Economie et politique au menu des quotidiens marocains

Les enjeux des financements innovants, la lutte contre l’antisémitisme et le consumérisme au Maroc sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que face à la pression de plus en plus grande sur les finances publiques, les mécanismes dits de financements innovants semblent ouvrir de nouvelles pistes et des gisements intéressants pour mobiliser des fonds.

Et c’est l’État qui balise le terrain, en réalisant des montages originaux et ingénieux permettant à la fois de générer des volumes de liquidités conséquents et utiles pour des politiques ou des réformes et d’apporter des réponses pertinentes à des problématiques de gestion publique, relève le quotidien.

Rendre liquides des actifs immobiliers et immobilisés en les cédant à des investisseurs institutionnels tout en gardant leur exploitation est une des formules qui ont été mises en œuvre avec des résultats probants, constate-il, estimant que cette démarche devrait « logiquement » inspirer d’autres acteurs comme les collectivités, les conseils de villes et même le secteur privé.

+L’Economiste+, qui revient sur la lutte contre l’antisémitisme, rapporte que Deborah Lipstadt, envoyée spéciale des Etats-Unis pour surveiller et combattre l’antisémitisme, qui vient d’effectuer une visite officielle au Maroc, considère que le Royaume constitue un exemple en matière de dialogue interreligieux et inter culturel.

Dans sa démarche, le Maroc mise sur la “déconstruction” des discours extrémistes dans les lieux où les jeunes sont généralement ciblés, constate la publication, notant que cette “approche holistique”, qui s’attaque à l’origine du mal, peut être également utile pour la déconstruction des autres discours haineux, comme le racisme ou l’antisémitisme.

Pour y arriver, il faut d’abord « connaître et comprendre, en vue de prévenir et combattre”, soutient-il.

La promotion des valeurs d’ouverture, de tolérance et du vivre-ensemble éviterait également que les jeunes ne restent plus des “proies faciles”, et les immuniserait face à “un dogmatisme alimenté essentiellement par l’ignorance”, ajoute-t-il.

+L’Opinion+ écrit que contrairement aux précédentes années, notamment celles d’avant l’épidémie du Covid, le Black-Friday, qui donne le coup d’envoi de la période des achats des fêtes de fin d’année, censée avoir débuté au Maroc dès le 4 novembre et devrait atteindre son apothéose mais également sa fin le 25 novembre, semble discret au Maroc comme partout dans le monde, à tel point qu’on croirait qu’il sera désormais célébré en sourdine.

Si l’on ne peut qu’apprécier la réduction des appels aux achats compulsifs en cette période de vaches maigres, on ne peut aussi que regretter la raréfaction des «Hmizates» d’antan.

A moins que l’État ne daigne décréter un Black-Friday généralisé sur les produits de première nécessité, souligne-t-il.

Le Maroc, un partenaire dans la lutte contre l’antisémitisme (diplomate US)

L’ambassadeur Deborah Lipstadt, envoyée spéciale des Etats-Unis chargée de surveiller et combattre l’antisémitisme, a mis en avant, mardi à Rabat, le rôle du Maroc en tant que partenaire dans la lutte contre l’antisémitisme. Dans une déclaration à la presse à l’issue de ses entretiens avec le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, Mme Lipstadt a salué les efforts déployés par le Maroc dans la lutte contre « l’antisémitisme, la haine et les préjugés ».

 Se félicitant de l’intérêt particulier qu’accorde le Royaume à ce combat, la diplomate américaine a précisé que cet intérêt émane de la place de la composante juive dans l’histoire du Maroc.

 Actuellement en visite dans le Royaume, Mme Lipstadt a pris part lundi à une réception organisée par le consulat général des Etats-Unis d’Amérique en présence de membres de la communauté juive établie dans le Royaume.

 Historienne et académicienne de carrière, Mme Lipstadt a été nommée envoyée spéciale avec le rang d’ambassadeur par le sénat américain le 30 mars dernier, afin de diriger les efforts et de faire avancer la politique étrangère américaine visant à contrer l’antisémitisme dans le monde.

Maroc: Marrakech abrite la 2ème édition du Congrès annuel de l’OMM

La ville de Marrakech va abriter, les 18 et 19 novembre, la 2ème édition du Congrès annuel de l’Association Marocaine d’Oncologie Médicale du Secteur Libéral (OMM), sous le thème “Médecine de précision en oncologie médicale”.Selon les organisateurs, cet évènement scientifique mettra l’accent sur les dernières innovations en cancérologie du point de vue du pathologiste, de l’oncologue médicale, du radiothérapeute et du chirurgien, avec l’intégration de ces progrès diagnostiques et thérapeutiques dans la pratique quotidienne : séquençage génomique, inhibiteurs des CDK 4/6, immunothérapie, anti-PARP…,

“Après le succès retentissant qu’a connu la première édition du congrès, il est de notre devoir d’innover, d’aller de l’avant et de continuer à nous améliorer”, estiment les organisateurs, faisant savoir que cette rencontre annuelle constitue une opportunité d’échange de connaissances et d’expériences entre les experts nationaux et internationaux.

Elle offrira également l’opportunité de discuter des dernières recommandations, avec un focus détaillé sur les développements technologiques en la matière.

Au menu de ce Congrès figurent nombre de conférences, d’ateliers de formation destinés aux médecins, aux étudiants et pour la première fois aux patients également, outre une session dédiée à l’échange entre professionnels et patients autour du parcours de soins et de l’annonce diagnostique.

Plusieurs thématiques meubleront les travaux de ce conclave ayant trait au “cancer du sein métastatique RH+ HER2-: 1ère ligne et au-delà”, au “cancer du poumon et immunothérapie”, au “cancer de la prostate”, au “cancer du sein localisé/ adaptation thérapeutique”, au “cancer du sein métastatique/ optimisation thérapeutique” et “controverses en oncologie : cancer du rectum/TNT : Traitement Néoadjuvant Total” et “le patient au coeur du parcours de soin”.

A noter que l’OMM s’intègre dans l’initiative gouvernementale du “Plan cancer” visant à améliorer la prise en charge et l’accès aux soins du patient au Maroc.

Migration, développement et éducation eu menu des quotidiens marocains

La politique migratoire du Maroc, le projet LGV Kénitra-Marrakech et la réforme de l’école publique sont les principaux sujets traités par les éditorialistes des quotidiens de ce mardi.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que la politique migratoire prônée par le Maroc depuis quelques années déjà accorde une place importante à la dimension humaine et adopte surtout une démarche humaniste, notant que la signature d’une convention-cadre de partenariat entre le ministère de la santé et la protection sociale d’un côté et le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés confirme cette orientation.

Alors que le pays est en train de mettre en œuvre la généralisation de la couverture sociale à tous les citoyens, le Royaume ne veut pas écarter cette catégorie de l’accès aux soins dans un cadre correct et digne, relève le journal.

Ce fut le cas d’ailleurs en pleine crise sanitaire due à la Covid-19 lorsque le Maroc a fait le choix d’intégrer les ressortissants étrangers y compris les réfugiés et immigrés au même titre que les citoyens marocains dans la politique de vaccination contre le coronavirus, rappelle-t-il.

Aujourd’hui, le Maroc confirme ce statut d’acteur mobilisé en faveur d’une politique migratoire qui respecte d’abord et avant tout l’Humain, fait-il remarquer.

+L’Opinion+, qui revient sur le projet LGV Kénitra-Marrakech, dont un appel d’offre relatif aux études de ce projet a été remporté par une entreprise française Egis, écrit que certains y ont vu le signe de la reprise des relations franco-marocaines, tandis que d’autres y ont décelé l’omniprésence d’un « lobby » français au Royaume.

En fait, plus qu’un projet d’infrastructure, la LGV reste un symbole de coopération entre Paris et Rabat et la construction de la seconde tranche, celle allant jusqu’à Marrakech, fait donc naturellement l’objet depuis des mois de spéculations, note l’éditorialiste.

Certes, le Maroc a opté pour une démarche salutaire de diversification de ses partenaires, cependant, les relations économiques ne peuvent souffrir des remous des rapports diplomatiques, étant donné que la France est un partenaire important du Maroc, et cela ne va pas changer du jour au lendemain, explique-t-il.

Donc, perturber ce genre de projets importants pour des considérations politiques, et donc certainement contextuelles, peut avoir des conséquences plus nuisibles au Maroc qu’aux entreprises françaises, estime-t-il, soulignant que le but final est, et restera, le développement du Maroc.

+L’Economiste+ qui s’attarde sur la réforme de l’école publique, relève que sur 100 élèves qui entrent au primaire, seuls 30 arrivent à assimiler le programme, tandis qu’au collège, seuls 10% y parviennent.

L’Etat a misé des sommes colossales dans une école criblée de tares, qui perd chaque année 300.000 élèves, déplore l’éditorialiste.

La jeunesse marocaine est une mine d’or dont on a gaspillé plusieurs générations sur le chemin de réformes belles sur le papier, mais dont les conditions ne sont jamais réunies, ajoute-t-il.

Le Maroc élu au comité permanent RAMSAR pour 2022-2025

Le Maroc a été élu au sein du comité permanent de la convention sur les zones humides « RAMSAR » en tant que représentant de la sous-région Afrique du Nord, au titre de la période 2022-2025, en marge de la 14ème session de la Conférence des Parties (COP14), qui s’est tenue en mode hybride à Wuhan (Chine) et Genève (Suisse) du 5 au 13 novembre.Cette élection  »permettra au Maroc de faire partie des représentants régionaux pour l’Afrique au sein de cet organe subsidiaire et faire entendre la voix de la région pour relever les défis en matière de conservation et de restauration des zones humides africaines », indique l’Agence nationale des eaux et forêts (ANEF) dans un communiqué.

Ainsi, et à l’occasion de cette COP, la ville d’Ifrane a reçu le label « ville des zones humides » accrédité par la Convention RAMSAR. Grâce à ce label, Ifrane est devenue la deuxième ville arabe et nord-africaine sur la liste de RAMSAR des villes accréditées, ce qui constitue une reconnaissance de l’engagement de la ville pour la sauvegarde de ses zones humides urbaines en faveur des populations et de la nature, selon la même source.

