Éducation nationale : la mutuelle, MUPEMENET rédige la réforme des textes de la gestion

Au regard des « incompréhensions » qui secouent la Mutuelle des personnels et enseignants du ministère de l’Éducation nationale de Côte d’Ivoire (MUPEMENET), celle-ci a rédigé de nouveaux textes qui respectent les standards nouveaux de la gestion des mutuelles.

C’est au cours d’un séminaire de recadrage à Yamoussoukro que le vice-président de Mutuelle des personnels et enseignants du ministère de l’Éducation nationale de Côte d’Ivoire (MUPEMENET), Tohou Ernest a annoncé qu’il s’agissait d’un cadre de réflexion en vue de concevoir de nouveaux textes à proposer à l’assemblée générale prévue pour se tenir dans la capitale politique  Yamoussoukro, le 10 juillet prochain.

En fait, il s’agissait pour la direction générale et le Conseil d’administration de la Mutuelle de mener des échanges sur  le changement de dénomination des agences régionales qui deviennent désormais des agences MUPEMENET-CI avec les mêmes pouvoirs des anciennes délégations régionales, la levée du verrou de l’âge et de l’extension de la qualité de membre des participants, le balisage des démissions, qui interdit désormais les démissions en groupe sont entre autres changements prévus dans les textes.  De ce fait, il sera également proposé à l’assemblée générale le dégraissage des effectifs, avec l’extirpation des syndicats et de l’administration centrale des assemblées générales de la mutuelle, la réduction des montants alloués aux frais des funérailles, la cessation de fonctions des administrateurs admis à faire valoir leur droit à la retraite, la redéfinition des attributions du comité de contrôle, la mise en place du comité électoral qui sera composé de 3 membres pour le renouvellement des instances et l’institution d’un budget alloué au conseil d’administration.

Pour sa part, le président du Conseil d’administration de la MUPEMENET, Boko Mickaël, a indiqué que « le soutien à toutes ces innovations en vue est ressenti par la présence massive des délégués à Yamoussoukro », Pour qui, «  l’heure est à l’action et non aux débats ».

Transport aérien : Reprise des vols domestiques d’Air Côte d’ Ivoire

La compagnie aérienne Air Côte d’Ivoire a annoncé, vendredi, la reprise de ses vols à l’intérieur du pays et ce dans le strict respect des mesures barrières. Cette information parvient suite à la suspension de ses vols du fait de la pandémie à Coronavirus, en mars dernier.

En effet, c’est dans un communiqué rendu publique que ladite compagnie aérienne a confié « chers passagers, vous nous avez manqué ! » C’est ainsi qu’elle a réitéré le plaisir d’annoncer la reprise de ses vols intérieurs : d’Abidjan vers Korhogo, San Pedro, Man, Bouaké et Odienné à compter de ce vendredi 26 juin 2020, dans le strict respect des mesures sanitaires recommandées par les autorités. A savoir : le contrôle de la température corporelle, le lavage ou la désinfection des mains, la distanciation dans l’aérodrome mais non-requis à bord des avions, le port du masque durant tout le voyage, le renseignement de la fiche de déclaration santé (disponible sur notre site internet). Aire Côte d’Ivoire s’engage à «  la désinfection des avions après chaque vol ».

Pour le démarrage,  « les fréquences hebdomadaires de vols en juin seront de 3 vols pour Korhogo et San Pedro puis 4 vols en juillet. Celles de toutes les autres destinations seront de 2 vols. Toutefois, une autorisation de déplacement entre Abidjan et les villes de l’intérieur du pays est requise », mentionne cette note d’information.

Quant à la réouverture des frontières aériennes dudit réseau, les autorités ivoiriennes et celles des pays desservis, n’étant pas encore décidée, les vols régionaux demeurent encore suspendus jusqu’à nouvel ordre.

S&P Global Ratings confirme la notation triple A de la BAD

L’agence de notation financière S&P Global Ratings a confirmé vendredi la notation de crédit « AAA/A-1+ » à court et long terme attribuée à la Banque africaine de développement (BAD), assortie d’une perspective stable, indique une note de la Banque publiée lundi.S&P Global Ratings a évalué de manière « positive le profil de risque » de la BAD, ainsi que l’adéquation de ses fonds propres, la solidité de sa stratégie de financement et de son niveau de liquidité. Et ce, grâce au soutien fort de ses actionnaires et l’adéquation de son système de gouvernance et de gestion.

