Coronavirus, politique et faits de société au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus, mardi à APA, traitent du coronavirus, de la politique et des faits de société. »Covid-19: lundi macabre au Sénégal-Trois nouveaux décès portent le bilan à 52 ans », écrit Libération, à côté de Vox Populi qui renchérit: « Le bilan du Covid passe à 52 morts. Trois patients âgés de 69 ans, 44 ans et 43 ans décèdent entre les hôpitaux Principal, Fann et Le Dantec ».

 « L’épicentre Dakar refuse de se débarrasser du virus-Trois nouveaux décès », note La Tribune. Faisant la situation du coronavirus hier au Sénégal, L’As révèle « trois morts et 99 nouveaux cas ».

À propos de l’atteinte du pic des cas de Covid-19, nos confrères de Walf Quotidien informent que « l’OMS dément Diouf Sarr (ministre de la Santé et de l’Action sociale) » et recommande de ne pas « s’amuser à faire le pic ».

En politique, Sud Quotidien s’intéresse à l’organisation des élections à date échue et se focalise sur « le casse-tête des locales ». Pour EnQuête, « la Covid-19 menace la tenue des locales ».

Parlant des nominations de Moussa Sy et d’Abdou Fall qui « font polémique », La Tribune informe que fâché, « Macky va sortir la cravache ». Toutes choses qui poussent L’Observateur à écrire: « Nominations d’ex adversaires politiques-Polémiques en Sall de recyclage. Grogne au sein de l’Apr. Le président prépare les (élections) locales ».

En faits divers, ce journal revient sur « le procès du scandale à l’IAAF » et indique que « Gabriel Dollé enfonce Lamine Diack, qui évoque des soucis de santé ». « J’ai un état de santé assez compliqué, mais je suis là », affirme M. Diack dans Vox Populi.

Pendant ce temps, Le Témoin met l’accent sur « l’affaire BatiPlus » et informe que « l’accusée avait reconnu un détournement de 2 milliards f cfa » et que ses parents et son fiancé soupçonnés de recel, sont dans le collimateur de la justice.

« Dix-huit Sénégalaistombent en Italie avec 10.000 doses de coke. Le gang disposait d’appartements, de laboratoires et magasins pour conditionner, stocker et écouler la marchandise », informe Les Échos.

La Covid-19 se maintient à la Une de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais reçus, ce lundi à APA, mettent en exergue le bilan mensuel de la lutte contre le coronavirus dans le pays, fait samedi dernier par les experts du ministère de la Santé et de l’Action sociale (Msas). »Plus de 4000 cas dont 136 agents de santé-Les experts alertent sur le danger qui guette le pays », titre Les Échos, dans lequel journal, Dr Abdoulaye Bousso, directeur du Centre des opérations d’urgence sanitaires (Cous) soutient: « On peut passer à une situation plus grave avec plus de cas graves et une mortalité plus élevée ».

De son côté, le chef du service des maladies infectieuses de l’hôpital de Fann, Pr Moussa Seydi, alerte: « Plus il y aura de cas, plus nous risquons d’être débordés et les conséquences risquent de retomber sur tout le monde ».

L’As relaie à sa Une cette alerte du Pr Moussa Seydi qui dit: »Nous risquons d’être débordés ». À propos du traitement à base de l’hydroxychloroquine, Walf Quotidien note que le Pr Seydi va « droit dans ses bottes » et soutient que « nous allons poursuivre notre traitement » avec cette molécule.

« Covid-19: Stratégie d’adaptation-Gestion asymptomatique », titre Le Quotidien. Nos confrères donnent la parole au Dr Abdoulaye Bousso qui affirme: »On pourrait passer à une situation plus grave ».

« On peut passer à une situation plus grave…la maladie est toujours là », renchérit Dr Bousso à la Une de Vox Populi. Son collègue, Pr Moussa Seydi souligne que « tous les patients qui ont pris l’hydroxychloroquine sont guéris ».

Rapportant « l’avis des experts du Msas », Kritik note un « diagnostic alarmant » avec toutes les 14 régions du pays touchées par la Covid-19, mais souligne que 74,6% des cas sont enregistrés à Dakar.

Pour Libération, « plusieurs foyers (de la Covid-19 au Sénégal sont) éteints » parce que, dit le Pr Moussa Seydi, « l’efficacité de l’hydroxychloroquine est réelle ».

Source A revient sur cette inhumation d’un homme testé positif à Touba et informe que « ça a chauffé » car, les parents du défunt ont refusé de suivre le protocole d’enterrement des sapeurs-pompiers et des agents du service d’hygiène.

Parlant de la réouverture des transports interurbains, Sud Quotidien note que « le péril s’invite sur la route ».

Les quotidiens parlent également de l’ouverture, ce lundi en France, du procès de Lamine Diack, ancien président de l’IAAF. « Diack face à son procès-complot », écrit La Tribune, là où L’Observateur donne « les dessous du procès ».

La Covid-19 se maintient à la Une de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais reçus, ce lundi à APA, mettent en exergue le bilan mensuel de la lutte contre le coronavirus dans le pays, fait samedi dernier par les experts du ministère de la Santé et de l’Action sociale (Msas). »Plus de 4000 cas dont 136 agents de santé-Les experts alertent sur le danger qui guette le pays », titre Les Échos, dans lequel journal, Dr Abdoulaye Bousso, directeur du Centre des opérations d’urgence sanitaires (Cous) soutient: « On peut passer à une situation plus grave avec plus de cas graves et une mortalité plus élevée ».

