Présidence de la CAF : Ahmad Ahmad suspendu par le TAS pour deux ans

La décision du Tribunal administratif du sport a suspendu l’ancien dirigeant de la CAF, le malgache Ahmad Ahmad. Ce dernier a obtenu une suspension de deux ans par le TAS.

Le lundi 8 mars, le Tribunal arbitral du sport (TAS) a suspendu pour deux ans Ahmad Ahmad, le président de la Confédération africaine de football (CAF). Cette  suspension est assortie d’une amende de 50 000 Francs suisses (45 000 €).

Rappelons que ce dernier a été reconnu coupable d’acceptation et distribution de cadeaux et autres avantages. Ainsi que d’abus de pouvoir et de détournement de fonds. La justice interne de la Fifa estimait qu’il avait manqué à son devoir de loyauté, accordé des cadeaux et d’autres avantages; géré des fonds de manière inappropriée et abusé de sa fonction de président de la CAF.

« L’enquête sur le comportement de M. Ahmad au poste de président de la CAF entre 2017 et 2019 a porté sur diverses questions liées à la gouvernance de la CAF. Il s’agit notamment de l’organisation et le financement d’un pèlerinage à La Mecque, ses accointances avec l’entreprise d’équipement sportif Tactical Steel et d’autres activités », précisait alors la chambre de jugement de la Commission d’éthique.

Cette suspension du TAS prononcée à l’encontre de l’ex-président de la Confédération africaine de football, empêche Ahmad Ahmad de briguer un second mandat à la tête de la CAF.

Normalisation de la FIF : l’Etat ivoirien ne souhaite pas interférer dans la décision de la FIFA.

Le ministère des Sports décide d’être un spectateur dans l’Affaire FIF vs FIFA.

Le ministre des Sports a affirmé que le gouvernement n’interviendra pas dans la décision de la FIFA ni dans les procédures en cours au TAS concernant de la mise de la FIF sous normalisation.
Effectivement,  le ministre des Sports, Danho Paulin a fait savoir la décision du gouvernement sur cette situation.

En  effet « Nous ne ferons rien pour entraver la bonne marche des décisions en cours que ce soit celles qui sont au TAS et aussi celles qui sont en train d’être mis en œuvre par la FIFA ». Il s’exprimait à l’occasion d’une rencontre. D’ailleurs, cette dernière, a compté la présence des acteurs du football local.

En outre, il a rassuré les acteurs du football que le gouvernement et le ministère des Sports se tiendront toujours à leurs côtés en respectant leur autonomie, mais surtout la loi sur le sport.

De plus, le ministre a indiqué ses souhaits pour la renaissance du football ivoirien. « Ce que nous souhaitons, nous ministère des Sports, c’est de faire en sorte que le football retrouve son lustre d’antan. De même, que nous ayons une équipe fédérale forte, efficace qui pourra optimiser les moyens que l’Etat met à sa disposition ».

Par ailleurs, la Fédération ivoirienne de football, plongée depuis six mois dans une querelle de succession pour le poste de président, a été placée sous tutelle par la FIFA, le 24 décembre 2020.