Fort de ces données, l’agence de notation financière a maintenu la note « AAA » de la dette à long terme de la BAD. Cette performance reste également soutenue suite à l’augmentation historique du capital de la Banque à hauteur de 67 233 milliards Fcfa, en octobre 2019.

Cette perspective stable est aussi due à la reconstitution du Fonds africain de développement et le guichet de prêt à taux concessionnel du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD), en décembre 2019.

Selon S&P Global cette notation reflète les prévisions de la banque qui indiquent qu’ « au cours des deux prochaines années, la BAD gérera avec prudence son capital, tout en maintenant un niveau de liquidité élevé assorti à un portefeuille de placement de qualité, et en poursuivant une stratégie de financement solide ».

L’agence assure que « les actionnaires continueront à apporter leur soutien en réglant leurs contributions au capital de la Banque selon le calendrier établi ». Ce qui devrait permettre à l’institution de bénéficier du traitement accordé aux créanciers privilégiés, et de gérer avec prudence la croissance des prêts accordés au secteur privé au regard de son mandat.

Avec cette solidité financière, l’agence de notation financière estime que la banque jouera un rôle clé de soutien à la région, en particulier dans le contexte de la pandémie de Covid-19 qui a affecté les économies des Etats et le portefeuille des entreprises.

Pour atténuer l’impact de la crise liée à la pandémie de Covid-19, l’institution a approuvé une aide d’urgence d’un montant maximum de 10 milliards de dollars en 2020, dont 6,9 milliards seront financés directement par la Banque et le reste par son guichet concessionnel.

« Nous nous félicitons de la décision prise par l’agence S&P Global Ratings de réaffirmer la notation AAA/A-1+ de la banque. Cette décision reflète la grande solidité financière de l’institution, sa gestion prudentielle du risque et la qualité de sa gouvernance », a réagi le président de la BAD, Akinwumi Adesina.

M. Adesina s’est engagé à « maintenir la banque à ce niveau d’excellence », avec le plein soutien de tous les actionnaires, afin d’apporter aux pays membres régionaux un appui essentiel en termes de financement, de connaissance et de soutien aux politiques, durant cette période de pandémie de Covid-19. 

S&P Global Ratings confirme la notation triple A de la BAD

L’agence de notation financière S&P Global Ratings a confirmé vendredi la notation de crédit « AAA/A-1+ » à court et long terme attribuée à la Banque africaine de développement (BAD), assortie d’une perspective stable, indique une note de la Banque publiée lundi.S&P Global Ratings a évalué de manière « positive le profil de risque » de la BAD, ainsi que l’adéquation de ses fonds propres, la solidité de sa stratégie de financement et de son niveau de liquidité. Et ce, grâce au soutien fort de ses actionnaires et l’adéquation de son système de gouvernance et de gestion.

Fort de ces données, l’agence de notation financière a maintenu la note « AAA » de la dette à long terme de la BAD. Cette performance reste également soutenue suite à l’augmentation historique du capital de la Banque à hauteur de 67 233 milliards Fcfa, en octobre 2019.

Cette perspective stable est aussi due à la reconstitution du Fonds africain de développement et le guichet de prêt à taux concessionnel du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD), en décembre 2019.

Selon S&P Global cette notation reflète les prévisions de la banque qui indiquent qu’ « au cours des deux prochaines années, la BAD gérera avec prudence son capital, tout en maintenant un niveau de liquidité élevé assorti à un portefeuille de placement de qualité, et en poursuivant une stratégie de financement solide ».

L’agence assure que « les actionnaires continueront à apporter leur soutien en réglant leurs contributions au capital de la Banque selon le calendrier établi ». Ce qui devrait permettre à l’institution de bénéficier du traitement accordé aux créanciers privilégiés, et de gérer avec prudence la croissance des prêts accordés au secteur privé au regard de son mandat.

Avec cette solidité financière, l’agence de notation financière estime que la banque jouera un rôle clé de soutien à la région, en particulier dans le contexte de la pandémie de Covid-19 qui a affecté les économies des Etats et le portefeuille des entreprises.

Pour atténuer l’impact de la crise liée à la pandémie de Covid-19, l’institution a approuvé une aide d’urgence d’un montant maximum de 10 milliards de dollars en 2020, dont 6,9 milliards seront financés directement par la Banque et le reste par son guichet concessionnel.

« Nous nous félicitons de la décision prise par l’agence S&P Global Ratings de réaffirmer la notation AAA/A-1+ de la banque. Cette décision reflète la grande solidité financière de l’institution, sa gestion prudentielle du risque et la qualité de sa gouvernance », a réagi le président de la BAD, Akinwumi Adesina.

