Social et santé au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi se focalisent sur le crime odieux perpétré à Tanger, la pandémie de la Covid-19 et les financements reçus par les associations marocaines.Revenant sur le crime odieux perpétré à Tanger contre le jeune Adnane Bouchouf, la +Nouvelle Tribune+ estime que les autorités en charge de l’ordre et de la sécurité des citoyens doivent absolument et dans les délais les plus brefs possibles, « adopter des procédures pour protéger les plus innocents d’entre nous, les enfants ».

L’hebdomadaire préconise, dans ce sens, de mettre en place les mécanismes tels que ceux qui existent notamment en France comme « alerte enlèvement », qui permettent d’informer très rapidement, par les moyens audiovisuels notamment, sur de possibles kidnapping ou des disparitions inquiétantes, comportant des appels à témoins et la diffusion de photos des victimes et des criminels.

Dans la même lignée, +Finances News Hebdo+ souligne qu’aujourd’hui, il est peut-être temps de poser un vrai débat sur la protection des enfants en général et de briser tous ces tabous qui empêchent la société d’aborder avec eux certains sujets comme l’éducation sexuelle.

Éveiller nos enfants, leur inculquer une certaine capacité de discernement, leur donner les clés pour sonner l’alerte en cas de comportement malsain à leur égard, revient uniquement à mieux les protéger, explique la publication, notant que « sinon, tant que nous resterons prisonniers du «hchouma» et d’une certaine forme de pudeur, ils seront à la merci des pervers ».

Abordant la crise sanitaire, +Telquel+ écrit que les jours se suivent et se ressemblent, et les politiques de « containment » du virus ne bougent pas d’un iota, notant qu’ « au moindre frémissement du Covid-19, une interdiction de circuler, une fermeture d’école, une mise sous scellés d’une usine, un nouveau couvre-feu… ».

On peut certes compatir avec un Etat exténué par l’étirement de cette parenthèse épidémique, ne sachant plus quelles solutions mettre en œuvre pour conserver un semblant de contrôle sur la situation, concède le journal, « mais l’approche manque de finesse, de souplesse ».

+Al Massae+ rapporte que les associations marocaines ont reçu, entre avril 2019 et avril 2020, l’équivalent de près de 400 millions de dirhams (1 euro = 10,8 DH) de bailleurs de fonds de provenance étrangère.

Bien sûr, le chiffre réel pourrait être bien plus important si l’on ajoute la somme des montants non-déclarés par ces associations. En effet, ces dernières sont tenues, de par la loi, de faire une déclaration auprès du Secrétariat général du gouvernement (SGG) reprenant la totalité des montants des financements qu’elles auront reçu de bailleurs de fonds étrangers.

Ainsi, explique le quotidien, les services concernés du SGG ont reçu, entre avril 2019 et avril 2020, pas moins de 903 déclarations émanant de 218 associations relatives aux subventions qu’elles ont reçues des pays étrangers ou des associations ou encore des organisations internationales.

Agriculture, tourisme et santé au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi se focalisent sur nombre de sujets notamment sur la stratégie « génération verte », la crise du secteur touristique et les enfants contaminés par la Covid-19.Sous le titre « Génération verte », +Aujourd’hui Le Maroc+ souligne que la nouvelle stratégie « Al Jayl Al Akhdar » est tombée à point nommé pour donner un nouvel élan au secteur agricole national.

Cette stratégie commence déjà à donner ses fruits au point que les bailleurs de fonds européens n’hésitent pas à accompagner ce chantier marocain, relève le journal, notant qu’elle fait le pari de l’émergence d’une nouvelle génération de projets et une nouvelle classe moyenne.

Si la production agricole répond à la demande locale et arrive à se frayer un chemin à de nombreux pays dans tous les continents, il est question aujourd’hui de maintenir le cap et capitaliser sur les acquis pour viser encore plus haut et plus loin, préconise-t-il.

Pour sa part, +Al Bayane+, écrit qu’il est bien évident que le tourisme a subi un coup dur en ces moments de crise de santé, relevant qu’un bon hiver ne serait avantageux que si l’on préparait bien en avance.

On se demanderait alors, pourquoi on ne s’était guère remué au début de la pandémie, alors que toutes les opportunités s’étaient données pour anticiper sur les marchés à toucher et les opérateurs à convaincre, se demande l’éditorialiste.

