Déconfinement de Laurent Gbagbo et Blé Goudé : Une réjouissance au cœur de leur parti

L’ex-président de la Côte d’Ivoire Laurent Gbagbo et son ex-ministre de la Jeunesse Blé Goudé sont désormais libres de leurs mouvements. La Cour Pénale Internationale (CPI), en a décidé ainsi en attendant leur procès en appel pour crimes contre l’humanité.

En effet, Gbagbo et Blé Goudé sont autorisés à quitter la Blegique où ils avaient été assigné à résidence depuis janvier 2019. La CPI a également assoupli les conditions de mise en liberté des deux hommes.  Pour ce faire, ils n’ont plus l’obligation de remettre leurs passeports à la CPI.

Par ailleurs, cette décision de la cour a suscité beaucoup une vague de réjouissance mais d’espoir chez les partisans des deux hommes. Notamment au sein du parti du Front Populaire Ivoirien (FPI). Pour Laurent Akoun, le vice-président du FPI pro-Gbagbo : « On se faisait une immense joie qu’il puisse aller et venir là où il est et puis jusqu’à ce qu’il rentre chez nous. Ce que nous attendons, c’est son retour, nous espérons toujours. On va aviser cela avec les autorités, elles seront approchées par les canaux officiels. »

Selon lui, ils avaient tous perdu espoir face à la situation d’acquittement de Laurent Gbagbo et Blé Goudé. Quant aux proches et partisans de Gbagbo et Blé Goudé, ils se disent satisfaire de cette décison et attendent avec impatience leur retour.

Cependant, soulignons que Laurent Gbagbo et Blé Goudé peuvent désormais aller vivre dans un des 134 États parties au statut de Rome. Sans toutefois, omettre leur pays natal, la Côte d’Ivoire. Néanmoins, à condition que les autorités du pays acceptent de les accueillir.

 

La chanteuse Malienne Rokia Traoré, défie la loi française

La chanteuse malienne Rokia Traoré, a défié la justice française en rentrant dans son pays. Cette dernière aurait violé son contrôle judiciaire en quittant le territoire français, le 9 mai dernier, par voie aérienne.

Selon une information transmise par la RFI (Radio France Internationale) , la France devrait émettre dans les jours qui viennent un mandat d’arrêt à l’encontre de Rokia Traoré. C’est ce qu’aurait demandé le parquet général, après l’acte posé par Rokia Traoré.

A cet effet, deux preuves prouvant son délit ont été retenues contre elle, par les enquêteurs. Premièrement, son absence au contrôle judiciaire dont elle est soumise chaque semaine. Ensuite, les messages qu’elle aurait posté sur sa page Facebook. Ces deux éléments ont servi d’argument pour démontrer sa soustraction illégale à son contrôle judiciaire.

Toutefois, Rokia Traoré, a évoqué les raisons qui l’ont poussé à poser cet acte. Suivant ses propos, elle serait rentrée pour être aux côtés de sa fille, restée au Mali. Elle également indiqué qu’elle craignait que la garde de l’enfant lui soit retirée.

Par ailleurs, au vue des éléments qui se sont passés, c’est désormais à la chambre de l’instruction d’émettre un mandat d’arrêt dans les jours à venir.

Cependant, rappelons que la chanteuse est accusée d’avoir enlevé son enfant. L’année dernière, un tribunal belge avait accordé la garde de l’enfant de 5 ans au père, un belge avec qui Rokia Traoré est séparée.