Côte d’ivoire : le gouvernement ivoirien met fin aux cotisations exceptionnelles levées par les COGES

Au terme du Conseil des ministres de mercredi 30 décembre 2020 à Abidjan, le porte-parole du gouvernement, Sidi Tiémoko Touré, a annoncé l’adoption d’un décret mettant un terme au pouvoir des COGES de lever des cotisations exceptionnelles.

En effet, cette décision fait suite à l’annonce faite par le Président de la République, au cours de son discours d’investiture le 14 décembre 2020. Rappelons que ce dernier avait annoncé son intention de supprimer les cotisations exceptionnelles payées par les parents d’élèves, dans le cadre des activités des Comités de Gestion des Etablissements Scolaires (COGES).

« Le gouvernement a adopté un décret portant modification du décret du 07 juin 2012 portant attribution, organisation et fonctionnement des Comités de Gestion des Etablissements Scolaires (COGES). Ce décret met un terme au pouvoir du COGES de lever des cotisations exceptionnelles », a indiqué Sidi Tiémoko Touré.

Par ailleurs, ce décret « met à la charge de l’Etat et des collectivités territoriales, sur la base d’une évaluation annuelle, le complément budgétaire nécessaire au financement des activités des COGES, résultant de la suppression des cotisations exceptionnelles ».

Cependant, ce complément budgétaire couvre, notamment la prise en charge des frais annexes liés aux activités pédagogiques et à la santé des élèves. De plus, il couvre les dépenses d’urgence du secondaire.

La FESCI annonce une visite dans les établissements scolaire le lundi 16 novembre

Le secrétaire général de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI), Saint Clair Allah, a annoncé une visite dans les écoles dès la reprise des cours du lundi 16 novembre 2020.

En effet, rappelons que le ministère de l’Education nationale, avait anticipé les congés de Toussaint d’une semaine. Quant à la rentrée des classes, elle a été prorogé encore d’une semaine. A la lecture de la circulaire, cette prorogation est faite en vue de préparer de façon efficace la reprise des cours qui est désormais prévue pour le lundi 16 novembre 2020.

Pour la FESCI, ce décalage a été fait pour que le gouvernement se donne le temps nécessaire pour trouver des solutions définitives à ses revendications. Il s’agit entre autres de la suppression des cotisations des comités de gestion des établissements secondaires (COGES). Ainsi que des frais annexes pour mettre fin au paiement des frais supplémentaires imposés par certains chefs d’établissements publics.

A cet effet, le secrétaire de la FESCI a informé lors d’une conférence de presse animée, le mardi 10 novembre 2020, une visite dans les établissements.

Selon lui, cette visite aura pour but de vérifier les propos de la ministre Kandia Camara, quant aux frais de COGES. A savoir qu’en dehors des 6000F CFA ou 3000F CFA que l’élève paiera en ligne pour son inscription, aucun autre frais ne lui est obligatoire.

La FESCI suspend son mot d’ordre de grève pour engager des négociations avec les autorités ivoiriennes

La Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire ( FESCI), a annoncé la suspension de son mot d’ordre de grève de 72 heures pour faire place aux négociations.

En effet, un mot d’ordre de grève de 72 heures de la FESCI avait été annoncé pour protester contre les frais annexes imposés aux élèves par les Comités de gestion des établissements scolaires ( COGES). Suite à cela, les cours ont été  perturbés dans plusieurs écoles primaires et secondaire du pays.

Par ailleurs, face aux violences politiques ont fait de nombreux dégâts matériels le lundi à Abidjan et dans certaines villes de l’intérieur de la Côte d’Ivoire, la FESCI a décidé de suspendre sa grève. À l’en croire, elle ne souhaite pas être associée à ces violences perpétrées par l’opposition ivoirienne. « estimant que des personnes nous attribuent à tort des violences observées ce jour dans l’intention de salir notre noble lutte « . a-t-elle indiqué.

Toutefois, la fédération estudiantine a tenu félicité les élèves qui ont mis en application le mot d’ordre de grève. « La FESCI voudrait féliciter tous les élèves qui ont fait respecter le mot d’ordre en restant à la maison. (…) ainsi que l’ensemble des partenaires du système éducatif de la suspension du mot d’ordre de grève pour faire place aux négociations sollicitées par les autorités » . indique un communiqué de la FESCI.

La grève de la FESCI a coïncidé avec le mot d’ordre de désobéissance civile lancé par l’opposition ivoirienne. Une situation qui a poussé certains observateurs à accuser ce syndicat d’être en accord avec les opposants.

La FESCI perturbe les cours dans les établissements scolaires

Les établissements scolaires et universitaires en Côte d’ivoire ont été fortement perturbés ce lundi en raison d’un mot d’ordre de grève de 72 heures lancé par la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire ( FESCI).

En effet, la FESCI aurait lancé un mot d’ordre de grève pour protester contre des « frais additionnels » imposés aux élèves. Soulignons que ces frais relèvent du Comité de gestion des établissements scolaires (COGES). Pour ce faire, les élèves et étudiants du privé comme du public, ont dû regagner leurs domiciles.

Par ailleurs, notons que cette grève de la FESCI intervient dans un contexte politique tendu en Côte d’Ivoire. Elle coïncide en outre, avec la phase active du mot d’ordre de désobéissance civile lancé par l’opposition ivoirienne.

Cependant, face aux perturbations observées dans le pays en ce jour, la FESCI affirme ne pas être impliquée dans la désobéissance civile.

Selon le secrétaire général de la FESCI, St-Clair Allah, cette grève n’a aucun rapport avec une quelconque désobéissance civile.  » Elle s’inscrit une dynamique dans laquelle la FESCI est engagée depuis plus de cinq ans. Ainsi elle a pour but d’améliorer les conditions d’études des élèves de notre nation. », a-t-il publié sur compte officiel Facebook.

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Reprise des cours : des élèves contraints à s’acquitter de 200 FCFA pour l’achat des masques

Le port du masque et le lavage régulier des mains, aussi bien chez les élèves que chez les enseignants fait désormais parti des exigences, des établissements scolaires publics.

En effet, les élèves de la localité de Sikensi, ont été contraint de donner la somme de 200 fcfa par le Comité de Gestion des Etablissements Scolaires Publics (COGES).

Selon une source proche de la rédaction, ces élèves sont contraints de donner la somme de 200 FCFA, en vue de répondre à la main-d’œuvre des couturiers réquisitionnés pour la confection des masques. Cette somme sera distribué aux apprenants.

Cependant, la maladie à coronavirus n’ayant pas encore quitté le sol ivoirien, les autorités du pays ont pris de nouvelle dispositions en vue de sauver l’année scolaire. Mais aussi, de poursuivre la lutte contre la pandémie. Il s’agit entre autre, du port du masque ainsi que le lavage régulier des mains.

Rappelons qu’après deux mois d’interruption à cause de la pandémie du coronavirus, les élèves et enseignants de l’intérieur du pays ont repris le chemin de l’école, ce lundi 18 mai 2020. Quant au grand Abidjan, la reprise est fixée au 25 mai 2020.