« Notre pays avait bien cette aubaine en mains, mais les décideurs s’étaient dérobés de leur mission au moment opportun et en mordent, sans doute, les doigts après avoir raté le coche », déplore-t-il, estimant que la relance du tourisme est tributaire à présent de l’effort, de la synergie et de la performance de toutes les composantes régionales.

+Al Ittihad Al Ichtirtaki+ rapporte qu’un total de 2420 enfants des deux sexes ont été contaminés par la Covid-19 depuis le début de la pandémie jusqu’à la semaine dernière, soit 2,8% des cas actifs.

Tous les enfants infectés ont guéri et ceux qui sont encore hospitalisés se portent bien et qu’aucun enfant n’est admis dans les services de soins intensifs. Un seul décès est à déplorer parmi cette catégorie. Il s’agit d’une nourrisson âgée de 17 mois qui souffrait d’autres complications sanitaires. 95% des enfants infectés ont été contaminés par des adultes.

Economie, santé et migration se bousculent à la Une des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi se focalisent sur nombre de sujets notamment le trafic portuaire, les mineurs marocains immigrés en Espagne et le plan national de lutte contre le Coronavirus.+Aujourd’hui le Maroc+ relève que le trafic portuaire affiche une performance de 9,8% au mois d’août 2020 enregistrant un volume de 7,8 millions de tonnes.

Sur les huit premiers mois de l’année, l’activité des ports grimpe de 6,8% atteignant de ce fait un volume global de 62,6 millions de tonnes, selon les dernières statistiques de l’Agence nationale des ports (ANP). Il en ressort que les ports de Mohammedia, Casablanca et Jorf Lasfar ont assuré le transit de 49 millions de tonnes, ce qui constitue environ 78,3% du trafic des ports gérés par l’ANP à fin août 2020.

En termes de croissance, le port de Safi a atteint un volume d’environ 5,7 millions de tonnes, soit une progression de 31,6% à fin août 2020 par rapport à la même période de l’année 2019, attribuée notamment au fort rebond des importations du charbon (+391,8%), des céréales (+109%) et des exportations des phosphates (+75%) et du gypse (+19,5%).

+Al Ahdath Al Maghribia + cite des des statistiques officielles espagnoles qui révèlent que pas moins de 10.000 mineurs ont foulé le sol ibérique l’année dernière dont 70% d’origine marocaine.

Selon le quotidien, ces données contrastent avec celles partagées par le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés qui établit le nombre de mineurs marocains étant parvenu à traverser le Détroit à près de 5.500 cas, dont l’immense majorité squatte les rues des enclaves de Sebta et Melilia, dans la région de l’Andalousie ou plus au nord, dans la capitale, Madrid.

Face à une telle situation, les autorités espagnoles s’inquiètent de voir basculer cette population vulnérable, cible souvent de groupuscules djihadistes, dans l’extrémisme, dans le trafic de drogue, voire dans certains cas, d’intégrer des réseaux de pédophilie. Sous la supervision du ministère espagnol des affaires sociales et du travail, le gouvernement de Madrid a mobilisé d’urgence plusieurs centres d’accueil afin d’y loger ces mineurs, en particulier ceux n’ayant aucun proche en Espagne.

+L’Economiste+ rapporte que le ministère de la Santé a indiqué, mardi, que le plan national de lutte contre le Coronavirus aspire à faire baisser le taux de reproduction du virus à moins de 1.

Lors de la présentation du bilan bimensuel relative à la situation épidémiologique liée au Covid-19, le chef de division des maladies transmissibles à la direction de l’épidémiologie et lutte contre les maladies au ministère de la Santé, Abdelkrim Meziane Bellefqui a indiqué que le taux de reproduction du virus est stable actuellement à 1,11 et que l’ambition de le faire baisser à -1. Le responsable de ladite division s’est, dans ce sens, arrêté sur l’augmentation remarquable du nombre de cas dans la région de Casablanca-Settat, en particulier dans la ville de Casablanca.

Santé et social au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi se focalisent sur nombre de sujets notamment le CHU de Tanger, l’autorisation accordée aux cliniques pour effectuer des tests PCR et les projets de décrets sur l’AMO et la retraite pour les indépendants.+Aujourd’hui le Maroc+ indique que le Centre hospitalier universitaire (CHU) de Tanger entre dans sa phase finale de construction et de l’équipement de ses différents services.

