La presse sénégalaise à fond sur la reprise avortée des cours

Les journaux sénégalais, reçus mardi à APA, traitent principalement du report à une date ultérieure du retour à l’école pour les élèves en classe d’examen en raison de la confirmation de cas de Covid-19 dans le personnel enseignant.Le Soleil informe que cette reprise, initialement prévue aujourd’hui, « a été reportée par le président de la République après que dix enseignants (ont été) testés positifs au coronavirus à Ziguinchor (sud) ».

Dans les colonnes du quotidien national, Mamadou Talla, le ministre de l’Education nationale martèle : « Nous ne prenons aucun risque ». L’AS indique que « l’Etat annule tout » même s’il s’agit de « cas asymptomatiques ».

Pourtant, note L’EnQuête, « les acteurs de l’éducation étaient tous mobilisés pour assurer un bon redémarrage des cours malgré leurs appréhensions ». « Macky (Sall) rate sa rentrée », souligne Sud Quotidien. Ce journal, constatant que le virus ne cesse de gagner du terrain au Sénégal, se demande si cette rentrée des classes « se fera un jour face à un ennemi invisible, sournois et loin d’avoir jeté les armes ».

De son côté, Vox Populi fait savoir que c’est « le grand fiasco ». Poursuivant, ce quotidien estime que « l’Etat, après avoir refusé de voir la réalité, trouve (une) échappatoire ».

En fait, souligne L’Observateur, « (le) fiasco (est) déprogrammé ». A en croire ce journal, « c’est un rétropédalage de la dernière minute. Un virage à 180 degrés. Malgré l’alerte des syndicalistes et l’inquiétude des parents d’élèves, le gouvernement s’était engagé pour la reprise des cours ce 2 juin ».

Dans L’Observateur, Abdou Faty, le Secrétaire Général du Sels authentique (Syndicat des enseignants libres du Sénégal) déclare qu’ « il n’y a pas de honte à reculer pour mieux se préparer », non sans mentionner que si toutes « les conditions ne sont pas réunies, nous n’allons pas prendre de risque ».

Pour sa part, Dame Mbodj, le Secrétaire Général du Cusems authentique (Cadre unitaire des syndicats d’enseignants) tire à boulets rouges sur son ministre de tutelle dans ce même journal : « Mamadou Tall ne peut pas sortir indemne de cette situation. Nous exigeons son départ. On demande que les enseignants (regagnent) leurs domiciles et soient indemnisés ».

Le Quotidien, sous le titre « Vivre avec les scandales », renseigne que Mansour Faye, le ministre du Développement communautaire, de l’équité sociale et territoriale « accuse les transporteurs » pour le retard dans l’acheminement des denrées destinées aux couches les plus vulnérables.

En outre, ce journal estime qu’Abdoulaye Diouf Sarr, le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Cheikh Oumar Hann, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mamadou Talla, le ministre de l’Education nationale et Aly Ngouille Ndiaye, le ministre de l’Intérieur sont des « cas suspects ».

Sénégal : Hausse de 433,40 milliards de FCFA de la masse monétaire en février

La masse monétaire du Sénégal a connu une augmentation de 433,40 milliards de FCFA (environ 693,440 millions de dollars) au mois de février 2020 comparée à la même période de l’année 2019, a appris samedi APA auprès de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).Cette masse monétaire s’est établie à 5590,3 milliards de FCFA durant la période sous revue contre 5156,9 milliards de FCFA au mois de février 2019, soit une progression de 8,4% en valeur relative (1 FCFA équivaut à 0,0016 dollar). Cette situation est occasionnée principalement  par les dépôts transférables (plus 15,3% à 2611,5 milliards de FCFA). Les autres dépôts inclus dans la masse monétaire (plus 3,6% à 1695,9 milliards de FCFA) et la circulation fiduciaire (plus 2,2% à 1282,9 milliards de FCFA). 

