Eboulement d’Anyama : Dominique Ouattara porte assistance aux victimes

Suite à l’éboulement survenu jeudi dernier à Anyama au Nord d’Abidjan, la Première dame ivoirienne, Dominique Ouattara a apporté mardi une assistance matérielle et financière aux victimes.

Ce drame a fait 17 morts.  La valeur des dons matériels constitués de 1000 nattes, 200 matelas, 300 sacs de riz, de l’huile, des pâtes alimentaires et du sucre,  s’élève à un montant global de  25 millions de francs CFA.

Quant à l’aide financière, elle s’élève à sept millions de FCFA repartis comme suite, cinq millions de FCFA pour les familles des personnes décédées et deux millions de FCFA pour les blessés.

Séance tenante, le porte-parole des victimes aux émissaires de Mme Ouattara, Koné Siaka  s’est prononcée « votre présence nous réconforte davantag.

Il a par ailleurs lancé un cri de cœur à la première dame, plaidant pour un recasement des sinistrés après ce drame, il a souligné qu’en plus des morts, plusieurs blessés se trouvent à l’hôpital, attendant d’être pris en charge pour une intervention chirurgicale.

La directrice de cabinet de la première dame ivoirienne, Sylvie Patricia Yao a pour sa part traduit le soutien de son supérieur aux familles attristées. « Vous avez subi les affres de la pluie. Certains ont perdu des êtres chers et tous leurs biens. La première Dame Dominique Ouattara vous dit Yako pour cette grande perte » a-t-elle indiqué.

Poursuivant Patricia Yao a appelé les populations à quitter les zones à risques, assurant les victimes du soutien de l’État dans la prise en charge des blessés.

Adzopé : Le ministre Abdourahmane Cissé lance des travaux d’extension du réseau électrique

Le ministre du Pétrole, de l’Energie et des Énergies renouvelables, Abdourahmane Cissé, a procédé, le 21 juin 2020 au lancement des travaux d’extension du réseau électrique dans le département d’Adzopé. Cette action profitera à 5 000 nouveaux abonnés.

En effet, l’objectif de ce projet est d’améliorer le cadre de vie des populations en fournissant de l’électricité à plus de 5 000 nouveaux abonnés. Soit environ 9% de la population d’Adzopé. Selon lui, cela permettra de lutter contre la pauvreté, en fournissant aux populations de l’énergie. Notamment, pour les activités économiques et en développant la zone industrielle.

Par ailleurs, ces travaux prévus pour s’achever en octobre 2020, visent à renforcer le réseau électrique existant. Et ce, avec la pose de 1 500 poteaux et lampadaires sur 91 km de ligne. Notons que tous ces travaux valent un coût d’environ 2,2 milliards de FCfa.

Cependant, Abdourahmane Cissé a annoncé l’électrification des deux localités du département. A savoir, Mafa-Mafou et Mopé avant fin 2020. Ce qui permettra d’avoir, à l’en croire, un taux d’électrification de 100% dans le département d’Adzopé.

Procès Laurent Gbagbo et Blé Goudé : Des victimes de la crise post-électorale saisissent le système des Nations-Unies à Abidjan

Des victimes de la crise post-électorale de 2010-2011 ont saisi le mardi à Abidjan le système des Nations-Unies pour exprimer leur mécontentement relativement à l’acquittement de Laurent Gbagbo et son ancien ministre de la jeunesse de Charles Blé Goudé devant la Cour pénale internationale (CPI).

En effet, une délégation du Collectif des victimes en Côte d’Ivoire ( CVCI) conduite par son président Issiaka Diaby a été reçue par Philippe Poinsot, coordonnateur du système des Nations-Unies en Côte d’Ivoire.

Selon M. Diaby, la CPI n’a toujours pas trouvé un seul auteur des crimes de la crise post-électorale ivoirienne de 2010-2011. Rappelons que cette crise a occasionné 3000 morts.

Par ailleurs, le président du CVCI, a expliqué leurs préoccupations au coordinateur du système des Nations-Unies par rapport au procès de M. Gbagbo. Notamment sur la question de la réparation et des droits fondamentaux des victimes.  Ce dernier a indiqué avoir pris note et organisera une rencontre plus élargie avec les victimes.

Toutefois, M. Diaby a eu à évoquer ces regrets face à cette situation. Pour lui, la CPI qui devrait garantir un environnement de paix et de justice faille à sa mission. En outre, certaines victimes ont remarqué que tous ceux qui commettent des violences au profit des hommes politiques ne sont pas inquiétés par la justice.

