Attaque dans le nord : le procureur d’Abidjan annonce la libération de 5 suspects

Le procureur d’Abidjan, M. Adou Richard a annoncé dans un communiqué datant du 07 juillet 2021, la remise en liberté de cinq (05) individus de nationalité mauritanienne, ayant fait l’objet d’une interpellation dans l’attaque de Kafolo.

En effet, dans le cadre des enquêtes liées aux attaques terroristes perpétrées dans les localités de Kafolo et Kolobougou, les investigations n’ont fourni aucune donnée démontrant l’implication de ces derniers.

Par ailleurs, le procureur de la République à indiquer que plusieurs personnes d’intérêt sont déjà détenues préventivement dans le cadre de l’information judiciaire ouverte suite aux différentes attaques terroristes. En outre, il a souligné le fait que les enquêtes se poursuivent pour faire toute la lumière sur ces faits d’une extrême gravité.

Rappelons que la première attaque est survenue à Kafolo perpétrée par des terroristes lourdement armés venant du Burkina Faso. Cette attaque a causé la mort de deux soldats et quatre blessés. Quant au second assaut, déroulée à Kolobougou, a engendré la mort d’un gendarme ivoirien et un autre blessé.

Affaire Soro Guillaume : 19 personnes proches dont 14 militaires interpellés

Le Procureur de la République, Adou Richard, a annoncé que 19 personnes, dont 14 militaires ont été interpellées dans l’affaire de Soro Guillaume, pour atteinte contre l’autorité de l’Etat. A cet effet, 17 véhicules ont été saisis.

En effet, c’est au cours d’une conférence de presse relative aux procédures en cours contre Guillaume Soro et d’autres personnes, que Adou Richard a fait cette annonce. Et ce le mardi 05 mai 2020, au Tribunal de Première Instance d’Abidjan-Plateau.

Selon lui, sur les 19 personnes interpellées, 15 ont été inculpées et placées sous mandat de dépôt le vendredi 17 avril 2020. Quant aux 14 militaires, deux officiers supérieurs et 12 sous-officiers, y sont concernés. Il a également déclaré que sur les 17 véhicules saisis, quatre ont servi au transport d’armes et de munitions. Ceux-là ont été initialement stockées au siège du mouvement Générations et Peuples Solidaires sis à Cocody Riviera-Golf.

Par ailleurs, ces véhicules avaient transporté ces armes en direction de la ville balnéaire d’Assinie. Afin de les immerger précipitamment dans la lagune, en prévision d’éventuelles perquisitions.

Toutefois, ces quatre véhicules, appartiennent au nommé Souleymane Zébré en fuite. Ce dernier, avait déjà été cité dans le dossier de la découverte des caches d’armes à Bouaké. Une affaire dans laquelle il avait nié les faits.

Adou Richard, a aussi découvert au siège du mouvement des documents et un lot de matériel militaire de communication. Notamment, un appareil permettant de capter les mouvements des forces armées.

Cependant, rappelons que le parquet a ouvert le 23 décembre 2019, deux informations judiciaires. L’une contre Koné Kamaraté Souleymane pour détournement de deniers publics et blanchiment de capitaux. Et l’autre contre Guillaume Soro et tous autres pour présomptions graves de tentative contre l’autorité de l’Etat et l’intégrité du territoire national et de complot.

Côte d’ivoire / COVID-19: La violation des mesures de prévention passible de 1 à 5 ans d’emprisonnement

Le procureur de la République de la Côte d’ivoire,  Adou Richard, a rappellé, dans un communiqué le 25 mars 2020, les sanctions de la violation des mesures de prévention contre le COVID-19.

Selon le communiqué, cette violation est passible d’une peine d’emprisonnement ferme allant d’un (1) à trois (3) ans. Aussi d’une amende de 300 000 à 3 millions de FCFA. Par ailleurs, une telle violation est constitutive d’une atteinte à l’ordre public.

En outre, toute personne qui viole ces instructions et testée positive au coronavirus sera poursuivie « pour mise en danger d’autrui ». Pour ce fait, la sanction sera d’une peine allant d’un (1) à trois (3) ans de prison. La personne récoltera également une amende de 300 000 à 3 millions de FCFA.

Cependant, la publication et la diffusion massives de fausses nouvelles ont été également évoquées par Adou Richard. En effet, une fausse publication d’information est qualifiée d’infraction à la loi et est pour ce faire punie.

Ainsi conformément à l’article 183 du Code pénal, les auteurs peuvent être condamnés d’un (1) à trois (3) ans de prison et d’une amende de 500 000 à 5 millions de FCFA.

Rappelons que que le Conseil national de sécurité a pris une dizaine de mesures dans le cadre de la lutte contre la propagation du coronavirus en Côte d’Ivoire. Et ce depuis le 16 mars 2020.