La cérémonie de remise des certificats en plénière a été suivie d’un événement parallèle où les villes nouvellement accréditées ont partagé leurs expériences avec les Parties contractantes, relève l’ANEF, notant que la COP14 a été aussi marquée par une participation active de la délégation marocaine lors des discussions des différents projets de résolutions au sein de la plénière et aux réunions régionales d’Afrique.

Le Directeur général de l’ANEF, Abderrahim Houmy, qui participait à cet événement, a indiqué que depuis la ratification de la Convention RAMSAR en 1980, le Maroc s’est engagé dans la voie de l’élaboration d’outils nécessaires à la mise en œuvre d’une politique de conservation et de développement durable de ses ressources naturelles, en vue de concilier les exigences du développement économique et humain avec le souci permanent de protéger sa biodiversité, en tenant compte des équilibres écologiques des espaces naturels.

Ainsi, le Royaume a adopté une politique intégrée fondée sur une approche responsable, inclusive et participative, en harmonie avec les Objectifs de développement durable à l’horizon 2030, a poursuivi M. Houmy.

Et de rappeler que la Stratégie « Forêts du Maroc 2020-2030 », lancée par le Roi Mohammed VI, le 13 février 2020, est porteuse de réponses appropriées et nécessaires pour préserver et restaurer les zones humides, améliorer les conditions de vie des populations locales et réconcilier le citoyen avec ces espaces.

Ladite stratégie prévoit à cet effet d’inscrire 10 nouveaux sites RAMSAR à l’horizon 2025, en vue de porter le nombre de sites classés à 48 zones humides d’importance internationale réparties sur tout le territoire national.

En marge des travaux de la plénière de la COP14, l’ANEF a organisé, le 9 novembre, un évènement parallèle sur les zones humides au Maroc qui a connu une large participation des pays africains et méditerranéens, ainsi que des organisations internationales partenaires, notamment Expertise France, le Conservatoire du Littoral et le Centre Méditerranéen des Zones Humides.

Cet évènement a été l’occasion de présenter les grandes lignes de la Stratégie « Forêts du Maroc 2020-2030 » ainsi que de discuter des bonnes pratiques et des solutions innovantes pour la restauration des zones humides, pouvant servir de cadre de collaboration entre les pays africains et méditerranéens.

Au titre de cette conférence, la déclaration de Wuhan a été adoptée et a permis de rappeler l’importance des zones humides comme l’un des principaux écosystèmes mondiaux, et que leur conservation, leur restauration, leur gestion, leur utilisation rationnelle et durable sont essentielles pour relever les défis environnementaux, sociaux et économiques urgents, tels que le changement climatique et la perte de biodiversité, tout en garantissant la santé et le bien-être de l’humanité et de la planète entière.

Divers sujets au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi se focalisent sur nombre de sujets notamment la technologie de la 5G au Maroc, la polygamie qui fait de la résistance et les énergies renouvelables.+L’Economiste+ écrit que Le déploiement de la 5G en 2023 au Maroc est une mission impossible. Or, la Note d’orientations générales (NOG) avait fixé cet objectif pour l’année prochaine. Aujourd’hui, de nombreux experts télécoms sont sceptiques par rapport au respect du calendrier. 

« Le plan de la note d’orientations générales ne pourra pas atteindre les objectifs fixés. Le véritable objectif réside dans le déploiement de la fibre. Le but étant d’atteindre 20% en 2023. Soit presque 2 millions de prises FTTH ». Or, valeur aujourd’hui, l’on en est à peine à quelque 450.000 prises, quasiment le quart de l’objectif assigné pour 2023. Par ailleurs, il va falloir monter à 50% du marché fibré dès 2025. Ce qui correspond à 5 millions de prises FTTH, relève le journal.

+Aujourd’hui Le Maroc+ souligne que sept mois après le lancement de la campagne « Maroc Terre de Lumière », l’Office National Marocain du Tourisme (ONMT) a lancé une deuxième vague de communication dans pas moins de 19 pays. Une présentation, en avant-première a été faite jeudi 10 novembre à Rabat, aux professionnels, réunis sous l’ombrelle de la Confédération nationale du Tourisme (CNT) et aux présidents des Conseils Régionaux du Tourisme, principaux concernés par cette campagne, indique l’Office dans un communiqué.

La même publication, s’intéresse à la question de la polygamie, indique que les mariages polygames ont augmenté au Maroc en passant de 658 cas en 2020 à 1.046 en 2021. S’agissant des actes de divorce, ceux-ci ont augmenté de 2010 à 2021 en passant de 22.452 à 26.957.

+Les Inspirations Eco+ fait savoir que le consortium maroco-belge, composé de John Cockerill Renewables, Prayon, l’INSMA, I’UMONS, B-Sens et Masen, s’apprête à lancer une nouvelle solution de production d’électricité à partir du solaire thermique, jugé largement plus cher que le photovoltaïque. 

Solheatair consiste en une solution renouvelable intégrée pour la production, le stockage et la valorisation de chaleur produite par des sources d’énergies renouvelables. Cette énergie thermique à haute température peut ensuite être utilisée dans des process industriels, comme par exemple la production de ciment et d’acier, ou convertie en électricité pour réduire les émissions de CO2. Un démonstrateur sera installé prochainement au cœur du complexe solaire Noor Ouarzazate de Masen.

Ligue des champions féminine CAF : l’AS FAR sur le toit de l’Afrique

Le club marocain de l’AS FAR a remporté son premier titre de la Ligue des champions d’Afrique féminine à la faveur de sa large victoire face aux Sud-africaines de Mamelodi Sundowns sur le score de 4 buts à 0, en finale disputée dimanche soir à Rabat.Fatima Tagnaout a ouvert la marque en transformant un penalty (15e), avant qu’Ibtissam Jraidi ne creuse l’écart grâce à un hat trick (53 e , 87 e et 90e+1).

Après avoir raté le sacre en ligue des champions féminine la saison dernière lors de la première édition en Egypte, les joueuses de l’AS FAR étaient déterminés à prendre leur revanche lors cette année.

Opposées au tenant du titre, le Mamelodi Sundowns, en finale du tournoi, les Marocaines ont su gérer leur finale en dominant le jeu et en défendant leur cage avec doigté.

Un jeu ultra offensif déstabilise l’équipe adverse et permit aux marocaines d’inscrire quatre buts, grâce à Fatima Tagnaout sur penalty en première période et Ibtissam Jraidi qui a véritablement scellé la victoire des militaires en réalisant un hat-trick au cours de la seconde période (54e, 88e et 90+2).

Economie, médias et environnement au menu des hebdomadaires marocains

La problématique de l’évasion fiscale au Maroc, la presse marocaine et les enjeux de la COP 27, qui se tient du 6 au 18 novembre en Égypte, sont les principaux sujets traités par la presse hebdomadaire marocaine.+La Vie éco+ écrit que l’évasion fiscale est un « sport national », notant que les techniques de fraude, dont la sous-déclaration, l’achat de factures et le paiement cash au black, entre autres, “sont aussi nombreuses que diverses sous nos cieux”.

Les raisons qui poussent les contribuables à ce genre de pratiques sont également “multiples”, mais “s’il faut en retenir une, commune pour tout cas de figure, ça serait sans doute ce sentiment exacerbé d’iniquité fiscale”, relève l’éditorialiste, notant que “notre régime fiscal est tout sauf homogène et encore moins équitable”.

Sans abonder dans le choix de politique fiscale qui consiste en un arbitrage sur les niveaux de taxation du capital ou du travail, relevons déjà que les prélèvements appliqués à chacune de ces deux vannes fiscales ne sont pas au même seuil.

Pourtant, le principe fondamental d’un système à même d’établir une confiance avec le «tax-payer» est d’une simplicité déconcertante : A revenu égal, impôt égal, souligne-t-il.

“Il n’y a pas un seul ministre des Finances qui n’a pas évoqué la nécessité d’aller vers une homogénéité des barèmes d’impôt. L’équipe de l’Exécutif aux manettes actuellement tente de transformer cette doctrine en acte”, estime-t-il.

Et dans ce contexte de crises et de pression budgétaire inédite, l’Exécutif a légitimement cherché à sécuriser et réguler ses futures rentrées d’impôts en recourant au mode de collecte le plus efficace qui marche chez nous : la retenue à la source.

Sauf que cela ne semble pas être du goût des professions libérales (avocats, notaires, médecins et autres) jusqu’à récemment habituées à déclarer ce qu’elles veulent avec parfois des montants risibles qui feraient qu’une caissière de supermarché peut payer plus d’IR qu’un avocat, déplore-t-il, voyant dans des vérifications et contrôles du fisc “plus simples” et des sanctions “plus dissuasives” la “bonne démarche” pour “espérer une équité fiscale »

+Maroc hebdo+ appelle les responsables à “arrêter de dénigrer les journalistes marocains”.

“Nos responsables, nos hommes politiques et nos élites économiques souhaitent aujourd’hui avant demain la mort du ‘quatrième pouvoir’. Ils ne le font pas savoir, certes, publiquement, mais leurs actes trahissent leurs pensées”, déplore l’éditorialiste.

“On a alors le droit de se poser cette question légitime: Pourquoi sous-estime-t-on autant la presse nationale? (…) Qui défend le Maroc quand il est attaqué par un État, une ONG ou un média étrangers?” se demande-t-il, soulignant que personne ne croit ce qui est écrit sur le Royaume par les médias étrangers qui, à la moindre occasion, “ne ménagent rien” pour dire du mal du Maroc et “servent de relais à des campagnes de propagande cautionnées par des États et des ONG prétendument humanitaires”.

“Que nos responsables arrêtent de dénigrer les journalistes! (…) Le Maroc possède une presse plurielle qui fait preuve d’une liberté de ton rare dans le monde arabo-africain”, souligne-t-il.

+Finances news hebdo+ écrit que des chefs d’Etat, des hommes politiques, des acteurs gouvernementaux, des opérateurs privés et des organisations non-gouvernementales, entre autres, sont tous réunis en Egypte du 6 au 18 novembre pour débattre notamment des mesures à prendre afin d’atteindre les objectifs climatiques convenus dans l’Accord de Paris, adopté le 12 décembre 2015 lors de la COP 21 à Paris, et entré en vigueur le 4 novembre 2016.

