L’inhumation de l’artiste-chanteur ivoirien Nst Cophie’S prévue le 1er août

L’inhumation de l’artiste-chanteur ivoirien Ernest Koffi Kouadio dit Nst Cophie’S, décédé le 8 mars 2020 aux États-Unis, est prévue le 1er août 2020 à Dimbokro, dans le centre de la Côte d’Ivoire, indique le programme officiel des obsèques.

Selon le programme des obsèques, la réception des condoléances qui a débuté jeudi, s’achève lundi prochain, suivie le lendemain d’une veillée religieuse à la Paroisse Saint Albert le Grand à Cocody.

Aussi, il est prévue mercredi et jeudi,  une veillée artistique éclatée sur cinq sites à Abidjan. Notamment à Abobo, Cocody, Plateau, Port-Bouet, Yopougon et au Palais de la culture de Treichville. Le 30 juillet 2020, aura lieu la levée du corps avant l’ultime adieu.

Le 31 juillet 2020, à Dimbokro, sa ville natale, il est prévue dans la soirée jusqu’à l’aube une veillée traditionnelle, animée par les guides coutumiers et la famille du défunt, soutenue par des prestations artistiques au stade de la ville.

L’inhumation du concepteur de zôgôda N’zoué, décédé des suites d’une longue maladie aux États-Unis,  est prévue en fin de matinée au cimetière de Dimbokro. Les siens lui rendront ce jour un ultime adieu sur la terre de ses ancêtres.

L’artiste-musicien Nst Cophie’s a connu un franc succès dans les années 80-90 en Côte d’Ivoire avec ses œuvres « Faya Largeau », « Zôgôda N’zoué » ou encore « Zopio dance » avant que l’homme aux cheveux frisés et au skaï, ne se fasse rare sur la scène.

Depuis une trentaine d’années, l’artiste ivoirien vivait en France où il avait sa propre boîte de production qui est Nst Cophie’s top on the Pop pour l’Afrique. Il a aidé plusieurs artistes Africains dans l’évolution de leur carrière musicale.

Côte d’Ivoire: 5,23 millions d’arbres déjà plantés dans le pays, soit plus de 100% de l’objectif pour 2020

Le ministre ivoirien des Eaux et forêts, Alain-Richard Donwahi, a annoncé samedi à Yamoussoukro le planting, à travers le pays, de 5,235 millions d’arbres depuis juin, dans le cadre d’une opération dénommée « 1 Jour 5 millions d’arbres », visant à planter 5 millions d’arbres en 2020, soit un « bilan partiel » de plus de 100%.« Le bilan partiel de la présente opération est aujourd’hui évalué à 5,235 millions d’arbres qui ont été plantés dans 538 localités », a indiqué M. Alain-Richard Donwahi, lors d’une cérémonie officielle de l’opération « 1 Jour 5 millions d’arbres », tenue à Yamoussoukro. 

Cette campagne pour l’année 2020 est marquée par une opération plus ambitieuse dénommée « 1 Jour 5 millions d’arbres ». La journée de planting d’arbres a été également lancée dans les différentes régions du pays. 

L’année précédente, l’opération baptisée « 1 Jour 1 million d’arbres », a, selon le ministre des Eaux et forêts, enregistré un succès avec plus de 1,2 million d’arbres plantés à travers le pays, en vue de la restauration du couvert forestier ivoirien.

L’opération pour l’an 2020, entamée en juin pour profiter de la saison des pluies, « se poursuit et nous sommes convaincus que l’objectif déjà dépassé sera très largement dépassé, étant donné la forte mobilisation des différentes localités du pays », a dit M. Alain-Richard Donwahi.

La Côte d’Ivoire a perdu plus de 80% de son couvert forestier, entre 1960 à ce jour, entraînant la disparition des ressources forestières, avec en partie le réchauffement climatique, des catastrophes naturelles, l’appauvrissement des sols et des migrations des populations.

