Mali : la CEDEAO exige à la junte de désigner un président civil d’ici le 15 septembre 2020

La Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a exigé de la junte malienne de désigner un président du côté civil d’ici le 15 septembre 2020. Cette décision intervient après plusieurs semaines suite au coup d’Etat orchestré par la junte.

En effet, réunis à Niamey pour le 57ème sommet ordinaire des chefs d’Etats de la CEDEAO, les dirigeants d’Afrique de l’Ouest ont pris une décision. Ces derniers ont accordé jusqu’au 15 septembre 2020, aux militaires qui dirigent le Mali, pour désigner un président. Ils devront également élire un Premier ministre de transition.

Aussi, la CEDEAO demande le rétablissement rapide d’un régime civil au Mali. Notamment pour l’organisation des élections dans un délai d’un an.

Cependant, notons que la CEDEAO n’a pas levé les sanctions prises contre le Mali après le coup d’État. Il s’agit plus précisément de la fermeture des frontières et l’embargo sur les échanges financiers et commerciaux.

Cette situation permet de maintenir la pression sur les militaires. Et ce, après avoir renversé le 18 août dernier, le président Ibrahim Boubacar Keïta.

Mali : victime d’un malaise IBK aurait été évacué

L’ex-président malien  Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) aurait été victime d’un malaise dans la soirée du 1er septembre 2020. Il aurait été admis dans une clinique privée de Bamako au Mali.

En effet, selon les informations données par plusieurs médias de presse maliens, IBK aurait été victime d’un accident vasculaire cérébrale. Mais des proches de la famille, auraient affirmé qu’il ne s’agissait que d’un contrôle de routine.

Par ailleurs, l’ex-président a été évacué de sa résidence surveillée à Sérébénikoro à la clinique Pasteur. Cet établissement privé de Bamako  a été sécurisé par les hommes du CNSP.

À en croire le média Financial Afrik, des sources diplomatiques auraient confirmé que l’état de santé de l’ancien président serait stable. Toutefois, celui-ci devra être évacué à l’étranger, notamment vers Abu Dhabi, aux Émirats arabes unis. Et ce,  à condition qu’il soit en état d’être déplacé.

Cependant, notons que cette  évacuation sanitaire a été acceptée par la junte militaire. Précisément par son le CNSP présidé par le colonel Assimi Goïta.

Rappelons que lors de sa libération, la junte avait indiqué que l’ex-président était autorisé à quitter le Mali si nécessaire pour des soins médicaux.

Mali : la junte libère le premier ministre et le président de l’Assemblée nationale

La junte malienne a procédé à la libération de l’ex-premier ministre malien Boubou Cissé et du président de l’Assemblée nationale Moussa Timbine.

En effet, selon les informations données par Africanews, les militaires du Comité National pour le Salut du Peuple (CNSP) ont libéré des anciens dirigeants du pays. Pour ce faire, ce vendredi 28 août 2020, l’ex-premier ministre, Boubou Cissé et le président de l’Assemblée nationale, Moussa Timbine, ont été relâchés à leur tour par la junte militaire.

Rappelons que suite au coup d’Etat du 18 août dernier, ces derniers ont été arrêtés par les militaires du CNSP. Ainsi que le président de la République Ibrahim Boubacar Keïta.

Par ailleurs, le président IBK a été libéré hier jeudi par des éléments des forces spéciales maliennes. Il serait à son domicile de Sebenikoro à Bamako.

Cependant, face à la tournure des évènements, l’ancien président aurait émis le souhait de partir se faire soigner à l’étranger. Et ce, sous le garant de la CEDEAO. Il faudrait souligner toutefois, que le domicile d’IBK est sous surveillance.

L’ex-président Malien IBK remis en liberté par la junte

L’ex-président malien déchu, Ibrahim Boubacar Keïta (IBK), a été libéré ce jeudi 27 août 2020, par la junte.

En effet, L’information a été annoncée par le porte-parole de la junte. Ce dernier a précisé que l’ex-chef d’Etat malien a pu regagner son domicile en ce jour. « Le président IBK est libre de ses mouvements », il est chez lui, a déclaré le capitaine Djibrila Maïga, un porte-parole de la junte.