Mais, “depuis la COP 21, les mêmes diagnostics sont posés. Les mêmes alertes sont lancées. Et les mêmes conclusions sont tirées. Sans que cela ne change fondamentalement les choses, faute de volonté politique”, note la publication, accusant les grandes puissances économiques, qui sont les plus grands pollueurs, de ne pas “jouer le jeu”.

“Au final, l’on se surprend à s’interroger sur le sens de ces COP, tant on a l’impression, depuis 7 ans, d’appuyer sur le bouton Replay”, car “les COP se suivent et se ressemblent, se résumant davantage en des rencontres entre bons copains autour de petits- fours”, ajoute-t-il.

Marrakech: Clap de début pour la 19ème édition du Festival international du film

C’est parti pour la 19e édition du Festival International du Film de Marrakech (FIFM), une édition tant attendue par les fans du cinéma après une absence due de la pandémie du Covid-19.Cette année, les projecteurs seront braqués sur une large sélection des cinémas du monde, avec 76 films en provenance de 33 pays répartis en plusieurs sections : la Compétition officielle, les Séances de gala, les Séances spéciales, le 11e Continent, le Panorama du cinéma marocain, les séances Jeune Public, les projections à Jemaa El Fna et les films programmés dans le cadre des hommages. 

La Compétition officielle présentera des premiers et seconds longs métrages, toujours dans l’optique de faire émerger une pépinière de nouveaux talents du cinéma mondial. Parmi les 14 films sélectionnés, 10 sont des premiers longs métrages et six sont signés  par des réalisatrices. 

Par ailleurs, 14 pays différents seront représentés dans le cadre de cette section, dont deux d’Amérique latine (Brésil et Mexique), trois européens (France, Portugal et Suisse), quatre issus de la région MENA et de sa diaspora (Maroc, Suède/Somalie, Syrie, Tunisie), ainsi que l’Australie, le Canada, l’Iran, l’Indonésie et la Turquie. Les films en lice pour l’Etoile d’or abordent des sujets qui touchent particulièrement la jeunesse à travers le monde. « La construction identitaire et la nécessité d’avoir des modèles, la place des femmes dans nos soc

Le jury international du FIFM est présidé par le réalisateur et scénariste italien, Paolo Sorrentino. Il décernera l’Étoile d’or à l’un des 14 premiers et seconds longs-métrages de la compétition, dédiée à la découverte de cinéastes à travers le monde.

« Cette dix-neuvième édition signe les retrouvailles du Festival avec le public, mais aussi avec les artistes et professionnels du monde entier qui sont impatients de venir présenter leurs films à Marrakech. Le retour du Festival poursuit plusieurs objectifs. Après deux années délicates pour l’industrie cinématographique nationale, son rôle est de contribuer au retour du public dans les salles de cinéma et d’offrir une plateforme de lancement aux films marocains. Le Festival participe également au rayonnement du Maroc à l’international en transformant la ville ocre, pendant dix jours, en une grande célébration du cinéma mondial », indique Rémi Bonhomme, directeur artistique du FIFM.

Maroc-UE : Tenue de la 4ème session de la Commission mixte sur l’Accord de coopération en matière de pêche durable

Le Maroc et l’Union européenne (UE) ont tenu, les 09 et 10 novembre à Rabat, la quatrième session de la Commission mixte prévue par l’Accord de coopération en matière de pêche durable.Les deux délégations, présidées respectivement par la Secrétaire Générale du Département de la Pêche Maritime, Zakia Driouich, et la directrice f.f. en charge de la Gouvernance internationale des océans et de la pêche durable, Céline Idil, se sont félicitées de la gestion rigoureuse de l’Accord de partenariat et de l’engagement conjoint à trouver des solutions aux contraintes imprévues dans cette gestion qui leur ont été imposées par les différentes crises internationales actuelles, indique un communiqué conjoint des deux parties.

Malgré ce contexte difficile, la clôture de la troisième année de mise en œuvre de l’accord s’est déroulée dans un climat de confiance mutuelle, avec l’objectif partagé de placer la durabilité des ressources halieutiques au cœur du partenariat, a précisé la même source, notant que les deux parties ont salué la qualité exceptionnelle de l’exécution des projets financés par l’appui de l’Union européenne.

Ces projets contribuent au développement et à la mise en œuvre de la stratégie nationale de développement du secteur de la pêche et de l’aquaculture, notamment en matière de renforcement de la recherche halieutique, d’appui au développement de la pêche artisanale, de soutien au développement de l’aquaculture et d’amélioration des conditions de débarquement, de contrôle au port et de valorisation.

Ces projets participent à la création d’emplois, à la formation et à l’insertion des femmes et des jeunes dans la vie active. Ce partenariat contribue ainsi à faire de la pêche et de l’aquaculture un facteur majeur de croissance économique durable et inclusive.

Les scientifiques ont présenté les résultats de leurs travaux conjoints, afin de permettre aux deux parties d’assurer un suivi régulier de l’évolution de l’état des ressources et d’orienter la fixation des conditions de l’exercice des activités de la pêche au titre de l’année 2023.

Les parties ont également examiné et validé le rapport sur la répartition géographique et sociale des tranches de l’accès et des redevances de la même année.

Migration: Accord pour l’établissement d’une représentation de l’ICMPD au Maroc

Le gouvernement marocain et le Centre international pour le développement des politiques migratoires (ICMPD) ont conclu, jeudi à Rabat, un accord relatif à l’établissement d’une représentation permanente du Centre dans le Royaume. Paraphé par le directeur général des relations bilatérales au ministère des Affaires étrangères, Fouad Yazourh, et le directeur général de l’ICMPD, Michael Spindelegger, en marge de la 3ème Conférence pair-à-pair du programme Euromed Migration V, cet accord est à même de permettre une coopération plus renforcée avec les États membres du Centre et les partenaires financiers pour le lancement d’initiatives conjointes dans des domaines d’intérêt commun.

 Il s’agit de la migration et de la mobilité légale, de la gestion des questions liées à la diaspora, de la lutte contre les trafics et toutes les formes d’exploitation des êtres humains, de l’asile, la protection internationale et de la gestion des frontières.

 L’accord porte également sur la concertation étroite et continue relative à la réalisation des actions retenues dans le cadre des différents fora régionaux du dialogue et de coopération sur la migration, notamment le processus de Rabat, et sur la mise en œuvre des objectifs du Pacte mondial de Marrakech.

 La mise en place au Maroc, par le biais de cet accord, d’un bureau de l’ICMPD a également pour vocation de créer une plateforme africaine afin de favoriser la coopération tripartite avec d’autres pays du Continent sur des projets d’intérêt commun, tels que la formation, le renforcement des capacités, la communication et la réflexion commune sur une gestion positive de la migration.

 S’exprimant à cette occasion, M. Spindelegger a qualifié cet accord d’important, se réjouissant de l’établissement à Rabat d’un siège de l’ICMPD avec une équipe internationale afin de mettre en œuvre nombre de projets en étroite collaboration avec les autorités marocaines.

 Il a, dans ce cadre, indiqué que ce bureau sera une plateforme d’échange direct autour des questions d’intérêt commun liées à la migration dans le but d’apporter les réponses appropriées.

 « La migration est un vaste sujet et les opportunités de coopération qu’offre ce partenariat le sont tout autant », a-t-il assuré, ajoutant que le siège de l’ICMPD sera un trait d’union entre l’Europe et le Maroc dans le domaine de la gestion migratoire.

 Pour sa part, M. Yazourh a affirmé que cette signature témoigne de la qualité et de la profondeur des relations qui lient les deux partenaires depuis plusieurs années, faisant part de la volonté de poursuivre cette action commune pour la concrétisation de plusieurs objectifs, dont l’identification des moyens de mise en œuvre des différents plans d’action et déclarations adoptés.

 Il a, à cet égard, souligné l’engagement du Maroc à implémenter les objectifs du Pacte de Marrakech pour des migrations sûres, ordonnées et régulières, ceux du Dialogue 5+5, ainsi que les conclusions de cette Conférence, qui se tient les 9 et 10 novembre courant à Rabat, et ce dans l’optique de renforcer la politique migratoire du Royaume.

 Organisée par l’ICMPD et le ministère des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, avec le soutien de l’Union européenne, la 3ème Conférence pair-à-pair du programme Euromed Migration V se veut une occasion de faire le point sur les avancées de la gouvernance des migrations dans la région euro-méditerranéenne quatre ans après l’adoption du Pacte de Marrakech et d’explorer de nouvelles approches de coopération internationale pour une gestion efficace, novatrice, responsable et mutuellement bénéfique de la migration et de la mobilité.

Football/Mondial Qatar-2022: la liste des 26 pour la Coupe du monde dévoilée

Le sélectionneur marocain, Walid Regragui, a dévoilé ce jeudi la liste des 26 joueurs convoqués pour la Coupe du monde au Qatar (20 novembre-18 décembre). Une liste avec beaucoup de surprises.Cette liste voit le retour de l’attaquant Abderrazak Hamdallah, du défenseur Badr Benoun et du milieu de terrain Bilal El Khannouss. 

Voici la liste des joueurs convoqués :

Gardiens : Yassine Bounou – Munir Mohamedi – Ahmed Reda Tagnaouti.

Défenseurs : Achraf Hakimi – Noussair Mazraoui – Badr Benoun – Nayef Aguerd – Romain Saiss – Yahya Attiat Allah – Jawad El Yamiq – Achraf Dari.

Milieux de terrain : Sofyan Amrabet – Selim Amallah – Bilal El Khannouss – Azzedine Ounahi – Yahya Jabrane – Abdelhamid Sabiri.

Attaquants : Amine Harit – Hakim Ziyech – Youssef En-Nesyri – Abdessamad Ezzalzouli – Zakaria Aboukhlal – Sofiane Boufal – Ilias Chair – Walid Cheddira – Abderrazak Hamdallah.

