Sénégal : Macky Sall met en place un « gouvernement de combat »

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA titrent principalement sur le remaniement ministériel avec les nouveaux défis que le président Macky Sall a fixés à son gouvernement, sous la direction d’Amadou Ba.Le Soleil titre sur « ces défis qui attendent l’équipe d’Amadou Ba », nommé samedi à la tête d’un gouvernement de 38 membres. Sa nomination comme Premier ministre est « saluée par beaucoup d’acteurs politiques ».

Pour Le Quotidien, « Macky débute par le Ba » et met en place un « gouvernement de combat », avec « des profils taillés pour la confrontation ». En effet, la demande sociale et la lutte contre les inondations sont parmi les principaux points inscrits dans la feuille de route des nouveaux ministres.

« Macky Sall opte pour le combat » contre l’inflation, la spéculation et la détresse des ménages, entre autres, note EnQuête, soulignant qu’Amadou Ba est « un choix qui fait sens ». Le journal revient en même temps sur les profils d’Oulimata Sarr, Doudou Ka, Dr Annette Seck qui viennent d’être nommés dans le gouvernement.

Vox Populi note un « difficile accouchement  du gouvernement » à cause de « jeux d’ombres, d’ego et de chaises musicales ». « Annoncé à midi, il ne naîtra qu’au forceps vers 22 heures », remarque le journal qui note un « remaniement ministériel en profondeur ».

« Macky renforce son armature » en mettant en place une « équipe de ComBa », relèvent Bés Bi et Walf Quotidien. Ce journal voit en « Amadou Ba l’homme providentiel » et remarque qu’Ismaïla Madior Fall « retrouve son rôle » au département de la Justice. En même temps, le journal note que le quota des alliés de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY, unis pour un même espoir) reste « intact ».

Le Sénégal célèbre le Magal et attend son nouveau Premier ministre

Les quotidiens sénégalais, reçus vendredi à APA, reviennent sur les temps forts du Magal de Touba commémoré la veille et évoquent la nomination imminente d’un chef de gouvernement au moment où l’ex-Premier ministre Aminata Touré prend ses distances avec la mouvance présidentielle.« Pôle d’attraction » selon Le Soleil, la cité religieuse de Touba (Centre) a célébré hier jeudi la 128e édition du Magal, événement annuel commémorant le départ en exil au Gabon de Cheikh Ahmadou Bamba, guide de la communauté mouride, l’une des plus importantes confréries soufies du Sénégal.

EnQuête a relevé « ferveur et galères » dans la célébration de cette année. L’AS a été marqué de son côté par « la chaleur du Magal », L’Observateur par la « réjouissance à tout-va » et Vox Populi par « l’affluence record » et un « bilan macabre » de « 21 morts sur les routes » menant à la ville sainte.

Les journaux notent aussi que « l’événement (a été) perturbé par les inondations et le manque d’eau », faisant que « ce Magal a été un long chemin de croix ». Toutefois, « la pluie et les difficultés n’ont pas entamé le moral et la détermination des fidèles », signale L’Observateur. Poursuivant, ce journal estime que le khalife général Serigne Mountakha Mbacké « matérialise le dernier vœu de Cheikhoul Khadim (Cheikh Ahmadou Bamba) sur terre ».

Plusieurs délégations et personnalités étrangères ont pris part au Magal 2022 à l’image de l’imam malien Mahmoud Dicko. « J’aime Serigne Touba (Cheikh Ahmadou Bamba) du fond de mon cœur », a affirmé dans L’AS le religieux ayant mené la contestation de la rue dans son pays jusqu’au renversement du régime du président Ibrahim Boubacar Keïta en août 2020.

En politique, Le Quotidien annonce que « Macky lève le suspense demain » avec la probable nomination d’un nouveau Premier ministre. Le gouvernement sera formé « dans la foulée » parce que le chef de l’Etat se rend « dimanche à New York », aux Etats-Unis, assure ce journal.

L’Observateur fait le « diagnostic d’une relation d’histoires » entre le président Macky Sall et son ex-Premier ministre Aminata Touré. Tête de liste de la coalition présidentielle aux dernières élections législatives, celle-ci a boudé l’élection du nouveau président de l’Assemblée nationale choisi par son camp à son détriment, récoltant du coup des « tirs groupés » de ses camarades. Ainsi, Sud Quotidien se demande si celle qu’on surnomme Mimi ne risque pas « l’impeachement », une procédure qui vise à la destituer de son poste de député après avoir refusé de voter pour Amadou Mame Diop, le candidat du pouvoir élu au perchoir.

Pour WalfQuotidien, l’ancienne ministre de la Justice « accélère la cadence » en portant le « combat contre (un éventuel) troisième mandat » du président Macky Sall. Cependant, l’analyste politique Abdou Khadre Sanokho estime qu’elle « est allée trop vite en besogne ».

Face à cette situation, Vox Populi indique que « Macky engage ses troupes au combat contre l’opposition ». Le chef de l’Etat préside en effet ce vendredi une réunion des leaders de sa coalition pour voir la conduite à tenir « sur la violence à l’Assemblée nationale » suite à l’installation houleuse cette semaine de la quatorzième législature, précise Bés Bi.

Sénégal : le calme après la tempête parlementaire

Les quotidiens sénégalais, parvenus mercredi à APA, traitent principalement de la deuxième journée de l’installation des nouveaux députés après une ouverture mouvementée et les conséquences de la bouderie de l’ex-Premier ministre Aminata Touré.Au deuxième jour de l’installation de la quatorzième législature, EnQuête constate que « les députés retrouvent la raison » après une première journée « houleuse » et relève que « le dialogue a réussi à décanter la situation hier ». Le Soleil note aussi « un consensus entre opposition et majorité après des tiraillements ».

Toutefois, les députés « ont fait barrage » à Farba Ngom, élu du pouvoir, qui « a voulu voter par la force pour Mimi (Aminata) Touré », l’ex-Premier ministre actuellement en froid avec le camp présidentiel qui a choisi Amadou Mame Diop à son détriment pour diriger l’Assemblée nationale. Le successeur de Moustapha Niasse à la tête de l’hémicycle assure qu’il sera « le président de tous les députés », non sans exhorter ses collègues à « cultiver le dialogue permanent ».

Dans Les Echos, ses camarades de la coalition Benno Bokk Yakaar (unis pour un même espoir, en langue wolof) louent « son savoir-faire, sa qualité de fédérateur, d’homme de dialogue, de consensus et sa grande capacité d’écoute ». « C’est pour insuffler une nouvelle dynamique et diversifier nos ressources humaines politiques » que ce pharmacien de formation a été désigné pour occuper le perchoir, justifient-ils dans ce journal.

Après la brouille entre Aminata Touré et l’état-major de la mouvance présidentielle, WalfQuotidien explique comment la tête de liste aux dernières élections législatives peut « faire mal » à la « majorité étriquée de Benno » Bokk Yakaar à l’Assemblée nationale. « Elle pourrait en effet quitter la coalition sans perdre son mandat parlementaire, rendant ainsi son bourreau (Macky Sall) minoritaire », souligne ce journal.

Pour Sud Quotidien, celle qui est surnommée Mimi Touré n’est que « l’autre cauchemar de Macky » Sall sur la route de l’élection présidentielle de 2024 qui tient déjà en haleine l’opinion sénégalaise. Le journal estime que la posture de l’ancien Premier ministre risque de fragiliser la coalition présidentielle « qui n’est plus sûre de pouvoir compter sur son vote pour avoir une majorité absolue (83 députés) ».

Analysant l’attitude d’Aminata Touré, Le Quotidien note qu’elle entretient une « relation dépitée » avec le chef de l’Etat. Après la « chronique de rapports en dents de scie » entre le président et son ex-Premier ministre, ce journal rapporte également les critiques des députés de Benno sur « les +incohérences+ de leur collègue ».

Le Sénégal installe ses nouveaux députés dans la confusion

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA titrent principalement sur l’installation désordonnée des députés de la quatorzième législature sans compter les multiples rebondissements.Élu président de l’Assemblée nationale sénégalaise au terme d’une journée chaotique, Dr Amadou Mame Diop est « la surpris du chef », d’après Le Soleil, considérant que ce pharmacien de formation, doté d’une solide expérience parlementaire, « a déjoué tous les pronostics ».

Cette « surprise de Macky Sall » a laissé sans voix Aminata Touré, ex-Premier ministre et tête de liste de la coalition présidentielle aux élections législatives du 31 juillet. Selon Le Quotidien, elle a « boudé la séance » lorsqu’elle a constaté qu’elle n’était pas choisie par le chef de sa coalition pour diriger l’Assemblée nationale. 

« J’ai subi pas mal d’injustice dans mon compagnonnage avec Macky Sall, mais là, c’est celle de trop », a pesté Mme Touré dans L’Observateur, dénonçant le privilège des « liens familiaux par-dessus le mérite militant ».

Mais l’installation des nouveaux députés n’a pas été de tout repos. Les gendarmes étaient appelés en renfort pour sécuriser la tenue de l’élection du président de l’Assemblée que l’opposition a boycotté pour certains vices de procédure, notamment la présence de certains ministres élus en même temps députés. Les opposants exigeaient leur démission du gouvernement ou la dissolution de ce dernier pour respecter la séparation des pouvoirs. Le désordre est parti de là et des députés ont fait montre d’« indiscipline » et d’« incorrection », ont relevé Les Echos.

Micros arrachés, insultes, invectives, chaises et tables de l’Hémicycle vandalisés sont les images qui ont illustré une journée marquée par de « violentes bagarres » entre des députés du pouvoir et de l’opposition.

Evoquant le grabuge vu hier à l’installation de la quatorzième législature, Le Quotidien note que c’est « le début de l’hémicirque ». Ce commencement était « bordélique », « déshonorable » et « inacceptable », d’après Sud Quotidien, Walf Quotidien et EnQuête. 

« Ce qui s’est passé est extrêmement condamnable », a accablé Thierno Alassane Sall, député non aligné de l’opposition. « L’image que nous avons envoyée au reste du monde ne nous honore pas », a fortifié son homologue Pape Djibril Fall.

