Les mesures prises par le gouvernement pour réduire le taux des contaminations à la COVID-19.

Le gouvernement prend quatre mesures pour endiguer la recrudescence des contaminations à la Covid-19.

En effet, la Côte d’Ivoire compte à la date du jeudi 21 janvier 2021, 25 751 cas confirmés de Covid-19 dont 24 119 guérisons, 142 décès. Le Conseil national de sécurité a pris quatre mesures pour contrer l’augmentation de la maladie.

Ces mesures prises par le gouvernement ivoirien sont l’intensification du contrôle de l’obligation du port de masque, notamment dans les transports en commun, les services publics et privés, et dans tous les espaces publics.

Pour ajouter à cela, la stricte application des mesures de répression en cas de non-respect des gestes barrières. Et aussi la révision du délai de validité du test Covid-19 qui passe de sept jours à cinq jours et l’instauration de l’état d’urgence sanitaire sur toute l’étendue du territoire.

Par ailleurs, le Président, Alassane Ouattara a donné des instructions pour l’accélération du processus d’acquisition des vaccins anti-Covid-19. Il exhorte la population à plus de responsabilité, de discipline et de civisme quant au respect des mesures barrières.

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Côte d’Ivoire: Le gouvernement recadre les évêques catholiques

Le 20 janvier à Korhogo, l’évêque, Salomon Lézoutié et ses pairs du clergé catholique, exhortaient le chef de l’État, Alassane Ouattara et son gouvernement à la « libération des prisonniers politiques et d’opinion » dans le but de booster le processus de réconciliation nationale pour une présidentielle apaisée en 2020. Le porte parole du gouvernement, Sidi Touré a répondu à cette déclaration.

C’est dans une interview accordée à Operanews et publiée sur la page Facebook du Porte-parole du gouvernement, que Sidi Touré, a répondu à la déclaration des Évêques sur la présidentielle 2020.

« Il n’y a pas de prisonniers politiques ni de prisonniers d’opinion en Côte d’Ivoire, il faut que cela soit bien clair », a répondu le porte parole du gouvernement.

Il précise que, le gouvernement a beaucoup fait pour la réconciliation nationale, la consolidation de la paix et de la cohésion sociale. « Aujourd’hui, notre pays est en paix et en sécurité. L’implication des chefs religieux a été d’ailleurs d’une importance capitale à cet effet« , fait-il savoir.

Il termine en rappelant aux évêques et archevêques que « les enjeux actuels » appellent que les prises de position soient mesurées.

« J’aimerais simplement relever que la qualité de politicien ne nous dédouane pas du fait que nous sommes tous justiciables, d’autant plus que quand il s’agit de flagrant délit d’atteinte à la sureté de l’État« .