Premier congrès marocain et africain sur l’écosystème 5G les 7 et 8 décembre à Rabat

Le tout premier congrès marocain et africain sur l’écosystème 5G (5G Event Morocco), se tiendra les 7 et 8 décembre à Rabat avec la participation d’experts des nouvelles technologies, ainsi que d’acteurs gouvernementaux, aussi bien marocains qu’africains et européens, indique un communiqué des organisateurs.Deux jours durant, les participants débattront des différents modèles économiques de l’écosystème 5G. De ce fait, une plateforme unique et exceptionnelle d’échange sera fournit aux participants nationaux et internationaux, pour discuter et analyser la technologie de l’avenir en invoquant ses aspects économiques, sociaux et techniques ; et proposer de précieuses recommandations afin de transformer les réseaux d’aujourd’hui en ressources de demain.

L’objectif de cette transformation est triple. Il s’agit de proposer de nouveaux services, générer des opportunités de croissance et développer l’activité des participants avec les opérateurs et les entreprises.

Vu l’importance du réseau 5G et de son rôle prometteur dans la création d’opportunités de développement, le congrès débattra la 5G à travers 5 grands chapitres, sous la supervision d’un jury scientifique composé d’experts et spécialistes marocains et internationaux.

A l’issue du congrès, les participants pourront formuler des recommandations susceptibles de renforcer l’efficacité et la compétitivité de l’économie Marocaine, aux niveaux continental et mondial, en prenant en considération l’impact et le rôle important de
l’infrastructure économique dans le développement des sociétés et des économies.

5G EVENT MOROCCO est un événement organisé par BEAMTEL Maroc, qui se distingue pour ses innovations dans le secteur des
technologies, notamment la 5G, l’Internet des objets et les technologies de l’information et de la communication.

Casablanca abrite la 3ème édition de l’Africa Place Marketing

La 3ème édition de l’Africa Place Marketing se tiendra les 29 et 30 novembre 2022 à Casablanca sous le thème « la participation citoyenne ; pour un marketing territorial, durable et inclusif ».Initiée par la Société de Développement local, Casablanca Events et Animation, cette rencontre verra la participation d’experts, de chercheurs et des professionnels de renommée internationale outre la présence de plusieurs territoires africains et internationaux représentant des cas d’école en la matière, indique un communiqué des organisateurs.

L’objectif ultime de ce symposium serait de susciter le débat et de développer une réflexivité pour construire et développer ce que serait éventuellement une démarche marketing territorial adaptée aux territoires africains et basée sur l’implication du citoyen.

Africa Place Marketing, un projet collectif et partagé d’attractivité, qui traduit l’ambition de Casablanca à devenir un lieu incontournable de partage, d’échange, de co-construction et de développement dans le domaine du marketing territorial, se tiendra sous format phygital via une plateforme virtuelle de retransmission.

Plusieurs thématiques seront débattues lors de ce symposium ayant trait à « la participation citoyenne pour une hospitalité et une attractivité territoriale, durable et inclusive », à la « mobilité Continentale, un levier majeur pour le développement des territoires touristiques africains » et à la « démarche de marketing territorial durable & inclusif pour le développement des territoires africains à potentiel ».

L’importance de la participation citoyenne dans la mise en place et le développement d’une démarche marketing territorial adaptée durable et efficiente n’est plus à contester, les recherches scientifiques orientées action en marketing territorial affirment que les marques territoriales les plus pertinentes sont celles qui ont impliqué le citoyen tout au long de la démarche d’attractivité et d’hospitalité territoriales, lit-on dans une note de présentation des organisateurs.

Au niveau africain, la participation citoyenne prend aujourd’hui une place prépondérante dans les politiques publiques comme vecteur de développement et de transformation de la société. De nos jours, le management territorial impose un nouveau regard sur l’influence et la participation des parties prenantes. Les chercheurs, les praticiens et les experts empoignent la pertinence, voire l’exigence d’analyser et de jauger la place que devrait occuper le citoyen dans la démarche d’attractivité territoriale.

Projet d’attractivité territoriale, le marketing territorial doit être communiqué en premier lieu aux habitants, voire co-produit et fait par et pour eux. Il ne s’agit plus d’un choix, mais d’une nécessité pour réussir la démarche d’attractivité territoriale. En outre, le résident peut jouer quatre rôles par rapport à son territoire : Il est de prime abord une cible directe, en plus d’être un argument valorisant du territoire, de même qu’un partenaire dans la construction du processus d’attractivité, et finalement un ambassadeur passionné influençant la décision des autres cibles à savoir, l’investisseur et le touriste.

Au Maroc, le nouveau modèle de développement insiste sur le fait que les populations et surtout les jeunes soient impliqués dans le processus de consultations stratégiques. Ce mode de gouvernance dit « bottum-up » est devenu aujourd’hui un fait dans le management de la chose publique.

En marge de l’Africa Place Marketing se tiendra le 1er Forum Africain du Tourisme de Casablanca (FATC), qui se veut un espace d’échange et de réflexion sur l’adoption du marketing territorial en tant que levier de développement durable et inclusif des Territoires Africains à potentiel touristique.

Le FATC aspire donc à fédérer les forces vives du tourisme autour de cette réflexion en vue de coconstruire l’attractivité des territoires africains en prenant en compte autant le Touriste que le Citoyen et l’Investisseur.

Le 1er Forum Africain du Tourisme de Casablanca émane de l’initiative du Conseil Régional du Tourisme de Casablanca-Settat qui souhaite accueillir les opérateurs touristiques des territoires africains à Casablanca -Hub du continent- autour de Africa Place Marketing.

Maroc-BEI: 250 millions d’euros pour mettre à niveau l’infrastructure ferroviaire

La Banque européenne d’investissement (BEI) a accordé au Maroc un nouveau prêt de 250 millions d’euros pour améliorer la qualité des services ferroviaires.Le contrat, signé mercredi, porte sur un financement de 200 millions d’euros (2,1 milliards de DH) qui représente 80% d’une enveloppe globale de 250 millions d’euros mise à disposition de l’Office national des chemins de fer (ONCF). Les 50 millions (527 millions de DH) restants sont prévus pour une signature en 2023.

Cet accord constitue le premier projet signé dans le cadre du Partenariat Vert avec le Royaume du Maroc, signé le 18 octobre 2022 à Rabat, qui représente également le premier partenariat conclu dans le cadre de la dimension extérieure du Green Deal européen. Ce financement vient ainsi concrétiser sur le terrain les orientations politiques du Nouvel Agenda pour la Méditerranée de l’UE et de l’initiative « Team Europe », indique la BEI.

L’accord permet d’appuyer le plan d’investissement de l’ONCF, visant à renouveler l’infrastructure ferroviaire conventionnelle existante et à renforcer la modernisation des installations par des technologies de pointe sur l’ensemble des 2.300 km du réseau ferré national. Il contribuera au développement d’une mobilité durable sobre en carbone, tout en favorisant un meilleur équilibre territorial en termes d’accès aux services ferroviaires.

Economie et politique au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi traitent de plusieurs sujets avec un accent particulier sur le soutien aux transporteurs routiers, les discussions entre gouvernement et promoteurs immobiliers et le Gazoduc Nigéria-Maroc.+Aujourd’hui Le Maroc+ rapporte que L’opération d’inscription pour l’obtention du soutien exceptionnel supplémentaire destiné aux professionnels du transport routier aura lieu à compter du vendredi 11 novembre. Selon le ministère du Transport et de la Logistique, cité par le journal, cette opération se déroulera via la plateforme mouakaba.transport.gov.ma, précise le ministère dans un communiqué.

+L’Opinion+ souligne que les discussions se poursuivent entre le gouvernement et les promoteurs immobiliers pour trouver un compromis sur les nouveaux termes des programmes de logement social et moyen standing. Jusqu’à présent, les discussions se heurtent aux divergences de vues concernant les prix des logements. 

L’Etat plafonne le social à 300.000 DH, alors que les promoteurs proposent au moins 360.000 DH. Dans ce contexte, plusieurs autres pistes d’accords sont possibles entre les deux parties. Celles-ci prennent également en compte les intérêts des acquéreurs qui, eux aussi, ont besoin de carottes fiscales pour encourager leurs acquisitions. En tout cas, une chose est sûre: l’Etat semble décidé à revoir de fond en comble le système des exonérations fiscales. Et l’immobilier n’est que le premier exemple.

 +Al Bayane+ rapporte que la Commission de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) est disposée à « apporter son appui total » au projet de Gazoduc Nigeria-Maroc, mis en avant dans le discours royal à l’occasion du 47ème anniversaire de la Marche Verte.

Dans une déclaration rendue publique lundi à Abuja, le Commissaire de la CEDEAO chargé des Infrastructures, de l’Énergie et de la Digitalisation, Sédiko Douka a indiqué que « la Commission de la CEDEAO marque son appui total pour cet important projet et ne ménagera aucun effort pour les appuis à apporter par ses États membres quant à leur adhésion totale audit projet ».

Tenue à Washington de la 12ème Comité Consultatif de Défense Maroc-USA

Le Général de Corps d’Armée, Inspecteur Général des FAR et Commandant la Zone Sud, a coprésidé avec le Secrétaire d’Etat à la Défense américain, mardi à Washington, le 12ème Comité Consultatif de Défense Maroc-Etats Unis d’Amérique.A cette occasion, l’Inspecteur Général des FAR, à la tête d’une importante délégation militaire, a tenu des réunions avec de hauts responsables du Pentagone, dont le but est de discuter la coopération militaire bilatérale et les moyens de la renforcer dans l’avenir, indique un communiqué de l’Etat major général des FAR.

Dans ce cadre, l’inspecteur Général des FAR s’est félicité de l’excellence et du caractère exceptionnel de la coopération maroco-américaine et de son bilan positif aussi bien en matière de formation et d’entraînement conjoint que de fourniture d’équipements et de matériels de guerre performants avec l’accompagnement nécessaire, tout en soulignant que les relations bilatérales entre le Royaume du Maroc et les États Unis d’Amérique, ancrées dans l’histoire et marquées par le respect mutuel, sont appelées à se renforcer encore davantage afin de servir les intérêts communs des deux pays.

Lors de ces rencontres, le Général de Corps d’Armée, Inspecteur Général des FAR et Commandant la Zone Sud, a abordé les défis à relever dans la région nord-africaine et sahélo-saharienne, où la situation sécuritaire s’avère plus inquiétante à cause de l’intervention des acteurs extrarégionaux et leur collusion avec les mouvements séparatistes, rapporte-t-on.

