Retraite: le FPM reverse environ deux milliards FCFA à des militaires et gendarmes

Des retraités militaires et gendarmes reçoivent près de deux milliards de FCFA de la part du FPM.

Le 08 janvier 2021 à Abidjan,  377 militaires et gendarmes ont reçu des chèques équivalant à environ deux milliards de FCFA. En effet , ces derniers ont été admis à faire valoir leurs droits à la retraite, par le Fonds de prévoyance militaire (FPM).

« Aujourd’hui, vos droits de retraite vous accompagneront dignement en attendant le versement de la première pension de retraite. Cette activité constitue pour le FPM un rendez-vous majeur, car elle concrétise le deuxième axe stratégique de notre institution ».  C’est en effet, « celui d’accompagner les retraités et leur permettre d’aborder avec sérénité, la transition vers cette nouvelle étape de la vie ».  Explique, le directeur général du FPM, le colonel Guy-Christian Tanny.

Tout en invitant les récipiendaires à ne pas rompre le cordon ombilical de la solidarité, ciment de la fraternité d’armes, le colonel Tanny les a exhortés à continuer à souscrire au régime maladie du FPM pour s’assurer une meilleure prise en charge sanitaire.

En outre, il a surtout exprimé sa gratitude au Premier ministre, Hamed Bakayoko, pour sa constance sollicitude face aux défis rencontrés dans le fonctionnement du Fonds de prévoyance militaire.

Après avoir salué la riche carrière des militaires et gendarmes admis à la retraite, le général de division Mambi Koné, a recommandé aux heureux bénéficiaires de faire bon usage des fonds reçus.

« C’est une richesse que vous avez accomplie dans la santé. Ensuite, une grâce inouïe que de pouvoir partir à la retraite après de loyaux services rendus à la nation, dans la santé. Et, une nouvelle vie qui commence, alors sachez faire bon usage des fonds que vous recevrez », leur a-t-il dit.

Les records de la Covid-19 à la Une de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA traitent d’une diversité de sujets dominés par l’accélération des cas de contaminations et de décès causés par le nouveau coronavirus.Le quotidien national Le Soleil note que le Sénégal a vécu « le week-end de tous les records » pour avoir enregistré entre samedi et dimanche 573 nouvelles infections et 19 décès liés à la Covid-19.

Le Quotidien rapporte pour sa part que la santé est « sous respirateur », la pandémie ayant causé la « saturation des services d’urgence ». Pour le Pr Bèye, un des responsables au ministère de la Santé, « la surveillance des cas graves est difficile ». Le Sames, un syndicat du secteur, note que « cette situation est aggravée par une communication  inexacte ».

Mais « on ne peut attribuer au couvre-feu la diminution des cas positifs », souligne dans Walf Quotidien le socio-anthropologue Cheikh Ibrahima Niang. Par ailleurs, il note que « la suspicion autour du vaccin est tout à fait légitime ».

Pendant ce temps, L’AS rapporte que les médecins seront « en grève de 72h à partir du 8 février ».

Sud Quotidien titre sur la modification de la loi sur l’état d’urgence et l’état de siège. Une plénière est convoquée dans ce sens à l’Assemblée nationale ce lundi. Cela fait dire au journal que « Macky +accélère+ l’Assemblée ».

A ce propos, L’AS souligne que la plateforme citoyenne « +Noo Lank+ veut anticiper sur les dérives du régime ».

A propos du débat sur son éventuel troisième mandat, l’ancien ministre de la Justice, Doudou Ndoye, déclare dans Walf Quotidien : « Tant que cette Constitution existe, personne ne pourra empêcher au président Sall d’être candidat ». L’AS et EnQuête en concluent alors que « Me Doudou Ndoye valide la candidature de Macky » à un troisième mandat.

Sur la disparition de Diary Sow, meilleure élève du Sénégal en 2018 et 2019, L’AS renseigne que « les Sénégalais de Paris mènent les recherches en distribuant des flyers ».

