La montée inquiétante du nombre de contaminations au menu quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi traitent de la recrudescence des cas de contamination au coronavirus au Maroc et de l’embellie que connait le secteur de l’automobile.Sous le titre « Au bord du naufrage », +Al Bayane+ écrit que contre toute attente, la recrudescence du fléau réapparaît pour atteindre des taux inédits, depuis son irruption en ce début de mars de l’année en cours, notant que la situation sanitaire préoccupe, de plus en plus, dans notre pays qu’on croyait à l’abri de toute prolifération déchaînée, comme il est en passe de se produire, à une cadence haussière.

Le sentiment de psychose qu’on redoutait, il y a quelque temps, s’apprête fortement à s’installer dans les foyers, en pleine période d’été où la canicule incite aux grandes sorties massives sur les plages rafraîchissantes et les espaces herbacés, relève le quotidien, soulignant que l’effort de titan que la nation, dans son intégralité, avait déployé, avec haute civilité pour juguler l’épidémie, semble tomber à l’eau, au vu de ces taux fort effrayants.

De son côté, +Aujourd’hui le Maroc+ soutient qu’à mesure que la situation évolue, en bien ou en mal, les réponses apportées par les pouvoirs publics devront forcément s’adapter à la réalité du terrain, notant toutefois que cette réalité n’est pas la même partout car elle est en fonction des spécificités des régions.

C’est d’ailleurs pour cette raison que le dernier décret pris pour la prolongation de l’état d’urgence sanitaire donne plus de prérogatives aux autorités locales et plus spécialement aux walis, explique le journal, faisant remarquer que ces derniers sont, en effet, plus proches du terrain et plus à même de prendre les décisions les plus adaptées aux spécificités locales en termes de population, de densités, de configurations des tissus urbains,…etc.

De l’avis de la publication, le dispositif de lutte ainsi différenciée et partiellement délocalisée est plus logique et, surtout, donne plus d’agilité aux pouvoirs publics face à une situation sanitaire qui ne cesse de changer d’un jour à l’autre.

+L’Economiste+ relève que le marché automobile voit enfin le bout du tunnel après le coup d’arrêt brutal engendré par la crise sanitaire. En s’appuyant sur les propos du  vice-président de l’Association des importateurs de voitures au Maroc (Aivam), le journal rapporte que « le marché est parvenu à enregistrer une augmentation de plus de 10% par rapport à la même période de 2019 (14.377 véhicules vendus toutes catégories confondues pour le seul mois de juillet) ».

A la lumière des statistiques avancées par l’Aivam, on aurait plutôt tendance à croire que les concessionnaires parviennent à tirer leur épingle du jeu. A un détail près: les données précitées n’intègrent pas la catégorie de clients violemment touchée par la Covid-19, et «qui représente pas moins de 20% des ventes de véhicules pour particuliers », précise le quotidien.

Avec un secteur du tourisme à l’arrêt, la location de courte durée attend impatiemment de renouer avec sa gloire d’antan. Les professionnels avancent, à ce propos, que « la demande des loueurs ne se manifeste toujours pas ».

Santé et économie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce samedi se focalisent sur nombre de sujets notamment le retrait du Maroc de la liste des pays exemptés de restrictions de l’UE, la hausse inquiétante du nombre de contaminations et de décès dus au coronavirus et les chiffres du chômage au deuxième trimestre 2020.+L’Economiste+ rapporte que l’Union européenne a décidé de retirer le Maroc de la liste des pays exemptés de restrictions de voyage à cause d’une recrudescence des cas de contagions par le Covid-19, a annoncé le Conseil de l’UE.

Le Maroc avait été placé sous surveillance lors du dernier réexamen fin juillet et l’Algérie avait été retirée de la liste de ces pays, en raison d’une hausse des contaminations dans ce pays.

Cette décision ne s’applique pas aux citoyens de l’UE et aux membres de leur famille venant de ce pays, ni aux résidents de longue durée de l’UE et à leurs familles. Une exemption est également prévue pour les voyageurs ayant une fonction ou des besoins essentiels comme le personnel médical, souligne le quotidien.

+Assabah+ relève que la hausse inquiétante du nombre de contaminations et de décès dus au coronavirus connaît actuellement risque de compromettre le plus long processus électoral que le Maroc ait jamais connu. Lequel processus s’étend sur une bonne partie de l’année prochaine, précise le quotidien. Si le Royaume n’arrivait pas à maîtriser l’évolution de la pandémie, il est donc attendu, poursuit la publication, que ce long processus soit reporté.

Pour l’heure, la hausse des cas enregistrés et la fermeture de huit villes est de nature à compromettre toute l’opération électorale. Ce qui fait dire au quotidien, citant des sources informées, que la poursuite de la détérioration de la situation d’ici la fin de l’année empêcherait définitivement la tenue des élections en leur temps. Cela d’autant, poursuit le journal, que le ministère de l’Intérieur n’a pas encore donné suite aux mémorandums qui lui ont été remis par les chefs de partis politiques concernant les préparatifs de ce multiple scrutin et la réforme des lois électorales.

Les responsables des partis politiques sont également partagés sur le sujet. Certains s’accrochent aux délais constitutionnels et légaux et exigent l’organisation, dans les délais prévus, de ce long processus qui porte sur la désignation de pas moins de 32.000 élus locaux dans les assemblées communales, provinciales et préfectorales ainsi que les conseils régionaux, en plus des représentants des salariés et des 515 membres des deux chambres du Parlement.

+Libération+ fait savoir que le Haut-commissariat au plan vient de rendre publics les chiffres du chômage au deuxième trimestre 2020. Sans surprise, il en ressort assez clairement que le marché du travail demeure dans une situation précaire, sous l’effet de la propagation de la pandémie du coronavirus, de l’état d’urgence et du plein confinement.

Selon l’institution publique, citée par le quotidien, l’économie marocaine a perdu 589.000 postes d’emploi, entre le deuxième trimestre de 2019 et la même période de 2020,  résultant d’une perte de 520.000 postes en milieu rural et de 69.000 en milieu urbain, contre une création annuelle moyenne de 64.000 postes au cours des trois années précédentes.

Dans une note d’information relative à la situation du marché du travail au deuxième trimestre 2020, le Haut-commissariat indique que cette perte a touché tous les secteurs d’activité, particulièrement dans l’« agriculture, forêt et pêche », l’« industrie y compris l’artisanat », les « services » et dans le BTP.

Concernant le secteur de l’« agriculture forêt et pêche », il ressort que son volume d’emploi a baissé de 477.000 postes, entre le deuxième trimestre de 2019 et la même période de 2020, contre une perte annuelle moyenne de 90.000 postes entre les deuxièmes trimestres des trois années précédentes.

Economie, sécurité, santé et social au menu des quotidiens marocains

L’injection de 120 milliards DH dans l’économie nationale, l’accident de la route survenu près d’Agadir, la prise en charge à domicile des cas de Covid-19 et la fusion des caisses de retraite, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+Al Bayane+ relève que profondément impacté par les effets de la pandémie régnante, l’état sanitaire paralyse la quasi-totalité de l’économie nationale, notant qu’on ne pourrait persister à ignorer la détérioration de secteurs économiques, sous prétexte que la crise virale sévissait indéfiniment.

La relance immédiate de cette situation critique s’impose en vue d’éviter qu’elle empire davantage, soutient le quotidien, rappelant que « Sa Majesté le Roi Mohammed VI, comme à son accoutumée, eut la sage initiative de rebooster la machine, en y injectant la bagatelle de 120 milliards de dirhams (1 euro = 10,8 DH), à travers les vannes des divers contributeurs de la Nation ».

« C’est ainsi que l’argentier du Royaume tenait une conférence de presse, mardi dernier à la capitale, afin de jeter l’éclairage sur le déploiement de l’ébauche royale, étalée sur une durée de cinq années, en deux tranches », rapporte-t-il, expliquant que « conçue en progressivité, cette action de haute portée sociale aspire à soulager les contraintes dont souffrent les foyers précaires du pays ».

Revenant sur l’accident de l’autocar survenu dans la région d’Agadir et qui a provoqué la mort de douze personnes, +Aujourd’hui le Maroc+ relève qu’ « officiellement, les autocars ne doivent pas dépasser 70% de leur capacité en raison de la situation épidémiologique et des consignes sanitaires pour stopper la propagation du Coronavirus ».

Dans les faits et sur le terrain, la situation est malheureusement tout autre, fait observer le journal, qui souligne que le nombre des morts et des blessés est de 48 personnes, soit pratiquement 100% de la capacité de l’autocar.

Au vu de cette situation, il est tout à fait normal que lorsque des passagers ne sont pas victimes d’un accident de la route en raison des infractions au code de la route, ils seront probablement des victimes potentielles de la pandémie du Coronavirus, ajoute-t-il, expliquant qu’il suffit qu’un seul passager soit contaminé pour que les risques de contagion à bord du véhicule soient multipliés par 10 ou 20.

+Maroc Le Jour+ se fait l’écho du coordonnateur du Centre national des opérations d’urgence de santé publique au ministère de la Santé, Mouad Mrabet qui a souligné que la prise en charge à domicile des cas de Covid-19 est une alternative à l’hospitalisation réservée uniquement aux patients qui répondent à certains des critères médico-sanitaires bien précis et aux conditions d’isolement.

Selon lui, « le protocole de prise en charge des cas de Covid-19 concerne uniquement les cas asymptomatiques qui ne représentent aucun signe clinique et les personnes qui répondent à un nombre de conditions, telles que l’absence de facteurs de risque comme l’âge avancé, les maladies chroniques, la grossesse et l’allaitement », a-t-il expliqué.

Il a relevé que le processus de prise en charge à domicile s’applique aux personnes remplissant des conditions favorables pour s’isoler, notamment une chambre individuelle bien aérée et l’absence de personnes vulnérables vivant sous le même toit, soulignant que la décision de prise en charge doit aussi tenir compte de l’avis du patient et sa prédisposition à assumer cette alternative.

+Akhbar Al Yaoum+ fait savoir que le ministre de l’Economie et des Finances, Mohamed Benchaâboun, a affirmé que l’étude lancée par son département sur le projet de fusion des caisses de retraite en deux pôles public et privé, dans le cadre de la réforme globale des retraites, est fin prête.

Intervenant lors d’une conférence de presse, le ministre a fait savoir qu’il était prévu de dévoiler ladite étude dans les derniers mois, mais la survenue de la pandémie du Coronavirus a causé le report de sa présentation. S’agissant des scénarios probables de la création d’un pôle de retraite, le ministre a expliqué que la fusion de la Caisse Marocaine de Retraite (CMR) et du Régime Collectif d’Allocation de Retraité (RCAR) est une option envisageable, sans pour autant en dévoiler les modalités, ni le calendrier.

Economie, social et enseignement au menu des quotidiens marocains

La sortie de la société des Autoroutes du Maroc sur le marché obligataire, le nouveau contrat social, la prochaine rentrée scolaire et les investissements directs des Marocains à l’étranger sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+Aujourd’hui le Maroc+ souligne que la période actuelle et sa conjoncture ne sont pas particulièrement rassurantes ni propices à l’investissement et encore moins quand il s’agit de montants volumineux, notant toutefois que, dans sa récente sortie sur le marché obligataire, la société nationale des Autoroutes du Maroc (ADM) a pu lever sans grande difficulté quelques 2,2 milliards de DH sous forme d’emprunt obligataire et a même dû refuser un volume égal de demande.

Cette opération souscrite en masse et exclusivement par des investisseurs institutionnels marocains démontre d’abord qu’en dépit de toutes les contraintes et de l’adversité actuelle, ces investisseurs gardent totalement confiance dans l’avenir et la solidité de l’économie marocaine, explique l’auteur, relevant que cela devrait constituer un signal très positif et rassurant pour l’ensemble des opérateurs économiques et de la communauté des affaires en cette période de forte turbulence.

Pour sa part +L’Economiste+ fait savoir que le Conseil national des droits de l’Homme vient de rendre public un mémorandum contenant une série de recommandations pour garantir l’effectivité des droits et des libertés.

Des propositions versées au chantier de refonte du modèle de développement, selon le quotidien, qui soutient que la crise actuelle liée à la pandémie offre des fenêtres et des opportunités historiques qu’il s’agit de ne pas rater.

