Côte d’Ivoire: la mairie de Bouaké adopte 40 projets d’un coût de 1,7 milliard Fcfa

Le Conseil municipal de Bouaké (centre ivoirien) a adopté samedi, son programme triennal 2022-2024, qui prévoit entre autres, l’exécution de quarante opérations de développement d’un coût global de 1,760 milliard de francs CFA.

L’annonce a été faite par le conseiller Ettien William Aldo, à l’issue de la 3è session de l’année 2021 du conseil municipal de Bouaké, la métropole du centre ivoirien. Onze points étaient inscrits au menu de cette 3è session 2021 qui s’est tenue à la salle des mariages de la mairie.

« Au niveau des opérations, nous avons maintenant 40 opérations qui cumulent à près de 1,760 milliard de francs Cfa », a révélé à la presse, le porte-parole du conseil municipal, Ettien William Aldo, au sortir de quatre heures de délibération.

Pour l’année 2022, a-t-il expliqué, « on a 39 actions qui vont coûter 562 832 000  F Cfa. En 2023, on aura 16 opérations d’un montant de 605 339 000 de F Cfa. Quant à l’année 2024, elle va brasser 8 opérations qui coûteront environ 590,4 millions de F Cfa. Avec tout ceci, Bouaké se dote d’un budget encore plus réaliste ».

« C’est un Conseil très spécial qui nous projette dans l’exercice 2022, l’adoption du programme triennal 2022, 2023, 2024. Le Conseil a donné son quitus à l’adoption du programme triennal 2022 à 2024 », a indiqué dans la foulée, le conseiller Aldo.

Ce programme triennal « se subdivise en 51 actions d’un montant global de 564 millions de francs Cfa. De toutes ces actions, nous avons trois actions novatrices qui mettent Bouaké en face de certaines responsabilités. Désormais, la commune a en charge les COGES et nous avons mis un financement conséquent », a-t-il souligné.

Le 2ème point de la session a permis de délibérer sur l’appui que la municipalité apportera dans le cadre du projet « Bouaké ville durable ». Ce projet qui bénéficie d’un financement de prés de 2 milliards de francs CFA des partenaires au développement entend faire  « rentrer Bouaké dans l’ère des villes durables ».

« Il y a une quotte part que nous devons apporter à ce projet », a souligné Ettien Aldo, ajoutant que l’autre point novateur, c’est l’appui financier que la commune a décidé d’apporter au projet « Les Mémoires de la ville de Bouaké ».

« Notre cité est la 2ème ville du pays, il y a eu des sommités qui y ont vécu et qui ont marqué la vie de la nation ivoirienne. La fondation des Mémoires de la ville de Bouaké a été mise en place, le Conseil a décidé d’en faire une affaire collective en apportant l’appui nécessaire pour immortaliser nos différentes mémoires », a-t-il fait observer.

Il s’est ensuite intéressé aux grands chantiers en cours à Bouaké, dans la deuxième ville du pays. A ce sujet, il a noté que le Grand Marché de Bouaké (GMB) « est en roue libre » avec « les constructions qui se poursuivent ».

« La livraison des premiers bâtiments est prévue pour 24 mois », a-t-il précisé, certifiant que toutes les étapes sont respectées à la lettre.

« Nous avons approché l’opérateur pour que ce délai de 24 mois soit raccourci. Ce ne serait pas mauvais d’essayer d’aller vite parce que la population est impatiente et nous sommes totalement d’avis avec elle », a par la suite indiqué le porte-parole du Conseil municipal de Bouaké.

Concernant les projets PIDUCAS (hôtel de ville, stade de Yaoundé, aménagement de l’autoroute A3…), cofinancés avec la Banque mondiale, M. Aldo a dit que le Conseil table sur 21 mois pour tout boucler et les mettre à la disposition de la population.

Abidjan: la mairie du Plateau se dit pas fautive d' »insubordination » envers Mambé

La mairie du Plateau, le centre des Affaires d’Abidjan, déclare ne pas être fautive d' »insubordination » envers le ministre-gouverneur Robert Mambé sur la compétence d’un site litigieux dans la commune.

Dans une note publiée le 13 juillet 2021 sur son site Internet, le District autonome d’Abidjan a fait une mise au point sur le site des espaces verts de l’Avenue Jean-Paul II, indique un communiqué du service communication de la mairie du Plateau.

Selon cette mise au point, le District d’Abidjan dénonce « l’impossibilité pour la commune du Plateau de revendiquer le site litigieux, le refus du maire de respecter les injonctions et l’autorité du ministre-gouverneur ».  Le District d’Abidjan fait remarquer en outre « le mépris de la commune du Plateau à l’égard de l’autorité préfectorale ». 

