Côte d’Ivoire: La CEI reporte les opérations du recensement électoral

Après avoir maintenu la date des élections présidentielles prévues pour le 31 octobre 2020, le porte-parole de la Commission électorale indépendante (CEI) annonce le report du recensement électoral.

Lors de la réunion de travail au siège du PNUD à Abidjan-Plateau, le Président de la CEI, Ibrahime Coulibaly Kuibiert a déclaré qu’il maintient la date constitutionnelle du 31 octobre 2020, pour les prochaines élections présidentielles. «Jusqu’à preuve du contraire, les élections auront lieu à la date du 31 octobre 2020 », a répondu Ibrahime Coulibaly-Kuibiert à la presse.

Les opérations de recensement électoral qui devait débuter le 18 avril et prendre fin le 2 mai ont été reportées en raison de la crise sanitaire liée au COVID-19. Ainsi, 11.000 bureaux devaient accueillir cette opération sur toute l’étendue du territoire national.

Ce recensement concerne essentiellement les électeurs désireux de s’inscrire sur la liste électorale, les  jeunes majeurs et les personnes qui veulent changer de lieu de résidence.

Pour l’heure, la CEI dénombre près de 6,5 millions de personnes déjà inscrites sur la liste électorale. Ces personnes déjà inscrites ne seront pas concernées par le renouvellement des listes selon le porte parole de la CEI. « Mais on n’est pas en retard sur le calendrier. Il n’est pas question de reporter les élections pour l’instant», affirme Émile Ebrotié. «S’il arrive un moment où on est hors délai, on avisera» a-t-il ajouté.

Rappelons que l’opposition ivoirienne envisage une transition politique, dans le cas où l’organisation des prochaines élections serait empêchée par la pandémie du COVID-19.

Lors de sa dernière conférence de presse, Amadou Gon Coulibaly, Premier ministre de la Côte d’Ivoire a révélé qu’aucune disposition de la constitution autorise une transition politique.

Le candidat du Rassemblement des houphouetistes pour la démocratie et la paix (RHDP) précise que le Président Alassane Ouattara reste au pouvoir jusqu’à l’élection du nouveau président.

 Alcools frelatés : Le »Koutoukou » tue 9 personnes à Abidjan

Pour avoir consommé de l’alcool frelaté « Koutoukou » dans un sous quartier d’Abobo « Belleville » des personnes ont trouvé la mort.

« Sur place, nous avons fait la découverte de 2.300 litres de koutoukou entreposés dans de mauvaises conditions chez un grossiste du quartier. En Juin 2019, la consommation de koutoukou frelaté avait coûté la vie à 10 personnes dans le village d’Abatta. Nous rappelons que dans le cadre de la lutte contre le Covid-19 tous les restaurants, bars, maquis, buvettes, bistrots sont interdits de fonctionnement », a fait savoir Vincent Toh Bi Irié, Préfet d’Abidjan, ce vendredi 24 avril 2020, sur sa page Facebook.

Ces derniers ont en commun, fréquenté le même bistrot où se vend la même boisson frelatés. Après avoir souffert de douleurs abdominales, vertiges et vomissements, ces personnes ont rendu l’âme entre le 16 et le 23 Avril 2020. Selon le préfet Toh Bi Irié « ce sont 06 dont l’identité exacte a été vérifiée pour l’instant, l’Institut national d’hygiène publique (Inhp) est même à l’œuvre pour les analyses toxicologiques », a-t-il indiqué, demandant encore une fois aux populations de s’abstenir de boire du koutoukou.

Affaire Guillaume Soro: Ses avocats demandent le report de l’audience du 28 avril

L’ex Président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro exilé en France depuis fin décembre sera jugé le 28 avril 2020. L’audience se tiendra au tribunal correctionnel d’Abidjan malgré l’appel de la Cour africaine des droits de l’homme à suspendre les poursuites judiciaires contre Guillame Soro. 