« La cacophonie totale », décrit pour sa part Libération, notant tout de même que trois groupes parlementaires ont été actés. Il s’agit de la mouvance présidentielle Benno Bokk Yakaar (BBY, unis pour un même espoir) et les opposants de Yewwi Askan Wi (YAW, libérer le peuple) ainsi que de Wallu Sénégal (sauver le Sénégal).

Sénégal : les nouveaux députés installés ce lundi

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA titrent principalement sur l’installation des députés de la quatorzième législature et la visite du président Macky Sall dans la cité religieuse de Touba.EnQuête note qu’on va assister à « une partie d’échecs » dans l’installation de la quatorzième législature prévue ce lundi. La bataille « s’annonce rude à l’Hémicycle avec au moins quatre candidats pour le fauteuil de président ». Dans la coalition présidentielle Benno Bokk Yakaar (BBY, unis pour un même espoir), un responsable affirme que « personne n’est au courant de la décision prise par Macky (Sall) qui ne sera partagée que demain (aujourd’hui) ». Néanmoins, le journal note que « le Premier ministre sera connu dans les toutes prochaines heures ».

Walf Quotidien relève plusieurs candidatures dans les deux camps pour le perchoir, notant que ce sera « l’élection de toutes les incertitudes ». Si dans le camp présidentiel les candidatures d’Aminata Touré, Abdoulaye Daouda Diallo et Aly Ngouille Ndiaye sont annoncées, le journal précise que « tout risque de se jouer au second tour ».

Les Echos notent tout de même que l’ex-Premier ministre Aminata Touré est la « favorite » pour diriger l’Assemblée nationale même si BBY « cache son jeu ». Toutefois, les divisions sont plus visibles dans l’inter-coalition Yewwi Askan Wi (libérer le peuple) et Wallu Sénégal (sauver le Sénégal) avec Ahmed Aïdara, Barthélémy Dias et Lamine Thiam qui « maintiennent leur candidature ». Ces trois responsables de l’opposition feront « face au candidat du pouvoir », insiste Vox Populi qui note que ce lundi est « le jour de toutes les incertitudes » à l’Assemblée nationale.

L’installation des nouveaux députés se tient, en outre, à trois jours de la tenue du Magal de Touba, l’événement phare de la communauté soufie mouride commémorant le départ en exil au Gabon de Cheikh Ahmadou Bamba, fondateur du mouridisme. A cette occasion, le chef de l’Etat Macky Sall a été reçu samedi dans la cité religieuse située au centre du pays par le khalife général Serigne Mountakha Mbacké avec qui il entretient une « relation de confiance », d’après L’Observateur.

« Serigne Mountakha adoube Macky Sall » qui a effectué une « visite de courtoisie » auprès du guide religieux, note Le Soleil qui relève le « renouvellement » du pacte du chef de l’Etat avec Touba. « Les commérages ne vont en rien influencer le travail que je fais à Touba et dans le reste du pays », a dit Macky Sall. « Lorsque je quitterai le pouvoir, je veux laisser un Sénégal prospère. Je veux laisser un Sénégal meilleur que celui dont j’ai hérité », a-t-il ajouté dans Les Echos.

Le Sénégal veut préserver « l’intégrité » du foncier de l’Université de Dakar

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA titrent principalement sur la polémique autour de la concession d’une partie du foncier universitaire et la présentation de la Coupe du monde Qatar 2022 à Dakar.« L’Etat éteint l’incendie », indique EnQuête, titrant sur la « prédation foncière » sur les terrains de l’Ecole supérieure d’économie appliquée (Esea), un institut d’enseignement supérieur de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar. Alors qu’une partie du foncier de l’Esea était sur le point d’être octroyée sous forme de bail à une entreprise privée, le chef de l’Etat demande « de prendre toutes les dispositions utiles pour préserver l’intégrité de l’espace de l’Esea et de lui rendre compte, dans les plus brefs délais », note le journal.

Le Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (Saes) s’est déjà insurgé en exigeant « l’annulation immédiate et sans conditions du bail octroyé frauduleusement ». Toutefois, le ministre de l’Enseignement supérieur, Cheikh Oumar Hann, « assure que ledit patrimoine foncier demeure +inaliénable+ ».

L’Observateur dit « ce qui n’a jamais été révélé » sur la concession d’une partie de l’Esea. « A l’origine, il y avait un projet de classes préparatoires avec des partenaires américains piloté par un ancien Premier ministre » sur une parcelle de 8600 m2 de cette école avant qu’elle ne « tombe entre les mains de Sertem », une société immobilière sénégalaise, explique le journal.

Dans cette « reculade de l’Etat sur le scandale des 8000 m2 de l’UCAD », « le gouverneur de Dakar (est) jeté en pâture » puisqu’il a signé le document attribuant à Sertem cette assiette foncière, note Le Témoin. « Cette cynorexie ou boulimie foncière qui suscite déjà un tollé risque de créer d’énormes difficultés pour la prochaine rentrée scolaire, en atteste la réaction du Syndicat autonome de l’enseignement supérieur », constate le journal.

Sur un autre sujet, Le Soleil reprend le président Macky Sall qui déclare que « l’Etat restera à vos côtés », s’adressant aux Lions qui doivent représenter le Sénégal à la prochaine Coupe du monde de football, prévue dans moins de deux mois au Qatar. En prélude à cet événement, le trophée effectue une tournée dans le monde et a été présenté hier au chef de l’Etat sénégalais, à Dakar.

« Le Sénégal te déclare sa flamme. De tous tes prétendants, nous sommes le seul pays de la Téranga (hospitalité). Nous nous battrons de toutes nos forces pour te conquérir », a-t-il lancé, dans Les Echos, au trophée de la Coupe du monde 2022, une compétition à laquelle le Sénégal prend part pour la troisième fois en réalisant sa meilleure performance en 2002 en atteignant les quarts de finale notamment.

Revigoré par le discours de Macky Sall et par les moyens qu’il promet d’allouer à la délégation sénégalaise pour Qatar 2022, le président de la Fédération sénégalaise de football (FSF), Me Augustin Senghor, a donné sa parole à son tour dans Le Soleil : « On s’engage à atteindre les demi-finales ».

Le Sénégal veut préserver « l’intégrité » du foncier de l’Université de Dakar

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA titrent principalement sur la polémique autour de la concession d’une partie du foncier universitaire et la présentation de la Coupe du monde Qatar 2022 à Dakar.« L’Etat éteint l’incendie », indique EnQuête, titrant sur la « prédation foncière » sur les terrains de l’Ecole supérieure d’économie appliquée (Esea), un institut d’enseignement supérieur de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar. Alors qu’une partie du foncier de l’Esea était sur le point d’être octroyée sous forme de bail à une entreprise privée, le chef de l’Etat demande « de prendre toutes les dispositions utiles pour préserver l’intégrité de l’espace de l’Esea et de lui rendre compte, dans les plus brefs délais », note le journal.

Le Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (Saes) s’est déjà insurgé en exigeant « l’annulation immédiate et sans conditions du bail octroyé frauduleusement ». Toutefois, le ministre de l’Enseignement supérieur, Cheikh Oumar Hann, « assure que ledit patrimoine foncier demeure +inaliénable+ ».

L’Observateur dit « ce qui n’a jamais été révélé » sur la concession d’une partie de l’Esea. « A l’origine, il y avait un projet de classes préparatoires avec des partenaires américains piloté par un ancien Premier ministre » sur une parcelle de 8600 m2 de cette école avant qu’elle ne « tombe entre les mains de Sertem », une société immobilière sénégalaise, explique le journal.

Dans cette « reculade de l’Etat sur le scandale des 8000 m2 de l’UCAD », « le gouverneur de Dakar (est) jeté en pâture » puisqu’il a signé le document attribuant à Sertem cette assiette foncière, note Le Témoin. « Cette cynorexie ou boulimie foncière qui suscite déjà un tollé risque de créer d’énormes difficultés pour la prochaine rentrée scolaire, en atteste la réaction du Syndicat autonome de l’enseignement supérieur », constate le journal.

Sur un autre sujet, Le Soleil reprend le président Macky Sall qui déclare que « l’Etat restera à vos côtés », s’adressant aux Lions qui doivent représenter le Sénégal à la prochaine Coupe du monde de football, prévue dans moins de deux mois au Qatar. En prélude à cet événement, le trophée effectue une tournée dans le monde et a été présenté hier au chef de l’Etat sénégalais, à Dakar.

« Le Sénégal te déclare sa flamme. De tous tes prétendants, nous sommes le seul pays de la Téranga (hospitalité). Nous nous battrons de toutes nos forces pour te conquérir », a-t-il lancé, dans Les Echos, au trophée de la Coupe du monde 2022, une compétition à laquelle le Sénégal prend part pour la troisième fois en réalisant sa meilleure performance en 2002 en atteignant les quarts de finale notamment.

Revigoré par le discours de Macky Sall et par les moyens qu’il promet d’allouer à la délégation sénégalaise pour Qatar 2022, le président de la Fédération sénégalaise de football (FSF), Me Augustin Senghor, a donné sa parole à son tour dans Le Soleil : « On s’engage à atteindre les demi-finales ».

Sénégal : pouvoir et opposition manœuvrent en direction du 12 septembre

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA titrent sur les manœuvres de l’opposition et du pouvoir avant l’installation de la quatorzième législature, prévue le 12 septembre, et le décès du célèbre imam Alioune Badara Ndao.Le Quotidien se fait l’écho de « la nouvelle de Dias », en parlant de Barthélémy Dias, le maire de Dakar qui veut briguer la présidence de l’Assemblée nationale. L’opposant « tente d’obtenir le désistement de Ahmed Aidara », le journaliste maire de la ville de Guédiawaye, dans la banlieue dakaroise. Poursuivi dans l’affaire du meurtre du nervi Ndiaga Diouf, M. Dias « met sa liberté et celle de (Ousmane) Sonko sur la balance », affirme le journal.

Alors qu’une bataille autour du perchoir se mène au sein de l’opposition, L’Observateur note que la coalition présidentielle Benno Bokk Yakaar (BBY, unis pour un même espoir) a concocté un plan « pour ferrer ses 82 députés ». Ils seront en conclave ce week-end même si des « germes d’un malaise » sont déjà relevés.