Pour pouvoir alléger la pression qui s’intensifie en ce temps de Covid-19 sur les hôpitaux de la région, les responsables de ce nouveau projet ont décidé d’accélérer, depuis le début de la pandémie, le rythme de sa réalisation en vue d’être livré dans les brefs délais et selon l’agenda nouvellement préétabli.

D’autant plus que l’entrée en service du CHU de Tanger est prévue pour le début du quatrième trimestre prochain. D’une enveloppe budgétaire de plus de 2,3 milliards de dirhams, le nouveau centre hospitalier, dont le financement est assuré en sa globalité par le Fonds Qatari, vise à répondre aux attentes de la population nordique en général et tangéroise en particulier, écrit-il.

+Le Matin+ rapporte que le ministère de la Santé vient de décider un changement majeur dans la stratégie de dépistage en accordant à plus de laboratoires privés de procéder aux tests PCR en respectant un cahier de charge dont la principale disposition est la livraison des résultats sous un délai ne dépassant pas 24 heures.

Afin de rendre le processus plus fluide et rapide, le ministère de la Santé a autorisé les laboratoires privés, qui ne l’étaient pas auparavant, à effectuer les tests de dépistage de la Covid-19.  Il s’agit d’une importante décision qui va permettre de soulager les laboratoires, notamment du public qui sont submergés par les demandes de tests, commente la publication.

+L’Economiste+ fait savoir que le Conseil de gouvernement examinera, jeudi, quatre projets de décret dont le 1er concerne l’application de certaines dispositions de la loi relative à la simplification des procédures et des formalités administratives.

Le 2e texte vise à compléter l’annexe au décret d’application de la loi relative au régime de l’assurance maladie obligatoire de base (AMO et la loi portant création d’un régime spécial de retraite pour les catégories des professionnels et travailleurs indépendants, et des personnes non salariées exerçant une activité privée.

Quant aux 3e et 4e projets de décret, ils concernent l’application de la loi sur le régime de l’AMO et la loi portant création d’un régime spécial de retraite pour les catégories des professionnels et travailleurs indépendants, et les personnes non salariées exerçant une activité privée. Respectivement les huissiers de justice et les guides touristiques.

Sécurité, politique, enseignement et santé au menu des quotidiens marocains

Le démantèlement d’une cellule terroriste, l’adhésion de la Chambre des représentants à AIPA, le redressement des établissements et entreprises publics, la rentrée scolaire et la cohabitation avec le Coronavirus sont les principaux sujets traités par les quotidiens et hebdomadaires marocains.+Al Massae+ cite une déclaration du directeur du Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ), M. Abdelhak Khiame qui a affirmé que la cellule terroriste démantelée jeudi simultanément dans les villes de Tanger, Tiflet, Témara et Skhirat était prête à perpétrer des opérations terroristes suicides dangereuses.

Cette cellule terroriste a la particularité de rappeler les événements du 16 mai à Casablanca du fait que ses membres sont des kamikazes, a-t-il fait savoir lors d’une conférence de presse tenue au siège du BCIJ pour jeter la lumière sur les circonstances de l’opération de démantèlement de cette cellule terroriste, sanctionnée par l’arrestation de cinq extrémistes âgés de 29 à 43 ans.

Sur la base d’informations fournies par les services centraux qui traquent les activités des cellules extrémistes, et après plusieurs réunions sous la supervision du directeur général de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) et de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST), il a été décidé d’intervenir après que la cellule ait atteint un stade avancé et « s’apprêtait à mener des attaques qui, si elles étaient perpétrées, auraient provoqué une tragédie », a-t-il expliqué.

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ fait savoir que l’adhésion de la Chambre des représentants à l’Assemblée interparlementaire de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (AIPA) en tant que membre observateur, constitue un couronnement et un acquis important pour la diplomatie parlementaire, a affirmé, jeudi à Rabat, le président de cette institution législative nationale Habib El Malki, cité par la publication.

La Chambre des représentants devient, ainsi, la première institution législative à l’échelle africaine et arabe à intégrer cette organisation interparlementaire asiatique, grâce à son action régulière dans la région et à sa diplomatie parlementaire dynamique et sérieuse, a-t-il souligné dans une déclaration à la presse.

