Enseignement, santé et économie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi se sont focalisés sur nombre de sujets notamment le bras de fer entre les parents d’élèves et les écoles privées, les prévisions pour un déconfinement et les perspectives économiques au Maroc.+Al Massae+ rapporte que les parents et tuteurs d’élèves lancent une campagne pour protester contre la politique de certains établissements de l’enseignement privé qui ont exigé le paiement de la totalité des frais de scolarité durant cette période de crise pandémique, sans prendre en compte la situation des familles touchées par la conjoncture.

Cette campagne lancée sur les réseaux sociaux et les applications de messagerie instantanée appelle les parents à se détourner massivement des écoles privées et à inscrire leurs enfants à l’école publique, fait savour le quotidien.

Pour ce faire, poursuit le journal, les associations de parents d’élèves comptent s’engager dans le renforcement des infrastructures des écoles publiques et prendre en charge certains frais pour y améliorer les structures d’accueil des enfants. Ainsi, les produits d’hygiène, les frais de transport et les services de permanence seront assurés par ces associations qui, de même, comptent proposer et financer des matières comme la musique et le théâtre.

+Al Ahdath Al Maghribia+ se demande « Déconfinera ? déconfinera pas ? » A l’approche de la date fixée pour la levée du confinement, les réseaux sociaux sont théâtre de débats et de discussions entre partisans et opposants du prolongement des mesures du confinement.

Ceux qui sont pour le déconfinement le 10 juin affirment que les gens attendent impatiemment cette date pour pouvoir sortir et retrouver leur vie normale, souligne la publication, notant que toute prolongation supplémentaire pourrait constituer un choc émotionnel car les gens, et en particulier les adolescents et les enfants, sont à bout de souffle. Sans oublier les problèmes financiers causés par l’arrêt de plusieurs activités économiques.

+L’Economiste+, qui s’intéresse au rapport de la banque mondiale sur les perspectives économiques mondiales, écrit que « choc massif et brutal, grave récession…, ce sont les mots utilisés par la Banque mondiale pour démonter l’impact produit par la pandémie de coronavirus (Covid-19) et par les mesures d’arrêt de l’activité prises pour l’enrayer.

Le PIB mondial diminuera de 5,2% cette année, ce qui représente la plus forte récession planétaire depuis la seconde guerre mondiale, selon les nouvelles prévisions économiques de l’institution publiées le 8 juin. Le scénario de base prévoit un rebond mondial à 4,2% en 2021.

En attentant, toutes les régions devraient prendre leur mal en patience. Sans surprise, l’activité économique de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (Mena) devrait se contracter de 4,2% sous l’effet de la pandémie et de l’évolution du marché du pétrole (ce qui est loin de la croissance de 2,4% prévue dans l’édition de janvier). Le Maroc ne sera pas épargné avec une croissance toujours en berne.

De 2,3% en 2019, il faudrait s’attendre à un taux de croissance négatif du PIB réel de l’ordre de (-4%) en 2020. Si tout va pour le mieux, une remontée de la courbe n’est pas exclue et pourrait avoisiner les 3,4% en 2021.

Enseignement, santé et économie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi se sont focalisés sur nombre de sujets notamment le bras de fer entre les parents d’élèves et les écoles privées, les prévisions pour un déconfinement et les perspectives économiques au Maroc.+Al Massae+ rapporte que les parents et tuteurs d’élèves lancent une campagne pour protester contre la politique de certains établissements de l’enseignement privé qui ont exigé le paiement de la totalité des frais de scolarité durant cette période de crise pandémique, sans prendre en compte la situation des familles touchées par la conjoncture.

Cette campagne lancée sur les réseaux sociaux et les applications de messagerie instantanée appelle les parents à se détourner massivement des écoles privées et à inscrire leurs enfants à l’école publique, fait savour le quotidien.

Pour ce faire, poursuit le journal, les associations de parents d’élèves comptent s’engager dans le renforcement des infrastructures des écoles publiques et prendre en charge certains frais pour y améliorer les structures d’accueil des enfants. Ainsi, les produits d’hygiène, les frais de transport et les services de permanence seront assurés par ces associations qui, de même, comptent proposer et financer des matières comme la musique et le théâtre.

+Al Ahdath Al Maghribia+ se demande « Déconfinera ? déconfinera pas ? » A l’approche de la date fixée pour la levée du confinement, les réseaux sociaux sont théâtre de débats et de discussions entre partisans et opposants du prolongement des mesures du confinement.

