et de cameraman, a-t-il indiqué, relevant que cette formation est « aujourd’hui très en phase avec les besoins des rédactions » qui recherchent un journaliste capable, tout seul, d’aller sur le terrain et de traiter le son, l’image et le texte.

Cette formation devrait permettre aux apprenants de produire un reportage d’actualité pour les chaînes d’information, a rapporté M. Bruno Masi, qui a fait observer qu’aujourd’hui, le matériel a beaucoup évolué, il est devenu plus simple d’emploi et il faut l’intégrer au métier.

« Avec les tensions économiques, les chaînes cherchent des compétences dans une seule personne », toute chose qui permet de faire des économies et l’évolution des médias devra répondre à cette demande, a-t-il poursuivi.

La formation a été construite entre l’Institut des sciences et techniques de la communication  (ISTC Polytechnique) à travers un partenariat avec l’INA, a souligné M. Bruno Masi, ajoutant que les deux parties ont travaillé deux ans, à distance, à cause de la pandémie de Covid-19.

Cette session se veut une formation « la plus concrète et pratique possible », a-t-il dit, laissant entendre qu’à partir du 20 novembre 2021, les apprenants seront confrontés à la création de contenus avec les outils.

Il s’est félicité de ce qu’il y a eu des investissements qui ont été faits par le hub franco-ivoirien pour acheter du matériel tout neuf. Les apprenants pourront réaliser des images, faire du montage et de l’enregistrement.

La formation se conclut par un stage dans des rédactions. Le directeur général de l’ISTC Polytechnique, Dr Alfred Dan Moussa, a assuré que ces 100 jours de formation destinent les apprenants à un métier d’avenir.

« Aujourd’hui, nous sommes dans un paysage éclaté du point de vue radiophonique et audiovisuel et les premiers besoins sont ceux des JRI », a-t-il fait remarquer. Pour lui, « c’est une actualité à laquelle il ne faut pas se dérober ».

L’ISTC Polytechnique montre à travers cette coopération son ouverture vers l’extérieur. L’établissement offre des formations en JRI, presse et agence, mais cette session dont le prix a été étudié à 1,8 million Fcfa pour 100 jours de formation, s’ouvre à tous les acteurs du secteur des médias.

La formation en JRI, précisera-t-il, est intégrée dans le cursus des étudiants en journalisme et en production audiovisuelle à l’ISTC Polytechnique. « En plus, nous offrons cette possibilité aux professionnels du secteur » cette formation qui s’étend de novembre à mars 2022.

Sénégal : Locales 2022 et économie au menu de la presse

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA traitent d’une diversité de sujets dominés par les rejets de listes de l’opposition pour les élections locales de janvier 2022.« Les préfets refusent le Yewwi des Cours d’appel », titre L’Observateur, parlant ainsi de la situation de la coalition de l’opposition Yewwi Askan Wi (libérer le peuple en wolof). Elle avait pourtant obtenu gain de cause auprès de ces juridictions après le recours de plusieurs de ses listes pour les élections locales du 23 janvier prochain par l’administration territoriale.

De plus, le journal informe d’une « rencontre entre le préfet de Saint-Louis (nord) et le gouverneur pour un probable pourvoi en cassation » alors que le mandataire national de YAW, Déthié Fall, prévient : « On ne se laissera pas faire ».

« YAW joue sa dernière carte à la Cour suprême », indique Vox Populi, soulignant que les listes de cette coalition ne sont pas encore réhabilitées dans certaines localités. D’après L’AS, « la Cour suprême (est) l’ultime espoir » de YAW à Kédougou (est), Diourbel (centre), Tivaouane Peul, entre autres.

Par ailleurs, la coalition présidentielle Benno Bokk Yakaar (unis pour un même espoir en wolof) est « en phase de survie », selon Sud Quotidien qui évoque avec l’analyste politique Jean-Charles Biagui les contestations post-investitures, les listes parallèles « non autorisées » et les risques de vote sanction.

Le quotidien national Le Soleil se focalise sur « ce qui fait courir les candidats » aux élections de maires au Sénégal là où Walf Quotidien indique que le coût du loyer est « la nouvelle arme de séduction » de Macky Sall.

Sur un autre sujet, ce journal note que « la police menace les encagoulés » et « dit basta » dans L’AS. Ce quotidien précise que ce sont les gardes rapprochés des politiciens, s’identifiant parfois avec la tenue des forces spéciales, qui sont « dans le viseur de la justice ».

Sur la seconde Loi des finances rectificative (LFR) de l’année 2021 adoptée hier par l’Assemblée nationale, le Témoin rapporte que « les dépenses prennent l’ascenseur, les recettes à la peine ».

Dans Vox Populi, « le ministre des Finances justifie la création de la SOGEPA SN » face aux limites de l’agence de gestion du patrimoine bâti de l’Etat (AGPBE). Pour Abdoulaye Daouda Diallo en effet, « 67 % des bâtiments appartenant à l’Etat sont vétustes, (avec) des coûts d’entretien lourds (et des) difficultés à (les) réhabiliter ».

Sénégal : Macky Sall et ses opposants en vedette dans la presse

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA titrent principalement sur le durcissement du discours politique entre le chef de l’Etat Macky Sall et ses opposants.« L’opposition s’indigne », titre Le Quotidien à propos de la sortie de Macky Sall à Paris, disant que « personne ne peut l’intimider », des propos vraisemblablement adressés à ses opposants après les récentes et brèves manifestations suite à la convocation du maire Barthélémy Dias au tribunal.

