Santé, justice, politique et inondations se partagent la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce vendredi à APA, traitent d’une diversité de sujets allant de la santé aux inondations, sans oublier l’actualité judiciaire et politique.« L’Etat va mobiliser 500 milliards de FCfa » pour le Plan d’investissement 200 – 2024 pour un système sanitaire résilient et pérenne, annonce à sa Une le quotidien national Le Soleil, précisant que les investissements vont surtout concerner les hôpitaux, centres de santé et postes de santé. « Les hôpitaux Principal et Dalal Jamm seront de niveau 4 » grâce à ce plan, poursuit le journal.

Sous le titre « Le Sénégal entre deux feu », Tribune revient sur la gestion du coronavirus et des inondations et arbore ces sous-titres : « Les cas de Covid baissent mais la pandémie persiste ; Diouf Sarr et ses mousquetaires mènent la guerre ; [Gestion Covid] : le Sénégal 1er en Afrique et 2ème dans le monde ; des milliers de familles toujours dans les eaux ; crainte d’une extension des inondations ».

Evoquant le sujet des inondations, EnQuête consacre tout un dossier au « casse-tête (du) drainage (des) eaux de Keur Massar et environs » et informe que la localité voisine de « Mbao dit non ! »

« Les populations de Mbao, durement éprouvées, ne veulent pas des eaux de Keur Massar dans leur marigot. Elles réclament son dragage et clouent au pilori le ministre Serigne Mbaye Thiam », relatent nos confrères.

En politique, Walf Quotidien s’intéresse aux élections locales et titre : « L’inévitable report ». Dans ses colonnes, le journal soutient qu’« On s’achemine vers un second report des élections locales. L’assurance est du responsable de l’Alliance pour la République (parti au pouvoir) et un des plénipotentiaires du pouvoir au dialogue national qui confirme le maire de Mermoz Sacré-Cœur ».

L’Observateur s’intéresse, quant à lui, à la stratégie politique du leader du Parti Pastef-les patriotes, Ousmane Sonko, dissèque les « avantages, contrecoups et limites d’une opposition à Macky Sall » pour constater que Sonko a choisi « l’échappée solitaire » au détriment des alliances avec les autres partis de l’opposition.

Le même journal revient par ailleurs sur la guéguerre entre magistrats à la Cour d’appel de Kaolack (centre) et informe que « L’Inspection générale de l’Administration de la Justice (Igaj) a remis son rapport au ministre de la Justice. Amadou Yaya Dia (un des juges mis en cause) est annoncé devant le conseil de discipline. Il risquerait même la radiation ».

« A la Crei (Cour de répression de l’enrichissement illicite), on se tourne les pouces faute de… dossiers », signale Libération, ajoutant que « La Commission d’instruction est en +pause+ depuis 2018 ; La Cour s’est réunie, pour la dernière fois, en 2015 ; Le parquet spécial +garde+ son réquisitoire concernant le dossier d’Abdoulaye Baldé depuis… 2 ans ; et la réforme annoncée en août 2018 (est) aux oubliettes ».

En solitaire, Le Quotidien donne la parole au Recteur de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis (nord), Pr Ousmane Thiaré, qui se prononce sur la reprise ratée. A ce propos, le journal note que ce dernier est « déterminé à faire appliquer le plan de reprise graduelle des cours retenu par l’Assemblée de l’Université, car pour lui, il ne saurait être autrement sous peine de transgresser les règles de fonctionnement de l’université ».

En s2port, le quotidien spécialisé Stades dit « pourquoi Mané reste à Liverpool ». Et selon le quotidien sportif, « Sadio (n’est) pas en tête de la liste des potentiels achats (du Barça) ; (que) le prix de l’attaquant sénégalais (est) jugé trop élevé (et que) l’entraineur Jürgen Klopp ne veut pas le lâcher ».

Ousmane Sonko se paie la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce jeudi à APA, traitent essentiellement de la sortie du leader du parti Pastef, Ousmane Sonko, sur les inondations.« Sonko accuse Macky de détournement », titre Walf quotidien avant de reprendre en sous-titre cette déclaration du leader de Pastef : « Seuls 48 des 765 milliards ont été mobilisés et exécutés » pour financer le Plan décennal de lutte contre les inondations.

Le même journal informe par ailleurs que le Pardi démocratique sénégalais (PDS) de l’ex-président Abdoulaye Wade « exige une +fouille+ des différents projets et programmes » initiés depuis 2012 pour lutter contre les inondations.

Cela pousse Le Quotidien à arborer cette Une : « Les exigences de Sonko et du PDS ». Dans ses colonnes, le journal informe que les opposants au président Macky Sall exigent un audit des programmes de lutte contre les inondations notamment le Plan décennal mis en place depuis 2012.

L’Observateur met en exergue cette autre déclaration du leader des Patriotes affirmant que « Les inondations traduisent la faillite de l’Etat ». Cela fait dire à EnQuête que Ousmane Sonko « tient le gouvernement pour responsable des inondations notées dans la banlieue dakaroise et certaines localités du pays ».

« Ousmane Sonko s’est insurgé, hier, contre la politique d’urbanisation du régime et la récente sortie du chef de l’Etat qu’il qualifie de show présidentiel », ajoute le journal. A travers ces sorties de Sonko et du PDS, L’AS estime que « L’opposition noie le pouvoir ». Tribune y voit quant à elle un réchauffement du climat politique longtemps inhibé par l’actualité de la pandémie du coronavirus.

Le quotidien national Le Soleil consacre sa parution du jour aux mesures prises pour lutter contre les inondations et informe que « Macky Sall (a demandé) la réhabilitation du Collecteur de Hann-Fann » endommagé par les pluies diluviennes du week-end dernier.

Sur un tout autre sujet, L’AS quotidien fait un focus sur l’organisation du Magal 2020 dans ce contexte de pandémie de Covid-19 et signale que « 500 personnes (ont été mobilisées) pour faire respecter les gestes barrières ».

Sous le titre « Quand l’Etat se saborde », le journal EnQuête se fait l’écho de la politisation de l’administration et écrit : « De plus en plus, pour percer dans l’Administration, il faut être membre du parti au pouvoir. Des directeurs généraux (sont) plus puissants que des ministres, à cause de leur poids politique ».

Le journal alerte en outre sur « La galère des fonctionnaires de l’opposition » et donne la parole à un inspecteur des Impôts qui déclare : « Quand on en arrive à ne plus récompenser le mérite, plus personne ne cherche à être méritant ».

La presse sénégalaise à fond sur les 10 milliards f cfa d’appui aux sinistrés des inondations

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce mercredi à APA, accordent la part belle aux 10 milliards de FCFA d’appui aux victimes des inondations du week-end dernier, aux sapeurs-pompiers et à l’Office national de l’assainissement du Sénégal (Onas).« Macky fait pleuvoir 10 milliards sur les inondés », barre à sa Une Vox Populi avant d’écrire ceci : « Son Plan décennal de lutte contre les inondations de 750 milliards englouti dans les flots, le chef de l’Etat fait face à l’urgence des pluies du week-end » en débloquant ces 10 milliards pour répondre « à la détresse de nos compatriotes ».

Sous le titre « Macky se jette à l’eau », Le Quotidien revient sur cette même actualité et informe que « La mise en place d’un budget d’urgence de 10 milliards FCFA, la présentation d’un prochainement de la situation du Plan décennal de lutte contre les inondations qui a démarré en 2012 (…) sont les deux principales annonces faites par le président de la République hier » lors de la réunion d’urgence sur les inondations.

Le même journal ajoute que « Macky Sall, qui a salué l’efficacité des ouvrages réalisés grâce à ce programme, a soutenu que les inondations sont les conséquences des changements climatiques ».

Sur les 10 milliards annoncés par le chef de l’Etat, détaille L’AS quotidien, « (…) les trois milliards serviront d’appuis directs aux populations sinistrées sur la base des rapports des gouverneurs, des préfets et sous-préfets en relation avec les maires ».

« Ces trois milliards serviront des cash transferts, des appuis financiers directs aux familles, mais aussi d’achats de produits phytosanitaires, de matelas et d’appuis divers », poursuit Macky dans les colonnes de L’AS.

Ce dernier ajoute que « (…) les 7 milliards FCFA qui restent vont servir à accompagner les services des sapeurs-pompiers et de l’Office national d’assainissement du Sénégal (Onas) pour l’achat de matériels supplémentaires pour l’évacuation des eaux de pluies ».

Sud quotidien va au-delà de l’annonce faite par le chef de l’Etat et signale que Macky Sall a profité de la réunion d’urgence sur les inondations pour inviter ses compatriotes « au changement de comportement (…) qui doit commencer par l’arrêt d’installations de constructions sur les voies d’eau ».

L’Observateur qui croit savoir davantage que ses pairs sur le plan de riposte de l’Etat donne « Les détails de la réunion au Plais sur les inondations ; la vérité sur les 10 milliards de FCFA annoncés par Macky Sall et les 1 500 tonnes de riz du Japon ».

Plus émotif, le quotidien national Le Soleil estime que cette annonce du président Macky Sall constitue « Du baume au cœur de ceux qui souffrent ». Et en plus de l’effort gouvernemental pour soulager les familles sinistrées, « Marième Faye Sall (la première dame du Sénégal) est allée offrir aux 16 communes de Pikine (Dakar) 24 motopompes, 16 000 l de carburant, 50 t de riz, 5 000 l d’huile, 25 t de sucre », informe Le Soleil.

L’AS quotidien fait remarquer, cependant, que la visite de la première dame en banlieue dakaroise a été « mouvementée » et que le maire de Pikine, Abdoulaye Thimbo, a été « humilié ».

Sous le titre « La colère gronde des points bas », Walf quotidien établit un lien entre ces inondations et l’avenir politique du président Macky Sall.

A ce propos, le journal fait remarquer que « Les coupures intempestives d’électricité avaient précipité, en 2012, la chute du président Abdoulaye Wade. Demain, dans 4 ans, s’il brigue un troisième mandat, Macky Sall risque d’être emporté par les inondations qu’il n’arrive pas à régler ».

Inondations, foncier et faits divers se partagent la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce mardi à APA, traitent d’une diversité de sujets allant des inondations aux faits divers en passant par le foncier.« Récit poignant d’une vie d’immergé » à Tivaouane-Diacksao, barre à sa Une Vox Populi avant de mentionner ces témoignages en sous-titres : « Pour manger, on est obligé de poser une table sur un lit et de se tenir debout dans l’eau. Pour dormir, on superpose deux lits et on se couche à tour de rôle pour tout au plus une heure de sommeil depuis maintenant deux jours. Le plus difficile, c’est lorsqu’on veut se soulager. Les toilettes sont inondées. (…) Ici, il y a longtemps que plus personne ne compte sur le gouvernement. »

Le même journal effectue une « Immersion à Guinaw-Rail Sud » et décrit une vie « Entre écopage pour sortir l’eau des chambres et nuit à la belle étoile ».

L’AS quotidien examine le rapport du ministère de l’Urbanisme sur les inondations et note que « Le document minimise les dégâts, comparés à ceux des années précédentes ».

« Le spectre des inondations est un phénomène mondial qui s’explique en partie par les changements climatiques. D’après le ministère de l’Urbanisme (…), près de la moitié de la planète a connu des inondations en quelques mois, des pays les plus développés aux plus pauvres. Et le Sénégal n’est pas épargné », soulignent nos confrères, citant le rapport.

L’Observateur réfute cette thèse du ministère de l’Urbanisme et pointe du doigt « L’arrêt du projet qui a remis une partie de Dakar sous les eaux » et informe que « Plus de 144 milliards FCfa du plan décennal (de lutte contre les inondations) n’ont pas encore été décaissés », d’où ce titre qui barre la Une du journal : « L’Etat des négligences ».

En défenseurs des efforts du gouvernement consentis pour lutter contre les inondations, le ministre d’Etat, Secrétaire général de la présidence de la République, Mohammed Boun Abdallah Dione, balaie d’un revers de main les accusations de L’Observateur et déclare, dans les colonnes du quotidien national Le Soleil que « Les résultats des réalisations du Président (dans ce domaine) sont notoires ».

