La Covid-19 impacte l’appui financier du PNUD à la Côte d’Ivoire

La pandémie de la Covid-19, selon une analyse du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), a eu un impact sur l’appui financier de l’organisation sur certains programmes de développement communautaires et de gouvernance en Côte d’Ivoire.Jonas Mfouatie du PNUD, a fait savoir lors d’un atelier de cadrage que le programme s’articule autour de deux piliers : le pilier gouvernance démocratique et état de droit et le deuxième pilier concerne les mesures de mitigation sur l’impact de la Covid-19.

Cet impact est ressorti lors d’un atelier de revue conjoint trimestriel du cadre de coopération,  organisé par le bureau du PNUD à Abidjan. La séance a eu pour objectif de faire le point de la mise en œuvre des plans de travail 2020 dans le contexte de crise de la Covid-19 et les mesures de mitigation adoptées. 

L’analyse faite par rapport à l’impact de la Covid-19 sur les programmes de gouvernance et de développement durable, a démontré que « sur notre cible de 12,9 millions de dollars (7,5 milliards Fcfa) pour cette année (2020), avec la crise, l’impact ne nous permet de réaliser que 7,2 millions (4,18 milliards Fcfa)», a dit Jonas Mfouatie du PNUD.  

De ce fait, « nous avons mis en place des mesures de mitigation, notamment l’impact sur la gouvernance (67%) et le développement durable (40%) », ce qui devrait les porter respectivement à un taux de 92% et de 82%, a indiqué M. Mfouatie.

La représentante résidente du PNUD en Côte d’Ivoire, Mme Carol Flore-Smereczniak, s’est félicitée de ce que cette session qui implique la partie nationale permet de « mieux cibler les défis et les attentes des communautés » dans le contexte de crise sanitaire lié à la Covid-19.

Pour sa part, le directeur de Cabinet du ministre ivoirien du Plan et du développement, Yéo Nahoua, a fait savoir que ce programme triennale, contribue au renforcement de la gouvernance,  de la cohésion sociale, de la croissance inclusive et l’accompagnement de la mise en œuvre des ODD.

Il a relevé que le cadre de mise en œuvre du programme de coopération, a accompagné la réalisation de 38 projets dont 15 sont clôturés et 23 sont actuellement en cours d’exécution. Ces projets concernent entre autres le développement du capital humain, la réduction des inégalités.

Ces projets prennent également en compte la planification stratégique, la participation citoyenne, le renforcement des capacités en matière de sécurité communautaire, de prévention des conflits, la consolidation de la paix, de lutte contre le changement climatique. 

Le budget global de ce programme s’élève à 52,1 millions de dollars (30,26 milliards Fcfa) dont 29,4 millions (17,07 milliards Fcfa) ont été mobilisés auprès de partenaires financiers (Japon, Jica, l’UE, l’Allemagne, les USA, la BAD, la Banque mondiale…) qui ont aidé à la mise en œuvre de ce cadre de coopération. 

Cette revue conjointe visant à faire le point de la mise en œuvre des plans de travail signés en janvier dernier pour l’année 2020, devrait permettre de renforcer le cadre de coopération entre le gouvernement ivoirien et le PNUD.

Cette session est la poursuite d’un « dialogue » engagé depuis Yamoussoukro avec l’ensemble des parties prenantes sur la feuille de route, les principes de programmation, les problématiques de développement pouvant être adressés avec l’appui du PNUD.  

Elle a permis de profiler une feuille de route du cadre de coopération des Nations Unies pour le développement durable (CCDD) 2021-2025 en Côte d’Ivoire.  Cette feuille de route devrait être déclinée en programmes. 

Depuis 2012, la Côte d’Ivoire a élaboré un Programme national de développement (PND, 2012-2015 et 2016-2020), permettant au pays d’enregistrer des performances exceptionnelles avec un PIB réel moyen de 8,5% (contre 3,6% pour l’Afrique subsaharienne) de 2012 à 2018.

Le PIB réel par habitant, lui, a progressé de 7% en moyenne annuelle, soit une évolution globale de 46,5% de 2011 à 2018. Ces performances, aujourd’hui, pourraient connaître une baisse en raison de l’impact de la Covid-19 sur l’outil économique du pays.