 

Côte d’Ivoire: Le ministère des transports porte plainte contre X après la mort d’un adolescent dans le train d’atterrissage d’un avion

Mercredi 08 Janvier 2020,le ministre ivoirien des transports, Amadou Koné a saisi le procureur de la République, Adou Richard, pour porter une plainte contre X pour violation grave des dispositions de sécurité aéroportuaires. Cette plainte a été déposée, après la mort d’un adolescent dans le train d’atterrissage d’un avion de la compagnie Air France en provenance d’Abidjan.

En effet, le communiqué indique que: « Des enquêtes sont ouvertes aussi bien en France qu’en Côte d’Ivoire pour déterminer l’identité du passager ainsi que les circonstances exactes de ce drame. Outre les enquêtes administratives qui ont débuté immédiatement après l’annonce du drame et dont les résultats sont attendus dans les meilleurs délais, le ministre des transports a saisi le procureur de la République d’une plainte contre X pour violation des dispositions de sécurité aéroportuaires et mise en danger de la vie d’autrui »

Cependant, selon Amadou Koné , à ce stade de l’enquête, il ressort qu’aucune intrusion ne s’est opérée sur le parking avion de l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny. Il ajoute: « Les investigations se poursuivent pour savoir où, à quel moment et si cela est avéré, avec quelles complicités, le passager clandestin a pu accéder au puits du train d’atterrissage de l’avion »

Le ministre des transports poursuit en rassurant l’opinion nationale et internationale de ce que cet incident ne remet pas en cause les excellents résultats obtenus ces trois dernières années dans les domaines de la sûreté et de la sécurité aériennes par l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny.

Enfin, il conclu en affirmant que les dispositions nécessaires sont prises pour que ce genre d’incident ne se reproduisent plus sur les différents aéroports Ivoiriens.

 

Côte d’Ivoire: Adou Richard diffuse un enregistrement sonore prêté à Soro Guillaume

Dans l’après midi du jeudi 26 Décembre 2019, le procureur de la république, Adou Richard a convié les journalistes pour une conférence de presse. Au cours de cette conférence, le procureur a diffusé un enregistrement sonore en guise de preuve contre l’ex-président de l’Assemblée nationale,Guillaume Soro.

En effet, poursuivi pour « présomption grave de tentative d’atteinte contre l’autorité de l’Etat et l’intégrité du territoire » ce enregistrement est présenté comme une preuve par le procureur de la république. Dans cet enregistrement, une voix attribuée à monsieur Soro évoque avec un homme dont la voix a un accent européen, une « insurrection populaire », de même qu’une « puissance de feu » après une campagne de « communication qui va discréditer le régime » actuel.

« Il faut minimiser les coûts humains (…). Si on doit entre-tuer, ça va s’enliser. A part Zakaria (officier de l’armée), les comzones (ex-chefs de guerre de la rébellion) ne vont pas réagir. Ils (le pouvoir en place) essaient de récupérer les comzones mais ça ne marche pas. On les a infiltrés », poursuit-il.

Toutefois, certains journalistes présent ont demandés des preuves de l’authenticité de cet enregistrement. Le procureur de la république a rétorqué que cet enregistrement est authentique et « qu’il ne viendrait pas balancé ainsi un enregistrement s’il n’était pas sur de son authenticité ».

Il rajoute « Si monsieur Soro Guillaume ne reconnait pas, c’est à lui de prouver le contraire en saisissant les instances compétentes. »

 

Soro Guillaume encourt la prison à vie en Côte d’Ivoire ( Procureur de la république)

Visé par un mandat d’arrêt international et poursuivi par la justice Ivoirienne pour « atteinte contre l’autorité de l’Etat et l’intégrité du territoire », Guillaume Soro, encourt « la prison à vie », affirme ce jeudi à Abidjan, le procureur de la République, Adou Richard, lors une conférence de presse.

En effet, la deuxième partie de la conférence de presse a été consacré aux questionnaires des différents journalistes face au procureur de la république.

De ce fait, c’est a la question d’un journaliste voulant savoir les peines encourues par l’ex président de l’assemblée nationale s’il venait a être extradé et jugé en Côte d’Ivoire que le procureur a répondu:

« Ne serait-ce que pour l’attentat et complot contre l’autorité de l’Etat, c’est l’emprisonnement à vie »

Il poursuit en déclarant aux journalistes que les enquêteurs commis par le juge d’instruction ont procédé à des perquisitions qui ont permis la saisie de nombreuses armes dont « 6 caisses de munitions de 12/7, 4 RPG 7, 13 roquettes, 4 missiles antichars ».

Cependant, il n’a précisé ni le lieu, ni la date à laquelle ces armes ont été saisies.

Notons que lors de la conférence de presse le procureur de la république fait écouter un enregistrement audio, qui serait d’après lui, une conversation entre Soro Guillaume et un autre interlocuteur préparant « un coup de force contre le pouvoir en place ».