Il a affirmé à ce propos que le Royaume reste déterminé à faire face aux différentes menaces qui planent sur son environnement, à travers le renforcement aussi bien des alliances que de ses capacités opérationnelles, avec comme objectif principal d’assurer la défense de son intégrité territoriale et la sécurité de ses frontière, indique la même source.

Cette visite a également été l’occasion pour les deux parties d’examiner les objectifs de la feuille de route « 2020-2030 » en vue de les adapter à l’évolution des défis régionaux liés à la sécurité et la défense. Dans ce sens, le Général de Corps d’Armée, Inspecteur Général des FAR et Commandant la Zone Sud, a rappelé l’engagement effectif du Royaume pour la paix et la stabilité régionale et son rôle pionnier d’exportateur de paix et de sécurité dans la région, qui s’est concrétisé, notamment par le déploiement de plus de 1700 Casques Bleus marocains en RCA et en RDC, et la création, grâce au soutien des Etats-Unis d’Amérique, du Centre d’Excellence des Opérations de Maintien de la Paix.

La coopération stratégique entre le Maroc et les Etats Unis d’Amérique a été couronnée, en octobre 2020, par la signature d’un mémorandum d’entente traçant la feuille de route décennale 2020-2030, pour la consolidation des relations bilatérales dans le domaine de la défense.

Maroc: Réunion à Rabat sur les préparatifs des assemblées annuelles da la BM et du FMI

Le Chef du gouvernement marocain, Aziz Akhannouch a présidé, ce mardi 08 novembre 2022, une réunion consacrée à l’examen de l’état d’avancement des préparatifs pour la tenue des assemblées annuelles du Groupe de la Banque Mondiale et du Fonds Monétaire International, prévues à Marrakech en octobre 2023, et qui devraient connaître la participation de 14 000 personnes issues de 189 pays membres de ces deux institutions internationales, indique un communiqué de la Primature.Cette réunion préparatoire sera suivie d’une série de rencontres visant à assurer la réussite de cette manifestation internationale organisée, pour la première fois depuis 50 ans, sur le continent africain.

Cette réunion a permis de passer en revue les étapes franchies dans le cadre des préparatifs pour la tenue de cet évènement au Maroc, ainsi que son plan de communication.

 Les assemblées annuelles de ces instances internationales se tiennent généralement pendant deux années consécutives au siège du Groupe de la Banque Mondiale et du Fonds Monétaire International à Washington DC et la troisième année dans l’un des pays membres.

Dans le cadre de ces réunions annuelles, les gouverneurs des banques centrales, les ministres des finances et du développement, les dirigeants du secteur privé, les représentants de la société civile et des médias ainsi que les universitaires se réunissent pour discuter de questions d’intérêt mondial, notamment les perspectives de l’économie et la stabilité financière mondiales, l’éradication de la pauvreté ainsi que la croissance économique, la création d’emplois, le changement climatique et d’autres thématiques d’actualité.

Il convient de noter que le Chef du Gouvernement a rencontré la semaine dernière des représentants de la Banque Mondiale et du Fonds Monétaire International, à l’issue de leur visite consultative annuelle qui avait débuté le 24 octobre dernier.

Réunion au cours de laquelle les représentants des deux institutions ont été informés des préparatifs en cours pour accueillir lesdites assemblées annuelles au Royaume.

Divers sujets au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi se focalisent sur nombre de sujets notamment les financements innovants, le stress hydrique et la généralisation de la couverture sociale.Maroc-Presse

+L’Economiste+ rapporte que le ministre délégué chargé du Budget, Fouzi Lekjaâ, multiplie les initiatives pour mobiliser les fonds en vue de financer les besoins de l’Etat.

La dernière opération en date porte sur les financements innovants. Au titre du Projet de Loi de Finances 2023, Lekjaâ table sur la collecte de près de 25 milliards de DH (1 euro = 10,7 DH). Depuis le lancement de ces mécanismes, à la fin d’octobre 2019, cette fenêtre a permis de générer 44,8 milliards de DH. La première opération qui avait bénéficié de ce mécanisme a permis la réalisation du nouveau port de Safi la même année, à hauteur de 2,4 milliards de DH.

+Aujourd’hui Le Maroc+ se fait l’écho du rapport sur le climat et le développement de la Banque mondiale qui tire la sonnette d’alarme sur la pénurie d’eau au Maroc.

La BM souligne que le Maroc est l’un des pays les plus pauvres en eau au monde et se rapproche rapidement du seuil de pénurie absolue en eau fixé à 500 m 3 par personne et par an. Ce seuil pourrait être atteint avant même la fin de la décennie.

Entre 1960 et 2020, la disponibilité par habitant des ressources en eau renouvelables est passée de 2.560 m 3 à environ 620 m 3 par personne et par an, plaçant le Maroc en situation de stress hydrique structurel (moins de 1.000 m 3 ). La Banque mondiale estime que la pression sur les eaux souterraines a considérablement augmenté, jusqu’à atteindre un niveau de surexploitation estimé à près de 30%, surtout pendant les années sèches.

+Les Inspirations Eco+ s’intéresse à la généralisation de la couverture sociale, soulignant que BAD apporte son soutien à ce projet gigantesque.

A cet effet, deux accords de prêts pour le financement de deux programmes portant sur le développement de la céréaliculture et la généralisation de la couverture sociale, ont été signés. Il s’agit du Programme d’Appui au Développement Compétitif et Résilient de la Céréaliculture (PADCRC), d’un montant de 199 millions d’euros (soit environ 2,16 milliards de dirhams) et du Programme d’Appui à la Généralisation de la Couverture Sociale (PAGCS), d’un montant de 87 millions d’euros (soit environ 944 millions de dirhams).

+L’Economiste+ indique que les groupes de la majorité au parlement viennent de déposer leurs propositions d’amendement du projet de loi de finances qui sera soumis demain au vote de la commission des Finances à la première Chambre.

Parmi les propositions figurent l’exclusion des batteries pour véhicules produites à partir du recyclage de la TIC, la baisse du droit d’importation de 40 à 2,5% sur les tenues de surf et la mise en place d’un décret qui fixera les modalités de mise en consommation sur le territoire des marchandises sortant des zones d’accélération industrielle qui ne peuvent être exportées ou réexportées pour des raisons commerciales justifiées, informe la publication.

 

Maroc/ECOSOCC : La gouvernance de la migration s’invite à Rabat

Un séminaire sur la « Gouvernance de la migration et les dividendes de la paix » a ouvert ses travaux, lundi à Rabat, à l’initiative du Conseil Economique, Social et Culturel de l’Union Africaine (ECOSOCC-UA).Initié en partenariat avec la l’Agence de Coopération Internationale Allemande (GIZ) et le Conseil Economique, Social et Environnemental au Maroc, ce séminaire se penche, cinq jours durant, sur la question de la migration et ses répercussions économiques et sociales sur les pays d’accueil et la nécessité de la mise en place d’une politique économique et sociale volontariste, basée sur une approche globale pour gérer la migration et corriger les stéréotypes liés à ce phénomène.

Ce conclave est marqué par la participation de responsables gouvernementaux, de diplomates, d’experts et de chercheurs dans les domaines de la paix et la sécurité et de la migration, ainsi que des représentants de la Commission de l’Union Africaine (CUA) et des Organisations des Nations Unies, outre des représentants d’Organisations de la Société Civile Africaine.

Ouvrant ce séminaire, le Chef du secrétariat de l’ECOSOCC, Wiliam Carew a indiqué que cette rencontre vise sensibiliser et donner de la visibilité à l’une des principales initiatives de développement de l’Union africaine, à savoir le protocole sur la libre circulation des personnes sur le continent, ajoutant que l’ECOSOCC, en tant qu’organe de l’union, a un rôle essentiel à jouer dans la vulgarisation du plan continental de l’UA, l’Agenda 2063.

« Il est impératif d’établir le fait que l’espace accordé à la société civile et aux acteurs non étatiques dans le programme de développement de l’UA n’est pas symbolique mais fait partie intégrante d’un processus plus large visant à contribuer de manière significative à la mise en œuvre de l’Agence 2063, qui constitue un cadre stratégique pour la transformation socio-économique du continent africain au cours des 50 prochaines années.

Selon lui, la question des déplacements transfrontaliers est très importante pour l’Union africaine à tel point qu’elle est ancrée dans les projets phares de son Agenda 2063 en vue d’accélérer la croissance économique et le développement de l’Afrique. « Dans ses efforts pour réaliser cette priorité de projet phare, l’UA est allée plus loin et a établi plusieurs cadres politiques pour orienter et promouvoir la migration et la mobilité sur le continent. Le Cadre de politique migratoire pour l’Afrique (MPFA) et le Plan d’action (2018-2030), ainsi que le Protocole de l’UA sur la libre circulation (FMP), en sont des exemples éloquents, a-t-il rappelé.

De son côté, le vice président de l’ECOSOCC-UA pour la région de l’Afrique du Nord, Khalid Boudali a fait savoir que ce Forum africain vise également à faire entendre les voix Africaines au niveau mondial au sujet de la politique migratoire, afin que certains pays ne se transforment pas en plateformes de rassemblement de migrants ou de garde des frontières pour des pays d’autres Continents, soulignant la nécessité de construire des passerelles de dialogue entre les cultures en tant que source de richesse sur le continent et œuvrer pour renforcer la confiance des peuples africains en leurs capacités

Et d’ajouter que cette rencontre s’inscrit dans le sillage du Cadre de politique migratoire pour l’Afrique (2018 – 2030) de l’UA, de l’opérationnalisation de l’architecture africaine de paix et de sécurité (APSA) et de la politique africaine de gouvernance (AGA), et ce en harmonie avec les principes de l’Agenda 2063 de l’UA en la matière.

Selon Boudali, ce conclave évoquera également l’expérience marocaine pionnière dans le domaine de la migration, ainsi que les acquis juridiques, administratifs, sociaux, sanitaires et éducatifs réalisés par les migrants et leurs familles au Maroc, devenu un pays d’accueil et de stabilité pour de nombreux migrants.

Plusieurs thématiques meubleront les travaux de ce séminaire Au programme de ce séminaire figurent notamment, la « sensibilisation des organisations de la société civile au protocole sur la libre circulation des personnes», la « conscientisation des médias au protocole sur la libre circulation des personnes » ou encore « les ponts pour un dialogue interculturel ».