La semaine dernière, la Cour africaine des droits de l’homme a ordonné à la justice ivoirienne de suspendre le mandat d’arrêt international lancé contre Guillaume Soro. Dans un communiqué, les avocats du Président de Générations et Peuples Solidaires (GPS) s’opposent à ce procès. Ils n’assisteront pas au procès car ils estiment que cette audience n’a qu’un seul objectif : rendre leur client inéligible.

Ainsi, Me Affoussy Bamba affirme que cette audience doit être reportée en raison de la décision de rendue par la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples. Quant aux avocats de l’Etat ivoirien, la décision de la cour africaine est provisoire et n’empêche pas la tenue du procès.

Notons que le procès doit se pencher sur une partie des accusations, dont celles de détournements de fonds publics et blanchiment, que Guillaume Soro a toujours rejetées.

Rappelons que l’ex-patron de la rébellion est poursuivi par l’Etat ivoirien pour tentative d’atteinte à l’autorité de l’Etat, détournement de biens publics et blanchiment et fait l’objet d’un mandat d’arrêt international depuis le 23 décembre 2019.

 

Côte d’Ivoire/COVID-19: Le ministre Gaoussou Touré rassure qu’il n’y aura aucune rupture de stock de riz

Gaoussou Touré, ministre de la Promotion de la Riziculture a rassuré les populations, qu’il n’y aura aucune rupture de stock de riz en Côte d’Ivoire. Le ministre Gaoussou Touré a indiqué lors du point de presse quotidien du dimanche 26 avril 2020, que  la mise en œuvre du Programme d’Urgence Riz permettra la production de 500 000 tonnes additionnelles de riz blanchi.

Le Programme d’Urgence Riz (PUR) qui a été élaboré en 2020, permettra aux riziculteurs la mécanisation et la mise en valeur des superficies des champs de riz retenus. Ce programme vise à équiper les riziculteurs par la mise à disposition de kits sanitaires et d’intrants.

Toutefois, le PUR fera la promotion du riz local Ivoire, par l’amplification des réseaux de distribution. Ainsi, plusieurs riziculteurs assureront leurs revenus, par l’obligation faite aux leaders de la distribution, d’acheter toute la production de riz paddy dans leurs zones d’activités respectives.

Gaoussou Touré a ajouté que depuis le déclenchement de la crise sanitaire liée au COVID-19, l’Agence pour le développement de la filière riz (ADERIZ), l’Organisation interprofessionnelle agricole de la filière riz (OIA-Riz) et d’autres acteurs de la filière, veillent au respect des mesures sanitaires et sécuritaires, pour freiner la propagation du virus.

Covid-19 : Les attentes des opérateurs de la filière déchets

C’est dans un communiqué  rendu public que l’Association interprofessionnelle des opérateurs de filière déchets (AIFD) en Côte d’Ivoire a exprimé ses attentes face au Gouvernement.

Dr Soumahoro Youssouf, président de l’AIFD a sollicité le Gouvernement pour la prise en compte des travailleurs du secteur de la pré-collecte et du ramassage des ordures en ce qui concerne la dotation de moyens de lutte et de matériels de protection contre le Covid-19.

Justifiant cet état de fait, en indiquant que cela les exposerait moins à la contamination et constituerait une motivation de plus pour les travailleurs déjà engagés sans calcul sur le front de la bataille anti-coronavirus.

Le président de l’AIFD a par ailleurs informé que les entreprises de la filière déchets mènent aussi le combat en première ligne contre le virus. Ce à travers la pré-collecte quotidienne des ordures ménagères. « Nos travailleurs sont ainsi exposés à toutes sortes d’ordures, y compris celles émanant de malades du Covid-19, de personnes saines ou susceptibles de porter le virus. Ces travailleurs veillent quotidiennement et nuitamment aux côtés des forces de l’ordre, à la pré-collecte des ordures pour un environnement débarrassé de la pollution », a-t-il confié.