Dans ce contexte, l’Etat de Côte d’Ivoire a opté pour une politique forestière dont la stratégie mise en œuvre vise à porter la restauration du couvert forestier à « au moins 20% du territoire national d’ici à l’horizon 2030, soit un accroissement d’environ 3 millions d’hectares de forêts ». 

Cela devrait faire passer le couvert forestier ivoirien, estimé aujourd’hui à 3,4 millions d’hectares à environ 6,4 millions d’hectares de forêts en 2030 », a fait savoir le ministre des Eaux et forêts, Alain-Richard Donwahi.

Pour atteindre cet objectif, le gouvernement a mis en place un nouveau cadre juridique, avec un nouveau Code forestier adopté le 23 juillet 2019, intégrant les instruments de gestion et de gouvernance forestière pour impulser le reboisement en Côte d’Ivoire. 

La Côte d’Ivoire s’attèle à relever les défis de la préservation, de la réhabilitation et de l’extension des forêts. M. Donwahi estime que ce pari est certes ambitieux, mais est à portée, exhortant les populations à un engagement citoyen pour restaurer le couvert forestier.

« Je renouvelle mon appelle à nos concitoyens des villes, des villages et des campements les plus reculés à s’employer davantage à planter des arbres dans chaque espace et dans chaque concession,  à créer et à protéger les forets résiduelles, y compris les forêts sacrées », a-t-il lancé. 

Le pays veut, par cette voie, préserver les différents écosystèmes forestiers et en faire des milieux résilients, générant un monde vert, de randonnée et écologiquement viable pour les générations présentes et futures.  

La ville de Yamoussoukro dispose dans cette vision d’une forêt urbaine d’une superficie de 220 hectares, créée en 1960, année de l’indépendance,  par feu Félix Houphouët-Boigny, le premier chef de l’Etat de Côte d’Ivoire,  à l’instar de la forêt du Banco, à Abidjan.  

De 1960 à 2015, le couvert forestier ivoirien est passé de 16 millions à 3,5 millions d’hectares, une perte causée en majorité par une agriculture extensive. Avec l’Initiative cacao-forêt, l’Etat ivoirien veut amener les producteurs à restaurer le couvert forestier et pratique une agriculture moderne.

M. Donwahi a par ailleurs invité les producteurs des différentes filières agricoles à utiliser les nouvelles technologies pour créer de la valeur ajoutée et transformer leurs produits, ce qui permettra d’augmenter leurs revenus et de réduire la pauvreté. 

La journée nationale « 1 Jour 5 millions d’arbres », célébrée ce jour, a été organisée avec l’appui technique, matériel et financier de l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Elle vise aussi l’atténuation des émissions de gaz à effet de serre. 

Convention locales Pdci: Bédié vote dans une ambiance festive au siège de son parti

Le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir), Henri Konan Bédié, candidat unique aux conventions locales du Pdci en vue de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, a voté dimanche, dans une ambiance festive au siège du parti.Arrivé en fin de matinée à la « Maison du parti »,  le siège du Pdci, en compagnie de son épouse, Henri Konan Bédié, vêtu d’un costume bleu ciel, a voté dans l’auditorium, sous des notes de fanfares, et des militants en liesse.

Au terme de son vote, M. Bédié, 86 ans, encadré par son protocole, s’est adressé brièvement à la presse, se félicitant du processus devant aboutir au choix du candidat du Pdci pour l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, qui s’annonce épique.

Sur les réseaux sociaux, des rumeurs, ces derniers jours, rapportaient que M. Henri Konan Bédié,  le Sphinx de Daoukro, était souffrant et serait évacué dans un centre hospitalier, une information démentie par son staff de communication.

Seul candidat retenu après le rejet du dossier de candidature de Kouadio Konan Bertin dit KKB, ex-président de la jeunesse du Pdci, M. Bédié devra, au travers de ces conventions locales, montrer son aura au sein de la formation via un fort taux de participation. 