La Covid-19 impacte l’appui financier du PNUD à la Côte d’Ivoire

La pandémie de la Covid-19, selon une analyse du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), a eu un impact sur l’appui financier de l’organisation sur certains programmes de développement communautaires et de gouvernance en Côte d’Ivoire.Jonas Mfouatie du PNUD, a fait savoir lors d’un atelier de cadrage que le programme s’articule autour de deux piliers : le pilier gouvernance démocratique et état de droit et le deuxième pilier concerne les mesures de mitigation sur l’impact de la Covid-19.

Cet impact est ressorti lors d’un atelier de revue conjoint trimestriel du cadre de coopération,  organisé par le bureau du PNUD à Abidjan. La séance a eu pour objectif de faire le point de la mise en œuvre des plans de travail 2020 dans le contexte de crise de la Covid-19 et les mesures de mitigation adoptées. 

L’analyse faite par rapport à l’impact de la Covid-19 sur les programmes de gouvernance et de développement durable, a démontré que « sur notre cible de 12,9 millions de dollars (7,5 milliards Fcfa) pour cette année (2020), avec la crise, l’impact ne nous permet de réaliser que 7,2 millions (4,18 milliards Fcfa)», a dit Jonas Mfouatie du PNUD.  

De ce fait, « nous avons mis en place des mesures de mitigation, notamment l’impact sur la gouvernance (67%) et le développement durable (40%) », ce qui devrait les porter respectivement à un taux de 92% et de 82%, a indiqué M. Mfouatie.

La représentante résidente du PNUD en Côte d’Ivoire, Mme Carol Flore-Smereczniak, s’est félicitée de ce que cette session qui implique la partie nationale permet de « mieux cibler les défis et les attentes des communautés » dans le contexte de crise sanitaire lié à la Covid-19.

Pour sa part, le directeur de Cabinet du ministre ivoirien du Plan et du développement, Yéo Nahoua, a fait savoir que ce programme triennale, contribue au renforcement de la gouvernance,  de la cohésion sociale, de la croissance inclusive et l’accompagnement de la mise en œuvre des ODD.

Il a relevé que le cadre de mise en œuvre du programme de coopération, a accompagné la réalisation de 38 projets dont 15 sont clôturés et 23 sont actuellement en cours d’exécution. Ces projets concernent entre autres le développement du capital humain, la réduction des inégalités.

Ces projets prennent également en compte la planification stratégique, la participation citoyenne, le renforcement des capacités en matière de sécurité communautaire, de prévention des conflits, la consolidation de la paix, de lutte contre le changement climatique. 

Le budget global de ce programme s’élève à 52,1 millions de dollars (30,26 milliards Fcfa) dont 29,4 millions (17,07 milliards Fcfa) ont été mobilisés auprès de partenaires financiers (Japon, Jica, l’UE, l’Allemagne, les USA, la BAD, la Banque mondiale…) qui ont aidé à la mise en œuvre de ce cadre de coopération. 

Cette revue conjointe visant à faire le point de la mise en œuvre des plans de travail signés en janvier dernier pour l’année 2020, devrait permettre de renforcer le cadre de coopération entre le gouvernement ivoirien et le PNUD.

Cette session est la poursuite d’un « dialogue » engagé depuis Yamoussoukro avec l’ensemble des parties prenantes sur la feuille de route, les principes de programmation, les problématiques de développement pouvant être adressés avec l’appui du PNUD.  

Elle a permis de profiler une feuille de route du cadre de coopération des Nations Unies pour le développement durable (CCDD) 2021-2025 en Côte d’Ivoire.  Cette feuille de route devrait être déclinée en programmes. 

Depuis 2012, la Côte d’Ivoire a élaboré un Programme national de développement (PND, 2012-2015 et 2016-2020), permettant au pays d’enregistrer des performances exceptionnelles avec un PIB réel moyen de 8,5% (contre 3,6% pour l’Afrique subsaharienne) de 2012 à 2018.

Le PIB réel par habitant, lui, a progressé de 7% en moyenne annuelle, soit une évolution globale de 46,5% de 2011 à 2018. Ces performances, aujourd’hui, pourraient connaître une baisse en raison de l’impact de la Covid-19 sur l’outil économique du pays.

La liquidation de South African Express reportée

La compagnie South African Express, à court de liquidités, et qui était dans un processus de liquidation s’est vue octroyer une bouée de sauvetage pour les trois prochains mois, a appris APA mardi.La Haute Cour de Pretoria a déclaré qu’elle avait accordé la prolongation à la compagnie aérienne publique pour donner à ses liquidateurs plus de temps pour voir comment la société en est arrivée à sa mauvaise situation financière actuelle.