L’Observateur va en fond dans le sujet avec cette Une : « Affaire Diary Sow, +on ne peut pas tout dire+ ». Malgré les craintes, les sources du journal indiquent que « la piste criminelle n’est pas privilégiée ». Toutefois, Libération souligne que la disparition de Diary Sow en France cause « sept jours d’inquiétude ».

En fait divers, EnQuête titre sur l’affaire de détournement à Batiplus et note que « le FBI est sur les traces du DG Samra ». L’enquête menée par la police fédérale américaine au Sénégal « vise le financement du terrorisme international ».

Sur un sujet similaire, Libération note que « la police piste les +valises+ de Souheil Saffiedine ». En effet, « des Libanais (sont) au cœur d’une affaire de transferts illégaux de fonds entre Dakar et Beyrouth ».

En football, L’Observateur fait focus sur la « renaissance en vert et blanc » du gardien international Pape Seydou Ndiaye. « J’ai fait le bon choix de revenir au Jaraaf », déclare-t-il.

Les quotidiens Stades et Record titrent sur l’attaquant rémois Boulaye Dia, co-meilleur buteur de la Ligue 1 française avec douze buts après 19 journées. Autour d’un doublé contre Saint-Etienne qu’il « pilonne », le Lion « toise » désormais Kylian Mbappé, le prodige français.

En Ligue 1 sénégalaise, les représentants sénégalais en compétitions africaines interclubs, Jaraaf et Teungueth FC, ont connu des « fortunes diverses » après avoir livré leurs premiers matchs de la saison dimanche. Le premier a battu (0-1) Dakar Sacré-Cœur là où le second a été accroché (0-0) par CNEPS.

Ainsi, à l’issue de la deuxième journée du championnat disputé ce week-end, « Diambars trône seul en tête ».

La coalition des victimes de Côte d’Ivoire, prête à continuer le processus de réconciliation

Sous la direction du Issiaka Diaby, la Coalition des victimes de Côte d’Ivoire (Civci) s’engage à accompagner le processus de réconciliation.
Au cours, d’une rencontre à la mairie de Yopougon, Issiaka Diaby a convié, les populations victimes, des crises passées dans le pays, à se joindre à lui pour accompagner le processus jusqu’au bout. Il a affiché sa volonté de soutenir les actions du ministre de la Réconciliation nationale, Kouadio Konan Bertin dit KKB.
En effet, il a demandé aux populations ivoiriennes éprises de paix et désireuses de vivre dans l’harmonie et la stabilité d’ouvrir grandement les bras aux missions de sensibilisation à la réconciliation. « Je vous demande de vous engager dans le processus de réconciliation nationale. Nous devons aider le ministre Kouadio Konan Bertin à réconcilier les Ivoiriens »

Par ailleurs, Issiaka Diaby a remercié le Président de la République, Alassane Ouattara, pour ses initiatives en faveur de la réconciliation nationale et les actions d’indemnisation des victimes qu’il a engagées depuis son avènement au pouvoir.

En outre, pour le conférencier, sous le mandat du Président Ouattara, toutes les personnes qui ont commis des actes répréhensibles ont été punis.
Il a enfin traduit la gratitude des membres de sa structure au Premier ministre, Hamed Bakayoko. « Le simple fait d’avoir reçu la délégation des familles des victimes, de l’avoir écoutée, a apaisé la souffrance de toutes ces personnes qui ont encore mal dans leur chair « .

Maroc : Lancement de la plateforme de promotion de l’investissement à Dakhla

Par Hicham Alaoui — Une plateforme dédiée à la promotion de l’investissement et au marketing territorial de Dakhla, a été lancée dimanche, avec pour objectif de mettre en place une passerelle entre les entreprises de la région, les investisseurs, les clients et les fournisseurs potentiels.Cet outil incontournable, qui vient renforcer le dispositif d’appui aux activités économiques et à l’investissement, en partenariat entre le Maroc et le gouvernement des Etats-Unis d’Amérique, a été lancé en présence notamment du Sous-secrétaire d’Etat américain en charge des questions du Proche-Orient et de l’Afrique du Nord, David Schenker et de nombreuses personnalités.