Par ailleurs, notons que la résidence d’IBK est située dans le quartier de Sébénikoro à Bamako. Un membre de sa famille a indiqué que M. Keïta était rentré dans la nuit, aux  dans sa résidence.

Cependant, selon les informations données par certains médias, tels que RFI, son fils Karim, aurait réussi à quitter le pays. Homme politique malien et un homme d’affaires, il est membre de l’Assemblée nationale depuis 2013.

La libération de l’ancien président du Mali est intervenue quelques heures après le rapprochement officiel entre la junte et la coalition politique du M5-RFP.

Les Chefs d’Etat de la CEDEAO demandent le rétablissement dans ses fonctions du Président déchu IBK

Les Chefs d’Etat et de Gouvernement des pays membres de la CEDEAO, réunis ce jeudi 20 août 2020 en Sommet extraordinaire par visioconférence, ont demandé aux putschistes la libération et le rétablissement dans ses fonctions du Président malien déchu Ibrahim Boubacar Keita.

En effet, le Chef de l’Etat malien a été forcé de démissionner le mardi 18 Août dernier par les membres du Comité National pour le Salut du Peuple (CNSP), le nouveau régime militaire en place au Mali, qui l’avaient arrêté en même temps que certains de ses Ministres à la suite d’une mutinerie qu’ils ont conduite à partir du camp militaire de Katia, aux encablures de Bamako.

Les dirigeants ouest-africains ont également annoncé l’envoi immédiat d’une délégation de haut niveau à Bamako en vue de rétablir l’ordre constitutionnel au Mali. Ils ont, en outre, entériné la série de mesures annoncées par la Commission de la CEDEAO.

Ces mesures font cas, entre autres, de la suspension du Mali de tous les Organes de décision de la CEDEAO avec effet immédiat, la fermeture de toutes les frontières terrestres et aériennes ainsi que l’arrêt de tous les flux et transactions économiques, commerciales et financières entre les pays membres de la CEDEAO et le Mali.

Les Chefs d’Etat de la CEDEAO ont aussi demandé la montée en puissance immédiate de la Force en Attente de la CEDEAO, tout en engageant sa Commission à mettre en œuvre immédiatement un ensemble de sanctions contre tous les putschistes, leurs partenaires et collaborateurs.

Mali : La CEDEAO tient un sommet extraordinaire sur la crise malienne

La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a tenu, ce jeudi 20 août, un sommet extraordinaire sur la situation sociopolitique au Mali. Ce sommet s’est fait en présence, de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement.

Selon le communiqué de la Commission de la CEDEAO à Abuja, le sommet, qui s’est tenu en ce jour par vidéoconférence, a été convoqué suite au coup d’État militaire au Mali. Elle a été l’occasion  d’examiner les différentes mesures arrêtées par la Commission de la CEDEAO. Notamment, après la rupture de la légalité constitutionnelle au Mali. Ainsi, elle permit de compléter le cas échéant dans la perspective d’un retour rapide à l’ordre constitutionnel.

Par ailleurs, la CEDEAO a fermement condamné le changement non démocratique de régime. À l’en croire, cela serait contraire à son Protocole sur la démocratie et la bonne gouvernance.

« La Conférence des chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO a joué un rôle de médiateur dans les crises sociopolitiques et a organisé plusieurs missions de médiation et de paix au Mali », rappelle le document.

Cependant, soulignons que ce sommet, sera un meilleur moyen de prendre des décisions pertinentes.  Surtout, fortes à la hauteur de la gravité de la situation que connaît le Mali.

Calme plat à l’ambassade du Mali en Côte d’Ivoire 24h après le coup d’état militaire contre IBK

Un calme plat a régné mercredi dans la matinée à la « Maison du Mali» à Abidjan, l’immeuble abritant l’ambassade du Mali en Côte d’Ivoire au lendemain du coup d’État militaire contre le régime du président Ibrahim Boubacar Kéïta ( IBK).

Par ailleurs, l’immeuble abritant la représentation diplomatique malienne en Côte d’Ivoire, et plusieurs entreprises privées, n’avait pas l’ambiance des jours ordinaires. En effet, l’entrée de l’ambassade proprement dite est restée fermée aux visiteurs et autres usagers. Ceux-ci ont été éconduits pour la plupart,  par les agents de sécurité de service.

