Légère remontée du taux d’inflation dans l’UEMOA

Le taux d’inflation dans les pays de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) a enregistré une légère remontée de 0,02 point de pourcentage au mois d’avril 2020 comparé au mois précédent, a appris APA mercredi auprès de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).Le taux d’inflation est ainsi ressorti, en glissement annuel, à 1,5% durant la période sous revue, après une réalisation de 1,3% au mois de mars 2020. Selon l’Institut d’émission, l’accélération du rythme de progression du niveau général des prix est imprimée notamment par la composante  Alimentaires, dont la contribution à l’inflation totale est passée de 0,8 point de pourcentage à fin mars 2020 à 1,3 point de pourcentage à fin avril 2020.

« La progression des prix des produits alimentaires est en rapport avec un renchérissement des produits de la pêche ainsi que de tubercules et plantains, en lien avec la faiblesse de l’offre sur les marchés dans le contexte de la crise sanitaire liée au COVID-19 », explique la BCEAO.

Une augmentation des prix des céréales a également été enregistrée dans les pays sahéliens, notamment au Niger, en rapport avec la baisse de la production.

Le rythme de progression du niveau général des prix a été toutefois atténué par la composante Logement  dont la contribution à l’inflation totale est ressortie à 0,1 point de pourcentage en avril 2020 contre 0,3 point de pourcentage en mars 2020. Cette évolution est notamment liée à la baisse des tarifs d’eau au Burkina et au Niger, ainsi que de l’électricité au Niger, en raison des mesures sociales prises par le Gouvernement pour atténuer les effets de la crise sanitaire du COVID-19 sur les couches les plus vulnérables.

La BCEAO a également noté une baisse des prix du gasoil et du pétrole lampant notamment au Burkina, au Mali et Togo, dans le sillage de la baisse des cours internationaux de brut. 

La BAD débourse 180 millions d’euros pour soutenir la Tunisie dans sa réponse à la crise sanitaire

Le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement (BAD) a approuvé, ce mercredi, un prêt de 180 millions d’euros en faveur de la Tunisie pour financer le programme d’appui à la réponse au Covid-19 par l’inclusion sociale et l’emploi (PARISE).Le PARISE a pour objectif immédiat de renforcer la réponse sanitaire du pays et d’atténuer les impacts socio-économiques de la crise sur les populations les plus vulnérables, en particulier pour les femmes et les jeunes, indique un communiqué de la BAD parvenu à APA, ajoutant que ce programme entend également soutenir la relance rapide de l’économie par la préservation de l’emploi et la promotion de l’inclusion sociale.

« Face à cette crise d’une ampleur inédite, nous sommes totalement mobilisés pour soutenir la Tunisie », a déclaré Mohamed El Azizi, directeur général de la Banque pour l’Afrique du Nord, cité par le communiqué, soulignant que les priorités de l’institution financière panafricaine résident dans la protection des populations, le renforcement de la résilience des systèmes de santé et de protection sociale, la préservation des emplois et l’accélération de  la relance économique par des investissements stratégiques.

Le programme appuiera, d’une part, les mesures prises pour aider à contenir la propagation du virus, à renforcer la résilience du système de santé et à élargir la couverture sociale aux populations les plus vulnérables. Il contribuera à renforcer le dépistage précoce à travers l’utilisation de tests rapides au profit de 450.000 personnes et il étendra la couverture sociale pour plus de deux millions de personnes, tout en protégeant 140.000 retraités aux faibles revenus.

D’autre part, le PARISE a pour objectif de préserver les emplois fragilisés par la crise et de renforcer la dynamique d’inclusion sociale. Durant la période de confinement, une allocation exceptionnelle est accordée à 623.000 familles à revenu limité, à 10.000 travailleurs en situation de perte d’emploi et à 350.000 salariés affectés par la crise, fait savoir la BAD.

À moyen terme, le programme permettra à 230.000 petits exploitants, à plus de 320.000 salariés et à environ 50.000 travailleurs indépendants et artisans, de conserver leur emploi. Il aidera également à sauver de la faillite plus de 400 entreprises exportatrices et 250.000 entreprises individuelles.