Financée par le Bureau des Affaires du Proche-Orient (NEA) au département d’État des Etats-Unis, en partenariat avec l’Initiative de Partenariat des États-Unis au Moyen-Orient (MEPI), cette plateforme a pour objectifs de promouvoir les atouts économiques de Dakhla, dans le but d’explorer les opportunités d’échanges et de collaboration économique à l’échelle nationale et internationale dans plusieurs secteurs clés, tels l’agriculture, les énergies renouvelables, le tourisme, la logistique et la pêche.

Mis en œuvre par le bureau d’études et de Conseil international JE Austin Associates, basé à Washington DC, spécialisé dans la gestion et mise en œuvre de projets de développement économique à travers le monde et dont le bureau régional à Rabat, ce portail regroupera, à terme, la base de données des entreprises de la région avec une fiche signalétique complète et ce, via un moteur de recherche innovant permettant la recherche et la localisation sur la carte de toute entité socio-économique de la ville.

La plateforme « Dakhlaconnect.com » se décline en trois phases principales, à savoir l’élaboration d’une plateforme digitale et le marketing et la promotion des opportunités d’investissements, ainsi que l’organisation d’événements B2B, avec la mobilisation des acteurs locaux, y compris la wilaya de la région, le Conseil régional, le secteur privé, les Chambres de commerce, les banques et la confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM).

Cette rencontre de concertation dédiée à la présentation de cette plateforme a été l’occasion de mettre en exergue les composantes et spécificités de ce portail digital visant à identifier les attentes de différents acteurs, en permettant la collecte de données relatives aux infrastructures et aux entreprises opérationnelles à Dakhla et les infrastructures.

Dakhla, la perle du sud marocain, est devenu au fil des ans un pôle urbain catalyseur d’investissements et une destination touristique par excellence.

Dotée d’infrastructures hôtelières aux normes internationales, les potentialités naturelles et écologiques singulières de la région envoûtent les touristes marocains et étrangers. En effet, la région jouit d’importantes potentialités touristiques et détient des secrets qui attirent des voyageurs de toutes les nationalités.

Côte d’Ivoire : les victimes s’engagent pour la réconciliation nationale

Le Collectif des victimes des crises en Côte d’Ivoire ( CVCI) s’est engagé dimanche à Abidjan à « adhérer au processus de réconciliation » dans le pays, plaidant pour le respect de leurs « droits fondamentaux ».

« J’appelle  les victimes à la mobilisation et à adhérer au processus de réconciliation. En dépit de tout, nous les victimes voulons aller à la réconciliation, mais à condition de respecter nos droits fondamentaux », a affirmé Issiaka Diaby, le président de cette organisation dans une conférence de presse. 

Cet engagement du CVCI intervient quelques jours après sa rencontre avec le premier ministre ivoirien Hamed Bakayoko.  Selon M. Diaby, à l’issue de cet entretien, le chef du gouvernement ivoirien  « a répondu favorablement à nos préoccupations et nous a promis que les victimes seront au cœur du processus de réconciliation».

  Poursuivant M. Diaby a dit également l’engagement de son organisation à « agir de façon citoyenne » pour exclure définitivement les va-t-en-guerre de la classe politique ivoirienne qu’il qualifie de  « génération violente ».  « On va se mobiliser pour lutter contre les acteurs de violence en Côte d’Ivoire », a-t-il assuré. 

« Mobilisez-vous,  nous allons nous accaparer le processus de réconciliation  », a insisté M. Diaby auprès des membres de son organisation. Dans la foulée, M. Diaby a réaffirmé l’opposition du CVCI au retour en Côte d’Ivoire de l’ex- président ivoirien Laurent Gbagbo en liberté conditionnelle en Belgique estimant que la procédure à l’encontre de celui-ci est encore pendante devant la Cour pénale internationale ( CPI).  