Ainsi pour Ousmane Sonko, « Macky a peur ». « Le tigre ne crie pas sa tigritude », indique Abdoul Mbaye là où Bougane Guèye Dany estime qu’il « devrait faire preuve d’humilité ». « L’opposition tacle (donc) sévèrement le patron de Benno » Bokk Yakaar (unis pour un même espoir en wolof) après sa sortie musclée dans la capitale française sur les manifestations, note Walf Quotidien là où Vox Populi indique qu’il s’agit d’un « tir groupé de l’opposition ».

EnQuête évoque « l’équilibre de la terreur » entre le président Macky Sall et ses opposants. Le journal interroge plusieurs analystes dont le professeur Moussa Diaw qui estime que « l’opposition est dans son jeu. Le président n’a pas besoin de dire qu’il détient la force ».

Sur les élections locales du 23 janvier 2022, Walf Quotidien place « Macky entre dédit et aveu d’impuissance » après avoir déclaré également à Paris qu’il a autorisé la création de listes parallèles dans Benno. « J’ai autorisé des listes parallèles dans certaines zones pour éviter la dispersion des voix », souligne-t-il dans Sud Quotidien qui note que « Macky Sall sort du bois ».

De toute façon, « à la sortie des Locales, l’opposition sera davantage divisée et affaiblie », a soutenu dans Vox Populi le maire de Ndioum (nord) et ministre de l’Enseignement supérieur, Cheikh Oumar Anne.

Dans le quotidien national Le Soleil, Macky Sall dit aux cadres sénégalais en France que « le Sénégal a besoin de l’expertise de sa diaspora ».

Sur un autre sujet, L’AS se fait l’écho du taux de prévalence du diabète et rapporte que « Saint-Louis bat le sinistre record ». Le journal note que « plus de 10 % de la population sont diabétiques » tandis qu’en Afrique, « 70 % des malades ignorent qu’ils ont le diabète ».

L’Observateur titre sur l’effectif carcéral et les conditions de détention : « C’est juste inhumain ». Le journal présente comme suit « les chiffres du scandale » dans les prisons sénégalaises : 10.352 détenus pour une capacité d’accueil de 4924 et 1,5 m2 d’espace de vie, 1150 FCFA de ration journalière.

L’Observateur termine sur une note moins triste, en football, avec la fin de parcours des Lions dans les éliminatoires de la Coupe du monde Qatar 2022. Vainqueurs (2-0) dimanche soir du Congo, les partenaires du capitaine Kalidou Koulibaly ont consolidé leur place de leader en obtenant 16 points sur 18 possibles dans leur poule. Ils attendent maintenant de connaître leur adversaire pour le match de barrage dont le vainqueur sera directement qualifié à cette compétition mondiale.

« On gagne de la confiance en direction de la CAN » prévue en janvier prochain au Cameroun, se réjouit le défenseur de Naples (série A italienne) dans Stades. Le journal sportif constate que les protégés d’Aliou Cissé, « suspendu » pour ce match, ont terminé « une Der tout en maîtrise ».

Réunis à Abidjan, les web activistes africains revendiquent un « statut »

La « Déclaration d’Abidjan » issue du 3e Sommet des AfricTivistes, organisation regroupant les blogueurs et cyber activistes africains, invite les États à accorder un « statut » aux web activistes en tant que force de proposition.

Le 3e Sommet des Africtivistes recommande une gouvernance démocratique de l’Internet garantissant le respect de l’Etat de droit, des libertés fondamentales. Ces activistes africains ne s’affirment pas seulement comme des lanceurs d’alerte ou des contestataires. 

Les blogueurs et web activistes revendiquent le « statut de force de proposition », tout en réitérant leur « détermination à innover pour favoriser et encourager le développement de l’économie numérique en Afrique ». 

Les recommandations sont également relatives à l’implication de la société civile dans l’élaboration des politiques publiques, la protection des journalistes et blogueurs dans l’exercice de leurs activités.

AfricTivistes s’engage aussi dans la lutte contre la désinformation et la prolifération des discours de haines qui font partie du champ d’action. Dans ce sens, les membres ont affirmé  avec énergie leur rejet de la désinformation et tout discours de haine dans le cyberespace.

Ils s’engagent par ailleurs à sensibiliser les opinions publiques sur les questions relatives au droit d’accès à internet, la souveraineté numérique et la protection des données, invitant les Etats à inscrire dans le marbre constitutionnel le vote des textes législatifs régissant ces domaines.

M. Cheick Fall, président d’Africtivistes, a au nom de son organisation, remercié tous les participants et les partenaires qui ont cru au projet. Ces résolutions prises à Abidjan, selon lui, accoucheront des résultats probants dans les années à venir.  

La Nigérienne Djamila Boubacar Sahabi a remporté dans la nuit de vendredi à samedi à Abidjan le Prix Africtivistes pour l’action civique 2021 doté d’une enveloppe de 10 000 dollars.

Ce Sommet qui s’est tenu sur deux  jours (jeudi et vendredi) sur les bords de la lagune Ebrié, a eu  pour thème, « promouvoir le développement et la gouvernance démocratique de l’Internet en Afrique ». Il s’est  tenu  en mode hybride (présentiel et virtuel) en raison de la pandémie du Covid-19.

