Côte d’Ivoire : Jean-Claude Brou nouveau gouverneur de la BCEAO

A 69 ans l’ancien ministre ivoirien prend les commandes de Banque centrale des États de l’Afrique de l’ouest (BCEAO).

 

L’ivoirien Jean-Claude Brou a été nommé gouverneur de la Banque centrale ouest africaine. C’était dimanche 03 juillet au cours de la session ordinaire à Accra, chefs d’Etat et de Gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest.

La nomination de Jean Claude Brou a aussi été entérinée par l’Union économique et monétaire de l’Afrique de l’ouest (Uemoa), à Accra, au Ghana.

Ancien ministre ivoirien de l’Industrie et des Mines, Jean-Claude Brou, 69 ans connait bien l’institution bancaire dont il va prendre les commandes, ainsi que ses défis.

Il y a, en effet, travaillé pendant 8 ans à divers postes, dont ceux de Directeur des relations internationales (en charge des politiques d’intégration économiques dans l’Uemoa, directeur du département des études économiques et de la monnaie et Contrôleur général.

Créée en 1959, la Banque centrale des États de l’Afrique de l’ouest (BCEAO) est un établissement public international regroupant huit pays de l’Afrique de l’ouest. Elle a, entre autres, pour rôle de promouvoir le bon fonctionnement et d’assurer la supervision et la sécurité des systèmes de paiement dans l’Uemoa.

 

Alpha Condé à Accra, pour le sommet sur la crise malienne

Le président Alpha Condé a quitté Conakry,hier pour Accra où se tient ce mardi 15 septembre une session extraordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO portant sur la crise malienne.

Ce sommet revêt une double particularité. Primo, il consacre le baptême de feu pour Nana Akufo-Addo comme président de la conférence des chefs d’Etat de la CEDEAO. Ensuite, ce serait la première fois qu’une délégation de la junte prenne part à un sommet de l’institution sous-régionale depuis qu’elle a renversé le président IBK le 18 août dernier.

Les dirigeants de l’organisation sous régionale vont plancher avec la junte sur les plans de la conduite de la transition au Mali.La CEDEAO veut une transition d’un an. Les pourparlers tourneront également autour du profil du futur président de la transition. La CEDEAO voudrait un président civil. La junte cédera-t-elle à cette exigence de la Communauté Economiques des Etats de l’Afrique de l’Ouest ?

Le dirigeant guinéen qui est arrivé lundi soir dans la capitale ghanéenne a eu un tête à tête ce matin avec le chef de la junte Assimi Goita.

« J’ai reçu ce matin le colonel Assimi Goïta, président du CNSP. La stabilité du Mali, (où nos soldats sous mandat onusien combattent les djihadistes), est une nécessité pour la sécurité de la sous-région », a mentionné Alpha Condé.

Rappelons que la CEDEAO  avait donné jusqu’au 15 septembre pour répondre favorablement à ses exigences faute de quoi, elle pourrait durcir les sanctions à l’endroit des putschistes.

Ghana / Covid-19 : Levée du confinement à Accra et kumasi

Le Ghana est devenu le premier pays d’Afrique à lever le confinement imposé depuis trois semaines en raison de la crise sanitaire liée au Covid-19. Une décison qui s’applique notamment, aux villes d’Accra et Kumasi.

En effet, le chef d’Etat ghanéen a pris cette décision alors que le pays recense 1 042 cas et neuf décès. « Le fait que nous ayons levé le confinement ne veut pas dire que nous avons baissé la garde », a-t-il indiqué.

Par ailleurs, il a assuré que grâce à une importante augmentation des capacités de dépistage, le pays était en mesure de retrouver un semblant de vie quotidienne. Toutefois, les rassemblements publics sont interdits, les écoles restent fermées, ainsi que les frontières du pays.

Akufo Addo, a demandé à la population de porter des masques et d’appliquer les règles de distanciation sociale. Le gouvernement a également insisté sur le fait qu’il est en mesure de contrôler la pandémie.

Mais dans la périphérie de la capitale, cette décision a soulevé de nombreuses critiques. Le Ghana a enregistré le lundi 20 avril 2020, plus de 1.000 cas officiels de covid-19. Une situation qui inquiète la population sur la  propagation du virus.

Cependant, bien qu’ils craignent cette décision, la grande majorité des Ghanéens n’ont juste pas d’autre choix que de retourner travailler. Ceux-ci dépendent de l‘économie informelle pour survivre.

Rappelons que depuis le mois dernier, tous ceux arrivant de l’étranger ont été mis en quarantaine. Et plus de 68 000 tests de dépistage ont été réalisés, pour isoler les malades. Notons aussi, que le marché central du Kumasi a été fermé quelques heures seulement après sa réouverture. Selon les autorités les gestes barrières n’étaient pas respectés.