« M. Gbagbo a le droit le rentrer en Côte d’Ivoire, mais nous aussi avons le droit à la justice », a soutenu M. Diaby.  Les conclusions du dialogue politique entre le gouvernement, l’opposition et la société civile, conduit par le Premier ministre Hamed Bakayoko participent depuis quelques jours à la décrispation de la situation socio-politique du pays.

Maroc : Une délégation américaine de haut niveau visite les locaux du futur consulat général US à Dakhla

Par Hicham Alaoui — Une délégation américaine de haut rang, conduite par le Sous-secrétaire d’Etat américain en charge des questions du Proche-Orient et de l’Afrique du Nord, David Schenker, et l’ambassadeur US au Maroc, David Fischer, a visité, ce dimanche 10 janvier, les locaux du futur consulat général des Etats-Unis à Dakhla, au Sahara marocain, et ce en présence notamment du ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita.Cette visite intervient un mois après l’annonce du président américain Donald Trump, lors d’un entretien téléphonique avec le Roi Mohammed VI, de la reconnaissance de la pleine souveraineté du Royaume du Maroc sur son Sahara.

Intervenant à cette occasion, l’ambassadeur David Fischer, qui s’exprimait lors d’une conférence de presse à l’issue de cette visite, a affirmé que la « marocanité du Sahara est inévitable, et que Rabat dispose de la seule solution juste et durable pour résoudre ce conflit ».

Le diplomate Fischer, premier ambassadeur américain à visiter le Sahara marocain, a ajouté que l’annonce de Trump, sur la reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur son Sahara, est le « fruit de plusieurs mois de négociations et consacre des années de préparatifs », notant que chaque administration américaine depuis Bill Clinton a « soutenu le plan d’autonomie marocain comme une solution viable pour parvenir à la paix » dans la région.

Le diplomate américain a déclaré que les États-Unis « n’ont cessé d’investir dans l’avenir des provinces du sud depuis l’administration Obama, principalement grâce à un financement par le biais de l’Initiative de partenariat pour le Moyen-Orient du département d’État, qui se concentrait sur la création d’emplois et le renforcement des compétences de la société civile ».

Selon lui, Washington et Rabat ont travaillé « pendant des décennies avec les Nations Unies, où nous avons cherché une solution pacifique pour sortir le conflit de la stagnation ».

« Le mois dernier, le président Trump a reconnu clairement que le Sahara est marocain, et que le Maroc a la seule solution juste et permanente pour résoudre ce conflit », a-t-il insisté, soulignant que la visite de la délégation américaine dans les provinces du sud du Royaume intervient « pour mettre en œuvre la déclaration du président Trump à travers l’élargissement de la présence du gouvernement américain dans les provinces du sud ».

Au niveau des procédures formelles d’ouverture du consulat américain, l’Ambassadeur Fischer a expliqué que « le gouvernement des États-Unis a déjà franchi le pas de l’établissement d’un consulat général à Dakhla, en ouvrant un consulat virtuel avec une présence numérique comme première étape ». Il a ajouté que « depuis lundi dernier, de nombreux représentants du gouvernement américain sont sur place pour examiner les options d’une présence diplomatique américaine permanente.

Avec l’ouverture prochaine de cette représentation consulaire, les Etats-Unis emboîteront ainsi le pas à la Gambie, Guinée, la République de Djibouti, la République du Liberia, le Burkina Faso, la République de Guinée Bissau, la République de Guinée Équatoriale, la République d’Haïti, premier pays non-arabe et non-africain à ouvrir un Consulat au Sahara marocain, et à la République Démocratique du Congo. Cette représentation portera le nombre de Consulats ouverts dans les provinces du Sud du Maroc à 20 en une année : 10 à Laâyoune (Union des Comores, Gabon, République Centrafricaine, Sao Tomé-et-Principe, Burundi, Côte d’Ivoire, Eswatini, Zambie, Emirats arabes unis et Royaume de Bahreïn) et 10 à Dakhla.

Ce consulat US, à vocation essentiellement économique, en vue d’encourager les investissements américains et la contribution au développement économique et social, permettra également aux Etats-Unis de mieux profiter du positionnement stratégique du Maroc, qui est une plaque tournante du commerce en Afrique, en Europe et au Moyen-Orient.