Une équipe juridique de Business Rescue Practitioners, chargée de remettre la compagnie aérienne sur ses ailes, a déclaré : « Il y a une forte perspective de flux d’argent ou d’injection de fonds pour que la compagnie aérienne soit sauvée » de la liquidation.

L’équipe n’a toutefois pas révélé les fondements de son optimisme pour le sauvetage de la compagnie aérienne.

South African Express a été mise en liquidation provisoire le 29 avril dernier et le tribunal a depuis lors donné du temps aux parties prenantes qui souhaitent s’opposer à la décision de liquidation définitive à le faire devant les tribunaux.

La compagnie aérienne a reçu le feu vert pour commencer à effectuer des vols locaux, cette semaine, après les mesures d’assouplissement des restrictions annoncées hier lundi.

La liquidation de South African Express reportée

La compagnie South African Express, à court de liquidités, et qui était dans un processus de liquidation s’est vue octroyer une bouée de sauvetage pour les trois prochains mois, a appris APA mardi.La Haute Cour de Pretoria a déclaré qu’elle avait accordé la prolongation à la compagnie aérienne publique pour donner à ses liquidateurs plus de temps pour voir comment la société en est arrivée à sa mauvaise situation financière actuelle.

Une équipe juridique de Business Rescue Practitioners, chargée de remettre la compagnie aérienne sur ses ailes, a déclaré : « Il y a une forte perspective de flux d’argent ou d’injection de fonds pour que la compagnie aérienne soit sauvée » de la liquidation.

L’équipe n’a toutefois pas révélé les fondements de son optimisme pour le sauvetage de la compagnie aérienne.

South African Express a été mise en liquidation provisoire le 29 avril dernier et le tribunal a depuis lors donné du temps aux parties prenantes qui souhaitent s’opposer à la décision de liquidation définitive à le faire devant les tribunaux.

La compagnie aérienne a reçu le feu vert pour commencer à effectuer des vols locaux, cette semaine, après les mesures d’assouplissement des restrictions annoncées hier lundi.

Fonction Publique : Report de l’inscription aux concours admininstratifs session 2020

L’inscription aux cours de préparation aux concours administratifs, de la fonction publique session 2020 est reportée au mardi 30 juin 2020. L’information a été annoncée par le directeur de cabinet du ministre de la Fonction publique, Séraphin Oka. Et ce par le biais d’un communiqué.

À cet effet, l’inscription en ligne se poursuit sur le site internet du ministère de la fonction publique  Tel que www.fonctionpublique.gouv.ci. Pour ce faire, les cours de préparation se dérouleront en deux phases à savoir, l’une à distance ou en ligne et l’autre en présentiel. Concernant les cours, ils s’articuleront autour de treize matières.

Cependant, le ministre de la fonction publique, a précisé que ces cours de préparation ne sont pas obligatoires

Par ailleurs, rappelons que les frais d’inscription sont fixés en fonction du type de concours et de la catégorie. Ainsi, pour les concours directs et de recrutement des catégories A, B, C et D, les frais s’élèvent à 15000 Fcfa. Quant aux concours professionnels de la catégorie A, les frais sont à 20000 Fcfa,  pour la catégorie B ils s’élèvent à 15 000 Fcfa et la catégorie C à 10 000 Fcfa.

Maroc : Découverte d’une technique inédite datant d’un million d’années

Une équipe scientifique maroco-française vient de découvrir sur le site archéologique « Thomas I » à Casablanca, une technique inédite qui remonte à un million d’années, dans les phases anciennes de la civilisation acheuléenne en Afrique, a annoncé le ministère marocain de la Culture.Ainsi, les archéologues ont découvert de petites pierres de silex ne dépassant pas 6 centimètres de longueur, travaillées grâce à une technique spéciale connue sous le nom de « Percussion bipolaire sur enclume » qui vise à fabriquer de très petits outils allongés.

Ces outils en silex ont été découverts au niveau archéologique acheuléen (niveau L1), précise la même source, notant que des haches bifaces en pierre et d’autres gros outils faits en pierre de quartzite, tels que des haches à trois facettes, des noyaux de forme sphérique et hémisphérique, divers noyaux polyèdres, noyaux à sculpture concentrique et circulaire et plusieurs marteaux ont également été découverts sur ledit site.