Créé en 2004, le Conseil économique, social et culturel (ECOSOCC) est un organe consultatif de l’UA composé d’organisations de la société civile (OSC).

Il s’assigne pour objectifs de contribuer, par des conseils, à la traduction efficace des objectifs, des principes et des politiques de l’UA en programmes concrets, ainsi qu’à l’évaluation de ces programmes, d’entreprendre des études et faire des recommandations, de contribuer à la promotion et à la réalisation de la vision et des objectifs de l’UA, et de contribuer à la promotion des droits de l’Homme, de l’Etat de droit, de la bonne gouvernance, des principes démocratiques, de l’égalité des sexes et des droits de l’enfant en Afrique.

Développement et économie au menu des quotidiens marocains

Le développement des Provinces du Sud et les enjeux de la hausse du taux directeur sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que l’évolution fulgurante qu’ont connue les provinces du sud, abandonnées par le colonisateur, il y a 50 ans, dans un état de délabrement et d’indigence patent, est une démonstration de la force de l’attachement du Maroc à son histoire, ses racines légitimes et son héritage sociétal, culturel, humain.

Car contrairement aux ennemis et imposteurs, pour le Maroc le Sahara n’est pas une question de domination et de possession ou non d’un bout de territoire mais une question bel et bien existentielle et identitaire, explique le journal.

C’est là que réside véritablement la force qui a permis à la nation, toutes catégories confondues, de maintenir intacte la foi en sa cause et de la transmettre avec la même intensité à travers les générations, ajoute-t-il.

Plus que pour célébrer une date anniversaire historique et importante, fêter le 6 Novembre de chaque année l’événement fondateur de la Marche Verte est le symbole du renouvellement perpétuel de la foi du Maroc en ses origines et son identité comme l’avaient fait, en 1975, les 350.000 Marocaines et Marocains venus des quatre coins du pays, souligne-t-il.

Même son de cloche chez +L’Économiste+, qui souligne que quiconque foule cette région constate de lui-même les grandes avancées en matière de développement des infrastructures de base, soulignant que les visiteurs nationaux comme étrangers peuvent prendre conscience des profondes métamorphoses des villes du Sahara marocain au point que Dakhla est désormais sur les tablettes du tourisme mondial.

Cet essor a visiblement eu un effet positif sur ces populations, qui l’ont montré à l’occasion des différentes élections dont la participation a enregistré des taux très élevés dépassant parfois les 70%, relève le journal.

Cela montre qu’elles adhèrent massivement au processus démocratique enclenché par le Maroc, un processus politique qui a fait émerger des élites locales, qui prennent en charge les destinées de ces provinces, note le quotidien.

Conscients que le futur du Sahara marocain est entre leurs mains, ces mêmes responsables politiques jouent leur rôle en tant que représentants légitimes de ces populations, ajoute-t-il.

+L’Opinion+, qui s’attarde sur les enjeux de la hausse du taux directeur, écrit que cette mesure pourrait aggraver les risques d’un repli de l’activité à un moment de grande incertitude, du moment que la hausse du taux directeur déterminera le coût de l’emprunt (à la hausse), ce qui aura un impact négatif sur la demande de crédit et, par ricochet, sur la croissance.

Une telle mesure entraînerait certainement une décrue de l’activité, surtout de certains secteurs tels que l’immobilier, dont les marges de manœuvre rétrécissent avec les nouvelles mesures du PLF-2023, relève la publication.

Pour les experts du FMI et du Conseil économique, social et environnemental, ce scénario est inévitable et n’incite nullement au désancrage des anticipations des agents économiques par rapport à l’évolution des prix.

Ainsi, les banques devront fixer de nouvelles conditions d’emprunt aux entreprises et aux particuliers, mais ceci reste peu probable du fait des nouvelles pressions financières imposées par le PLF 2023.

Mais, pour l’instant, les concertations entre la Banque centrale et les banquiers vont dans le sens du compromis, car après tout, l’enjeu aujourd’hui est d’éviter la surchauffe, contenir l’inflation et accompagner la relance, estime-t-il.

Le Sommet de la Ligue arabe au menu des hebdomadaires marocains

Le Sommet de la Ligue arabe, tenu les 1er et 2 novembre à Alger, est le thème principal traité par les la presse hebdomadaire marocaine parue ce samedi.+Finances news hebdo+ écrit que les enjeux politiques liés à cet événement, dont notamment la question palestinienne, le conflit arabo-israélien et ses évolutions, l’évolution de la crise syrienne, l’ingérence iranienne dans les affaires intérieures des pays arabes, ou encore la lutte contre le terrorisme, « ont été éclaboussés en arrière-plan par les tensions diplomatiques entre Rabat et Alger ».

Les premiers incidents sont apparus samedi, lors de la réunion préparatoire, avant même que ne commencent les travaux du Sommet: la délégation marocaine avait en effet protesté contre le non-respect par une chaîne algérienne de la carte du Royaume, telle qu’elle est reconnue, ce qui a contraint la Ligue arabe à publier une mise au point et la présidence de la séance à présenter des excuses.

S’en est suivi l’épisode des journalistes marocains maltraités à leur arrivée à l’aéroport Boumediene, et qui ont dû quitter le territoire algérien sans pouvoir s’acquitter de leur mission d’informer, explique l’éditorialiste.

“On savait que ce Sommet ne se déroulerait pas sans couacs, le régime algérien étant adepte de la provocation à l’égard du Maroc”, relève-t-il.

Si Alger aspire réellement à normaliser ses relations avec Rabat, le président algérien pourrait alors répondre favorablement à la «main tendue» encore une fois par SM le Roi et venir dialoguer au Maroc, soutient-il.

Même son de cloche du côté de La +Vie éco+, qui rappelle que le Souverain a toujours tendu la main aux dirigeants algériens pour résoudre définitivement ce différend de voisinage autour du Sahara marocain.

En tout cas, tout a été fait pour éviter que le Royaume “vole la vedette” et “marque des points à l’extérieur…, sur le terrain algérien”, résume l’hebdomadaire, soulignant que “la liste des entorses protocolaires et diplomatiques est fournie”, dont les péripéties de nos confrères de la télévision nationale ou encore toute l’intox autour du retrait du ministre des Affaires étrangères marocain.

En fait, Nasser Bourita ne s’est jamais retiré de cette fameuse réunion préparatoire du Sommet, tenue le 29 octobre: il a même représenté le Royaume à cet événement marqué par une participation distinguée et agissante de la délégation marocaine qui a contribué à faire aboutir un consensus autour de formules adaptées, concernant la majorité des résolutions du Sommet, explique-t-il.

Donc s’il y a une «occasion ratée», c’est plutôt celle de voir “nos chers voisins” arrêter leur « sitcom diplomatique », et finir par reconnaître que “ce conflit préfabriqué du Sahara n’a plus lieu d’être”, estime-t-il.

Pour sa part, +Maroc hebdo+ estime que ce que le régime algérien recherchait comme impact médiatique qui redorerait son blason diplomatique sur la scène internationale, il ne l’a finalement pas obtenu, car “le Royaume a bel et bien volé la vedette de ce Sommet”.

“Dans toutes les chaînes de télévision du monde entier, même celles algériennes, on ne parle que du Maroc, du Roi du Maroc et du ministre des Affaires étrangères du Maroc”, explique la publication.

Ce Sommet a été centré sur le Maroc, qui a desservi la thèse algérienne en démontrant au monde entier le vrai visage d’une Algérie “qui cherche noise à son voisin de l’ouest, ajoute-t-il.

“À Alger, le Sommet a permis au Maroc de rayonner internationalement et de recueillir l’appui et le soutien sans faille des pays arabes”, estime-t-il, regrettant de voir Alger en pas “lésiner sur les moyens, comme de coutume, pour financer une campagne médiatique féroce et pour intimider la délégation diplomatique et séquestrer avant d’expulser des journalistes accrédités pour la couverture”.

Maroc : L’ECOSOCC-UA sensibilise à la gouvernance de la migration et à la libre circulation des personnes

Le Conseil Économique, Social et Culturel de l’Union Africaine (ECOSOCC-UA), organise, du 7 au 11 novembre 2022 à Rabat, trois séminaires sur les thèmes « Gouvernance de la migration et les dividendes de la paix », « Sensibilisation des organisations de la société civile au protocole sur la libre circulation des personnes» et la « conscientisation des médias au protocole sur la libre circulation des personnes».Initiés en partenariat avec la l’Agence de Coopération Internationale Allemande (GIZ) et le Conseil Economique, Social et Environnemental au Maroc, ces séminaires verront la participation de responsables gouvernementaux, de diplomates, d’experts et de chercheurs dans les domaines de la paix et la sécurité et de la migration, ainsi que des représentants de la Commission de l’Union Africaine (CUA) et des Organisations des Nations Unies, outre des représentants d’Organisations de la Société Civile Africaine.

Les participants se pencheront, cinq jours durant, sur la question de la migration et ses répercussions économiques et sociales sur les pays d’accueil, tout en soulignant que la réalisation de la paix et de la sécurité face à la vague croissante de migrations dans les Sociétés Africaines requiert la mise en place d’une politique économique et sociale volontariste, basée sur une approche globale pour gérer la migration et corriger les stéréotypes liés à ce phénomène, indique vendredi un communiqué de l’ECOSOCC-UA

Ce Forum africain vise également à faire entendre les voix Africaines au niveau mondial au sujet de la politique migratoire, afin que certains pays ne se transforment pas en plateformes de rassemblement de migrants ou de garde des frontières pour des pays d’autres Continents, avec la nécessité de construire des passerelles de dialogue entre les cultures en tant que source de richesse sur le continent et œuvrer pour renforcer la confiance des peuples africains en leurs capacités, ajoute la même source.

Cette rencontre s’inscrit dans le sillage du Cadre de politique migratoire pour l’Afrique (2018 – 2030) de l’UA, de l’opérationnalisation de l’architecture africaine de paix et de sécurité (APSA) et de la politique africaine de gouvernance (AGA), et ce en harmonie avec les principes de l’Agenda 2063 de l’UA en la matière.