Pas de croissance économique sans un projet social, humain et inclusif, estime-t-il, ajoutant que « nous ne devons pas être uniquement de simples consommateurs, mais soyons producteurs d’idées, de conviction, de solidarité et d’engagements, c’est tout cela qui déterminera demain le nouveau contrat social que le Maroc veut mettre en place ».

+Al Bayane+ écrit que l’année scolaire 2019-2020 est à peine écoulée que les interrogations planent déjà sur la prochaine rentrée et ses scénarios possibles, compte tenu de la situation actuelle que connaît le Royaume comme partout dans le monde pour cause de propagation du nouveau Coronavirus.

En effet, les familles confrontées aux répercussions de la crise sanitaire s’interrogent sur les conditions de la prochaine rentrée et les scénarios possibles à même d’assurer la continuité pédagogique.

Si l’amélioration des conditions d’apprentissage, la réforme pédagogique et le contenu des cours s’accaparent l’essentiel des conversations familiales à l’approche de chaque nouvelle rentrée, cette année l’accent est mis sur la gestion de la rentrée et l’éventuelle poursuite de l’enseignement à distance, souligne la publication.

+Bayane Al Yaoum+ relève que le flux des investissements directs des Marocains à l’étranger (IDME) est passé de 3,8 milliards de dirhams (1 euro =10,8 DH) en 2009 à plus de 10,9 milliards DH en 2019, selon la Banque centrale.

« Depuis le début des années 2000, les IDME ont connu une hausse importante, leur volume annuel moyen étant passé, selon les données de la Conférence des Nations-unies sur le commerce et le développement (CNUCED), de 232,3 millions de dollars entre 2000 et 2009 à 540,2 millions de dollars au cours de la décennie suivante », souligne la Banque centrale.

En comparaison régionale, le Maroc se classe sur les dix dernières années comme 5ème investisseur africain à l’étranger, fait savoir la même source, notant qu’en pourcentage du PIB, le volume des IDME ne représente que 0,5%, une proportion faible en comparaison avec la moyenne des pays émergents et en développement (PEMD) qui atteint 1,5%.

Santé et économie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi se focalisent sur nombre de sujets  notamment la commission d’investigation sur la situation sanitaire au Maroc et la relance de l’économie nationale.+L’Economiste+ commente l’appel des députés à la mise en place d’une mission parlementaire qui devrait se rendre sur place et s’informer de la capacité des hôpitaux à faire face à une deuxième vague de la pandémie.

La démarche des élus ne peut qu’améliorer la situation, comme chaque fois que des témoignages et des informations fiables sont rendus publics, estime le journal, rappelant que « théoriquement, le Maroc a un texte sur l’accès à l’information que nul département public ne peut refuser aux citoyens ».

De son côté, +Aujourd’hui le Maroc+ prévient que mieux vaut se « préparer dès maintenant pour éviter un faux départ en 2022 », soulignant qu’au Maroc, comme ailleurs, le retour à la normale sur le plan économique n’est pas prévu avant 2022 dans le meilleur des cas.

D’ici là, il faudra mettre de côté les contraintes et autres impératifs classiques en matière de fondamentaux macro-économiques et se concentrer sur l’essentiel qui est la survie et le sauvetage d’un plus grand nombre de secteurs, d’entreprises et d’emplois, soutient la publication, ajoutant que c’est à cela que devront servir les 120 milliards de DH annoncés dans le dernier discours du trône et que le gouvernement s’est empressé de mettre en application.

A côté de cette inédite et méga opération de sauvetage, le gouvernement s’attellera à l’activation de réformes structurelles importantes qui étaient mises en veilleuse, ou du moins très en retard, depuis fort longtemps, poursuit le quotidien, citant notamment la reconfiguration du tissu des entreprises publiques et la généralisation des couvertures sociales à un plus grand nombre de citoyens.

+Al Ahdath Al Maghribia+ fait remarquer que face à la multiplication du nombre de décès parmi les personnes atteintes du Covid-19, un climat de peur et de panique règne depuis quelques jours sur le pays. En effet, les citoyens appréhendent avec inquiétude les statistiques officielles du ministère de la Santé.

Un record a été enregistré au niveau des décès, a annoncé la tutelle lundi dernier, en fin de journée: 19 cas répertoriés en l’espace de 24 h. Ainsi, la létalité globale franchit, pour la première fois, le palier des 400 cas. Le journal souligne que les cas critiques sous surveillance médicale atteignent les 79 cas, dont 14 maintenus sous respiration artificielle.

Politique, économie et santé au menu des quotidiens marocains

Le discours du Trône et l’évolution, la situation épidémiologique au Maroc et la contrefaçon des billets de banque sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+Al Bayane+ souligne que comme il fallait s’y attendre, le discours que Sa Majesté le Roi Mohammed VI vient de prononcer au peuple marocain, à l’occasion du 21ème anniversaire de son intronisation, avait une charge sociale à foison, relevant qu’il est bien évident que la pandémie qui infligeait, au fil du temps, des coups cinglants à la santé des populations et à l’économie, a mis le pays dans un état de banqueroute désastreuse.

« L’effort éléphantesque du royaume pour juguler le fléau, en forte grimpée, sous les directives éclairées de Sa Majesté, fut l’objet d’admiration des observateurs de toute la planète », explique le journal, notant qu’à suivre la confection idéelle du discours royal, on se rend compte qu’elle se fonde essentiellement sur un seul piédestal, celui du souci permanent vis-à-vis de l’élément humain.

Abordant la situation épidémiologique, +Aujourd’hui le Maroc+ écrit que l’évolution des indicateurs depuis quelques jours n’a rien de rassurant aussi bien pour les nouveaux cas déclarés que pour le nombre de décès qui monte de jour en jour.

La flambée des chiffres est une situation « normale » par laquelle tous les pays sont passés une fois le déconfinement mis en œuvre, précise la publication, expliquant que le problème n’est pas tant dans la levée du confinement lui-même, mais dans la manière dont il est géré.

Pour le quotidien, un reconfinement ne réglera pas le problème mais contribuera juste à arrêter la flambée naturellement puisque tout sera à l’arrêt. Il permettra également aux pouvoirs publics de profiter de quelques jours de répit pour bien préparer une seconde tentative de déconfinement qui serait cette fois-ci mieux déployée et surtout, rigoureusement suivie et appliquée. « Les stratégistes appellent cette démarche le stop-and-go », précise-t-il.

+Les Inspirations Eco+ fait remarquer qu’au cours de l’année dernière, pas moins de 9.575 faux billets ont été détectés par les autorités monétaires, ce qui représente un volume en progression de 6% sur un an.

La Banque centrale indique en effet, dans son rapport annuel sur la situation économique, monétaire et financière au titre de l’exercice 2019, que les contrefaçons ont particulièrement concerné les billets de 200 dirhams, qui représentent une part de 69% des coupures saisies.

Par série d’émission, les contrefaçons ont notamment concerné celle de 2012, qui représente 46% des billets concernés. En ce qui concerne le ratio de contrefaçon, on apprend que seuls 5,2 billets sur un million de billets en circulation sont contrefaits, ce qui demeure un niveau faible en comparaison à la situation internationale.

La publication souligne aussi que l’entretien de la qualité a porté sur un volume de 3,2 milliards de billets, en augmentation de 5%, dont 85% effectué par les centres privés de tri (CPT) et le reste par la Banque centrale. Le rapport montre également que le traitement des CPT a permis de produire 1,7 milliard de billets valides recyclés directement dans les banques et 474 millions de billets valides versés à la Banque centrale, soit un taux de recyclage global de 79%.

Social, santé et économie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi se focalisent sur nombre de sujets notamment le nouveau plan de protection sociale annoncé par le Souverain, la montée des cas du Covid-19 et le dossier d’une entente sur le prix du carburant.+Aujourd’hui le Maroc+ souligne que le discours royal à l’occasion de la fête du Trône était très centré sur la question sociale. Le Souverain a été, on ne peut plus clair sur ce sujet. « Notre aspiration prioritaire est d’assurer la protection sociale à tous les Marocains. Et Notre détermination est qu’à terme Nous puissions en faire bénéficier toutes les franges de la société », a dit SM le Roi, affirmant que «le moment est venu de lancer, au cours des cinq prochaines années, le processus de généralisation de la couverture sociale au profit de tous les Marocains ».

Des dates ont été même dévoilées par le discours royal concernant la concrétisation de nouveau plan de protection sociale. « Nous préconisons le déploiement progressif de cette opération à partir du mois de janvier 2021, selon un programme d’action précis. Celui-ci devra porter, en premier lieu, sur la généralisation de l’Assurance Maladie Obligatoire (AMO) et des allocations familiales. Il sera ensuite étendu aux autres couvertures sociales que sont la retraite et l’indemnité pour perte d’emploi », a-t-il indiqué.

« Pour qu’il profite directement et pleinement aux bénéficiaires, ce projet requiert une réforme rigoureuse des systèmes et programmes sociaux déjà en place, notamment à travers l’opérationnalisation du Registre social unifié (RSU). De fait, la généralisation de la couverture sociale doit devenir un levier essentiel d’insertion du secteur informel dans le tissu économique national », a poursuivi le Souverain appelant « le gouvernement, en concertation avec les partenaires sociaux, à parachever l’élaboration d’une vision pragmatique globale. Celle-ci devra inclure le planning, le cadre légal ainsi que les options de financement pour parvenir in fine à une généralisation effective de la couverture sociale».

+Al Massae+ s’interroge sur la montée des cas du Covid-19 et la possibilité d’un retour au confinement?.

Dans ce contexte, marqué par la montée des cas du nouveau coronavirus et l’augmentation du nombre de décès, le manque d’harmonie dont fait montre l’équipe gouvernementale, et surtout la décision surprise de la mise en quarantaine de huit villes ont alimenté les interrogations du quotidien.

En effet, cette décision constitue un virage à 180 degrés du gouvernement, qui avait opéré une levée des restrictions il y a seulement quelques jours, ce qui ravive les craintes d’un retour au confinement. A ce propos, fait remarquer le quotidien, le gouvernement n’ignore pas le prix d’une telle décision. Car, chaque jour de confinement coûte au pays environ un milliard de dirhams.

 D’ailleurs, le ministre de l’économie, des finances avait indiqué que les deux mois de confinement, imposé par l’épidémie du coronavirus, ont coûté à l’économie marocaine 6 points de croissance de son Produit intérieur brut (PIB) pour l’année 2020, ce qui signifie une perte de 1 milliard de dirhams par chaque jour de confinement.

+Al Ahdath Al Maghribia+ indique que rien ne va plus entre le président du Conseil de la concurrence et les autres membres de cette instance constitutionnelle. Ces derniers se sont même plaints auprès du roi des comportements du président.

En gros, le président a exprimé un point de vue qui a été contesté par les membres, lesquels ont défendu, à leur tour, un point de vue complètement opposé. Face à cette situation, le choix du souverain a été clair, et il a été rendu public par un communiqué du Cabinet royal.

Ce choix, poursuit le quotidien, a été de nommer une commission ad hoc, indépendante, pour mener une enquête et tirer tout cela au clair. La manière avec laquelle a été élaboré le communiqué du Cabinet royal est, pour ainsi dire, inédite, indique le quotidien. C’est peut-être le plus long et le plus détaillé de tous les communiqués du Cabinet royal. Le souci étant de porter, dans ses détails, le conflit entre le président et les membres du Conseil de la concurrence devant l’opinion publique sans prendre position pour une partie ou l’autre. L’opinion publique, poursuit le journal, suit avec intérêt le dossier des hydrocarbures, sur lequel le Conseil avait été invité à statuer, depuis plusieurs années.

Le communiqué du Cabinet royal a ainsi exposé le contenu des notes soumises au roi par le président du Conseil et l’objet du recours présenté par certains membres. Le document s’achève par l’annonce de la création d’une commission ad hoc composée, entre autres, des présidents des institutions constitutionnelles et financières du pays. Cette commission a été chargée de mener une enquête et d’en soumettre les résultats au souverain dans les plus brefs délais, précise la publication qui est revenu, en détail, sur le contenu de ce communiqué.

Finance, santé et sport au menu des quotidiens marocains

Le rapport annuel de la banque centrale sur la supervision bancaire, le relâchement d’une partie des citoyens dans l’application des mesures préventives et la reprise du championnat marocain de football sont les principaux sujets abordés par les quotidiens marocains parus ce mercredi.Citant les chiffres du dernier rapport annuel de la Banque centrale sur la supervision bancaire, +Aujourd’hui le Maroc+ fait savoir que 40% de la population adulte marocaine ne détient aucun compte bancaire, notant qu’ « il est fort à parier que dans cette proportion de la population, l’écrasante majorité, si ce n’est la totalité, est dans le secteur informel ».