Par rapport au mois de janvier 2020 où elle se situait à 5544,1 milliards de FCFA, la masse monétaire a connu un accroissement de 46,2 milliards de FCFA en valeur absolue et 0,8% en valeur relative. 

Sénégal : Hausse de 433,40 milliards de FCFA de la masse monétaire en février

La masse monétaire du Sénégal a connu une augmentation de 433,40 milliards de FCFA (environ 693,440 millions de dollars) au mois de février 2020 comparée à la même période de l’année 2019, a appris samedi APA auprès de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).Cette masse monétaire s’est établie à 5590,3 milliards de FCFA durant la période sous revue contre 5156,9 milliards de FCFA au mois de février 2019, soit une progression de 8,4% en valeur relative (1 FCFA équivaut à 0,0016 dollar). Cette situation est occasionnée principalement  par les dépôts transférables (plus 15,3% à 2611,5 milliards de FCFA). Les autres dépôts inclus dans la masse monétaire (plus 3,6% à 1695,9 milliards de FCFA) et la circulation fiduciaire (plus 2,2% à 1282,9 milliards de FCFA). 

Par rapport au mois de janvier 2020 où elle se situait à 5544,1 milliards de FCFA, la masse monétaire a connu un accroissement de 46,2 milliards de FCFA en valeur absolue et 0,8% en valeur relative. 

Les « dégâts collatéraux du coronavirus » en vedette dans la presse sénégalaise

L’évolution de la maladie à coronavirus au Sénégal, non sans conséquences sur le traitement des autres pathologies dans les hôpitaux, est le sujet le plus en vue dans les quotidiens locaux parvenus samedis à APAL’AS souligne que le prolongement d’un mois encore de l’état d’urgence est l’«ultime prorogation ». L’enseignant de droit Ndiogou Sarr explique qu’il « n’y aura plus de possibilité de prorogation ».

L’ex-député proche du pouvoir, Moustapha Diakhaté, n’est pour sa part pas d’accord avec cette mesure d’exception, dénonçant dans Vox Populi « un coup d’état ».

Dans ce journal, le professeur Moussa Seydi déclare que « le nombre de cas graves va augmenter » parce que le nombre de cas positifs du coronavirus augmente. Il a fait cette déclaration après sa visite à l’hôpital de Diamniadio. Le Sénégal a enregistré vendredi 29 mai son 42e décès lié à la pandémie, souligne le quotidien.

Libération fait focus sur « le cas importé qui intrigue Dakar », la capitale qui a franchi le même jour « la barre des 2500 cas recensés ». Le patient vient de la Gambie « malgré toutes les restrictions au niveau des frontières et des transports ».

EnQuête s’intéresse aux dégâts collatéraux du coronavirus et voit des « cancéreux à l’agonie ». Ils sont « sans soins depuis des mois » à cause des restrictions dans le transport, la perte de revenus et la peur de la Covid-19, explique le journal.

« SOS médecins », titre ainsi Le Quotidien, montrant que l’impact de la pandémie est bien réel sur les autres pathologies. Le journal constate une « baisse drastique des consultations », rapportant en même temps « l’alerte du directeur de la Prévention ».

En revanche, souligne le quotidien national Le Soleil, « tout est fin prêt » pour la reprise des cours en classes d’examen, mardi prochain. Et « le ministère s’adaptera à toute nouvelle évolution de la situation », selon le chef du département, Mamadou Talla.

Sur d’autres sujets, L’Observateur revient sur la crise au Club des investisseurs du Sénégal en relation avec l’affaire entre la start-up Akilee et la société nationale d’électricité (Senelec), sur fond d’un contrat à polémique. Le journal met en exergue un des responsables du club, Dr Abdourahmane Diouf, « Akilee (acculé) dans une tempête ».

Le Quotidien souligne que l’opposition, par le biais de la plateforme CRD, « veut des poursuites contre les dirigeants » pour faire la lumière sur le contrat Senelec-Akilee.

L’Observateur fait de nouvelles révélations de « l’enquête sur les films pornos des lycéens » et donne le profil des 4 filles et 5 garçons « acteurs des orgies sexuelles ».