Selon Walf Quotidien, c’est « le temps du chantage » dans la coalition présidentielle. Le journal relève en effet une « velléité de rébellion » du Parti socialiste (PS, allié), ce qui devrait être « un affranchissement salutaire pour Macky Sall ».

Par ailleurs, plusieurs journaux ont titré sur le décès, hier, à l’âge de 62 ans, de l’imam Alioune Badara Ndao, rendu célèbre par son accusation et son procès pour terrorisme avant d’être acquitté. Après une courte maladie, il a rendu l’âme à l’hôpital Fann de Dakar avant d’être inhumé à Kaolack (centre).

Bés Bi parle de « la mort d’un juste ». Sa famille a notamment refusé « de le faire évacuer en France », selon L’Observateur qui revient sur « le dernier projet de imam Ndao ». Le religieux, qui a consacré sa vie à l’enseignement de l’islam et à l’agriculture, avait rédigé un « projet de 13 milliards de FCFA » pour le développement de sa localité et l’autonomisation des daaras, confie le journal.

Macky Sall, porte-voix de l’Afrique sur le changement climatique

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA titrent sur une diversité de sujets dominés par l’intervention du président Macky Sall au sommet de l’adaptation climatique de Rotterdam et les enjeux politico-économiques de la fin de son deuxième mandat.Le Soleil titre sur l’intervention de Macky Sall au sommet de Rotterdam, aux Pays-Bas, sur l’adaptation climatique. « L’Afrique a déjà pris le chemin de la vertu », a déclaré le président sénégalais et président en exercice de l’Union africaine (UA). Il appelle, dès lors, les partenaires du continent « à se mobiliser » face au changement climatique.

Walf Quotidien s’intéresse aux « liaisons suspectes » entre l’éventuelle troisième candidature de Macky Sall à la présidentielle de 2024 et l’exploitation imminente du pétrole et du gaz découverts au Sénégal. En effet, le journal s’appuie sur un rapport d’Alioune Tine, président du think tank « Africa Jom », membre éminent de la société civile sénégalaise, pour expliquer que « l’hypothèse des liens entre la modification de la Constitution le 23 juin liée à la découverte du pétrole au Sénégal et la possibilité de son exploitation n’est plus une vue de l’esprit ».

Par ailleurs, le chef de l’Etat sénégalais devra s’attendre à un « blocage inévitable » de l’élection du bureau de l’Assemblée nationale où sa coalition compte une majorité relative, selon L’Observateur. Le journal explique comment le mode de calcul pour la répartition des membres de ce bureau « va en compliquer le fonctionnement ».

Mais de toute façon, « les dames (seront) à l’offensive » dans cette quatorzième législature, relève EnQuête. Elles « restent majoritaires avec 73 sièges mais visent le perchoir », note le journal. « Nous n’avons jamais été aussi proches du but », indique Safiétou Diop, présidente d’un réseau de défense des intérêts des femmes.

L’installation des nouveaux députés, prévue le 12 septembre prochain, coïncidera en outre avec un contexte économique national difficile, selon Libération qui note « une flambée des prix inquiétante ». Citant des statistiques fournies par les autorités économiques, le journal souligne que « le niveau général des prix a progressé de 7,8% au deuxième trimestre de 2022 ». À la même période, « le déficit commercial s’est établi à 725,8 milliards de FCFA ».

Cette conjoncture a eu comme conséquences « une hausse des dépenses alimentaires pour la majorité des ménages et une augmentation des prix à la consommation ». Concernant les dépenses en électricité, « 58,8 % des familles interrogées ont noté une hausse entre les deux dernières factures », rapporte le journal.

Le Sénégal se réveille de nouveau sous les eaux

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA titrent principalement sur le bilan macabre des fortes pluies qui se sont abattues le week-end dans le pays et les résultats de l’audit du ministère de la Santé sur le décès polémique d’une femme en couches à l’est du pays.« Trois morts et 208 sites inondés », titre Le Soleil, indiquant qu’il s’agit des conséquences des fortes pluies du week-end au Sénégal. En visite en Arabie Saoudite, le président Macky Sall « exprime sa compassion aux familles victimes ».

Selon Les Echos, « les eaux font trois morts et des centaines de sinistrés ». Le journal souligne qu’un garçon de deux ans est décédé dans l’effondrement d’un pan de mur alors qu’un autre de sept mois est mort noyé dans les eaux. Au même moment, des véhicules sont engloutis, amenant « les charrettes et les pirogues » à assurer le transport des personnes dans certains quartiers dakarois où « maisons et structures sanitaires sont inondées ».

L’Observateur note « des drames à n’en +pluies+ finir » après les nouvelles inondations qui ont mis « le Sénégal sous les eaux », particulièrement dans la banlieue dakaroise. Les trois morts ont été enregistrées à Dakar et à Matam, dans le nord du pays, précisent Tribune et Libération.

Face à cette situation, « Macky Sall annonce un nouveau plan décennal de lutte contre les inondations qui sera validé avant la fin de l’année ». Mais pour Moussa Niang, responsable politique dans un parti de l’opposition, « les inondations démontrent l’incompétence de Macky Sall ».

Sur le décès de Doura Diallo en couches ayant conduit à l’arrestation de trois agents d’une structure sanitaire de Kédougou, à l’est du pays, Les Echos indiquent que le rapport d’audit du « ministère de la Santé dément le procureur » de cette région proche de la frontière guinéenne. « Près de six facteurs de risque susceptibles de compromettre la grossesse et l’accouchement décelés chez la patiente », affirment les autorités sanitaires.

Le procureur Baye Thiam évoquait de son côté « une négligence médicale et un manquement manifeste aux règles de la médecine » ayant causé la mort de Doura Diallo et de son nouveau-né.

Toutefois, Vox Populi note que « le rapport du ministère de la Santé prend le contrepied du procureur ». Face à la polémique, la ministre de la Santé Marie Khémesse Ngom Ndiaye « manifeste son soutien aux personnels de santé et les exhorte à persévérer dans les soins humanisés ».

Malgré tout, « les médecins décrètent 48 heures de grève et menacent de durcir le ton » si leurs camarades ne sont pas libérés. « Travailler dans une maternité est synonyme de passer la nuit en prison, ça ne doit pas continuer », a dit le secrétaire général du Syndicat autonome des médecins du Sénégal (Sames), qui reproche au procureur de Kédougou sa « précipitation » dans cette affaire.

Sénégal : Macky Sall met fin au « débat malsain » sur le pétrole et le gaz

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA titrent principalement sur la sortie du président Macky Sall sur la gouvernance « transparente » du pétrole et du gaz sénégalais.Le Soleil indique que « les acteurs (sont) invités à s’unir et à diversifier » leur offre sur la place du contenu local dans l’exploitation du pétrole et du gaz au Sénégal. Le président Macky Sall appelle en effet à une « gestion responsable, maîtrisée et inclusive du gaz ».

L’Info note que « Macky siffle la fin de la récréation » autour de la polémique sur la gestion des ressources énergétiques. « Tout est clair. On doit arrêter ce débat malsain sur la gouvernance des ressources. Le Sénégal a mis en ligne des informations toujours plus nombreuses sur le secteur de l’extraction », a précisé le chef de l’Etat.

« Tout est clair », a-t-il insisté dans L’AS qui précise que Macky Sall « tranche le débat autour de la gouvernance du pétrole ». « Ce qu’on a fait est transparent, on n’a rien à cacher et il faut que cela soit accessible à tous nos compatriotes », a-t-il dit.

Le Quotidien note de son côté que « Macky Dégaz les préjugés » autour de la gestion des hydrocarbures, regrettant un « débat malsain (…) alors qu’on n’a pas extrait le moindre mètre cube de gaz ou de pétrole ». Sud Quotidien retient pour sa part « le cours magistral de Macky aux scientifiques et universitaires » autour du débat sur la transition énergétique.

En politique, Le Témoin titre sur la présidence de l’Assemblée nationale et note un « tour de chauffe autour d’un fauteuil ». Malgré la déclaration de candidature de nombreux députés de l’opposition, le journal affirme que « le candidat de l’opposition au perchoir sera connu le 9 septembre », trois jours avant l’installation des nouveaux députés.

Walf Quotidien assimile la multiplication des candidatures dans l’opposition à un « grand reniement » de l’inter-coalition Yewwi Askan Wi (libérer le peuple) et Wallu Sénégal (sauver le Sénégal). Pour le journal, ce désaveu est le fruit d’un « bal des égos qui trahit le message des urnes » du 31 juillet 2022.

Sénégal : le projet de plusieurs groupes parlementaires ne fait pas l’unanimité

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA titrent principalement sur l’impossible entente des coalitions de l’opposition à former un groupe parlementaire unitaire, au risque d’accroître les dépenses de l’Assemblée nationale.Le Quotidien affirme que « les députés touchent le fonds » en raison de leur « projet de plusieurs groupes parlementaires ». Dans ce cas de figure, la coalition Yewwi Askan Wi (YAW, libérer le peuple) d’Ousmane Sonko, Khalifa Sall et Cie « aura trahi son programme en créant plusieurs groupes, aggravant ainsi les dépenses de l’Assemblée », note Birahim Seck de la société civile.

Pour l’ancien député Thierno Bocoum, « l’Assemblée ne doit plus être un lieu de partage du gâteau ». Dans Vox Populi, il soupçonne un « calcul politicien » et un « enrichissement sur le dos du peuple » face à la « probable prolifération des groupes parlementaires  dans les camps de l’opposition et du pouvoir ».

« Le groupe parlementaire coûte cher au contribuable, ce sont des centaines de millions qui sont dépensées pour encadrer son existence légale », a ajouté le membre de la coalition Aar Sénégal (préserver le Sénégal) qui a obtenu un député aux élections législatives du 31 juillet dernier.

L’Observateur évoque les convoitises autour de la présidence de l’Assemblée  nationale et remarque les « prémices d’un clash » entre Yewwi Askan Wi et la coalition Wallu Sénégal (sauver le Sénégal). Le journal revient sur « la candidature +irrévocable+ de Ahmed Aïdara, les arguments de ses proches et le choix porté par Wade sur Lamine Thiam », un des principaux responsables du Parti démocratique sénégalais (PDS) de l’ex-président de la République. En outre, « des analystes dressent le profil idéal pour le perchoir ».