À en croire l’agent de sécurité de l’ambassade, ils auraient fermé à cause de la situation au Mali. Toutefois, des travailleurs de l’immeuble, par petits groupes et de nationalité malienne pour la plupart, commentent dans la discrétion l’actualité politique de leur pays.

Depuis quelques mois, le Mali est secoué par une crise politique avec des manifestations de rue. Ces manifestants réclamaient le départ du pouvoir du président Ibrahim Boubacar Keita ( IBK). De ce fait, le mardi, des soldats maliens se sont ainsi mutinés. Ces derniers ont également arrêté le président Ibrahim Boubacar Keita et son premier ministre Boubou Cissé.

Par la suite, le chef de l’État malien a annoncé dans une brève allocution télévisée, sa démission. Ainsi que, la dissolution du gouvernement et de l’Assemblée nationale.

 

Mali : le président Ibrahim Boubacar Keïta démissione

Le président de la République du Mali, Ibrahim Boubacar a annoncé sa démission quelques heures seulement après son arrestation par des militaires de Kati.

En effet, aux environs de 00h, la télévision malienne ORTM a interrompu ses programmes. Et ce, pour une édition spéciale. Le président Ibrahim Boubacar Keïta, s’adresse à ses concitoyens. En raison des évènements qui se sont produit ces derniers mois, celui-ci a rendu sa démission.

À l’en croire, l’enchaînement des évènements l’aurait épuisé. Par ailleurs, il s’en est finalement fait une raison. « Je voudrais, tout en remerciant le peuple malien de son accompagnement durant ses longues années et de la chaleur de son affection, vous dire ma décision de quitter mes fonctions ». A-t-il déclaré.

Selon l’ancien locataire de Koulouba, il ne souhaite qu’aucun sang ne soit versé pour son maintien au pouvoir. Il a également souligné qu’il tourne la page sans regret. Notons qu’IBK a précisé dans son discours qu’il aurait eu pendant sept ans, le bonheur d’essayer de redresser ce pays.

De ce fait, Ibrahim Boubacar Keïta a pris la décision de quitter le pouvoir.

Cependant, face aux évènements l’ayant conduit à prendre cette décision, IBK jure ne pas éprouver de haine vis-à-vis de personne. Néanmoins, il a promis que son compagnonnage avec les forces armées ne cessera jamais.

Mali : la CEDEAO condamne la tentative de coup d’État

Ce mardi 18 août 2020, la CEDEAO réagit sur la tentative de coup d’Etat mené par les militaires maliens. Ces derniers auraient une orchestrés une mutinerie contre le pouvoir en place.

En effet, dans la matinée, des tirs d’armes ont retenti au camp militaire de Kati, situé à une quinzaine de kilomètres de Bamako. Selon les dires de plusieurs médias dont RFI, l’accès du camp proche de Koulouba, le Palais présidentiel malien avait été bloqué.

Par ailleurs, notons que depuis des mois la CEDEAO avait entrepris des initiatives en mettant en place une médiation entre toutes les parties. Mais fort est de constater, que ces efforts n’ont eu aucun résultat souhaité.

Cependant, suite à cet évènement qui s’est produit aujourd’hui, la CEDEAO a appelé les militaires à regagner sans délai leurs casernes. Elle a aussi demandé à toutes les parties prenantes à privilégier le dialogue, dans le but de résoudre cette crise malienne.

Par la même occasion, elle a rappelé sa ferme opposition à tout changement politique. Notamment anticonstitutionnel. Ainsi, elle invite les militaires à demeurer dans une posture républicaine. Toutefois,  face à la tentative de coup d’Etat en cours, la CEDEAO a décidé de prendre toutes les mesures et actions nécessaires pour restaurer l’ordre constitutionnel.

Rappelons que depuis trois mois, le Mali est confronté à une grave crise sociopolitique suite à l’annonce des résultats des élections législatives. Le M5-RFP exige toujours la démission du président Ibrahim Boubacar Keïta. Et ce, malgré la médiation de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).