M. Adesina s’est engagé à « maintenir la banque à ce niveau d’excellence », avec le plein soutien de tous les actionnaires, afin d’apporter aux pays membres régionaux un appui essentiel en termes de financement, de connaissance et de soutien aux politiques, durant cette période de pandémie de Covid-19. 

Présidentielle ivoirienne : « La candidature de Bédié est un non-événement » selon Siandou Fofana

La Candidature annoncée du président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire ( PDCI) Henri Konan Bédié à l’élection présidentielle du 31 octobre prochain est un «non-événement parce que cette décision est un secret de polichinelle depuis plus d’une année», a estimé Siandou Fofana, le ministre ivoirien du Tourisme et des loisirs. Selon une note d’information transmise lundi à APA, M. Fofana s’exprimait dans la région de l’Indénié-Djuablin ( st Ivoirien) lors d’une mission de mobilisation du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, parti au pouvoir) dont il est le directeur exécutif adjoint chargé des relations avec les partis politiques. 

Pour lui, la candidature de M. Bédié à la présidentielle est un «non-événement» parce que cette décision qui est un «secret de polichinelle» depuis plus d’une année, est l’une des raisons pour lesquelles plusieurs cadres du PDCI dont lui-même ont viré au RHDP. 

«Ce Pdci-Rda actuel n’est pas celui d’Houphouët-Boigny, son bâtisseur, dans l’esprit et les actes posés», a martelé M. Fofana. Poursuivant, le directeur exécutif adjoint du RHDP, se fondant sur les réalisations à l’actif du président ivoirien Alassane Ouattara, a estimé que le candidat du RHDP à la prochaine présidentielle, le premier ministre Amadou Gon Coulibaly « est un gagneur et a déjà gagné les élections ». 

C’est pourquoi M. Fofana a appelé les nouveaux majeurs estimés  à 5000 personnes dans la localité d’Agnibilékro (Est ivoirien), à s’inscrire massivement sur la liste électorale pour la victoire du candidat de son parti. Il a conclu en  annonçant que «bientôt, certains de nos frères rejoindront le Navire RHDP et nous les accueillerons les bras ouverts, pour la paix, le développement de notre région et du pays ». 

Le président du PDCI (ex-allié au pouvoir), Henri Konan Bédié, âgé de 86 ans, a accepté samedi dernier d’être candidat à l’investiture de sa formation politique en vue de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, à la suite d’un appel des organes et mouvements de soutien du parti.

Présidentielle ivoirienne : « La candidature de Bédié est un non-événement » selon Siandou Fofana

La Candidature annoncée du président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire ( PDCI) Henri Konan Bédié à l’élection présidentielle du 31 octobre prochain est un «non-événement parce que cette décision est un secret de polichinelle depuis plus d’une année», a estimé Siandou Fofana, le ministre ivoirien du Tourisme et des loisirs. Selon une note d’information transmise lundi à APA, M. Fofana s’exprimait dans la région de l’Indénié-Djuablin ( st Ivoirien) lors d’une mission de mobilisation du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, parti au pouvoir) dont il est le directeur exécutif adjoint chargé des relations avec les partis politiques. 

Pour lui, la candidature de M. Bédié à la présidentielle est un «non-événement» parce que cette décision qui est un «secret de polichinelle» depuis plus d’une année, est l’une des raisons pour lesquelles plusieurs cadres du PDCI dont lui-même ont viré au RHDP. 

«Ce Pdci-Rda actuel n’est pas celui d’Houphouët-Boigny, son bâtisseur, dans l’esprit et les actes posés», a martelé M. Fofana. Poursuivant, le directeur exécutif adjoint du RHDP, se fondant sur les réalisations à l’actif du président ivoirien Alassane Ouattara, a estimé que le candidat du RHDP à la prochaine présidentielle, le premier ministre Amadou Gon Coulibaly « est un gagneur et a déjà gagné les élections ». 

C’est pourquoi M. Fofana a appelé les nouveaux majeurs estimés  à 5000 personnes dans la localité d’Agnibilékro (Est ivoirien), à s’inscrire massivement sur la liste électorale pour la victoire du candidat de son parti. Il a conclu en  annonçant que «bientôt, certains de nos frères rejoindront le Navire RHDP et nous les accueillerons les bras ouverts, pour la paix, le développement de notre région et du pays ». 