Ce sont donc là des millions de Marocaines et de Marocains qui sont encore en dehors des écrans radars, avance la publication, soulignant qu’à l’exception de quelques rares et anciennes tentatives, aujourd’hui il est difficile de savoir avec exactitude ce qu’ils font, de quoi ils vivent, combien ils produisent, combien ils consomment et ils épargnent…

Par ailleurs, la publication ajoute qu’à la faveur de la crise sanitaire que traverse le Maroc, comme le monde, les pouvoirs publics se sont retrouvés face à des millions de familles en détresse mais sans aucun moyen de les identifier, de connaître l’ampleur des besoins avec précision pour les adresser et sans aussi pouvoir s’assurer de la fiabilité des données, estimant que la stratégie nationale d’inclusion financière, lancée il y a quelque temps par la Banque centrale, n’est pas un luxe mais un impératif pour l’avenir de l’économie marocaine.

Pour sa part, +Rissalat Al Oumma+, fait observer que de nombreux citoyens se sont relâchés au lendemain de l’assouplissement des mesures du confinement sanitaire « qui restent d’ailleurs en vigueur pour lutter contre la pandémie du coronavirus », expliquant que « marchés, rues et moyens de transport sont souvent bondés en absence totale du respect des dispositions préventives (distanciation physique et port du masque) ».

La décision de d’assouplir les restrictions du confinement constituait pour les citoyens l’occasion de s’approprier les règles de prévention et d’hygiène, estime l’auteur de l’article, notant qu’inversement, les images relayées par les médias et les réseaux sociaux, montrant des personnes insouciantes, étaient pour le moins terrifiantes.

Certes, les citoyens ont le droit de fêter l’Aid Al Adha avec leurs proches et leurs familles, soutient-il, « mais ils n’ont pas le droit, non plus, de mettre la vie des leurs en péril, notamment les malades et les personnes âgées, et ce au risque de faire de la fête un véritable deuil dans quelques jours ».

+Le Matin+ rapporte que le Wydad Athletic Club de Casablanca (WAC) conforte sa place de leader après son match nul face au Mouloudia Club d’Oujda (MCO) (1-1), disputé mardi à Casablanca, comptant pour la mise à jour de la 19e journée du championnat de football.     

Les visiteurs ont ouvert le score par le biais de l’attaquant Noah Sadaoui à la 43e minute du jeu.

A deux minutes de la fin de la rencontre, les Wydadis ont égalisé grâce à l’Ivoirien Cheick Comara qui permet au Wydad Athletic Club de Casablanca (WAC) de garder son fauteuil de leader du championnat national.

Au terme de la rencontre le WAC demeure leader du championnat avec un total de 37 points, tandis que le  Mouloudia Club d’Oujda (MCO) se hisse à la deuxième position du classement avec 35 points ex aequo avec le Fath Union Sport de Rabat (FUS).

La situation épidémiologique au menu des quotidiens marocains

L’interdiction des déplacements de et vers huit villes du Royaume est le principal sujet commenté par les quotidiens marocains parus ce mardi.+Aujourd’hui le Maroc+ souligne que dans cette crise sanitaire, les feux ont été le plus souvent braqués sur les conséquences économiques et les retombées sur les entreprises en termes de business model, souligne, notant que ce n’est là qu’une partie d’un mouvement bien plus large.

Ce sont les modes de vie en société qui seront marqués à jamais, relève la publication, ajoutant que certaines entreprises, pas toutes, avaient déjà la notion de gestion de crise et des plans éprouvés pour la continuité de service dans des situations extrêmes comme celle actuelle.

Mais très peu de ménages étaient préparés à une telle conjoncture, note l’auteur, expliquant que c’est la raison pour laquelle, “quand une décision telle que celle de dimanche soir de boucler de grandes villes est prise, c’est le chaos général”.

Abordant dans le même sens, +Al Bayane+, écrit que bien que l’interdiction de se rendre ou quitter les localités lourdement minées, s’impose pour atténuer leurs sévices, ni le timing inapproprié ni la manière forte maladroite ne s’y prêtaient, à la veille de la fête.

Une fête qui, selon la publication, « ne devait pas avoir lieu, puisque la conjoncture s’y opposait et la gravité des dégâts qu’elle pouvait générer était prévisible, bien avant les récidives actuelles de la pandémie ». Pour lui, les citoyens sont un peu responsables de la tournure sévissante de la covid-19, pas uniquement dans notre pays.

Le non respect de tous les gestes barrières qu’ils devaient tenir à bras-le-corps pour contenir ce fléau en effervescence, ces temps-ci, s’aggrave de plus en plus, explique l’éditorialiste, faisant remarquer que le relâchement qui se fait ressentir et prend de l’ampleur de plus belle, dans les coins de la rue ou encore dans les souks et les plages, en cette période estivale et festive, facilite la transmission du virus qui se trouve toujours dans les parages.

+Le Matin+ rapporte que le ministre de la santé Khalid Ait Taleb a tiré la sonnette d’alarme suite à la montée en flèche des cas de contaminations au covid-19.

Lors d’une conférence de presse tenue, lundi à Rabat, le responsable gouvernemental a toutefois souligné que « la situation est inquiétante mais pas hors de contrôle », précisant que son évolution dépendra du sens de responsabilité individuelle et collective des citoyens.

Le ministre, poursuit le quotidien, a imputé la dégradation de la situation épidémique au relâchement dans le respect des mesures préventives. «  On ne doit pas se voiler la face. C’est le relâchement qui a causé cette montée d’infections ».

S’agissant de la décision de fermer certaines zones à la dernière minute, le ministre de la santé a fait savoir que l’épidémie évoluait de manière brusque et il ne fallait pas laisser au virus la possibilité de se propager dans des zones moins touchées.  « On est face à un virus qui ne prévient pas. Demander à la population de se préparer n’est pas une mesure sanitaire efficace. On doit comprendre cette décision ».

Santé et économie s’imposent au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi se focalisent sur l’explosion des cas de contaminations au Coronavirus ces derniers jours et à la loi de finance rectificative.+Aujourd’hui le Maroc+ relève que les deux régions de Casablanca-Settat et Tanger-Tétouan-Al Hoceima concentrent à elles seules la moitié des 19.600 cas Covid-19 confirmés à ce jour, soit quelque 10.000 cas chacune.

Et ce sont ces mêmes deux régions qui ont fait flamber le nombre de contaminations depuis la mise en application des mesures d’assouplissement, ajoute le journal, expliquant que ce n’est pas surprenant car elles sont les deux principaux pôles où se concentrent les activités industrielles du pays.

Mais cela ne justifie en rien la montée inquiétante des chiffres, note-t-il, soulignant que le déconfinement a pour objectif de permettre un retour à l’activité et à la vie normale tout en veillant à la protection de la santé publique.

+Le Matin+ La décision vient de tomber. A partir de ce 26 juillet à minuit, interdiction de quitter certaines villes ou d’y accéder, sauf exception. La liste dressée par les ministères de l’Intérieur et de la Santé comprend les villes de Tanger, Tétouan, Fès, Meknès, Casablanca, Berrechid, Settat et Marrakech.

Dans un communiqué conjoint diffusé dimanche, cité par le journal, les deux départements précisent que la décision, qui s’inscrit dans le cadre des mesures visant à limiter la propagation du virus, a été dictée par la situation épidémiologique dans plusieurs villes et provinces du royaume, marquée par une hausse notable du nombre des contaminations.

Cette interdiction s’explique également par le fait que la majorité des citoyens font fi des mesures de prévention en vigueur, telles que la distanciation sociale, le port du masque de protection et l’utilisation des désinfectants, pourtant disponibles en quantité sur les marchés. Un non-respect qui a contribué à une plus forte propagation du virus et à l’augmentation des cas d’infection.

Côté économie, +l’Economiste+ souligne que le budget rectificatif est simple, estimant que c’est une très bonne chose en ces temps incertains.

« Plus on engraisse ce genre de texte, plus la politique économique se perd », reconnaît le quotidien, notant que les élus et ministères qui doivent traiter le projet se perdent aussi. « Ils finissent par apporter leur propre vision, compliquant encore plus la conduite des affaires publiques ».

On aura noté que le mot « austérité » n’y figure guère, fait-il remarquer, notant, toutefois, que « c’est un mensonge par omission. L’austérité est bien là ».

Par ailleurs, la publication souligne que l’emprunt aide à passer le cap, tout en sachant, que année après année, il a tendance à drainer les richesses vers le système financier, ce que ne fait pas l’impôt, s’il est bien recouvré.

La situation épidémiologique et l’aide publique au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce samedi consacrent de larges commentaires à la situation épidémiologique au Maroc et à l’aide publique destinée à réduire l’impact de la Covid-19.+L’Economiste+ se fait l’écho d’un communiqué du ministère de l’Intérieur qui appelle au respect des mesures de prévention contre la Covid-19 notamment le port du masque.

«Tout contrevenant sera soumis à une amende allant de 300 à 1.300 DH », précise le communiqué, qui intervient suite à une recrudescence de cas positifs.

+Le Matin+ cite une déclaration ministre de la Santé, Khalid Ait Taleb qui a affirmé qu’aucune mutation génétique n’explique l’augmentation des cas graves et les décès liés au coronavirus (Covid-19) enregistrés dans certaines villes du Royaume, notamment à Tanger.

« La situation épidémiologique au Maroc ne diffère aucunement de la situation à l’échelle internationale. Certes, nous avons des taux et des indicateurs qui sont très intéressants et encourageants, néanmoins nous avons constaté ces derniers temps l’apparition de cas graves et un nombre de décès en hausse à Tanger par rapport à d’autres villes comme Fès, Casablanca et Marrakech », a-t-il expliqué.

Il a, dans ce sens, souligné que « le génome de souches du coronavirus détecté au Maroc n’a connu aucune mutation puisque c’est la souche qui existait et qui circulait depuis le début de l’apparition de la pandémie et que nous retrouvons même chez les personnes asymptomatiques ».

+Aujourd’hui le Maroc+ rapporte que l’aide publique a permis de compenser, en moyenne, 35% de perte de revenus issus d’activités.

Selon le Haut commissariat au Plan (HCP), cette proportion est plus importante dans les villes qu’à la campagne avec respectivement 63% et 28%. Par secteur, la part de compensation des pertes de revenus est de 17% dans les services, 47% l’industrie, 57% le commerce, 77% l’agriculture et 91% le BTP.

Elle varie, selon le statut professionnel, de 27% parmi les salariés à 78% parmi les indépendants/ employeurs.

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ informe que le Conseil de gouvernement a décidé de faire don du 1/5ème des salaires, du mois d’août jusqu’à la fin de l’année en cours, de l’ensemble des membres du gouvernement au profit du Fonds spécial pour la gestion de la pandémie du nouveau coronavirus (covid-19).

Cette décision consacre l’esprit de solidarité dont a fait preuve toute la société marocaine sous la conduite éclairée du Roi Mohammed VI, a souligné le ministre délégué chargé de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Driss Ouaouicha, lors d’un point de presse tenu à l’issue du Conseil.

Ce don, poursuit-il, constitue également une contribution de la part des membres du gouvernement aux efforts consentis pour faire face à cette pandémie qui nécessite davantage de mobilisation et d’engagement, en vue d’atténuer ses répercussions économiques et sociales.

Santé et politique au menu des quotidiens marocains

Les efforts du Maroc en faveur des pays africains, la réforme du champ politique et les enseignements de la crise sanitaire liée à la Covid-19 sont les principaux sujets abordés par les quotidiens marocains parus ce vendredi.Revenant sur les efforts déployés par le Maroc en faveur des pays africains, +Assahraa Al Maghribiya+ souligne que l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a rendu hommage à l’initiative du Roi Mohammed VI portant sur l’envoi d’aides médicales à plusieurs pays africains en vue de soutenir leurs efforts dans la lutte contre la pandémie du Covid-19.

A Addis-Abeba, le Royaume a insisté sur l’impératif d’un soutien financier et technique constant au Centre Africain pour le Contrôle et la Prévention des maladies (CDC-Africa), poursuit le journal, notant que le Maroc a également appelé à la création d’une plateforme d’expertise africaine pour accompagner les États de l’UA dans leur politique de contrôle et de prévention des épidémies.