« Nous soutenons la Tunisie en déployant une assistance ponctuelle en faveur de plus de deux millions de personnes dont 70% de femmes, de 350 000 TPE et de près de 800 entreprises exportatrices afin d’aider les plus vulnérables à faire face aux conséquences économiques et sociales de la crise. En parallèle, près d’un demi-million de personnes pourront être testées », a assuré la directrice générale adjointe et responsable-pays de la Banque pour la Tunisie, Yacine Diama Fal.

Cour pénale spéciale de Centrafrique: Amnesty plaide pour plus «d’efforts»

L’ONG des droits humains Amnesty International a appelé à « redoubler d’efforts » pour rendre pleinement opérationnelle la Cour pénale spéciale de la République centrafricaine, qui célèbre cette année son cinquième anniversaire.« Il faut faire davantage pour la rendre pleinement opérationnelle et faire en sorte que les victimes des crimes de haine qui ont été perpétrés puissent bientôt assister aux premiers procès », a déclaré Tity Agbahey, chargée de campagne pour l’Afrique centrale à Amnesty International, dans un communiqué parvenu ce jeudi 3 juin à APA.

Le renforcement matériel de cette juridiction « suppose notamment une aide financière accrue et durable de la part des partenaires internationaux et une meilleure coordination avec les tribunaux pénaux nationaux et la Cour pénale internationale », ajoute-t-elle.

En RCA, les civils « paient un lourd tribut » lors des atrocités commises par des groupes armés et par toutes les parties au conflit. La création de la Cour pénale spéciale, considérée comme un « symbole d’espoir » par de nombreuses victimes, était un « grand pas en avant », explique Mme Agbahey.

Créée par une loi le 3 juin 2015, cette cour est un tribunal « hybride » qui a compétence pour juger les graves violations des droits humains et du droit international humanitaire commises depuis 2003.

Sa session d’inauguration s’est tenue en octobre 2018. Selon les dernières informations publiquement disponibles, on recense actuellement huit affaires pour lesquelles les investigations sont closes, huit affaires en cours d’enquête et une quinzaine d’affaires faisant l’objet d’une enquête préliminaire, souligne le communiqué.

Au lendemain des homicides commis dans la ville de Ndélé, dans le nord-est du pays, en avril 2020, la Cour pénale spéciale a annoncé le 8 mai son intention d’enquêter sur cette affaire. Neuf personnes ont été arrêtées en lien avec ces événements. Neuf autres, membres du groupe armé de l’Union pour la paix en Centrafrique (UPC), ont été arrêtées le 19 mai dans le cadre des affrontements qui se sont déroulés à Bambouti, Obo et Zémio, dans le sud-est du pays.

« La série d’arrestations de personnes récemment transférées devant la Cour pénale spéciale contribue à lutter contre l’impunité en République centrafricaine. Ces personnes doivent comparaître rapidement devant des juges, être informées des motifs de leur détention et être assistées par des avocats », a dit la chargée de campagne pour l’Afrique centrale à Amnesty International.

L’histoire de la République centrafricaine est marquée par les coups d’État, les conflits armés et les violences ciblant la population civile. Le conflit actuel a éclaté en mars 2013, lorsqu’une coalition armée à majorité musulmane, appelée la Séléka, a violemment renversé le gouvernement.

Mi-2013, des milices animistes et chrétiennes appelées les anti-balaka ont pris les armes pour résister à la Séléka et se sont livrées à des attaques de grande ampleur contre les communautés musulmanes dans l’ouest du pays. Les deux camps ont commis des crimes relevant du droit international, souligne Amnesty, rappelant que la situation fait également l’objet d’investigations menées par la Cour pénale internationale depuis septembre 2014.

Un accord de paix a été signé le 6 février 2019 entre le gouvernement de la République centrafricaine et 14 groupes armés. Cependant, les graves exactions commises contre la population civile se poursuivent, notamment les homicides illégaux et les violences sexuelles. Environ 80 % du territoire est toujours contrôlé par des groupes armés, selon l’ONG.