Ceux qui sont pour le déconfinement le 10 juin affirment que les gens attendent impatiemment cette date pour pouvoir sortir et retrouver leur vie normale, souligne la publication, notant que toute prolongation supplémentaire pourrait constituer un choc émotionnel car les gens, et en particulier les adolescents et les enfants, sont à bout de souffle. Sans oublier les problèmes financiers causés par l’arrêt de plusieurs activités économiques.

+L’Economiste+, qui s’intéresse au rapport de la banque mondiale sur les perspectives économiques mondiales, écrit que « choc massif et brutal, grave récession…, ce sont les mots utilisés par la Banque mondiale pour démonter l’impact produit par la pandémie de coronavirus (Covid-19) et par les mesures d’arrêt de l’activité prises pour l’enrayer.

Le PIB mondial diminuera de 5,2% cette année, ce qui représente la plus forte récession planétaire depuis la seconde guerre mondiale, selon les nouvelles prévisions économiques de l’institution publiées le 8 juin. Le scénario de base prévoit un rebond mondial à 4,2% en 2021.

En attentant, toutes les régions devraient prendre leur mal en patience. Sans surprise, l’activité économique de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (Mena) devrait se contracter de 4,2% sous l’effet de la pandémie et de l’évolution du marché du pétrole (ce qui est loin de la croissance de 2,4% prévue dans l’édition de janvier). Le Maroc ne sera pas épargné avec une croissance toujours en berne.

De 2,3% en 2019, il faudrait s’attendre à un taux de croissance négatif du PIB réel de l’ordre de (-4%) en 2020. Si tout va pour le mieux, une remontée de la courbe n’est pas exclue et pourrait avoisiner les 3,4% en 2021.

Covid-19 / Côte d’ivoire : Point de l’évolution de la pandémie

Le ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique a enregistré le lundi 08 juin 2020, 142 nouveaux cas de Covid-19 sur 800 échantillons prélevés. Soit un pourcentage de 17,7% de cas positifs, dont 51 guéris.

Par ailleurs, il annoncé deux nouveaux décès liés à la covid-19. En effet, il s’agirait d’un patient de 61 ans dans un établissement sanitaire privé et d’un autre patient de 61 ans, diabétique et cardiopathe sur le site Covid du CHU de Yopougon. Pour ce faire, le ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique a présenté ses condoléances aux familles éplorées.

Toutefois, Le Ministère de la Santé a constaté un relâchement dans le respect des mesures barrières. Notamment le lavage régulier des mains avec de l’eau et du savon et le port de masque lorsque nous sommes dans des lieux publics. Ces mesures ont pour objet de se protéger, ainsi que de protéger les autres.

Néanmoins, il a également rappelé que la pandémie n’est pas terminée. Selon le ministère, seul le respect desdites mesures pourrait permettre de contrôler et de maîtriser la pandémie sur le sol ivoirien.

Aussi, le Ministre de la Sante et de l’Hygiène Publique a remercié et félicité tous les acteurs de la santé pour leur engagement et leur dévouement dans la lutte contre la pandémie.

Cependant rappelons qu’à la date du 08 juin, la Côte d’Ivoire compte donc 3 881 cas confirmés dont 1 869 personnes guéries, 38 décès et 1 974 cas actifs. Le nombre total d’échantillons est de 32 349.

Coronavirus, politique et faits de société au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus, mardi à APA, traitent du coronavirus, de la politique et des faits de société. »Covid-19: lundi macabre au Sénégal-Trois nouveaux décès portent le bilan à 52 ans », écrit Libération, à côté de Vox Populi qui renchérit: « Le bilan du Covid passe à 52 morts. Trois patients âgés de 69 ans, 44 ans et 43 ans décèdent entre les hôpitaux Principal, Fann et Le Dantec ».

 « L’épicentre Dakar refuse de se débarrasser du virus-Trois nouveaux décès », note La Tribune. Faisant la situation du coronavirus hier au Sénégal, L’As révèle « trois morts et 99 nouveaux cas ».

À propos de l’atteinte du pic des cas de Covid-19, nos confrères de Walf Quotidien informent que « l’OMS dément Diouf Sarr (ministre de la Santé et de l’Action sociale) » et recommande de ne pas « s’amuser à faire le pic ».