AfricTivistes est la Ligue des blogueurs et cyber activistes africains pour la démocratie. À travers cette organisation, ses membres veulent promouvoir et défendre les valeurs démocratiques, les droits humains et la bonne gouvernance par le biais des médias numériques. 

L’organisation a été lancée en novembre 2015 à Dakar pour interconnecter tous les acteurs du changement en Afrique afin d’apporter des solutions pratiques et appropriées pour une réelle démocratie participative. 

Djamila Sahabi remporte à Abidjan le Prix AfricTivistes pour l’action civique

La Nigérienne Djamila Boubacar Sahabi a remporté dans la nuit de vendredi à samedi à Abidjan le Prix Africtivistes pour l’action civique 2021doté d’une enveloppe de 10 000 dollars.

Ce Prix a été décerné en marge du 3e sommet Africtivistes qui s’est achevé vendredi soir dans la capitale économique ivoirienne autour du thème, «Promouvoir le développement et la gouvernance démocratique de l’Internet en Afrique ».

Au départ,  sur une liste de 10 présélectionnés, ensuite cinq finalistes c’est l’initiatrice et Fondatrice de Actu Magazine & de Nissa Pad, Niger avec sa marque de serviette hygiénique lavable “Nissa Pad” qui remporte ce Prix doté en plus d’une enveloppe de 10 000 dollars, d’un voyage et d’une bourse d’étude.

Djamila veut promouvoir des solutions durables qui contribuent à l’émancipation des femmes, et à l’accompagnement des jeunes filles adolescentes en milieu scolaire à se maintenir à l’école pendant leurs périodes de menstrues.

La lauréate exprimant sa joie a dédié son prix à toute la jeunesse africaine engagée. « Je suis hyper contente. Ce prix n’est pas le mien, c’est pour toute la jeunesse africaine. Tout ce qu’on veut c’est d’amener l’Afrique très loin. Tout ce qu’on veut, c’est le changement. », a-t-elle déclaré.

Les votes du public ont compté  pour 60%  et les notes  du jury institutionnel pour 40%. Le Prix AfricTivistes vise à honorer le champion citoyen qui a initié le meilleur projet innovant ou la meilleure action civique et citoyenne porteuse de changement dans sa communauté.

Les autres finalistes sont  Muazu Alhaji Modu du Nigéria, Mamadou Diakhaté, du  Sénégal, Divine Ingabire du Rwanda, Laetitia Carelle Goli de la Côte d’Ivoire.

AfricTivistes est la Ligue des blogueurs et cyber activistes africains pour la démocratie. À travers cette organisation, elle veut promouvoir et défendre les valeurs démocratiques, les droits humains et la bonne gouvernance par le biais des médias numériques.

L’organisation a été lancée en novembre 2015 à Dakar pour interconnecter tous les acteurs du changement en Afrique afin d’apporter des solutions pratiques et appropriées pour une réelle démocratie participative.

La politique fait les choux gras de la presse sénégalaise

L’actualité politique, liée principalement aux listes des candidatures aux élections locales du 23 janvier 2022, est largement traitée par les quotidiens sénégalais reçus ce samedi à APA.Walf Quotidien se focalise sur la réhabilitation de l’opposition par la justice qui juge recevables certaines de ses listes rejetées par les Sous-Préfets et Préfets, constatant ainsi « des germes d’une indépendance ».

Mais à Diourbel, Le Quotidien informe que la Cour d’Appel a rejeté les listes de la coalition « Yewwi Askan Wi » (YAW) d’Ousmane Sonko et de Khalifa Sall.

« Locales 2022 -Rejet puis réhabilitation de listes électorales : Le combat sera âpre », titre EnQuête, soulignant que « tout n’est pas joué dans l’affaire des listes rejetées puis réhabilitées ».

S’il en est ainsi, c’est parce que selon ce journal, le ministre de l’Intérieur Antoine Félix Diome instruit les Préfets et Sous-Préfets de se pourvoir en cassation.

Mais « YAW demande à ses mandataires de réclamer une copie de l’arrêt de publication desdites listes », conclut EnQuête.

« Les recours de Yewwi Askan Wi, Wallu Sénégal, Gox You Bess rejetées par les Cours d’Appel : Ces coalitions concernées », note Source A. Selon nos confrères, Ousmane Sonko et Cie espèrent avoir des chiffres exacts ce samedi.

Pendant ce temps, Les Echos parle de « Diouf Sarr (ministre de la Santé et candidat à la ville de Dakar) et les investitures de la majorité ».

« Lot de consolation : Ndèye Saly Diop (ministre de la Femme) 2e sur la liste ; Dr Malick Diop (Dg de l’Asepex) et Me Ousmane Sèye placés devant Seydou Guèye (ministre coordonnateur de la communication du Palais) », détaille Les Echos.

Pour ces élections, Vox Populi renseigne que le « Parti socialiste (Ps, mouvance présidentielle) fait bande à part aux Parcelles Assainies…Mamadou Wane sur liste parallèle ».

Ce journal informe par ailleurs que six listes sont en compétition pour la mairie de Dakar.

Ce qui pousse Sud Quotidien à parler de « mortal kombat en vue » avec Benno, Yewwi, Bokk Gis-Gis…qui se lancent à l’assaut de Dakar.