Cour pénale spéciale de Centrafrique: Amnesty plaide pour plus «d’efforts»

L’ONG des droits humains Amnesty International a appelé à « redoubler d’efforts » pour rendre pleinement opérationnelle la Cour pénale spéciale de la République centrafricaine, qui célèbre cette année son cinquième anniversaire.« Il faut faire davantage pour la rendre pleinement opérationnelle et faire en sorte que les victimes des crimes de haine qui ont été perpétrés puissent bientôt assister aux premiers procès », a déclaré Tity Agbahey, chargée de campagne pour l’Afrique centrale à Amnesty International, dans un communiqué parvenu ce jeudi 3 juin à APA.

Le renforcement matériel de cette juridiction « suppose notamment une aide financière accrue et durable de la part des partenaires internationaux et une meilleure coordination avec les tribunaux pénaux nationaux et la Cour pénale internationale », ajoute-t-elle.

En RCA, les civils « paient un lourd tribut » lors des atrocités commises par des groupes armés et par toutes les parties au conflit. La création de la Cour pénale spéciale, considérée comme un « symbole d’espoir » par de nombreuses victimes, était un « grand pas en avant », explique Mme Agbahey.

Créée par une loi le 3 juin 2015, cette cour est un tribunal « hybride » qui a compétence pour juger les graves violations des droits humains et du droit international humanitaire commises depuis 2003.

Sa session d’inauguration s’est tenue en octobre 2018. Selon les dernières informations publiquement disponibles, on recense actuellement huit affaires pour lesquelles les investigations sont closes, huit affaires en cours d’enquête et une quinzaine d’affaires faisant l’objet d’une enquête préliminaire, souligne le communiqué.

Au lendemain des homicides commis dans la ville de Ndélé, dans le nord-est du pays, en avril 2020, la Cour pénale spéciale a annoncé le 8 mai son intention d’enquêter sur cette affaire. Neuf personnes ont été arrêtées en lien avec ces événements. Neuf autres, membres du groupe armé de l’Union pour la paix en Centrafrique (UPC), ont été arrêtées le 19 mai dans le cadre des affrontements qui se sont déroulés à Bambouti, Obo et Zémio, dans le sud-est du pays.

« La série d’arrestations de personnes récemment transférées devant la Cour pénale spéciale contribue à lutter contre l’impunité en République centrafricaine. Ces personnes doivent comparaître rapidement devant des juges, être informées des motifs de leur détention et être assistées par des avocats », a dit la chargée de campagne pour l’Afrique centrale à Amnesty International.

L’histoire de la République centrafricaine est marquée par les coups d’État, les conflits armés et les violences ciblant la population civile. Le conflit actuel a éclaté en mars 2013, lorsqu’une coalition armée à majorité musulmane, appelée la Séléka, a violemment renversé le gouvernement.

Mi-2013, des milices animistes et chrétiennes appelées les anti-balaka ont pris les armes pour résister à la Séléka et se sont livrées à des attaques de grande ampleur contre les communautés musulmanes dans l’ouest du pays. Les deux camps ont commis des crimes relevant du droit international, souligne Amnesty, rappelant que la situation fait également l’objet d’investigations menées par la Cour pénale internationale depuis septembre 2014.

Un accord de paix a été signé le 6 février 2019 entre le gouvernement de la République centrafricaine et 14 groupes armés. Cependant, les graves exactions commises contre la population civile se poursuivent, notamment les homicides illégaux et les violences sexuelles. Environ 80 % du territoire est toujours contrôlé par des groupes armés, selon l’ONG.

16 permis de conduire suspendus par la Commission spéciale de suspension et de retrait de permis

La Commission spéciale de suspension et de retrait de permis de conduire est passée à la suspension de 16 permis de conduire de chauffeurs.

En effet, c’est au cours d’une session que ladite commission a fait part de la suspension des permis dont les chauffeurs ne respectent les règles en vigueur. En fait cela a été fait pour imprudence au volant de la part de ces conducteurs et l’état mécanique de leur véhicule.