Cependant, rappelons que les juges de la CPI ont entamé le lundi une série d’audiences visant à écouter les parties dans l’affaire Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé. Particulièrement, sur les questions soulevées par l’appel contre la décision de leur acquittement.

Divers sujets au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi se focalisent sur nombre de sujets notamment le soutien de la banque mondiale à la transformation numérique au Maroc, la création du premier cabinet d’avocat virtuel, l’impact de la crise sanitaire sur l’économie marocaine et le vaccin réussi par la Chine pour combattre la Covid-19.+Assahraa Al Maghribia+ rapporte que le Conseil des administrateurs de la Banque mondiale (BM) a approuvé un financement de 500 millions de dollars destiné à appuyer les importantes réformes politiques nécessaires à la mise en place d’un environnement propice à la transformation numérique au Maroc.

Le financement à l’appui des politiques de développement (DPF), en faveur de l’inclusion numérique et financière, s’appuie sur les réformes déjà engagées par les autorités et vise à améliorer l’inclusion financière en permettant aux entreprises et aux ménages d’avoir accès à des infrastructures et des services numériques plus concurrentiels, a indiqué la Banque mondiale dans un communiqué, cité par la publication.

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ relève que le Maroc a été fortement impacté par les répercussions de la crise sanitaire et des mesures de confinement sanitaire. Impacts exacerbés par la baisse de la valeur ajoutée agricole intervenue dans un contexte pluviométrique particulier, indique la Direction des Etudes et Prévisions financières (DEPF) du ministère de l’Economie et des Finances qui vient de publier sa dernière note de conjoncture au titre du mois de juin 2020.

En effet, la dynamique sectorielle nationale, façonnée progressivement lors de la dernière décennie, a été compromise, affectée, d’une part, par l’exposition des secteurs échangeables aux chocs économiques externes à travers les canaux de transmission classiques et, d’autre part, par l’effet du confinement sur certains secteurs domestiques, privant la richesse nationale de sommes importantes pour chaque jour d’arrêt de l’activité, explique la DEPF,  cité par e quotidien.

+Al Alam+ fait savoir que la Chine a réussi à produire le premier vaccin contre le coronavirus. En effet, l’Institut chinois de virologie de Wuhan a annoncé que les essais cliniques étalés sur deux étapes se sont soldés par une réussite et ce, sans effets secondaires dangereux.

Cité par le journal, le directeur du laboratoire de virologie à l’Université Hassan II de Casablanca, Moulay Mustapha Ennaji, a mis en garde contre l’idée d’utiliser ce vaccin, appelant les autorités à bien réfléchir au timing de cette annonce. « Il faut placer la santé de l’Homme au cœur de toutes les préoccupations et ne pas être induit en erreur par les laboratoires pharmaceutiques internationaux », a-t-il fait observer.

+L’Opinion+ informe que la profession juridique au Maroc a pris le virage du digital avec le lancement du premier cabinet d’avocat virtuel à Casablanca. En réponse aux défis sanitaires du Covid-19 qui ont imposé une révision du mode d’exercice du métier d’avocat, le premier cabinet d’avocat virtuel a vu le jour à Casablanca, début juin courant.

A travers cette plateforme, initiée par Mourad Elajouti, avocat au barreau de Casablanca, le client peut accéder à l’ensemble des prestations juridiques, mandater son avocat sans quitter son domicile ou son bureau et bénéficier de plusieurs canaux de communication digitale, fait savoir la publication.

Divers sujets au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi se focalisent sur nombre de sujets notamment le soutien de la banque mondiale à la transformation numérique au Maroc, la création du premier cabinet d’avocat virtuel, l’impact de la crise sanitaire sur l’économie marocaine et le vaccin réussi par la Chine pour combattre la Covid-19.+Assahraa Al Maghribia+ rapporte que le Conseil des administrateurs de la Banque mondiale (BM) a approuvé un financement de 500 millions de dollars destiné à appuyer les importantes réformes politiques nécessaires à la mise en place d’un environnement propice à la transformation numérique au Maroc.

Le financement à l’appui des politiques de développement (DPF), en faveur de l’inclusion numérique et financière, s’appuie sur les réformes déjà engagées par les autorités et vise à améliorer l’inclusion financière en permettant aux entreprises et aux ménages d’avoir accès à des infrastructures et des services numériques plus concurrentiels, a indiqué la Banque mondiale dans un communiqué, cité par la publication.