Sous le titre « Macky marche sur des eaux », Walf quotidien s’intéresse aux conséquences politiques des inondations et écrit : « (…) La politique, entendue au sens politicien, connaitra des éclaboussures. D’ores et déjà, un doigt est pointé sur certaines institutions comme le Cese et le Hcct, régulièrement accusées de siphonner le budget sans impact réel sur le vécu des populations ».

Sur un tout autre sujet, Le Quotidien alerte sur les drames sociaux sur fond d’exploitation industrielle à Thiès (Ouest) et titre : « Une région minée ». « La région de Thiès est une mine d’entreprise… minée par une série de conflits sociaux. Ces derniers mois, ses différents départements ont connu des tensions nées des différends avec les sociétés minières et et exploitent son riche sous-sol », signalent le journal estimant que « Thiès (est) une région à déminer ».

En faits divers, le quotidien EnQuête revient sur ce qu’il appelle « La chute d’un prédateur » et précise que la traque du dangereux prédateur sexuel par la Section de recherches a duré 13 mois.

Le journal explique par ailleurs « Comment S. Niass transformait ses victimes en esclaves sexuels et alimentait seneporno ». Selon EnQuête, le sieur Niass aurait abusé de « Plus d’une centaine de victimes sénégalaises, guinéennes, maliennes et ivoiriennes ».

Les pluies diluviennes du week-end inondent la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce lundi à APA, traitent essentiellement des inondations survenues un peu partout à travers le pays suite aux pluies diluviennes qui se sont abattues ce week-end.« Pluies de morts sur le pays », barre à sa Une le quotidien L’Observateur, précisant que « 6 vies (ont été) perdues dans les eaux dont 2 à Sédhiou (sud), 1 à Grand-Yoff (Dakar), 1 à Kaolack (centre), 1 à Guinaw-Rails et 1 à Rufisque (Dakar) ». Le même journal revient part ailleurs sur « Les prédictions inquiétantes » du Comité inter-Etats de lutte contre la sécheresse au Sahel (Cilss) et de l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (Anacim).

A ce propos, L’Observateur informe que « Dans leur bulletin de juillet 2020, les spécialistes avaient déjà averti sur la forte pluviométrie qui guettait le Sahel. Le Cilss prédit une saison des pluies avec des quantités totales de précipitations supérieures à la moyenne dans la bande sahélienne, des écoulements dans les bassins fluviaux supérieurs ou équivalents à la moyenne, des séquences sèches en début et vers la fin de saison importantes et une date de fin de saison tardive émises en avril par le forum Prefass ».

Sous le titre « Pluie de désolation dans le pays », L’AS quotidien constate que « Les 750 milliards du plan décennal de lutte contre les inondations n’aura servi à rien face à la pluie diluvienne abattue sur le pays ce week-end ».

Cela pousse le quotidien EnQuête à arborer ce titre : « Un mal incurable ». Dans ses colonnes, le journal note que « De 2009 à 2020, des solutions non-appliquées » ont fait que « Le Sénégal a renoué avec les inondations ce week-end ».

Pour le journal Le Quotidien « L’Etat patauge » en activant le Plan Orsec (Organisation des secours) pour aider les populations sinistrées. « Le gouvernement se tire une balle dans le pied », estime le directeur de publication du journal, dénonçant au passage « La tendance de gouverner par Twitter » du président Macky Sall.

Ce dernier s’était contenté d’un simple tweet pour informer les populations de l’enclenchement du plan Orsec, en lieu et place d’une déclaration sur les médias traditionnels.

Vox Populi s’adonne à un jeu de mots pour dire que « Le PSE (Plan Sénégal émergent, cadre de référence des politiques pour un Sénégal émergent à l’horizon 2035) vire au PSI (Plan Sénégal inondé) ». Le journal dénonce par ailleurs le fait que « Macky s’envole au sommet (de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest) pendant que le Sénégal se noie ».

Le quotidien national Le Soleil revient sur cette même actualité et informe que les pluies diluviennes  tombées ce week-end sur l’étendue du territoire national « frôlent les cumuls annuels ».   

Des affrontements entre les populations et les forces de l’ordre ont été notés çà et là, informe Libération qui barre sa Une par ce titre : « Eau secours ! »

Politique et faits de société au menu des quotidiens sénégalais

La presse sénégalaise parvenue samedi à APA traite d’une diversité de sujets, dominés par la politique et les faits de société. »Guerre autour du 3e mandat: Le Sénégal dans le cercle de feu », titre Walf Quotidien, qui à propos du dialogue national, note que « le tout politique tue l’économie ».

« Dialogue politique, Macky Sall désormais libre arbitre: Aveu d’échec ! », s’exclame Sud Quotidien, là où Le Quotidien rappelle: « Passé-présent-Statut du chef de l’opposition: La position de Macky Sall ».

Ce journal écrit qu’en 2016, le président Sall avait préféré celui arrivé 2e à la présidentielle pour le chef de l’opposition. « Vers un comité d’experts sur la question », renseigne Le Quotidien.

Après de le désaccord de la classe politique sur le chef de l’opposition, L’As informe que « la question (est) confiée à des experts ».

Pendant ce temps, Lii Quotidien fait le portrait de l’ex président Abdoulaye Wade et révèle « la face cachée du rebelle ».

Pour Source A, « en attendant de faire sa passation de service et de catapulter dans les cordes de ses détracteurs-Me Moussa Diop (ex Dg de la société de transport public Dakar Dem Dikk) largue ses missiles ». Il confie au journal: « J’ai vu une tentative de liquidation dans la presse. Ils n’ont qu’à se préparer, tous ceux qui jouent à ce jeu-là ».

S’agissant de la coordination de la coalition Macky 2012, EnQuête révèle que les leaders débarquent Me Moussa Diop. De son côté, Le Quotidien constate que la querelle continue à Macky 2012, après le limogeage de Me Moussa Diop.

EnQuête revient sur le 5e anniversaire du crash de l’avion médicalisé de Sénégalair et fait état de « drame sans coupable ». « Un crash. Sept morts. Une enquête. Des inculpations. Un rapport. Zéro coupable », explique EnQuête, dans lequel journal, cet ancien chef de maintenance à Sénégalair confie: « L’aéronef signalait aux contrôleurs et autres appareils une position où il n’était pas ».

« Cinq ans après le crash d’un avion de Sénégalair: Sept morts, zéro coupable », renchérit Libération, soulignant pourtant que « l’Asecna, l’Anacim et Sénégalair sont mouillées jusqu’au cou ».

Selon nos confrères, l’instruction est bouclée mais le dossier dort toujours au Parquet.

Vox Populi consacre sa Une à cette mort suite à un malaise de D. Sadio, candidat au Baccalauréat à Kounkané (sud) et précise qu’il a été emporté par de terribles maux de ventre au dernier jour des épreuves.

Faisant état de série noire sur les routes du pays, Vox Populi note 5 morts dans 3 accidents.

La presse sénégalaise commente le limogeage du Dg de Dakar Dem Dikk

Le limogeage, hier par le président de la République, de Me Moussa Diop, Directeur général de la société de transport public Dakar Dem Dikk, après sa sortie médiatique affirmant que Macky Sall n’a pas droit à un 3e mandat, fait les choux gras des quotidiens sénégalais reçus jeudi à APA. »Direction Dakar Dem Dikk: Macky éjecte Me Moussa Diop », titre Sud Quotidien.

Après Sory Kaba, ex Directeur général des Sénégalais de l’extérieur et Moustapha Diakhaté, ex ministre conseiller du Chef de l’Etat, Vox Populi écrit que « Me Moussa Diop, 3e victime du tabou du 3e mandat ». Nos confrères rappellent que le leader du parti Alternative générationnelle (mouvance présidentielle) avait qualifié le 3e mandat de coup d’État constitutionnel.

« Limogeage de Kaba, Moustapha et Me Moussa Diop: Le 3e mandat, juste un prétexte ! », note de son coté Rewmi Quotidien. Quoiqu’il en soit, L’As retient: « Me Moussa Diop, 3e victime du mandat ».

Pour Le Quotidien, limogé de la direction de Dakar Dem Dikk, « Me Moussa Diop (est) conduit au dépot », allusion faite au dépot des bus de la société. Le journal rappelle que Me Moussa Diop est la 3e victime du mandat et qu’il est remplacé par le magistrat-politicien Bounkhatab Sylla.

« Vérité sur le limogeage de Me Moussa Diop. Le prétexte du troisième mandat », titre L’Observateur, faisant également état d’un rapport sur la situation financière et sociale de la société Dakar Dem Dikk.

« Dem Dikk: Me Moussa Diop démis de ses fonctions. Les véritables raisons du limogeage », titre DirectNews. Selon nos confrères qui citent des indiscrétions, depuis des mois, Me Diop n’était plus en odeur de sainteté avec Macky Sall. « Il a joué plus malin en faisant une déclaration fracassante sur le 3e mandat pour être une victime », explique DirectNews.

« Haute administration: Macky décrète l’état de siège », apprend-on à la Une de Walf Quotidien, informant que « la négation du 3e mandat est criminalisé ».

« Terminus Moussa Diop », conclut La Tribune.

Parlant de gestion de l’équipe gouvernementale, L’Observateur révèle: « Remaniement, Macky brise ses codes. Comment le gouvernement actuel résiste au changement ». 

Les quotidiens traitent également des remous à la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Dakar (CCIAD) dont le nouveau bureau est contesté par une partie des élus.

« Le bureau de la Chambre de commerce de Dakar apporte la réplique au président de CCBM: Feu sur Serigne Mboup ! », s’exclame Le Témoin, dans lequel journal, le président de la CCIAD, Abdoulaye Sow et Cie affirment que M. Mboup est contesté à présidence de l’Union nationale des chambres de commerce et n’ecartent pas de porter plainte pour citations abusives et diffamation.

« Chambre de commerce de Dakar: Le bureau consulaire remet Serigne Mboup à sa place », titre Lii Quotidien, là où L’Info note: « Abdoulaye Sow s’en prend à Serigne Mboup ».

La réouverture des universités s’impose aux quotidiens sénégalais

L’essentiel de la presse sénégalaise, parvenue mercredi à APA, traite prioritairement de la reprise des cours, ce 1er septembre, dans les universités publiques du pays, fermées depuis le mois de mars à cause du coronavirus. »Rentrée universitaire: Faux départ », constate Le Quotidien, informant qu’à Saint-Louis et Bambey, les étudiants bloquent la reprise, pendant que l’Ucad est confrontée à des problèmes administratifs.

Parlant de reprise différée des cours en présentiel, EnQuête souligne que « la cacophonie s’installe à l’Ucad », faisant dire à Sud Quotidien que la reprise des cours est ratée à l’Ucad et à l’Ugb.

« Enseignement supérieur: Reprise avortée des cours à Dakar, Saint-Louis et Bambey. Les étudiants rejettent le plan de reprise en présentiel proposé par les autorités », renchérit Le Témoin, là où La Tribune indique: « Reprise des cours à l’Ucad: Frayeurs évacuées ».

« Avec des amphithéâtres fermés, un personnel administratif absent et des étudiants désemparés », DirectNews estime que « l’Ucad rate sa rentrée ».

De son côté, Walf Quotidien écrit: « Reprise des cours en présentiel: Les universités ratent le train du 1er septembre ». 

« Reprise des cours dans les universités, hier: Cohue à l’Ucad, ngente toubab à Saint-Louis. Un grand désordre au rendez-vous à l’université de Dakar. La coordination des étudiants de Saint-Louis boude la reprise et décrète 72 heures de journée sans tickets », détaille Vox Populi.

Rewmi Quotidien revient sur la déclaration de patrimoine exigée par le président de la République aux assujettis et informe qu’un seul ministre manque à l’appel. « Déclaration de patrimoine: Un ministre défie Macky Sall », rapporte Libération. Ce qui fait dire à Lii Quotidien que tous les ministres ont déclaré leur patrimoine, sauf un.