Au total, ce sont 44 conducteurs de véhicules mis en cause dans des accidents de la circulation qui ont été auditionnés. Quant à la répartition « 15 cas d’accidents ont entraîné des pertes en vie humaine, 20 cas d’accidents corporels et 9 cas d’infractions flagrantes ».

Depuis la mise en place de la commission spéciale de suspension et de retrait de permis de conduire, des centaines de permis de conduire ont été suspendus. Tiessé Lucien,  président de la Commission a appelé les uns et les autres à la prudence afin de réduire au mieux les accidents de la route.

Le chef du village natal de Laurent Gbagbo plaide pour son retour auprès des cadres élus RHDP

Le chef de terre de Mama, village natal de l’ancien Président Laurent Gbagbo plaide auprès des cadres élus RHDP de la région, pour faciliter le retour de Laurent Gbagbo. Ainsi, Goli Obou Joseph exhorte les cadres de la région de Gagnoa, à soutenir le retour de l’ex-chef d’Etat et de son ministre de la Jeunesse, Charles Blé Goudé.

Le dimanche 31 mai 2020, le chef de terre du village de Gbagbo a lancé un appel aux cadres de la région de Gagnoa. « Qu’ils s’entendent pour lancer ensemble un appel solennel pour le retour de leur frère Gbagbo et de leur fils Blé Goudé » a souhaité Goli Obou Joseph, chef de terre de Mama.

Ainsi, le chef de terre a invite les cadres de la région de Gagnoa, à s’unir afin d’accomplir leur devoir de solidarité envers leur frère, Laurent Gbagbo. « Ici c’est Gagnoa » a rappelé le chef de terre aux cadres élus du Rassemblement des houphouetistes pour la démocratie et la paix (RHDP).

Goli Obou Joseph s’est adressé à Djédjé Bagnon, coordinateur du RHDP dans la région du Gôh, aux députés Abel Djohoré et Louis André Dacoury-Tabley afin de plaider le retour de Laurent Gbagbo auprès d’Alassane Ouattara. « Parlez au président Alassane Ouattara, défendez l’idée et expliquez-lui pourquoi c’est important pour vous et pour la Côte d’Ivoire, d’autoriser le retour de votre frère », a-t-il plaidé. Le chef de terre de Mama  a souligné que le retour de Laurent Gbagbo en Côte d’Ivoire, va renforcer la cohésion et le processus de réconciliation nationale.

« C’est l’arrivée de Gbagbo qui va sauver la Côte d’Ivoire et non la détruire », a déclaré le chef de terre en réponse au président du collectif des victimes en Côte d’Ivoire (Cvci), Issiaka Diaby qui s’oppose à ce retour. « Que le président des victimes cherche le coupable qui a fait de lui une victime, car celui qu’il croit coupable, a été acquitté. Donc, cherchez votre coupable ailleurs », a lancé l’autorité coutumière.

La presse sénégalaise examine l’ajournement du redémarrage des cours

Les journaux sénégalais, parvenus mercredi à APA, traitent essentiellement du report de la réouverture des classes et de l’expression par des manifestations de la grogne des acteurs du transport interurbain.Pour Sud Quotidien, qui indexe « les failles » de l’Education nationale, « l’annulation de dernière minute de la réouverture des classes a pris de court les acteurs de l’école. Derrière cette décision tardive et non consultative, selon plusieurs directeurs d’écoles, se cachent de grosses lacunes sur le dispositif de préparation et même sur la politique de gestion du milieu éducatif ».

Le Quotidien, sous le titre « Tableau noir », fait un focus sur les incertitudes qui planent sur la reprise des cours. A en croire ce journal, « l’année blanche que redoutent (certains) n’aura pas lieu. Mamadou Talla, le ministre de l’Education nationale en est convaincu. Il a annoncé une reprise des cours à un autre moment plus propice, compte tenu de la situation sanitaire sans donner de date ».