Et considérant que, les lois et les textes ne peuvent avoir d’impacts que s’ils sont ancrés dans la culture des sociétés, les participants débattront aussi de l’importance de la sensibilisation des organisations de la Société Civile Africaine aux dispositions du Protocole sur la Libre Circulation des Personnes à l’intérieur du Continent, partant de la nécessité de mettre en œuvre la Politique Africaine de paix et de sécurité, en vue de prévenir les conflits et le crises politiques et de contribuer à la promotion de la paix, de la stabilité et de la bonne gouvernance sur le Continent.

Conscient du rôle des médias dans la diffusion de l’information au sein des sociétés, une thématique est dédiée à la sensibilisation des médias africains aux dispositions du Protocole sur la libre circulation des personnes et à la nécessité de le mettre en œuvre.

Ce conclave évoquera également l’expérience marocaine pionnière dans le domaine de la migration, ainsi que les acquis juridiques, administratifs, sociaux, sanitaires et éducatifs réalisés par les migrants et leurs familles au Maroc, devenu un pays d’accueil et de stabilité pour de nombreux migrants.

Créé en 2004, le Conseil économique, social et culturel (ECOSOCC) est un organe consultatif de l’UA composé d’organisations de la société civile (OSC).

Il s’assigne pour objectifs de contribuer, par des conseils, à la traduction efficace des objectifs, des principes et des politiques de l’UA en programmes concrets, ainsi qu’à l’évaluation de ces programmes, d’entreprendre des études et faire des recommandations, de contribuer à la promotion et à la réalisation de la vision et des objectifs de l’UA, et de contribuer à la promotion des droits de l’Homme, de l’Etat de droit, de la bonne gouvernance, des principes démocratiques, de l’égalité des sexes et des droits de l’enfant en Afrique.

Maroc: Interpellation de 10 individus suspectés de fabrication d’armes à feu

Les services sécuritaires marocains ont réussi, ce vendredi, à interpeler dix personnes, dont trois ayant des précédant judiciaire, soupçonnées d’être liées à un réseau criminel spécialisé dans la préparation et la fabrication d’armes à feu, indique un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN).Ces interventions sécuritaires simultanées menées dans les zones montagneuses de la province de Taza ont nécessité la mobilisation de 153 éléments des forces de l’ordre et 34 véhicules, précise la même source.

Ces opérations ont également permis la saisie de 10 fusils, des cartouches et d’autres équipements intervenant dans le processus de fabrication d’armes à feu, ajoute-t-on.

Les mis en cause ont été placés en garde à vue pour les besoins de l’enquête menée sous la supervision du parquet compétent, en vue d’identifier les éventuels complices et ramifications de cette activité criminelle.

Message du président du Niger au Roi Mohammed VI

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a reçu, vendredi à Rabat, le ministre d’Etat, ministre de l’Énergie et des Énergies Renouvelables du Niger, Ibrahim Yacoubou, porteur d’un message du Président de la République du Niger, Mohamed Bazoum, au Roi Mohammed VI. »Je suis porteur d’un message du président de la République du Niger à la Très Haute attention de S.M. le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste », a affirmé Yacoubou dans une déclaration à la presse à l’issue de ses entretiens avec Bourita.

M. Yacoubou s’est félicité, à cette occasion, des relations excellentes et historiques unissant les deux pays et qui « se sont diversifiées progressivement dans plusieurs domaines », réitérant « la volonté du président de la République du Niger de tout mettre en œuvre pour que ces relations s’approfondissent et se consolident ».

 

L’Afrique face aux chocs pandémique, climatique et géopolitique (rapport)

Ces dernières années, le continent noir subit les conséquences de crises qu’il n’a pourtant pas provoquées.« L’Afrique sous le triple choc pandémique, climatique et géopolitique ». C’est le thème du 3e rapport économique de l’influent Think tank marocain Policy Center for the New South (PCNS) dont la présentation a eu lieu vendredi 4 novembre à Rabat.

À l’ouverture des travaux par visioconférence, Fathallah Oualalou, chercheur senior au PCNS, a déclaré que « ce rapport met en évidence les trois chocs qui ont traversé le monde ces dernières années, mais qui ont affecté l’Afrique ».

« Le premier, c’est le choc pandémique 2020/2021. Le deuxième est géopolitique avec la guerre en Ukraine et ses conséquences pour l’Afrique dans le domaine énergétique aussi bien pour les pays producteurs que pour les pays importateurs, mais aussi alimentaire et économique. Le troisième choc est climatique », explique M. Oualalou.

Coordinateur du rapport annuel du PCNS sur l’économie en Afrique, Larabi Jaidi soutient que l’activité économique sur le continent a été perturbée par les restrictions mises en place pour lutter contre la Covid-19, malgré le faible taux de prévalence. Pour amortir le choc, l’Afrique croyait pouvoir compter sur son secteur informel qui, selon le chercheur Akram Zaoui, « a toujours joué un rôle d’amortisseur dans des moments de récession en permettant à une certaine catégorie de travailleurs de basculer dans le secteur informel ».

« Avec le coronavirus, c’est le secteur informel qui a été le plus impacté et au lieu de jouer le rôle de stabilisateur économique, l’informel a joué un rôle de déstabilisateur », fait noter M. Zaoui lors du premier panel consacré aux performances, vulnérabilités et transformations en Afrique

Au sujet du choc climatique, le constat n’est pas non plus reluisant, selon les conclusions du rapport présentées à un public trié sur le volet ce vendredi. « L’Afrique représente l’une des régions les plus touchées par le réchauffement climatique », rapporte Larabi Jaidi, relevant qu’elle « fait face en 2021 à un nombre élevé de chocs naturels liés au climat : la diminution des précipitations montre une augmentation du stress hydrique dans diverses régions du continent, particulièrement en Afrique du Nord, de l’Ouest et en Afrique australe ».

À l’en croire, « les caractéristiques économiques de la plupart des pays d’Afrique, notamment dans les régions subsahariennes, ont amplifié les effets du changement climatique sur l’état social des populations ». Ce qui fait du changement climatique une réelle menace pour la stabilité des prix et la stabilité financière des pays d’Afrique.

Le continent noir doit aussi faire face à un troisième choc lié à la guerre russo-ukrainienne. En février dernier, la Russie a lancé une opération de « dénazification » en Ukraine voisine, entraînant des conséquences sans précédent sur le commerce international. « L’Afrique a connu la récession la plus grave de son histoire », souligne le rapport du PCNS, précisant que « le choc a pesé à travers un certain nombre de canaux ».

« Le premier concerne le prix des matières premières. La guerre en Ukraine n’affecte pas seulement le prix de l’énergie, mais aussi ceux d’un ensemble de matières premières, notamment les produits alimentaires », explique M. Jaidi. Selon ce dernier, « le deuxième canal est celui des tensions financières et plus globalement de l’incertitude qui affectent négativement l’investissement et la consommation ».

Enfin, « le troisième est celui du commerce extérieur. Au-delà du canal de la demande externe, il est probable que les économies soient aussi affectées par des perturbations sur les chaînes de production », détaille-t-il, prédisant « un risque croissant d’insécurité alimentaire et de troubles sociaux » pour « les pays fortement dépendants des importations de céréales en provenances d’Ukraine et de Russie tels que l’Égypte, le Maroc, la Tunisie, le Sénégal et la Tanzanie ».

Le malheur, c’est que « tant qu’il n’y a pas de possibilités de sortie de crise, il y aura toujours cette incertitude dans l’avenir ». En revanche, tout ne semble pas perdu. Face à ces chocs, « l’Afrique est porteuse d’espoir », soupire Fathallah Oualalou, préconisant « la nécessité de transformer les tissus productifs des pays africains, de diversifier leur économie pour qu’ils puissent sortir progressivement de leur dépendance par rapport aux matières premières ».

Divers sujets au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi se focalisent sur nombre de sujets notamment, la taxation des avocats, les recommandations de la banque mondiale pour économie marocaine résiliente et le soutien du gouvernement aux familles vulnérables.+Le Matin+ rapporte que le gouvernement et les avocats auraient trouvé un terrain d’entente pour désamorcer la crise provoquée par les mesures fiscales du PLF 2023. C’est ce qu’affirment des sources professionnelles. Cet accord a été conclu jeudi lors d’une réunion qui s’est tenue en présence des membres de l’Association des barreaux du Maroc, du ministre délégué chargé du budget, Fouzi Lekjaa et du ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi. A l’ordre du jour figurait l’objet principal de la discorde, à savoir le régime fiscal applicable à certaines professions libérales réglementées, dont celle d’avocat, proposé dans le projet de budget 2023.

En premier lieu, il a été décidé de supprimer la mesure concernant l’impôt sur le revenu (IR) qui prévoyait l’imposition aux avocats de verser une avance sur l’IR pour chaque dossier déposé auprès des différentes juridictions. Les avocats auront donc deux choix : payer 300 DH sur chaque affaire présentée de manière définitive auprès du Tribunal de première instance, des Cours d’appel et de cassation, après le prononcé final du jugement non susceptible de recours, ou bien effectuer une déclaration semestrielle, en signifiant le nombre de cas, croit savoir la publication.

Par ailleurs, les deux parties ont convenu de l’exonération d’impôt des affaires soumises en vertu de l’article 148 du Code de la procédure civile. Pour les affaires de proximité, les litiges du travail, ainsi que les accidents du travail, ces derniers seront exemptés d’impôt jusqu’à l’exécution du jugement. Il a été également décidé d’exonérer de tout impôt les avocats nouvellement inscrits aux barreaux pendant les trois premières années de leur exercice professionnel. Les avocats récemment inscrits auprès de l’administration fiscale bénéficieront également d’une exonération jusqu’à fin décembre prochain. Les discussions sur la TVA se poursuivront l’année prochaine. 

+L’Economiste+ souligne que les vacataires de l’enseignement et de la formation professionnelle privés verront leur rémunération baisser sensiblement, à partir du 1er janvier 2023. En effet,  le projet de loi de finances pour 2023 prévoit de relever le montant de la retenue à la source de 17% à 30%. 