En politique, Le Témoin affiche « les réserves des experts » sur le statut du chef de l’opposition. Selon nos confrères, le professeur Moussa Diaw de l’Ugb fustige un débat stérile et met en garde contre l’implosion des partis autour de la recherche de prébende.

 « Élections municipales et départementales: Macky réunit son staff au Palais », titre Sud Quotidien.

Le dialogue politique revient en force dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais de ce mardi mettent l’accent sur le dialogue politique qui a repris récemment ses travaux, suspendus depuis mars dernier en raison de la pandémie du coronavirus. »Dialogue politique: L’opposition durcit son jeu. Pastef démasque une opposition qui entretient des relations coupables avec le pouvoir », titre L’As.

Notant que le cumul de chef de l’Etat et de parti est le principal point d’achoppement du dialogue, Le Témoin estime que c’est un faux débat. Selon nos confrères, « cette exigence d’une partie de la classe politique éclipse les vrais enjeux comme le bulletin unique et une vraie commission électorale indépendante ».

Walf Quotidien informe que le dialogue politique est ponctué ces derniers jours par le débat sur le statut et le mode de désignation du chef de l’opposition et tente d’expliquer « pourquoi l’opposition évite le cadeau de Macky ».

À propos du chef de l’opposition, Lii Quotidien souligne que « rien n’est encore joué pour Idy », leader du parti Rewmi annoncé par la presse comme étant désigné par la majorité des partis d’opposition qui prennent part au dialogue politique.

« Statut de l’opposition et de son chef: Sonko parle de tentative de division », écrit EnQuête dans sa manchette, là où DirectNews note: »Statut du chef de l’opposition: Le Fnr dubitatif, Cheikh Abdou Bara Dolly Mbacké récuse Idy et soupçonne un deal ».

L’Observateur revient sur « les enjeux de la rivalité entre Idy-Sonko » et explique que ces derniers sont liés aux « privilèges, honneurs et à la succession de Macky Sall ».

EnQuête revient sur le Magal de Touba dans un contexte de Covid-19 et titre: « Magal chez soi. L’idée fait son chemin ». Ce journal explique que la tenue de l’édition 2020 du Magal est un défi inédit pour le comité d’organisation et qu’à Touba, les avis divergent sur l’organisation de l’événement selon son format habituel.

La Tribune consacre sa Une à la justice avec son « impossible indépendance » du fait de la subvention allouée par le chef de l’Etat à l’Union des magistrats du Sénégal (Ums). « Les magistrats empochent les 40 millions f cfa de l’Etat. Le Forum civil veut des assises pour laver les soupçons sur l’exécutif », rapporte La Tribune.

« D’Alioune Ndao à Ngor Diop: La longue liste des magistrats décapités », titre Walf Quotidien.

Pendant ce temps, Sud Quotidien revient sur la déclaration de patrimoine et indique: »Les paradis fiscaux, l’autre casse-tête de l’Ofnac (Office National de lutte contre la Fraude et la Corruption) ».

La reprise des cours dans les universités à partir de ce 1er septembre fait la Une du Quotidien qui parle d’une « rentrée 100 protocoles ». « La Fac de médecine, les Écoles…avec leurs mesures barrières. La Faseg: Une année à combler. Ugb: Rentrée des clashs », explique le journal.

« Reprise des enseignements à l’Ucad: Le Recteur fait marche arrière », selon L’As, alors que Sud Quotidien informe qu’à l’Ugb, le Recteur et le Directeur du CROUS invitent les étudiants à la compréhension.

Politique et coronavirus à la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais, reçus ce lundi à APA, traitent prioritairement de l’actualité liée à la politique et au coronavirus. »Élections locales avant le 28 mars-Vers un 3e report », titre Sud Quotidien, dans lequel journal, Babacar Fall du Gradec affirme: »On ne peut pas vouloir une chose et son contraire ».

À la Une de Rewmi quotidien, Cheikh Guèye, maire de Dieupeul (proche de Khalifa Sall, ex maire de Dakar) se prononce sur un probable 3e mandat de MackySall et estime que « parler de 3e mandat au Sénégal est extrêmement grave ».

Dans Vox Populi, Moussa Tine, leader de l’ADP et autre proche de Khalifa Sall lance: »Macky doit s’affranchir de la petite politique et respecter son serment de ne pas se présenter une 3e fois. La question du 3e mandat bloque le pays et affaiblit le président de la République. Rien a changé. Khalifa Sall a naturellement rendez-vous avec le peuple pour les écheances à venir ».

A propos des concertations sur le statut de son chef, Vox Populi informe que « l’opposition choisit Idy (Idrissa Seck, leader du parti Rewmi) ». « Positions de l’opposition-Idy, leader désigné, en faveur de la suppléance et de la désignation du ministre des élections », poursuit L’As.

Parlant des relations entre la France et le Sénégal, L’Observateur note: »Macky-Macron: Une relation déséquilibrée. Intérêts économiques, rapports privilégiés et réalités d’État ».

Le Quotidien revient sur l’appui du Chef de l’Etat à l’Union des magistrats du Sénégal (Ums) et révèle que « Macky coupe les vivres » et retient ses 40 millions f cfa.

Source A traite du coronavirus et détaille: »5 décès en 24 heures, soit 284 le nombre total, 36 cas en réanimation et 172 testés positifs-l’épidémie poursuit sa promenade meurtrière ».

« Baisse des cas de contamination à la Covid-19-Rien que du bluff ! », s’exclame Lii Quotidien. Traitant de la lutte contre la Covid-19, Libération fait état de « 1055 guérisons en une semaine » et de 706 nouveaux cas et de 18 décès sur la même période.

« Covid-19 au Sénégal-Bientôt 10.000 guéris », se réjouit Kritik.

Les menaces d’expropriation des populations de Bargny font la Une du journal EnQuête qui note que « les Turcs installent la peur ». Selon nos confrères, pour faire place aux Turcs de Tosyali et leur usine de sidérurgie, les populations risquent l’expulsion.

« Bargny: Tosyali-centrale à charbon: Cocktail explosif pour la commune », renchérit Vox Populi.

L’Ucad au premier plan dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, parvenus samedi à APA, traitent principalement du redémarrage imminent des enseignements à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad).Vox Populi annonce que « le Rectorat et le Coud (Centre des œuvres universitaires de Dakar) dévoilent leur plan en trois temps » pour la reprise des cours du 1er septembre au 31 décembre 2020.

Pour éviter tout risque de propagation du nouveau coronavirus, les autorités universitaires ont acté une reprise graduelle des 78.500 étudiants que compte la plus ancienne université du pays.

Ainsi, précise ce journal, « les étudiants de la Licence 3 et du Master, soit un effectif de 19.517 (apprenants) », vont tout d’abord regagner les amphithéâtres. Ensuite, ce sera au tour de ceux de la Licence 2 et du Master 2, soit un effectif de 20.348 étudiants. Enfin, les étudiants de la Licence, au nombre de 31.700, composent le dernier groupe.

« Fermée depuis le 14 mars 2020, en raison de la pandémie, l’Ucad s’apprête (donc) à rouvrir ses portes. Des mesures strictes ont été prises par les services pédagogiques et sociaux pour une reprise réussie », à en croire EnQuête.

Dans les colonnes de ce journal, Ahmadou Aly Mbaye, le Recteur de l’Ucad soutient que « suivant ce plan de reprise, seules les cohortes d’étudiants ciblés pour une période bien définie auront accès au campus social et bénéficieront des œuvres sociales ».

Pour sa part, Abdoulaye Sow, le Directeur du Coud, informe dans EnQuête, que la solution de la reprise graduelle a permis « d’élaborer avec les étudiants un protocole d’hébergement pour limiter le nombre de résidents dans les chambres. Une chambre à deux lits sera désormais (occupée) par quatre (personnes) ».

Les autorités universitaires, rapporte Sud Quotidien, optent pour la rotation « malgré l’appel à une reprise en masse de la Coordination de l’amicale des étudiants de l’Ucad ».

Cité par L’AS, M. Sow renseigne que « 28 médecins, 5 pharmaciens, 45 infirmiers, 26 assistants-infirmiers, 24 brancardiers, 7 ambulanciers, 23 volontaires de la Croix rouge, 6 techniciens biologistes, 11 sages-femmes, 40 agents de santé et 8 travailleurs socio-psychologues » seront à la disposition des étudiants.

En économie, Lamine Bâ, le Directeur de l’Environnement des affaires, affirme dans L’Observateur que « le Sénégal n’est pas concerné par les irrégularités (contenues) dans les rapports Doing Business ».

Cette année, la Banque Mondiale (BM) a décidé de suspendre la publication de ce rapport à cause de l’existence d’irrégularités dans la collecte des données.

Sur un tout autre sujet, Le Soleil indique que la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao) exige « une transition civile immédiate » au Mali.

De son côté, Libération mentionne que « le président de la transition, (qui doit être une personnalité civile selon l’organisation régionale), n’aura pas le droit de se présenter à la prochaine élection présidentielle ».

En sports, Le Quotidien se fait l’écho de la signature, au FC Barcelone (Espagne), du Sénégalais Moussa Ndiaye. Le défenseur central, âgé de 18 ans, a paraphé un contrat de trois ans avec le club catalan.

Selon ce journal, l’ancien pensionnaire de l’académie Aspire se distingue « par sa vivacité » et sa technique qui lui notamment permis d’être élu, en 2019, meilleur joueur de la Coupe d’Afrique des moins de 20 ans.

Macky Sall en taille patron dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus vendredi à APA, traitent essentiellement de l’intervention du chef de l’Etat à l’université d’été du Mouvement des entreprises de France (Medef) dont il était l’invité d’honneur.Dans Le Soleil, Macky Sall a déclaré que « l’allègement du fardeau de la dette (permettra) d’accompagner l’Afrique dans ses efforts de résilience et de reprise de sa trajectoire d’émergence post-Covid ».

Le président de la République du Sénégal, rapporte le quotidien national, a plaidé pour un nouveau regard sur l’Afrique : « Ceux qui continuent de percevoir et d’analyser les dynamiques africaines à travers des paradigmes et des paramètres périmés risquent d’être surpris et en retard sur les rendez-vous de demain ».

A en croire le chef de l’Etat, cité par Le Témoin, « l’Afrique en construction est une source d’opportunités et d’investissement pour une économie mondiale essouflée. (Ce continent) est un acteur qui demande des rapports de partenariat plus qualitatifs et plus justes pour une croissance et une prospérité partagées ».

Pour sa part, EnQuête souligne que Macky Sall a annoncé, lors de cet évènement organisé en France, que « le Programme d’actions prioritaires ajusté et accéléré (PAP2A) sera adopté au mois de septembre prochain ».

Dans L’Observateur, il renseigne que « d’ici 2023, le PAP2A requiert un financement de 22,4 millions d’euros (environ 14,6 milliards F CFA) dont le tiers est attendu du secteur privé local et étranger. Ce sont ces défis que le Sénégal veut relever avec son programme de relance de l’économie nationale ».

Sur un tout autre sujet, L’AS fait savoir que « le dialogue (politique) bute sur le cumul de fonctions de président (de la République) et chef de parti ». Dans ce quotidien, Cheikh Sarr, membre du pôle de la majorité, soutient que si « un président, porté à la magistrature suprême par son parti ou sa coalition, démissionne de ces instances, (cela) équivaudrait à une forme de trahison envers ses camarades de parti ».

En tout cas, c’est « le désaccord » après le consensus sur le parrainage, note Sud Quotidien. Parce que, relate ce journal, l’opposition estime que le cumul de ces postes est « inadmissible ».

Pendant ce temps, Le Quotidien fait un focus sur la gestion de l’aide alimentaire. Selon ce journal, « le Comité Force Covid-19 a décidé d’envoyer une équipe au ministère du Développement communautaire et de l’Equité territoriale pour vérifier sur place et sur pièces les dépenses effectuées » dans le cadre de cette opération humanitaire dont le coût est évalué à 69 milliards F CFA.