De son côté, le chef du service des maladies infectieuses de l’hôpital de Fann, Pr Moussa Seydi, alerte: « Plus il y aura de cas, plus nous risquons d’être débordés et les conséquences risquent de retomber sur tout le monde ».

L’As relaie à sa Une cette alerte du Pr Moussa Seydi qui dit: »Nous risquons d’être débordés ». À propos du traitement à base de l’hydroxychloroquine, Walf Quotidien note que le Pr Seydi va « droit dans ses bottes » et soutient que « nous allons poursuivre notre traitement » avec cette molécule.

« Covid-19: Stratégie d’adaptation-Gestion asymptomatique », titre Le Quotidien. Nos confrères donnent la parole au Dr Abdoulaye Bousso qui affirme: »On pourrait passer à une situation plus grave ».

« On peut passer à une situation plus grave…la maladie est toujours là », renchérit Dr Bousso à la Une de Vox Populi. Son collègue, Pr Moussa Seydi souligne que « tous les patients qui ont pris l’hydroxychloroquine sont guéris ».

Rapportant « l’avis des experts du Msas », Kritik note un « diagnostic alarmant » avec toutes les 14 régions du pays touchées par la Covid-19, mais souligne que 74,6% des cas sont enregistrés à Dakar.

Pour Libération, « plusieurs foyers (de la Covid-19 au Sénégal sont) éteints » parce que, dit le Pr Moussa Seydi, « l’efficacité de l’hydroxychloroquine est réelle ».

Source A revient sur cette inhumation d’un homme testé positif à Touba et informe que « ça a chauffé » car, les parents du défunt ont refusé de suivre le protocole d’enterrement des sapeurs-pompiers et des agents du service d’hygiène.

Parlant de la réouverture des transports interurbains, Sud Quotidien note que « le péril s’invite sur la route ».

Les quotidiens parlent également de l’ouverture, ce lundi en France, du procès de Lamine Diack, ancien président de l’IAAF. « Diack face à son procès-complot », écrit La Tribune, là où L’Observateur donne « les dessous du procès ».

La presse sénégalaise craint la dissémination du coronavirus

Les journaux sénégalais, reçus samedi à APA, traitent principalement des potentielles conséquences des récentes mesures entérinées par le gouvernement pour apporter une bouffée d’oxygène à des secteurs affaiblis.Vox Populi note à Dakar « un laisser-aller après l’allègement des mesures anti-Covid ». A en croire ce journal, cela se manifeste par le fait que « des Dakarois prennent d’assaut les rues et les transports (en commun) sans se soucier du port du masque ».

Dans les colonnes de Vox Populi, Professeur Massamba Diouf avertit : « Si on laisse circuler le virus, on risque de perdre les personnes âgées ».

Pour sa part, EnQuête constate que Professeur Moussa Seydi, chef du service des maladies infectieuses du Centre Hospitalier et Universitaire de Fann (Dakar) est passé « de héros à zéro ».

Ce quotidien souligne que « depuis un certain temps, les relations entre le ministère de la Santé et Professeur Moussa Seydi ne sont pas au beau fixe. D’après certaines indiscrétions, tout est fait pour savonner (sa) planche et l’écarter de la riposte contre le coronavirus, d’où la nomination du Professeur Ndour à la tête d’une structure concurrente ».

Mais ces « assertions (ont été) rejetées par le directeur de cabinet du ministère (de la Santé et de l’Action sociale) Docteur Aloyse Diouf ».

Sous le titre « Combat épic », Le Quotidien se fait l’écho des « contradictions entre les chiffres et la réalité » de l’épidémie de la Covid-19 au Sénégal.

Poursuivant, ce journal indique qu’ « en testant 1700 personnes, les autorités se sont retrouvées avec 134 cas positifs qui semblent montrer la fragilité de la situation, malgré les dernières assurances du ministre de la Santé et de l’Action sociale qui entrevoyait une maîtrise de la maladie. (Mais) avec 30 cas communautaires, le combat est loin d’être gagné ».

L’AS en conclut que « la Covid-19 reprend (déjà) son envol » au Sénégal. Cité par ce journal, le Professeur Issa Wone, médecin de Santé publique à l’Université Assane Seck de Ziguinchor (sud) soutient : « Si on veut atténuer les conséquences économiques, il faut assouplir (l’état d’urgence). Mais si on veut que (cet) assouplissement ne conduise pas à la catastrophe, il faut miser sur les mesures de prévention ».

En tout cas, Le Soleil exhorte les populations à « ne pas se relâcher ». Le quotidien national remarque un « rebond des cas communautaires » car, pour la première fois depuis l’irruption du virus au Sénégal, « 30 cas (issus de la transmission communautaire) » ont été enregistrés en une journée.

Dans une interview accordée à L’Observateur, le Professeur Mamadou Diouf, enseignant à l’Université de Columbia, aux Etats-Unis déclare : « La faim ne justifie pas (la prise) de risques qui dépassent largement les individus, mais touchent des communautés entières et peuvent mettre en péril les groupes les plus vulnérables ». D’après cet historien, « les experts en Santé publique et en Economie sont convaincus qu’une réouverture aura des conséquences encore plus terribles, d’autant plus que les pays africains n’ont pas les moyens de réunir les conditions d’une (reprise) maîtrisée (des activités économiques) et des espaces publics ».

Enfin, Sud Quotidien fait savoir que « les mesures d’assouplissement n’en finissent pas de susciter des réactions. Si du côté (de la mouvance présidentielle), l’on applaudit les (décisions) visant à trouver le juste milieu entre la nécessité de faire revivre l’économie et la sécurité sanitaire des populations, du côté de l’opposition radicale, ces mesures sont perçues comme une reculade ou un pilotage à vue de l’Etat ».