En football, Record se remémore Sénégal-France de 2002 et décroche une interview avec l’ex-défenseur des Bleus, Emmanuel Petit. Sur leur défaite en match d’ouverture de la Coupe du monde, il lâche: « Peut-être qu’on a été maraboutés ».

Coronavirus : Le Sénégal entame un essai clinique avec le Covid-Organics

Le ministère sénégalais de la Santé a annoncé débuter un essai clinique avec le covid-organic, le remède Malgache contre le coronavirus.

En effet, le Sénégal a confirmé ce jeudi 07 mai, avoir reçu des échantillons du Covid-Organics. Selon le docteur Aloyse Waly Diouf, directeur de cabinet du ministère de la Santé et de l’Action sociale, interrogé dans la matinale de la radio privée RFM, le travail sur l’essai clinique sur ses composantes, débutera aujourd’hui.

Par ailleurs, il a souligné que des échantillons ont été reçus de Madagascar comme l’avait d’ailleurs annoncé le président Macky Sall. Et ce, après un entretien fin avril avec son homologue Andry Rajoelina.

Cependant, le professeur Daouda Ndiaye, coordonnateur du comité scientifique pour la rédaction du protocole de recherche sur le Covid-Organics, a indiqué qu’ils travailleront sur un protocole pour voir comment le donner aux Sénégalais.

Toutefois, ce protocole sénégalais aura pour but d’être préventif et curatif. C’est qu’a précisé le chef du Service de Parasitologie-Mycologie de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Ce dernier a ajouter que son équipe était en train d’accélérer les procédures.

A contrario, l’OMS a déconseillé son utilisation pour absence de preuve. Pourtant, le professeur Ndiaye a repondu en disant que son élaboration repose sur une base sérieuse. Il a même préciser que les Malgaches leur « ont fourni toutes les informations nécessaires.

Aussi, même si, l’OMS ne l’aprouve toujours pas, certains pays Africains ont déjà réceptionné leur commande. Notamment, la Guinée-Bissau, la Guinée-équatoriale, le Niger et le Congo-Brazzaville.

Rappelons que le traitement pour le coronavirus appélé le Covid-Organics est une tisane à base de plantes médicinales comme l’Artemisia.  Elle a été préparée par des chercheurs de l’Institut malgache de recherche appliquée (IMRA).

Sadio Mané offre 30 millions de FCFA au Sénégal pour soutenir son pays touché par le coronavirus

Le comité national sénégalais de lutte contre le Coronavirus a reçu un don de 30 millions de FCFA (environ 45 000 euros) de l’attaquant de Liverpool, Sadio Mané.

Selon son agent, le joueur des Reds a décidé d’envoyer ce don « spontanément quand il a vu l’évolution de la situation » avec l’augmentation des cas de coronavirus au Sénégal.

Sadio Mané a également partagé une vidéo dans laquelle il demande à ses compatriotes de prendre le Coronavirus « très sérieusement ».

Le joueur africain de l’année 2019 de la CAF, leur a également donné quelques mesures préventives à appliquer. Il leur a donné comme conseil de « désinfecter ou se laver les mains pendant au moins 30 secondes ».

Rappelons que Le nombre total de cas confirmés de coronavirus au Sénégal a atteint 27. Mais deux d’entre eux ont été guéri, selon le ministère de la santé.

Par ailleurs, le gouvernement sénégalais a annoncé le lundi, la suspension des vols entre le sénégal et plusieurs pays. Tandis que le Maroc a déjà annoncé la suspension des vols avec le Sénégal.

Coronavirus : Premier cas de la maladie détecté au Sénégal

Le Sénégal fait son entrée, sur la liste des pays du continent Africains menacés par le Coronavirus. Selon les autorités du pays, un premier cas fut détecté au Sénégal.