Le président du PDCI (ex-allié au pouvoir), Henri Konan Bédié, âgé de 86 ans, a accepté samedi dernier d’être candidat à l’investiture de sa formation politique en vue de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, à la suite d’un appel des organes et mouvements de soutien du parti.

Attaque à Kafolo: Hamed Bakayoko annonce plusieurs arrestations

Le ministre de la Défense Hamed Bakayoko a fait observer une minute de silence en l’honneur des soldats tombés lors de l’attaque de la localité de Kafolo, le lundi 22 juin 2020 au nouveau camp militaire d’Akouédo. Le Premier ministre intérimaire a annoncé plusieurs arrestations liés à l’attaque terroriste, lors de sa visite au nouveau camp d’Akouédo.

Lors d’une cérémonie organisée dans le nouveau camp d’Akouédo, Hamed Bakayoko a rendu hommage aux soldats tués à Kafolo, en observant une minute de silence en l’honneur des soldats tombés à Kafolo. Il a rappelé aux militaires le soutien du Président Alassane Ouattara, Chef suprême des armées.

Ainsi, le ministre d’Etat révèle que plusieurs arrestations ont eu lieu suite à l’attaque terroriste. « Beaucoup de ces personnes qui ont commis cet acte criminel terroriste sont sous le verrou. Hier encore, on me rendait compte des arrestations très importantes des personnes qui étaient directement en action. Et qu’on a retrouvé certaines photos dans leurs portables, qui montrent ce qu’ils ont filmé», a révélé Hamed Bakayoko.

« Je suis très fier de la capacité de réaction et d’investigation de nos forces », a-t-il ajouté. Le ministre de la Défense remonte le moral des troupes et assure l’arrestation tous ceux qui étaient impliqués dans ces attaques. Il appelle donc l’armée et la Nation entière à faire bloc contre l’ennemi commun.

Société, justice et politique au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA traitent d’une diversité de sujets, dominés entre autres par les coupures d’eau, l’affaire Pétrotim et l’interpellation du commissaire à la retraite Boubacar Sadio.Vox Populi titre sur les coupures d’eau intempestives et note que « la pénurie d’eau fait bouillir la colère », avec des Dakarois et Rufisquois qui sont « au bord de la crise de nerfs et de la révolte ».

Dans le journal, le ministre de tutelle, Serigne Mbaye Thiam, souligne que « nécessairement des quartiers vont souffrir » même si « c’est faire un mauvais procès à la Sen’Eau que de dire qu’elle a échoué ».

L’Observateur revient sur l’affaire Pétrotim, un scandale révélé par la BBC il y a un an et impliquant le frère du chef de l’Etat, Aliou Sall. Une « enquête d’oubli », selon le journal qui fait la « chronique d’une +Sall affaire+ de pétrole et d’argent ».

Si le réquisitoire définitif du procureur Serigne Bassirou Guèye est « toujours attendu », le député Mamadou Lamine Diallo (opposition) note que « tôt ou tard la lumière sera faite sur cette affaire ».

A propos du commissaire à la retraite Boubacar Sadio, cueilli par la DIC avant d’être libéré, il repasse aujourd’hui devant les policiers enquêteurs, d’après Libération et L’As

Vox Populi explique que le commissaire Sadio a publié une tribune incendiaire contre le président de la République. Le Quotidien ajoute qu’il a été gardé à vue « pour un texte d’opinion ».

Sur le coronavirus, Libération revient sur une « semaine macabre pour le Sénégal » : « 24 morts en 7 jours ». Le journal souligne que les cinq décès enregistrés le week-end portent le bilan à 84 morts.

L’Observateur rapporte de « croustillantes anecdotes sur les malades » : un patient qui demande « une bière bien glacée » et un autre qui veut rentrer chez lui parce que sa femme lui « manque ».

Si le virus « poursuit sa progression », constate le quotidien national Le Soleil, le professeur Khadiyatoulah « trace la voie » pour la gestion de l’ère post-Covid-19.

Le Quotidien publie un dossier sur la dénomination des rues et places et note une « statue quo ». Selon le journal, les villes de Saint-Louis et Rufisque sont victimes d’une « décolonisation inachevée ».

Le maire de Gorée Augustin Senghor veut « qu’on garde intacte (l’île mémoire) avec ses rues » là où son homologue de Dakar Plateau, Alioune Ndoye, « souhaite un débat sur la question ».

Sur le processus de paix en Casamance, le journal souligne qu’une « partie du MFDC dépose les armes ».