Enfin, affirme Vox Populi, « le pays patauge dans les eaux après 48 heures de (fortes) précipitations ». A Pikine (ouest), Matam (nord) ou encore Kaffrine (centre), la pluie a causé des dégâts considérables et « des familles (ont été) chassées de leurs maisons par les flots ».  

Le Magal mis en exergue dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, parvenus jeudi à APA, traitent principalement de la confirmation du Magal de Touba (centre) dans un contexte de crise sanitaire.L’AS indique que le Khalife général des Mourides (confrérie musulmane) « tranche » pour l’organisation de la commémoration du retour d’exil de Cheikh Ahmadou Bamba, communément appelée Magal, dans « le respect des gestes barrières ».

Serigne Bass Abdou Khadre Mbacké, le porte-parole du guide des Mourides, a fait cette annonce hier mercredi lors du Comité Régional de Développement (CRD) consacré à ce grand évènement religieux.

Au cours de cette rencontre, rapporte EnQuête, Mamadou Dieng, le médecin-chef de la région médicale, a demandé aux autorités religieuses de donner des consignes pour « le port systématique du masque ».

En outre, préconise M. Dieng dans ce journal, il faut que « les lieux de rassemblements comme les alentours de la mosquée soient déguerpis. Car les commerces risquent de créer des embouteillages ».

Sud Quotidien informe que « le colloque international, (tenu) tous les quatre ans, se fera cette année en visioconférence ». Dans Vox Populi, Serigne Bass Abdou Khadre Mbacké soutient que le Magal est « notre fête de l’indépendance ». Pour lui, cette édition intervient « dans un contexte particulier mais nous devons rester positifs et croire qu’après le Magal, la pandémie pourra disparaître du pays ».

En politique, Le Quotidien s’intéresse à la caution après la suppression du parrainage pour les élections locales. Ce journal analyse la nouvelle donne : « Le montant de la caution serait-il de 10 à 20 millions F CFA si le gouvernement avait pensé à la suppression du parrainage ? Rien n’est moins sûr puisque l’objectif était d’éviter de se retrouver avec une pléthore de listes candidates qui pourraient rendre difficile l’organisation des élections. Mais là, quelque part, on a déverrouillé ».

Pour sa part, L’Observateur affirme que « les élections locales, prévues le 28 mars 2021, risquent de connaître un énième report. A sept mois du scrutin, avec des délais incompressibles, il est quasi impossible de procéder à un audit du fichier et à une évaluation du processus électoral ».

Dans les colonnes de ce quotidien, Moussa Diaw, professeur de Sciences Politiques à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis (nord) approuve la suppression du parrainage pour les élections locales : « ça devenait très compliqué de (le) mettre en application. Déjà avec la présidentielle (de 2019) et le nombre limité de candidats, on a eu toutes les difficultés du monde ».

Sur un tout autre sujet, Le Soleil annonce que « la Sonatel a finalement accepté de baisser ses tarifs illimix ». Dans le quotidien national, le Directeur Général de l’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes (ARTP), Abdoul Ly « a rendu publics les nouveaux prix. L’offre à dominante voix est désormais à 2200 F CFA au lieu de 4500 F CFA, et l’autre à dominante données-internet passe de 7500 à 5500 F CFA ».

Le Témoin en conclut que « l’ARTP fait plier le géant Sonatel » et « finalement, les clients de l’opérateur Orange peuvent afficher un large sourire ».

Le parrainage en vedette dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus mercredi à APA, traitent essentiellement de la suppression du parrainage pour les prochaines élections locales.Vox Populi annonce que « le parrainage (est) supprimé » puisque « les acteurs politiques des différents pôles (pouvoir, opposition, non-aligné) et la société civile, réunis hier (mardi) au sein de la Commission politique du dialogue national », ont acté cette décision.

Le Quotidien précise que « pour la présidentielle et les Législatives, les choses restent en suspens ». Dans les colonnes de ce journal, Cheikh Sarr, l’un des plénipotentiaires de la majorité déclare : « Pour savoir si lors de la prochaine présidentielle il y aura le parrainage, il faut attendre l’évaluation du processus électoral ».

De son côté, rappelle Sud Quotidien, le parrainage est « l’une des réformes introduites dans le Code électoral à la veille de la présidentielle du 26 février 2019 ». Poursuivant, ce journal note qu’il « faisait partie des principaux facteurs bloquants de la tenue des locales du fait des difficultés liées à son application sur le terrain » pour ce type de scrutin.

Citéé par EnQuête, Sagar Traoré, la chargée des élections et relations internationales de l’AJ-PADS (And-Jëf/Parti africain pour la démocratie et le socialisme), soutient que dans le cadre des travaux de la Commission politique du dialogue national « seuls quatre ou cinq points sont pour le moment en suspens. (Il s’agit) du statut de l’opposition et de son chef, des organes de gestion des élections, du rôle et de la place de la justice dans le processus électoral et de la rationalisation du calendrier républicain ».

Le Soleil renseigne que « la Commission cellulaire du dialogue politique valide aujourd’hui son rapport d’étape en vue de soumettre au chef de l’Etat, le 31 août au plus tard, un rapport spécial ». Selon le quotidien national, « elle dispose encore de trois mois pour finaliser et déposer sur la table du président de la République le rapport définitif en raison du décret de prolongation du dialogue national ».

Sur un tout autre sujet, L’Observateur dévoile « les secrets de vie du douanier qui a tué sa fille » dimanche dernier aux Mamelles (Dakar). A en croire une source de ce journal, le Colonel Mouhamadou Sall, chef des Sections d’écritures du Môle 2 du Port autonome de Dakar, aurait été victime de son professionalisme : « C’est l’un des inspecteurs les plus sérieux et rigoureux de sa génération » dans un service qui, avec le Môle 8, pèse 80 % des recettes douanières du Sénégal.

Au cours de son interrogatoire, rapporte L’Observateur, il « n’aurait pas arrêté d’invoquer les forces obscures » en disant notamment : « Même si je vous explique, vous n’allez pas comprendre ».  Ce quotidien se fait aussi l’écho d’une autre hypoyhèse qui expliquerait le drame. Celle d’ « une pratique religieuse excessive » du colonel actuellement interné au service psychiatrique du Centre Hospitalier et Universitaire de Fann, à Dakar.

Dans Libération, le chef des Sections d’écritures du Môle 2 affirme avoir « une nouvelle mission » consistant à « sauver l’humanité ». Et le premier acte « consistait à sacrifier sa fille (dont) le sang (serait) prophétique ».

Enfin, EnQuête remarque que « la violence a investi la sphère familiale. Depuis des mois, des scènes atroces de meurtres, violences domestiques et conjugales sont notées sur tout le territoire national. Une nouvelle parenthèse de folie collective ».

Pour sa part, L’AS s’intéresse aux conséquences du nouveau coronavirus dans le secteur de l’hôtellerie. Et Doudou Gnagna Diop, le président de l’Organisation nationale pour l’intégration du tourisme sénégalais (Onits), tire la sonnette d’alarme car « des entreprises sont au bord de la faillite ».

Justice et politique, sujets dominants dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, parvenus mardi à APA, traitent principalement de l’affaire Dia-Kane, du livre de Thierno Alassane Sall et d’un drame survenu aux Mamelles de Dakar.Sud Quotidien considère l’appareil judiciaire comme « un grand corprs malade ». Ce journal invoque entre autres des « tiraillements entre magistrats, la gestion des grands dossiers politico-judiciaires, les affaires d’enregistrements entre magistrats et avocats ».

A propos du différend opposant Ousmane Kane, le premier président de la Cour d’appel de Kaolack (centre) et le juge Yaya Amadou Dia, président de chambre dans la même juridiction, Sud Quotidien souligne que « les invectives et dénigrements qui polluent la quiétude au temple de Thémis (occultent) des zones d’ombre ».

Pour EnQuête, il n’y a pas l’ombre d’un doute, c’est « une guerre latente » puisqu’ « au-delà de l’affaire Dia-Kane, se cache un mal bien plus profond qui oppose magistrats supposés privilégiés et ceux qui se disent un peu ostracisés ».

Une source anonyme citée par ce journal soutient : « Il y a une césure entre l’immense majorité constituée de jeunes, de moins jeunes et de vieux aussi. Fondamentalement, c’est un problème de crédibilité et de légitimité qui se pose. Quand on est confronté à ces problèmes, on a beau être chef de façon formelle, mais on n’a aucune autorité sur les gens. On est juste le chef administratif de la juridiction ».

L’Observateur s’intéresse aux « détails de l’audition d’Ousmane Kane » devant l’Inspection générale de l’administration de la justice (Igaj). Selon ce quotidien, le magistrat aurait affirmé que le différend serait né « d’une faute technique qu’aurait commise le juge Yaya Amadou Dia et qui aurait refusé de la rectifier, même quand son supérieur le lui a demandé ».

De son côté, L’AS se fait l’écho de la « Sall guerre des livres ». Poursuivant, ce quotidien indique que « le nouveau (bouquin) de l’ancien ministre Thierno Alassane Sall est en train de susciter plusieurs réactions dans l’espace public ». Et d’en conclure que « ce brûlot confirme la tendance actuelle des hommes politiques à sortir des livres pour critiquer la gouvernance du président Macky Sall ou pour vanter ses mérites ».

En fait divers, Vox Populi rapporte qu’ « un douanier égorge sa fille de 7 ans ». A en croire ce journal, « l’auteur présumé de ce crime n’est autre que le chef des Sections d’écritures du Môle 2 du Port autonome de Dakar ».

Dans les colonnes de Libération, le colonel Mouhamadou Sall a déclaré lors de son interrogatoire à la brigade de Gendarmerie de Ouakam (commune de Dakar) : « J’étais possédé par le diable. Je voulais juste la corriger mais je ne sais plus ce qui s’est passé après ».

Pour sa part, Le Quotidien informe que ce père de famille, qui souffrirait de « troubles mentaux », est maintenant « interné dans une structure hospitalière pour bénéficier d’un suivi médical ».

Enfin, Le Soleil fait un focus sur la situation sociopolitque au Mali. Dans le quotidien national, Maître Ousmane Sèye, membre de la coalition au pouvoir Benno Bokk Yakaar (BBY), évoque l’impérieuse nécessité de « veiller à un retour de l’ordre constitutionnel » après le renversement d’Ibrahim Boubacar Keïta.  

Les remous dans la magistrature tiennent en haleine la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus lundi à APA, traitent essentiellement des soupçons de corruption qui éclaboussent la magistrature.Sous le titre « La chienlit », Le Quotidien se fait l’écho du « malaise dans la magistrature ». Ce journal note que « le ministère de la Justice a attendu quatre mois pour saisir l’Inspection générale de l’administration de la justice (Igaj) alors que le conflit opposant les juges Yaya Amadou Dia et Ousmane Kane empoisonne la Cour d’appel de Kaolack (centre) ».

Le Quotidien précise que « le 14 avril 2020, Yaya Amadou Dia avait porté de graves accusations (de corruption) contenues dans une réponse à une demande d’explications qui lui a été servie. Et 14 jours après, soit le 28 avril, Ousmane Kane a répondu à la lettre pour récuser les accusations ».

Sud Quotidien indique que « l’Igaj (est appelée) à la rescousse » après qu’un juge de siège, Yaya Amadou Dia accuse Ousmane Kane, le premier président de la Cour d’appel de Kaolack, de corruption. Dans les colonnes de ce journal, Birahim Seck, le Coordonnateur du Forum civil affirme que « l’impunité doit être bannie partout surtout dans la magistrature ».

Libération fait savoir que l’Igaj a pour mission « de diligenter immédiatement une enquête exhaustive sur les faits allégués et de dresser un rapport dans les plus brefs délais » afin de sauvegarder « la crédibilité de l’institution judiciaire ».

Pour sa part, L’AS s’intéresse aux « sanctions encourues par les juges Dia et Kane ». Ce journal souligne que « les deux protagonistes risquent des sanctions allant de l’avertissement à la radiation sans oublier des poursuites pénales pour faits de corruption ».