La presse sénégalaise craint la dissémination du coronavirus

Les journaux sénégalais, reçus samedi à APA, traitent principalement des potentielles conséquences des récentes mesures entérinées par le gouvernement pour apporter une bouffée d’oxygène à des secteurs affaiblis.Vox Populi note à Dakar « un laisser-aller après l’allègement des mesures anti-Covid ». A en croire ce journal, cela se manifeste par le fait que « des Dakarois prennent d’assaut les rues et les transports (en commun) sans se soucier du port du masque ».

Dans les colonnes de Vox Populi, Professeur Massamba Diouf avertit : « Si on laisse circuler le virus, on risque de perdre les personnes âgées ».

Pour sa part, EnQuête constate que Professeur Moussa Seydi, chef du service des maladies infectieuses du Centre Hospitalier et Universitaire de Fann (Dakar) est passé « de héros à zéro ».

Ce quotidien souligne que « depuis un certain temps, les relations entre le ministère de la Santé et Professeur Moussa Seydi ne sont pas au beau fixe. D’après certaines indiscrétions, tout est fait pour savonner (sa) planche et l’écarter de la riposte contre le coronavirus, d’où la nomination du Professeur Ndour à la tête d’une structure concurrente ».

Mais ces « assertions (ont été) rejetées par le directeur de cabinet du ministère (de la Santé et de l’Action sociale) Docteur Aloyse Diouf ».

Sous le titre « Combat épic », Le Quotidien se fait l’écho des « contradictions entre les chiffres et la réalité » de l’épidémie de la Covid-19 au Sénégal.

Poursuivant, ce journal indique qu’ « en testant 1700 personnes, les autorités se sont retrouvées avec 134 cas positifs qui semblent montrer la fragilité de la situation, malgré les dernières assurances du ministre de la Santé et de l’Action sociale qui entrevoyait une maîtrise de la maladie. (Mais) avec 30 cas communautaires, le combat est loin d’être gagné ».

L’AS en conclut que « la Covid-19 reprend (déjà) son envol » au Sénégal. Cité par ce journal, le Professeur Issa Wone, médecin de Santé publique à l’Université Assane Seck de Ziguinchor (sud) soutient : « Si on veut atténuer les conséquences économiques, il faut assouplir (l’état d’urgence). Mais si on veut que (cet) assouplissement ne conduise pas à la catastrophe, il faut miser sur les mesures de prévention ».

En tout cas, Le Soleil exhorte les populations à « ne pas se relâcher ». Le quotidien national remarque un « rebond des cas communautaires » car, pour la première fois depuis l’irruption du virus au Sénégal, « 30 cas (issus de la transmission communautaire) » ont été enregistrés en une journée.

Dans une interview accordée à L’Observateur, le Professeur Mamadou Diouf, enseignant à l’Université de Columbia, aux Etats-Unis déclare : « La faim ne justifie pas (la prise) de risques qui dépassent largement les individus, mais touchent des communautés entières et peuvent mettre en péril les groupes les plus vulnérables ». D’après cet historien, « les experts en Santé publique et en Economie sont convaincus qu’une réouverture aura des conséquences encore plus terribles, d’autant plus que les pays africains n’ont pas les moyens de réunir les conditions d’une (reprise) maîtrisée (des activités économiques) et des espaces publics ».

Enfin, Sud Quotidien fait savoir que « les mesures d’assouplissement n’en finissent pas de susciter des réactions. Si du côté (de la mouvance présidentielle), l’on applaudit les (décisions) visant à trouver le juste milieu entre la nécessité de faire revivre l’économie et la sécurité sanitaire des populations, du côté de l’opposition radicale, ces mesures sont perçues comme une reculade ou un pilotage à vue de l’Etat ».

L’allègement de l’état d’urgence, sujet dominant dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, parvenus vendredi à APA, traitent essentiellement de la nouvelle approche du gouvernement dans le cadre de sa gestion de l’épidémie du coronavirus.« La dynamique d’assouplissement des mesures de l’état d’urgence se poursuit. Du transport interurbain à l’ouverture des restaurants en passant par les salles de sport et l’allègement du couvre-feu, d’importantes décisions ont été prises et expliquées hier (jeudi) par les ministres de l’Intérieur et des Transports terrestres », informe Le Soleil.

Le quotidien national en déduit que « l’Etat desserre l’étau ». Dans ses colonnes, Gora Khouma, le Secrétaire Général du Syndicat des transporteurs routiers estime que la levée de l’interdiction du transport interurbain « est une décision qui soulage tous les Sénégalais. Le secteur du transport ne supporte pas les restrictions ».

« Ça tombe à pic », indique Le Quotidien. Pour ce journal, « le gouvernement cède devant les manifestants » puisqu’il a décidé de « rouvrir les gares routières, les restaurants, les salles de sports, d’autoriser les réunions dans les endroits publics et privés et de (fixer) l’heure du couvre-feu de 23h à 5h ».

A en croire Sud Quotidien, « Macky décode le message de la rue » parce que ce « nouveau desserrement s’explique, à bien des égards, par la pression exercée par des jeunes excédés par les restrictions ».

Cela fait dire à L’AS que « l’Etat ouvre la voie ». Poursuivant, ce journal rapporte que « les images de chauffeurs en liesse circulent dans les réseaux sociaux. (Car) après trois mois d’arrêt, le transport interurbain pourra reprendre à partir de dimanche (prochain) ».