Concernant le PDS, L’AS indique que son « avenir (est) en pointillés » à cause de la cascade de départs en son sein et son absence de leadership s’expliquant surtout par l’exil de sa « tête de file », en l’occurrence Karim Wade. Toutefois, « Karim sera bientôt au Sénégal et nous allons le porter à la tête du pays en 2024 », assure Bassirou Ndiaye, membre du comité directeur du parti libéral.

Sur les « démissions en cascade » au PDS, dont la dernière en date est celle du Dr Cheikh Dieng, responsable dans la banlieue dakaroise, Walf Quotidien parle de « jeux troubles » avant de se demander s’il n’y aurait pas de « cas Karim ».

De son côté, EnQuête met l’ex-maire de Dakar « Khalifa (Sall) en questions » à propos de sa participation à la présidentielle de 2024. Condamnés avec Karim Wade pour malversations financières par la justice sénégalaise, les deux hommes politiques avaient en même temps perdu leurs droits civiques.

Selon le journal, le socialiste Khalifa Sall « a perdu beaucoup de terrain » entre 2017 et 2022, mais « son rôle dans les succès des Législatives a fait remonter sa cote ». Ainsi, la prochaine élection « pourrait être sa dernière chance de réaliser son ambition présidentielle.

Par ailleurs, Sud Quotidien affiche un « Macky (Sall qui) se cherche », évoquant notamment le « projet supposé de troisième mandat et la dynamique unitaire de Benno » Bokk Yakaar (BBY, unis pour un même espoir), la coalition qu’il dirige depuis son accession au pouvoir en 2012. « Accusé à tort ou à raison de vouloir briguer un troisième mandat en 2024, le président Macky Sall ne semble pourtant plus être le maître du jeu autour de ce projet », note le journal.

Sénégal : l’opposition ne s’entend pas sur un candidat pour le perchoir

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA titrent principalement sur la difficile entente des leaders de l’opposition pour désigner un candidat pour le poste de président de l’Assemblée nationale.Sud Quotidien indique que « l’opposition joue le trouble-fête » dans la course à la présidence de l’Assemblée nationale. En effet, la coalition présidentielle Benno Bokk Yakaar (BBY, unis pour un même espoir) et l’inter-coalition de l’opposition Yewwi Askan Wi (YAW, libérer le peuple) et Wallu Sénégal (sauver le Sénégal) « s’apprêtent à un duel sans merci pour le perchoir, le 12 septembre prochain, date de l’installation de la 14ème législature ».

Le Quotidien souligne que « Yewwi libère demain » en annonçant son candidat au perchoir. En revanche, « Wallu maintient son candidat ». Par ailleurs, « l’inter-coalition valide trois groupes parlementaires », note le journal.

Cela fait dire que le huis-clos des leaders de Yewwi-Wallu sur le candidat au perchoir a été un « échec » parce que Pastef a décidé d’être « dans la danse ». En effet, les cadres du parti d’Ousmane Sonko « proposent Birame Soulèye Diop » alors que Barthélémy Dias, Ahmed Aïdara et Lamine Thiam, d’autres figures de l’inter-coalition élues députés, ont manifesté aussi leur désir de devenir le prochain président de l’Assemblée nationale.

EnQuête remarque ainsi un « choc des ambitions » autour du perchoir, notant que le journaliste Ahmed Aïdara, le maire de Dakar Barthélémy Dias, le marabout Cheikh Bara Doly et Mamadou Lamine Thiam, responsable au Parti démocratique sénégalais (PDS) de l’ex-président Abdoulaye Wade, « convoitent le poste ».

Sur un autre sujet, Walf Quotidien évoque la « précoce » déclaration de candidature à la présidentielle de 2024 de l’opposant Ousmane Sonko pour expliquer les raisons qui poussent des leaders politiques sénégalais à adopter cette stratégie.

Au même moment, le journal dresse le portrait du Premier ministre « qu’il lui (Macky Sall) faut » après que le poste est resté vacant depuis sa réactivation il y a près d’un an.

L’AS met en évidence aussi les « ports et traits du prochain Premier ministre de Macky Sall », faisant remarquer que « le Sénégal est dans l’attente d’un nouveau gouvernement après l’issue des dernières élections législatives marquées par une forte présence de l’opposition à l’Assemblée nationale ».

Sénégal : le jeu du pouvoir et de l’opposition en direction de 2024

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA titrent principalement sur la configuration et les manœuvres politiques au sortir des élections législatives du 31 juillet dernier et à 18 mois de l’élection présidentielle de 2024.Sud Quotidien titre sur la fin de quinquennat du président Macky Sall et note qu’il est « entre deux feux ». « À quelques dix-huit mois qui lui restent à la tête du pouvoir exécutif, le président de la République se retrouve tenaillé, contre toute attente, entre le bouillonnement d’un front social qui s’élargit de plus en plus et les incertitudes d’une majorité parlementaire qui ne tient qu’à un député », remarque le journal.

Walf Quotidien s’arrête pour sa part sur « ce qui guette le Conseil constitutionnel » s’il devrait se prononcer sur une éventuelle troisième candidature de Macky Sall à l’élection présidentielle de 2024. En effet, « Macky n’a pas le droit de sacrifier les membres du Conseil constitutionnel », indique l’opposant Abdourahmane Diouf.

Face à ce sujet qui tient en haleine de nombreux Sénégalais, EnQuête voit « une opposition difficilement réconciliable » malgré les 82 sièges qu’elle a obtenus sur 165 lors des dernières élections législatives.

« Les accusations d’Ousmane Sonko pendant la campagne électorale (sont) toujours brandies » par une partie de l’opposition parlementaire, à l’image des soutiens de Thierno Alassane Sall et Pape Djibril Fall, des « députés non-inscrits », pour justifier sa mésentente avec l’inter-coalition Yewwi Askan Wi (YAW, libérer le peuple) et Wallu Sénégal (sauver le Sénégal), affirme le journal.

Par ailleurs, Le Quotidien note un « choc des ambitions à YAW » pour le poste de président de l’Assemblée nationale. En effet, le journaliste Ahmed Aidara, député et maire de Guédiawaye, populeuse ville de la banlieue dakaroise, « se juge le plus légitime des candidats », d’après le journal.

Sur la préparation du Magal de Touba, grand événement annuel commémorant le départ en exil au Gabon de Cheikh Ahmadou Bamba, le guide de la communauté mouride, une importante confrérie implantée au centre du Sénégal, Vox Populi note que le khalife général « Serigne Mountakha Mbacké fixe la conduite à tenir » par les fidèles.

« Les résidents de Touba doivent pouvoir se suffire de Serigne Touba (Cheikh Ahmadou Bamba) en toute chose et être des dignes représentants. Ceux qui n’habitent pas à Touba ne doivent y venir que pour Serigne Touba », a-t-il recommandé.

Dans Bés Bi, le chef religieux appelle à une « introspection » en prélude à la célébration du 18 Safar, la date du Magal de Touba correspondant au 15 septembre dans le calendrier grégorien de cette année. « Nous devons nous remettre en cause », a dit Serigne Mountakha Mbacké.

Macky Sall appelle le secteur privé japonais à investir en Afrique

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA titrent principalement sur l’éventuelle et controversée candidature de Macky Sall pour la présidentielle de 2024, son appel au secteur privé japonais pour investir en Afrique et les manœuvres de l’opposition sénégalaise pour présider l’Assemblée nationale.Walf Quotidien titre sur « les actes annonciateurs d’une candidature » de Macky Sall à l’élection présidentielle de 2024. « Entre sanctions ciblées, omerta et sorties partisanes de ses soutiens », le chef de l’Etat « roule manifestement vers une autre (troisième) candidature », « malgré la controverse », affirme le journal.

Mais pour l’ancien ministre Mame Mbaye Niang, le troisième mandat « est un problème déjà réglé constitutionnellement et juridiquement ». « Ceux qui posent ce problème, soit ils sont incultes, soit ils sont de mauvaise foi. Ils veulent nous imposer un bras de fer, il faut le faire et l’assumer. C’est un problème politique, il faut des réponses politiques », a dit le proche du président Macky Sall.

Mais le chef de l’Etat sénégalais semble préoccupé par d’autres sujets en ce moment, comme les investissements en Afrique, indique Le Soleil. Prenant part à la huitième édition de la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (Ticad), ce week-end, Macky Sall a lancé un « appel » au secteur « privé japonais ». Ainsi, Tokyo a décidé de décaisser 30 milliards de dollars au cours des prochaines années, précise le quotidien national.

En outre, le président en exercice de l’Union africaine (UA) a « fait le lien » entre sécurité et développement lors de son intervention, note Le Quotidien. Pour Macky Sall, « on ne peut espérer développer les pays du continent si l’on ne leur assure pas la sécurité et la stabilité ». Ces deux questions doivent être garanties par la mise en œuvre « de mécanismes de développement », a-t-il ajouté.

Sur la présidence de l’Assemblée nationale sénégalaise, Le Quotidien se fait l’écho d’un « autre son de cloche » sur les candidats de l’opposition. Le journal note qu’Ousmane Sonko « serait en train de travailler à faire passer Lamine Thiam » de Wallu Sénégal (sauver le Sénégal) de l’ex-président Abdoulaye Wade pour devenir le prochain président du Parlement sénégalais en lieu et place de Barthélémy Dias, l’actuel maire de Dakar qui convoiterait aussi le poste. Cette manœuvre de Sonko, d’après le journal, est motivée par « le souci de ne pas donner à un rival potentiel pour 2024 beaucoup de moyens pour se positionner ».

Outre Sonko, l’ex-président Abdoulaye « Wade vote Lamine Thiam » pour diriger l’Assemblée nationale, selon Bés Bi. Le secrétaire général du Parti démocratique sénégalais (PDS) indique que « c’est le meilleur candidat ».