+L’Opinion+ rappelle que le parti de l’Istiqlal (PI) avait appelé à une refonte nécessaire de la loi électorale, préalable indispensable à toute volonté de réforme politique. Le PI a été rejoint en cela par les deux autres principales formations de l’opposition (PAM, PPS) qui, en dépit de légères divergences sur des points de détail, ont décidé d’élaborer un mémorandum commun et tripartite pour la réforme du champ politique et de la loi électorale, ajoute le quotidien.

«Maintenant que le cap est tracé, reste à passer à l’action», conclut-il.

Sur un autre registre, Aujourd’hui le Maroc estime que la crise sanitaire et économique, qui dure depuis quelques mois au Maroc, devrait permettre une meilleure connaissance de la situation socio-économique des familles marocaines, notant que les autorités de tutelle devraient tirer les conclusions qui s’imposent.

La réponse des autorités du pays a évidemment été bien étudiée puisque des aides ont été distribuées aux familles les plus touchées, note le journal, faisant savoir que la mise en place du fonds spécial de lutte contre la Covid-19 a constitué une solution adéquate aux contraintes rencontrées au niveau financier et économique.

«Cela dit, la pandémie sévit toujours à l’échelle planétaire et le virus circule encore dans les villes marocaines. La réponse à la fois sur le plan sanitaire et économique doit également s’adapter», fait-il observer.

Economie, santé et sport au menu des quotidiens marocains

La situation de la RAM, les mesures préventives contre la propagation du coronavirus et les motivations accordées aux joueurs du WAC pour aller loin dans la Ligue des champions d’Afrique, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+Aujourd’hui le Maroc+ fait remarquer que le débat autour de la compagnie aérienne nationale, RAM, n’a presque pas lieu d’être, notant qu’il est évident que la situation de la compagnie ne peut être différente de ses homologues à travers le monde.

«Ce débat est également tranché à l’origine car l’actionnaire principal de la RAM qui est l’État a conditionné l’aide qu’il a décidé d’apporter à la compagnie par un plan de restructuration dont une grande partie consiste justement à réduire la flotte et le personnel», souligne le quotidien. Il est normal que l’Etat cherche à s’assurer que les milliards de DH qui seront injectés dans le sauvetage de la compagnie ne seront pas dépensés inutilement pour se retrouver dans quelques mois à la case départ, fait-il remarquer.

Pour sa part, +L’Opinion+ indique que « Le port du masque est devenu caricatural. La crainte de la contamination au coronavirus n’est pas assez forte et dans la rue les passants le portent autour du cou et non sur la bouche et le nez ».

Sur les marchés en ville et souks ruraux, c’est la promiscuité qui s’impose et la foule est au coude à coude, ajoute la publication, notant que l’instinct grégaire est plus fort que la crainte d’une éventuelle et possible contamination.

Sur les plages, le masque disparait tout bonnement et pas seulement dans l’eau, déplore le quotidien, notant que si la distance entre parasols est globalement, voire largement, respectée, la distance d’un mètre entre les personnes n’est plus de rigueur.

+Al Akhbar+ rapporte que le président du Wydad, devrait verser dans les prochains jours la totalité des salaires, sans aucune retenue, à ses joueurs comme il leur a été promis.

Les primes des matchs vont être augmentées au fur et à mesure que la compétition avance. Par contre, les joueurs ne toucheront rien en cas de match nul. Autrement dit, pour avoir un supplément sur le salaire, les joueurs doivent gagner le match. Pour le moment, selon le journal, les dirigeants du Wydad sont en train de fixer le montant de la prime qui sera octroyée en cas de qualification en finale de la Ligue des champions africaine. Celle-ci devrait sans aucun doute dépasser les 60.000 dirhams (1 euro = 10,7 DH), ajoute le quotidien.

Divers sujets au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi de ce mercredi se focalisent sur la mauvaise foi d’Amnesty International, l’avenir de la jeunesse marocaine et le soutien de la banque mondiale au Maroc.Pour +Aujoud’hui le Maroc+ « la mauvaise foi d’Amnesty International (AI) ne fait plus l’objet de doute. L’ONG reconnaît explicitement des faits qui l’enfoncent encore davantage ».

Selon les affirmations de ses propres dirigeants, une lettre de deux pages a été envoyée par fax aux services du chef de gouvernement en guise d’information au sujet du rapport, souligne la publication, notant que cet envoi par fax (un moyen que personne n’utilise presque plus aujourd’hui) n’a même pas été suivi d’un appel pour s’assurer que ladite correspondance a bien été reçue.

Mais comme nous ne sommes plus à une contradiction près, les responsables d’Amnesty International affirment en même temps qu’un mail a été envoyé à cinq responsables du département des droits de l’Homme, poursuit le quotidien, relevant que selon ce dernier, un seul mail a été envoyé par un employé d’AI à la sécurité informatique, qui a été bloqué car identifié comme étant un hacker.

« Bien que la liste des anomalies soit encore plus longue, ces quelques faits sur le mode opératoire d’Amnesty International devraient être largement suffisants pour ceux qui doutaient encore de sa mauvaise foi », conclut-il.

Sur un autre registre, +L’Opinion+ souligne que pour sauver la jeunesse marocaine, il faut de la volonté, de l’intérêt, de l’innovation de la créativité et surtout de la proximité. Dans ce contexte marqué par la crise pandémique, la dégradation de la croissance économique et sous l’hypothèse d’une poursuite de la baisse tendancielle du taux d’activité au niveau national, le taux de chômage devrait atteindre un niveau historique frôlant les 15%, déplore le quotidien, ajoutant que ces chiffres alarmants remettent à l’ordre du jour deux interrogations : Comment en sommes-nous arrivés là ? Et que faut-il faire pour y pallier ?

« Pour trouver des solutions aux problèmes de la jeunesse marocaine, il faut d’abord restaurer son capital confiance qui a été encore érodé durant la crise sanitaire. Et pour regagner cette confiance, il est nécessaire de passer de la rhétorique politique aux actes », estime-t-il.

+Le Matin+ rapporte que la Banque mondiale apporte un soutien exceptionnel à la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA). En faveur du Royaume, la Banque a mobilisé 1,12 milliard de dollars, dont 500 millions pour l’inclusion numérique et financière et 48 millions pour la gestion des effets du coronavirus.

Ces deux prêts ont été approuvés en juin dernier. S’y ajoutent un financement de 275 millions de dollars validés en décembre 2019 pour la gestion des risques de catastrophes et 300 millions accordés en novembre dernier en faveur du renforcement de la performance des municipalités.

Face à plusieurs chocs économiques, engendrés notamment par la pandémie du Covid-19 et l’effondrement des cours du pétrole (pour les pays exportateurs), l’institution de Bretton Woods a mobilisé 3,6 milliards de dollars pour les pays de la région durant l’année fiscale 2020 (exercice clos le 30 juin). Le Maroc et l’Égypte en sont les principaux pays bénéficiaires.

Economie, santé et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi se focalisent sur nombre de sujets notamment le rôle du Comité de veille économique (CVE), le passage à la 3ème phase du plan de déconfinement et le report de la 35ème édition du Marathon des Sables.+Aujourd’hui le Maroc+ souligne que depuis la dernière réunion du Comité de veille économique (CVE), qui date du 21 mai, beaucoup de choses se sont passées et les événements se sont même accélérés.

Il y a eu un début de déconfinement, puis la reprise progressive des activités économiques et de la vie quotidienne, rappelle le quotidien, notant que durant cette période, des secteurs et non des moindres sont restés dans l’expectative, parfois avec le sentiment d’être livrés à leur sort.

Si le CVE a permis aux pouvoirs publics et aux opérateurs économiques de réagir avec célérité pour organiser la riposte, le travail est loin d’être fini et les mois qui arrivent nécessiteront encore davantage d’accompagnement, estime-t-il.

De son côté, +L’Opinion+ a salué la récente décision des autorités nationales de passer à la troisième phase du processus d’allégement des mesures de confinement sanitaire.

« Mais cette décision aurait gagné à être annoncée de façon plus claire, plus cohérente et surtout moins contradictoire que ce que l’on vient de voir », avance le journal, revenant sur le quiproquo autour du maintien ou non de la distinction entre zones 1 et 2 et l’appel du chef du gouvernement d’éviter les voyages durant la période de l’Aïd Al-Adha où les hôteliers réalisent traditionnellement de bonnes recettes grâce au tourisme interne.

En cette période de reconquête de l’espace public et de prémices de renaissance de l’économie nationale, la meilleure réaction consiste, selon les spécialistes, à accepter la présence du virus et à composer avec lui, fait-il observer.

Côté sport, +Le Matin+ rapporte que la 35e édition du Marathon des sables, déjà reportée au mois de septembre 2020, ont consenti un deuxième ajournement, cette fois-ci au mois d’avril 2021.

« En conséquence de la dégradation de la situation internationale qui nous semblait stable il y a encore quelques semaines, nous prenons la lourde décision de reporter à nouveau ce 35e Marathon des sables à la période allant du 2 au 12 avril 2021 », ont-ils indiqué dans un communiqué, cité par la publication.

« Dans ce contexte d’incertitude générale, nous faisons face à trop d’inconnues pour organiser sereinement notre belle aventure MDS », a souligné dans le communiqué le directeur de la course, Patrick Bauer.

 « Cependant, il nous semble inenvisageable de nous rassembler dans le désert pour cette 35e édition dans ces conditions si complexes à la fois pour nous organisateurs, mais aussi pour nos concurrents, bénévoles, partenaires, prestataires, journalistes », explique-t-il.

Economie et éducation au menu des quotidiens marocains

Le passage à la 3ème phase de la levée du confinement, le taux d’inflation et la déperdition scolaire sont les principaux sujets abordés par les quotidiens marocains parus ce lundi.+Al Ahdath Al Maghribia+ rapporte que le Maroc passe ce lundi à la 3ème phase de la levée progressive du confinement. Le quotidien ajoute que c’est sur la base de données objectives sur la situation sanitaire au Maroc que le gouvernement a décidé un retour à une vie normale et la mise en marche de la roue de l’économie du pays. C’est dans ce sens qu’il faut comprendre le feu vert donné aux établissements touristiques en vue de fonctionner à 100% de leurs capacités, au même titre que les sociétés de transport en commun (75% de leurs capacités). Pour les bibliothèques et les musées, la reprise sera fixé à 50% comme taux d’accueil.

Mais cette 3e phase d’assouplissement ne signifie pas que toutes les activités doivent reprendre, puisque les fêtes de mariage, les salles de cinéma et les baignades en piscine, par exemple, restent strictement interdites.

+Assabah+ estime que c’est de la responsabilité et du civisme des citoyens que dépendra la réussite de cette nouvelle mesure. Les craintes du journal résident dans la proximité de la fête de l’Aïd El-Kébir (fête du sacrifice), occasion de grandes retrouvailles, mais aussi de la période d’été où un relâchement en matière de mesures de protection peut faire le lit à une nouvelle explosion des contaminations au Covid-19.

Dans ces conditions, les quotidiens +Al Akhbar+ et +Al Massae+ ajoutent, pour leur part, que le gouvernement a fait planer des mesures dissuasives, comme le retour au confinement total, jusqu’à nouvel ordre, dans tous les quartiers qui constitueraient de nouveaux foyers de contamination à cause du non-respect des règles sanitaires en vigueur.

Sur un autre registre, +Aujourd’hui le Maroc+ fait remarquer que dans le projet de loi de Finances rectificative, il n’est nulle part indiqué ce qui est prévu par le gouvernement en matière d’inflation.

« S’il s’agit d’un oubli, il est de taille. Si, en revanche, le ministère des finances a préféré ne pas faire de prévisions en termes d’inflation, cela laisse la porte ouverte à de réelles inquiétudes », s’étonne le journal, notant que l’inflation fait partie des indicateurs importants dans la construction d’un budget pour plusieurs raisons.

La première est qu’il est en relation directe avec les prix, eux-mêmes en lien direct avec le pouvoir d’achat du citoyen, souligne-t-il, ajoutant que l’évolution des prix impacte également l’évolution de la demande sur la monnaie et donc indirectement les taux bancaires. Tout est lié et c’est pour cela que les économistes et experts en finances publiques et en économie monétaire gardent toujours un œil sur ce thermomètre qu’est l’évolution des prix et l’inflation, explique la publication.