Amorçant une nouvelle démarche aux niveaux parlementaire et économique, le Maroc a lancé le chantier de la coopération sud-sud, qui s’est avéré fructueux, a relevé M. El Malki, ajoutant que la diplomatie parlementaire a adhéré à ce chantier en plaçant la coordination et la concertation avec les parlements du sud en tête de ses priorités.

+La Nouvelle Tribune+ constate que « trop d’établissements vivent des subventions de l’État, menant grand train de vie, alors que leur utilité n’est pas évidente », notant que la rationalisation des établissements publics est une nécessité.

Sur le plan financier, c’est un gouffre insupportable en ces temps de disette, appelés à durer des années encore, poursuit l’hebdomadaire, soulignant que le cas le plus courant est celui d’une agence qui cohabite avec une direction ministérielle, sans que les rapports hiérarchiques soient clairs.

Le problème est celui de l’architecture globale et donc de l’absence d’une vision intégrée, insiste-t-il, ajoutant que la réforme doit évaluer entre autres les méthodes de management de manière permanente, sans multiplier les contrôles à priori, corsetage souvent négatif, qui n’empêche rien.

Sur un autre registre, +Challenge+ écrit que la rentrée scolaire est sur toutes les lèvres, le désarroi des parents, les changements successifs des options du ministère, créent une ambiance délétère.

« Les parents avaient plébiscité le présentiel. Sauf que les chiffres des cas avérés ont atteint la veille de la rentrée, un record inquiétant que nul ne pouvait prévoir », a déploré le ministre l’Éducation nationale, notant qu’il faut réajuster en permanence en fonction de l’évolution sanitaire.

Revenant sur les pistes pour l’avenir, le ministre a évoqué la digitalisation et la « déghettoisation » des disciplines, pour un enseignement plus transversal et des choix pédagogiques en rupture avec le passé.

L’unique voie de sortie qui nous est offerte, c’est d’apprendre à vivre avec la Covid- 19, estime pour sa part +Finances News Hebdo+, notant qu’il faudra s’accommoder de sa présence, l’apprivoiser et la domestiquer. Un exercice qui est très loin d’être une sinécure car il requiert une forte discipline dans le respect strict des mesures barrières, ajoute le journal, rappelant que ce virus mystérieux est très loin d’avoir livré tous ses secrets.

« Ce qui signifie, dans un pays comme le Maroc où les gens sont très tactiles, sacrifier ce fil social qui fait la singularité de ce pays, à savoir le vivre-ensemble », conclut-il.

Politique et santé au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi se focalisent sur nombre de sujets notamment le rôle du Maroc dans le dossier libyen et la situation épidémiologique à Casablanca.+L’Economiste+ écrit que « ceux qui s’étaient précipités à écarter le Maroc de l’équation libyenne, sont profondément déçus », notant que le dialogue politique entre le Haut conseil d’Etat libyen et le Parlement de Tobrouk a commencé à porter ses fruits.

Ces premiers résultats ont démontré à la face du monde la neutralité de l’approche marocaine, basée sur une solution politique entre Libyens, poursuit le quotidien, soulignant que si en janvier la conférence de Berlin sur la Libye avait, à la surprise générale, ignoré Rabat, les pourparlers de Bouznika l’ont remis en selle.

Pour la publication, le rayonnement de la diplomatie marocaine vient d’être confirmé par la nomination toute récente de l’ancien ministre Mohamed Aujjar à la tête de la mission onusienne de l’établissement de faits en Libye.

« Une nouvelle reconnaissance internationale pour le rôle de facilitateur joué par le Maroc dans un dossier aussi brûlant », insiste-t-il. « C’est aussi cela cette fameuse exception marocaine », conclut-il.

+Akhbar Al Yaoum+ rapporte que les délégations du Haut Conseil d’Etat libyen et du parlement de Tobrouk ont annoncé, jeudi à Bouznika, au terme de leurs réunions dans le cadre du dialogue libyen, qu’elles sont parvenues à un accord global sur les critères et les mécanismes transparents et objectifs pour occuper les postes de souveraineté.

Les deux parties ont également convenu de poursuivre ce dialogue et de reprendre ces réunions durant la dernière semaine de ce mois afin d’achever les mesures nécessaires qui garantissent l’application et l’activation de cet accord. Les deux parties ont aussi affirmé que leurs réunions, qui se sont déroulées dans « une atmosphère amicale et fraternelle marquée par la compréhension et le consensus », fait-il savoir.