Le service communication du Plateau rappelle que dans les dispositions législatives et réglementaires qui encadrent les collectivités territoriales et les Districts autonomes, « il n’y a aucun lien de subordination entre les autorités locales ou entre les collectivités territoriales et les Districts autonomes ».  

Relatant les faits, il relève que « la lettre du 15 février 2021 du gouverneur ne peut-elle servir de moyen pour alléguer une insubordination du maire dans la mesure où le maire n’est pas dans une situation de subordination à l’égard du ministre-gouverneur ».  

Sur le prétendu mépris de l’autorité de la préfecture d’Abidjan, le service communication du Plateau mentionne que « c’est à l’initiative du maire que le préfet d’Abidjan a été saisi, le 22 janvier 2021, puis le ministre de l’Intérieur, le 15 février 2021, pour voir cesser les irruptions des agents du District sur le chantier et pour dénoncer la lettre du ministre-gouverneur ». 

« C’est donc à la suite des demandes du maire de la commune du Plateau que l’autorité de tutelle a convoqué une réunion pour le 22 février 2021, réunion qui a ensuite été reportée, à deux jours plus tard, à la demande des autorités du District », a rappelé le service communication du Plateau.    

« Si au cours de ladite réunion, il a été suggéré au maire de la commune du Plateau de suspendre momentanément les travaux très bien avancés et de rentrer en contact avec le ministre-gouverneur en vue de concilier les deux parties, la compétence sur le site litigieux n’a jamais été déniée à la Commune du Plateau au profit du District », fait observer la note.  

« Lors de cette réunion, la délégation de la commune a produit tout le fondement légal et réglementaire qui lui donne compétence sur le site tandis que le District a argué d’un seul argument pour asseoir sa compétence, à savoir l’aménagement de ce site, par le passé, avec un ouvrage d’art », poursuit le texte. 

Le service communication a soutenu que « s’il y a eu inobservation de dispositions légales, cela est plutôt du fait des autorités du District qui ne se sont pas conformées à l’article 78 de la loi 2014-453 qui indique que les Conseils municipaux intéressés par les actions de développement et les projets d’investissement entrepris à l’initiative du District sont obligatoirement consultés ». 

Pour lui,  « le prétendu refus d’obtempérer aux injonctions et la défiance à l’autorité du ministre-gouverneur », ne saurait se justifier car selon l’article 1 du décret 82-140 du 27 janvier 1982 portant attributions des Communes et de la Ville d’Abidjan ainsi que de l’article 80 de la loi n° 2014-453 du 05 août 2014 portant statut du District Autonome d’Abidjan, la tutelle des deux entités territoriales est assurée uniquement par le ministre de l’Intérieur. De ce fait, il n’y a aucune insubordination. 

Maroc : Des records de consommation d’électricité avec la vague de chaleur

Le Maroc a connu depuis le semaine du 5 juillet une vague de chaleur ayant entrainé une hausse de la consommation de l’électricité, a indiqué l’Office national de l’électricité et de l’eau (ONEE), relevant que des records de consommation d’électricité ont été enregistrés lundi 12 juillet.Dans un communiqué, l’ONEE a expliqué que la demande de l’énergie électrique au Maroc affiche un accroissement important durant les périodes estivales, ce qui s’explique essentiellement cette année par une utilisation massive de la climatisation dans les secteurs tertiaire et résidentiel et des pompages agricoles pour les besoins d’irrigation et ce, en raison des fortes chaleurs qu’enregistrent actuellement la quasi-totalité des régions du Royaume.

Ainsi, le record de la pointe du soir a été enregistré le 12 juillet 2021 et a atteint 6.710 MW à 21h45 soit une hausse de 270 MW par rapport à celui de l’année 2020.

Durant la même journée, la puissance maximale appelée à la pointe du matin a atteint 6.634 MW à 12h00, en hausse de 279 MW par rapport à celle enregistrée durant l’année précédente.

District d’Abidjan: Kandia Camara élue maire d’Abobo

La ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, de l’intégration africaine et de la diaspora, Kandia Camara, a été élue lundi maire d’Abobo, à l’issue d’un vote du Conseil municipal, devenant la première femme à occuper ce poste dans cette commune.

Mme Kandia Camara, unique candidat, a été créditée de 44 voix sur 44 conseillers municipaux votants, ce qui traduit un vote à l’unanimité, lors d’un scrutin tenu au sein de la mairie d’Abobo, en présence du préfet d’Abidjan. 