Par la même occasion, un nouveau portail internet dédié à la promotion économique et à l’appui à l’investissement dans la région de Dakhla-Oued Eddahab a été officiellement  lancé, ce dimanche à Dakhla.

Cet outil incontournable, qui vient renforcer le dispositif d’appui aux activités économiques et à l’investissement, en partenariat entre le Royaume du Maroc et le gouvernement des Etats-Unis d’Amérique, a été lancé en présence notamment du Sous-secrétaire d’Etat américain en charge des questions du Proche-Orient et de l’Afrique du Nord, David Schenker et de nombreuses personnalités.

Washington déterminée à approfondir ses relations avec le Maroc (responsable américain)

Par Hicham Alaoui– Le sous-secrétaire d’Etat américain en charge des questions du Proche-Orient et de l’Afrique du Nord, David Schenker a affirmé que son pays est déterminé à approfondir et à renforcer ses relations avec le Maroc dans divers domaines.Lors d’une conférence, tenue à Dakhla, perle des provinces du Sud du Royaume, à l’issue de ses entretiens avec le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, le responsable américain a annoncé avec beaucoup d’enthousiasme que « les relations entre les États-Unis et le Maroc sont toujours fortes et continuent de prospérer. Ces relations connaitront de meilleures années ».

Revenant sur l’aspect historique des relations bilatérales, M. Schenker a souligné que l’année 2021 marque le 200e anniversaire de l’ouverture de la première mission diplomatique des États-Unis au Maroc  – la plus ancienne installation diplomatique US au monde se trouve à Tanger. « Il y a près de 80 ans, les Américains, les soldats nord-africains et nos alliés européens ont contré la marée nazie en forçant les forces allemandes à se retirer de Bizerte en Tunisie », s’est-il remémoré.  « Aujourd’hui, nous voyons le Maroc comme un carrefour des peuples, d’idées et d’innovation », a-t-il rappelé.

Selon lui, le Royaume est un « partenaire essentiel pour la stabilité régionale », du fait que les deux pays bénéficient d’un large partenariat militaire, relevant que le Maroc est également le seul pays d’Afrique avec lequel Washington avait conclu l’accord de libre-échange, qui a doublé les exportations marocaines vers les États-Unis depuis son entrée en vigueur de l’accord en 2006. La valeur des échanges bilatéraux a quintuplé dans le même laps de temps.

Evoquant le dossier du Sahara, le sous-secrétaire d’Etat américain a rappelé que le président Donald Trump a annoncé en décembre dernier que les États-Unis reconnaissent la souveraineté marocaine sur le Sahara et qu’Israël et le Maroc, renforcent leurs relations diplomatiques. « Ce sont là quelques-uns des développements les plus importants des deux siècles d’amitié entre les États-Unis et le Maroc », a-t-il noté.

Pour sa part, le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita a affirmé que le renforcement des relations entre le Maroc et les Etats-Unis seront mis à contribution pour la paix et la stabilité dans les régions de l’Afrique du Nord et du Moyen Orient.

Pour lui, les relations entre Rabat et Washington se développent selon un « rythme sans précédent » et connaissent un développement très important que ce soit au niveau des échanges de visites, la signature de nombre d’accords bilatéraux ou la concertation commune.

« Les relations bilatérales sont bien ancrées dans l’histoire, depuis la proclamation de l’indépendance des Etats Unis d’Amérique, et ont pu accompagner les différents défis qu’a connu le monde », a-t-il fait observer.

Elles reposent des constantes : une histoire commune, des valeurs communes, intérêts communes et vision synergique vis-à-vis de nombreuses questions internationales, a-t-il souligné, rappelant que les relations bilatérales sont « fortes » à la faveur de nombreux mécanismes notamment l’accord de Libre-échange signé en 2006, le dialogue stratégique, le Millenium Challenge, le Maroc est un partenaire des USA en dehors de l’OTAN et de nombreux accords touchant divers domaines.