De son côté, le Rhdp, le parti au pouvoir sollicite M. Alassane Ouattara, aux fins de revenir sur sa décision pour briguer un troisième mandat présidentiel. Au sein de la coalition au pouvoir, des voix s’élèvent pour dire qu’il est celui qui peut battre M. Bédié.

Cet appel intervient après le décès brusque du Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly, le 8 juillet 2020, à la suite d’un malaise cardiaque, survenu au terme d’un Conseil des ministres. Dauphin de M. Ouattara, il avait été désigné le 12 mars 2020 comme candidat du Rhdp pour cette présidentielle. 

Le Front populaire ivoirien  (FPI, opposition), le parti de Laurent Gbagbo, lui, a lancé depuis le 20 juillet denier un appel à candidatures qui devrait s’achever le 27 juillet 2020, pour désigner son candidat à l’élection présidentielle d’octobre 2020.

Le processus électoral est déjà engagé. Après la révision du listing électoral, la Commission électorale indépendante (CEI) a ouvert le 16 juillet le dépôt des candidatures, assorti du parrainage des électeurs, une condition d’éligibilité du candidat à l’élection du président de la République. 

L’inhumation de l’artiste-chanteur ivoirien Nst Cophie’S prévue à Dimbokro le 1er août

L’inhumation de l’artiste-chanteur ivoirien Ernest Koffi Kouadio dit Nst Cophie’S, décédé le 8 mars 2020 aux États-Unis, est prévue le 1er août 2020 à Dimbokro, dans le centre de la Côte d’Ivoire, indique le programme officiel des obsèques.

Selon le programme des obsèques, la réception des condoléances qui a débuté jeudi, s’achève lundi prochain, suivie le lendemain d’une veillée religieuse à la Paroisse Saint Albert le Grand à Cocody.

Aussi, il est prévue mercredi et jeudi,  une veillée artistique éclatée sur cinq sites à Abidjan. Notamment à Abobo, Cocody, Plateau, Port-Bouet, Yopougon et au Palais de la culture de Treichville. Le 30 juillet 2020, aura lieu la levée du corps avant l’ultime adieu.

Le 31 juillet 2020, à Dimbokro, sa ville natale, il est prévue dans la soirée jusqu’à l’aube une veillée traditionnelle, animée par les guides coutumiers et la famille du défunt, soutenue par des prestations artistiques au stade de la ville.

L’inhumation du concepteur de zôgôda N’zoué, décédé des suites d’une longue maladie aux États-Unis,  est prévue en fin de matinée au cimetière de Dimbokro. Les siens lui rendront ce jour un ultime adieu sur la terre de ses ancêtres.

L’artiste-musicien Nst Cophie’s a connu un franc succès dans les années 80-90 en Côte d’Ivoire avec ses œuvres « Faya Largeau », « Zôgôda N’zoué » ou encore « Zopio dance » avant que l’homme aux cheveux frisés et au skaï, ne se fasse rare sur la scène.

Depuis une trentaine d’années, l’artiste ivoirien vivait en France où il avait sa propre boîte de production qui est Nst Cophie’s top on the Pop pour l’Afrique. Il a aidé plusieurs artistes Africains dans l’évolution de leur carrière musicale.

Célébration à Abidjan du premier anniversaire de GPS, le mouvement politique de Guillaume Soro

Générations et peuples solidaires ( GPS), le mouvement politique présidé par l’ex-président de l’Assemblée nationale ivoirienne, Guillaume Kigbafori Soro, a célébré dimanche à Abidjan, son premier anniversaire dans un contexte de préparation pour l’élection présidentielle du 31 octobre prochain.« GPS offre aux ivoiriens la possibilité de rompre avec le passé de rivalités morbides entretenues par la vieille classe politique ivoirienne.  Pour nous qui avons fait le choix de soutenir la candidature de Guillaume Soro s’ouvre le temps de la lutte pour son retour au pays pour sa participation à une élection présidentielle libre et transparente », a dit Anne-Marie Bonifon, la coordonnatrice  de ce mouvement en Côte d’Ivoire.