Membre du Conseil municipal d’Abobo, Mme Kandia Camara, cadre du Rhdp, le parti au pouvoir, assurait l’intérim du Premier ministre Hamed Bakayoko, décédé le 10 mars 2021 en Allemagne, des suites d’un cancer fulgurant, à l’âge de 56 ans.

Elle devient la première femme maire d’Abobo, une commune populaire dans le nord d’Abidjan, considérée comme un fief du Rhdp, et la deuxième dame maire d’Abidjan après feu Hortense Aka Anghui (1980-2017), ex-maire de Port-Bouët. 

Le président de l’Union des villes et communes de Côte d’Ivoire (Uvicoci), Paul Claude Danho, a salué « une grande dame d’engagement, de conviction et de foi » élue à la tête de cette commune.  

M. Danho, également ministre ivoirien des Sports, s’est dit convaincu qu’ elle « va donner toute son énergie pour construire Abobo et perpétuer la mémoire du Goldenboy », surnom donné au Premier ministre Hamed Bakayoko. 

« Après Hortense Aka Anghui, c’est une nouvelle naissance pour Abidjan d’avoir une femme maire », a déclaré le président de l’Uvicoci, qui lui a décerné les félicitations de l’organisation et remis les insignes de sa fonction.

La cheffe de la diplomatie ivoirienne conduit désormais les dessinées de la commune d’Abobo. Et ce, après feu Hamed Bakayoko (2018-2021), Adama Toungara (2001-2018), Koné Gogé (1995-2000), Adama Sanogo (1990-1995), Gérard Aké Loba (1985-1990) et Gérard Koutouan (1982-1985).  

Aéré Lao ou le village qui a remué les sentiments de Macky Sall.

En tournée récemment dans le nord du Sénégal, le président Macky Sall s’est arrêté dans un petit village pour rendre visite à l’homme qui a choisi son prénom. Un instant remuant. Reportage.Le décor est aussi sobre que la scène est touchante. Macky Sall, en tournée dans cette partie isolée de nord du Sénégal, s’installe sur une modeste natte en paille étendue au pied d’une chaise en bois recouverte d’une vieille couverture rouge où est assis un vieil homme qui a largement dépassé les 80 ans. D’une discrète élégance et d’un calme digne des sages patriarches, Thierno Samba Tall, représente beaucoup pour le président sénégalais. C’est lui qui, il y a 60 ans, alors que le locataire du palais présidentiel de Dakar venait tout juste d’arriver au monde, lui avait choisi son prénom « Macky ».

Le moment est si émouvant, que le président sénégalais a  lui-même publié sur sa page Facebook officielle une photo qui a figé la scène, écrivant qu’il a beaucoup de respect et de considération à l’égard de l’homme, qui l’a baptisé en décembre 1961, dans la région de « Fatick », au centre du Sénégal.

Ce jour-là, Tierno Samba Tall avait tenu la main du futur président du Sénégal en priant Dieu de combler sa vie de succès. C’était sans doute le vœux de ses parents quand ils avaient sollicité le vénéré cheikh pour qu’il prie pour leur nouveau-né. 

Tout au long de sa visite chez le vieil homme, Macky Sall est resté accroupi en contrebas,

le regard fixe sur le sol, sans jamais lever les yeux vers Thierno Samba Tall, signe de l’immense  respect qu’il lui voue.

L’attitude du président sénégalais face au vénérable patriarche n’a pas laissé indifférents ses compatriotes. Les commentaires ont fusé de partout, invoquant la «fidélité» de leur président au ce vieil homme qui représente beaucoup dans sa vie. 

Ce dernier est issu d’une famille religieuse, dont l’influence est très grande dans toute l’Afrique de l’Ouest. Elle y avait établi l’un des empires musulmans les plus forts et les plus grands durant les XVIIIe et XIXe siècles.

Tierno Samba Tall est une figure bien connue de cette partie du Sénégal appelée localement « Fouta Toro » et qui est très réputée par ses savants en sciences islamiques et en langue arabe ainsi que ses braves combattants. Le chef religieux y jouit d’un statut particulier, notamment auprès de la famille de Macky Sall dont le père et la mère étaient d’ailleurs, comme lui, originaires de la région où ils possédaient de vastes terres.

Macky Sall, lui-même, a fait ses études primaires dans cette région du Fouta Toro à laquelle il est resté très attaché, avec une affection singulière pour ce petit village d’Aeré Lao. 