En politique, Pape Samba Mboup, ancien proche du président Abdoulaye Wade, « balise le chemin à Macky » Sall, son successeur, pour un troisième mandat.

En fait divers, EnQuête flaire « le roussi pour (Cheikh) Yérim » Seck, impliqué dans « une sombre affaire d’avortement ». Mais le quotidien se pose la question de savoir si ce n’est pas un « règlement de comptes », puisque le célèbre journaliste est déjà sous contrôle judiciaire après avoir accusé des institutions et personnalités de détournements de fonds.

En football, les Lions de la Premier League ont repris service selon Stades : « Sadio et Sarr affûtés, Kouyaté très solide ». Même si le leader Liverpool retarde l’échéance, accroché hier dimanche à Everton, Sadio Mané a été « le meilleur » de cette partie.

Avec cette forme, son entraineur Jurgen « Klopp craint un départ de Sadio » qui n’a toujours pas prolongé, selon Record.

Le président de la Fédération sénégalaise de handball, Seydou Diouf, déclare dans plusieurs autres journaux qu’il sera « candidat à (sa) propre succession ».

Société, justice et politique au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA traitent d’une diversité de sujets, dominés entre autres par les coupures d’eau, l’affaire Pétrotim et l’interpellation du commissaire à la retraite Boubacar Sadio.Vox Populi titre sur les coupures d’eau intempestives et note que « la pénurie d’eau fait bouillir la colère », avec des Dakarois et Rufisquois qui sont « au bord de la crise de nerfs et de la révolte ».

Dans le journal, le ministre de tutelle, Serigne Mbaye Thiam, souligne que « nécessairement des quartiers vont souffrir » même si « c’est faire un mauvais procès à la Sen’Eau que de dire qu’elle a échoué ».

L’Observateur revient sur l’affaire Pétrotim, un scandale révélé par la BBC il y a un an et impliquant le frère du chef de l’Etat, Aliou Sall. Une « enquête d’oubli », selon le journal qui fait la « chronique d’une +Sall affaire+ de pétrole et d’argent ».

Si le réquisitoire définitif du procureur Serigne Bassirou Guèye est « toujours attendu », le député Mamadou Lamine Diallo (opposition) note que « tôt ou tard la lumière sera faite sur cette affaire ».

A propos du commissaire à la retraite Boubacar Sadio, cueilli par la DIC avant d’être libéré, il repasse aujourd’hui devant les policiers enquêteurs, d’après Libération et L’As

Vox Populi explique que le commissaire Sadio a publié une tribune incendiaire contre le président de la République. Le Quotidien ajoute qu’il a été gardé à vue « pour un texte d’opinion ».

Sur le coronavirus, Libération revient sur une « semaine macabre pour le Sénégal » : « 24 morts en 7 jours ». Le journal souligne que les cinq décès enregistrés le week-end portent le bilan à 84 morts.

L’Observateur rapporte de « croustillantes anecdotes sur les malades » : un patient qui demande « une bière bien glacée » et un autre qui veut rentrer chez lui parce que sa femme lui « manque ».

Si le virus « poursuit sa progression », constate le quotidien national Le Soleil, le professeur Khadiyatoulah « trace la voie » pour la gestion de l’ère post-Covid-19.

Le Quotidien publie un dossier sur la dénomination des rues et places et note une « statue quo ». Selon le journal, les villes de Saint-Louis et Rufisque sont victimes d’une « décolonisation inachevée ».

Le maire de Gorée Augustin Senghor veut « qu’on garde intacte (l’île mémoire) avec ses rues » là où son homologue de Dakar Plateau, Alioune Ndoye, « souhaite un débat sur la question ».

Sur le processus de paix en Casamance, le journal souligne qu’une « partie du MFDC dépose les armes ».

En politique, Pape Samba Mboup, ancien proche du président Abdoulaye Wade, « balise le chemin à Macky » Sall, son successeur, pour un troisième mandat.

En fait divers, EnQuête flaire « le roussi pour (Cheikh) Yérim » Seck, impliqué dans « une sombre affaire d’avortement ». Mais le quotidien se pose la question de savoir si ce n’est pas un « règlement de comptes », puisque le célèbre journaliste est déjà sous contrôle judiciaire après avoir accusé des institutions et personnalités de détournements de fonds.

En football, les Lions de la Premier League ont repris service selon Stades : « Sadio et Sarr affûtés, Kouyaté très solide ». Même si le leader Liverpool retarde l’échéance, accroché hier dimanche à Everton, Sadio Mané a été « le meilleur » de cette partie.

