Affaire trafic de drogue: Le ministre de la Sécurité Vagondo Diomandé cite des noms

Le Général Vagondo Diomandé, ministre de la Sécurité s’est exprimé à propos de l’affaire « Trafic de drogue en Afrique de l’Ouest » révélé par le journal québécois Vice Media. Suite aux questions posées par les sénateurs, le Général Vagondo cite des noms liés au trafic de drogue en Côte d’Ivoire.

L’affaire « trafic de drogue » suscite des réactions dans l’opinion nationale. Le ministre de la Sécurité Vagondo Diomandé a été questionné par les sénateurs sur cette affaire. « Il ne faut pas penser que la Côte d’Ivoire à elle seule constitue une plaque tournante même si ces derniers temps, nous avons le sentiment que beaucoup de drogues circulent sur notre territoire », a répondu le ministre de la Sécurité aux sénateurs.

Cependant, Vagondo Diomandé a expliqué le mode opératoire des barons de la drogue en Côte d’Ivoire en citant des noms. « Une quantité de cocaïne devait être livrée à une société qui s’appelle AGL spécialisée dans les travaux publics et de terrassement qui est domiciliée à Abidjan, à Cocody Angré à la 9ème tranche. L’enquête qui a été diligentée a permis d’interpeller et de déférer cinq individus dont quatre Italiens et une Ivoirienne. Il s’agit de Angelo Ardino qui est Italien, âgé de 55 ans et directeur de la société AGL. C’est lui qui était le destinataire de ce colis. Antonio 54 ans Italien, directeur technique de la société AGL, Vezinso Juliano 62 ans, Italien restaurateur, Joséfe Ramadoulia 47 ans, directeur de société et Vereni Dior 43 ans, adjudant de police précédemment en service au commissariat spécial de la Sotra … » a expliqué Vagondo Diomandé.

Ainsi, le ministre de la Sécurité rassure les sénateurs sur la bataille livrée contre les cartels de la drogue en Côte d’Ivoire. « Il y a beaucoup d’affaires comme ça que je pourrais citer pour vous dire que l’Etat est à pied d’œuvre pour freiner ce phénomène qui n’est pas spécifique à la Côte d’Ivoire. Une certaine presse a cru bon de citer une personnalité de notre pays, à travers lui, on voudrait salir la Côte d’Ivoire. Il faut qu’ensemble nous fassions barrage à ces pratiques d’intoxication qui jettent l’opprobre non seulement sur de citoyens honnêtes, exemplaires et surtout sur notre pays », a déclaré le ministre Vagondo Diomandé.

Affaire trafic de drogue: Ly Ramata Bakayoko évoque des accusations diffamatoires à l’endroit d’Hamed Bakayoko

Invitée sur le plateau de la chaîne NCI le vendredi 12 juin 2020, Ly Ramata Bakayoko a condamné les accusations contre le ministre d’Etat, Hamed Bakayoko. La ministre de la Femme de la Famille et de l’Enfant s’est exprimé également sur le travail des enfants en Côte d’Ivoire.

Deux journalistes d’investigation ont publié entre le 25 mai et le 05 juin une enquête internationale sur le réseau de commerce de la cocaïne en Afrique de l’Ouest. Dann Bauwens et Nicholas Ibekwe affirment dans leurs articles que le port d’Abidjan serait une plate-forme indispensable dans le réseau du trafic de drogue.

Ainsi, ces deux journalistes indiquent Hamed Bakayoko comme le baron du trafic de cocaïne en Afrique de l’Ouest. Ly Ramata Bakayoko a rejeté les affirmations des deux journalistes, en les exhortant à la responsabilité.

« Vous savez, la presse, décrétée comme 4e pouvoir, est très importante. Et personnellement j’ai de l’admiration pour les journalistes, j’allais dire les bons journalistes qui donnent la bonne information. Malheureusement, avec le boom des TIC, votre profession est en train d’être trop bafouée par ceux que je qualifierais de mercenaires de la plume. Que l’on ponde un papier accusant un ministre d’État tout en justifiant ces allégations par des rumeurs, des lieux communs, c’est triste », s’est indigné Ly Ramata Bakayoko.