Toujours dans Le Quotidien, Mbaye Sarr, le Secrétaire Général du Syndicat autonome pour le développement de l’éducation et de la formation (Sadef) soutient avoir répété que « les conditiions ne pouvaient pas permettre une bonne reprise ». Pour trouver une solution, Abdou Faty, le Secrétaire Général du Sels authentique (Syndicat des enseignants libres du Sénégal) invite « le gouvernement (à) privilégier la concertation jusqu’au bout en intégrant les enseignants dans le Comité interministériel ».

Dans les colonnes d’EnQuête, Mamadou Talla et Dame Diop, son collègue en charge de la Formation professionnelle ont déclaré que « (la) belle synergie qui a prévalu depuis le début de la crise est à saluer et à maintenir pour garantir de meilleures conditions de redémarrage des enseignements (et) apprentissages ».

Ce journal se fait aussi l’écho d’ « un fiasco annoncé ». Selon EnQuête, « les enseignants ne sont pas surpris du report de la réouverture des classes. Ils n’en sont pas moins amers de la tournure des évènements (et) pointent l’impréparation ».

De son côté, Le Soleil rapporte les propos de Mame Bounama Sall, le président de la Commission Education, jeunesse, sport et loisirs de l’Assemblée nationale pour qui, il s’est agi pour le président de la République de « reculer pour mieux sauter, car il ne veut pas que l’école devienne un foyer de contamination à grande échelle ».

Le quotidien national évoque également les conséquences de l’interdiction du transport interurbain sur les populations : « De Touba (centre) à Tivaoune (ouest) en passant par Mbacké (centre) et Diourbel (centre), des affrontements entre chauffeurs et forces de l’ordre ont été notés, parfois avec violence. Les transporteurs réclament la réouverture des gares routières et la levée de l’interdiction frappant le transport interurbain ».

L’AS informe qu’à Touba « des pneus ont été brûlés, des biens publics saccagés et la circulation bloquée par les manifestants dont plusieurs ont été arrêtés ». Cela fait dire à Vox Populi que « le ras-le-bol se généralise à travers le pays », non sans mentionner que « des jeunes se révoltent (aussi) contre le couvre-feu ».

Pour sa part, L’Observateur nous plonge dans l’univers des « nouveaux pauvres du coronavirus ». Dans ce journal, B. F, chauffeur de camion raconte que « c’est (sa) femme qui (l’) entretient avec son salaire de bonne » là où B. N, employé du King Fadh Palace se sent « parfois comme un mendiant ».

Menu diversifié à la Une des quotidiens marocains

Le rôle de l’État central dans la relance de l’économie, les rumeurs sur la constitution d’un gouvernement technocratique, la facture énergétique et la vente en ligne sont les principaux sujets traités les quotidiens marocains parus ce mercredi.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que le débat sur la place de l’État oppose depuis la nuit des temps le camp qui prône une présence massive de l’État central dans l’économie à travers les investissements et la commande publique et l’autre extrême qui défend plutôt le désengagement total de l’État des activités économiques marchandes.

Mais aujourd’hui, il semble évident que la relance de l’économie mondiale, et au Maroc aussi, ne pourra se faire sans l’intervention massive de l’État, note la publication, estimant que ce dernier devra mettre en place les mécanismes réglementaires pour l’accompagnement et le financement des entreprises et s’engager comme opérateur et acteur.

Pour le journal, l’intervention publique à travers les budgets devra nécessairement être orientée de manière sélective et optimale de manière à cibler les secteurs les plus aptes à redémarrer dans l’immédiat. 

De son côté, +l’Opinion+ note qu’alors que les ballons d’essai s’accumulaient à l’horizon, faisant miroiter l’éventualité de la constitution d’un exécutif technocratique pour sortir le pays de la crise du coronavirus et de ses multiples répercussions économiques, politiques et sociales, le parti de l’Istiqlal vient de signifier son attachement inébranlable à la démocratie et son rejet ferme de toute autre alternative visant à contrecarrer la libre expression du peuple marocain quant au choix de ses gouvernants.