En politique, Sud Quotidien s’intéresse à l’organisation des élections à date échue et se focalise sur « le casse-tête des locales ». Pour EnQuête, « la Covid-19 menace la tenue des locales ».

Parlant des nominations de Moussa Sy et d’Abdou Fall qui « font polémique », La Tribune informe que fâché, « Macky va sortir la cravache ». Toutes choses qui poussent L’Observateur à écrire: « Nominations d’ex adversaires politiques-Polémiques en Sall de recyclage. Grogne au sein de l’Apr. Le président prépare les (élections) locales ».

En faits divers, ce journal revient sur « le procès du scandale à l’IAAF » et indique que « Gabriel Dollé enfonce Lamine Diack, qui évoque des soucis de santé ». « J’ai un état de santé assez compliqué, mais je suis là », affirme M. Diack dans Vox Populi.

Pendant ce temps, Le Témoin met l’accent sur « l’affaire BatiPlus » et informe que « l’accusée avait reconnu un détournement de 2 milliards f cfa » et que ses parents et son fiancé soupçonnés de recel, sont dans le collimateur de la justice.

« Dix-huit Sénégalaistombent en Italie avec 10.000 doses de coke. Le gang disposait d’appartements, de laboratoires et magasins pour conditionner, stocker et écouler la marchandise », informe Les Échos.

Coronavirus, politique et faits de société au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus, mardi à APA, traitent du coronavirus, de la politique et des faits de société. »Covid-19: lundi macabre au Sénégal-Trois nouveaux décès portent le bilan à 52 ans », écrit Libération, à côté de Vox Populi qui renchérit: « Le bilan du Covid passe à 52 morts. Trois patients âgés de 69 ans, 44 ans et 43 ans décèdent entre les hôpitaux Principal, Fann et Le Dantec ».

 « L’épicentre Dakar refuse de se débarrasser du virus-Trois nouveaux décès », note La Tribune. Faisant la situation du coronavirus hier au Sénégal, L’As révèle « trois morts et 99 nouveaux cas ».

À propos de l’atteinte du pic des cas de Covid-19, nos confrères de Walf Quotidien informent que « l’OMS dément Diouf Sarr (ministre de la Santé et de l’Action sociale) » et recommande de ne pas « s’amuser à faire le pic ».

En politique, Sud Quotidien s’intéresse à l’organisation des élections à date échue et se focalise sur « le casse-tête des locales ». Pour EnQuête, « la Covid-19 menace la tenue des locales ».

Parlant des nominations de Moussa Sy et d’Abdou Fall qui « font polémique », La Tribune informe que fâché, « Macky va sortir la cravache ». Toutes choses qui poussent L’Observateur à écrire: « Nominations d’ex adversaires politiques-Polémiques en Sall de recyclage. Grogne au sein de l’Apr. Le président prépare les (élections) locales ».

En faits divers, ce journal revient sur « le procès du scandale à l’IAAF » et indique que « Gabriel Dollé enfonce Lamine Diack, qui évoque des soucis de santé ». « J’ai un état de santé assez compliqué, mais je suis là », affirme M. Diack dans Vox Populi.

Pendant ce temps, Le Témoin met l’accent sur « l’affaire BatiPlus » et informe que « l’accusée avait reconnu un détournement de 2 milliards f cfa » et que ses parents et son fiancé soupçonnés de recel, sont dans le collimateur de la justice.

« Dix-huit Sénégalaistombent en Italie avec 10.000 doses de coke. Le gang disposait d’appartements, de laboratoires et magasins pour conditionner, stocker et écouler la marchandise », informe Les Échos.

L’Allemagne dévoile ses recettes ayant permis de contenir la Covid-19

L’Allemagne, considérée comme un exemple positif de gestion de la Covid-19, a réussi à ralentir la propagation de la pandémie. Le ministre fédéral allemand de la Santé, Jens Spahn, ressort les stratégies ayant permis de fléchir la courbe d’infection.« Nous avons réussi à empêcher la surcharge de notre système de santé », note le ministre fédéral allemand de la Santé, Jens Spahn. L’Etat fédéral enregistre une proportion de cas graves et de décès le plus faible que dans de nombreux autres pays.  

La courbe d’infections, aujourd’hui, s’aplanit clairement. « Pour l’instant, je vois trois raisons pour lesquelles l’Allemagne traverse relativement bien cette crise », indique M. Spahn, soulignant que premièrement, « le système de santé était en bon état avant la crise ».