 

 

 

Présidentielle 2020: Le président de la CEI Ibrahime Coulibaly-Kuibiert maintient la date du 31 octobre 2020

Ibrahime Coulibaly-Kuibiert, Président de la Commission électorale indépendante (CEI), a pris part à la première réunion du  comité de pilotage du projet d’appui aux élections en Côte d’Ivoire. Cette réunion s’est tenu le jeudi 23 avril 2020 au siège du PNUD  à Abidjan-Plateau. 

La crise sanitaire liée la pandémie du coronavirus en Côte d’Ivoire laisse entrevoir un éventuel report des élections présidentielles en Côte d’Ivoire. Au cours de la séance de travail du comité de pilotage, la presse a interrogé le Président de la CEI à propos d’un possible report de la présidentielle d’octobre 2020. « Jusqu’à preuve du contraire les élections auront lieu le 31 octobre 2020. Et nous sommes en train de travailler à cela », a déclaré Ibrahime Coulibaly-Kuibiert

Au cas où la pandémie du COVID-19 aurait un impact sur le processus électoral,  le Président Coulibaly-Kuibiert a affirmé ceci  « A bonne date, je le ferai. Si bien entendu, cet impact est réel sur le processus électoral, les voies de Droit me sont ouvertes et je vais les saisir pour parler (…) mais pour l’heure, il n’en est pas question ».

Madame Carol Flore-Smerezmak, représentante résidente du PNUD en Côte d’Ivoire, a fait le point de la rencontre « A cette réunion, nous avons eu l’opportunité de passer en revue l’état d’avancement du processus électoral et les préparatifs qui sont en train d’être faits.

Nous avons aussi regardé en détail l’appui qui est donné par le projet. Et qui complète les actions de la CEI grandement financées par le Gouvernement ivoirien. Enfin, nous avons pris note de l’importance de la mobilisation des ressources pour pouvoir aller ensemble aux élections afin que ce soit un processus crédible, transparent, inclusif et apaisé » a-t-elle déclaré.

Affaire Guillaume Soro: Le gouvernement répond à la CADHP «les procédures engagées restent en cours »

Le mercredi 22 avril 2020, la Cour africaine des droits de l’homme a ordonné à l’Etat ivoirien de suspendre le mandat d’arrêt international de Guillaume Soro. Ainsi, le porte-parole du gouvernement à travers une note d’information, indique que les poursuites judiciaires contre Guillaume Soro restent en cours.

Les poursuites judiciaires contre l’ex Président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro restent en cours. L’information a été donnée à travers une note d’information de Sidi Tiemoko Touré, porte-parole du gouvernement ivoirien.  « Le Gouvernement n’a pas de commentaires à faire sur cette décision. Ce qu’il faut toutefois relever, c’est que les procédures engagées par la Justice ivoirienne restent en cours » a-t-il déclaré.

Sidi Touré a souligné que le gouvernement est préoccupé à combattre le COVID-19 qui  frappe la Côte d’Ivoire de plein fouet. Les derniers bilans du COVID-19 en Côte d’ivoire recensent 952 cas confirmés dont 310 guérisons et 14 décès.

Rappelons que la Cour basée à Arusha en Tanzanie a ordonné à l’Etat ivoirien de faire un rapport à la Cour, sur la mise en œuvre des mesures provisoires ordonnées dans la présente décision, dans un délais de 30 jours, à compter de la date de sa réception.

Lutte contre le Covid-19 : Le groupe Eranove fait un don de 365 millions de FCFA aux autorités ivoiriennes

Pour soutenir le plan de riposte développé par les autorités ivoiriennes dans le cadre de la lutte contre le Covid-19, le groupe Eranove a fait un don d’une valeur de 365 millions FCFA.