L’attitude du parti révèle sa foi en l’avenir du pays et sa confiance en la maturité politique des marocains, souligne t-il, faisant remarquer que cette attitude ne découle pas seulement de convictions idéologiques ancrées dans l’ADN du parti, elle résulte également de l’analyse pragmatique d’un vécu lointain et récent.

La même publication fait savoir que le confinement a encouragé les gens à effectuer des achats en ligne. Certains magasins ont profité de cette occasion pour effectuer leurs transitions digitales et mettre à la disposition des clients leurs produits.

Le secteur alimentaire s’est également intégré dans cette dynamique et a étroitement coordonné avec les services de livraison. Les supermarchés et les hypermarchés ont travaillé avec les services de messagerie, dans le cadre de la lutte contre la Covid-19, pour assurer la livraison à domicile des produits alimentaires et de l’hygiène en toute sécurité.

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ rapporte que la facture énergétique s’est établie à 20,45 milliards de dirhams (1 euro = 10,7 DH) au cours des quatre premiers mois de 2020, en baisse de 21,8% par rapport à la même période un an auparavant,

Selon l’Office des changes, cité par la publication, ce recul est essentiellement dû à la diminution des approvisionnements en gas-oils et fuel-oils de près de 3,8 milliards DH.

Cette évolution s’explique par l’effet prix en baisse de 19% (4.575 DH/T à fin avril 2020 contre 5.648 DH/T un an auparavant), précise la même source, ajoutant que les quantités importées ont également accusé un repli de 12,5%.

La presse sénégalaise examine l’ajournement du redémarrage des cours

Les journaux sénégalais, parvenus mercredi à APA, traitent essentiellement du report de la réouverture des classes et de l’expression par des manifestations de la grogne des acteurs du transport interurbain.Pour Sud Quotidien, qui indexe « les failles » de l’Education nationale, « l’annulation de dernière minute de la réouverture des classes a pris de court les acteurs de l’école. Derrière cette décision tardive et non consultative, selon plusieurs directeurs d’écoles, se cachent de grosses lacunes sur le dispositif de préparation et même sur la politique de gestion du milieu éducatif ».

Le Quotidien, sous le titre « Tableau noir », fait un focus sur les incertitudes qui planent sur la reprise des cours. A en croire ce journal, « l’année blanche que redoutent (certains) n’aura pas lieu. Mamadou Talla, le ministre de l’Education nationale en est convaincu. Il a annoncé une reprise des cours à un autre moment plus propice, compte tenu de la situation sanitaire sans donner de date ».

Toujours dans Le Quotidien, Mbaye Sarr, le Secrétaire Général du Syndicat autonome pour le développement de l’éducation et de la formation (Sadef) soutient avoir répété que « les conditiions ne pouvaient pas permettre une bonne reprise ». Pour trouver une solution, Abdou Faty, le Secrétaire Général du Sels authentique (Syndicat des enseignants libres du Sénégal) invite « le gouvernement (à) privilégier la concertation jusqu’au bout en intégrant les enseignants dans le Comité interministériel ».

Dans les colonnes d’EnQuête, Mamadou Talla et Dame Diop, son collègue en charge de la Formation professionnelle ont déclaré que « (la) belle synergie qui a prévalu depuis le début de la crise est à saluer et à maintenir pour garantir de meilleures conditions de redémarrage des enseignements (et) apprentissages ».

Ce journal se fait aussi l’écho d’ « un fiasco annoncé ». Selon EnQuête, « les enseignants ne sont pas surpris du report de la réouverture des classes. Ils n’en sont pas moins amers de la tournure des évènements (et) pointent l’impréparation ».

De son côté, Le Soleil rapporte les propos de Mame Bounama Sall, le président de la Commission Education, jeunesse, sport et loisirs de l’Assemblée nationale pour qui, il s’est agi pour le président de la République de « reculer pour mieux sauter, car il ne veut pas que l’école devienne un foyer de contamination à grande échelle ».