De ce fait, « tout le monde a eu pleinement accès aux soins médicaux », renchérit-il. Le système de santé, avec un excellent réseau de médecins généralistes disponibles pour traiter les cas plus légers de Covid-19, a permis aux  hôpitaux de se concentrer sur les cas les plus graves.

Deuxièmement, dit-il, l’Allemagne n’a pas été le premier pays touché par le virus, mais a eu le temps de se préparer. Outre la disponibilité des lits d‘hôpitaux, notamment dans les unités de soins intensifs, « nous avons également pris la menace Covid-19 au sérieux dès le début ».   

En conséquence, la capacité de soins intensifs du pays a été augmentée de 12 000 lits à 40 000 lits très rapidement, a fait savoir M. Spahn. Troisièmement, il a soutenu que l’Allemagne abrite de nombreux laboratoires qui peuvent tester le virus avec de nombreux chercheurs éminents dans le domaine.  

« Avec une population d’environ 83 millions de personnes, nous sommes en mesure d’effectuer jusqu’à 1 million de tests de diagnostic par jour, et aurons bientôt la capacité d’effectuer environ cinq millions de tests d’anticorps par mois », a-t-il poursuivi.  

De vastes campagnes de tests ont eu lieu à travers l’Allemagne. Selon lui, sans cela « vous ne voyez que des ombres ; mais avec elle, vous pouvez voir les détails clairement et immédiatement. Et en cas d’épidémie, vous ne pouvez pas contrôler ce que vous ne pouvez pas voir ».    

« Nous n’avons pas imposé de couvre-feu national, mais nous avons demandé aux citoyens de rester chez eux volontairement. (et) nous vivons depuis deux mois de sévères restrictions à la vie publique et privée : d’après ce que nous savons, cette réponse a été nécessaire et efficace », confie-t-il. 

Les conséquences du confinement ne peuvent être ignorées, c’est pourquoi le pays essaie progressivement de revenir à la normalité. Le défi, c’est que réduire les mesures de protection est potentiellement aussi difficile que les introduire en premier lieu, relève-t-il. 

« Bien que nous opérions dans des conditions d’incertitude profonde, nous pouvons être certains du danger que représente une deuxième vague épidémique. Aussi, restons-nous vigilants », dit-il, toutefois « seul le temps nous dira si nous avons pris les bonnes décisions ». 

Selon le ministre fédéral de la Santé, il est essentiel que les gouvernements informent le public non seulement de ce qu’ils savent, mais aussi de ce qu’ils ne savent pas. Car, c’est le seul moyen de créer la confiance nécessaire pour lutter contre un virus mortel dans une société démocratique. 

« Aucune démocratie ne peut obliger ses citoyens à changer de comportement – du moins pas sans encourir des coûts élevés. Pour une réponse coordonnée et collective, la transparence et des informations précises sont bien plus efficaces que la coercition », poursuit-il. 

En Allemagne, la grande majorité des citoyens a été amenée à coopérer, par sens de responsabilité pour eux-mêmes et pour les autres. Mais, pour maintenir ce succès, l’Etat doit compléter les informations sur le virus par un débat public ouvert et une feuille de route pour le rétablissement.

Il a par ailleurs fait observer qu’en plus d’informer le public, les gouvernements devraient montrer qu’ils comptent sur les citoyens pour comprendre la situation et ce qu’elle exige. Parce qu’ils sont informés, les citoyens allemands savent qu’un retour à la normalité n’est pas possible sans vaccin. 

Pour M. Spahn, les décisions des autorités doivent être « motivées par des preuves » et insister sur la réduction du risque d’infection. Faire savoir par exemple que la distanciation physique est la protection la plus efficace.   

Lorsque les gens restent séparés d’au moins 1,5 mètre, le risque d’infection est considérablement réduit, et si nous pouvons garantir le respect des règles d’hygiène de base, le risque diminue encore plus, mentionne-t-il. En outre, les risques résiduels restants peuvent être gérés de différentes manières selon la situation.

La pandémie de Covid-19 a montré pourquoi un monde interconnecté nécessite une gestion de crise à l’échelle mondiale. Malheureusement, la coopération multilatérale est devenue plus difficile ces dernières années, même entre alliés proches, fait remarquer le ministre fédéral de la Santé.  