Par ailleurs, Sud Quotidien note que Yewwi Askan Wi (libérer le peuple) et Wallu Sénégal (sauver le Sénégal), les deux principales coalitions de l’opposition, sont « en manœuvre » pour mettre en place au moins deux groupes parlementaires au sein de l’opposition. « L’objectif est de gagner plus de temps de parole pour l’opposition lors de la 14ème législature », souligne Abdoul Mbaye, ancien Premier ministre et membre de Wallu Sénégal.

Dakar dresse le bilan à mi-parcours de Macky Sall à la tête de l’UA

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA titrent principalement sur les réalisations du président en exercice de l’Union africaine (UA), six mois après son élection.Le Quotidien titre sur le bilan à « mi-mandat » de Macky Sall à la tête de l’Union africaine (UA). Six mois après son élection comme président en exercice de l’UA, le chef de l’Etat sénégalais a réalisé des « exploits diplomatiques », selon Aissata Tall Sall, ministre sénégalaise des Affaires étrangères.

« Au nom de l’Afrique, il fallait aller voir le président russe » sur l’approvisionnement en céréales, explique-t-elle dans L’AS avant d’ajouter qu’une « place de l’Afrique au G20 est plus qu’une nécessité » même si « le Sénégal choisira ses positions sans complexe » en matière de diplomatie.

Par ailleurs, « le chef de l’Etat a demandé au colonel Goïta (du Mali) de libérer les 49 soldats ivoiriens », a signalé la cheffe de la diplomatie sénégalaise. « Après le Mali, le président Sall est annoncé en Guinée et au Burkina », deux autres pays de la région ouest-africaine dirigés par des juntes militaires, indique Bés Bi qui note aussi que « ATS (Aissata Tall Sall) ouvre la valse diplomatique ».

En plus d’un « sommet sur les questions identitaires » prévu dans les prochains mois à Dakar, Macky Sall ira « défendre la candidature de l’Afrique au Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies (Onu) ». L’objectif de toutes ces actions du président en exercice de l’UA, pour Walf Quotidien, est « d’impulser une Afrique résiliente » à travers la sécurité, le financement, la gouvernance mondiale, etc.

Plus loin, le journal aborde la production agricole nationale et note que « l’inflation contredit les chiffres officiels ». En effet, « les statistiques ne sont pas conformes à la réalité », précise l’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye.

En revanche, Le Soleil affirme que la modernisation de la station d’épuration de Cambérène, dans la banlieue dakaroise, est en bonne voie. Les travaux de construction d’un « émissaire marin », d’un coût de 42 milliards de FCFA, ont été lancés en effet hier par le ministre de l’Eau et de l’Assainissement, Serigne Mbaye Thiam. A terme, l’ouvrage, long de 5,2 km, permettra de « rejeter les eaux usées au large », précise le quotidien national.

Sénégal : les nouveaux députés seront installés le 12 septembre

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA titrent principalement sur le décret présidentiel qui fixe l’installation des députés de la quatorzième législature dans moins de trois semaines.Bés Bi titre sur l’installation de l’Assemblée nationale et note que les nouveaux députés seront « tous en classe » le 12 septembre prochain. Le président Macky Sall a signé en effet hier le décret d’ouverture de la quatorzième législature. Le journal affirme ainsi que « tout va se savoir » entre Benno Bokk Yakaar (BBY, unis pour un même espoir), Yewwi Askan Wi (YAW, libérer le peuple), Wallu Sénégal (sauver le Sénégal) et les non-alignés.

Le Témoin note qu’on se dirige « vers un 12 septembre décisif pour le pouvoir comme pour l’opposition ». Vox Populi souligne que le « deuxième tour des Législatives dans l’Hémicycle » se joue le 12 septembre après la signature du décret fixant la date d’ouverture de la première session de l’Assemblée.

Si le député Pape Diop a rejoint la mouvance présidentielle permettant à Macky Sall de décrocher une majorité absolue de 83 députés, Le Témoin indique que l’opposition, à travers Khalifa Sall de YAW, fait des « manœuvres secrètes (…) pour pêcher dans le fleuve BBY », la coalition présidentielle.

Cependant, Doudou Wade, ancien président de groupe parlementaire sous le régime de son oncle, l’ex-président Abdoulaye Wade (2000-2012), note dans Les Echos que les coalitions « Yewwi et Wallu gagneraient à avoir chacune son groupe parlementaire ».

Par ailleurs, Ousmane Sonko, l’un des principaux leaders de YAW, estime dans le journal que « de tous les partis de l’opposition, Pastef (son parti) a le plus grand nombre de maires et de présidents de conseils départementaux ».

Lançant hier le mouvement « Magi Pastef » (les sages de Pastef », le tonitruant opposant « menace les +voleurs+ et anticipe sa tournée nationale » qui commence le mois prochain à un peu plus d’un an avant l’élection présidentielle de février 2024. « Quand j’arriverai au pouvoir en 2024, tous les voleurs iront en prison », a-t-il promis.

Après avoir déclaré sa candidature à ce scrutin, « Sonko met le pouvoir au défi », indique Vox Populi. « On est convaincu qu’en 2024, le pays sera entre nos mains. Comploter ou faire des combines n’empêchera pas ce projet d’aboutir », a insisté l’ex-inspecteur des impôts rendu célèbre par sa radiation de la fonction publique en 2016 pour manquements au devoir de réserve.

Après plusieurs années de querelles, Le Quotidien pense qu’il est temps maintenant pour Macky Sall, « dos au mur », de « sortir de l’improductif face-à-face avec Sonko » pour un « élargissement du champ politique ».

Toutefois, « Macky Sall est entouré de plusieurs traîtres », signale le député Aliou Dembourou Sow dans L’Observateur. « L’inaccessibilité de certains ministres, directeurs généraux » et autres est « la cause de notre défaite dans les localités », a-t-il déploré.

Le Sénégal veut récolter 4 millions de tonnes de céréales

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA titrent sur une diversité de sujets allant des objectifs de la présente campagne agricole à la situation controversée dans certains hôpitaux en passant par l’actualité politique et la grève des contrôleurs aériens.Le Soleil indique que « 4 millions de tonnes de céréales sont visées » pour la campagne agricole 2022-2023. En tournée à l’intérieur du pays, le ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural a fait le point sur la première phase du suivi de la campagne agricole.

A propos de la polémique sur la reconstruction de l’hôpital Aristide Le Dantec de Dakar, Le Quotidien revient sur « le fonds du dossier ». Pour le journal, les projets de reconstruction de cet hôpital et les montages financiers « ont été aussi nombreux que variés. De 2000 à 2022, ce fut un long processus ».

L’Observateur se rend pour sa part dans les « hôpitaux secoués par des scandales » et remarque une « vie après les drames ». C’est le cas à l’hôpital Maguette Lô de Linguère (nord) qui, bien ayant « fait peau neuve », voit sa « surveillance renforcée ». Cependant, l’hôpital de Tivaouane « peine à faire son deuil et étouffe Thiès » là où l’hôpital Amadou Sakhir Mbaye de Louga (nord) « corse ses procédures ».

En politique, Bés Bi note que Karim Wade « annonce son retour après sa candidature » pour l’élection présidentielle de 2024. Exilé au Qatar depuis sa libération de prison en 2016, le fils de l’ex-président Abdoulaye Wade (2000-2012) a appelé les députés de la coalition Wallu Sénégal (sauver le Sénégal) à la suite des élections législatives du 31 juillet dernier, selon le journal. « Je suis satisfait de vos résultats. Tenez-vous prêts, animez les bases », a-t-il recommandé.

Par ailleurs, Walf Quotidien note des « lenteurs dans la formation du nouveau gouvernement ». Notant un « Fast-track au ralenti », le journal se demande si ce retard n’est pas dû à un « tâtonnement au sommet ».

En revanche, L’AS indique que « Macky Sall désamorce une bombe à fragmentation », à savoir la grève des contrôleurs aériens. Ils ont décidé de suspendre leur mot d’ordre de grève après une rencontre avec le chef de l’Etat qui « travaille à ce que des solutions pérennes soient réservées aux revendications » portant sur les conditions de travail et la gestion du plan de carrière.

Sénégal : le secteur social en ébullition avec des crises multiformes

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA titrent sur une diversité de sujets allant des mouvements d’humeur dans les collectivités locales à la probabilité de nouvelles inondations à Dakar en passant par la crise dans le secteur de la cimenterie et les problèmes d’exportation de la mangue sénégalaise.Vox Populi note une « paralysie en vue des collectivités locales pour trois jours ». Révoltés par leurs conditions salariales, les agents ont prévu une marche nationale ce matin qui sera suivie d’une grève de 72 heures. « Nous n’accepterons pas d’être les agneaux du sacrifice. La hausse des salaires est un point non négociable », indique Sidya Ndiaye de l’intersyndicale.

Sur les risques de nouvelles inondations avec « l’annonce de nouvelles pluies et de crues » à Dakar, Le Quotidien signale que « l’Etat se prépare au pire pour la fin août et septembre ». Par ailleurs, Libération note que le ministre de l’Intérieur Antoine Diome « annonce un renforcement des dispositifs » pour le pompage des eaux de pluie à Saint-Louis (nord), Touba et Diourbel (centre), des localités frappées par de fortes inondations le week-end passé.

A propos des industries extractives au Sénégal, Sud Quotidien note qu’on va « vers la faillite des cimenteries » après que Dangote a envoyé « tout son personnel en congés collectifs ». En outre, « Sococim et Cimenterie du Sahel sont au bord du gouffre ».

Libération s’intéresse aux activités des sociétés d’hydrocarbures et d’électricité du pays et explique comment « la Société africaine de raffinage (Sar), la Senelec et Petrosen se sont +extirpées+ du Code des marchés ». « Comme le Réseau gazier du Sénégal, elles peuvent désormais faire des achats +sans appliquer les procédures prévues par le Code des marchés+ », fait remarquer le journal.

Le Soleil fait focus sur les « dégâts de la mouche des fruits sur la mangue sénégalaise » et indique que « les exportations vers l’Europe sont affectées ». Le quotidien national souligne que les exportations chutent à 12.000 tonnes alors qu’elles étaient plus de 24.000 tonnes en 2021.