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ relève que le Maroc a été fortement impacté par les répercussions de la crise sanitaire et des mesures de confinement sanitaire. Impacts exacerbés par la baisse de la valeur ajoutée agricole intervenue dans un contexte pluviométrique particulier, indique la Direction des Etudes et Prévisions financières (DEPF) du ministère de l’Economie et des Finances qui vient de publier sa dernière note de conjoncture au titre du mois de juin 2020.

En effet, la dynamique sectorielle nationale, façonnée progressivement lors de la dernière décennie, a été compromise, affectée, d’une part, par l’exposition des secteurs échangeables aux chocs économiques externes à travers les canaux de transmission classiques et, d’autre part, par l’effet du confinement sur certains secteurs domestiques, privant la richesse nationale de sommes importantes pour chaque jour d’arrêt de l’activité, explique la DEPF,  cité par e quotidien.

+Al Alam+ fait savoir que la Chine a réussi à produire le premier vaccin contre le coronavirus. En effet, l’Institut chinois de virologie de Wuhan a annoncé que les essais cliniques étalés sur deux étapes se sont soldés par une réussite et ce, sans effets secondaires dangereux.

Cité par le journal, le directeur du laboratoire de virologie à l’Université Hassan II de Casablanca, Moulay Mustapha Ennaji, a mis en garde contre l’idée d’utiliser ce vaccin, appelant les autorités à bien réfléchir au timing de cette annonce. « Il faut placer la santé de l’Homme au cœur de toutes les préoccupations et ne pas être induit en erreur par les laboratoires pharmaceutiques internationaux », a-t-il fait observer.

+L’Opinion+ informe que la profession juridique au Maroc a pris le virage du digital avec le lancement du premier cabinet d’avocat virtuel à Casablanca. En réponse aux défis sanitaires du Covid-19 qui ont imposé une révision du mode d’exercice du métier d’avocat, le premier cabinet d’avocat virtuel a vu le jour à Casablanca, début juin courant.

A travers cette plateforme, initiée par Mourad Elajouti, avocat au barreau de Casablanca, le client peut accéder à l’ensemble des prestations juridiques, mandater son avocat sans quitter son domicile ou son bureau et bénéficier de plusieurs canaux de communication digitale, fait savoir la publication.

La situation de la Covid-19 à la Une dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA traitent principalement de la situation épidémiologique de la pandémie à coronavirus.«Le Sénégal franchit le cap des 6000 cas » de coronavirus, titre Vox Populi, soulignant que la capitale Dakar « culmine à plus de 4500 contaminés ».

Libération précise que « le Sénégal a recensé 6034 cas » dont 4585 pour la région de Dakar.

En revanche, le quotidien national Le Soleil note qu’il y a « plus de 4000 infectés guéris ».

Par ailleurs, le syndicat « And Gueusseum » déplore dans Vox Populi « un retard de prise en charge des malades et de suivi des cas asymptomatiques ».

L’AS titre sur la polémique autour du foncier et note que les habitants de « Guéréo déchire(nt) le décret » attribuant des terres en faveur de Decameron à Somone. Un peu plus loin, Le Quotidien souligne que la région de Thiès est « sur de mauvais rails ».

L’Observateur publie son enquête sur Djibril Diallo, « l’homme qui fait des vagues sur le littoral ». Il est le « propriétaire des 2000 m2 sur la corniche dakaroise », renseigne le journal qui raconte « la vraie histoire » de ce diplomate.

Sur un autre sujet, l’expert financier Mouhaled Dia déclare dans le quotidien que « le Sénégal est sous ajustement structurel depuis longtemps ».

EnQuête souligne par ailleurs que « la Covid impose son budget » à la loi des finances rectificative. Le journal note que « l’économie vire au rouge » vu qu’il est attendu un taux de croissance de 1,1% et un déficit budgétaire fixé à 872,8 milliards. Les projections de recettes « s’établissent » à 3144,4 milliards pour 4017,1 milliards de dépenses budgétaires.

En sommaire, le journal reprend la dénonciation de l’opposant Ousmane Sonko sur la violence policière et note que « des écoles (ne sont) pas encore prêtes » pour la reprise des cours prévue demain jeudi.

A propos de la relance de l’économie, le quotidien spécialisé L’info rapporte que « la BCEAO baisse ses taux directeurs ».