« Le virus à tout vent », met en exergue Vox Populi. Dans ce quotidien, Lamine Dramé, un responsable de l’Alliance Pour la République (APR, parti au pouvoir) à Ouakam (commune de Dakar) déclare : « Je voudrais demander à tous les Sénégalais de se ranger derrière (Macky) Sall et de le soutenir pour que nous puissions sortir victorieux de cette guerre. (C’est) un président qui est à l’écoute de son peuple ». 

En tout cas, d’après EnQuête, c’est « un tournant vers l’inconnu » parce que « la rue prend le pouvoir ». Ce journal signale également que « de l’état d’urgence, il ne reste plus que des mesurettes ».

« Macky (Sall) est en feux de recul » selon L’Observateur. Cité par ce journal, Cheikh Saad Bou Sokhna, épidémiologiste met en garde : « Qu’on le dise ou pas, l’Etat nous a laissés avec le virus. On peut penser que cela peut évoluer vers la catastrophe, mais il faut attendre 14 jours pour faire une évaluation ».

L’allègement de l’état d’urgence, sujet dominant dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, parvenus vendredi à APA, traitent essentiellement de la nouvelle approche du gouvernement dans le cadre de sa gestion de l’épidémie du coronavirus.« La dynamique d’assouplissement des mesures de l’état d’urgence se poursuit. Du transport interurbain à l’ouverture des restaurants en passant par les salles de sport et l’allègement du couvre-feu, d’importantes décisions ont été prises et expliquées hier (jeudi) par les ministres de l’Intérieur et des Transports terrestres », informe Le Soleil.

Le quotidien national en déduit que « l’Etat desserre l’étau ». Dans ses colonnes, Gora Khouma, le Secrétaire Général du Syndicat des transporteurs routiers estime que la levée de l’interdiction du transport interurbain « est une décision qui soulage tous les Sénégalais. Le secteur du transport ne supporte pas les restrictions ».

« Ça tombe à pic », indique Le Quotidien. Pour ce journal, « le gouvernement cède devant les manifestants » puisqu’il a décidé de « rouvrir les gares routières, les restaurants, les salles de sports, d’autoriser les réunions dans les endroits publics et privés et de (fixer) l’heure du couvre-feu de 23h à 5h ».

A en croire Sud Quotidien, « Macky décode le message de la rue » parce que ce « nouveau desserrement s’explique, à bien des égards, par la pression exercée par des jeunes excédés par les restrictions ».

Cela fait dire à L’AS que « l’Etat ouvre la voie ». Poursuivant, ce journal rapporte que « les images de chauffeurs en liesse circulent dans les réseaux sociaux. (Car) après trois mois d’arrêt, le transport interurbain pourra reprendre à partir de dimanche (prochain) ».

« Le virus à tout vent », met en exergue Vox Populi. Dans ce quotidien, Lamine Dramé, un responsable de l’Alliance Pour la République (APR, parti au pouvoir) à Ouakam (commune de Dakar) déclare : « Je voudrais demander à tous les Sénégalais de se ranger derrière (Macky) Sall et de le soutenir pour que nous puissions sortir victorieux de cette guerre. (C’est) un président qui est à l’écoute de son peuple ». 

En tout cas, d’après EnQuête, c’est « un tournant vers l’inconnu » parce que « la rue prend le pouvoir ». Ce journal signale également que « de l’état d’urgence, il ne reste plus que des mesurettes ».

« Macky (Sall) est en feux de recul » selon L’Observateur. Cité par ce journal, Cheikh Saad Bou Sokhna, épidémiologiste met en garde : « Qu’on le dise ou pas, l’Etat nous a laissés avec le virus. On peut penser que cela peut évoluer vers la catastrophe, mais il faut attendre 14 jours pour faire une évaluation ».

La presse sénégalaise se fait l’écho de la grogne sociale

Les journaux sénégalais, reçus jeudi à APA, traitent principalement des heurts constatés ces derniers jours dans des villes du pays où la prolongation de l’état d’urgence assorti d’un couvre-feu agace certains jeunes.EnQuête indique que « le virus embrase la rue » avec des manifestations contre les restrictions dans le transport interurbain. Ce journal ajoute qu’ « après les populations de Touba (centre), Diourbel (centre), Mbacké (centre), Thiès (ouest)…, c’était hier au tour de celles de Dakar de sortir dans les rues. Ça a chauffé (dans la soirée) à Grand-Yoff, Niarry Tally et Grand-Dakar ».

Pendant ce temps, EnQuête rapporte que « les auditions se poursuivent à Mbacké, Touba et Diourbel où des jeunes (ayant) manifesté pour la levée du couvre-feu ont été interpellés. Ils seront déférés au parquet ».

Cité par Sud Quotidien, Thierdo Mouride Sadikh de l’Association islamique pour servir le soufisme déclare : « Ce qui s’est passé à Touba est un fait inédit. (Dans) cette ville (religieuse), les gens ont l’habitude d’encaisser beaucoup de choses. Il faut vraiment que le chef de l’Etat puisse revoir, avec ses techniciens de la santé et son ministre de l’Intérieur, leurs (décisions) et les mesures d’accompagnement qui vont permettre aux gens de reprendre leurs activités ».

L’AS souligne que « la révolte gagne la capitale ». En effet, fait savoir ce quotidien, « l’état d’urgence imposé par les autorités gouvernementales n’est plus du goût de (certains) Sénégalais. Dans plusieurs quartiers de Dakar, les jeunes sont descendus dans les rues en brûlant des pneus ».

« Dakar (est) en feu », s’exclame Vox Populi. Dans quelques communes, « les jeunes (ont contraint) les forces de l’ordre à des courses-poursuites sans fin, à user de grenades lacrymogènes et même à jouer aux (sapeurs) pompiers pour (dégager) des routes en éteignant (les feux) ».