« Nous voyons à quel point nous avons besoin les uns des autres, la crise actuelle devrait être un signal d’alarme. Car, aucun pays ne peut gérer seul une pandémie. Nous avons besoin d’une coordination internationale » et améliorer le fonctionnent des institutions, a-t-il lancé.  

En tant qu’Européens, « nous devons reconsidérer notre approche de la mondialisation, en reconnaissant qu’il est essentiel de produire les biens essentiels nécessaires comme les équipements médicaux au sein de l’Union européenne », ajoute-t-il.  

L’Europe devra aussi diversifier ses chaînes d’approvisionnement pour éviter de dépendre entièrement d’un pays ou d’une région, avoue-t-il, mais, surtout savoir que repenser la mondialisation ne signifie pas réduire la coopération internationale. 

Les efforts conjoints des États membres de l’UE font déjà progresser la mise au point d’un vaccin. Une fois découvert, il sera prudent de s’assurer que le vaccin est produit en Europe, même s’il est disponible dans le monde entier. Comme la plupart des crises, celle-ci offre aussi des opportunités. 

Les conséquences à moyen terme de la pandémie seront sévères, avertit-il. Toutefois, malgré toutes les difficultés et incertitudes qui pointent, il dit rester optimiste. « En Allemagne et ailleurs, nous faisons l’expérience de ce dont nos démocraties libérales et nos citoyens sont capables ».  

L’Allemagne dévoile ses recettes ayant permis de contenir la Covid-19

L’Allemagne, considérée comme un exemple positif de gestion de la Covid-19, a réussi à ralentir la propagation de la pandémie. Le ministre fédéral allemand de la Santé, Jens Spahn, ressort les stratégies ayant permis de fléchir la courbe d’infection.« Nous avons réussi à empêcher la surcharge de notre système de santé », note le ministre fédéral allemand de la Santé, Jens Spahn. L’Etat fédéral enregistre une proportion de cas graves et de décès le plus faible que dans de nombreux autres pays.  

La courbe d’infections, aujourd’hui, s’aplanit clairement. « Pour l’instant, je vois trois raisons pour lesquelles l’Allemagne traverse relativement bien cette crise », indique M. Spahn, soulignant que premièrement, « le système de santé était en bon état avant la crise ».

De ce fait, « tout le monde a eu pleinement accès aux soins médicaux », renchérit-il. Le système de santé, avec un excellent réseau de médecins généralistes disponibles pour traiter les cas plus légers de Covid-19, a permis aux  hôpitaux de se concentrer sur les cas les plus graves.

Deuxièmement, dit-il, l’Allemagne n’a pas été le premier pays touché par le virus, mais a eu le temps de se préparer. Outre la disponibilité des lits d‘hôpitaux, notamment dans les unités de soins intensifs, « nous avons également pris la menace Covid-19 au sérieux dès le début ».   

En conséquence, la capacité de soins intensifs du pays a été augmentée de 12 000 lits à 40 000 lits très rapidement, a fait savoir M. Spahn. Troisièmement, il a soutenu que l’Allemagne abrite de nombreux laboratoires qui peuvent tester le virus avec de nombreux chercheurs éminents dans le domaine.  

« Avec une population d’environ 83 millions de personnes, nous sommes en mesure d’effectuer jusqu’à 1 million de tests de diagnostic par jour, et aurons bientôt la capacité d’effectuer environ cinq millions de tests d’anticorps par mois », a-t-il poursuivi.  

De vastes campagnes de tests ont eu lieu à travers l’Allemagne. Selon lui, sans cela « vous ne voyez que des ombres ; mais avec elle, vous pouvez voir les détails clairement et immédiatement. Et en cas d’épidémie, vous ne pouvez pas contrôler ce que vous ne pouvez pas voir ».    

« Nous n’avons pas imposé de couvre-feu national, mais nous avons demandé aux citoyens de rester chez eux volontairement. (et) nous vivons depuis deux mois de sévères restrictions à la vie publique et privée : d’après ce que nous savons, cette réponse a été nécessaire et efficace », confie-t-il. 

Les conséquences du confinement ne peuvent être ignorées, c’est pourquoi le pays essaie progressivement de revenir à la normalité. Le défi, c’est que réduire les mesures de protection est potentiellement aussi difficile que les introduire en premier lieu, relève-t-il. 

