Côte d’Ivoire/processus électoral : Des policiers et gendarmes formés pour un meilleur rendement

Les policiers et gendarmes ivoiriens en atelier de formation à Abidjan. Cette initiative vise a renforcer les capacités  des apprenants pour une meilleure sécurisation du processus électoral en Côte d’Ivoire.

Ouvert  ce mercredi, il s’agit d’une session de formation à l’endroit des forces de sécurité intérieure. Elle a été organisée par deux structures.

Notons le Programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD) et le ministère ivoirien de la sécurité et de la protection civile.

L’objectif de cette rencontre, c’est de former des officiers de police et de gendarmerie. Ainsi, ces derniers  formeront  leurs « frères d’arme». Cela se fera sur l’ensemble du territoire ivoirien, pour une meilleure gestion du processus électoral dans le pays.

Dans son discours à cet atelier, le ministre ivoirien de la sécurité et de la protection civile, Vagondo Diomandé, s’est exprimé en ces termes.

« Notre grand challenge demeure l’organisation d’élections transparentes, crédibles, inclusives et surtout acceptées de tous. Pour une sécurisation parfaite du processus électoral, nous devons agir a plusieurs niveaux. Sur l’équipement des forces, leur mobilité mais aussi et surtout leur formation.»

En ajoutant « C’est en formant de façon continue les policiers et autres acteurs de la sécurité que nous pourrons avoir des forces efficaces et respectueuses des droits de l’homme». Précise M. Diomandé.

A l’en croire, si les forces de l’ordre n’agissent pas avec fermeté et responsabilité, le contexte électoral risquerait de devenir délétère.

« Nous sommes conscients que la paix et la sécurité en période électorale contribueront à crédibiliser davantage les élections». A-t-il souligné, rassurant  de prendre  « toutes les dispositions pour la sécurisation du processus électoral avant, pendant et après les élections ».

Quant à Jonas Mfouatie, Représentant résident adjoint du PNUD en Côte d’Ivoire, il a soutenu que cet atelier vient « à point nommé ». A l’en croire, celui-ci « permettra aux experts de la sécurité de s’approprier les différents textes réglementaires sur la préservation de l’ordre public. »

Notamment, « le cadre légal du maintien de l’ordre, le rôle et les responsabilités des forces de l’ordre en période électorale.

Inondations de juin 2018 : la Banque mondiale révèle un prêt de 188 731 200 000 Fcfa octroyé pour l’assainissement

La directrice des Opérations de la Banque mondiale pour la Côte d’Ivoire, Coralie Gevers a dévoilé les résultats d’une étude de ladite Banque sur les inondations de juin 2018.

C’était lors de la signature de deux accords de financement, l’un concernant le Projet d’assainissement et de résilience urbaine (Paru), pour un montant de 188 731 200 000 Fcfa et l’autre concernant le Projet autonomisation des femmes et le dividende démographique au Sahel (Swedd), pour un montant de 35 948 800 000 Fcfa, soit une remise globale de 224,680 milliards Fcfa.

« Les spécialistes estiment qu’en moyenne 60 000 personnes sont touchées par les inondations en Côte d’Ivoire chaque année et des pertes économiques évaluées à près de 0,7 % du Produit intérieur brut (Pib).

Les dommages causés par les seules inondations de juin 2018 s’évaluent à 19 milliards Fcfa, selon une étude de la Banque mondiale appuyée par le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) et l’Union européenne (Ue) », informe la directrice.

A l’en croire, ladite enquête montre « surtout »  que l’absence de système de drainage adéquat et une gestion défaillante des déchets étaient deux des facteurs les plus aggravants des inondations récurrentes.

Toujours dans le cadre de cette rencontre, Coralie Gevers est passé à l’explication du choix du Paru.

Ce projet répond au besoin d’amélioration de la gestion des eaux pluviales et des ordures ménagères afin de réduire les risques d’inondations et sanitaires élevés auxquels sont confrontés les ménages urbains vulnérables.

« Il doit procéder dès la première phase de mise en œuvre, à la construction ou réhabilitation de systèmes de drainage pour une meilleure canalisation des eaux pluviales dans les quartiers les plus exposés de Yopougon, Abobo, et Grand Bassam », confie Mme Gevers.

Le ministre de l’Économie et des Finances, Adama Coulibaly a pour sa part adressé des mots de remerciement à la Banque mondiale qui ne se lasse pas de financer les différents projets.

Présidentielle 2020: Les Partis d’opposition rejettent le calendrier électoral de la CEI

Les Partis d’opposition ont rejeté le calendrier électoral, soumis par la Commission électorale indépendante (CEI). Cette décision a été prise suite à une rencontre avec les représentants du Programme des Nations-Unies pour le Developement (PNUD), monsieur Phillipe POINSOT et madame Carol-Flore SMERECZNIAK, le mercredi 03 juin 2020 au siège du PNUD.

A l’issue de la rencontre entre les Partis politiques de l’opposition et les représentants du PNUD, ont rejeté le calendrier électoral de la CEI. L’opposition ivoirienne a dénoncé les attitudes méprisantes, adoptées par le Gouvernement et ses démembrements depuis le début des discussions relatives à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.

Ainsi, les professeurs Georges-Armand Ouegnin et Maurice Kakou Guikahué prennent à témoin le PNUD et la communauté internationale, concernant les risques que fait peser le gouvernement ivoirien sur le processus électoral.

Cependant, les Partis politiques de l’opposition demandent à leurs militants et militantes de se mobiliser pour la réussite de l’opération des audiences foraines actuellement en cours et de rester vigilants, mobilisés et à l’écoute des mots d’ordre.

Présidentielle 2020: La révision de la liste électorale débute en juin (CEI)

La Commission électorale indépendante (CEI), les partis politiques et le Programme des nations unies pour le développement (PNUD) se sont accordés sur la date de la révision de la liste électorale. Ainsi, la Côte d’Ivoire se prépare a tenir les élections présidentielles, prévues pour la date du 31 octobre 2020.

Le chronogramme des élections présidentielles a été maintenu par le Président de la CEI, Ibrahime Coulibaly-Kuibiert. Et ce, lors de sa séance de travail avec le comité de pilotage du PNUD à Abidjan-Plateau, le jeudi 23 avril 2020 dernier. « Jusqu’à preuve du contraire les élections auront lieu le 31 octobre 2020. Et nous sommes en train de travailler pour cela ». S’est-il exprimé.

Cependant, la CEI et les partis politiques ont évalué l’impact du COVID-19, sur le processus électoral. Tout sous l’égide du PNUD, le mercredi 06 mai 2020. Aussi, la CEI a profité pour présenter le mode opératoire de la révision électorale.

Par ailleurs, les propositions des partis politiques, sur le déroulement de l’opération de la  révision de la liste électorale ont été recueillies par la CEI. Nombreuses ont été les formations politiques présentes à cette séance de travail. Notamment, le RHDP, le FPI, EDS, PDCI-RDA…

Toutefois, la révision de la liste électorale débutera le 10 juin pour prendre fin le 24 juin 2020.  Ainsi, la CEI a étudié dans les détails les différents scénarios, afin d’aboutir à un processus électoral apaisé et inclusif.