Avec cette forme, son entraineur Jurgen « Klopp craint un départ de Sadio » qui n’a toujours pas prolongé, selon Record.

Le président de la Fédération sénégalaise de handball, Seydou Diouf, déclare dans plusieurs autres journaux qu’il sera « candidat à (sa) propre succession ».

Déconfinement, enseignement et énergie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi se focalisent sur nombre de sujets notamment la question du déconfinement, le rapatriement des Marocains bloqués à l’étranger, l’attitude des écoles privées durant la crise sanitaire et les performances du complexe Noor Ouarzazate.+Aujourd’hui le Maroc+ note que e déconfinement progressif s’accélère, soulignant que « contrairement à ce que peuvent croire certains, c’est une phase tout aussi périlleuse et délicate sinon plus que la phase précédente, quand la pandémie était à son plus haut niveau ».

Pour le quotidien, les pouvoirs publics ont jusque-là rempli quasiment leur rôle dans la première phase de la pandémie et les chiffres parlent pour eux. « A présent, et dorénavant, les chiffres seront un indicatif du niveau de maturité des Marocains qu’ils ont d’ailleurs démontré lors du confinement ».

De tristes épisodes comme les foyers industriels et professionnels qui explosent de temps à autre, à l’instar du dernier de Lalla Mimouna, sont là pour rappeler à toutes et à tous que la bataille contre la Covid-19 est loin d’être terminée et encore moins gagnée, conclut-il.

+Al Bayane+ rapporte qu’un total de 151 personnes, dont des bébés et enfants, sont arrivées dimanche à l’aéroport de Dakhla à bord d’un avion de la Royal Air Maroc (RAM) en provenance de Mauritanie, opéré dans le cadre du rapatriement des Marocains bloqués à l’étranger en raison de la pandémie du nouveau coronavirus.

L’opération s’est déroulée dans le respect total des mesures de précaution et du protocole sanitaire en vigueur pour garantir un accueil sécurisé et rassurant pour ces passagers, sous la supervision des autorités compétentes. Munies de leurs masques de protection, ces personnes ont pu effectuer à leur arrivée les formalités douanières et récupérer leurs bagages de manière fluide et ordonnée, tout en se conformant aux consignes de distanciation sociale et des gestes barrières, avec utilisation des bornes distributrices de gels hydroalcooliques.

Revenant sur la polémique des écoles privées, +Al Bayane+ précise qu’on ne peut mettre dans le même panier, la totalité des promoteurs du privé car, il faut bien avouer qu’un nombre important continue à prioriser ses vertus, en dépit de la conjoncture cruciale de la présente épidémie.

Mais il est, tout de même, déplorable de constater que la crise que traverse le pays, dévoile cette attitude « boulimique de l’enseignement privé qui ne s’aligne guère sur le sillage de la dynamique solidaire dont le peuple a fait preuve, tout au long de cette endémie, relève la publication, indiquant que cet enseignement ne représente que 14,2 % de l’offre nationale, soit 5.200 unités, avec près d’un million d’apprenants et plus de 135.000 employés dont 70.000 enseignants.

« Au-delà du quiproquo dans lequel il s’enlise aujourd’hui par son comportement glouton à l’égard des foyers en état sanitaire criant, il s’avère nécessaire, à la sortie définitive de l’actuelle pandémie, d’opérer une refonte radicale dans l’engrenage du système privé », préconise le journal, estimant que c’est un chantier parmi tant d’autres que Dame pandémie a bien eu l’amabilité de démasquer au grand jour!

+Al Alam+ se fait l’écho d’un article écrit que le site officiel de la Banque africaine de développement (BAD) qui relève que le complexe Noor Ouarzazate, l’un des plus grands parcs solaires au monde, contribue à la transition énergétique de l’Afrique. De tels projets, qui visent à alimenter l’Afrique en énergie tout en préservant l’environnement, contribuent à asseoir les bases d’une croissance plus inclusive et plus verte sur le continent, écrit la BAD sur son site web officiel.

Le Maroc, qui affiche l’ambition de porter à 52% la part du renouvelable dans son mix énergétique en 2030, a opté pour une transition énergétique centrée sur le développement des énergies renouvelables, avec pour objectif d’installer des capacités additionnelles de production d’électricité d’un total de 6.000 mégawatts de sources éolienne, hydraulique et solaire, rappelle l’institution financière panafricaine, citée par la publication.