Le Soleil consacre sa Une aux décorations aux Ordres nationaux et indique que « Macky Sall honore cinq fils du continent à Paris » dont Mbougar Sarr, lauréat du Prix Goncourt.

« Macky Sall à Paris, hier vendredi : Personne ne peut m’intimider », rapporte L’Observateur en première page.

Devant ses militants, le président ajoute : « C’était impossible avant que je ne sois chef de l’Etat, a fortiori aujourd’hui que Dieu m’a mis au pouvoir. Il y a des gens qui, si vous les suivez dans leur logique, vous poussent à poser des actes regrettables. Soutenez les listes pour les locales et préparez-vous à gagner les législatives de 2022 ».

24 Heures s’intéresse aux propos du chef de l’Etat sur les listes parallèles et écrit que « Macky casse les cassandres » et dément certains leaders de son parti qui disaient qu’il est contre lesdites listes. « J’ai autorisé certaines listes parallèles, dans certaines zones seulement, pour éviter la dispersion des voix », dit-il dans le journal.

Disséquant le rapport de l’Inspection générale de l’administration de la justice (IGAJ), Le Quotidien informe qu’à Kaolack, « six juges s(ont) épinglés ».

« Magistrats à la Cour d’Appel, ils sont traduits devant le Conseil de discipline. Ils avaient saisi la Cour suprême pour dénoncer la gestion du président Ousmane Kane », précisent nos confrères.

Sénégal: la réhabilitation de l’opposition pour les Locales 2022 à la Une

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA titrent principalement sur la réhabilitation des listes de l’opposition par les Cours d’appel après avoir été recalées par certains préfets et sous-préfets.Le recours de l’opposition a décroché un « appel entendu », titre Le Quotidien, notant qu’après Saint-Louis (nord), les juges valident les listes de la coalition Yewwi Askan Wi (libérer le peuple en wolof) et autres à Mbour, Thiès etc.

« YAW prend sa revanche sur l’administration territoriale », souligne VOX populi, indiquant que la justice est « en train de désavouer des préfets et sous-préfets un peu partout avec des décisions remises en cause ».

« Les juges +corrigent+ les préfets », note de son côté le Témoin. Les Cours d’Appel de Saint-Louis et Thiès ont rétabli les listes de l’opposition dans leurs droits après avoir été « rejetées par des préfets qui semblent rouler pour… Benno Bokk Yakaar (unis pour un même espoir en wolof) », la coalition présidentielle.

EnQuête explique « comment l’opposition a été sauvée » après le rejet de ses dossiers de candidature par l’administration territoriale. Plusieurs listes ont été réhabilitées par les juridictions du pays hier, indique le journal. Il précise que « le manque de maîtrise des textes par certains agents a sauvé l’opposition de la déroute ».

Ce faisant, « Dame justice désavoue les préfets », selon Sud Quotidien. « Ils ont outrepassé leurs compétences et violé la loi », regrette notamment la Cour d’Appel de Thiès dans Walf Quotidien. Ce journal s’intéresse principalement aux profils des candidats pour les prochaines Locales et estime que « ça nivelle par le bas ».

Sur un autre sujet, Macky Sall intervient depuis le Forum de Paris sur la paix et note dans le quotidien national Le Soleil que « le monde a intérêt à voir l’Afrique se développer ». Le président sénégalais ajoute que « l’aide ne pourra jamais être la solution ».

L’Observateur évoque « Macky et la rallonge de 3,5 milliards », à propos du Budget 2022. Le secteur des Transports se verra attribuer 58 milliards de plus pour le projet Bus Rapid Transfer (BRT) tandis que 54 milliards seront investis dans l’agriculture, souligne le journal.

En football, L’Observateur se fait l’écho de « Aliou Cissé et le gros nul de Lomé ». « Les Togolais nous ont mis dans l’inconfort » même si « on a eu cette force de caractère » pour égaliser (1-1) en toute fin de partie, a réagi dans L’AS et Stades le sélectionneur sénégalais. Et c’est l’attaquant Habib Diallo qui s’est transformé « en sauveur » pour inscrire son deuxième but en sélection.

Les Lions ont été « sauvés in extremis d’une humiliation », d’après L’AS. « Les Lions l’ont échappé belle » dans ce match comptant pour la cinquième journée des éliminatoires de la Coupe du monde Qatar 2022, indique de son côté Stades.

Ouverture à Abidjan du 3e Sommet des blogueurs et cyber activistes africains

Le 3e Sommet de AfricTivistes, une organisation regroupant les bloqueurs et cyber activistes africains, s’est ouvert jeudi à Abidjan, autour des enjeux de la transformation digitale.

Ce Sommet qui durera deux jours sur les bords de la lagune Ebrié, a pour thème « Promouvoir le développement et la gouvernance démocratique de l’Internet en Afrique ». Il se tient en mode hybride (présentiel et virtuel) en raison de la pandémie de Covid-19.   

« Aujourd’hui, nous portons plusieurs projets numériques dont le Local Open GovLab », a indiqué Cheick Fall président de AfricTivistes, dans un discours, devant des personnalités et des acteurs de l’écosystème du numérique.  