L’étude, dont les résultats ont été publiés dans la revue « Scientific reports », fournit des éléments concernant la diversité technique et économique des anciens acheuléens africains, comme elle témoigne également de leur grande aptitude en termes de compétences et de connaissances techniques et de leur capacité à s’adapter aux besoins des groupes humains au cours des dernières phases de l’époque pléistocène inférieure.

La capacité de fabriquer des outils de grande taille avec des côtés tranchants et émoussés dénote de l’aspect technologique qui a caractérisé la culture matérielle acheuléenne et de son évolution par rapport à la civilisation « Oldowayen » qui l’a précédée, a fait savoir le communiqué.

Abidjan / Covid-19 : Lancement d’une caravane de distribution de masques de protection

Le lundi 08 juin 2020, la commune de Treichville à Abidjan, a accueilli une caravane de distribution gratuite de masques en raison de la covid-19.

Selon l’initiateur de cette caravane, Lanciné Ouattara, conseiller technique à la présidence de la République, cette action s’inscrit dans la lutte contre la covid-19, initiée par les autorités ivoiriennes.

À cet effet, ce sont plus de 40 mille masques qui seront distribués gratuitement aux populations. Concernant, cette première phase, une cinquantaine de jeunes bénévoles, ont distribué 1000 masques. Notamment à toutes les couches sociales et surtout les plus vulnérables.

En outre, après la cérémonie officielle, Lanciné Ouattara a parcouru les rues de la commune de Treichville pour distribuer des masques. Il a également invité la population de la commune de Treichville à porter les masques, car cette maladie est réelle. Pour lui, c’est en respectant les mesures barrières dans la discipline que cette pandémie quittera les frontières ivoiriennes.

Toutefois, il a rappelé que  les autres communes du district d’Abidjan accueilleront des bénévoles. Et ce,  afin de secourir les populations dans cette crise sanitaire mondiale. Aussi, après cette action dans le Grand Abidjan, l’intérieur pourra de cette distribution de masques.

Par ailleurs, le maire de la commune de Treichville, François Amichia, a témoigné sa gratitude à l’émissaire du chef de l’Etat pour ce geste. Suivant ces propos, cette initiative est conforme au plan de riposte mis en place par le chef de l’Etat.

Cependant, il a invité les populations à observer les gestes barrières édictées par le Conseil National de Sécurité.

La BAD approuve un prêt d’environ 50 milliards FCFA à la Côte d’Ivoire pour lutter contre la Covid-19

Le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement ( BAD) a approuvé un prêt de 75 millions d’euros, soit environ 49,12 milliards FCFA sous forme d’appui budgétaire à la Côte d’Ivoire afin de financer le programme d’appui à la riposte contre la Covid-19 (PARC).« L’aide financière de la Banque, accordée dans le cadre de la Facilité de réponse rapide à la pandémie de Covid-19 (CRF), devra permettre de maîtriser la propagation du virus mais aussi de renforcer la capacité de résilience des populations vulnérables, de maintenir l’outil productif pour relancer l’économie ivoirienne après la crise et de préserver des emplois», explique un communiqué de cette institution financière panafricaine transmis mardi à APA. 

« Je félicite les autorités ivoiriennes pour avoir adopté très rapidement et selon une approche participative, des mesures pour endiguer la propagation (de la) Covid-19 et en atténuer les impacts sur les acteurs économiques et sur les populations vulnérables», a indiqué Marie-Laure Akin-Olugbade, directrice générale de la Banque pour l’Afrique de l’Ouest. 

Selon la BAD, le premier objectif de ce programme est d’augmenter le nombre de tests de diagnostic de la Covid-19 en Côte d’Ivoire d’ici la fin décembre 2020, et de renforcer les capacités de prise en charge des malades dans le courant du troisième trimestre de 2020. 

Par ailleurs, souligne le communiqué, le deuxième objectif de ce  programme vise à soutenir les mesures et actions limitant l’impact de la pandémie sur les populations les plus vulnérables du pays, notamment l’extension du programme de transferts monétaires au bénéfice des ménages pauvres et la prise en charge des factures d’eau et d’électricité d’un million de ménages. 

« L’apport de la BAD accompagnera également les mesures et actions du gouvernement ivoirien pour renforcer la résilience de l’économie et créer les conditions d’une reprise rapide après la crise sanitaire, par le maintien de l’outil productif d’au moins 90% des petites et moyennes entreprises (PME) du pays et l’allègement d’impôts et taxes pour 3 500 entreprises», conclut le communiqué.