Pour sa part, +Aujourd’hui le Maroc+ note que dans la ville de Casablanca près de 1.000 cas quotidiens ont été enregistrés en un seul jour durant la semaine écoulée, estimant que « l’activité économique et sociale dans la métropole peut contribuer à cette augmentation des cas de contamination, avec une mobilité et une vivacité supérieures à la moyenne du pays ».

Mais le comportement des habitants est un élément déterminant, puisque les Casablancais veulent renouer au même mode de vie d’avant la pandémie, souligne le journal, qui précise que « le hic est que la région compte des centaines de milliers de personnes souffrant de comorbidités, diabète ou autre ».

Lorsqu’on sait que cette catégorie est particulièrement vulnérable, on ose à peine imaginer le scénario-catastrophe au cas où ces personnes tombaient toutes en proie au virus meurtrier, fait-il observer, estimant que pour éviter ce cas de figure, il n’existe aucune solution miracle sauf l’engagement et l’implication de tous les citoyens.

Social, économie et enseignement au menu des quotidiens marocains

Les mesures exceptionnelles au profit de certains employeurs adhérents à la CNSS, la rentrée économique, la problématique des valeurs et la rentrée scolaire sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+Le Matin+ Le Conseil du gouvernement, réuni mercredi à Rabat sous la présidence du chef du gouvernement Saad Dine El Otmani, a approuvé un projet de décret-loi portant promulgation de mesures exceptionnelles au profit de certains employeurs adhérents à la Caisse nationale de la sécurité sociale (CNSS), et de leurs employés déclarés assurés auprès de la caisse, touchés par les répercussions de l’épidémie du Covid-19.

Ce projet de décret-loi a été élaboré dans le cadre de la poursuite des efforts du gouvernement pour l’accompagnement de certains secteurs ou entreprises affectés par les conséquences de la pandémie du nouveau coronavirus et la préservation des emplois, a indiqué le porte-parole du gouvernement.

Ce projet vise à verser des indemnités, pendant une période précisée par un texte règlementaire, au profit des salariés et stagiaires en formation à l’insertion, déclarés en février 2020 auprès de la CNSS par les employeurs qui exercent leurs activités dans l’un des secteurs ou sous-secteurs spécifiés par un texte réglementaire et qui se trouvent dans une situation difficile en raison de l’impact de la pandémie sur leurs activités.

Commentant le point de presse de la CGEM marquant la rentrée des affaires, +Aujourd’hui le Maroc+ souligne qu’une bataille décisive attend les patrons à moyen terme.

Elle consistera à amorcer la transformation inévitable, voire vitale, du tissu économique à tous les niveaux, explique la publication, insistant d’abord sur une transformation au niveau de sa conformité sociale car durant la pandémie, l’informel a constitué la plus grande fragilité de l’économie.

« L’Etat a tenté depuis des années de combattre ce fléau. Mais rien ne se fera si le secteur privé lui-même ne s’y engage pas sérieusement », soutient le journal.

La transformation du tissu d’entreprises devra également se faire au niveau de sa production, ajoute-t-il, faisant observer que dans quelques mois, l’économie mondiale repartira avec une nouvelle configuration géographique et une demande différente sur des produits nouveaux sur lesquelles l’entreprise marocaine doit pouvoir se positionner.

Malheureusement, les responsables ont tendance à cultiver la production d’une agnotologie déconcertante parmi les couches sociales, au lieu d’en faire des sources de création et de performance, déplore, de son côté, +Al Bayane.

La relégation du système éducatif, l’abandon du rayonnement culturel et l’asphyxie de rayon de communication en sont l’illustration de cette déficience dont les effets tirent le pays vers le bas, en dépit de son potentiel, naturel humain et économique, explique l’éditorialiste. La perte de vertu et la transgression des lois dont fait preuve le citoyen révèlent ce déficit de la société, ajoute l’auteur, évoquant un cas récent de la « grossièreté », selon laquelle des foules resquillent à travers des barrières dressées par les autorités locales au quartier Takaddoum à Rabat afin de fuir l’Etat d’urgence.

+Al Alam+ relève que la décision du report de la rentrée scolaire dans certaines régions dans le but d’endiguer la propagation du coronavirus, a suscité la confusion auprès d’une grande partie de la population, dont notamment les parents d’élèves et les enseignants.