« Pendant que nous lancions ce troisième Sommet, 7 membres de l’organisation aux compétences diverses sont actuellement déployés dans 7 collectivités locales de la sous-région pour mettre en œuvre notre parcours assisté à la Gouvernance Locale Ouverte », a-t-il dit.   

Durant six mois, ces volontaires vont « assister les maires, former les équipes municipales, déployer des solutions numériques de gouvernance locale et redynamiser les cadres de concertation citoyenne ».  

« C’est cela le sens de notre engagement, car j’ai la conviction que si de jeunes africains grandissent dans un environnement de gouvernance locale ouverte, à leur maturité citoyenne, ils auront une relation différente avec l’administration publique et avec la démocratie », a-t-il déclaré.  

Le projet Local Open GovLab (LOG), initié par l’organisation, associe à la fois, une réponse à une demande locale, administrative et une politique d’aide à l’insertion professionnelle par le biais du numérique. 

Selon Mme Gertrude Koné Douyéré, directeur exécutif des entreprises de télécommunications de Côte d’Ivoire et président de la Commission des entreprises numériques et digitales du Patronat ivoirien, a soutenu qu' »il faut que les activistes connaissent mieux les politiques de développement ».

Pour elle, les web activistes devraient maîtriser les mécanismes de mise en oeuvre de ces politiques de développement, car si on ne comprend pas la vision et les instruments utilisés, « on fera des bruits de tapages et d’agitations sans de réels impacts ». 

« Il faut développer des plateformes de collaboration avec les pouvoirs publics et le secteur privé pour amplifier le plaidoyer qu’on veut faire », a conseillé Mme Gertrude Koné Douyéré, en marge de la cérémonie d’ouverture. 

Ce rendez-vous se veut un cadre d’échanges, d’interaction et de collaboration pour la promotion du développement d’Internet en Afrique. Ce troisième sommet fera l’état des lieux sur la transformation digitale et le partage d’expériences. 

Il vise à mettre en avant la maturité des écosystèmes africains et à encourager la réflexion pour imaginer les scénarii, des futurs possibles et des nouvelles perspectives africaines de la société de l’information et du cyberespace. 

AfricTivistes est la Ligue des blogueurs et cyber activistes africains pour la démocratie. À travers cette organisation, elle veut promouvoir et défendre les valeurs démocratiques, les droits humains et la bonne gouvernance par le biais des médias numériques. 

L’organisation a été lancée en novembre 2015 à Dakar pour interconnecter tous les acteurs du changement en Afrique afin d’apporter des solutions pratiques et appropriées pour une réelle démocratie participative. 

Sénégal: la journée mouvementée de l’opposition à la Une de la presse

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA traitent principalement des heurts entre les forces de l’ordre et les militants de l’opposition à la suite du renvoi du procès en appel de Barthélémy Dias.Selon Sud Quotidien, « Dakar frôle mars 2021 » suite à la convocation mouvementée de l’opposant Barthélémy Dias hier devant la Cour d’appel. Il a été arrêté par la police en compagnie d’Ousmane Sonko et Malick Gakou, « puis libérés dans l’après-midi ».

Walf Quotidien fait le « récit d’une journée mouvementée » et note que « les avocats font capoter l’audience ». Sous le titre « chaud et froid », Le Quotidien souligne que le procès du maire de Mermoz Sacré-Cœur est « renvoyé au 1er décembre ».

Vox Populi indique que c’est un « échec de la 2e vague » prophétisée après mars par Sonko qui, cette fois, « se drape du manteau de la paix ». « Nous sommes des promoteurs et des adeptes de la paix, mais pas à n’importe quel prix », a soutenu le président de Pastef. Il fait partie également des leaders de la coalition Yewwi Askan Wi (libérer le peuple en wolof) qui ont appelé à la résistance et la mobilisation en accompagnant Barthélémy Dias au tribunal.

« Sonko, Barth et Gakou gazés, chassés, arrêtés puis relaxés », note L’AS. EnQuête souligne que « les FDS (forces de défense et de sécurité) dictent la loi ». Barth raconte : « On a été chargés. On s’est retrouvés dans une maison à la Médina », en centre ville. De son côté, la coalition Benno Bokk Yakaar (unis pour un même espoir en wolof) « traite les leaders de Yewwi de tous les noms d’oiseaux ».

L’Observateur s’intéresse aux « dessous du report du procès » en interrogeant Cheikh Makiyou Siby, « le prévenu qui a demandé le renvoi du jugement en appel ». Quoi qu’il en soit, Barthélémy Dias déclare : « Je ne retournerai pas au tribunal ».

En fait divers, le journal évoque une affaire de traite de personnes : « Une trentaine de Sierra-Léonaises en partance pour Beyrouth arrêtées à l’AIBD (Aéroport international Blaise Diagne) » de Diass. Libération précise que « la filière libanaise (est) cernée à Dakar ».

« Ses membres promettaient un travail de domestique rémunéré à des jeunes filles avant de les forcer à la prostitution ou les transformer en +esclaves+ une fois à Beyrouth », explique le quotidien, ajoutant que le recruteur Abdul Fofana, un Sierra-Léonais, est arrêté à Wakhinane-Nimzatt, dans la banlieue dakaroise.

En football, l’international sénégalais Idrissa Gana Guèye raconte ses « dix ans dans la Tanière » au quotidien national Le Soleil. Présent à Lomé, la capitale du Togo, il fait partie du groupe qui doit affronter ce soir les Eperviers.