GPS qui revendiquer à ce jour 400 000 adhérents «s’active à prendre une part active au processus de désignation du futur président de la Côte d’Ivoire », a poursuivi Mme Bonifon, estimant que le leadership de M. Soro est un « atout » pour remporter l’élection présidentielle du 31 octobre prochain.

« GPS est devenu l’ennemi public numéro un en Côte d’Ivoire. Depuis le 23 décembre 2019, son siège est interdit d’accès à ces dirigeants», a regretté Mme Bonifon dénonçant l’emprisonnement de plusieurs cadres de ce mouvement politique.

Auparavant, dans une conférence, Pr Samba Diakité a soutenu que GPS n’est pas un mouvement de conflit de génération. « GPS est développeur, pacificateur, unificateur et veut faire la politique autrement », a-t-il expliqué.

Dans la même veine, le député Gnangadjomon Koné a indiqué qu’en Côte d’Ivoire, « nous assistons à une guerre d’égo de nos aînés ». « Soro est là pour une mutation des mentalités. Son combat est contre un système politique et non contre un individu», a souligné le parlementaire.

Guillaume Soro, l’ancien président de l’Assemblée nationale ivoirienne a démissionné en février 2019 de la présidence de cette institution pour « divergence d’opinion » avec le président ivoirien Alassane Ouattara.

Depuis près d’un an, M. Soro est en Europe et fait l’objet d’un mandat d’arrêt international lancé contre lui par la justice ivoirienne. Créé le 26 juillet 2019,  Générations et Peuples Solidaires ( GPS) qu’il préside, se veut un mouvement politique citoyen pour fédérer les ivoiriens de toutes les générations autour des valeurs de solidarité.

Maroc : Face à l’explosion des cas de Covid-19, fermeture de tous les accès menant à 8 villes

L’explosion du nombre de cas de contamination à la Covid-19 a poussé les autorités publiques marocaines d’interdire, dès ce dimanche 26 juillet à minuit, le déplacement de et vers huit villes du Royaume.Il s’agit des villes de Tanger, Tétouan, Fès, Meknès, Casablanca, Berrechid, Settat, Marrakech, selon un communiqué conjoint des ministères de l’Intérieur et de  la Santé.

« Tenant compte de la hausse considérable, ces derniers jours, des cas de contamination au Covid-19 dans plusieurs préfectures et provinces, et en se basant sur les conclusions du suivi quotidien et de l’évaluation périodique de la situation épidémiologique de notre pays, et dans le cadre du renforcement des mesures prises pour lutter contre la propagation de cette pandémie, il a été décidé, à compter de ce dimanche 26 juillet à minuit, d’interdire les déplacements de et vers les villes de Tanger, Tétouan, Fès, Meknès, Casablanca, Berrechid, Settat et Marrakech », lit-on dans le communiqué ?.

Sont exclues de cette décision les personnes à besoins médicaux urgents, les personnes travaillant dans les secteurs public et privé munies d’ordres de mission délivrés par leurs responsables, à condition d’obtenir une autorisation spéciale de déplacement délivrée par les autorités locales, précise la même source.

Cette interdiction ne s’applique pas au transport de marchandises et des produits de base qui se déroule dans des conditions normales et fluides pour approvisionner les citoyens en leurs besoins quotidiens.

Cette décision a été prise au regard du non-respect par la majorité des citoyens des mesures de préventions, en l’occurrence la distanciation sociale, le port du masque, l’usage des désinfectants, malgré leur disponibilité en grande quantité dans les marchés, entraînant la propagation de l’infection et la hausse des cas confirmés, ajoute-t-on.