Dans EnQuête, Babacar Diop, le Secrétaire Général du parti d’opposition, Forces Démocratiques du Sénégal (FDS), n’y va pas avec le dos de la cuillère : « On le sait depuis longtemps, la justice fout le camp dans ce pays. Il faut des réformes très profondes pour restaurer la dignité et l’indépendance des magistrats ».

L’Observateur remonte aux origines de « la guerre entre Ousmane Kane, le premier président de la Cour d’appel de Kaolack et le juge Yaya Amadou Dia, président de chambre dans la même juridiction ». Selon des sources de ce quotidien, « tout est parti d’une faute technique qu’aurait commise Yaya Amadou Dia. (Ce dernier) aurait refusé de se rectifier quand son supérieur (Ousmane Kane) le lui a demandé ».

Pour tirer cette affaire au clair, rapporte L’Observateur, « le premier président de la Cour d’appel de Kaolack va être entendu aujourd’hui, sauf report, par les enquêteurs de l’Inspection générale de l’administration de la justice (Igaj) ». A en croire ce quotidien, c’est un « sale temps pour le gouvernement » parce que les ministères « de la Santé, de l’Education, du Transport, de l’Energie, de la Justice… (sont) en état d’urgence ».

Sur le front de la Covid-19, Vox Populi annonce qu’ « une importante délégation du ministère sénégalais de la Santé et de l’Action sociale est en visite en Gambie depuis jeudi pour un partage d’expériences ». Dans ce pays anglophone enclavé dans le Sénégal, le nouveau coronavirus circule, ces dernières semaines, à un rythme inquiétant.

Enfin, dans Le Soleil, Oumar Youm, le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement soutient que le récent livre de Thierno Alassane Sall, ancien ministre de l’Energie, intitulé « Le Protocole de l’Elysée », « n’apprend rien de nouveau, sinon de la frustration ».

La posture de Macky Sall sur le Mali en vedette dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA traitent principalement des sanctions prévues par la Cedeao sur le Mali après le coup d’Etat du président Ibrahim Boubacar Keita.Sur les sanctions des chefs d’Etat de la Cedeao, EnQuête note des « dissensions entre ADO et Macky ».

Candidat controversé à un 3e mandat, le président ivoirien « représente l’aile dure qui veut mettre au pas les putschistes ». Toutefois, son homologue sénégalais ne veut pas de sanctions « qui vont enfoncer le peuple malien dans la galère », ajoute le journal.

L’Observateur titre aussi sur « le coup d’Etat de Macky Sall », notant que le plan du chef de l’Etat sénégalais est enfoui dans les « impératifs humanitaires » du Mali.

Le Quotidien nous plonge dans « les coulisses du sommet » des chefs d’Etat de la Cedeao sur la crise malienne. Le Nigérien Issoufou, l’Ivoirien Ouattara et le Guinéen Condé étaient « pour une intervention militaire », mais le Sénégalais Macky Sall a dit « niet ».

Mais d’après ce journal et Vox Populi, les chefs d’Etat « exigent le rétablissement immédiat » de Ibrahim Boubacar Keita, le président malien démissionnaire sous la contrainte.

Pour Le Témoin, le président sénégalais réalise un « joli coup diplomatique » en sauvant « le Mali de d’asphyxie ». Contre les jusqu’au-boutistes de la Cedeao menés par le président Ouattara, partisans de la fermeture totale des frontières, Macky Sall « a réussi à arracher un couloir humanitaire ».

Vox Populi souligne ainsi que Macky Sall « impose à ses pairs l’allègement de l’embargo sur le Mali ».

Sur un autre sujet portant sur les magistrats qui « se trainent dans la boue » au Sénégal, Vox Populi note que « le juge Dia accuse le juge Kane d’être corrompu ». Yaya Amadou Dia déballe longuement dans sa lettre contre Ousmane Kane « qu’il accuse même d’avoir libéré un condamné à la perpétuité ».

Ce dernier réplique dans le même journal et précise qu’il n’est « pas sa première victime. Il veut encore nuire ».

Mais pour L’AS, le juge Yaya Dia « accuse au détail près » son collègue Ousmane Kane, faisant dire à Le Quotidien que la magistrature sénégalaise est « dans tous ses états ».

Sur le stockage des produits chimiques au Port de Dakar, Libération souligne que les 3050 tonnes de nitrate sont présentes au Môle 3 « depuis 25 jours ». Le Port évoque « un simple transit et un enlèvement imminent ».

Les bonnes feuilles du brûlot de l’ancien ministre de l’Energie Thierno Alassane Sall sont également revenues dans la plupart des journaux. Dans « Le Protocole de l’Elysée », M. Sall raconte « l’orage » dans le bureau de Macky et « l’excès de zèle » de l’ancien Premier ministre Mohammed Boune Abdallah Dionne, rapporte Les Echos.

En football, Stades titre sur la « finale de rêve entre l’ambitieux et l’aristocrate », soulignant que PSG – Bayern est une « histoire de chocs à tous les étages ».

Record se demande par ailleurs si le Bayern Munich a montré des faiblesses par rapport à la défense et la physique entre autres. Le milieu parisien Marco Verratti relativise et précise que l’équipe allemande est « très forte, très physique ».

Mais avant ce défi prévu dimanche, la finale de la Ligue Europa, elle, se joue ce vendredi soir. Selon Record, on saura si l’Inter de Milan peut « priver Séville d’un 6ème sacre ».

Justice, environnement et Mali au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA traitent d’une diversité de sujets, allant du malaise dans le syndicat des magistrats à la polémique sur le stockage de produits chimiques au Port de Dakar, en passant par la tension actuelle au Mali.L’AS note un profond malaise à l’Union des magistrats du Sénégal (UMS) et livre « les dessous de la bruyante démission du juge Ousmane Kane ».

Pour Vox Populi c’est « une querelle de générations dans la magistrature », avec des « vieux et jeunes magistrats (qui) s’étripent ». Premier président de la Cour d’Appel de Kaolack (centre), Ousmane Kane est « exaspéré par les jeunes magistrats insulteurs de leurs aînés ».

Souleymane Téliko, président de l’UMS, promet de lui donner « la réponse qui sied ».

Le Quotidien souligne que cette démission du président de la Cour d’Appel de Kaolack met l’« Union dans un malaise sérieux ». Pour le juge Kane, « le combat pour le changement du système ne sera pas gagné, seule, par l’UMS ».

Libération titre sur le contrat à polémique entre Senelec et Akilee et souligne que l’Agence de régulation des marchés publics (ARMP) « lave Makhtar Cissé », l’ancien directeur de la Société nationale d’électricité et actuel ministre du Pétrole et des Energies. La cellule d’enquête de l’ARMP note en effet que « les conditions de création d’Akilee sont conformes avec le droit commun des sociétés commerciales ».

Sur un autre sujet, le journal estime que le Port autonome de Dakar « n’a pas tout dit » sur le nitrate d’ammoniac stocké au Mole 3, soulignant que le ministère de l’Environnement s’est opposé au transfert du produit à Diamniadio.

L’Observateur note par ailleurs que ce ministère « s’en lave les mains » malgré la menace d’explosion comme cela était le cas il y a quelques jours dans la capitale libanaise Beyrouth. Le journal précise que le Port est « sommé de sortir le produit dangereux du pays ».

En Conseil des ministres hier mercredi, Le Soleil rapporte que le président « Macky Sall demande l’audit et la sécurisation des dépôts » de produits chimiques.

L’Observateur informe par ailleurs que son ancien ministre de l’Energie, Thierno Alassane Sall, publie un livre qui a « touché au cœur » l’actuel régime.

Le brûlot fait de terribles révélations du « Protocole de l’Elysée », sans omettre « les SMS de Boun Abdallah Dionne, le pied de grue de Aliou Sall, la colère du président » entre autres.

Sur un autre sujet, EnQuête note que « la Cedeao asphyxie le Mali » par un « embargo » après que des militaires ont forcé le président Ibrahima Boubacar Keita à la démission. La junte tend malgré tout la main aux organisations sous-régionales et internationales là où la France et la société civile africaine « se placent aux côtés du peuple malien ».

Dans le quotidien national Le Soleil, un enseignant en droit international trouve « la réaction de la Cedeao pertinente ».

L’Observateur analyse la position du Sénégal « face au piège de la crise malienne ». Bakary Sambe, spécialiste des questions de conflits et de paix, y explique que « les jihadistes auront les cartes en main si… ».

En sport, le journal parle des « nouvelles clés » des arbitres contre Alioune Sarr, le président du CNG de lutte avec lequel ils sont en conflit. Pendant ce temps, « des hommes armés ouvrent le feu sur l’ancien lutteur Boy Kairé » à la suite d’un cambriolage de son domicile.

En football, Stades présente « le calendrier infernal qui attend les Lions » pour les éliminatoires de la CAN et le Mondial 2022.

En Ligue des champions, une « finale XXL » est prévue dimanche entre le Paris Saint-Germain et le Bayern Munich. Record estime que c’est un duel franco-allemand dont l’objectif sera la « belle ».

Le coup d’Etat au Mali tient en haleine les quotidiens sénégalais

La démission sous contrainte du président malien Ibrahima Boubacar Keita est le sujet le plus en vue dans les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA.La crise sociopolitique au Mali aboutit à la prise du pouvoir par l’armée, note L’AS dans sa Une avant de préciser que le président IBK « démissionne sous contrainte ».

« IBK désespéré », souligne Le Quotidien, soulignant que l’Armée malienne obtient la démission du chef de l’Etat et la dissolution de l’Assemblée nationale.

Par ailleurs, la Cedeao met le Mali « en quarantaine » après le « putsch militaire » là où le Sénégalais Macky Sall et d’autres chefs d’Etats sont attendus « à Bamako demain ». Pour l’analyste politique Yoro Dia, « IBK a fait perdre 7 ans à son pays » qui n’a plus le contrôle sur une grande partie de son territoire à cause de terroristes et de rebelles.

Toutefois, EnQuête note un « saut vers l’inconnu » après la démission du président et la situation confuse au Mali. Le journal fait en même temps le récit « d’une folle journée marquée de scènes de liesse populaire » et l’arrestation d’IBK, du président de l’Assemblée nationale, des ministres et généraux de l’armée.

C’est « le retour des coups d’Etat au Mali », note Vox Populi soulignant que cette issue a eu lieu après des semaines de manifestations du Mouvement du 5 juin contre IBK. « Je ne veux pas que du sang soit versé pour mon maintien aux affaires », a déclaré tard dans la nuit de mardi à mercredi ce dernier, détenu au camp militaire de Kati, à 15 km au nord de Bamako.

Mais avant cette déclaration, la Cedeao avait décidé de fermer ses frontières et menacé les militaires putschistes de sanctions, rapporte le journal.

« La Cedeao suspend le Mali de tous les organes de décision », barre dans sa Une le quotidien national Le Soleil. L’institution communautaire « exige la libération immédiate de IBK, décide de la fermeture de toutes les frontières terrestres et aériennes ». Elle prévoit en outre des « sanctions » contre tous les putschistes et leurs collaborateurs.

Au plan national, le secteur privé « loue la confiance de Macky » Sall qui a demandé à tous les adjudicataires sénégalais qui répondent aux critères de se regrouper pour gérer ensemble la concession de la plateforme logistique pétrolière lancée par le Port autonome de Dakar (PAD).

Par ailleurs, L’Observateur note que « le Port de Dakar (est) sous une menace explosive » pour cause de transit et stockage de « marchandises dangereuses ». Il s’agit de 3050 tonnes de nitrate d’ammonium arrimées au Môle 3, « soit plus que les 2700 tonnes qui ont explosé au port de Beyrouth ». L’évacuation du produit est « suspendue à un agrément du ministère de l’Environnement » là où les experts en sécurité disent leurs « inquiétudes ».

Sur la Covid-19, Le Quotidien note que les jeunes ne sont « pas à l’abri » là où L’AS souligne que « l’OMS s’inquiète sur les cas âgés entre 20-40 ans ».