+L’Opinion+ se demande sur les les raisons qui ont poussé des élèves à abandonner l’école. Le quotidien indique que l’abandon scolaire, surtout dans le monde rural, menace des milliers d’élèves marocains. Ces derniers, poursuit-il, sont obligés de quitter les bancs de l’école avant l’obtention d’un certificat d’études ni même l’achèvement des cycles de l’enseignement obligatoire (primaire et secondaire collégial).

A vrai dire, le décrochage scolaire n’est pas la seule raison, mais il y a d’autres lacunes et défaillances qui font que les déperditions scolaire et universitaire affichent des chiffres à vous faire douter de la fiabilité de notre système éducatif, estime le journal. « Un système qu’il faut revoir de fond en comble, à commencer par la base qu’est le primaire », écrit-il.

Politique, économie et santé au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

La question Sahara, la déductibilité fiscale des dons au Fonds spécial Covid-19, la relance touristique, les mesures anti-Covid et les chiffres de la sécurité routière sont les principaux sujets traités par les quotidiens et hebdomadaires marocains.+Rissalat Al Oumma+ rapporte que des personnalités rwandaises se sont accordées sur le caractère réaliste, pragmatique, et durable de l’Initiative marocaine d’Autonomie lors d’une conférence débat organisée dans le cadre de l’émission citoyenne Sahara Debate.

Ainsi, M. André Gakwaya, journaliste et directeur de l’agence rwandaise Rwanda News Agency, a souligné dans son intervention la pertinence et la clairvoyance de l’Initiative marocaine d’Autonomie comme seule et unique solution au différend régional sur le Sahara marocain.

Le journaliste a également fait part de son admiration pour les efforts consentis par le Maroc pour le développement de la région dans le cadre du Nouveau Modèle de Développement pour les Provinces du Sud. Il a ainsi souligné que ce modèle doté d’une enveloppe budgétaire de 81 milliards de dirhams est sous-tendu par une approche holistique et intégrée.

Sous le titre «Bonjour la relance !», +la Vie éco+ souligne que la suppression, surprise, de la déductibilité fiscale des dons au Fonds spécial Covid-19 est un coup dur, voire fatal, porté à la crédibilité de l’Administration publique et à la notion de confiance.

En toute logique, le retrait de la déductibilité des dons aurait dû être défendu par les parlementaires bien avant l’arrivée de la pandémie, insiste l’hebdomadaire, notant que les opérateurs et les investisseurs s’engagent sur le long terme et ont donc besoin d’un minimum de visibilité et d’assurance. « A l’avenir, les opérateurs économiques réfléchiront longuement avant de s’engager ou d’investir même avec des écrits officiels émanant de l’Administration. Bonjour la relance de l’économie…», conclut-il.

+Challenge+ relève que « le secteur du tourisme sait désormais ce que l’Etat est prêt à faire pour lui. 16 milliards de dirhams, ce n’est pas rien, c’est même un effort historique».

L’ensemble du dispositif est bien charpenté, parce qu’il concerne l’ensemble des strates du secteur et qu’il ne manque pas de cohérence, poursuit l’auteur, faisant savoir que ce secteur est dévasté et c’est une illusion de croire qu’il trouvera sa santé dans quelques mois. «Mais pour sauver la situation, il faut donner de la visibilité. Les hôteliers doivent savoir à quelle date les frontières seront ouvertes pour tenter de convaincre les tours opérateurs de commercialiser le produit national, c’est une urgence !», fait-il observer.

Tant qu’un traitement efficace n’aura pas été mis au point, un retour à la situation ante Covid n’est pas d’actualité, écrit, de son côté, la +Nouvelle Tribune+, notant qu’il faudra impérativement continuer à se prémunir de l’infection. A côté des mesures anti-Covid, l’Etat devra continuer, avec diligence, d’aider les démunis, les défavorisés, tous ceux qui, objectivement, sont les premières cibles de la pandémie, ajoute l’éditorialiste.

«Le masque, encore le masque toujours le masque, voilà le mot d’ordre de l’heure et pour de nombreux mois encore !», fait-il remarquer.

+L’Economiste+ fait savoir que pour éviter une deuxième vague du virus lors de l’Aid Al Adha (fête du sacrifice) qui aura lieu dans quelques jours, les autorités publiques ont décidé de soumettre les bouchers à un dépistage massif et à en faire une condition sine qua none pour exercer le fameux rituel le jour J.

En plus de cette autorisation obligatoire, ces derniers devront, selon le ministère de l’intérieur, exercer en employant tous les moyens de protection existant, incluant notamment le port du masque et des gants ainsi que l’utilisation régulière du gel hydroalcoolique, indique le quotidien.

+Aujourd’hui le Maroc+ souligne que le confinement a eu un réel impact sur les chiffres de la sécurité routière. Avec les mesures de confinement sanitaire imposées dès le 20 mars, le nombre de morts sur les routes a très nettement baissé. En effet, durant la période allant du 20 mars au 31 mai 2020, on relève des baisses spectaculaires pour tous les indicateurs. Ainsi, la comparaison du bilan provisoire de la période allant du 20 mars à 31 mai 2020 avec les données provisoires de la même période de l’année 2019 fait ressortir une diminution de 68,69% du nombre des accidents corporels, soit 6.139 au lieu de 19.610. Le nombre de tués a baissé de 57,84% (242 tués au lieu de 574).

A noter que la plus forte régression a été enregistrée du côté des blessés légers avec 71,91%, soit 7.539 au lieu de 26.836. Pour leur part, les blessés graves ont diminué de 67,14% pour s’établir à 505 au lieu de 1.537. Par ailleurs, en établissant la comparaison des chiffres des 5 premiers mois de 2020 par rapport à ceux des 5 premiers mois de l’année 2019, force est de constater que tous les indicateurs de la sécurité routière ont enregistré des baisses importantes. Ainsi, le nombre des tués a baissé de 32,74% pour s’établir à 873.

Tourisme, économie et sécurité routière au menu des quotidiens marocains

La promotion du secteur touristique, la situation du secteur de l’automobile, le rôle des chambres professionnelles et la mortalité routière sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+L’Economiste+ fait savoir qu’une circulaire du chef du gouvernement impose aux ministres et autres responsables d’opter pour des destinations à l’intérieur du territoire national.

Cette obligation est valable jusqu’à fin 2020, même en cas de réouverture totale des frontières. Parallèlement, cette circulaire appelle les départements ministériels et les différentes administrations à organiser leurs conférences, les sessions de formation ou autres événements dans des établissements touristiques, au niveau de différentes régions, précise la publication.

L’objectif est de participer aux efforts de la relance économique, particulièrement du secteur touristique, frappé de plein fouet par les effets de la crise Covid-19.

+L’Opinion+ titre « L’automobile en perte de vitesse ». A fin mai 2020, les premières données afférentes aux échanges extérieurs font état d’une diminution de 20,1 % des exportations qui a concerné l’ensemble des secteurs, relève le journal.

Les ventes du secteur automobile ont reculé de 39,4% à 21,3 milliards DH (1 euro = 10,7 DH), incluant un repli de 41,5% pour le segment «construction», et des baisses de 48,6% pour la branche du «câblage» et de 36,5% pour celle de l’«intérieur de véhicules et sièges», précise-t-il, ajoutant que les expéditions du secteur textile et cuir ont reculé de 33,8% suite à la baisse de 38,4% des ventes des vêtements confectionnés et de 33,8% de celles des articles de bonneterie.

+Al Bayane+ s’interroge sur le rôle des chambres professionnelles qui, jusqu’à présent, se limite à une fonction consultative.

Il est bien évident que ces structures élues sont, pour la plupart, loin d’accéder au niveau de la bonne gouvernance, vu les déficits criards en termes de ressources humaines, se désole le quotidien, soulignant l’importance capitale que revêtent les chambres professionnelles dans l’élaboration des politiques publiques au sein des réseaux économiques du pays dont l’agriculture, le commerce, l’industrie, la pêche, les services et l’artisanat. Il va donc falloir, s’atteler à faire valoir ces rôles décisifs par la révision des lois en cours, de concert avec les profondes mutations actuelles, estime-t-il, notant que le champ de manœuvre des chambres professionnelles, toutes catégories confondues, devrait, à priori, jouir de latitude décisionnelle et de largesse budgétaire.

«Un demi-siècle et toujours rien…», titre +Aujourd’hui Le Maroc+, relevant qu’en dehors de cette année où le confinement va probablement influencer les chiffres, les indicateurs de la mortalité routière en période de trafic normal sont connus : au moins 10 décès chaque jour!

Et la tendance n’a pas particulièrement baissé ni après le lancement de la stratégie nationale de la sécurité routière ni après la transformation de l’ancien comité national de prévention des accidents de la circulation en agence, la NARSA, déplore le journal, rappelant que depuis des décennies, le Maroc a tout essayé : sensibilisation, sanctions, campagnes de communication adressées au grand public…etc.

Face à cet effort budgétaire qui dure inlassablement depuis presque un demi-siècle, le fléau n’a pas baissé et il s’est même aggravé… Il faudra bien qu’un jour on sache où est l’erreur…, conclut-il.

Economie et santé s’imposent au menu des quotidiens marocains

La relance économique et le respect des mesures préventives dans les milieux professionnels sont les principaux sujets qui retiennent l’attention des quotidiens marocains parus ce jeudi.+L’Opinion+ se demande « où est passé le plan de relance économique miroité en début de crise et dont le lancement devait coïncider avec celui de l’actuel projet de loi des finances rectificative? ».

« A un moment où la plupart des Nations parlent déjà de relance économique, nous en sommes réduits à discuter les termes d’une loi des finances rectificative aux allures de plan comptable dont la priorité semble être le rétablissement d’équilibres budgétaires complètement chamboulés », déplore le quotidien.

Après avoir fauché les vies et malmené les corps, la pandémie du Coronavirus s’attaque maintenant au tissu économique du pays en tuant les entreprises et les emplois, ajoute-t-il, notant qu’en cette période où les entreprises et les emplois tombent comme un château de cartes, il est grand temps de dévoiler ce plan de relance.

Pour sa part, +Aujourd’hui le Maroc+ relève que le warning du ministre de l’intérieur au sujet des foyers de contamination industriels et professionnels doit être vu par le secteur privé plus comme une piqûre de rappel qu’une mise en garde comme l’ont qualifié certains.

Comme l’a révélé le ministre de l’intérieur, presque la moitié des cas Covid-19 déclarés à ce jour au Maroc ont pour origine des foyers professionnels, poursuit la publication, faisant savoir que le respect des mesures et dispositifs de sécurité est aujourd’hui un impératif quasiment d’ordre économique pour les entreprises condamnées à redémarrer rapidement leurs activités pour tenter de rester en vie le temps que la tempête passe.

+Assabah+ souligne que l’approbation du projet de loi de Finances rectificative, sans amendement de l’article relatif à la hausse des droits de douane sur certains produits importés, engendre une augmentation des prix de ces produits. La hausse varie entre 30 et 40%. Dans sa réponse aux questions des parlementaires, le ministre de l’Economie et des finances et de la réforme administrative a expliqué cela par la volonté d’encourager la production nationale et de préserver le pouvoir d’achat des familles marocaines.

Cependant, fait remarquer le journal, en maintenant la hausse de 30% à 40% du droit commun sur l’importation de certains produits finis, le pouvoir d’achat des ménages sera touché. Car, estime le quotidien, la production nationale n’est pas en mesure de répondre à la demande nationale sur les segments concernés. Ainsi, plusieurs secteurs seront touchés, de l’agroalimentaire à l’industrie pharmaceutique, en passant par le textile & cuir et les équipements industriels. En ce qui concerne les produits alimentaires, l’augmentation touchera le lait, le cacao, les épices, les jus, les eaux minérales, les huiles de table, le sucre et bien d’autres denrées.

Dans le domaine du textile et cuir, la liste comprend, entre autres, les vêtements confectionnés et articles de bonneterie, chaussures, linges. S’agissant des équipements industriels et pièces de rechange, le quotidien cite les moteurs à pistons, plusieurs pièces de rechange et d’autres articles domestiques.

Dans le domaine sanitaire, la liste comprend des médicaments, des équipements médicaux, des produits pharmaceutiques et des lits médicaux. Ce qui aura un impact sur le secteur de la santé que le ministre a dit soutenir en le considérant comme prioritaire lors de la confection du projet de loi de Finances rectificative, fait remarquer la publication. La hausse des prix de ces produits importés, résume le quotidien, profitera aux pays liés au Maroc par des accords de libre-échange, en attendant que la production nationale soit en mesure de répondre à la demande nationale.