En politique, EnQuête se remémore la troisième année du décès du leader du Parti de l’indépendance et du travail (PIT, gauche), Amath Dansokho. Le journal note que le militant gauchiste a laissé un « grand vide » dans la scène politique. « Tout autant qu’il était capable de s’opposer fortement à certains régimes, il était capable de réunir des personnalités très différentes », confie son fils Alcaly Dansokho.

Après les législatives, Macky Sall remobilise ses troupes

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA titrent principalement sur la longue réunion du président Macky Sall avec les députés de son camp, au sortir des élections législatives du 31 juillet 2022.En audience avec les députés de la mouvance présidentielle, « Macky Sall dope sa troupe », indique L’AS. La rencontre s’est tenue de seize heures à deux heures du matin, précise Le Quotidien qui parle de « salle des gages » avant de noter que « le gouvernement (sera) formé au lendemain de l’installation de l’Assemblée ».

Vox Populi parle de son côté de « neuf heures d’audience entre Macky Sall et ses députés » au palais de la République. Le journal  rapporte le « long procès des ministres et directeurs généraux qui n’ont pas mouillé le maillot » aux élections législatives du 31 juillet. Le camp présidentiel s’est retrouvé avec une majorité relative de 82 députés sur les 165 sièges de l’Assemblée nationale.

Pour le président Macky Sall, cette situation est due à un « manque de solidarité, un vote-sanction et la manipulation de la jeunesse par l’opposition », entre autres. En outre, « je suis attaqué, critiqué mais ma position ne me permet pas de répondre », a-t-il fait constater  aux 82 députés dans L’Observateur qui note aussi que le « conclave » a duré neuf heures.

La coalition « Benno (Bokk Yakaar, unis pour un même espoir) a manqué de solidarité et de générosité. Je ne tolérerai plus que des ministres et directeurs généraux ne mouillent pas le maillot », a menacé Macky Sall dans Bés Bi.

EnQuête s’intéresse pour sa part aux « nouveaux combats de l’UMS », l’Union des magistrats du Sénégal. Ses membres « crient leur grand dénuement » en raison de la vétusté des juridictions, leur statut et les voitures de fonction, entre autres. « Pour le budget 2022, aucun franc n’a été prévu pour l’équipement et la réhabilitation des juridictions », indique Ousmane Chimère Diouf, le président de l’UMS.

Le Sénégal répond à la polémique sur l’hôpital Aristide Le Dantec

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA titrent principalement sur les clarifications du ministère de la Santé face à la polémique née de la fermeture de l’hôpital Aristide Le Dantec de Dakar pour une reconstruction qui doit commencer dans une dizaine de jours.Alors que la fermeture de l’hôpital Aristide Le Dantec de Dakar « prend des proportions inquiétantes », EnQuête indique que la ministre de la Santé « Dr Khémesse Ngom monte au créneau » pour clarifier certaines questions. Elle note que « les travaux vont commencer le 1er septembre ». Concernant la polémique sur la vente d’une partie du foncier de l’hôpital pour financer sa reconstruction, la ministre interpelle les nouveaux députés : « Faites vos enquêtes parlementaires, c’est votre droit le plus absolu ».

Par ailleurs, « aucun malade ne sera laissé en rade », assure Marie Khémesse Ngom Ndiaye dans Le Soleil. « Ce sont les experts de l’hôpital Le Dantec qui ont proposé le plan de déménagement. Tout a été fait dans la concertation. Ce plan est humain et dynamique. Il n’est pas statique », a indiqué l’ancienne directrice générale de la Santé.

En politique, Walf Quotidien aborde l’élection présidentielle de 2024 sur laquelle Pastef, le parti de l’opposant Ousmane Sonko, nourrit des « craintes ». En revanche, l’ex-président Abdoulaye « Wade (2000 – 2012) n’a aucun intérêt à collaborer avec Sonko », note Farba Senghor, ancien dignitaire du régime libéral et actuel membre de la coalition présidentielle.

Malgré tout, Ousmane Sonko « fait cap sur 2024 » en déclarant officiellement sa candidature à la prochaine présidentielle. « Nous irons convaincre les zones rurales qui nous avaient échappé lors des législatives », a-t-il dit.

Face à la presse, il a aussi lancé des piques aux députés de l’opposition qui ont décidé d’être des « non-inscrits » dans la formation des groupes parlementaires à l’Assemblée nationale. « Seuls les hommes sournois ont des positions de neutralité », désapprouve-t-il avant de promettre que les 80 députés de l’inter-coalition Yewwi Askan Wi (libérer le peuple) et Wallu Sénégal (sauver le Sénégal) ne feront « aucune compromission législative avec le pouvoir » de Macky Sall.

Sur les affaires sociales, Vox Populi note une « spéculation et une flambée » du prix de l’oignon. A Dakar, cette denrée est « quasi introuvable » alors que des commerçants ont commencé à vendre le kilogramme à 1000 FCFA. « Il faut batailler dur pour qu’un fournisseur accepte de vous en donner. Si j’arrive à décrocher une tonne, je vais la vendre à prix d’or », affirme Thierno Diallo, un boutiquier au marché central de Rufisque.

Le journal note que le Service du Commerce a saisi des « dizaines de tonnes » avant de les revendre sur place, à Touba (centre), où le prix est passé à « plus de 2000 francs ». Interrogé sur le sujet, le directeur général de l’Agence de régulation des marchés (ARM), Amadou Abdoul Ly, explique que « ce renchérissement (du prix de l’oignon) est dû à de mauvaises récoltes, une rotation lente des bateaux et un coût de fret élevé ».

Sénégal: la coalition présidentielle prépare l’installation de ses députés

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA titrent principalement sur les calculs politiques en cours avant l’installation des nouveaux députés de l’Assemblée nationale et la sortie de l’ancien président Abdoulaye Wade sur la nouvelle dimension de son parti.En prélude à l’installation de la nouvelle législature, EnQuête affirme que « les grandes manœuvres » ont commencé. Ce samedi au palais, le président Macky Sall rencontre les députés de sa coalition et « va devoir trancher pour le poste de président de l’Assemblée nationale », indique le journal, avant de souligner que « des questions stratégiques autour de la composition du bureau, des commissions et autres » seront également au menu des discussions.

Par ailleurs, Sud Quotidien cite l’inflation, la bérézina de Benno Bokk Yakaar (unis pour un même espoir) aux dernières législatives, le regain de l’opposition et le nouveau gouvernement comme les « défis de fin de mandat » de Macky Sall. De son côté, Walf Quotidien indique que « le Sénégal (est) sans gouvernail » lorsque le chef de l’Etat est en déplacement. Cette situation est due à « l’absence d’un Premier ministre et la fin de mandat du président de l’Assemblée », note le journal.

Plus loin, Vox Populi affirme que l’ex-président Abdoulaye Wade (2000-2012), « revigoré par les performances » du Parti démocratique sénégalais (PDS) aux élections législatives du 31 juillet, proclame le PDS « première force de l’opposition parlementaire ». L’accent doit être mis désormais sur la « vente des cartes » et le « renouvellement », une condition pour doter le parti « d’un appareil performant et prêt pour remporter l’élection présidentielle de février 2024 », invite-t-il.

S’il proclame le PDS « première force de l’opposition », l’ancien chef de l’Etat tient aussi au maintien de l’alliance Wallu Sénégal (sauver le Sénégal) et Yewwi Askan Wi (libérer le peuple). Ces deux formations, parties ensemble aux dernières législatives, ont remporté 80 des 165 sièges de l’Assemblée nationale. « Nous ne devons pas nous laisser divertir par ceux qui veulent casser l’inter-coalition », a dit Abdoulaye Wade.

En football, Samuel Eto’o, ancien international camerounais et actuel président de la fédération de son pays, est présent au Sénégal depuis le 16 août pour évoquer la participation africaine à la prochaine Coupe du monde Qatar 2022, d’après Le Soleil.

L’objectif du Sénégal, du Cameroun, du Maroc, du Ghana et de la Tunisie est de permettre à une nation africaine d’atteindre pour la première fois le carré d’as alors les quarts de finale du Sénégal (2000) et du Cameroun (1990) sont les meilleures performances du continent dans l’histoire du Mondial. Mais cette année, « les cinq représentants de l’Afrique feront tout pour remporter la Coupe du monde », promet le Lion indomptable, nommé ambassadeur de la Coupe du monde Qatar 2022.

Sénégal : le HCCT, une institution « utile » au bilan « élogieux »

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA titrent principalement sur une diversité de sujets dominés par le casse-tête de la nomination d’un Premier ministre et l’importance du Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT) expliquée par ses responsables.L’Observateur aborde la nomination du futur Premier ministre, un sujet « casse-tête » pour Macky Sall. Le journal explique « pourquoi le choix est difficile ».

Le Témoin parle de son côté de « gestation de presque neuf mois ». Après l’avoir supprimé au lendemain de sa réélection, le président Sall a restauré le poste de Premier ministre en novembre dernier. Mais il semble peiner toujours à trouver le successeur de Mahammad Boun Abdallah Dione à la Primature. En l’absence de chef de gouvernement, le journal affirme que « certains décrets (deviennent) nuls et de nul effet ».

Si Macky Sall essaie de résoudre ce problème, Le Quotidien indique qu’il a réussi à « libérer les Jambaars (soldats) » sénégalais de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma), après son passage à Bamako lundi dernier. Bloqués par le pouvoir de transition malien « à cause des différends géopolitiques et diplomatiques », « les premiers éléments ont atterri hier à Dakar », affirme le journal.

Walf Quotidien s’arrête sur la forte personnalité qu’incarne le chef de l’Etat sénégalais au niveau mondial depuis son élection à la présidence en exercice de l’Union africaine (UA), en février. Malgré qu’il soit « adoubé à l’étranger », le journal note qu’il est « contesté au pays ».

Concernant l’élection du Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT) prévue en septembre et boycottée par l’inter-coalition Yewwi Askan Wi (libérer le peuple) et Wallu Sénégal (sauver le Sénégal), les deux principales formations de l’opposition, l’institution a apporté sa « réplique » dans Le Soleil. Pape Maël Thiam, premier vice-président du HCCT, regrette « les déclarations erronées et les jugements hâtifs sur l’utilité du Haut conseil des collectivités territoriales ». En cinq ans, l’institution affirme avoir produit « cinq rapports dont quatre annuels et un quinquennal ».