En fait divers, Libération rapporte que l’ancien policier arrêté pour braquage d’un magasin chinois à Dakar « essaie encore de se faire la belle » à la prison du Cap Manuel où il est détenu. C’est « une tentative d’évasion spectaculaire », parce que Mouhamed Gassama et son complice Adama Diouf, « inculpés hier », « avaient réussi à franchir le premier obstacle du mûr de clôture de la prison ».

En football, Stades salue la « victoire en toute maîtrise » du Paris Saint-Germain face à Leipzig (3-0). Ainsi le PSG est « à un match d’une première étoile européenne ». Record note pour sa part que le milieu sénégalais du club francilien est « sur les pas de Sadio » Mané.

Ce dernier, élu meilleur joueur de la saison par les fans de Premier League, promet de « pousser plus fort pour être meilleur ».

Le coronavirus se propage dans les quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA traitent d’une diversité de sujets sur fond de Covid-19.Face à l’accroissement des cas positifs et décès dus à la Covid-19, EnQuête s’interroge : « Faut-il confiner Dakar ». Selon des experts interrogés par le journal, seul un confinement de la capitale peut enrayer l’explosion des cas de coronavirus. « On coupe Dakar du reste du pays. Il faut être courageux, surtout qu’on va vers le Magal », préconise un scientifique.

Evènement phare de la communauté mouride, « le Magal peut briser les barrières », estime dans Vox Populi le professeur Massamba Diouf.

Si beaucoup pensent que ce n’est pas une idée de le tenir dans ce contexte pandémique, il recommande de transformer « la menace en opportunité ». Pour Pr Diouf, « Dakar pourra très facilement atteindre son pic, le dépasser pour qu’on assiste à une inversion des indicateurs ».

L’Observateur s’avance vers la commune balnéaire de Saly où des habitants racontent « les drames de l’amour à distance » à cause de la fermeture des frontières. Par la faute de la Covid-19, l’un d’eux confie qu’il s’achemine vers la rupture avec sa copine française là où un autre soutient qu’il fait tout pour sauver sa relation avec sa conjointe qui veut vendre sa résidence à Somone.

Sur un autre sujet, L’AS titre sur la reprise du dialogue politique avec les modalités qui seront fixées demain mercredi. Dans l’ordre jour, il y aura « les exigences » de l’opposition pour la tenue des élections locales à date échue.

Sur le sujet, L’Observateur qualifie Famara Sagna de « président covidé ». Le journal explique comment le coronavirus a entamé la légalité du président du comité de pilotage du dialogue national.

Le Quotidien affiche dans sa Une « la mine ferme du DG des ICS », Alassane Robert Diallo. Les Industries chimiques du Sénégal sont en effet dans un conflit foncier avec les populations de Tobène. Pour M. Diallo, les six hectares leur ont été « octroyés par l’Etat en 2008 » et il n’est « pas question de négocier au cas par cas ».

Par ailleurs, Libération ne lâche pas cette entreprise d’engrais chimiques qui est en cause dans un « scandale de déversement de matières toxiques sur la voie publique ».

En fait divers, le journal publie « l’enquête qui a fait tomber +Papy+ », inculpé dans une affaire de trafic de migrants, blanchiment de capitaux et usurpation de plusieurs identités entre autres.

L’Observateur note un rebondissement dans le cambriolage d’un magasin chinois aux Allées du Centenaire. Le frère d’un ancien ministre et un journaliste sont en effet « arrêtés » dans l’affaire.

Sur le classement Shanghai 2020, le journal renseigne que le Sénégal est absent du top 1000 des meilleures universités du monde.

Pendant ce temps, Le Soleil fait focus sur les jeunes diplômés sans emploi. Sous le titre « Les parchemins de la désillusion », le quotidien national note qu’il y a beaucoup de diplômés mais avec « peu de qualifications ».

Sur la diplomatie, l’ambassadeur du Gabon au Sénégal, Régis Onanga Ndiaye, dit encourager les Sénégalais à investir dans son pays.

Le Quotidien informe en même temps que le président Macky Sall est en France, les dossiers bilatéraux étant « au cœur de la visite ».

En football, Stades et Record notent que les fans de Premier League ont choisi Sadio Mané comme meilleur joueur de la saison. L’international sénégalais va probablement suivre la première demi-finale de la Ligue des champions de ce soir opposant le Paris Saint-Germain de son compatriote Idrissa Gana Guèye aux Allemands de Leipzig.

Pour L’Observateur, c’est « une demi-finale à l’accent sénégalais » parce que le team-manager de l’équipe allemande est le Sénégalais Babacar Ndiaye.

Par ailleurs, les deux quotidiens spécialisés, comme voulant trancher, notent dans leurs Unes que le club français rêve d’une « finale historique ».

Coronavirus, religion et tourisme au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA traitent d’une diversité de sujets partagés entre le marteau de la lutte contre la propagation de la Covid-19 et l’enclume d’organiser ou pas des rassemblements religieux.Libération note une propagation du coronavirus au Sénégal avec « 4231 cas actifs signalés ». 1159 contaminations dont 679 issues de la transmission communautaire sont détectées entre le 9 et le 16 août, relève le journal notant que le bilan passe à présent à 253 morts.

Le directeur de la Prévention, Pr Mamadou Ndiaye, fait savoir par ailleurs que « nous faisons face à une nouvelle vague ».

Dans L’Observateur, le socio-anthropologue Cheikh Ibrahima Niang explique « pourquoi la stratégie de lutte contre le Covid-19 que nous avons présentée à l’Etat est bloquée ».

Malgré la « progression effrayante » de la pandémie dans le pays, L’AS informe que le khalifat de Touba « maintient la tenue » du Grand Magal. Evénement annuel marquant le départ en exil du fondateur de la confrérie mouride à la fin 19e siècle, il sera commémoré vers le 1er octobre prochain selon Vox Populi.  

« Ila Touba malgré le virus : Magal sous gestes barrières », titre ce journal qui s’incruste dans le débat autour de la tenue ou non de ce grand rassemblement pour cause de Covid-19. Toutefois, la décision du khalife des mourides est prise : « Organiser le Magal sous le respect des mesures édictées par les autorités du ministère de la Santé ».

Dans le quotidien national Le Soleil, le ministre de l’Intérieur a salué, dans le cadre de la fête de l’Assomption célébrée le week-end, « l’engagement de l’Eglise contre la Covid-19 ».

EnQuête note toutefois que la tenue du Magal-2020 est « en pointillé » vu le contexte de coronavirus, qui a laissé en outre un impact au tourisme dans la région de Saint-Louis (nord) qui « agonise » de ce fait.

L’Etat mise malgré tout sur « le tourisme domestique » pour la relance de l’industrie touristique, affirme Le Soleil qui nous inscrit par ailleurs dans une « longue marche » au sud du pays pour nous faire découvrir les « premiers habitants de la Casamance : les Bainouks ». Ces derniers sont « les maîtres du bois sacré ».

L’AS aborde un « accaparement foncier » dans sa Une, avec « des militaires (qui) assiègent » un site à Dougar. Le même problème foncier est noté à Tobène entre les populations et les ICS, une usine d’engrais chimiques, selon Le Quotidien. Ainsi les « relations sulfureuses » ont conduit à la mise sous mandat de dépôt de 18 personnes, souligne le journal.

En football, Stades note que le milieu sénégalais du Paris Saint-Germain est « très incertain » pour la demi-finale de Ligue des champions contre les Allemands de Leipzig. Idrissa Gana Guèye a ressenti en effet une « alerte musculaire » à l’entrainement.

Le carré d’as de cette compétition oppose ainsi des équipes franco-germaniques. C’est « la 3ème guerre », commente Record. Mais le plus surprenant est selon Stades l’absence de Messi et Ronaldo dans cette phase, « une première depuis 14 ans ».

Par ailleurs, notent les deux quotidiens spécialisés, le défenseur sénégalais de Naples (D1 Italie) Kalidou Koulibaly est « sur le point de signer » à Manchester City. Le club anglais est décidé à renforcer sa défense après son élimination surprise en quart de finale de la C1 par Lyon et la perte de son titre de Premier League au profit de Liverpool cette saison.

La presse sénégalaise traite d’une diversité de sujets

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce vendredi à APA, traitent de divers sujets allant de l’économie à la politique en passant par les faits de société, sans oublier l’actualité en lien avec la pandémie du coronavirus.« Les sapeurs lâchent les morts du Covid », accuse le quotidien L’Observateur, faisant des révélations sur le nombre de décès au Sénégal et à l’étranger transportés par les soldats du feu. « Après cinq mois de lutte contre le coronavirus, la Brigade nationale des Sapeurs-Pompiers présente un bilan à mi-parcours inquiétant de ses interventions dans le cadre de la riposte à cette pandémie », note le journal.

Ce dernier précise par ailleurs que « Seuls 191 sur les 207 morts ont été acheminés aux cimetières à la date d’hier ». Une situation qui serait due, selon nos confrères, au « manque de moyens et (un) défaut d’équipements adéquats ».

Sous le titre « Impuissance », Tribune s’intéresse à l’explosion sans arrêt des cas de Covid-19 et donne la parole au directeur des établissements de santé, Ousmane Dia, qui affirme que « si la situation actuelle persiste, tous les ingrédients seront disponibles pour aller vers un confinement (…) ciblé ». « Un retour de l’état d’urgence assorti de couvre-feu n’est pas également à écarter », avertit le responsable sanitaire.

Le quotidien EnQuête consacre sa parution du jour à l’hôpital Dalal Jamm de Guédiawaye (Dakar) et arbore ce titre : « Un géant aux pieds d’argile ». En sous-titre, le journal mentionne ces informations : « Construit à hauteur de 50 milliards pour être le fleuron de l’hôpital sénégalais, Dalal Jamm traine son spleen depuis 4 ans. Le nœud du problème est l’absence de bloc opératoire qui plombe toute l’activité ».

En politique, Vox Populi met le focus sur les conséquences de la folie du 3ème mandat dans une sous-région instable et affiche : « L’Afrique de l’Ouest assise sur un volcan ». Le journal donne ensuite la parole au défenseur des droits de l’Homme, Alioune Tine, qui dit craindre une « déflagration » et alerte sur le « risque de chaos et de somalisation (qui guette) la région ».
Fustigeant l’attitude des présidents ivoirien et guinéen qui cherchent un 3ème mandat, il déclare : « Ouattara et Condé fonctionnent en mode pilotage automatique, sourds et aveugles ».

Suite aux différentes complaintes des acteurs du dialogue national, « Une veillé d’armes (est prévue) chez Famara Sagna » informe L’AS quotidien, ajoutant qu’« (…) il n’est pas exclu que les choses redémarrent progressivement dans les 48 heures à venir ».

Le même journal revient par ailleurs sur la recrudescence des accidents de la route en barrant sa Une par ce titre : « Bombe pneumatique ». A sa page 7, le journal donne la parole au Commissaire aux enquêtes économiques, Ibrahima Sarr qui révèle que « L’essentiel des accidents est causé par la pneumatique ».

Le quotidien national Le Soleil passe au peigne fin le rapport sur l’évaluation des politiques et des institutions en Afrique (CPIA) de la Banque mondiale et informe que « Le Sénégal (est classé) 3ème sur 39 pays ».

De son côté, WalfQuotidien informe que Macky Sall sera l’invité de l’Université d’été du Mouvement des entreprises de France (Medef), prévue les 26 et 27 août prochains. « Une occasion pour le patronat hexagonal de l’interpeller sur ses intérêts au Sénégal qui, visiblement, ne semblent plus trouver grâce à ses yeux, à cause sans doute du flirt avec la Chine et la Turquie », soutiennent nos confrères.

Faits divers et coronavirus s’imposent aux quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce jeudi à APA, accordent la part belle aux faits de société, sans oublier l’actualité liée à la pandémie de la Covid-19.« Un drame social », titre le quotidien national Le Soleil en référence au refus de paternité dont seraient victime certaines femmes et enfants Sénégalais.  