Lorsque le président sénégalais a fait escale dans cette localité dans le cadre d’une « tournée économique » qui l’a mené dans le nord du pays, il a décidé de prendre un moment pour creuser dans une partie son histoire personnelle. Celle qu’incarne ce respecté religieux qui a assisté à son arrivée au monde et choisi pour lui un prénom aujourd’hui entré dans l’histoire du Sénégal depuis que ses compatriotes l’ont porté pour la première fois à la tête de leur pays en 2012.

Au cours de cette tournée dans le septentrion du Sénégal, Macky Sall a tenu de nombreuses réunions et rencontres importantes. Mais son passage sur cette modeste natte de paille chez le vénérable Thierno Samba Tall et ses mots à son égard  ont été les plus remarqués au Sénégal. Le chef de l’Etat a si fortement marqué ses compatriotes par de geste, que certains ont même oublié qu’il était venu dans le Fouta pour  évoquer des sujets aussi importants pour le pays que l’agriculture, l’autosuffisance et la sécurité alimentaires. 

Les Sénégalais vénèrent beaucoup les guides et savants religieux. Ils apprécient aussi ceux qui les considèrent. Mais ils accordent une importance particulière aux relations personnelles qui lient les vieilles personnes aux plus jeunes. 

Dans les commentaires qui ont suivi la publication par le président Macky Sall de sa photo avec Thierno Samba Tall, les réactions varient entre ceux qui saluent l’humilité du président et son humanisme et ceux qui louent son respect pour les personnes âgées et les religieux. Il y a aussi les commentaires qui évoquent l’histoire du village de Aeré Lao qui aurait été construit au XIeme avant d’être choisi plus tard par les Almamys Abdelkader Kan et Souleimane Bal comme capitale lorsqu’ils ont posé les fondations de l’Etat de l’Almamiya en 1776. 

L’État des Almamys était un cas unique. Il a été la première entité à mettre en application, la charia (loi islamique) en Afrique de l’Ouest et à adopter le système électoral pour choisir son chef « l’imam ». Il a été aussi la première structure au monde à interdire l’esclavage et à combattre le traite des esclaves, devançant ainsi la Révolution française.

Pendant de nombreuses années, Aeré Lao est restée la capitale de cet Etat, ce qui en avait fait un important carrefour et point de rencontre culturel et scientifique dans la région ouest-africaine en général. C’est

De cette cité que les armées se sont déplacées,

plus tard, pour soutenir El Hadj Omar al -Fouti lorsqu’il avait posé les bases de son empire au milieu du XIXe siècle dans le bassin du fleuve Niger.

Parmi ceux qui ont répondu à « l’appel au djihad » lancé par le chef Takruri, El Hadj Omar al-Fouti et ses successeurs après lui, se trouvait un homme du nom de « Omar Tafru Ba », qui a quitté la région de « Fouta Toro » à la fin du XIXe siècle, alors qu’il a eu un fils en 1890, qu’il baptisa «Mohammadu Zine Eddine », mais l’enfant portait le titre de « fils du jihad ».

Après la chute de l’empire du Takrur et la domination française sur la région, l’enfant retourna au village de Aeré Lao, où il mémorisa le Saint Coran et reçut les sciences islamiques avant de se déplacer entre les villes de Fouta Toro pour recevoir une éducation selon les préceptes de la confrérie Tijania. Il avait visité à plusieurs reprises la ville de « Boghé» sur la rive nord, dans l’actuelle Mauritanie.

El Hadj Muhammadu Zain Eddine est décédé en 1953 et a été enterré dans le village de Aeré Lao, de sorte que sa tombe reste un sanctuaire annuel pour des milliers de musulmans, notamment à l’occasion de la célébration de la naissance  du Prophète.

Le président sénégalais a invoqué cette date lorsqu’il a annoncé, mardi, le lancement d’une étude d’un projet de construction d’une université dans la région du « Fouta », spécialisée dans l’étude et l’enseignement de « l’histoire et la culture ». Le célèbre artiste Baaba Maal a demandé à ce que université porte le nom de «El Hadj Omar El Fouti ».

Modèle de développement au Maroc: Présentation du rapport général

Le président de la Commission spéciale sur le modèle de Développement (CSMD), Chakib Benmoussa a présenté au Roi Mohammed VI, ce mardi à Fès, le rapport général sur le modèle de développement, rapporte un communiqué du Cabinet royal.La commission, qui a élaboré ce rapport selon une approche « multidimensionnelle », pu « explorer les nouveaux enjeux et inflexions induits par la pandémie Covid-19, dans une multitude de domaines stratégiques comme la santé, l’agriculture et la sécurité alimentaire, l’énergie, le développement industriel et touristique », souligne-t-on.