« Les Etats-Unis est un partenaire exceptionnel pour le Maroc », a-t-il encore insisté, précisant que les relations entre les deux pays est basée sur quatre piliers. Le premier à caractère politico-diplomatique à travers le dialogue stratégique et la coordination des positions, lesquelles sont très proches dans nombre de questions (Iran, Venezuela, la Libye, le Sahel et la stabilité en Afrique).

Le deuxième pilier a trait sécuritaire et militaire notamment dans la lutte contre le terrorisme et le crime organisé, la coordination entre les services sécuritaires des deux pays. Pour ce qui est du volet militaire, Rabat et Washington ont signé en octobre dernier l’accord militaire stratégique qui s’étale sur une période de dix ans. La semaine prochaine le comité consultatif militaire se réunira pour mettre en œuvre cet accord, a fait savoir M. Bourita.

En matière économique, l’accord de libre-échange a permis de booster les échanges commerciaux entre les deux pays dans la mesure où le volume des échanges est passé de 1 milliard à, 5 milliards de dollars récemment. Ces échanges devront connaitre un bond considérable à la faveur de l’Afrique.

Le quatrième pilier à caractère humanitaire. En effet, les écoles américaines sont implantées dans plusieurs du Royaume, et les deux pays sont liés par des accords culturels et autres.

« Ces piliers confèrent une particularité dans les relations entre le Maroc et les Etats Unis, des relations appelées à se développer de plus en plus et connaitre un futur meilleur », a-t-il le ministre marocain.

David Schenker se félicite des fortes relations entre le Maroc et les Etats Unis d’Amérique

Le Sous-secrétaire d’Etat américain en charge des questions du Proche-Orient et de l’Afrique du Nord au département d’Etat, David Schenker, en visite samedi à la ville Laâyoune, chef-lieu du Sahara marocain, s’est félicité de l’excellence des relations entre son pays et le Maroc, lesquelles « n’ont jamais été aussi fortes ».« C’est un moment clé dans les relations USA-Maroc. Jamais ces relations n’ont été aussi fortes », a souligné le responsable US qui intervenait lors de la cérémonie de lancement du centre d’éducation par le sport  » TIBU Laâyoune Center by US Embassy Morocco ».

Le responsable américain a évoqué à cet égard l’annonce historique faite le mois dernier par les Etats-Unis de reconnaitre la pleine souveraineté du Royaume du Maroc sur l’ensemble de la région du Sahara et d’ouvrir un consulat à Dakhla.

Le responsable US a noté que l’année 2021 marque les deux cents ans depuis que les États-Unis ont ouvert leur première mission diplomatique au Maroc. « À Tanger, se trouve la plus ancienne installation diplomatique US dans le monde », a-t-il rappelé.

Le Sous-Secrétaire d’Etat US a noté que le partenariat étroit avec l’ONG « TIBU Maroc », qui œuvre pour la promotion de l’éducation des jeunes, leur inclusion sociale et leur développement humain à travers le Basketball, n’est qu’une partie de l’engagement des Etats-Unis en faveur de la jeunesse marocaine et de l’amitié profonde entre les deux pays.

A ce propos, il a mis en avant le soutien de son pays au ministère de l’Éducation nationale durant plus d’une décennie dans le chantier de la réforme du système éducatif, avec un investissement qui s’élève à 250 millions de dollars, à travers un ensemble de programmes notamment la promotion de la lecture chez les élèves du primaire, la formation des enseignants, en plus des programmes d’apprentissage de la langue anglaise.

Côté économie, M. Shenker a rappelé que le Maroc est le seul pays d’Afrique à avoir un accord de libre-échange avec les États-Unis. « La semaine dernière, nous avons célébré 15 ans depuis que notre accord est entré en vigueur officiellement », a-t-il dit.

Il a indiqué que plus de 150 entreprises américaines opèrent actuellement dans le Royaume, en contribuant à la création de postes d’emploi pour l’économie marocaine.