Dans ses colonnes, le journal note que « La naissance d’un enfant est pour beaucoup un rayon d’espoir ; et pour d’autres, une descente aux enfers surtout quand celui qui est supposé en être le père refuse la paternité. Bien des familles se remettent difficilement de ce déchirement exacerbé par les considérations socioreligieuses et un environnement juridique laissant peu de possibilités d’action à la femme ».

Sous le titre « La parole aux populations », Le Quotidien revient sur la perception de la crise casamançaise au Sénégal, en Gambie et en Guinée-Bissau et signale que « Le conflit Casamançais n’est ni politique, ni éthique encore moins religieux et culturel. C’est la principale information à retenir du rapport +Sortir de l’impasse du +ni paix ni guerre+ en Casamance+ ».

Selon les résultats de ce sondage réalisé par un groupe de chercheurs sénégalais, gambiens et bissau-guinéens, explique Le Quotidien, « 27,30 % des personnes interrogées estiment que la principale action de l’Etat consiste à négocier avec le Mfdc ; ils sont 17 % à considérer que l’intervention de l’Armée en Casamance a contribué à résoudre le conflit ».

« Le +manque de considération économique+ (est) une des causes (de la persistance) de la crise », fait remarquer le journal.

Le quotidien EnQuête consacre tout un dossier à l’exploitation du zircon à Diogo (ouest) et arbore ce titre : «             Un drame écologique ». « La production de zircon, démarrée fin 2013 par l’usine Grande Côté Opération (GCO), dans la localité de Diogo, a plongé plusieurs populations de cette bourgade située dans le département de Tivaouane (ouest), dans un désarroi du fait de manque d’eau, d’électricité et de pollution sonore », affirment nos confrères.

Le Journal Tribune met le focus sur ce qu’il qualifie de source de plusieurs conflits à l’échelle nationale et arbore cette titraille : « Le foncier menace la cohésion sociale. L’épisode de Tobène (ouest) donne des sueurs froides ; Altercations entre forces de l’ordre et villageois… des personnes arrêtées ; De Mbane à Fanay en passant par Dakar, Richard-Toll, Bambey, Thiès, Mbour… », les tensions sont légions.

WalfQuotidien s’intéresse pour sa part à la manifestation, prévue demain, par le collectif Aar Li Niu Bokk (protégeons notre bien commun en langue wolof) et affiche : « Vendredi, jour du Saigneur ».

A sa page 3, le journal informe que « Des collectifs d’étudiants, de victimes expropriées de leur terre, de travailleurs abusés, vont battre, demain, le macadam si l’Etat ne réagit pas à leurs doléances ».

Les quotidiens sénégalais ont par ailleurs traités de l’actualité liée à la pandémie du coronavirus. A ce propos, le quotidien L’AS signale que « Le Sénégal s’enfonce dans la zone rouge ». Car le pays a enregistré « 207 nouvelles contaminations dont 115 cas communautaires et 4 décès en 24h ».

Dans les colonnes de L’Observateur, un spécialiste engagé dans la lutte contre la Covid-19 déclare : « Le pire est devant nous » avant d’ajouter que « Nous allons vers des lendemains très compliqués ».

Vox Populi Explique, de son côté, « comment le Corona frappe les vieux » et informe que « démence, chûtes, sommeil contigu (sont) les nouveaux symptômes détectés chez les personnes âgées ».

Electricité, Santé et Société se partagent la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce mercredi à APA, traitent de divers sujets allant de l’électricité à des faits de société, en passant par l’actualité sanitaire.« La Centrale thermique de Bargny (Dakar) en marche », titre L’AS quotidien qui s’empresse de préciser dans ses colonnes que « La CES (Compagnie d’Electricité du Sénégal) réclame une dette de 47 milliards à la Senelec ». A en croire ce journal, la Société nationale d’électricité « refuse de payer ses factures » depuis le démarrage des activités de la centrale en octobre 2018.

« La Compagnie d’électricité du Sénégal (Ces), propriétaire de la centrale à charbon de Sendou, accuse Senelec de vouloir la couler. Lors d’une visite guidée, hier, la directrice de l’entreprise a accusé l’électricien national de refuser de payer 400 mille mégawatheures d’un coût de 40 milliards de francs », détaille WalfQuotidien, affirmant que « La centrale à charbon de Sendou est au bord de l’asphyxie financière ».

Cela pousse le quotidien L’Observateur à arborer cette Une : « Le pays sur une bombe énergétique ». En sous-titres, le journal mentionne ces informations : « Une facture de 47 milliards FCfa crée une +guerre+ entre la Senelec et la Centrale de Sendou ; Après l’arrêt de la raffinerie, la Sar (Société africaine de raffinage) au bord du gouffre » avant de relayer dans ses colonnes « Les graves révélations du collège des délégués de la boîte (la Sar) ».

La Tribune consacre sa parution du jour à l’affaire « Senelec-Akilee et les compteurs intelligents » et écrit : « Acculée, brimée et présentée comme le +monstre+ à abattre, la société Akilee a été et continue d’être au cœur des débats. Le contrat signé avec Senelec, dans le cadre de la mise à disposition de compteurs intelligents, a été signalé comme étant un pur contrat léonin. Ce qui a poussé les autorités de la Société nationale d’électricité à essayer de lui tourner le dos pour ouvrir l’autoroute à une société israélienne du nom de Powercom. Un contrat aux allures d’un scandale électrique ».

Sur un tout autre sujet, Le Quotidien revient sur la démission du Président de Conseil d’administration de l’hôpital Dalal Jamm de Guédiawaye (Dakar) et titre : « Le PCA claque la porte ». En sous-titre, le journal informe que « Pr Papa Touré (est) outré par le financement présidentiel d’un centre de Pma et de greffe de moelle ».

Sous le titre « Chloroquine, un mirage », EnQuête se penche sur ce médicament utilisé pour traiter le coronavirus et écrit : « Après 5 mois d’utilisation, la chloroquine n’a pas démontré son éfficacité contre l’infection au Sars-Cov-2. La décision des autorités de ne plus traiter que les cas symptomatiques la rend même caduque ».

Vox Populi revient pour sa part sur le « décompte macabre de Horizon sans frontières » et arbore cette titraille : « 16 Sénégalais tués à l’étranger en 8 mois. Assassinés ou morts dans des conditions suspectes entre le 16 janvier et le 9 août, ils allongent une liste déjà trop longue. La diaspora des Etats-Unis en tête avec 8 morts suivie de l’Italie avec 3 décès ».

En politique, le quotidien national Le Soleil effectue un retour à la source de la conscience citoyenne des militants « Quand les partis faisaient école ».

L’actualité liée au coronavirus en exergue dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce mardi à APA, mettent le focus sur l’actualité liée à la pandémie du coronavirus aux côtés d’autres sujets.« L’indiscipline défie le corona », affiche le quotidien La Tribune, dénonçant le non respects des interdictions de rassemblement, le refus du port de masques et l’insouciance des Sénégalais.

En sous-titres, le journal mentionne ces informations : « Interdits de match, des jeunes attaquent la gendarmerie de Tamba (est) ; 2 pandores blessés ; Rassemblements constatés sur certaines plages ; Cache-cache avec les forces de sécurité ; 1 490 personnes arrêtées ».

Sous le titre « 3 mois de forte fièvre », Le Quotidien met le focus sur la succession d’événements populaires dans ce contexte de Covid-19 et signale que : « Après la Tabaski, gamous, Magal et rentrée universitaire (sont) à l’horizon ».

Face à ces multiples menaces qui risquent d’aggraver une situation déjà alarmante, le journal EnQuête indique « La voie à suivre » pour bien conduire la stratégie de riposte contre le coronavirus. Le quotidien donne ainsi la parole aux spécialistes qui « proposent de passer de l’approche sécuritaire à une implication des acteurs de la communauté ; une prise en charge à domicile ciblée et encadrée plutôt que les couteux confinements dans des hôtels ; des tests massifs sur un échantillonnage aléatoire au niveau de certains clusters ».

Le quotidien L’Observateur consacre sa parution du jour à l’arrêté du ministère de l’Intérieur sur les nouvelles mesures de l’Etat pour le respect des gestes barrières et donne la parole aux avocats Me Demba Ciré Bathily et Me Assane Dioma Ndiaye qui affirment que l’arrêté du ministre de l’Intérieur pris le 10 juillet 2020 n’a « pas de base légal » et qu’il « est attaquable par n’importe quel citoyen devant la Cour suprême ».

Face aux interpellations des citoyens pour non dans non port de masques sur l’espace public, les avocats soutiennent qu’« Aucun texte n’interdit qu’on marche dans la rue sans masque ».

Le même journal fournit par ailleurs de nouvelles révélations sur le viol présumé de la malade du Covid-19 à l’hôtel Novotel en publiant le rapport d’incident des autorités sanitaires qui disculpe l’accusé.

WalfQuotidien revient pour sa part aux conséquences néfastes de la Covid-19 pour les victimes d’autres pathologies et titre : « Les malades du cœur meurent en silence ». Selon nos confrères, le centre dédié à leur soins est « occupé par des patients Covid ».

Le quotidien national Le Soleil consacre sa parution du jour à l’autonomisation des personnes handicapées et affirme qu’il s’agit là d’« Un combat contre la fatalité ».

En sport, le quotidien spécialisé Stades revient sur les critiques contre Kalidou Koulibaly après l’élimination de son en Ligue des champions de son club par le Barça et affiche : « Kalidou et Naples, le divorce ! ».

Le journal note que c’est la « Première difficile pour le Sénégalais » depuis qu’il est arrivé dans le sud de l’Italie. « La sortie de Gattuso, (son entraineur), pourrait le fâcher » croit savoir le journal avant de montrer « Pourquoi il (Kalidou Koulibaly) n’a plus rien à faire à Naples ».

L’explosion des cas communautaires à la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus ce lundi à APA alertent sur l’explosion des contaminations communautaires à la Covid-19 après la célébration de la fête de la Tabaski.« Dégâts dune Tabaski communautaire », barre à sa Une le quotidien Tribune avant de signaler qu’« entre jeudi, vendredi, samedi et dimanche, pas moins de 266 cas issus de la transmission communautaire ont été recensés contre 14 décès ». Cela pousse L’AS quotidien à arborer ce titre : « La Tabaski fait exploser la Covid-19 ».

Sous le titre « Une journée 100 », Le Quotidien revient sur ce records des cas communautaires enregistrés en une journée et informe que « plus de 10 régions (sont) infectés ».

« Ça était un dimanche noir avec 113 cas communautaires recensés dans plus de 10 régions. Ce record de personnes touchées via cette transmission montre une nouvelle fois la gravité de la situation qui risque d’échapper à tout contrôle si la chaine de contamination n’est pas rompue dans les prochaines semaines », commente le même journal.

L’Observateur s’intéresse à cette même actualité en relayant « Le cri d’alarme sur l’explosion des cas communautaires » du professeur Moussa Seydi, Chef du service des maladies infectieuses de l’hôpital Fann, chargé de la lutte nationale contre la Covid-19.  « Un cas communautaire peut contaminer 400 personnes en un mois », déclare, dans les colonnes du quotidien, le professeur Seydi.

Face à cette inquiétante explosion des cas communautaires sur le territoire national après la Tabaski, Vox Populi informe que « L’Eglise (a demandé) aux fidèles de rester chez eux ». « Ce qui prime, c’est la vie et la santé des personnes qu’il ne faut pas mettre en danger », rappelle les Evêques de la conférence épiscopale de Dakar. Il n’y aura donc « pas de grand rassemblement pour la fête de l’assomption du 15 août », signale Vox Populi.

Ce dernier comme plusieurs autres quotidiens se fait l’écho de la sortie de l’ancien ministre de l’Enseignement supérieur, Mary Teuw Niane qui « prône un Magal et un Gamou modèle Hajj 2020 » pour endiguer la propagation effrénée du virus. « Le Grand Magal et le Grand Gamou doivent être annulés » déclare, dans les colonnes de la Tribune, l’actuel PCA de Petrosen Holding.