Alors qu’elle veut porter le projet de dissolution du HCCT à l’Assemblée nationale, « l’opposition (a été) mise à niveau » hier par les responsables de l’institution, selon Sud Quotidien. Pape Maël Thiam dégage un « bilan élogieux » et s’en prend aux détracteurs de l’institution qui la qualifient de « budgétivore » et d’ « inutile », note Vox Populi.

En dehors des rapports produits, le HCCT dit avoir réalisé quatre contributions, six études et 26 avis répartis en 548 recommandations. Tout ce travail a été « mis à la disposition du président de la République et du gouvernement », précise-t-il. A sa suite, le ministre de l’Urbanisme, Abdoulaye Saidou Sow, par ailleurs maire de Kaffrine (centre), raille l’opposition en estimant qu’elle « n’a pas boycotté (l’élection du HCCT), (mais) elle a fui ».

Partant du Mali, Macky Sall tente d’éteindre les incendies en Afrique

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA titrent principalement sur la visite officielle du président Macky Sall au Mali pour aborder avec le chef de la transition plusieurs questions dont l’affaire des 49 militaires ivoiriens accusés d’être des « mercenaires » avant d’être inculpés et écroués.« Dakar-Bamako sur les rails », indique Bés Bi à propos de la visite de Macky Sall hier au Mali, notant une convergence de points de vue avec le colonel Assimi Goïta sur les « échanges commerciaux, la transition et les militaires ivoiriens » détenus au Mali depuis le 10 juillet et inculpés pour « tentative d’atteinte à la sûreté de l’état ».

Le Soleil note pour sa part que Macky Sall a fait un « appel à la communauté internationale » pour lutter contre le terrorisme au Mali. Ce pays « mérite le soutien de toute la communauté africaine », a dit le président en exercice de l’Union africaine (UA) avant de poursuivre sa mini-tournée africaine qui doit le mener au Tchad et au Gabon. Suffisant pour que L’AS le surnomme « le nouveau pompier africain » pour son activité pour la libération des soldats ivoiriens au Mali et ses succès diplomatiques dans le dossier du Sud Soudan, entre autres.

En politique, Pape Diop, le député qui a rejoint récemment la majorité présidentielle pour lui permettre d’obtenir la majorité parlementaire absolue, se livre dans une « grande séance d’explications » dans L’Observateur. Il revient notamment sur « ce que Macky Sall lui a dit au téléphone », « le rapprochement infructueux de Yewwi » Askan Wi (libérer le peuple), l’une des principales formations de l’opposition, et « le SMS envoyé à Karim Wade », l’ex-ministre du régime libéral exilé au Qatar depuis 2016.

Par ailleurs, « l’opposition et le pouvoir sont obligés de dialoguer », indique Ibrahima Sène, leader du Parti de l’indépendance et du travail (PIT), membre de la coalition présidentielle Benno Bokk Yakaar (unis pour un même espoir). « Le peuple a montré sa volonté d’en finir avec les majorités monolithiques », analyse le responsable politique de ce parti de gauche.

A propos du « déménagement chaotique » de l’Hôpital Aristide le Dantec (HALD) de Dakar, Le Quotidien dit « HALD au mauvais traitement » avant de publier la liste des structures de recasement des services. Toutefois, « il n’y a pas lieu de stresser ni pour les malades ni pour le personnel », rassure Dr Babacar Thiandoum, directeur de cet hôpital dont la reconstruction va démarrer au mois de septembre pour un investissement de 60 milliards FCFA.

Sénégal : Macky Sall décroche Pape Diop et la majorité parlementaire

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA titrent principalement sur le ralliement du député de l’opposition Pape Diop à la coalition présidentielle, permettant à cette dernière de décrocher une majorité absolue à l’Assemblée nationale avec 83 députés sur 165.« Macky tient sa majorité absolue » à la suite du ralliement de Pape Diop, ancien baron du régime de l’ex-président Abdoulaye Wade (2000 – 2012), à la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY, unis pour un même espoir), indique L’AS. « Je le rejoins sans condition… pour le pays », a déclaré l’ancien président de l’Assemblée nationale et du Sénat, dont la coalition a obtenu un siège de député aux dernières élections législatives.

Avec ses 82 députés, BBY avait besoin d’une adhésion pour obtenir la majorité absolue et s’assurer une « soupape de sécurité » à l’Assemblée nationale, souligne Bés Bi. Et « une Assemblée nationale contrôlée par l’opposition est source d’instabilité », affirme Pape Diop, justifiant son choix de rejoindre la majorité présidentielle.

Selon Sud Quotidien, « l’ancien patron libéral du perchoir dit niet à la cohabitation et snobe l’opposition ». « Pape Diop brise le rêve de YAW-Wallu », l’inter-coalition de l’opposition qui a remporté 80 sièges de l’Assemblée et espérait le ralliement de trois députés du plus fort reste, dont Pape Diop, pour imposer la cohabitation au régime de Macky Sall, note Vox Populi.

« Vu la nature présidentialiste de notre système politique, une Assemblée nationale sous le contrôle de l’opposition débouchera inéluctablement sur une crise institutionnelle grosse de tous les dangers », a-t-il expliqué dans le journal, avant de lâcher « sa colère contre les leaders de l’inter-coalition » Yewwi Askan Wi (libérer le peuple) et Wallu Sénégal (sauver le Sénégal).

« On ne leur appartient pas. Ça suffit ! Le pays est pris en otage par quelques personnes qui ont trompé une partie de la jeunesse. C’est inacceptable, il est temps d’arrêter », a-t-il protesté. « Quelques personnes qui sont derrière des claviers pour insulter les gens, je n’en ai pas peur. C’est le pays et son devenir qui m’importent », a-t-il ajouté.

Quoi qu’il en soit, Le Quotidien considère que le président Macky Sall a fait un « good Diop » en décrochant l’ex-maire de Dakar pour permettre à BBY d’être « majoritaire à l’Assemblée ». De son côté, L’Observateur dévoile « les détails d’un contrat de +Diop+ au sein du Macky ». Mais le concerné persiste qu’il a pris cette décision « sans discussion aucune avec la coalition au pouvoir, et donc sans condition ». N’empêche, EnQuête se demande si le ralliement de Pape Diop est suffisant pour « sauver le Macky ».

Sénégal : l’opposition boycotte le HCCT et le Conseil constitutionnel

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA titrent principalement sur l’opposition, qui décide de boycotter les élections du Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT) et de renoncer au dépôt de recours pour contester les résultats des dernières élections législatives.A la suite des législatives du 31 juillet dernier, l’élection des Haut conseillers des collectivités territoriales (HCCT) est prévue en septembre prochain. Mais déjà, Walf Quotidien indique que « l’opposition vote le boycott », soulignant que l’inter-coalition Yewwi-Wallu (libérer et sauver) « veut tordre le bras à Macky » Sall, le chef de l’Etat sénégalais.

« HCCT, un conseil rejeté », note Le Quotidien, titrant également sur le boycott du scrutin du 4 septembre par l’opposition. Si Ousmane Sonko, Khalifa Sall, Abdoulaye Wade et Cie « veulent sa suppression », d’autres formations dont la coalition au pouvoir, Benno Bokk Yakaar (unis pour un même espoir), « iront aux élections » pour placer leurs membres dans cette institution.

L’une des raisons avancées par l’opposition pour ne pas participer au scrutin est que le Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT) ainsi que le Conseil économique social et environnemental (Cese) sont des institutions « inutiles et budgétivores », rapporte Tribune. De même, « pour des raisons politiques, nous n’avons aucun intérêt à aller » aux élections du HCCT, ont affirmé les leaders de l’inter-coalition Yewwi-Wallu à Vox Populi.

Par ailleurs, cette formation a décidé de ne pas introduire de recours au Conseil constitutionnel après la proclamation des résultats provisoires des élections législatives lui attribuant un total de 80 députés. Face à la presse, les leaders de l’inter-coalition avaient dénoncé des cas de bourrages d’urnes et promis de saisir la justice.

« La forfaiture est tellement grave qu’à notre niveau, il ne sert à rien d’aller introduire un recours au niveau de ce Conseil constitutionnel. Ce n’est pas au niveau de ce Conseil constitutionnel que les 2 voire 3 députés enlevés à l’inter-coalition vont nous être restitués », a indiqué Déthié Fall, mandataire de la coalition Yewwi Askan Wi (libérer le peuple).

Par ailleurs, Sud Quotidien semble préoccupé par l’avenir de la 14ème législature à moins de deux ans de la tenue de l’élection présidentielle de février 2024. Le journal pense que les nouveaux députés sont « en danger », en considérant que « la quête d’une majorité parlementaire pourrait amener le successeur de Macky Sall à dissoudre l’Assemblée nationale après la date du 31 juillet 2024 ».

En outre, EnQuête retient que « les Wade (sont) au centre du jeu » dans la recomposition politique au Sénégal après que le Parti démocratique sénégalais (PDS) a obtenu 24 députés, 470.000 voix et trois bastions électoraux aux dernières législatives. « Le président Wade et le PDS peuvent maintenant envisager la réhabilitation de Karim Wade », fils de l’ancien chef de l’Etat et ex-puissant ministre du régime libéral (2000-2012), exilé depuis 2016 au Qatar après la grâce présidentielle qui a suivi sa condamnation pour malversations par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei).

Le Sénégal met au défi ses nouveaux députés et secourt ses inondés

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA titrent principalement sur les chantiers qui attendent les nouveaux députés et le point sur les secours organisés par le gouvernement pour libérer les zones dakaroises inondées par les eaux de pluies.Sud Quotidien titre sur « ces grands défis de la 14ème législature », notant que les nouveaux députés ont du pain sur la planche sur des questions comme la promotion de la bonne gouvernance et la reddition des comptes. Si Birahim Seck de l’ONG Forum Civil les invite « à débloquer les dossiers sous le coude du président de la République », le professeur Ngouda Mboup de l’Université Cheikh Anta Diop « exige l’évaluation des plans Orsec qui devrait être l’un des premiers chantiers législatifs ».