Il a émis le vœu de voir ces relations se développer davantage dans l’avenir et « continuer à se renforcer ici à Laâyoune », se disant « ravi de faciliter l’expansion de TIBU dans les provinces du Sud ».

Retour à Abidjan de l’opposant ivoirien Toikeusse Mabri après deux mois d’exil

Le président de l’Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire (UDPCI), Dr Albert Toikeusse Mabri a regagné, Abidjan samedi, après deux mois d’exil suite à la crise post-électorale née de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.Selon une source proche de l’UDPCI, M. Mabri qui est rentré en fin de matinée en compagnie de son épouse par voie aérienne a reçu à sa résidence la direction de son parti.

« Al Hamdoulilah. C’est avec plaisir que mon épouse et moi avons reçu ce matin à notre résidence la direction de l’UDPCI. Ensemble nous relèverons tous les défis », a écrit M. Mabri sur son compte officiel Facebook après cette rencontre.

Le 06 novembre dernier, le procureur de la République, Adou Richard Christophe avait annoncé que MM. Albert Toikeusse Mabri et Pascal Affi N’Guessan, tous deux membres de l’ex-Conseil national de transition (CNT), un organe dit de transition créé par l’opposition ivoirienne, sont  « activement recherchés » dans le cadre d’une enquête ouverte par la justice ivoirienne pour complot contre l’autorité de l’État et l’intégrité du territoire national.

 Depuis lors, M. Mabri est resté introuvable et n’avait pas fait d’apparition publique. Certaines sources l’annonçaient au Ghana, quand d’autres indiquaient qu’il se trouvait en Europe.  

Quant à M. Affi, il a été arrêté dans la nuit du 06 novembre dernier pour atteinte à la sûreté de l’Etat et remis en liberté conditionnelle le 30 décembre dernier.

Les conclusions du dialogue politique entre le gouvernement, l’opposition et la société civile, conduit par le Premier ministre Hamed Bakayoko participent depuis quelques jours à la décrispation de la situation socio-politique du pays.

Niger: l’UJPLA appelle à faire « cesser sans délai » les actions contre Moussa Aksar

L’Union des journalistes de la presse libre africaine (UJPLA) appelle les autorités nigériennes à faire « cesser sans délai les actions » visant le journaliste Moussa Aksar dans l’affaire de malversation financière au ministère de la Défense, dans un communiqué publié samedi.

« L’UJPLA en appelle à la sérénité des autorités nigériennes et à leur attachement à la liberté de la presse, en faisant cesser sans délai toutes les actions contre Moussa Aksar », rapporte un communiqué de l’organisation, signé depuis Dakar par son porte-parole, Souleymane Thiam. 

Le journaliste nigérien Moussa Aksar, le directeur de publication de « L’Evenement », est reconnu par tous ses pairs sur le continent. Il préside la Cellule Norbert Zongo pour le journalisme d’investigation en Afrique de l’Ouest (CENOZO). 

Pour l’UJPLA, Moussa Aksar qui travaillait dans le cadre d’une enquête mondiale des « FinCEN Files » dont la CENOZO assurait le lead en Afrique, « subit des pressions depuis que son enquête a mis au grand jour des malversations financières au ministère nigérien de la Défense ».   

L’organisation qui suit de très près la situation du journaliste Moussa Aksar, convoqué le vendredi 8 janvier 2021 par la justice nigérienne suite à la plainte d’un citoyen nigérien établi à Bruxelles, assure qu’elle ne saurait rester sans réaction face à cette requête. 

Moussa Aksar est connu pour son engagement contre la mauvaise gouvernance. Pour ce faire, l’UJPLA clame qu’elle ne saurait le laisser être « le bouc émissaire ou la victime vite trouvée dans une situation dont les vrais fautifs sont à rechercher et identifier ailleurs ».    

L’UJPLA  dont l’objet est de « défendre la liberté et la sécurité physique, morale, matérielle, sociale, économique, culturelle, politique, démocratique et les intérêts des journalistes » est dirigée par l’Ivoirien Noël Yao.