Selon Stades, l’objectif pour les Lions est de « laver l’affront de 2004 et poursuivre le sans-faute » dans ces éliminatoires de la Coupe du monde Qatar 2022.

Prix Dan Moussa et Samba Koné : un jury de 6 membres pour départager 26 candidats

Un jury composé de six membres est chargé de départager les vingt-six candidats en lice pour l’édition 2021 du Prix ouest-africain Alfred Dan Moussa du meilleur journaliste web pour la promotion de la paix et de l’intégration dans l’espace CEDEAO, et du Prix national Samba Koné de la meilleure entreprise de presse numérique.

« Cette année nous avons reçu au total 37 candidatures émanant de personnes physiques et morales. Ce qui dénote de l’engouement autour de ces Prix », se félicite dans une note transmise jeudi à APA, Lassina Sermé, le président du Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI) qui organise ces Prix.

« A l’issue des travaux de la commission permanente du jury, 26 candidatures ont été retenues dans les deux catégories confondues », poursuit M. Sermé, précisant que « pour le Prix ouest-africain Alfred Dan Moussa, ce sont les productions qui sont évaluées et non les supports dans lesquels elles ont été publiées ou diffusées, tandis que pour le Prix national Samba Koné, ce sont les entreprises de presse numérique qui sont évaluées ».

Le Prix ouest-africain Alfred Dan Moussa est une compétition ouverte à tous les journalistes web des 15 pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), dont les productions ont été diffusées ou publiées en ligne, indépendamment des autres supports traditionnels (radio, télévision et presse imprimée).

Ce Prix vise à récompenser l’auteur d’un article de presse en ligne, d’une web production télé ou d’une web production radio faisant la promotion de la paix, de la cohésion sociale et de l’intégration dans l’espace CEDEAO.

Les nominés de la cinquième  édition du Prix ouest-africain Alfred Dan Moussa du meilleur journaliste web pour la promotion de la paix et de l’intégration dans l’espace CEDEAO, au nombre de quinze sont : 

Serge Alain Koffi (alerte-info.net, Côte d’Ivoire), Otré Aristide (lebanco.net, Côte d’Ivoire), Bernadette Ayibe (savoirnews.net, Togo), Guéhi Christian Hervé (revelationN1.com, Côte d’Ivoire), Deh Ange Sossie (lereveil.net, Côte d’Ivoire), Narcisse Agan (Alwihdainfo.com, Côte d’Ivoire), Ouattara Aly (aBamako.com, Mali), Assagba Charle (nordsud.info, Côte d’Ivoire), Fofana Zoumanan (woroba-ci.net, Côte d’Ivoire), Madjessou Magloire (creodchristi.com, Côte d’Ivoire), Fréderic Goré Bi (rti.info, Côte d’Ivoire), Ambroise Memede (savoirnews.net, Togo), Koné Inza (aip.ci, Côte d’Ivoire), Koko Kouadio (Tv Toumodi, Côte d’Ivoire) et David Gbedia (Opéra News, Côte d’Ivoire).

Ils seront jugés par un jury présidé par la journaliste ivoirienne Marcelline Gnéproust, cheffe de service au quotidien d’Etat Fraternité Matin et Prix Ebony 2012 (meilleur journaliste de Côte d’Ivoire. Elle est assistée de Dr Karim Wally, journaliste et enseignant chercheur au  département de la communication de l’Université Félix-Houphouët-Boigny de Cocody, et de Théodore Kouadio, Secrétaire général de la rédaction web de Fraternité Matin. 

Pour la troisième édition du Prix national Samba Koné de la meilleure entreprise de presse numérique, onze entreprises sont nominées. Ce sont: Ovation /www.7culture.ci,      Credochristi.com SARLU/www.credochristi.com, Innov Impact Group/www.voiedefemme.net,  ivoirehandicap.net /www.ivoirehandicaptv.net, Alerte infos SARL/ www.alerte-info.net, Eclosion Communication Consulting /www.ladiplomatique.com, Build Groupe Sarl/ www.afriquesur7.com, Sika Times Sarl /www.sikafinance.com, Weblogy offshore/www.abidjan.net, Emergence Edition/ www.destinationci.net et Chanodi/ www.mehielinfo.net. 

Ces entreprises en compétition seront départagées par un jury présidé par le journaliste-consultant Lucien Houédanou, par ailleurs président du Cénacle des Journalistes séniors de Côte d’Ivoire. Mme Evelyne Déba, journaliste à la Nouvelle Chaîne ivoirienne (NCI) et M. Parfait Kouassi, Chef de Service communication et documentation du Fonds de soutien et de développement de la presse (FSDP) sont également membres de ce jury.

Le Prix national Samba Koné est un concours ouvert à toute entreprise de presse en ligne installée en Côte d’Ivoire, de droit ivoirien et ayant pour contenu principal l’actualité ivoirienne.

« Le Prix de la meilleure entreprise de presse numérique vise à encourager les promoteurs des organes de presse numérique à se structurer et à s’organiser conformément à la réglementation ivoirienne en vigueur, mais également à se réinventer avec des modèles économiques viables pour assurer leur pérennité », explique le président du REPPRELCI.

« Pour le Prix national Samba Koné, ce sont les entreprises qui sont évaluées », conclut Lassina Sermé.