En tout cas, « le feu couve », renchérit Le Quotidien, non sans mentionner que cette « situation montre la défiance qui escorte de plus en plus les décisions des autorités ». Pour sa part, L’Observateur annonce que « le garçon heurté par une voiture de la Police (à Kaolack, centre) est dans un état critique ».

Dans les colonnes de ce journal, Moussa Diaw, professeur de Sciences politiques à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis (UGB, nord) met en garde : « l’Etat doit adapter (sa) stratégie à certaines réalités, de manière à alléger cette pression sociale qui pèse sur la population. Si on ne désamorce pas la bombe, ça risque d’imploser socialement et on (peut) avoir une situation incontrôlable ».

Pour calmer les manifestants, Le Soleil renseigne qu’on se dirige « vers la levée des restrictions » sur les transports. Lors du Conseil des ministres tenu hier mercredi, le président de la République Macky Sall, « confirmant la stratégie d’assouplissement graduel des mesures restrictives, a instruit le ministre des Transports terrestres et aériens en relation avec le ministre de l’Intérieur, de travailler avec les partenaires du secteur des transports, à la levée des restrictions selon des modalités à convenir ».

Sur un tout autre sujet, le quotidien national fait un focus sur « les raisons de la libération de (Seydina Fall) Bougazelli ». Le Soleil précise que « le juge Samba Sall est convaincu par les arguments de la défense selon lesquels, la détention de leur client n’est plus nécessaire à la manifestation de la vérité. Il s’y ajoute que le responsable (de l’Alliance Pour la République, parti au pouvoir) a une santé fragile ».

« La sixième demande a été la bonne puisque le Doyen des juges lui a accordé la liberté provisoire, conformément au réquisitoire du parquet. (Toutefois), l’ex-député fait l’objet d’un contrôle judiciaire puisque la procédure pour laquelle il a été écroué, va suivre son cours », précise Le Soleil.

Bougazelli a été arrêté le 14 novembre dernier, à la station d’essence de Ngor (commune de Dakar), par des éléments de la section de recherches de la Gendarmerie avec 32 millions en faux billets.

La presse sénégalaise se fait l’écho de la grogne sociale

Les journaux sénégalais, reçus jeudi à APA, traitent principalement des heurts constatés ces derniers jours dans des villes du pays où la prolongation de l’état d’urgence assorti d’un couvre-feu agace certains jeunes.EnQuête indique que « le virus embrase la rue » avec des manifestations contre les restrictions dans le transport interurbain. Ce journal ajoute qu’ « après les populations de Touba (centre), Diourbel (centre), Mbacké (centre), Thiès (ouest)…, c’était hier au tour de celles de Dakar de sortir dans les rues. Ça a chauffé (dans la soirée) à Grand-Yoff, Niarry Tally et Grand-Dakar ».

Pendant ce temps, EnQuête rapporte que « les auditions se poursuivent à Mbacké, Touba et Diourbel où des jeunes (ayant) manifesté pour la levée du couvre-feu ont été interpellés. Ils seront déférés au parquet ».

Cité par Sud Quotidien, Thierdo Mouride Sadikh de l’Association islamique pour servir le soufisme déclare : « Ce qui s’est passé à Touba est un fait inédit. (Dans) cette ville (religieuse), les gens ont l’habitude d’encaisser beaucoup de choses. Il faut vraiment que le chef de l’Etat puisse revoir, avec ses techniciens de la santé et son ministre de l’Intérieur, leurs (décisions) et les mesures d’accompagnement qui vont permettre aux gens de reprendre leurs activités ».

L’AS souligne que « la révolte gagne la capitale ». En effet, fait savoir ce quotidien, « l’état d’urgence imposé par les autorités gouvernementales n’est plus du goût de (certains) Sénégalais. Dans plusieurs quartiers de Dakar, les jeunes sont descendus dans les rues en brûlant des pneus ».

« Dakar (est) en feu », s’exclame Vox Populi. Dans quelques communes, « les jeunes (ont contraint) les forces de l’ordre à des courses-poursuites sans fin, à user de grenades lacrymogènes et même à jouer aux (sapeurs) pompiers pour (dégager) des routes en éteignant (les feux) ».

En tout cas, « le feu couve », renchérit Le Quotidien, non sans mentionner que cette « situation montre la défiance qui escorte de plus en plus les décisions des autorités ». Pour sa part, L’Observateur annonce que « le garçon heurté par une voiture de la Police (à Kaolack, centre) est dans un état critique ».

Dans les colonnes de ce journal, Moussa Diaw, professeur de Sciences politiques à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis (UGB, nord) met en garde : « l’Etat doit adapter (sa) stratégie à certaines réalités, de manière à alléger cette pression sociale qui pèse sur la population. Si on ne désamorce pas la bombe, ça risque d’imploser socialement et on (peut) avoir une situation incontrôlable ».

Pour calmer les manifestants, Le Soleil renseigne qu’on se dirige « vers la levée des restrictions » sur les transports. Lors du Conseil des ministres tenu hier mercredi, le président de la République Macky Sall, « confirmant la stratégie d’assouplissement graduel des mesures restrictives, a instruit le ministre des Transports terrestres et aériens en relation avec le ministre de l’Intérieur, de travailler avec les partenaires du secteur des transports, à la levée des restrictions selon des modalités à convenir ».