Face à cette situation, les autorités publiques appellent les citoyens au strict respect de ces mesures sous peine de mesures répressives rigoureuses, conformément à la loi.

A ce jour, le Maroc a enregistré 20.278 cas confirmés au coronavirus, dont 313 décès et 16.438 patients entièrement guéris de la maladie.

Maroc : Le ministère de la santé annonce la vaccination des personnes à risque contre la grippe saisonnière

Le ministre marocain de la santé, Khalid Ait Taleb, a annoncé la vaccination antigrippale et anti-pneumocoque des personnes porteuses de maladies chroniques, « ce qui leur éviterait une aggravation de leur état de santé durant l’automne ».Intervenant samedi lors d’un webinaire sur l’importance de la vaccination dans le contexte actuel marquée par la crise sanitaire de la Covid-19, le ministre a indiqué qu’en raison de la poursuite de la pandémie de la Covid-19, et jusqu’à la découverte d’un vaccin efficace et sûr contre cette maladie, le ministère a décidé de rendre accessibles les vaccins contre la grippe saisonnière et la pneumocoque aux personnes porteuses de maladies chroniques, et ce pendant la prochaine saison d’automne.

A souligner que les vaccins contre la grippe et la pneumocoque ne sont pas efficaces contre la Covid-19, mais constituent l’un des scénarios préventifs qui seront lancés, en plus des mesures de précaution sanitaire.

Réagissant à la montée en flèche des cas de contamination au Maroc ces derniers jours, le responsable gouvernemental a relevé que la situation épidémiologique dans le Royaume est « sous contrôle » malgré la recrudescence des cas.

Toutefois, il faut redoubler d’efforts, de vigilance et de prudence pour éviter un débordement des centres de traitement Covid19. Selon lui, le respect de la distanciation corporelle, le port obligatoire du masque, et le lavage des mains, permettraient de réduire le risque de contamination au coronavirus.

« Les mesures sanitaires doivent être respectées pour éviter le reconfinement dans certaines villes où le nombre de cas ne cesse d’augmenter », alerte le ministre.

Dans le monde, la grippe saisonnière tue chaque année entre 250.000 et 650.000 personnes, atteint  entre 3 et 5 millions de personnes et constitue une menace contre les malades chroniques, les femmes enceinte, les nourrissons et les personnes âgées.

La situation épidémiologique et l’aide publique au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce samedi consacrent de larges commentaires à la situation épidémiologique au Maroc et à l’aide publique destinée à réduire l’impact de la Covid-19.+L’Economiste+ se fait l’écho d’un communiqué du ministère de l’Intérieur qui appelle au respect des mesures de prévention contre la Covid-19 notamment le port du masque.

«Tout contrevenant sera soumis à une amende allant de 300 à 1.300 DH », précise le communiqué, qui intervient suite à une recrudescence de cas positifs.

+Le Matin+ cite une déclaration ministre de la Santé, Khalid Ait Taleb qui a affirmé qu’aucune mutation génétique n’explique l’augmentation des cas graves et les décès liés au coronavirus (Covid-19) enregistrés dans certaines villes du Royaume, notamment à Tanger.

« La situation épidémiologique au Maroc ne diffère aucunement de la situation à l’échelle internationale. Certes, nous avons des taux et des indicateurs qui sont très intéressants et encourageants, néanmoins nous avons constaté ces derniers temps l’apparition de cas graves et un nombre de décès en hausse à Tanger par rapport à d’autres villes comme Fès, Casablanca et Marrakech », a-t-il expliqué.

Il a, dans ce sens, souligné que « le génome de souches du coronavirus détecté au Maroc n’a connu aucune mutation puisque c’est la souche qui existait et qui circulait depuis le début de l’apparition de la pandémie et que nous retrouvons même chez les personnes asymptomatiques ».

+Aujourd’hui le Maroc+ rapporte que l’aide publique a permis de compenser, en moyenne, 35% de perte de revenus issus d’activités.