Divers sujets à la Une des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi se focalisent sur nombre de sujets notamment le report des activités, festivités et cérémonies prévues à l’occasion de la célébration de la fête du trône, le spectre du reconfinement qui plane à nouveau, les préparatifs pour Aid Al Adha et les projets d’infrastructures.+L’Economiste+ rapporte que le ministère de la Maison Royale, du Protocole et de la Chancellerie a annoncé mardi que, « toutes les activités, festivités et cérémonies prévues à l’occasion de la célébration du 21è anniversaire de l’accession de Sa Majesté le Roi Mohammed VI sont reportées ».

Un report qui prend en considération les mesures préventives prises dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire, déclaré pour lutter contre la propagation du virus Covid-19, ajoute le quotidien.

Ainsi, il a été décidé de reporter la cérémonie de réception que préside le Roi, la cérémonie de prestation de serment des officiers lauréats des différents écoles et instituts militaires, paramilitaires et civiles, la cérémonie d’allégeance à Amir Al-Mouminine, la Retraite aux flambeaux organisée par la Garde Royale. Il en est de même pour tous les défilés et manifestations auxquels assistent une grande nombre de citoyens. Par ailleurs, le traditionnel discours sera diffusé sur les ondes de la radio et à la télévision le 29 juillet à 21h. Le Roi présidera également, à titre symbolique, une réception le 30 juillet 2020, précise le ministère, cité par la publication.

+Assabah+ écrit que la fermeture de quartiers, de zones entières voire même d’une ville où la pandémie de coronavirus fait des ravages, est l’ultime recours qu’ont eu les autorités pour faire barrage à la propagation du coronavirus dans certaines de nos régions. Le constat est alarmant. En cause, un relâchement au niveau de l’observation des mesures sanitaires mises en place pour éviter une contamination massive.

Le ministère de l’Intérieur a réagi fermement. En effet, ce département a déclaré, qu’au vu du manque d’engagement de certains vis-à-vis des orientations de prévention adoptées dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire, les autorités publiques procéderont à la fermeture des quartiers où se déclareraient de nouveaux foyers d’infection. Ceux-ci seront bouclés, les mesures de contrôle renforcées et les entrées et sorties fermées comme ce fut le cas dimanche à Tanger, où plusieurs quartiers ont été fermés, rappelle la publication.

Dans un communiqué repris par le journal, le ministère rappelle que les autorités publiques ont fermé, dans certaines régions, toutes les unités de production, de service ou de tourisme qui n’avaient pas veillé au respect du protocole sanitaire en vigueur. Le ministère souligne que, sur la base du suivi quotidien du niveau de respect des orientations préventives adoptées dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire, et eu égard au développement de la situation épidémiologique dans le pays en période estivale, il a été observé, chez certains, des comportements irresponsables allant à l’encontre des mesures préventives et sanitaires annoncées par les autorités publiques qui, ajoute l’Intérieur, appliqueront des dispositions répressives à l’encontre de toute personne violant les règles établies.

+Les Inspirations Eco+ fait savoir que le Maroc veut investir davantage dans le développement de ses infrastructures. Pour ce faire, des investissements d’environ 40 milliards de dirhams seront réalisés chaque année dans les divers domaines de compétence du ministère de l’Equipement.

Le quotidien indique que l’objectif est de renforcer les investissements publics avec une répartition régionale équitable, l’intégration du secteur informel, la consécration des principes de bonne gouvernance et le soutien aux PME.

Selon le ministre de l’équipement, du transport et de la logistique, Abdelkader Amara, les mesures du gouvernement s’inscrivent dans la continuité des grands chantiers d’équipement visant à soutenir le secteur du transport. Dans le détail, sur le moyen terme, il est question de parachever le méga-projet de voie express Tiznit-Laâyoune-Dakhla pour un investissement de plus de 10 milliards de dirhams (1 euro = 10,7 DH) et d’assurer le raccordement routier du port de Nador West Med pour 1,3 milliard de dirhams, en plus de l’autoroute Guercif-Nador pour 4,5 milliards de dirhams.

Le triplement des tronçons d’autoroute au niveau de la région Casablanca-Settat, avec un investissement dépassant les 5 milliards de dirhams, figure également dans la liste.

+Aujourd’hui le Maroc+ indique que les préparatifs pour Aïd Al-Adha vont bon train. En effet, tous les marchés sont ouverts pour la vente du bétail. De même, un guide sera distribué pour faire connaître toutes les mesures préventives à respecter comme la désinfection, le respect de la distanciation physique et le port des masques.

Selon le ministre de l’Agriculture, d’autres marchés sont en train d’être aménagés dans les villes pour la vente du bétail et ce dans le plein respect des mesures sanitaires. Aïd Al-Adha est en effet la période de l’année où les agriculteurs, notamment les petits éleveurs, consolident leurs revenus, rappelle la publication.

Santé et opération d’identification du cheptel au menu des quotidiens marocains

L’état d’urgence sanitaire, le re-confinement de Tanger, l’avenir des enfants, les préparatifs pour la fête de l’Aid Al-Adha sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+Al Yaoum Al Maghribi+ rapporte que le ministère de l’Intérieur a annoncé que suite à l’observation du non-engagement de certains vis-à-vis des orientations de prévention adoptées dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire, les autorités publiques procéderont à la fermeture des quartiers qui constitueraient de nouveaux foyers d’infection, en ce sens qu’ils seront bouclés, les mesures de contrôle renforcées et les entrées et sorties fermées comme ce fut le cas dimanche à Tanger, où plusieurs quartiers ont été fermés.

Dans un communiqué, cité par le journal, le ministère rappelle que les autorités publiques ont fermé, dans certaines régions, toute unité de production, de service ou de tourisme qui n’avait pas veillé au respect des règles du protocole sanitaire en vigueur.

Le ministère souligne que, sur la base du suivi quotidien du niveau du respect des orientations préventives adoptées dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire, et eu égard au développement de la situation épidémiologique dans le pays en période estivale, un manque d’application a été observé chez certains à travers des comportements irresponsables portant atteinte aux mesures préventives et sanitaires annoncées par les autorités publiques.

+L’Opinion+ rapporte que la journée du 11 juillet a enregistré plus de 230.000 nouveaux cas d’infection au Covid-19, à travers le globe, selon la récente mise en garde de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

Les autorités marocaines semblent ainsi bien avisées de réduire les risques d’une relance de la première vague épidémique d’autant plus qu’une deuxième vague, appréhendée en début d’automne, n’est pas à exclure, prévient le quotidien, rappelant que des quartiers à Tanger ont été mis hier en quarantaine, après la détection de nouveaux foyers de contamination au Covid-19.

Des Tangérois hurlent leur désespoir sur les réseaux sociaux, le confinement étant aussi létal pour les entités économiques de petite taille que l’est le virus pour les humains, estime-t-il, ajoutant que la ville du détroit porte aujourd’hui un masque et étouffe, de toute évidence. «C’est, toutefois, ce masque où le Maroc entier va être à nouveau obligé de s’enfermer».

+Al Bayane+ estime que le Maroc a tout intérêt à s’occuper comme il se doit de l’éducation de ses enfants, à se focaliser sur leur santé, à leur trouver le job qui convient à leur instruction…, notant que le pays se devra d’aimer ses enfants et de les aduler pour leur faire aimer, en retour, l’appartenance à la patrie, en être fiers et surtout les faire dissuader à ne pas le quitter.

« C’est à ce prix-là qu’on cesserait de ressasser, une fois pour toutes, que «les enfants sont les adultes de demain..», conclut-il.

+Bayane Al Yaoum+ fait savoir que l’opération d’identification des ovins et des caprins à l’occasion de l’Aïd Al-Adha, lancée le 22 avril dernier, connaît une forte implication des éleveurs et des engraisseurs avec plus de 7,2 millions de têtes identifiées, indique le ministère de l’Agriculture.

A l’instar des deux dernières années, tous les ovins et les caprins destinés à Aïd Al-Adha sont identifiés à l’aide d’une boucle en plastique jaune portant un numéro de série unique à chaque animal, indique la même source, citée par la publication.

+Al Massae+ rapporte que le troisième versement des aides exceptionnelles accordées aux ménages du secteur informel ayant perdu leurs sources de revenus du fait du confinement sanitaire sera effectué à partir du 18 juillet, a annoncé le Comité de Veille Économique (CVE).

Les versements des aides s’effectueront de la même manière que les tranches précédentes, indique le ministère de l’Economie, des Finances.

Economie et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi se focalisent sur nombre de sujet notamment la croissance de l’économie nationale, l’adoption en commission parlementaire du projet de loi de finances rectificative et le verdict tant attendu du TAS concernant la finale de la Ligue des champions d’Afrique 2019 entre le WAC et l’Espérance de Tunis.+Aujourd’hui le Maroc+ rapporte que le Haut commissariat au Plan (HCP) a dévoilé son budget économique exploratoire 2021.

Elément phare de cette publication est la décroissance de l’économie marocaine qui sous l’effet conjoint de la pandémie et la sécheresse reculerait de 5,8% en 2020. Une prévision qui tient compte d’une baisse prévue de 9% des impôts et taxes sur produits nets de subventions. A cet effet, la valeur ajoutée du secteur primaire devrait replier de 5,7%.

Il en est de même pour les activités non agricoles qui devraient, pour leur part, se rétracter de 5,3% en 2020. Par ailleurs, le HCP prévoit un taux de chômage de près de 14,8% en hausse de 5,6 points par rapport au niveau enregistré en 2019, et ce sous l’hypothèse d’une poursuite de la baisse tendancielle du taux d’activité au niveau national, précise la publication.

Il devrait s’accentuer en 2020 pour atteindre près de près de 7,4% du PIB, dépassant largement le niveau atteint en moyenne annuelle entre les années 2011 et 2013, soit 6,1% du PIB.

+Le Matin+ fait savoir que la Commission des finances et du développement économique à la Chambre des représentants a adopté, dans la nuit de samedi à dimanche, la première partie du projet de loi de finances rectificative n° 35.20 au titre de l’année 2020.

Selon le journal, ce projet de loi qui a fait l’objet d’une série d’amendements a été approuvé à la majorité, avec 22 voix favorables et 10 voix contre. Le projet de loi de finances rectificative vise à garantir les mécanismes d’appui nécessaires à la reprise progressive de l’activité économique, à préserver l’emploi en mettant en place des mesures pratiques pour améliorer l’efficacité de l’administration et ce, en s’appuyant sur trois piliers fondamentaux à savoir, l’accompagnement de la relance progressive de l’économie, la préservation de l’emploi et l’accélération de la mise en œuvre des réformes de l’administration.

Au registre sportif, +Al Massae+ croit savoir que le Tribunal arbitral du sport (TAS) s’apprête à émettre son jugement définitif cette semaine dans l’affaire qui oppose le Wydad de Casablanca à l’Espérance sportive de Tunis par rapport à la finale de la Ligue des Champions africaine 2019.

Pour rappel, à la fin du mois de mai dernier, les représentants des deux clubs, en plus de l’ensemble des protagonistes de la fameuse finale de Radès, ont été entendus par les juges du TAS, à l’image de l’arbitre Bakary Gassama, le délégué du match, Ahmed Ould Yahya, et enfin le président de la CAF, Ahmad Ahmad.

Le Wydad prépare déjà sa riposte si jamais la décision n’est pas en sa faveur. Selon le quotidien, les dirigeants du club casablancais sont prêts à faire appel devant le tribunal fédéral suisse qui est la plus haute cour du pays, comme le lui permet la loi. Il est aussi probable que le TAS décide de remettre le dossier entre les mains de sa commission des compétitions, parce que la commission des litiges n’est plus apte à statuer sur cette affaire.

Le quotidien explique aussi que le TAS peut laisser le titre au club tunisien, mais ceci s’accompagnera certainement d’une batterie de sanctions à l’encontre de quelques membres dirigeants de l’Espérance de Tunis.

L’actualité économique au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

La compétitivité des entreprises nationales, le coût économique du confinement sanitaire, le retour progressif à la vie normale, les performances du groupe Renault Maroc au premier semestre.+La Vie Eco+ indique que le relèvement des droits de douane à l’importation à 40%  est la mesure la plus inattendue et non moins incompréhensible prévue dans la loi de finances rectificative, ajoutant qu’il y a lieu de s’interroger si cette mesure est vraiment synonyme de renforcement des capacités compétitives des entreprises.