Il s’agit d’une contribution de 4 unités complètes de réanimation pour des traitements en soin intensif avec des respirateurs, de 200.000 masques de protection, de lits médicalisés et d’accessoires requis. Une partie des dons sera transférée à l’intérieur du pays. Il s’agit 65 lits médicalisés et les 35 autres, resteront à Abidjan précisément, au service des maladies infectieuses.

Cette action, du groupe Eranove qui regroupe en son sein les filiales de la CIE, la SODECI  et la CIPREL, vise à augmenter la capacité de soin des malades sur le sol ivoirien.

Depuis l’annonce du 1er cas d’infection à Coronavirus en Côte d’Ivoire, ces entreprises, se sont mobilisées afin de soutenir les capacités de protection des populations.

A Madagascar, l’armée livre à domicile une potion gratuite censée protéger du Covid

Des militaires malgaches, en uniforme mais sans arme, font du porte-à-porte dans les ruelles de la capitale Antananarivo. Au programme: distribution gratuite à des habitants, médusés mais ravis, d’une tisane vantée par le président malgache Andry Rajoelina pour lutter contre le nouveau coronavirus.

Cette boisson, conçue par l’Institut malgache de recherche appliquée (Imra), est préparée à base d’armoise, une plante à l’efficacité prouvée contre le paludisme.

« On a fait des tests, deux personnes sont maintenant guéries par ce traitement », a affirmé en début de semaine M. Rajoelina. « Cette tisane donne des résultats en sept jours (…). On peut changer l’histoire du monde entier », a-t-il lancé.

Mardi, c’était au tour de militaires de défendre sur un plateau de la télévision nationale la boisson, lui accordant cette fois-ci des qualités non pas de guérison mais de prévention.

« Il n’y a pas de médicament remède direct contre le coronavirus », a expliqué un médecin de l’armée, le colonel Willy Ratovondrainy. « Mais la seule solution jusqu’ici c’est le renforcement de l’immunité. Et ce remède traditionnel renforce l’immunité », a-t-il insisté.

Son efficacité spécifique contre le Covid-19 n’a pourtant fait l’objet d’aucune étude scientifique publiée.

Et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a rappelé qu’il n’existait pour l’heure « aucune preuve que des médicaments actuels puissent prévenir ou guérir la maladie », reconnaissant cependant que des « remèdes traditionnels (…) peuvent soulager des symptômes du Covid-19 ».

A Madagascar, pays très pauvre de l’océan Indien, la population, qui se soigne régulièrement à base de plantes, a accueilli à bras ouverts la distribution inattendue et gratuite de la tisane « Covid-Organics ».

« On a hâte d’en prendre depuis qu’on a vu à la télévision le président Rajoelina en boire », explique Jean-Louis Rakotonandrasana, 58 ans, tireur de charrette, après avoir reçu sept sachets de tisane.

– Interdit aux femmes enceintes –

« Je trouve ça génial que ce soit le médicament qui vienne aux gens et non l’inverse », se réjouit aussi Dominique Rabefarihy, mère de famille, avant de répéter le mode d’emploi donné par les militaires.

« Un sachet pour quatre litres d’eau, à prendre à raison de deux verres par jour pour un adulte, et un verre pour les enfants. C’est interdit pour les femmes enceintes. »

La présence des militaires ne semble pas perturber outre mesure Dominique Rabefarihy. « Au contraire, je suis rassurée que l’armée se préoccupe de ma santé et de la sécurité de ma famille. »

Avec la distribution de ce remède traditionnel, l’objectif affiché par les autorités malgaches est de « protéger la population à travers une sensibilisation contre le virus et de renforcer son système immunitaire ».

« Nous recommandons fortement la prise de cette tisane à base de plantes », expliquent-elles, alors que le pays compte 121 cas de contamination confirmés, mais aucun décès.