« Bien que nous opérions dans des conditions d’incertitude profonde, nous pouvons être certains du danger que représente une deuxième vague épidémique. Aussi, restons-nous vigilants », dit-il, toutefois « seul le temps nous dira si nous avons pris les bonnes décisions ». 

Selon le ministre fédéral de la Santé, il est essentiel que les gouvernements informent le public non seulement de ce qu’ils savent, mais aussi de ce qu’ils ne savent pas. Car, c’est le seul moyen de créer la confiance nécessaire pour lutter contre un virus mortel dans une société démocratique. 

« Aucune démocratie ne peut obliger ses citoyens à changer de comportement – du moins pas sans encourir des coûts élevés. Pour une réponse coordonnée et collective, la transparence et des informations précises sont bien plus efficaces que la coercition », poursuit-il. 

En Allemagne, la grande majorité des citoyens a été amenée à coopérer, par sens de responsabilité pour eux-mêmes et pour les autres. Mais, pour maintenir ce succès, l’Etat doit compléter les informations sur le virus par un débat public ouvert et une feuille de route pour le rétablissement.

Il a par ailleurs fait observer qu’en plus d’informer le public, les gouvernements devraient montrer qu’ils comptent sur les citoyens pour comprendre la situation et ce qu’elle exige. Parce qu’ils sont informés, les citoyens allemands savent qu’un retour à la normalité n’est pas possible sans vaccin. 

Pour M. Spahn, les décisions des autorités doivent être « motivées par des preuves » et insister sur la réduction du risque d’infection. Faire savoir par exemple que la distanciation physique est la protection la plus efficace.   

Lorsque les gens restent séparés d’au moins 1,5 mètre, le risque d’infection est considérablement réduit, et si nous pouvons garantir le respect des règles d’hygiène de base, le risque diminue encore plus, mentionne-t-il. En outre, les risques résiduels restants peuvent être gérés de différentes manières selon la situation.

La pandémie de Covid-19 a montré pourquoi un monde interconnecté nécessite une gestion de crise à l’échelle mondiale. Malheureusement, la coopération multilatérale est devenue plus difficile ces dernières années, même entre alliés proches, fait remarquer le ministre fédéral de la Santé.  

« Nous voyons à quel point nous avons besoin les uns des autres, la crise actuelle devrait être un signal d’alarme. Car, aucun pays ne peut gérer seul une pandémie. Nous avons besoin d’une coordination internationale » et améliorer le fonctionnent des institutions, a-t-il lancé.  

En tant qu’Européens, « nous devons reconsidérer notre approche de la mondialisation, en reconnaissant qu’il est essentiel de produire les biens essentiels nécessaires comme les équipements médicaux au sein de l’Union européenne », ajoute-t-il.  

L’Europe devra aussi diversifier ses chaînes d’approvisionnement pour éviter de dépendre entièrement d’un pays ou d’une région, avoue-t-il, mais, surtout savoir que repenser la mondialisation ne signifie pas réduire la coopération internationale. 

Les efforts conjoints des États membres de l’UE font déjà progresser la mise au point d’un vaccin. Une fois découvert, il sera prudent de s’assurer que le vaccin est produit en Europe, même s’il est disponible dans le monde entier. Comme la plupart des crises, celle-ci offre aussi des opportunités. 

Les conséquences à moyen terme de la pandémie seront sévères, avertit-il. Toutefois, malgré toutes les difficultés et incertitudes qui pointent, il dit rester optimiste. « En Allemagne et ailleurs, nous faisons l’expérience de ce dont nos démocraties libérales et nos citoyens sont capables ».  

Af’Sud : les cas de Covid-19 augmentent à un rythme alarmant (Ramaphosa)

Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a averti lundi ses compatriotes qu’ils ne devaient pas désespérer si les cas de coronavirus continuaient d’augmenter, mais se préparer à contenir la pandémie en respectant les protocoles de prévention.Le président s’exprimait alors que le nombre de décès dus au virus dans le pays a atteint plus de 900 sur les 48.285 cas confirmés dans tout le pays et que les écoles ont ouvert les élèves en classe d’examen.

 Il a déclaré que le pays devrait se réconforter du fait que la mesure de confinement  atteignait son objectif de retarder la propagation du virus.

 « Le confinement nous a donné le temps de préparer nos installations sanitaires et nos interventions pour la flambée attendue des infections », a-t-il déclaré, ajoutant : « Le confinement était non seulement nécessaire, mais il nous a aussi donné à tous le temps de nous adapter à la vie avec le virus ».