A en croire l’agence de presse sénégalaise, il s’agirait d’un individu résidant au quartier des Almadies à Dakar. Ce dernier, dont la nationalité ni l’identité n’ont pas encore été révélées proviendrait de la France.

A cet effet, une réunion d’urgence s’est tenue ce lundi 02 mars à la présidence de la République. Au cours de cette réunion, le chef de l’Etat a annoncé la réalisation de test, afin de confirmé si l’individu est réellement porteur du virus. Ces tests seront réalisés à l’institut Pasteur de Dakar, à la suite de cela, ils seront rendus publics.

Cependant, Macky Sall a appelé à un changement de comportement face à ce virus. « Mais si le cas est confirmé, cela veut dire qu’on devra changer de comportement. Cela voudra dire que la maladie est dans nos murs », affirma le chef d’Etat.

Rappelons que le cas du Sénégal, devient le second en Afrique Subsaharienne après celui du Nigéria annoncé vendredi. Certains cas ont notamment été enregistré en Egypte et en en Algérie, mais aucun décès.

Dakar: une prison dispose d’une boulangerie pour les détenus

Au Sénégal, dans le but de faciliter la réinsertion des prisonniers une fois libérés, un programme social est mis en place dans les maisons de correction.

A Dakar au Sénégal, un service socio-éducatif qui a pour rôle de former et de faciliter la réinsertion sociale des détenus, une fois libérés, est installé dans une prison, appelée « Camp Pénal ».

Cette initiative contribue à améliorer les conditions de vie des prisonniers au sein de la maison d’arrêt. Ce projet de réinsertion a été validée par le Ministère de la justice depuis 2001.

 » L’oisiveté (…) est un facteur de déséquilibre. Un détenu, soit vous l’occupez, soit il vous occupe. La réinsertion sociale du prisonnier n’a pas de prix « , a déclaré Wadji Ndiaye (Directeur de la  maison de correction à Dakar, « Camp Pénal »)

Il semble que ce projet et la création de la boulangerie égaye les détenus et leur donne beaucoup d’espoir pour leurs futures vies. El hadji un des leur  affirme : «  A ma sortie de prison, j’aurais souhaité continuer à exercer mon métier de boulanger ici même, où j’ai formé des gens à la boulangerie. Autant continuer à travailler dans cette boulangerie « 

La boulangerie du Camp Pénal comme l’appelle la majeure partie des gens approvisionne plus de 5000 détenus dans Dakar mais aussi elle vend du pain aux gens vivant aux alentours de la prison.

 

Inhumation de Colette Senghor à Dakar

Colette Senghor, veuve du premier président sénégalais, est décédée ce lundi 18 Novembre 2019 à l’âge de 93 ans (elle aurait eu 94 ans le mercredi dernier) à Verson. Caractérisée et décrite comme une « femme discrète » qui aimait le Sénégal autant  qu’elle aimait la France, elle a été aimée et portée en considération par le peuple sénégalais qui, aujourd’hui, décide de lui rendre hommage: » c’était la Sénégalaise qui revient. C’était l’épouse du président, elle appartient aussi au peuple sénégalais « , observe la conservatrice du musée Léopold Sédar Senghor, Mariama Ndoye à Dakar

Son corps sera rapatrié dans son pays d’adoption le 26 novembre, et une messe de requiem sera dite le mercredi 27 Novembre à 15 h 30, dans la cathédrale du Souvenir africain de Dakar, en présence de Moustapha Niass, président de l’Assemblée nationale du Sénégal et du conseil d’administration de la Fondation Léopold-Sédar-Senghor. Cette messe sera célébrée par l’archevêque de Dakar .

La religieuse Marie-Madeleine, une sœur de la défunte, et le maire de la ville de Verson, Michel Marie, viendront également à Dakar dans le même vol.. A son arrivée à Dakar, le corps de Colette Senghor sera acheminé à la morgue de l’hôpital Principal.Conformément aux souhaits du couple présidentiel, elle sera ensuite inhumée aux côtés de son époux et de son fils, Philippe, au cimetière de Bel-Air.