– Distribution dans les écoles –

L’opération tisane lancée cette semaine et qui doit durer plusieurs jours est menée sur l’ensemble du territoire, avec un accent mis sur les régions où des cas ont été enregistrés (Antananarivo, Fianarantsoa et Toamasina), selon la présidence malgache.

Dans la capitale, des points de distribution fixes ont été aussi mis en place.

« Ici, c’est la version liquide prêt à boire qui est mise à disposition de tout le monde, à raison de 33 cl par personne », explique Rufin Rafanomezantsoa, un représentant de la municipalité d’Antananaviro.

Au bord d’une route poussiéreuse, la foule se presse, sans respecter les gestes barrière, pour obtenir la boisson.

« Tant que l’OMS ne peut pas proposer un médicament pour guérir cette maladie, je fais confiance au remède proposé par le président Andry Rajoelina », explique dans la file d’attente Jean-Paul Rakotozafy, 72 ans.

La distribution de tisane coïncide avec le début du déconfinement progressif des trois principales villes du pays.

« Ce déconfinement est permis car on a trouvé une solution contre le coronavirus », a affirmé, avec aplomb, le président Rajoelina.

Doyen de la faculté de médecine de Toamasina (est), le Dr Stéphane Ralandison tire, lui, la sonnette d’alarme, mettant en garde contre les méthodes « pas bien scientifiques » autour de cette tisane qui a commencé à être aussi distribuée dans les écoles.

« Chaque parent est bien évidemment libre de ne pas autoriser son enfant à le prendre », explique la directrice de cabinet du président, Lova Ranoramoro, mais « jusque-là nous n’avons pas eu de refus ».

Golfe: en Iran, le chef des Gardiens promet une « réponse décisive » aux menaces de Washington

Le chef des Gardiens de la Révolution, armée idéologique de la République islamique d’Iran, a promis jeudi une « réponse décisive » aux Etats-Unis si les menaces du président Donald Trump de « détruire » des embarcations iraniennes dans le Golfe étaient mises à exécution.

« Nous déclarons aux Américains que nous sommes absolument déterminés et sérieux (…), et que toute action sera accueillie avec une réponse décisive, efficace et rapide », a déclaré le général de division Hossein Salami à la télévision d’Etat.

« Nous avons également ordonné à nos unités navales de viser (bateaux et forces américaines) s’ils tentent de mettre en danger la sécurité de nos navires ou embarcations de guerre, » a ajouté M. Salami.

Le regain de tensions entre la République islamique et Washington, ennemis depuis plus de 40 ans, survient une semaine après un nouvel incident dans les eaux du Golfe entre des bâtiments de l’US Navy et des patrouilleurs des forces navales des Gardiens de la Révolution.

Mercredi, tandis que les Gardiens annonçant le lancement avec succès d’un premier satellite militaire, M. Trump a écrit sur Twitter: « J’ai donné l’ordre à l’US Navy d’abattre et de détruire toute embarcation iranienne qui harcèlerait nos navires en mer ».

M. Salami a pour sa part estimé que l’incident de la semaine passée était le résultat d’un « comportement non professionnel et dangereux de la part des Américains dans le Golfe Persique ».

Le commandant des Gardiens a également indiqué que les actions américaines dans cette voie navigable sensible avaient été entravées par l’épidémie du nouveau coronavirus.

« Lors de l’incident de la semaine dernière, on a constaté l’agitation opérationnelle et le désordre chez les unités navales américaines », a-t-il affirmé.

Selon lui, cela indique que « le commandement et le contrôle de leurs unités militaires peuvent avoir été affaiblis par (…) la maladie du coronavirus ».

L’Iran et les Etats-Unis sont parmi les pays les plus durement touchés par la pandémie de coronavirus.

Selon des chiffres du Pentagone, plusieurs centaines de cas ont été recensés dans l’US Navy, dont un grand nombre (plus de 400) proviennent du porte-avions USS Theodore Roosevelt, immobilisé à Guam, île américaine du Pacifique.