Est-ce que le protectionnisme douanier (et tarifaire) dans les années 80 et 90 du siècle dernier a permis à l’entreprise nationale d’être en mesure d’affronter les concurrents aussi bien sur le marché domestique qu’au niveau international?, se demande l’hebdomadaire.

Selon la publication, il serait plus bénéfique et plus efficace d’exposer l’entreprise nationale à la compétition mondiale tout en lui donnant les facteurs de production, les moyens humains et financiers et, pourquoi pas, des aides bien ciblées pour qu’elle soit en mesure de rivaliser avec d’autres à travers le monde.

Pour +Finance News Hebdo+, les restrictions imposées par les autorités ont sans aucun doute permis de sauver des milliers de vies…Mais le tribut économique à payer va être très lourd !

L’exemple de la compagnie Royal Air Maroc, qui a initié un plan de réduction de son personnel et de sa flotte, est un marqueur édifiant de ce qui attend moult entreprises moins solides et moins structurées ces prochains mois, prévient la publication, soulignant que l’Etat, malgré sa bonne volonté et tout le dispositif de soutien qu’il a mis en place, sera incapable d’empêcher ces plans sociaux. «Cela ouvre la porte à des licenciements massifs, surtout que certains secteurs d’activité connaissaient déjà des difficultés bien avant la crise liée à la covid-19. A l’évidence, nous fonçons droit vers une crise économique et sociale aiguë.», conclut-il.

Au Maroc, alors que les chaleurs de l’été s’installent, l’après-confinement se confirme de jour en jour, constate, pour sa part, la +Nouvelle Tribune+. «Il s’agit là, incontestablement, d’un quasi-retour à la «normalité», celle qui prévalait avant l’irruption du Covid-19 dans notre quotidien », ajoute l’hebdomadaire, rappelant que ce satané Covid est toujours là, comme l’expriment parfaitement les données statistiques fournies par le ministère de la Santé.

En ce sens, il s’agit bien pour les forces organisées de notre pays, partis politiques, syndicats, société civile, d’enclencher un regain de mobilisation et de conscientisation afin que chacun comprenne que «l’après sera pire que l’avant ou le pendant», met-il en garde.

+Libération+ rapporte que le Groupe Renault Maroc a clôturé le premier semestre 2020 avec 43% de part de marché cumulée, et ce dans un marché toutes marques (MTM) qui régresse de 43,3%.

Le groupe a réalisé au terme de ce semestre une performance exceptionnelle avec au total 19.689 livraisons dans un contexte exceptionnel, souligne-t-il dans un communiqué, faisant état d’une part de marché sur le mois de juin de 41,9%, avec les marques Renault à 12,8% et Dacia à 29,1%, qui demeurent leaders du MTM en volume et en parts de marché.

Ainsi, le Groupe Renault Maroc consolide sa position de leader du marché marocain et continue de décrocher 7 places du « Top Ten » des meilleures ventes, avec au podium Sandero, Dokker et Logan. Clio est classée 4ème, suivi de Lodgy en 5è position et de Duster en 6è position, alors que Kangoo s’est maintenu à la 7è position, fait savoir le quotidien.

Le projet de loi de finances rectificative au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi intéressent à nombre de sujets notamment le projet de loi de Finances rectificative (PLFR) et le lancement d’un nouveau programme de vols.+Aujourd’hui le Maroc+ souligne que les débats qui démarrent au Parlement sur le PLFR ne seront pas de tout repos!

L’exercice est compliqué d’autant plus que les élus devront se précipiter car le temps est compté et le niveau d’urgence de la situation nécessite une mise en application en mode accéléré des mesures budgétaires d’accompagnement, explique l’éditorialiste, ajoutant qu’il faudra donc y apporter des réponses réellement exceptionnelles, par leur inventivité et leur audace

« Mais en même temps, les élus devront aussi faire preuve de plus de minutie et de rigueur que pour une loi de Finances normale car la situation est exceptionnelle », prévient-il, se demandant si les parlementaires trouveraient dans le projet du gouvernement suffisamment de mesures courageuses et des réponses à la hauteur des attentes des entreprises et du citoyen en cette période très critique.

+L’Economiste+ fait remarquer que « s’il faut résumer en une petite phrase ce budget rectificatif, disons qu’il y a un peu de relance, mais indirectement, via les banques et les garanties », admettant qu’il s’agit bien d’un pari intéressant car l’État s’est placé au fond de la scène, mettant en avant les banques.

A cause de la faillite des années 80s, la Banque centrale a adopté une vision très claire de la souveraineté avec l’ouverture, a-t-il rappelé, relevant qu’il a serré la vis pendant deux décennies et mis en avant les banques maroco-marocaines, sans fermer le marché.

«Et puis sur l’échiquier financier de la grande région, il faut avoir des pions solides, capables d’avoir un projet commun. Au Maroc ces atouts existent. A contrario, chacun a remarqué que les établissements ayant leurs agendas à l’étranger, ont perdu la force qu’ils avaient il y a trente ans», fait-il observer.

+Al Massae+ souligne que le projet de loi de finances rectificative 2020 propose un relèvement du droit d’importation de 30% à 40% pour notamment promouvoir la production locale et atténuer le déficit commercial, selon la note de présentation de ce projet.

« La pression exercée sur les réserves nationales de change, impose de prendre des mesures pour encourager la substitution des importations par la production locale. Dans ce cadre, il est proposé d’augmenter les droits d’importation applicables à certains produits finis de consommation de 30% à 40%, et ce dans la limite des taux consolidés par le Maroc au niveau de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) », indique cette note diffusée sur le site du ministère des finances, citée par le quotidien.

Dans un souci d’amélioration des recettes douanières collectées au titre du droit d’importation, d’encouragement de la production locale et de réduction du déficit de la balance commerciale, il a été procédé dans le cadre de la loi de finances 2020 initiale à l’augmentation de la quotité du droit d’importation applicable à certains produits finis de 25% à 30%, rappelle la même source.

+Al Yaoum Al Maghribi+ rapporte que la Royal Air Maroc (RAM) a annoncé, jeudi, qu’elle mettra en place un nouveau programme de vols qui sera adapté aux conditions imposées par le gouvernement dans le cadre de l’opération de déplacement par voies aérienne et maritime entre le Maroc et le reste du monde sous certaines conditions.

Ainsi, la compagnie nationale a signalé, dans un communiqué, qu’il s’agira de vols spéciaux qui seront programmés, en parfaite coordination avec les autorités marocaines concernées. Ces vols concerneront un nombre limité de destinations, composées en partie de routes déjà desservies par Royal Air Maroc, ajoute la même source, précisant que le programme devrait être finalisé pour un début de commercialisation avant la fin de cette semaine, et dès lors les modalités de vente des billets seront communiquées.

Religieux et politique au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi consacrent de larges commentaires à la réouverture des mosquées, à l’obtention par le Maroc de membre observateur au sein de la Communauté andine des Nations et les mesures à prendre durant le déroulement de l’Aid Al Adha.+Assabah+ écrit que les Marocains pourront enfin accomplir leurs prières dans les mosquées après presque quatre mois de fermeture des lieux de culte, en raison de la crise pandémique. Les mosquées seront rouvertes pour l’accomplissement des cinq prières. Cette réouverture reste toutefois conditionnée par l’évolution de la situation épidémiologique locale et le respect des mesures préventives, a annoncé le ministère des Habous et des Affaires islamiques dans un communiqué, cité par la publication.

A l’entrée des mosquées, un contrôle sanitaire sera effectué. Une personne sera, à ce propos, chargée de prendre la température des fidèles, rapporte le quotidien.

Le journal rappelle les consignes d’hygiène et appelle les fidèles à réaliser leurs ablutions chez eux et non dans les mosquées, à éviter les rassemblements avant et après la prière, les poignées de main et la congestion, notamment à la sortie des lieux de culte. Il s’agit aussi de se désinfecter les mains avec un gel hydroalcoolique qui sera disponible à l’entrée de la mosquée, de veiller à utiliser un tapis personnel et de garder fermées les dépendances sanitaires des mosquées. Sans oublier le port du masque et le respect de la distanciation sociale.

+Al Ahdath Al Maghribia+ précise que toutes les prières reprendront dans les mosquées, à l’exception de celle du vendredi. La date de la reprise de cette dernière sera annoncée ultérieurement, rappelle le quotidien.

+Le Matin+ rapporte que le Maroc a obtenu le statut de membre observateur au sein de la Communauté andine des Nations (CAN), et ce lors de la 20e réunion du Conseil présidentiel andin tenu ce mercredi à Bogotá.

Dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères, cité par le quotidien, ce statut, octroyé au Royaume, en tant que premier pays arabe et africain, vient conforter sa position d’interlocuteur privilégié dans la région latino-américaine. Il consacre aussi son positionnement en tant que partenaire crédible, dans un contexte international marqué par l’interdépendance économique et l’interaction culturelle.

+L’Economiste+ souligne que les ministères de l’Intérieur et de l’Agriculture viennent d’imposer des mesures sanitaires préventives anti-Covid à respecter durant le déroulement de l’Aid Al Adha, prévu pour la fin de ce mois.

Parmi ces actions notamment, la publication d’un guide explicitant plusieurs consignes qui devront être rigoureusement suivies par les bouchers, les marchés à bétail ainsi que tous les acteurs concernés par cet évènement, fait savoir la publication.

Egalement prévu, le renforcement des mesures de contrôle pour le transport des animaux sur l’ensemble du territoire. Des actions qui ne seront pas de trop pour éviter une deuxième vague du virus.

La gestion de la Covid-19 et la hausse des contaminations au menu des quotidiens marocains

Le pilotage post-covid et la hausse des contaminations au coronavirus sont les principaux sujets abordés par les quotidiens parus ce mercredi.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que l’une des annonces les plus en vue faites en marge du dernier Conseil des ministres est incontestablement la prolongation des dispositifs d’aides et d’accompagnement du tissu économique aussi bien à travers la loi de Finances rectificative qu’à travers le fonds spécial Covid-19.

Le fonds Covid-19 a été sans nul doute une véritable bouée de sauvetage pour les ménages d’abord mais aussi pour les entreprises, poursuit le journal, notant que ce fonds est un cas d’école d’une pratique née d’une situation de crise mais qui peut et doit être dupliquée et prolongée même après la crise.

Mais le plus important à voir dans ce dispositif ce sont ses mécanismes de fonctionnement et surtout le mode de gouvernance à sa base dont la cheville ouvrière est le Comité de veille économique (CVE), fait-il remarquer, estimant que dans les deux voire trois années à venir, le Maroc gagnerait à maintenir et même perfectionner cet outil de pilotage.

+L’Economiste+ relève que «les chiffres sont effrayants.Tous les jours, une, deux,trois… centaines de personnes trouvées positives au coronavirus!», relève, notant que l’application Wiqaytna, n’a pas mobilisé suffisamment d’adhérents pour être efficace.

«Sauf que ce qui est le plus choquant, ce sont les contaminations industrielles. Pas n’importe quelles activités: celles qui rémunèrent le plus mal, celles qui entassent leurs ouvriers et ouvrières, qui ne déclarent pas leurs salariés pour empocher quelques sous de plus…», déplore la publication.

«Patrons, inspecteurs du travail et syndicats sont directement responsables. Les autorités et les élus locaux aussi», insiste-t-il. «Corona ou pas, ce genre de lieux doit changer. Un vrai travail pour les Chambres de commerce et d’industrie et pour la CGEM.», recommande le quotidien.

Economie et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains pars ce mardi consacrent leurs commentaires au projet de loi de Finances rectificative, à l’heure d’été et les nouvelles mesures anti-coronavirus pour prévenir toute propagation de la Covid-19 lors de la reprise du championnat de football.+Aujourd’hui le Maroc+ souligne que le gouvernement et les parlementaires semblent se diriger vers une solution pour passer la loi de Finances rectificative en mode accéléré.

Les élus semblent accepter le principe de déroger à la règle, dans le respect du cadre légal, pour examiner la loi de manière moins détaillée que d’habitude, poursuit le quotidien, expliquant que cette souplesse circonstancielle est peut-être aussi une excellente occasion pour détecter les failles éventuelles du système et surtout ses lourdeurs.

«Si la procédure accélérée, qui sera expérimentée à cause de la conjoncture sanitaire actuelle, peut permettre d’apporter des améliorations au processus dans sa globalité, pourquoi ne pas en tirer les enseignements et les généraliser?», s’interroge-t-il.