A propos de la succession de Moustapha Niasse à la tête de la présidence de l’Assemblée nationale, Walf Quotidien note que la candidature de l’ancienne Premier ministre Aminata Touré, tête de liste de la coalition présidentielle Benno Bokk Yakaar (unis pour un même espoir) aux élections législatives du 31 juillet dernier, constitue une « équation ». Le journal évoque le « lourd contentieux » qu’elle entretient avec le Parti démocratique sénégalais (PDS) sur la condamnation de Karim Wade par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei), alors qu’elle était ministre de la Justice à l’époque.

Aujourd’hui, le PDS est le fer de lance de la coalition Wallu Sénégal (libérer le Sénégal), qui a raflé de nombreux sièges de députés aux dernières législatives, alors que la coalition au pouvoir, qui s’est retrouvée avec une majorité relative de 82 députés, espère une reconstitution de la famille libérale pour avoir la majorité absolue à l’Assemblée. Toutefois, Walf Quotidien indique que « le piège du vote par bulletin secret » pourrait être fatal à celle qui est surnommée Mimi Touré.

Sur la nomination d’un nouveau gouvernement, attendue depuis longtemps, EnQuête note que le président Macky Sall a lancé « l’horloge politique » à 18 mois de la fin de son mandat, et donc de la prochaine élection présidentielle. « Macky contre la montre », estime le journal, notant que le chef de l’Etat est « face aux dilemmes politiques ».

Sur les dernières inondations de Dakar, L’Observateur note que la capitale sénégalaise « appelle toujours +eau+ secours » même si « plus de 1,4 million de mètres cubes d’eau ont été déjà évacués ». Ce résultat, explique Vox Populi, est dû au déploiement du Plan Orsec vendredi dernier, le jour où de fortes pluies se sont abattues sur Dakar causant de fortes inondations, des pertes en vies humaines et matérielles. Ce plan d’urgence mobilise, à présent, « un dispositif de 380 hommes, 98 motopompes et électropompes », d’après le journal.

Inondations et contrôle de l’Assemblée à la Une de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA titrent principalement sur les conséquences des fortes pluies de vendredi sur Dakar et les tractations du pouvoir pour le contrôle de l’Assemblée nationale.« Dakar souffre le martyre », indique Sud Quotidien, notant que les fortes pluies qui ont causé de nombreux dégâts ces derniers jours dans la capitale sénégalaise sont le fruit d’une « malgouvernance des inondations ».

Ce sont des pluies diluviennes qui se sont abattues sur Dakar vendredi dernier, souligne L’AS. Elles ont causé de terribles inondations qui ont coûté la vie à trois personnes, d’après Tribune. De nombreux Dakarois sont rentrés difficilement chez eux après avoir passé plusieurs heures dans de monstrueux embouteillages. Certains se sont rabattus sur le Train express régional (TER) qui a mis en place un « plan de transport exceptionnel pour soulager les Sénégalais », constate L’Observateur.

Tribune se demande « où sont les audits promis par Macky Sall » à propos du Plan décennal de lutte contre les inondations, mis en place dès son accession au pouvoir en 2012 avec un budget de plus de 700 milliards de FCFA. Toutefois, L’Observateur note que le chef de l’Etat est face à « une situation politico-sociale inédite », qualifiée de « black-août ». Une semaine après la perte de sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, Macky Sall est ainsi face à une « double équation du temps et du contexte », indique le journal.

En politique, Tribune note que « Macky veut briser l’intercoalition Yewwi-Wallu (libérer et sauver) » qui a totalisé 80 députés lors des élections législatives du 31 juillet 2022. La coalition Benno Bokk Yakaar (unis pour un même espoir), avec juste 82 députés qui n’offrent qu’une majorité relative au président Sall, tente de trouver « une entente » avec Wallu Sénégal, une coalition de l’opposition formée autour du Parti démocratique sénégalais (PDS) de l’ex-président Abdoulaye Wade, pour contrôler l’Assemblée nationale.

Cependant, L’Observateur note que « le PDS déchire le projet de retrouvailles de la grande famille libérale ». « Personne ne passera par nous pour diviser l’opposition », promet Nafi Diallo, secrétaire nationale à la communication du parti de l’ancien chef de l’Etat sénégalais (2000-2012).

En paix avec les rebelles du sud, le Sénégal présente ses nouveaux députés

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA titrent principalement sur deux sujets : l’accord de paix conclu entre l’Etat du Sénégal et les rebelles casamançais et les résultats des élections législatives du 31 juillet dernier proclamés par la justice.L’AS se fait l’écho de « l’accord historique entre l’Etat du Sénégal et les rebelles » du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC), une rébellion implantée au sud du pays depuis plus de quarante ans. Il s’agit d’un « accord de paix et de dépôt des armes » signé hier à Bissau, la capitale de la Guinée-Bissau voisine, précise Sud Quotidien. « Le MFDC dépose les armes », note dans ce sens L’AS là où Les Echos indiquent que cet accord de paix est « un pas de géant pour le retour définitif de la paix en Casamance ».

Si l’Amiral Papa Farba Sarr est « le négociateur », le président bissau-guinéen Umaro Sissoco Embalo et le centre Henry Dunant ont été « au cœur des négociations ». Cela fait dire à Bés Bi que « Embalo démine le Macky », pour parler du maquis. Le journal indique que César Atoute Badiate, l’un des chefs de la faction armée du MFDC, était « à la tête de la délégation, prêt à déposer les armes ». « Drapeau blanc en Casamance », note à son tour Walf Quotidien qui rappelle que « Embalo est au cœur de ce nouvel accord ».

Sur un autre sujet, les journaux abordent les résultats provisoires des élections législatives proclamés hier par la Commission nationale de recensement des votes (CNRV). Walf Quotidien et Le Témoin notent à ce sujet que la coalition présidentielle Benno Bokk Yakaar (BBY, unis pour un même espoir) « gagne et perd la majorité » à l’Assemblée nationale. Elle a obtenu 82 députés contre 56 pour Yewwi Askan Wi (YAW, libérer le peuple) et 24 pour Wallu (sauver) Sénégal, deux coalitions de l’opposition composées de Ousmane Sonko, Khalifa Sall, Abdoulaye Wade et Cie et qui sont allées dans ces élections en inter-coalition.

Les trois sièges restants, gagnés au plus fort reste, sont allés au journaliste Pape Djibril Fall et à Thierno Alassane Sall et Pape Diop, respectivement ancien ministre de l’Energie de Macky Sall et ancien dignitaire du régime de l’ex-président Abdoulaye Wade. Que cela soit l’inter-coalition Yewwi-Wallu et la coalition BBY, chacune espère rallier ces trois nouveaux députés dans son camp pour obtenir la majorité absolue des 83 députés. Dans ce sens, Tribune note que ces trois parlementaires entrants sont devenus des « faiseurs de roi courtisés ».

Malgré son résultat, Yewwi a « introduit un recours », d’après Walf Quotidien qui indique que Macky Sall est « contraint de négocier » dans sa « quête de majorité absolue ». Pour Les Echos, BBY est « à la recherche d’une voix » pour avoir la majorité absolue. Toutefois, Aminata Touré, tête de liste de la coalition présidentielle, note que « c’est une victoire nette et sans bavure » pour BBY.

Sénégal : pouvoir et opposition se disputent sur les résultats des législatives

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA titrent principalement sur la guerre des chiffres entre le pouvoir et l’opposition avant la proclamation des résultats provisoires des élections législatives du 31 juillet 2022, prévue cet après-midi.Le Quotidien titre sur la gestion du pouvoir sénégalais par le chef de l’Etat après les élections législatives du 31 juillet dernier : « Macky 100 choix ». Le journal explique que « ses poids lourds (sont) devenus poids plumes », plongeant la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY, unis pour un même espoir) dans une « décadence après une décennie de triomphe ».

Analysant les scores des formations engagées dans ces Législatives, Le Témoin arrive à la conclusion d’une « cohabitation parlementaire ». « Avec 82 députés, BBY frôle la majorité relative et est talonnée par Yewwi-Wallu qui obtient 80 sièges », souligne le quotidien. Toutefois, Yewwi-Wallu, l’intercoalition de l’opposition composée de leaders tels qu’Ousmane Sonko, Khalifa Sall et l’ex-président Abdoulaye Wade, « appelle à un report de la publication des résultats » provisoires après avoir relevé quelques irrégularités, rapporte le journal.

« Accusant le régime de fraude électorale, Sonko et Cie se radicalisent », constate de son côté L’AS. Ils accusent notamment des responsables du pouvoir d’avoir procédé à un « bourrage d’urnes à Matam, Podor, Kanel et Ranérou », des localités du nord du pays. Face à la presse mercredi soir, ils ont menacé de protester par tous les moyens si la justice n’élucide pas cette affaire.

Ainsi, « Yewwi Askan Wi (libérer le peuple) réclame le report de la publication des résultats » provisoires, prévu cet après-midi, d’après Walf Quotidien qui indique que « Sonko met en garde la justice ».

En revanche, BBY a répliqué dans la soirée à l’opposition. « Nous allons faire face », a promis la coalition du pouvoir dans les colonnes de Sud Quotidien, qui note que les deux principales coalitions du moment au Sénégal « bandent les muscles ».

Par ailleurs, L’Observateur s’interroge sur « l’avenir » de l’alliance politique entre Yewwi Askan Wi (libérer le peuple) et Wallu Sénégal (sauver le Sénégal). Pour le journal, il s’agit de « l’autre bataille » au sortir des élections du 31 juillet. Le journal insiste notamment sur « les défis à relever et les énigmes à résoudre ».

Mais Ibou Sané, professeur de sociologie politique à l’Université Gaston-Berger de Saint-Louis (nord), est catégorique sur l’avenir de cette intercoalition qui tourne autour de plusieurs leaders de l’opposition. « L’alliance Yewwi-Wallu fera long feu », prophétise-t-il avant d’indiquer que le Parti démocratique sénégalais (PDS) de l’ex-président Abdoulaye Wade « risque de se retrouver avec l’APR (Alliance pour la République) » de Macky Sall.