Cette édition aura lieu le vendredi 26 novembre 2021 à Abidjan, au cours d’un dîner gala à l’Espace Latrille Events d’Abidjan-Cocody. Les prix et les lots seront remis le même jour aux lauréats, juste après le dévoilement de leurs noms par le Jury.

Créé en 2006, le REPPRELCI regroupe les acteurs de la presse numérique en Côte d’Ivoire. Cette faîtière des médias numériques ivoiriens s’est donnée pour mission d’organiser, de structurer et de promouvoir une presse numérique professionnelle en Côte d’Ivoire et dans la sous-région.

Sénégal: la convocation de Barthélémy Dias en vedette dans la presse

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA titrent principalement sur la convocation à risque de l’opposant Barthélémy Dias au tribunal et la levée de l’immunité parlementaire de deux députés de la majorité présidentielle.« Un mercredi de tous les dangers », titre le Témoin, soulignant que le candidat de Yewwi Askan Wi (libérer le peuple en wolof) à la mairie de Dakar, convoqué devant la Cour d’appel aujourd’hui, a battu le rappel de ses troupes, soutenu en cela par Ousmane Sonko. De son côté, le ministre Yankhoba Diattara appelle les jeunesses de la majorité présidentielle à se mobiliser pour faire face à l’opposition.

Walf Quotidien souligne que « Benno bande les muscles » même si c’est un « combat pour la survie » pour Yewwi Askan Wi. C’est un « temps show », indique Le Quotidien là où EnQuête relève « manip, calcul et menaces » dans l’affaire Barthélémy Dias.

Vox Populi note aussi que « pouvoir et opposition se braquent », ajoutant que les différents états-majors « abattent leurs cartes ». « L’opposition radicale est dans une dynamique de violence insurrectionnelle qui ne dit pas son nom », dénonce le ministre Mor Ngom.

Sur un autre sujet, L’AS indique que les députés Boubacar Biaye et Mamadou Sall, cité dans l’affaire de trafic de passeports diplomatiques, sont « livrés à la justice ». Sollicitée par le parquet, leur immunité parlementaire a été levée mardi. « L’Assemblée livre Sall et Biaye », note ainsi Sud Quotidien.

« C’est douloureux de voir un des nôtres devoir répondre devant la justice », souligne le ministre de la Justice Malick Sall. Le député Boubacar Biaye indique de son côté : « J’aurai la possibilité de me défendre au lieu indiqué ». Se confiant par la suite à L’Observateur, il déclare n’avoir « jamais été affecté par cette affaire de trafic de passeports diplomatiques ».

A propos du drame de la famille Paye, L’Observateur donne « les détails renversants de l’autopsie ». Le dentiste « Falla Paye a tué ses trois enfants, selon le légiste, par strangulation entraînant une asphyxie mécanique » avant de se donner « la mort par arme blanche ».

Le journal prend prétexte de cette affaire pour mener une enquête sur le divorce au Sénégal. « L’amer en furie », indique le journal dans sa manchette, soulignant que « le soulagement ne peut provenir que de la destruction du partenaire ».

Sénégal: politique et société au menu de la presse

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA titrent principalement sur le procès en appel de l’opposant Barthélémy Dias et le rejet des listes de candidats de l’opposition pour les élections locales du 23 janvier 2022.« Barth souffle sur les braises », titre EnQuête, notant que le candidat à la mairie de Dakar est attendu mercredi au tribunal pour le dossier Ndiaga Diouf, du nom du nervi qui a perdu la vie en 2011 aux abords de la mairie de Mermoz Sacré-Cœur que dirige Barthelemy Dias.

Comme Sonko en mars dernier, il appelle à la « résistance » face à un complot politique, ajoutant qu’il ne répondra « plus à une autre convocation du tribunal ». On s’achemine « vers un mercredi de feu à Dakar » dans le procès en appel de Barthelemy Dias, indique Walf Quotidien.

« Du pain sur la planche », souligne de son côté Le Quotidien sur les risques de violence. A l’inverse, la coalition présidentielle Benno Bokk Yakaar (unis pour un même espoir en wolof) « avertit qu’il n’y aura pas d’autres mois de mars ». Dans L’Observateur, où il qualifie le défunt Ndiaga Diouf de « vulgaire nervi », « Barthelemy Dias exige d’être jugé et appelle à la résistance ».

Sur la cascade de rejets des listes de l’opposition pour les Locales 2022, la coalition Yewwi Askan Wi (libérer le peuple en wolof) « engage le combat ». Pour Sud Quotidien, « Yewwi et Benno (entrent) en guerre ». Si l’opposition « cherche la bête noire » dans les listes de Benno, les avocats de cette coalition déclenchent « la grande offensive contre Yewwi ».

Sur un autre sujet, Vox Populi se fait l’écho de la grève des boulangers. Ces derniers « se radicalisent », déclenchent « trois jours sans pain » et mettent « les Sénégalais dans le pétrin ». Ils « exigent la révision de la structure du prix du pain à un FCFA le gramme ». Malgré « la guerre du pain », le directeur du Commerce intérieur indique dans Walf Quotidien que « le prix de la baguette ne bougera pas ».

Le Soleil et EnQuête titrent sur la journée des forcées armées, présidée par le chef de l’Etat. En effet, Macky Sall « +arme+ les jeunes soldats » et « exhorte les Armées à s’adapter » face aux périls sécuritaires, sanitaires et nouveaux défis.