Sur un tout autre sujet, le quotidien national fait un focus sur « les raisons de la libération de (Seydina Fall) Bougazelli ». Le Soleil précise que « le juge Samba Sall est convaincu par les arguments de la défense selon lesquels, la détention de leur client n’est plus nécessaire à la manifestation de la vérité. Il s’y ajoute que le responsable (de l’Alliance Pour la République, parti au pouvoir) a une santé fragile ».

« La sixième demande a été la bonne puisque le Doyen des juges lui a accordé la liberté provisoire, conformément au réquisitoire du parquet. (Toutefois), l’ex-député fait l’objet d’un contrôle judiciaire puisque la procédure pour laquelle il a été écroué, va suivre son cours », précise Le Soleil.

Bougazelli a été arrêté le 14 novembre dernier, à la station d’essence de Ngor (commune de Dakar), par des éléments de la section de recherches de la Gendarmerie avec 32 millions en faux billets.

La presse sénégalaise examine l’ajournement du redémarrage des cours

Les journaux sénégalais, parvenus mercredi à APA, traitent essentiellement du report de la réouverture des classes et de l’expression par des manifestations de la grogne des acteurs du transport interurbain.Pour Sud Quotidien, qui indexe « les failles » de l’Education nationale, « l’annulation de dernière minute de la réouverture des classes a pris de court les acteurs de l’école. Derrière cette décision tardive et non consultative, selon plusieurs directeurs d’écoles, se cachent de grosses lacunes sur le dispositif de préparation et même sur la politique de gestion du milieu éducatif ».

Le Quotidien, sous le titre « Tableau noir », fait un focus sur les incertitudes qui planent sur la reprise des cours. A en croire ce journal, « l’année blanche que redoutent (certains) n’aura pas lieu. Mamadou Talla, le ministre de l’Education nationale en est convaincu. Il a annoncé une reprise des cours à un autre moment plus propice, compte tenu de la situation sanitaire sans donner de date ».

Toujours dans Le Quotidien, Mbaye Sarr, le Secrétaire Général du Syndicat autonome pour le développement de l’éducation et de la formation (Sadef) soutient avoir répété que « les conditiions ne pouvaient pas permettre une bonne reprise ». Pour trouver une solution, Abdou Faty, le Secrétaire Général du Sels authentique (Syndicat des enseignants libres du Sénégal) invite « le gouvernement (à) privilégier la concertation jusqu’au bout en intégrant les enseignants dans le Comité interministériel ».

Dans les colonnes d’EnQuête, Mamadou Talla et Dame Diop, son collègue en charge de la Formation professionnelle ont déclaré que « (la) belle synergie qui a prévalu depuis le début de la crise est à saluer et à maintenir pour garantir de meilleures conditions de redémarrage des enseignements (et) apprentissages ».

Ce journal se fait aussi l’écho d’ « un fiasco annoncé ». Selon EnQuête, « les enseignants ne sont pas surpris du report de la réouverture des classes. Ils n’en sont pas moins amers de la tournure des évènements (et) pointent l’impréparation ».

De son côté, Le Soleil rapporte les propos de Mame Bounama Sall, le président de la Commission Education, jeunesse, sport et loisirs de l’Assemblée nationale pour qui, il s’est agi pour le président de la République de « reculer pour mieux sauter, car il ne veut pas que l’école devienne un foyer de contamination à grande échelle ».

Le quotidien national évoque également les conséquences de l’interdiction du transport interurbain sur les populations : « De Touba (centre) à Tivaoune (ouest) en passant par Mbacké (centre) et Diourbel (centre), des affrontements entre chauffeurs et forces de l’ordre ont été notés, parfois avec violence. Les transporteurs réclament la réouverture des gares routières et la levée de l’interdiction frappant le transport interurbain ».

L’AS informe qu’à Touba « des pneus ont été brûlés, des biens publics saccagés et la circulation bloquée par les manifestants dont plusieurs ont été arrêtés ». Cela fait dire à Vox Populi que « le ras-le-bol se généralise à travers le pays », non sans mentionner que « des jeunes se révoltent (aussi) contre le couvre-feu ».

Pour sa part, L’Observateur nous plonge dans l’univers des « nouveaux pauvres du coronavirus ». Dans ce journal, B. F, chauffeur de camion raconte que « c’est (sa) femme qui (l’) entretient avec son salaire de bonne » là où B. N, employé du King Fadh Palace se sent « parfois comme un mendiant ».

La presse sénégalaise examine l’ajournement du redémarrage des cours

Les journaux sénégalais, parvenus mercredi à APA, traitent essentiellement du report de la réouverture des classes et de l’expression par des manifestations de la grogne des acteurs du transport interurbain.Pour Sud Quotidien, qui indexe « les failles » de l’Education nationale, « l’annulation de dernière minute de la réouverture des classes a pris de court les acteurs de l’école. Derrière cette décision tardive et non consultative, selon plusieurs directeurs d’écoles, se cachent de grosses lacunes sur le dispositif de préparation et même sur la politique de gestion du milieu éducatif ».

Le Quotidien, sous le titre « Tableau noir », fait un focus sur les incertitudes qui planent sur la reprise des cours. A en croire ce journal, « l’année blanche que redoutent (certains) n’aura pas lieu. Mamadou Talla, le ministre de l’Education nationale en est convaincu. Il a annoncé une reprise des cours à un autre moment plus propice, compte tenu de la situation sanitaire sans donner de date ».

Toujours dans Le Quotidien, Mbaye Sarr, le Secrétaire Général du Syndicat autonome pour le développement de l’éducation et de la formation (Sadef) soutient avoir répété que « les conditiions ne pouvaient pas permettre une bonne reprise ». Pour trouver une solution, Abdou Faty, le Secrétaire Général du Sels authentique (Syndicat des enseignants libres du Sénégal) invite « le gouvernement (à) privilégier la concertation jusqu’au bout en intégrant les enseignants dans le Comité interministériel ».