Le quotidien national évoque également les conséquences de l’interdiction du transport interurbain sur les populations : « De Touba (centre) à Tivaoune (ouest) en passant par Mbacké (centre) et Diourbel (centre), des affrontements entre chauffeurs et forces de l’ordre ont été notés, parfois avec violence. Les transporteurs réclament la réouverture des gares routières et la levée de l’interdiction frappant le transport interurbain ».

L’AS informe qu’à Touba « des pneus ont été brûlés, des biens publics saccagés et la circulation bloquée par les manifestants dont plusieurs ont été arrêtés ». Cela fait dire à Vox Populi que « le ras-le-bol se généralise à travers le pays », non sans mentionner que « des jeunes se révoltent (aussi) contre le couvre-feu ».

Pour sa part, L’Observateur nous plonge dans l’univers des « nouveaux pauvres du coronavirus ». Dans ce journal, B. F, chauffeur de camion raconte que « c’est (sa) femme qui (l’) entretient avec son salaire de bonne » là où B. N, employé du King Fadh Palace se sent « parfois comme un mendiant ».

Menu diversifié à la Une des quotidiens marocains

Le rôle de l’État central dans la relance de l’économie, les rumeurs sur la constitution d’un gouvernement technocratique, la facture énergétique et la vente en ligne sont les principaux sujets traités les quotidiens marocains parus ce mercredi.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que le débat sur la place de l’État oppose depuis la nuit des temps le camp qui prône une présence massive de l’État central dans l’économie à travers les investissements et la commande publique et l’autre extrême qui défend plutôt le désengagement total de l’État des activités économiques marchandes.

Mais aujourd’hui, il semble évident que la relance de l’économie mondiale, et au Maroc aussi, ne pourra se faire sans l’intervention massive de l’État, note la publication, estimant que ce dernier devra mettre en place les mécanismes réglementaires pour l’accompagnement et le financement des entreprises et s’engager comme opérateur et acteur.

Pour le journal, l’intervention publique à travers les budgets devra nécessairement être orientée de manière sélective et optimale de manière à cibler les secteurs les plus aptes à redémarrer dans l’immédiat. 

De son côté, +l’Opinion+ note qu’alors que les ballons d’essai s’accumulaient à l’horizon, faisant miroiter l’éventualité de la constitution d’un exécutif technocratique pour sortir le pays de la crise du coronavirus et de ses multiples répercussions économiques, politiques et sociales, le parti de l’Istiqlal vient de signifier son attachement inébranlable à la démocratie et son rejet ferme de toute autre alternative visant à contrecarrer la libre expression du peuple marocain quant au choix de ses gouvernants.

L’attitude du parti révèle sa foi en l’avenir du pays et sa confiance en la maturité politique des marocains, souligne t-il, faisant remarquer que cette attitude ne découle pas seulement de convictions idéologiques ancrées dans l’ADN du parti, elle résulte également de l’analyse pragmatique d’un vécu lointain et récent.

La même publication fait savoir que le confinement a encouragé les gens à effectuer des achats en ligne. Certains magasins ont profité de cette occasion pour effectuer leurs transitions digitales et mettre à la disposition des clients leurs produits.

Le secteur alimentaire s’est également intégré dans cette dynamique et a étroitement coordonné avec les services de livraison. Les supermarchés et les hypermarchés ont travaillé avec les services de messagerie, dans le cadre de la lutte contre la Covid-19, pour assurer la livraison à domicile des produits alimentaires et de l’hygiène en toute sécurité.

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ rapporte que la facture énergétique s’est établie à 20,45 milliards de dirhams (1 euro = 10,7 DH) au cours des quatre premiers mois de 2020, en baisse de 21,8% par rapport à la même période un an auparavant,

Selon l’Office des changes, cité par la publication, ce recul est essentiellement dû à la diminution des approvisionnements en gas-oils et fuel-oils de près de 3,8 milliards DH.

Cette évolution s’explique par l’effet prix en baisse de 19% (4.575 DH/T à fin avril 2020 contre 5.648 DH/T un an auparavant), précise la même source, ajoutant que les quantités importées ont également accusé un repli de 12,5%.