 Le président a déclaré qu’il était heureux de constater qu’un pourcentage élevé de Sud-Africains respectaient les protocoles d’hygiène, mais qu’ils devaient éviter tout contact avec d’autres personnes et porter des masques faciaux en public.

 Il a cependant noté que la distanciation physique dans les lieux publics restait un défi.

 « Nous devons nous assurer que nous respectons les pratiques de distanciation physique car c’est par un contact étroit entre les gens que le virus se propage », a-t-il déclaré.

 Le président a rendu hommage aux entreprises, aux organismes publics, aux écoles et aux autres institutions du pays qui ont profité de la fermeture pour se préparer à un retour progressif à une activité plus ou moins normale.

 Par ailleurs, des milliers d’élèves en dernière année du secondaire sont retournés dans leurs salles de classe dans tout le pays lundi, depuis que le confinement a pris effet le 27 mars, a déclaré la ministre de l’éducation de base, Angie Motshekga.

Af’Sud : les cas de Covid-19 augmentent à un rythme alarmant (Ramaphosa)

Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a averti lundi ses compatriotes qu’ils ne devaient pas désespérer si les cas de coronavirus continuaient d’augmenter, mais se préparer à contenir la pandémie en respectant les protocoles de prévention.Le président s’exprimait alors que le nombre de décès dus au virus dans le pays a atteint plus de 900 sur les 48.285 cas confirmés dans tout le pays et que les écoles ont ouvert les élèves en classe d’examen.

 Il a déclaré que le pays devrait se réconforter du fait que la mesure de confinement  atteignait son objectif de retarder la propagation du virus.

 « Le confinement nous a donné le temps de préparer nos installations sanitaires et nos interventions pour la flambée attendue des infections », a-t-il déclaré, ajoutant : « Le confinement était non seulement nécessaire, mais il nous a aussi donné à tous le temps de nous adapter à la vie avec le virus ».

 Le président a déclaré qu’il était heureux de constater qu’un pourcentage élevé de Sud-Africains respectaient les protocoles d’hygiène, mais qu’ils devaient éviter tout contact avec d’autres personnes et porter des masques faciaux en public.

 Il a cependant noté que la distanciation physique dans les lieux publics restait un défi.

 « Nous devons nous assurer que nous respectons les pratiques de distanciation physique car c’est par un contact étroit entre les gens que le virus se propage », a-t-il déclaré.

 Le président a rendu hommage aux entreprises, aux organismes publics, aux écoles et aux autres institutions du pays qui ont profité de la fermeture pour se préparer à un retour progressif à une activité plus ou moins normale.

 Par ailleurs, des milliers d’élèves en dernière année du secondaire sont retournés dans leurs salles de classe dans tout le pays lundi, depuis que le confinement a pris effet le 27 mars, a déclaré la ministre de l’éducation de base, Angie Motshekga.

Maroc : Le taux de croissance s’établit à 2,5% en 2019 (HCP)

Le taux de croissance de l’économie marocaine s’est établi à 2,5% durant l’année précédente, soit une baisse de 0,6 par rapport à 2018, indique le haut-commissariat au plan (HCP), une institution publique chargée de la statistique.Ce recul est attribuable aux effets conjugués de la baisse de 5,8% en volume de la valeur ajoutée du secteur agricole (non compris la pêche) et de l’augmentation de 3,8% de la valeur ajoutée des autres secteurs d’activité non agricoles, explique le HCP dans une note d’information relative aux comptes nationaux provisoires de 2019.

Cette croissance économique a été tirée par la consommation finale et la demande extérieure dans le contexte d’une inflation maîtrisée et d’un allègement du besoin de financement de l’économie nationale, précise la même source.

Avec un accroissement de 2% des impôts nets des subventions sur les produits au lieu de 4,6% l’année précédente, le taux de croissance du produit intérieur brut (PIB) hors agriculture s’est situé à 3,5% en 2019, relève le HCP.

Dans ce contexte, le PIB aux prix courants s’est accru de 3,9% en 2019, dégageant ainsi une augmentation du niveau général des prix de 1,3% au lieu de 1,1%.

Pour ce qui est des échanges extérieurs de biens et services, ils ont dégagé une contribution positive à la croissance (0,5 point), fait savoir le HCP, notant que les exportations de biens et services ont augmenté de 5,5% avec une contribution à la croissance de 2,1 points.