Pour sa part, +l’Opinion+ relève qu’ « en dépit de quelques réserves, maintes fois évoquées, quant à l’efficacité réelle ou supposée du retour de l’heure d’été…, on peut dire que l’argument de la consommation électrique tient malgré tout la route ».

En revanche, pour ce qui est de la dynamisation de l’activité commerciale, le doute est plus que jamais permis, prévient le journal, citant l’exemple des restaurants et autres lieux de plaisance sommés de fonctionner à mi-capacité tout en étant tenus de fermer boutique à 23 heures, en plein haute saison de l’été où ils réalisent l’essentiel de leur chiffre d’affaires annuel.

«On a beau réfléchir à des arguments valables pour justifier ces mesures restrictives qui sont jugées absurdes par bon nombre de Marocains, mais on n’en trouve pas», croit-il savoir, estimant qu’il faudrait soit les annuler, soit les aménager pour une meilleure cohérence avec la réalité du terrain.

+Al Massae+  raporte que de nouvelles mesures anti-coronavirus ont été mises en place par la Fédération royale marocaine de football (FRMF) pour prévenir toute propagation du Covid-19 lors de la reprise du championnat de football, prévue fin juillet au Maroc. Toutes ces mesures ont été consignées dans un guide qui vient d’être distribué aux clubs du championnat.

Par ailleurs et parmi les nouveautés de la reprise figure la possibilité pour les équipes d’effectuer cinq changements au lieu de trois comme ce fut le cas avant la suspension du championnat. Les matchs seront également brièvement suspendus à deux reprises, une première fois à la 30e minute, et une seconde fois à la 75e minute, pour permettre aux joueurs de souffler un peu à cause de la chaleur de l’été.

Pour lutter contre la Covid-19, la FRMF prévoit de réduire le nombre d’arbitres chargés de la VAR, qui vont passer de trois arbitres à deux seulement. Autre nouveauté imposée par le coronavirus: la suppression de la réunion technique qui précédait auparavant chaque match.

Santé et économie au menu des quotidiens marocains

L’application des mesures préventives et la limitation des importations sont les principaux sujets abordés par les quotidiens marocains parus ce lundi.+L’Opinion+ écrit qu’avec le passage à la 2ème phase du plan d’allègement du confinement sanitaire, on a remarqué que toutes les personnes, à quelques exceptions près, appliquent encore les consignes du confinement.

Parmi les bonnes manières qu’on a intériorisées, éviter de rester cloué sur les terrasses des cafés durant de longues heures, donner plus de temps à nos familles et nos enfants, et commencer à nous organiser dans les lieux publics, poursuit le journal.

L’impact de cette crise inédite a été ressenti aussi lors de l’examen national du Baccalauréat où on a appliqué de strictes mesures sanitaires pour le bien des candidats et des cadres pédagogiques. «Moralité : gardons ces bonnes manières dans notre quotidien… pour mener une vie plus organisée et surtout plus saine», conclut-il.

+L’Opnion+ relève qu’à peine quelques jours nous séparent de la date du 10 juillet annoncée comme celle de la levée de l’état d’urgence sanitaire. Mais rien n’indique que cette mesure sera actée. Bien au contraire, plusieurs indices laissent croire que l’urgence sanitaire sera prolongée.

En premier lieu, il y a l’explosion du nombre de contaminations et la multiplication des clusters. En second lieu, il y a le maintien des frontières fermées et en troisième lieu il y a la progression alarmante et de plus en plus rapide vers le pic, très redouté, des 10.000 cas actifs, fait-il observer.

Si cette phase est entamée, le plan national de riposte précise qu’il faudra renforcer de nouveau les mesures de confinement et de distanciation sociale et la mobilisation collective des professionnels de la Santé.

Sur un autre registre, +Aujourd’hui le Maroc+ souligne que le Royaume a importé, en 2019, près de 123 millions de stylos et de crayons à écrire, 116 millions de lampes et d’ampoules d’éclairage, 1 million de postes de télévision… Depuis le 20 juin, le Maroc a mis en application de nouvelles dispositions concernant l’importation de certains produits et articles manufacturés, rappelle le quotidien, notant qu’un tel dispositif est de nature à mieux protéger le consommateur final, limiter les volumes importés et relancer de manière sérieuse, cette fois-ci, l’éternel débat sur l’industrie de substitution aux importations.

«L’industrie marocaine est capable de produire tous ces produits et articles pour moins que 5 milliards DH, avec l’achat de devises en moins et surtout des dizaines voire des centaines de milliers d’emplois en plus pour l’économie. Alors pourquoi attendre?», s’interroge-t-il.

+Le Matin+ Les investissements réalisés par le Maroc dans les énergies renouvelables qui permettent au Royaume de tirer désormais 34% de sa capacité électrique de sources renouvelables, ont été cités en exemple par l’organisation des Nations-Unies, à la veille du Forum politique de haut niveau (FPHN) sur le développement durable prévu du 7 au 16 juillet.

En effet, lors de ce grand rassemblement annuel sur la mise en œuvre des Objectifs de développement durable (ODD), le Maroc présentera cette année son « Examen national volontaire » sur les progrès faits dans la réalisation des ODD.

Pas moins de 46 autres pays – dont 26 pour la première fois – présenteront également leurs Examens nationaux volontaires dans le but de partager leurs expériences avec la communauté mondiale et accélérer les efforts de mise en œuvre.

Economie, justice et sport au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Les scénarios de relance économique, les prévisions de croissance, la situation dans le milieu carcéral et les demi-finales de la coupe de la CAF, sont les principaux sujets abordés par les hebdomadaires et quotidiens marocains parus ce samedi.+La Vie Éco+ indique que les opérateurs économiques, la communauté des affaires, les investisseurs, le secteur privé, attendent avec impatience le contenu de la Loi de finances rectificative dont les contours devraient être dévoilés dans les jours à venir.

L’ampleur des attentes est compréhensible, compte tenu de la conjoncture inédite et du caractère exceptionnel à tous les niveaux de cette année 2020, explique la publication, notant qu’il faut maintenant espérer que le gouvernement arrivera à faire preuve de courage pour prendre les bons choix et surtout qu’il ne sera pas tenté d’opter pour les solutions de facilité.

Pour le journal, ce dont il est question aujourd’hui, c’est de sauver des millions d’emplois et d’en créer davantage si possible, de sauver des entreprises et de maintenir l’écosystème en vie dans un premier temps, puis de le relancer dans un deuxième temps. Et vouloir appliquer les concepts et principes à la situation d’aujourd’hui pourrait être synonyme d’arrêt de mort pour l’économie.

+Finances News Hebdo+ écrit que jamais prévision de croissance n’aura été entourée d’autant d’incertitudes au Maroc, soulignant qu’au regard de la situation que nous traversons, prévoir la croissance 2020 est autrement plus complexe. La sécheresse et la pandémie de la Covid-19 ont en effet truqué le match, explique l’hebdomadaire, notant que la première a plombé la campagne agricole, ruinant les espoirs d’une croissance un tant soit peu vigoureuse.

La seconde est venue enfoncer le clou, avec impacts sanitaires, économiques et sociaux considérables. Seule certitude que nous donne la combinaison de ces deux facteurs : l’économie est à genoux, l’horizon est flou et les perspectives de reprise sont entourées de grosses incertitudes, conclut-il.

+Al Massae+ rapporte que la Commission parlementaire d’information sur la situation des prisons a visité trois établissements pénitentiaires et rendu son rapport, où elle relève une multitude de dysfonctionnements.

Le rapport souligne notamment que le Maroc enregistre le taux le plus élevé dans le monde en matière de détention provisoire. Or, les détenus sont, pour la moitié d’entre eux, soit acquittés, soit condamnés à des peines de prison avec sursis. Ce constat a d’ailleurs été fait par plusieurs organisations et associations nationales des droits de l’Homme.

Dans ce rapport, poursuit le quotidien, la Commission d’information a indiqué que la surpopulation carcérale exigeait, en effet, l’adoption d’une politique pénale basée sur la restriction des conditions de poursuite judiciaire en état d’arrestation. Il faut, ajoute le rapport, que la poursuite en état d’arrestation demeure l’exception et que la poursuite en état de liberté soit la règle. La Commission recommande, en outre, d’accélérer l’adoption des sanctions alternatives en tant que mécanisme apte à contribuer à mettre fin à l’encombrement dans les prisons.

Côté sport, la même publication rapporte que l’entraîneur du Horoya Conakry, présent en demi-finale de la Ligue des champions, prévue au Maroc, ne cache pas son mécontentement.

Selon le quotidien, le choix de Rabat pour accueillir la finale de la Coupe de la CAF ne fait pas que des heureux. Si cette décision prise il y a quelques jours par la Confédération africaine de football (CAF) a été bien accueillie côté marocain, pays qui est représenté par deux clubs qualifiés aux demi-finales de la compétition (Renaissance de Berkane et Hassania d’Agadir), la décision n’a pas du tout été du goût du Horoya Conakry, autre qualifié au dernier carré de la compétition.

Pour l’entraîneur du club guinéen, qui rencontre le club égyptien des Pyramids en demi-finale (l’autre demi-finale oppose la RSB au HUSA), la décision est qualifiée d’«injuste». «Je ne sais pas sur quelle base ce choix a été fait par la CAF. N’y a-t-il pas d’autres pays capables d’organiser cette compétition continentale. Car cette décision est dépourvue de justice et de neutralité», s’est insurgé l’entraîneur sénégalais du Horoya, Lamine Ndiaye, cité par le journal.

«La CAF aurait pu choisir d’organiser le reste de la compétition en Tunisie. Il n’y aurait alors pas eu de polémique puisqu’il s’agit d’un pays neutre car aucun club tunisien n’est présent dans la compétition», a argué l’entraîneur du Horoya, qui, il y a quelques années, avait fait le bonheur du TP Mazembe en le propulsant en finale de la Coupe du monde des clubs. «Tout le monde sait que deux clubs marocains sont présents dans le dernier carré de la compétition et donc un de ces deux clubs sera qualifié en finale», a ajouté Lamine Ndiaye.

Enseignement, politique et diplomatie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi consacrent leurs commentaires aux examens du baccalauréat, à la question des scandales politiques et aux nouvelles exceptions à une interdiction d’entrée au Suède pour les Marocains.+Aujourd’hui le Maroc+ relève que les épreuves du baccalauréat se déroulent cette année dans des conditions pour le moins exceptionnelles. « La pandémie du coronavirus a complètement chamboulé les programmes ».

Le ministère de l’Éducation nationale a déployé des mesures logistiques importantes pour permettre le déroulement des épreuves sous de bons auspices, fait savoir la publication, soulignant que le plus important pour le moment est la santé et la protection des candidats.

Sur un autre registre, +L’Opinion+ souligne que le Maroc, comme tous les pays du monde, n’échappe pas à la malédiction des scandales politiques, ces esclandres avilissants répercutés dans une certaine presse qui en est très friande à coups de manchettes et de surtitres racoleurs.

 L’actuelle pandémie où les sujets d’intérêt général, plus croustillants les uns que les autres, sont pourtant loin de manquer, n’y a rien changé, souligne la publication, faisant remarquer qu’après une brève période de grâce et de communion autour de la lutte contre le Coronavirus, la nature humaine a repris le dessus et, avec elle, l’attrait des scandales a repris ses droits.

Déplorant l’inefficience des filtres et des procédures actuellement en vigueur en matière de nomination de hauts commis de l’Etat, la publication relève que des failles existent et il est plus que temps de les corriger pour éviter la réédition de ces scandales énergivores et contreproductifs en termes de temps, d’action et d’image de marque.

+Maroc Le Jour+ rapporte que la Suède a annoncé jeudi de nouvelles exceptions à une interdiction d’entrée, à partir du 14 juillet, pour les voyageurs de 14 pays non européens, dont le Maroc.

La liste des ressortissants des pays hors UE désormais autorisés d’accès comprend outre le Maroc, l’Algérie, l’Australie, la Géorgie, le Japon, le Canada, Monténégro, la Nouvelle-Zélande, le Rwanda, la Serbie, la Corée du Sud, la Thaïlande, la Tunisie et l’Uruguay.

Les citoyens de ces pays seront autorisés à se rendre en Suède à toutes fins, y compris le tourisme, le pays scandinave n’ayant pas de règles de quarantaine en place pour les visiteurs étrangers et aucune preuve d’un test négatif de coronavirus n’est requise.