Dans les colonnes d’EnQuête, Mamadou Talla et Dame Diop, son collègue en charge de la Formation professionnelle ont déclaré que « (la) belle synergie qui a prévalu depuis le début de la crise est à saluer et à maintenir pour garantir de meilleures conditions de redémarrage des enseignements (et) apprentissages ».

Ce journal se fait aussi l’écho d’ « un fiasco annoncé ». Selon EnQuête, « les enseignants ne sont pas surpris du report de la réouverture des classes. Ils n’en sont pas moins amers de la tournure des évènements (et) pointent l’impréparation ».

De son côté, Le Soleil rapporte les propos de Mame Bounama Sall, le président de la Commission Education, jeunesse, sport et loisirs de l’Assemblée nationale pour qui, il s’est agi pour le président de la République de « reculer pour mieux sauter, car il ne veut pas que l’école devienne un foyer de contamination à grande échelle ».

Le quotidien national évoque également les conséquences de l’interdiction du transport interurbain sur les populations : « De Touba (centre) à Tivaoune (ouest) en passant par Mbacké (centre) et Diourbel (centre), des affrontements entre chauffeurs et forces de l’ordre ont été notés, parfois avec violence. Les transporteurs réclament la réouverture des gares routières et la levée de l’interdiction frappant le transport interurbain ».

L’AS informe qu’à Touba « des pneus ont été brûlés, des biens publics saccagés et la circulation bloquée par les manifestants dont plusieurs ont été arrêtés ». Cela fait dire à Vox Populi que « le ras-le-bol se généralise à travers le pays », non sans mentionner que « des jeunes se révoltent (aussi) contre le couvre-feu ».

Pour sa part, L’Observateur nous plonge dans l’univers des « nouveaux pauvres du coronavirus ». Dans ce journal, B. F, chauffeur de camion raconte que « c’est (sa) femme qui (l’) entretient avec son salaire de bonne » là où B. N, employé du King Fadh Palace se sent « parfois comme un mendiant ».

La presse sénégalaise à fond sur la reprise avortée des cours

Les journaux sénégalais, reçus mardi à APA, traitent principalement du report à une date ultérieure du retour à l’école pour les élèves en classe d’examen en raison de la confirmation de cas de Covid-19 dans le personnel enseignant.Le Soleil informe que cette reprise, initialement prévue aujourd’hui, « a été reportée par le président de la République après que dix enseignants (ont été) testés positifs au coronavirus à Ziguinchor (sud) ».

Dans les colonnes du quotidien national, Mamadou Talla, le ministre de l’Education nationale martèle : « Nous ne prenons aucun risque ». L’AS indique que « l’Etat annule tout » même s’il s’agit de « cas asymptomatiques ».

Pourtant, note L’EnQuête, « les acteurs de l’éducation étaient tous mobilisés pour assurer un bon redémarrage des cours malgré leurs appréhensions ». « Macky (Sall) rate sa rentrée », souligne Sud Quotidien. Ce journal, constatant que le virus ne cesse de gagner du terrain au Sénégal, se demande si cette rentrée des classes « se fera un jour face à un ennemi invisible, sournois et loin d’avoir jeté les armes ».

De son côté, Vox Populi fait savoir que c’est « le grand fiasco ». Poursuivant, ce quotidien estime que « l’Etat, après avoir refusé de voir la réalité, trouve (une) échappatoire ».

En fait, souligne L’Observateur, « (le) fiasco (est) déprogrammé ». A en croire ce journal, « c’est un rétropédalage de la dernière minute. Un virage à 180 degrés. Malgré l’alerte des syndicalistes et l’inquiétude des parents d’élèves, le gouvernement s’était engagé pour la reprise des cours ce 2 juin ».

Dans L’Observateur, Abdou Faty, le Secrétaire Général du Sels authentique (Syndicat des enseignants libres du Sénégal) déclare qu’ « il n’y a pas de honte à reculer pour mieux se préparer », non sans mentionner que si toutes « les conditions ne sont pas réunies, nous n’allons pas prendre de risque ».

Pour sa part, Dame Mbodj, le Secrétaire Général du Cusems authentique (Cadre unitaire des syndicats d’enseignants) tire à boulets rouges sur son ministre de tutelle dans ce même journal : « Mamadou Tall ne peut pas sortir indemne de cette situation. Nous exigeons son départ. On demande que les enseignants (regagnent) leurs domiciles et soient indemnisés ».

Le Quotidien, sous le titre « Vivre avec les scandales », renseigne que Mansour Faye, le ministre du Développement communautaire, de l’équité sociale et territoriale « accuse les transporteurs » pour le retard dans l’acheminement des denrées destinées aux couches les plus vulnérables.

En outre, ce journal estime qu’Abdoulaye Diouf Sarr, le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Cheikh Oumar Hann, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mamadou Talla, le ministre de l’Education nationale et Aly Ngouille Ndiaye, le ministre de l’Intérieur sont des « cas suspects ».

La presse sénégalaise à fond sur la reprise avortée des cours

Les journaux sénégalais, reçus mardi à APA, traitent principalement du report à une date ultérieure du retour à l’école pour les élèves en classe d’examen en raison de la confirmation de cas de Covid-19 dans le personnel enseignant.Le Soleil informe que cette reprise, initialement prévue aujourd’hui, « a été reportée par le président de la République après que dix enseignants (ont été) testés positifs au coronavirus à Ziguinchor (sud) ».