S’interrogeant, dans sa chronique hebdomadaire, sur la manière de célébrer ces deux événements religieux, le patron du journal Le Quotidien, Madiambal Diagne, invite l’Etat à « Ne pas mettre la presse au banc des accusés » tout en prônant « la pédagogie et le dialogue » pour éviter un bras de fer avec les fidèles.

Avec les nouvelles mesures de lutte contre la Covid-19, « L’Etat fâchent les artistes » note le journal EnQuête, affirmant qu’« En fermant bars, discothèques et salles de spectacles, l’Etat indispose les artistes ».

Dans les colonnes du journal, le président de l’Association des métiers de la musique du Sénégal ne mâche pas ses mots pour fustiger ces nouvelles restrictions. « Nous sommes sidérés de constater que notre secteur est le plus pris à partie dans ces mesures », déclare-t-il.

Sur un tout autre sujet, WalfQuotidien revient sur la grève dans la Justice et titre : « L’arme sécrète de l’Etat ».

« Pour parer à la longue grèves des travailleurs de la Justice qui semble paralyser le fonctionnement du service public de la justice, l’Etat concède une formation accélérée de dix jours à des gardes pénitentiaires pour faire office de greffiers ad hoc dans les juridictions.  Ce que déplorent les greffiers qui voient cela comme une +insulte+ à leur profession », écrivent nos confrères.

Les nouvelles mesures contre la Covid-19 au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais reçus, samedi à APA, traitent largement des nouvelles mesures barrières annoncées la veille par Aly Ngouille Ndiaye, ministre de l’Intérieur, pour contrer le coronavirus dont les cas ne cessent d’augmenter dans le pays.« Interdiction des rassemblements dans les lieux publics : Touba et Tivaouane dans l’œil du cyclone », titre Source A.

Dans ce journal, le ministre Ndiaye qui faisait face à la presse, a expliqué que « 158 des 213 morts (liés à la Covid-19) sont du 3e âge ».

Contre la propagation de la Covid-19, Sud Quotidien note que « l’Etat se ravise » et rend obligatoire le port du masque dans les services de l’administration et du privé, dans les commerces et les transports.

Selon nos confrères, il est également interdit les rassemblements au niveau des plages, des terrains de sport, des espaces publics et des salles de spectacle. « Interdiction de toute manifestation sur la voie publique (notamment à Dakar). Amende de 200 à 20.000 f cfa aux contrevenants. Mise à contribution des autorités religieuses », conclut Sud Quotidien.

« Gestion de la Covid-19 : Le ministre de l’Intérieur corse les mesures », renchérit Direct News, qui estime qu’Aly Ngouille Ndiaye communique mieux que Diouf Sarr, ministre de la Santé et de l’Action sociale.

Traitant de ces « mesures restrictives pour stopper les contaminations », La Tribune écrit que « Macky apprend à contrer le virus », pendant que son ministre Aly Ngouille Ndiaye « accélère le recul et accuse la jeunesse ».

S’il en est ainsi, c’est parce que dans Vox Populi, le ministre de l’Intérieur affirme que « les jeunes transmettent le virus aux vieux qui en meurent ».

« Lutte contre la Covid-19 : L’Etat interdit les cérémonies de levée de corps », renchérit Lii Quotidien.

Pendant ce temps, L’As se focalise sur les 82 cas communautaires enregistrés hier vendredi et voit « le Sénégal dans une situation explosive ».

Toutes choses qui poussent Libération à faire état d’une explosion de la transmission communautaire du virus avec « 100 cas en deux jours ». Selon le journal, le bilan passe à 225 morts.

« Hausse drastique des cas après la Tabaski : Coups de bélier du Covid-19. 82 cas communautaires dont 11 à Saint-Louis », titre Le Quotidien, informant que les mesures de restriction entrent en vigueur.

Pour Walf Quotidien, « accusée de désinvolture (par le chef de l’Etat qui lui demande de ne pas alarmer la population) : La presse, vent debout contre Macky. Le président, les faux-fuyants et la stratégie du bouc-émissaire ».

Cela fait dire aux Echos que « la presse corrige et rectifie Macky ».

Ce journal revient sur le placement sous mandat de dépôt des auteurs du saccage de ses locaux et informe que « le Procureur criminalise les faits, le Doyen des juges chargé de l’instruction ».

Nos confrères soulignent que le Procureur vise l’association de malfaiteurs et le pillage de biens mobiliers appartenant à autrui, faisant que les agresseurs risquent entre 10 et 20 ans de réclusion criminelle.

La presse sénégalaise à fond sur le Conseil présidentiel sur la Covid-19

La réunion du Conseil présidentiel sur la Covid-19 tenue, hier à Dakar, sous la présidence de Macky Sall, alimente les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA. »Conseil présidentiel sur la montée de la Covid-19: L’Etat dresse ses barrières », titre L’As, là où Le Quotidien relaie l’appel du chef de l’Etat aux journalistes: « La presse ne doit pas alarmer les populations ».

Cela fait dire à Source A que « Macky se fâche, tout rouge » par rapport au traitement médiatique de la maladie à coronavirus.

« Relâchement des Sénégalais face à la Covid-19: Macky menace de ramener l’état d’urgence », titre Sud Quotidien. « Conseil présidentiel-Macky Sall: Je n’exclus pas des états d’urgence localisés », titre L’Observateur.

« Lutte contre la Covid-19: Macky Sall, un pas en avant, deux pas en arrière », note Lii Quotidien, pendant que Kritik informe que 223 vies sont emportées par la Covid-19 au Sénégal.

« Pandémie du coronavirus: Hausse de 45% des décédés de la Covid-19 entre juin et juillet. Avec 223 morts, le taux de létalité est passé de 1,1% à 2,8% », indique Vox Populi.

Ce journal revient sur inhumation, hier à Kaolack (centre), du Khalife général de Médina Baye, Cheikh Ahmed Tidiane Niass. « Foule et grande ferveur à Médina Baye. Papa Cheikh repose à côté de Baye Niass pour l’éternité », rapporte Vox Populi.

Toutes choses qui font dire à Sud Quotidien que « Cheikh Ahmed Tidiane Niass a été inhumé sous une forte mobilisation ». « Inhumation hier du Khalife de Médina Baye: Au revoir Baye Cheikh. Liesse populaire à Kaolack. Enterrement devant des milliers de fidèles. Plusieurs nationalités pour accompagner le saint homme », détaille La Tribune.

« Papa Cheikh a rejoint sa dernière demeure: Instantanés d’une inhumation sous haute tension », renchérit Walf Quotidien.

Les quotidiens sénégalais parlent également de l’annonce par le président ivoirien, Alassane Ouattara, de sa candidature pour un 3e mandat. « Ouattara succombe à la tentation du 3e mandat, Condé sur la voie », écrit Vox Populi. Pour Le Témoin, « candidats à un 3e mandat, Ouattara et Condé à l’école du +wakh wakhett+ ». « Virus du 3e mandat: Ado et Condé positifs », estime Le Quotidien.

Coronavirus et faits divers au menu des quotidiens sénégalais

La presse sénégalaise, reçue ce jeudi à APA, traite du coronavirus avec le durcissement annoncé des mesures barrières dans le pays et des faits de société. »Masque obligatoire: Macky brandit la cravache », titre L’As. Sur ce même sujet, Le Quotidien écrit: « Covid-19-Nouvelles mesures de restriction: Macky remet les barrières. Port du masque sous peine d’amende. Remobilisation de la police et de la gendarmerie sur les places publiques ».

« Contre le relâchement dans l’observation des mesures barrières: Aly Ngouille Ndiaye (ministre de l’Intérieur ) et Sidiki Kaba (ministre des Forces armées) au front », renchérit Sud Quotidien, faisant dire à Lii Quotidien que « l’armée en renfort pour casser les récalcitrants » des mesures barrières.

Pour La Tribune, « Macky sort la cravache » pour le port du masque dans les transports et les lieux recevant du public.

Walf Quotidien s’intéresse à l’économie et titre: « Brouille sur le réseau: Akkilee fait bloquer les comptes de Senelec. En cause, une ardoise impayéede 2,6 milliards ». La distribution de l’eau à Dakar fait la Une de L’Info qui fait état de « 5 milliards de Sen’Eau pour juguler la pénurie ».

« Aphone face aux problèmes sociaux multiformes, crises sectorielles et tâtonnement au plus haut sommet: Quand l’opposition s’oppose au peuple », titre La Tribune. À propos des élections locales de 2021, Sud Quotidien souligne que « le report se précise ».

Ce journal revient également sur ce drame aux États-Unis où un incendie a décimé une famille sénégalaise de cinq membres. « Victime d’un incendie criminel aux États-Unis: Une famille sénégalaise décimée à Denver », informe Vox Populi à sa Une. 

À Linguère (nord), Le Témoin informe qu’un pisteur des Eaux et Forêts est tué par des trafiquants. Au même moment, Libération revient sur le saccage du journal Les Échos et révèle que « le transporteur des braqueurs est un journaliste ».

La Covid-19 revient en force dans les quotidiens sénégalais

Les journaux sénégalais parus ce mercredi mettent l’accent sur la pandémie de coronavirus (Covid-19). »Propagation du Covid-19: Nouakchott et Banjul demandent l’aide de Dakar. Le maire de Banjul souhaite le reconfinement de sa ville », titre Le Quotidien.

L’as revient sur l’avis du Conseil économique, social et environnemental (CESE) portant sur la propagation du coronavirus et le relâchement et note que « Mimi Touré et Cie préconisent la méthode forte ».

« Augmentation rapide des décès Covid: L’impasse », écrit EnQuête à sa Une. Selon le journal, trois patients sont morts, hier, de la Covid-19, alourdissant un bilan déjà inquiétant. « L’augmentation des cas, poursuit EnQuête, corrélée à une stratégie déficiente entraîne de plus en plus de morts ».

« Covid et série de décès au Sénégal: Le plateau médical en question », lit-on à la Une de Lii Quotidien.

Selon Source A, trois nouveaux décès liés à la Covid-19 allongent la liste à 211 morts.

Ce qui pousse La Tribune à sonner l’alerte avec le Virologue El Hadj Seydou Mbaye qui affirme: « Attention, le Sénégal peut atteindre 200.000 morts ».

« Dégâts collatéraux du Covid-19: La fermeture de Schengen fatale aux VIP? », s’interroge Le Témoin. Ce journal informe que selon certains médecins, l’impossibilité pour certains personnalités de respecter leur rendez-vous en Europe serait fatale pour beaucoup d’entre elles.

Walf Quotidien se focalise sur la pénurie de paracétamol et de gardenal dans les officines et titre: « La pénurie, maladie chronique de la Pna (pharmacie nationale d’approvisionnement). Les épileptiques perdent la tête. Les privés, suspects selon l’Etat ».

Le rapport du Conseil national de lutte contre le Sida (Cnls) fait la Une de Vox Populi qui indique: « 17,4 millions de préservatifs distribués (au Sénégal) en 2019. 687 865 personnes dépistées du VIH, dont 483 129 femmes. Les nouvelles infections à VIH passent de 4428 en 2005 à 1427 en 2019 ».

Rewmi Quotidien reste sur le saccage du journal Les Échos et fait « la reconstitution des faits ». Nos confrères informent que six suspects sont arrêtés.

« Saccage du journal Les Échos par des Moustarchidines: Les agresseurs n’ont exprimé aucun regret. Les enquêteurs de la Section de recherches arrêtent les suspects en moins de 12 heures. Selon eux (suspects), leur marabout Moustapha Sy compte plus que quiconque à leurs yeux », titre Les Échos.

« Saccage des locaux du journal Les Échos: La Section de recherches met la main sur six suspects », renchérit EnQuête.

En politique, Sud Quotidien se projette sur les élections locales de mars 2021 et révèle que « la bataille (pour la mairie) de Dakar aura lieu » entre les ministres Abdoulaye Diouf Sarr (Santé), Amadou Ba (Affaires étrangères), Alioune Ndoye (Pêche) et Abdou Karim Fofana (Urbanisme).