Le Quotidien titre sur l’exploitation du pétrole de Sangomar et souligne que « Woodside maintient ses délais ». Ce faisant, « le premier baril (est) prévu en 2023 ».

En football, Record titre sur le match Liverpool – Crystal Palace de ce soir et se demande si Cheikhou Kouyaté ne va pas « retarder le sacre de Sadio » Mané.

En manchette, le journal revient sur la saison de l’internationale Mamy Ndiaye. « Je pouvais marquer plus que ces 27 buts cette saison », a déclaré l’attaquante du Mans FC, en Ligue 2 française.

Dominique Ouattara apporte une assistance aux victimes de l’éboulement d’Anyama

La Première dame ivoirienne, Dominique Ouattara a apporté mardi une assistance matérielle et financière aux victimes de l’éboulement survenu jeudi dernier à Anyama au Nord d’Abidjan qui a fait 17 morts.Ce don de l’épouse du chef de l’État ivoirien a été transmis à ces sinistrés par sa directrice de cabinet Sylvie Patricia Yao. La valeur des dons matériels constitués de 1000 nattes, 200 matelas, 300 sacs de riz, de l’huile, des pâtes alimentaires et du sucre s’élève à 25 millions de francs CFA. 

Quant à l’aide financière, elle s’élève à sept millions FCFA dont cinq millions FCFA pour les familles des personnes décédées et deux millions FCFA pour les blessés. 

« Votre présence nous réconforte davantage», a dit Koné Siaka, le porte-parole des victimes aux émissaires de Mme Ouattara. Plaidant pour un recasement des sinistrés après ce drame, il a souligné qu’en plus des morts, plusieurs blessés se trouvent à l’hôpital, attendant d’être pris en charge pour une intervention chirurgicale. 

« Vous avez subi les affres de la pluie. Certains ont perdu des êtres chers et tous leurs biens. La première Dame Dominique Ouattara vous dit yako pour cette grande perte», a indiqué pour sa part, la directrice de cabinet de la première dame ivoirienne Sylvie Patricia Yao.

 Par ailleurs,  elle a appelé les populations à quitter les zones à risques, assurant les victimes de ce que l’État prendra en charge les blessés. Plusieurs habitations se sont effondrées avec leurs occupants jeudi dernier à Anyama, une commune située dans la banlieue Nord d’Abidjan suite à une forte pluie faisant selon un bilan officiel 17 morts, 05 personnes disparues, 733 personnes sinistrées issues de 52 familles. 

Dominique Ouattara apporte une assistance aux victimes de l’éboulement d’Anyama

La Première dame ivoirienne, Dominique Ouattara a apporté mardi une assistance matérielle et financière aux victimes de l’éboulement survenu jeudi dernier à Anyama au Nord d’Abidjan qui a fait 17 morts.Ce don de l’épouse du chef de l’État ivoirien a été transmis à ces sinistrés par sa directrice de cabinet Sylvie Patricia Yao. La valeur des dons matériels constitués de 1000 nattes, 200 matelas, 300 sacs de riz, de l’huile, des pâtes alimentaires et du sucre s’élève à 25 millions de francs CFA. 

Quant à l’aide financière, elle s’élève à sept millions FCFA dont cinq millions FCFA pour les familles des personnes décédées et deux millions FCFA pour les blessés. 

« Votre présence nous réconforte davantage», a dit Koné Siaka, le porte-parole des victimes aux émissaires de Mme Ouattara. Plaidant pour un recasement des sinistrés après ce drame, il a souligné qu’en plus des morts, plusieurs blessés se trouvent à l’hôpital, attendant d’être pris en charge pour une intervention chirurgicale. 

« Vous avez subi les affres de la pluie. Certains ont perdu des êtres chers et tous leurs biens. La première Dame Dominique Ouattara vous dit yako pour cette grande perte», a indiqué pour sa part, la directrice de cabinet de la première dame ivoirienne Sylvie Patricia Yao.

 Par ailleurs,  elle a appelé les populations à quitter les zones à risques, assurant les victimes de ce que l’État prendra en charge les blessés. Plusieurs habitations se sont effondrées avec leurs occupants jeudi dernier à Anyama, une commune située dans la banlieue Nord d’Abidjan suite à une forte pluie faisant selon un bilan officiel 17 morts, 05 personnes disparues, 733 personnes sinistrées issues de 52 familles. 