La politique s’offre la Une de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais de ce samedi continuent de traiter de l’actualité politique, en insistant sur le rejet et la forclusion de certaines listes de l’opposition aux élections locales du 23 janvier 2022. »Dépôt des candidatures : L’opposition liste ses rejets », titre Le Quotidien, soulignant que Yewwi Askan Wi est invalidée à Mbour, Golfe Sud, Sam Notaire, Kédougou…Gueum sa bopp à Dakar, Saint-Louis….Pastef Mermoz interpelle Sonko sur la liste de Barthélemy Dias.

« Locales 2022 : entre forclusions et irrecevabilités-L’opposition dans la tourmente », renseigne Sud Quotidien, à côté du journal EnQuête qui s’exclame : « Lovales 2022 : Forclusions en casacade ». Ce journal estime qu’il y a de l’amateurisme dans certains états-majors politiques, mais qu’au milieu des suspicions, il y a le rôle délicat et crucial de l’administration territoriale.

Cela pousse Les Échos à dire que « les Préfets font la pluie et le beau temps » en invalidant certaines listes de l’opposition.

« Candidature à la mairie de Dakar : Bougane Guèye Dany écarté de la course. Le Préfet rejette la liste de la coalition Gueum sa bopp pour la ville de Dakar. Le patron de D-Média crie au complot et annonce un recours devant la Cour suprême », détaille L’As à sa Une.

A Kédougou, nos confrères informent également du rejet de la liste de la coalition Yewwi Askan Wi (YAW) dirigée par l’ancien ministre, Moustapha Guirassy. 

« Locales de 2022 à Ziguinchor : Baldé (maire sortant) dépouille Benno Bokk Yakkar (coalition présidentielle) et fusille Benoît Sambou (tête de liste communale) », poursuit L’As.

Pendant ce temps, Libération fait des révélations sur la forclusion de Gueum sa bopp à Mbour et informe que c’est le mandataire qui s’est barré avec la liste.

Faisant état de verdict des commissions de réception des candidatures aux locales, Source A note que c’est « dur pour les recalés ».

Libération s’intéresse aux cautions versées par les partis et coalitions à la Caisse des dépôts et consignations et retient un total de 1,320 milliard f cfa.

« Pour recouvrer plus de 7 milliards d’impôts, le Fisc bloque les comptes de l’Université Gaston Berger », révèle L’As, là où Walf Quotidien indique : « Ses comptes gelés par le Fisc : l’Ugb au bord de l’asphyxie ».

De son côté, Le Soleil consacre sa Une à l’orchestre national qui est « à la recherche d’une gloire perdue ».

La politique s’offre la Une de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais de ce samedi continuent de traiter de l’actualité politique, en insistant sur le rejet et la forclusion de certaines listes de l’opposition aux élections locales du 23 janvier 2022. »Dépôt des candidatures : L’opposition liste ses rejets », titre Le Quotidien, soulignant que Yewwi Askan Wi est invalidée à Mbour, Golfe Sud, Sam Notaire, Kédougou…Gueum sa bopp à Dakar, Saint-Louis….Pastef Mermoz interpelle Sonko sur la liste de Barthélemy Dias.

« Locales 2022 : entre forclusions et irrecevabilités-L’opposition dans la tourmente », renseigne Sud Quotidien, à côté du journal EnQuête qui s’exclame : « Lovales 2022 : Forclusions en casacade ». Ce journal estime qu’il y a de l’amateurisme dans certains états-majors politiques, mais qu’au milieu des suspicions, il y a le rôle délicat et crucial de l’administration territoriale.

Cela pousse Les Échos à dire que « les Préfets font la pluie et le beau temps » en invalidant certaines listes de l’opposition.

« Candidature à la mairie de Dakar : Bougane Guèye Dany écarté de la course. Le Préfet rejette la liste de la coalition Gueum sa bopp pour la ville de Dakar. Le patron de D-Média crie au complot et annonce un recours devant la Cour suprême », détaille L’As à sa Une.

A Kédougou, nos confrères informent également du rejet de la liste de la coalition Yewwi Askan Wi (YAW) dirigée par l’ancien ministre, Moustapha Guirassy. 

« Locales de 2022 à Ziguinchor : Baldé (maire sortant) dépouille Benno Bokk Yakkar (coalition présidentielle) et fusille Benoît Sambou (tête de liste communale) », poursuit L’As.

Pendant ce temps, Libération fait des révélations sur la forclusion de Gueum sa bopp à Mbour et informe que c’est le mandataire qui s’est barré avec la liste.

Faisant état de verdict des commissions de réception des candidatures aux locales, Source A note que c’est « dur pour les recalés ».

Libération s’intéresse aux cautions versées par les partis et coalitions à la Caisse des dépôts et consignations et retient un total de 1,320 milliard f cfa.

« Pour recouvrer plus de 7 milliards d’impôts, le Fisc bloque les comptes de l’Université Gaston Berger », révèle L’As, là où Walf Quotidien indique : « Ses comptes gelés par le Fisc : l’Ugb au bord de l’asphyxie ».

De son côté, Le Soleil consacre sa Une à l’orchestre national qui est « à la recherche d’une gloire perdue ».