Dans les colonnes du quotidien national, Mamadou Talla, le ministre de l’Education nationale martèle : « Nous ne prenons aucun risque ». L’AS indique que « l’Etat annule tout » même s’il s’agit de « cas asymptomatiques ».

Pourtant, note L’EnQuête, « les acteurs de l’éducation étaient tous mobilisés pour assurer un bon redémarrage des cours malgré leurs appréhensions ». « Macky (Sall) rate sa rentrée », souligne Sud Quotidien. Ce journal, constatant que le virus ne cesse de gagner du terrain au Sénégal, se demande si cette rentrée des classes « se fera un jour face à un ennemi invisible, sournois et loin d’avoir jeté les armes ».

De son côté, Vox Populi fait savoir que c’est « le grand fiasco ». Poursuivant, ce quotidien estime que « l’Etat, après avoir refusé de voir la réalité, trouve (une) échappatoire ».

En fait, souligne L’Observateur, « (le) fiasco (est) déprogrammé ». A en croire ce journal, « c’est un rétropédalage de la dernière minute. Un virage à 180 degrés. Malgré l’alerte des syndicalistes et l’inquiétude des parents d’élèves, le gouvernement s’était engagé pour la reprise des cours ce 2 juin ».

Dans L’Observateur, Abdou Faty, le Secrétaire Général du Sels authentique (Syndicat des enseignants libres du Sénégal) déclare qu’ « il n’y a pas de honte à reculer pour mieux se préparer », non sans mentionner que si toutes « les conditions ne sont pas réunies, nous n’allons pas prendre de risque ».

Pour sa part, Dame Mbodj, le Secrétaire Général du Cusems authentique (Cadre unitaire des syndicats d’enseignants) tire à boulets rouges sur son ministre de tutelle dans ce même journal : « Mamadou Tall ne peut pas sortir indemne de cette situation. Nous exigeons son départ. On demande que les enseignants (regagnent) leurs domiciles et soient indemnisés ».

Le Quotidien, sous le titre « Vivre avec les scandales », renseigne que Mansour Faye, le ministre du Développement communautaire, de l’équité sociale et territoriale « accuse les transporteurs » pour le retard dans l’acheminement des denrées destinées aux couches les plus vulnérables.

En outre, ce journal estime qu’Abdoulaye Diouf Sarr, le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Cheikh Oumar Hann, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mamadou Talla, le ministre de l’Education nationale et Aly Ngouille Ndiaye, le ministre de l’Intérieur sont des « cas suspects ».

Les « dégâts collatéraux du coronavirus » en vedette dans la presse sénégalaise

L’évolution de la maladie à coronavirus au Sénégal, non sans conséquences sur le traitement des autres pathologies dans les hôpitaux, est le sujet le plus en vue dans les quotidiens locaux parvenus samedis à APAL’AS souligne que le prolongement d’un mois encore de l’état d’urgence est l’«ultime prorogation ». L’enseignant de droit Ndiogou Sarr explique qu’il « n’y aura plus de possibilité de prorogation ».

L’ex-député proche du pouvoir, Moustapha Diakhaté, n’est pour sa part pas d’accord avec cette mesure d’exception, dénonçant dans Vox Populi « un coup d’état ».

Dans ce journal, le professeur Moussa Seydi déclare que « le nombre de cas graves va augmenter » parce que le nombre de cas positifs du coronavirus augmente. Il a fait cette déclaration après sa visite à l’hôpital de Diamniadio. Le Sénégal a enregistré vendredi 29 mai son 42e décès lié à la pandémie, souligne le quotidien.

Libération fait focus sur « le cas importé qui intrigue Dakar », la capitale qui a franchi le même jour « la barre des 2500 cas recensés ». Le patient vient de la Gambie « malgré toutes les restrictions au niveau des frontières et des transports ».

EnQuête s’intéresse aux dégâts collatéraux du coronavirus et voit des « cancéreux à l’agonie ». Ils sont « sans soins depuis des mois » à cause des restrictions dans le transport, la perte de revenus et la peur de la Covid-19, explique le journal.

« SOS médecins », titre ainsi Le Quotidien, montrant que l’impact de la pandémie est bien réel sur les autres pathologies. Le journal constate une « baisse drastique des consultations », rapportant en même temps « l’alerte du directeur de la Prévention ».

En revanche, souligne le quotidien national Le Soleil, « tout est fin prêt » pour la reprise des cours en classes d’examen, mardi prochain. Et « le ministère s’adaptera à toute nouvelle évolution de la situation », selon le chef du département, Mamadou Talla.

Sur d’autres sujets, L’Observateur revient sur la crise au Club des investisseurs du Sénégal en relation avec l’affaire entre la start-up Akilee et la société nationale d’électricité (Senelec), sur fond d’un contrat à polémique. Le journal met en exergue un des responsables du club, Dr Abdourahmane Diouf, « Akilee (acculé) dans une tempête ».

Le Quotidien souligne que l’opposition, par le biais de la plateforme CRD, « veut des poursuites contre les dirigeants » pour faire la lumière sur le contrat Senelec-Akilee.

L’Observateur fait de nouvelles révélations de « l’enquête sur les films pornos des lycéens » et donne le profil des 4 filles et 5 garçons « acteurs des orgies sexuelles ».

En football, Record se remémore Sénégal-France de 2002 et décroche une interview avec l’ex-défenseur des Bleus, Emmanuel Petit. Sur leur défaite en match d’ouverture de la Coupe du monde, il lâche: « Peut-être qu’on a été maraboutés ».