Une mesure assortie de l’obligation de déclarer l’ensemble des revenus générés au cours de l’année. La même ponction concernera également les enseignants auto-entrepreneurs. Une autre mesure portera sur le doublement du taux de taxation qui passera d’ici 2026 de 10% à 20% pour les sociétés réalisant un bénéfice net de moins 300.000 DH.

+Les Inspirations Eco+, qui évoque les recommandations de la banque mondiale, écrit que pour ancrer le Maroc sur une trajectoire de résilience et bas carbone à l’horizon 2050, il faut mobiliser des investissements de l’ordre de 78 milliards DH. C’est la principale recommandation du rapport sur le climat et le développement, qui vient d’être publié par la Banque mondiale. En effet, ce rapport met l’accent sur l’importance que l’investissement dans le climat peut procurer comme avantages pour le Royaume. 

« Cela permettra de créer de nouveaux emplois, de redynamiser les zones rurales et de transformer le pays en un pôle industriel ‘vert’ tout en l’aidant à atteindre plus largement ses objectifs de développement », dixit la Banque mondiale, citée par le quotidien.Parmi les bénéfices escomptés, figurent également l’environnement attractif pour les investissements étrangers directs, un centre d’exportations, en plus de la stimulation de la croissance économique.

+Aujourd’hui le Maroc+ précise que le taux de chômage a baissé de 0,4 point au niveau national entre le troisième trimestre de 2021 et celui de 2022, en passant de 11,8 à 11,4%. 

Dans sa note d’information sur la situation du marché du travail au troisième trimestre 2022, le Haut Commissariat au Plan  précise que le taux de chômage a régressé de 1 point en milieu urbain, passant de 16 à 15% alors qu’il a stagné en milieu rural en s’établissant à 5,2%. 

En l’espace d’une année, le nombre de chômeurs a baissé de 70.000 personnes, passant de 1.447.000 à 1.378.000 chômeurs, ce qui correspond à une baisse de 5%. Cette tendance baissière résulte d’une diminution de 62.000 chômeurs en milieu urbain et de 8.000 en milieu rural.

+Bayane Al Yaoum+ se fait l’écho des recommandations du Conseil Économique Social et Environnemental (CESE) au sujet du soutien aux familles vulnérables. Ainsi, dans son dernier rapport annuel, le CESE recommande d’envisager la distribution d’aides ciblées aux catégories les plus vulnérables afin de faire face au choc inflationniste récent. 

S’agissant des actions à caractère immédiat, et outre la distribution d’aides ciblées aux catégories les plus vulnérables, le CESE a également recommandé le maintien des droits de douane sur certains produits de base importés à des niveaux bas, ainsi que le renforcement du contrôle du respect de la concurrence dans les différents secteurs, en particulier ceux relatifs aux biens de première nécessité et produits de base, avec des sanctions suffisamment dissuasives en cas d’infractions.

Maroc/Afrique: Inauguration de la plaque commémorative représentant le point kilomètre 0

La plaque commémorative représentant le point kilomètre zéro de la voie de la coopération entre le Nord et le Sud de l’Afrique, a été inaugurée mardi, à Tanger, en présence de personnalités africaines, et d’élus de gouvernements régionaux et locaux d’Afrique.Selon le ministre des Sports de Côte d’Ivoire, Paulin Claude Danho, il s’agit d’une cérémonie très importante, qui marque un point de départ de l’ensemble des collectivités africaines installées à Tanger, pour marcher résolument ensemble vers le développement.

«C’est un acte très symbolique et fort du rassemblement de l’Afrique au Maroc, à Tanger, pour améliorer la gouvernance locale et le développement des territoires en Afrique», a-t-il ajouté.

 De son côté,  maire de Tanger, Mounir Laymouri, a souligné que la cérémonie d’inauguration de cette plaque représentant le point kilomètre zéro à Tanger témoigne de la position géographique stratégique de Tanger, porte d’entrée vers l’Afrique et l’Europe.

L’actualité économique au menu des quotidiens marocains

Le projet de loi de finances pour 2023 et les répercussions de la flambée des prix à l’international sur l’économie marocaine sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+L’Opinion+, qui aborde le projet de loi de finances pour 2023 (PLF 2023), actuellement débattu au parlement,  écrit qu’au même moment où les robes noires crient leur rejet des prochaines dispositions fiscales programmées dans le cadre de ce Projet pour soumettre leur activité, comme celles du commun des mortels, à un nouveau dispositif de taxes, Mohamed Salah Tamek, le geôlier en chef du Royaume se plaint, lui, de la maigreur du budget qui est alloué par le même PLF aux prisons marocaines.

Le patron de la la Délégation Générale de l’Administration Pénitentiaire et de la Réinsertion réclame légitimement plus de fonds, afin de garantir un minimum de décence aux conditions de vie des détenus, ainsi qu’à leurs surveillants, relève le quotidien.

En parallèle, les prisonniers, notamment ceux en détention provisoire, en leur qualité de justiciables et donc de clients majoritaires des avocats, n’ont pour le moment pas voix au chapitre, en dépit du fait qu’ils se feront certainement endosser les frais de l’inéluctable hausse des frais de justice qu’entraînera l’imposition de leurs vénérables défenseurs.

Une certaine logique simpliste voudrait que les recettes des nouvelles taxes soient reversées à l’administration des prisons afin qu’elle puisse assurer un niveau respectable de prestations aux prisonniers, à charge pour eux d’assumer, ne serait-ce qu’en partie, l’impact financier de cette hausse des frais de justice inhérente à la taxation des avocats, et la boucle serait ainsi bouclée.

Mais ainsi ne va pas notre monde puisqu’on se retrouvera certainement en fin de boucle dans un scénario analogue à celui des vignettes de voitures et des amendes des infractions de la circulation routière dont les recettes sont loin d’être reversées à l’entretien des routes, fait-il remarquer.

+L’Économiste+ constate que le PLF 2023 « fait énormément du bruit », notant que dès sa publication, des corporations sont montées au créneau, telles que des professions libérales, qui font de la résistance, des avocats qui bloquent des tribunaux, et des professionnels de l’immobilier, qui se disent sceptiques quant aux nouvelles mesures sur les logements sociaux.

Ce projet de loi de finances est celui confectionné par l’équipe au pouvoir depuis un an et “c’est véritablement maintenant qu’il sera jaugé et jugé”, estime la publication.

Dans cet exercice d’équilibrisme, face à un contexte des plus tendus, “il faudra faire preuve de doigté chirurgical” pour éviter les “mines”, soutient-il, soulignant que “ce sont les arbitrages définitifs autour du futur budget qui serviront de véritable baptême du feu de cet exécutif”.

+Aujourd’hui Le Maroc+, qui s’attarde sur les répercussions de la flambée des prix à l’international sur l’économie marocaine, écrit que la hausse des cours mondiaux des matières premières ou des services et prestations comme le fret, entre autres, induit, certes, une explosion de la facture énergétique du Maroc par exemple.

Mais en même temps, elle profite aussi à l’économie marocaine, notamment pour ce qui est des produits exportés, comme l’attestent les évolutions records des recettes générées par les exportations que l’Office des changes rend publiques chaque mois.

Pour le champion de l’export, à savoir la famille des phosphates et dérivés, les exportations au titre des neuf premiers mois de l’année frôlent les 92 milliards DH, soit une évolution remarquable de +66% par rapport à leur niveau de 2021, constate la publication .

Les produits agricoles, agroalimentaires, les produits manufacturés et autres ont eux aussi tiré profit de la hausse des prix à l’international.

Comme quoi, la poussée inflationniste est finalement un phénomène qui agit dans les deux sens et le tout est de trouver les mécanismes en interne pour amortir les chocs, déduit-il.

Le débat sur la subvention du gaz butane et la réforme des entreprises publiques au menu des quotidiens marocains

Le débat sur la subvention du gaz butane, dont la levée éventuelle provoque déjà des remous, et les enjeux de la réforme des entreprises publiques sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+L’Opinion+, qui aborde sur une éventuelle levée de la subvention du gaz butane, écrit que selon certaines estimations, 40% des bonbonnes de gaz écoulées sur le marché vont aux agriculteurs et que ce n’est pas la récente sortie rassurante de la ministre de l’Économie et des Finances, Nadia Fettah Alaoui, qui a clairement signifié que la décompensation n’est pas prévue pour 2023, qui parviendra à dissiper les craintes des Marocains.

Ceci en dépit du fait que les Marocains sont de plus en plus conscients que la politique de subventions des produits de première nécessité profitait plus aux grands consommateurs et aux riches, qu’au petit peuple, relève le journal.

D’où la nécessité d’une approche spécifique, individualisée et plus humaine en matière de décompensation, à même de répondre aux réalités du vécu marocain. Car sinon, priver certaines catégories de la population de leur pain quotidien, serait une catastrophe sociale qu’il faudra un jour ou l’autre compenser, souligne-t-il.

+L’Economiste+ estime que des « bombes », comme le dossier de la décompensation du gaz butane, risquent de faire beaucoup de dégâts.

Car, en l’absence d’explications officielles, les fake news prennent le relais, une option dangereuse dans un contexte de crise, estime la publication.

Les ménages, dont les bourses sont déjà crevées par les hausses des prix, craignent le pire, d’autant que le climat d’incertitude au niveau mondial alimente ces suspicions, constate-t-il.

Le déficit de communication doit être comblé, car, en période de crise, communiquer permet de limiter le doute et les spéculations, et de montrer que la situation est prise au sérieux, soutient-il.

+Aujourd’hui Le Maroc+, qui revient sur les enjeux de la réforme des entreprises publiques, écrit que le sujet des entreprises publiques revient avec force dans le débat sur le projet de loi de finances pour 2023, car ces entreprises étant par excellence le bras économique de l’État, leur performance pèsera encore plus lourd dans la balance à un moment où la pression budgétaire se fait de plus en plus grande.

En 2023, le gouvernement donnera probablement et logiquement un net coup d’accélérateur en ciblant les secteurs les plus prioritaires comme l’énergie, les infrastructures comme les ports, aéroports, autoroutes ou encore le transport, note l’éditorialiste.

La réforme des entreprises publiques n’est pas seulement dictée par la nécessité d’optimisation des moyens et des investissements, souvent lourds, mais aussi et surtout par des impératifs de cohérence et de rationalisation de l’intervention publique, estime-t-il.