CPI/Procès Gbagbo: des victimes saisissent le système des Nations-Unies à Abidjan

Des victimes de la crise post-électorale ivoirienne de 2010-2011 ont saisi mardi à Abidjan le système des Nations-Unies pour exprimer leur mécontentement relativement à l’acquittement de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo et son ancien ministre de la jeunesse Charles Blé Goudé devant la Cour pénale internationale (CPI). Selon une note d’information transmise à APA, une délégation du Collectif des victimes en Côte d’Ivoire ( CVCI) conduite par son président Issiaka Diaby a été reçue à cet effet par Philippe Poinsot, le coordonnateur du système des Nations-Unies en Côte d’Ivoire.

 « C’est l’ONU qui a institué la CPI. Aujourd’hui neuf années après la crise post-électorale ivoirienne de 2010-2011 au cours de laquelle il y a eu 3000 morts. La CPI malgré ces actions en Côte d’Ivoire, n’a  même pas encore trouvé un seul auteur  de ces crimes. Et ça c’est grave», a estimé M. Diaby dans cette note.

 « Nous avons expliqué nos préoccupations au coordinateur du système des Nations-Unies par rapport au procès de M. Gbagbo. Notamment la question de la réparation et des droits fondamentaux des victimes.  Il dit qu’il a pris bonne note et a promis nous recevoir prochainement pour une rencontre plus élargie avec les victimes », a expliqué le président du CVCI.

 « La  CPI devrait garantir un environnement de paix et de justice. Mais, ce n’est pas le cas. Aujourd’hui certaines victimes ont remarqué que tous ceux qui commettent des violences au profit des hommes politiques ne sont pas inquiétés par la justice», a regretté M. Diaby. 

Les juges de la Cour pénale internationale (CPI) ont entamé lundi une série d’audiences visant à écouter les parties dans l’affaire Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé sur les questions soulevées par l’appel contre la décision de leur acquittement. 

L’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo et son ex-co-détenu  Charles Blé Goudé ont été acquittés depuis janvier dernier des charges de crimes contre l’humanité commis pendant la crise post-électorale ivoirienne de 2010-2011. Le procureur de la CPI a fait appel de l’acquittement des deux personnalités.

CPI/Procès Gbagbo: des victimes saisissent le système des Nations-Unies à Abidjan

Des victimes de la crise post-électorale ivoirienne de 2010-2011 ont saisi mardi à Abidjan le système des Nations-Unies pour exprimer leur mécontentement relativement à l’acquittement de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo et son ancien ministre de la jeunesse Charles Blé Goudé devant la Cour pénale internationale (CPI). Selon une note d’information transmise à APA, une délégation du Collectif des victimes en Côte d’Ivoire ( CVCI) conduite par son président Issiaka Diaby a été reçue à cet effet par Philippe Poinsot, le coordonnateur du système des Nations-Unies en Côte d’Ivoire.

 « C’est l’ONU qui a institué la CPI. Aujourd’hui neuf années après la crise post-électorale ivoirienne de 2010-2011 au cours de laquelle il y a eu 3000 morts. La CPI malgré ces actions en Côte d’Ivoire, n’a  même pas encore trouvé un seul auteur  de ces crimes. Et ça c’est grave», a estimé M. Diaby dans cette note.

 « Nous avons expliqué nos préoccupations au coordinateur du système des Nations-Unies par rapport au procès de M. Gbagbo. Notamment la question de la réparation et des droits fondamentaux des victimes.  Il dit qu’il a pris bonne note et a promis nous recevoir prochainement pour une rencontre plus élargie avec les victimes », a expliqué le président du CVCI.

 « La  CPI devrait garantir un environnement de paix et de justice. Mais, ce n’est pas le cas. Aujourd’hui certaines victimes ont remarqué que tous ceux qui commettent des violences au profit des hommes politiques ne sont pas inquiétés par la justice», a regretté M. Diaby. 

Les juges de la Cour pénale internationale (CPI) ont entamé lundi une série d’audiences visant à écouter les parties dans l’affaire Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé sur les questions soulevées par l’appel contre la décision de leur acquittement. 

L’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo et son ex-co-détenu  Charles Blé Goudé ont été acquittés depuis janvier dernier des charges de crimes contre l’humanité commis pendant la crise post-électorale ivoirienne de 2010-2011. Le procureur de la CPI a fait appel de l’acquittement des deux personnalités.