Selon le Haut commissariat au Plan (HCP), cette proportion est plus importante dans les villes qu’à la campagne avec respectivement 63% et 28%. Par secteur, la part de compensation des pertes de revenus est de 17% dans les services, 47% l’industrie, 57% le commerce, 77% l’agriculture et 91% le BTP.

Elle varie, selon le statut professionnel, de 27% parmi les salariés à 78% parmi les indépendants/ employeurs.

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ informe que le Conseil de gouvernement a décidé de faire don du 1/5ème des salaires, du mois d’août jusqu’à la fin de l’année en cours, de l’ensemble des membres du gouvernement au profit du Fonds spécial pour la gestion de la pandémie du nouveau coronavirus (covid-19).

Cette décision consacre l’esprit de solidarité dont a fait preuve toute la société marocaine sous la conduite éclairée du Roi Mohammed VI, a souligné le ministre délégué chargé de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Driss Ouaouicha, lors d’un point de presse tenu à l’issue du Conseil.

Ce don, poursuit-il, constitue également une contribution de la part des membres du gouvernement aux efforts consentis pour faire face à cette pandémie qui nécessite davantage de mobilisation et d’engagement, en vue d’atténuer ses répercussions économiques et sociales.

Maroc/Marché des carburants: Les délibérations toujours en cours au sujet de la saisine sur l’existence de pratiques anti-concurrentielles (Conseil)

Le Conseil de la Concurrence informe que ses délibérations sont toujours en cours au sujet la saisine relative à l’existence d’éventuelles pratiques restrictives à la concurrence libre et loyale dans le marché des carburants liquides.« Dans le cadre de la saisine relative à l’existence d’éventuelles pratiques restrictives à la concurrence libre et loyale dans le marché des carburants liquides, et en application des dispositions de la loi n° 20.13 relative au Conseil de la Concurrence, et de la loi 104.12 relative à la liberté des prix et de la Concurrence, le Conseil de la Concurrence informe que ses délibérations sont toujours en cours à la date de la publication du présent communiqué », indique un communiqué dudit Conseil, parvenu samedi à APA.

Le Conseil de la concurrence s’engage à communiquer « aux différentes parties concernées ainsi qu’à l’opinion publique nationale, la décision concernant la saisine précitée, dès le parachèvement des dispositifs procéduraux prévus par la loi », assure la même source.

Tout en s’en prenant à des supports médiatiques qui ont diffusé, vendredi, des informations sur une amende à infliger aux sociétés pétrolières, le Conseil a affirmé qu’il « dégage toute responsabilité concernant les informations relatées par certains organes de presse relatives aux sanctions infligées aux sociétés pétrolières concernées par la saisine précitée ».

Dans ce sens, le Conseil de la Concurrence rappelle qu’il est le seul habilité à communiquer officiellement sur les décisions adoptées par ses instances de délibération.

Accusées de pratiques anticoncurrentielles, les sociétés de distribution de carburant sont sur la sellette depuis plusieurs mois. Elles sont accusées par les initiateurs de la saisine, à savoir la Confédération démocratique du Travail (CDT) et l’Union des Syndicats professionnels du secteur du transport au Maroc, d’entente sur les prix et de partage d’informations sensibles.

La séance d’écoute à laquelle ont été convoqués les pétroliers s’est ouverte le 21 juillet courant. Durant cette séance à huis clos et étalée sur deux jours, les pétroliers ont présenté leurs arguments et défendu leur position devant les instances compétentes du Conseil de la Concurrence.

Les séances ne sont pas accessibles au public et seules les parties en cause et le commissaire du gouvernement peuvent y assister.

Une fois la décision est prise par le Conseil de la Concurrence, les parties concernées ont le droit d’interjeter appel dans un délai de 30 jours.

