Mali : La CEDEAO tient un sommet extraordinaire sur la crise malienne

La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a tenu, ce jeudi 20 août, un sommet extraordinaire sur la situation sociopolitique au Mali. Ce sommet s’est fait en présence, de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement.

Selon le communiqué de la Commission de la CEDEAO à Abuja, le sommet, qui s’est tenu en ce jour par vidéoconférence, a été convoqué suite au coup d’État militaire au Mali. Elle a été l’occasion  d’examiner les différentes mesures arrêtées par la Commission de la CEDEAO. Notamment, après la rupture de la légalité constitutionnelle au Mali. Ainsi, elle permit de compléter le cas échéant dans la perspective d’un retour rapide à l’ordre constitutionnel.

Par ailleurs, la CEDEAO a fermement condamné le changement non démocratique de régime. À l’en croire, cela serait contraire à son Protocole sur la démocratie et la bonne gouvernance.

« La Conférence des chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO a joué un rôle de médiateur dans les crises sociopolitiques et a organisé plusieurs missions de médiation et de paix au Mali », rappelle le document.

Cependant, soulignons que ce sommet, sera un meilleur moyen de prendre des décisions pertinentes.  Surtout, fortes à la hauteur de la gravité de la situation que connaît le Mali.

Crise malienne : la CEDEAO organise un sommet extraordinaire sur la situation socio-politique malienne

Les chefs d’Etat de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) tiennent, ce lundi 27 juillet, un sommet virtuel extraordinaire sur la situation socio-politique au Mali.

En effet, ce Sommet sera l’occasion pour le Président Nigérien, Mahamadou ISSOUFOU, Président de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO, et le Président de la Commission de la CEDEAO, Jean-Claude BROU, de faire un exposé sur la situation socio-politique au Mali. Aussi, les cinq chefs d’Etat de la sous-région devront rendre compte de la mission effectuée à̀ Bamako, le jeudi dernier.

Par ailleurs, au cours de la cérémonie d’ouverture, les Chefs d’Etat ont invité́ le Sommet à̀ adopter une déclaration forte. Celle-ci préconisera, sur la base des principes qui régissent l’Organisation sous-régionale en matière de prévention, de gestion et de règlement de conflits. Ainsi, elle pourra apporter des solutions durables pour une sortie de crise rapide au Mali.

Rappelons cependant, qu’un mouvement d’opposition exige la démission immédiate du président Ibrahim Boubacar Keita (IBK). En outre, des scènes de violence se sont produites dans les rues de Bamako. De plus, des affrontements se sont produits entre les manifestants de l’opposition et les forces de sécurité maliennes dans certaines villes du pays.

Toutefois, soulignons qu’une précédente mission diplomatique avait été faite à Bamako. Cette mission avait réuni des médiateurs de la Communauté, dirigée par l’ancien président nigérian Goodluck Jonathan. Mais, malheureusement ce dernier n’avait pas réussi à résoudre la crise.

Selon l’Iman Mahmoud Dicko, il avait indiqué ne pas envisager l’avenir du Mali avec IBK comme président. Cette déclaration a été faite peu de temps après la médiation de jeudi dernier.

Crise malienne : Alassane Ouattara, présent ce jeudi à Bamako

Dans le cadre de la crise malienne, le Président de la République, Alassane Ouattara, se rend aujourd’hui à Bamako, au Mali avec trois de ses homologues. Il s’agit du Président nigérien Mahamadou Issoufou, Macky Sall du Sénégal. Et du Chef de l’État ghanéen, Nana Akufo-Addo.

A priori, ils ont été envoyés par la CEDEAO pour tenter de résoudre la crise socio-politique qui secoue le Mali. En apportant la paix.

En effet, l’arrivée de ces quatre chefs d’État marquera, une seconde tentative de médiation menée par la Cedeao. Elle fera suite à la mission conduite par l’ancien président du Nigeria, Goodluck Ebele Jonathan.

Par ailleurs, rappelons l’équipe conduite par l’ancien Président nigérian s’est entretenue avec le Président du Mali et les deux mouvements qui se rebellent. Notamment, Ibrahim Boubacar Kéita (IBK), le Premier ministre Boubou Cissé, l’imam Mahmoud Dicko de la Coordination des mouvements, associations et sympathisants (Cmas), des représentants du Comité stratégique M5-Rfp.

Toutefois, notons que l’équipe de Goodluck Jonathan avait également échangé avec le Haut représentant de la Commission de l’Union africaine pour le Mali, Pierre Buyoya. Ainsi que le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies au Mali.

La mission a aussi pris langue avec les confessions religieuses, la société civile, la coordination des mouvements de l’Azawad.

Cependant, le règlement de cette situation se repose sur l’arrivée de ces quatre Chefs d’État Africains. Cela pourrait permettre de relancer le dialogue entre les différentes parties au Mali. Ce dialogue devrait mettre fin à cette crise dans ce pays, déjà engagé dans une lutte contre le terrorisme.