« La rénovation du modèle de développement constitue une nouvelle étape dans la consolidation du projet de société conduit par le Souverain. Elle est également appelée à renforcer l’attachement aux valeurs de citoyenneté positive et active, aussi bien que le sentiment d’appartenance à une nation et l’affirmation de la personnalité historique et culturelle marocaine, riche de son histoire millénaire, de sa tradition d’ouverture et de ses composantes multiples », ajoute la même source.

En cette circonstance, le Souverain marocain a appelé à l’interaction avec le résultat de ce travail et à sa mise au service du développement du pays et du bien-être des citoyens.

Aussi, le Roi a-t-il ordonné la publication du rapport de la CSMD et demandé à la Commission de mener une vaste opération de restitution et d’explication de ses conclusions et recommandations auprès des citoyens et des différents acteurs à travers toutes les régions du Royaume.

Par ailleurs, le gouvernement et les différents acteurs et institutions sont invités, chacun dans son domaine de compétence, à participer et contribuer activement à la mise en œuvre des recommandations pertinentes de ce rapport, afin de servir la nouvelle ambition et le nouveau cap de développement, à la hauteur des attentes du Roi et du peuple marocain, ajoute-t-on.

A cet égard, la proposition novatrice de la CSMD visant à traduire les éléments stratégiques du nouveau modèle dans un « Pacte national pour le Développement », mérite d’être retenue et mise en œuvre dans un esprit constructif et consensuel, avec un sens élevé des responsabilités et de l’intérêt général, en tant que référentiel commun de toutes les forces vives dans leur diversité, selon la même source.

Intitulé « le Nouveau Modèle de Développement, libérer les énergies et restaurer la Confiance pour accélérer la marche vers le progrès et la prospérité pour tous », le rapport s’articule autour de trois parties.

La première aborde le Maroc d’aujourd’hui et le monde à venir, la seconde présente le nouveau modèle proposé par la Commission et la troisième suggère des leviers de changements pour y parvenir.

Le rapport général de la Commission est accompagné de trois annexes qui viennent compléter la compréhension du nouveau modèle de développement et de son élaboration à travers : une synthèse des écoutes et des contributions qui ont alimenté la démarche de co-construction de la CSMD, qui détaille l’approche participative adoptée pour l’élaboration du nouveau modèle de développement et restitue la richesse des échanges avec les citoyens et les institutions ;

Un recueil des notes thématiques, projets et paris d’avenir relevant du nouveau modèle de développement, de ses axes stratégiques de transformation et de ses leviers de changement et une liste des auditions, contributions, activités et bibliographie qui ont enrichi les travaux de la CSMD.

L’UNESCO proclame trois villes marocaines « villes apprenantes »

L’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) a proclamé les villes marocaines de Laâyoune, Benguérir et Chefchaouen « villes apprenantes ».Les trois villes marocaines rejoignent ainsi le réseau mondial Unesco des villes apprenantes. L’intégration à ce réseau permettra aux trois villes marocaines de partager avec les autres villes leurs expériences en matière d’éducation, de formation et de recherche, mais également de bénéficier des meilleures pratiques et expériences réussies dans les domaines de la formation tout au long de la vie.

Cette intégration fait suite à l’appel à candidatures lancé par l’Institut de l’Unesco pour l’apprentissage tout au long de la vie (UIL) relatif à l’adhésion au réseau mondial Unesco des villes apprenantes (GNLC) – édition 2020.

La Commission nationale marocaine pour l’éducation, les sciences et la culture a accompagné les trois villes marocaines, à savoir Laâyoune, Benguérir et Chefchaouen, durant la phase de préparation de leurs dossiers de candidature, et les a incitées à veiller scrupuleusement au respect des exigences arrêtées par l’Unesco pour la sélection les futurs candidats audit réseau.

Le réseau des villes apprenantes a été créé conformément à la «déclaration de Pékin sur les villes apprenantes» adoptée par la Conférence mondiale sur les villes apprenantes, tenue à Pékin en Chine du 21 au 23 octobre 2013. Jusqu’en 2019, ledit réseau comportait 174 villes issues de 55 pays. Le Maroc ne l’a intégré qu’en 2020 suite à la sélection récente des trois villes (Laâyoune, Benguérir et Chefchaouen).

Le réseau mondial Unesco des villes apprenantes valorise et développe la pratique de l’apprentissage tout au long de la vie dans les villes de la planète. Il stimule le dialogue sur les politiques et l’apprentissage mutuel entre les villes membres, forge des liens et partenariats, perfectionne les capacités et conçoit des instruments qui encouragent et reconnaissent les progrès accomplis.