Société, coronavirus et Mali au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus samedi à APA abordent principalement les préparatifs de la fête de l’Eid el Kébir, la propagation inquiétante de la pandémie de Covid-19 et la crise sociopolitique au Mali.Vox Populi informe que « l’oignon et la pomme de terre (sont) hors de portée » à six jours de la Tabaski. Les prix qui s’établissent à 500 et 600 francs CFA, sont passés « du simple au double ».

Mais au-delà de cette conjoncture, le ministre de la Santé Abdoulaye Diouf Sarr fait son vœu dans L’AS : « Que chaque Sénégalais fête la Tabaski là où il est ».

Cet appel vise à limiter la propagation du nouveau coronavirus selon Le Quotidien qui parait aujourd’hui sous le titre : « Diouf Sarr confine les Sénégalais ». Selon le ministre, la pandémie est « en train de faire un yoyo ».

Sa propagation est « inquiétante », d’après Libération qui rapporte que 301 nouveaux cas ont été enregistrés dans les dernières 48 heures. Quatre nouveaux décès portent par ailleurs le bilan macabre du virus à 182 morts.

Pendant ce temps, les cas graves admis en réanimation sont passés de 39 à 49, souligne L’AS là où le quotidien national Le Soleil recense près de 3000 patients sous traitement.

Directeur des Opérations d’urgences sanitaires (Cous) au ministère de la Santé, Dr Abdoulaye Bousso demande dans Vox Populi « qu’on évite de faire de la cotisation s’il y a une épidémie ».

Sur un autre sujet, EnQuête indique que l’impasse sociopolitique au Mali est « une poudrière aux portes du Sénégal ». L’Etat malien est « au bord de l’effondrement, car presque aucune institution ne marche plus », justifie le journal dans lequel un docteur en Sciences politiques estime qu’il « faudrait arriver à faire comprendre à IBK qu’il est devenu un facteur bloquant ».

En revanche, Le Soleil souligne que « la France salue la médiation ouest-africaine » avec cinq chefs d’Etat de la Cedeao qui se sont rendus jeudi à Bamako.

Dans Les Echos, Alioune Tine, militant des droits humains, dit « pourquoi (il était) dans la délégation du président Macky Sall au Mali » pour la médiation entre le pouvoir d’Ibrahim Boubacar Keita et le M5 de l’imam Mahmoud Dicko.  « J’ai collaboré sérieusement avec le chef de l’Etat sur ce dossier. Je fais de l’alerte au niveau du président de la République depuis longtemps », déclare l’ancien directeur d’Amnesty International pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre.

Le Soleil traite également du foncier et interroge le président de la Commission nationale du dialogue des territoires (CNDT), Benoit Sambou. Ce dernier estime que « la contractualisation est la solution ».

L’Observateur aborde les conséquences d’une situation financière « catastrophique » de la Société africaine de raffinage (SAR) qui est « à l’arrêt ». Le journal estime que la Senelec est à « moins d’une semaine de réserves » et seuls « 120 mégawatts sauvent Dakar du noir » pour le moment.

En football, Le Soleil informe que « Kalidou Koulibaly chauffe le mercato ». Parlant de son avenir dans Record, le défenseur sénégalais de Naples note qu’il ne peut « pas faire de promesse ».

Ce journal rapporte également que Watford d’Ismaila Sarr est obligé de réaliser « l’exploit » cet après-midi devant Arsenal pour éviter l’alternative du « purgatoire ».

Pendant ce temps, le milieu sénégalais du Paris Saint-Germain, Idrissa Gana Guèye, a remporté la Coupe de France, son deuxième trophée de la saison après le championnat de la Ligue 1. Il « succède » ainsi à Mbaye Niang et Edouard Mendy, joueurs de Rennes.

Toutefois avec le PSG, Guèye fonde une « inquiétude pour Mbappé », le jeune prodige français sorti hier sur blessure à moins de trois semaines du quart de finale de la Ligue des champions face aux surprenants italiens de l’Atalanta Bergame.