La BAD approuve un prêt d’environ 50 milliards FCFA à la Côte d’Ivoire pour lutter contre la Covid-19

Le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement ( BAD) a approuvé un prêt de 75 millions d’euros, soit environ 49,12 milliards FCFA sous forme d’appui budgétaire à la Côte d’Ivoire afin de financer le programme d’appui à la riposte contre la Covid-19 (PARC).« L’aide financière de la Banque, accordée dans le cadre de la Facilité de réponse rapide à la pandémie de Covid-19 (CRF), devra permettre de maîtriser la propagation du virus mais aussi de renforcer la capacité de résilience des populations vulnérables, de maintenir l’outil productif pour relancer l’économie ivoirienne après la crise et de préserver des emplois», explique un communiqué de cette institution financière panafricaine transmis mardi à APA. 

« Je félicite les autorités ivoiriennes pour avoir adopté très rapidement et selon une approche participative, des mesures pour endiguer la propagation (de la) Covid-19 et en atténuer les impacts sur les acteurs économiques et sur les populations vulnérables», a indiqué Marie-Laure Akin-Olugbade, directrice générale de la Banque pour l’Afrique de l’Ouest. 

Selon la BAD, le premier objectif de ce programme est d’augmenter le nombre de tests de diagnostic de la Covid-19 en Côte d’Ivoire d’ici la fin décembre 2020, et de renforcer les capacités de prise en charge des malades dans le courant du troisième trimestre de 2020. 

Par ailleurs, souligne le communiqué, le deuxième objectif de ce  programme vise à soutenir les mesures et actions limitant l’impact de la pandémie sur les populations les plus vulnérables du pays, notamment l’extension du programme de transferts monétaires au bénéfice des ménages pauvres et la prise en charge des factures d’eau et d’électricité d’un million de ménages. 

« L’apport de la BAD accompagnera également les mesures et actions du gouvernement ivoirien pour renforcer la résilience de l’économie et créer les conditions d’une reprise rapide après la crise sanitaire, par le maintien de l’outil productif d’au moins 90% des petites et moyennes entreprises (PME) du pays et l’allègement d’impôts et taxes pour 3 500 entreprises», conclut le communiqué.

Covid-19 : La BAD mobilise 49 milliards de Fcfa pour aider la Côte d’ivoire face à la pandémie

Le conseil d’administration de la BAD (Banque Africaine de développement) a approuvé un prêt de 49,12 milliards pour soutenir la Côte d’ivoire face à la Covid-19.

En effet, ce prêt a été accordé le lundi 8 juin à Abidjan, sous forme d’appui budgétaire. Il permettra le financement du programme ivoirien d’appui sur le plan de riposte contre la pandémie.

Par ailleurs, cette aide devra maîtriser la propagation du virus mais aussi de renforcer la capacité de résistance des populations vulnérables. Aussi, elle pourra maintenir l’outil productif pour relancer l’économie ivoirienne. Et ce, après cette crise sanitaire tout en préservant des emplois.

À cet effet, ce programme d’aide abordera deux objectifs essentiels pour soutenir le plan de riposte national. Tels que la mise en place d’une plateforme de géolocalisation et de suivi des cas et des malades confinés.

Concernant le premier objectif de ce programme, il permettra d’augmenter le nombre de tests de diagnostic d’ici fin décembre 2020. En outre, il renforcera les capacités de prise en charge des malades dans le courant du troisième trimestre de 2020. Quant au deuxième objectif, il visera à soutenir les mesures et actions limitant l’impact de la pandémie. Notamment sur les populations les plus vulnérables en Côte d’ivoire.

De plus, ce programme prendra en charge les factures d’eau et d’électricité d’un million de ménages. Il servira aussi, à nourrir deux millions d’enfants vulnérables, vers la fin de 2020.

Selon, la directrice générale de la Banque pour l’Afrique de l’Ouest, Marie-Laure Akin Olugbade, elle a félicité les autorités ivoiriennes pour avoir adopté des mesures pour freiner la propagation de la Covid-19. Pour elle, cette approche a pu atténuer les impacts de la pandémie sur les acteurs économiques et la population.

Toutefois, elle a indiqué que ce programme matérialise l’engagement de la Banque pour soutenir les efforts manifestés par le gouvernement ivoirien.

Cependant, rappelons que l’apport de la BAD accompagnera les mesures et actions du gouvernement ivoirien.  Pour renforcer la résilience de l’économie et créer les conditions d’une reprise rapide après la crise sanitaire.