En effet, les parents d’élèves avaient pris toutes les dispositions pour inscrire leurs enfants dans les différentes écoles bien que la situation épidémiologique soit encore floue sur le plan national. Dans ce sens, plusieurs acteurs de la société ainsi que des cadres éducatifs et administratifs ont fait part de leurs critiques quant à la politique du gouvernement, et notamment le ministère de l’Education nationale, qui a refusé de reporter la rentrée scolaire comme le demandaient les Marocains, tant que la situation épidémiologique dans certaines régions reste incontrôlable, regrette la publication.

Politique, santé et économie au menu des quotidiens marocains

La crise libyenne, le soutien logistique pour la ville de Casablanca pour faire face à la Covid-19, la question de l’emploi public et les perspectives économiques pour la jeunesse marocaine sont les principaux sujets abordés par les quotidiens parus ce mercredi.+Al Massae+ rapporte que la communauté internationale s’est félicitée du dialogue inter-libyen lancé à l’initiative du Maroc visant à parvenir à une résolution pacifique du conflit en Libye. Ainsi, l’ONU a salué le « rôle constructif » du Maroc qui a contribué depuis le début de la crise libyenne aux efforts visant à parvenir à une résolution pacifique du conflit en Libye.

« L’accord politique libyen signé en 2015 à Skhirat témoigne de l’engagement résolu du Maroc à trouver une solution à la crise libyenne aux côtés des Nations-Unies », a affirmé Stéphane Dujarric, porte-parole du Secrétaire général des Nations Unies, cité par la publication. De son côté, le porte-parole de l’UE Peter Stano a souligné que l’Union européenne (UE) est « reconnaissante au Maroc pour son rôle actif » dans la résolution du conflit libyen. « L’UE accueille favorablement toute initiative visant à soutenir le processus de médiation mené par les Nations unies et à faire progresser la résolution du conflit libyen par le biais d’un processus politique », a-t-il ajouté.

Pour sa part, la Ligue des États arabes a salué les efforts déployés pour faire avancer le dialogue politique entre les parties libyennes. Dans un communiqué, le Secrétariat général de la Ligue arabe a appelé l’ensemble des parties libyennes à poursuivre leurs engagements de bonne foi dans tous ces efforts pour parvenir à une solution nationale et intégrée à la crise libyenne sur les plans sécuritaire, politique et économique et sous les auspices de l’ONU, et de manière à faire aboutir la phase de transition que traverse le pays qui sera couronnée par l’organisation d’élections législatives et présidentielle, fait savoir le journal.

+Le Matin+ se fait l’écho d’une déclaration du ministre de la Santé qui a annoncé la mobilisation d’un soutien logistique « substantiel » au profit de la ville de Casablanca qui fait face à la recrudescence des foyers de contamination au nouveau coronavirus.

« Casablanca, cœur battant du Maroc sur les plans économique, social et commercial, profitera d’un appui logistique important, de la mobilisation de ressources humaines et de l’augmentation de la capacité des services de réanimation », a fait savoir le ministre. Et de poursuivre: « C’est une gestion proactive qui va nous permettre éventuellement de faire face à une recrudescence de la situation épidémiologique ».

Sous le titre « Rééquilibrer au lieu d’alléger », +Aujourd’hui le Maroc+ écrit que les opérations de départs volontaires de grande envergure, comme celle aujourd’hui posée sur la table, sont très souvent des actions à double tranchant.

S’il est vrai que sur le plan financier, l’allègement des effectifs se répercute mécaniquement et immédiatement sur la facture de la masse salariale à la fin du mois, il n’en demeure pas moins qu’il peut y avoir des effets indésirables que ce soit à court ou long terme, souligne le quotidien, expliquant que la conséquence la plus évidente de tels départs réside dans le risque d’appauvrir une administration publique qui est déjà en manque de compétences et de bras.

Pour lui, le vrai problème de la fonction publique au Maroc est qu’elle est répartie de manière déséquilibrée entre les régions dont quelques-unes connaissent effectivement un sureffectif mais toutes les autres souffrent d’un manque flagrant quand ce n’est pas le désert.

De son côté, +l’Opinion+ souligne que le Royaume dispose d’une population jeune qui constitue un gage de résilience sanitaire inestimable, mais également une précieuse ressource et un facteur de croissance potentiel de taille, qualifié souvent de « dividende démographique ».

Saisir cette opportunité revient à mettre en place les conditions nécessaires à sa valorisation et son insertion dynamique dans le processus de développement du pays, soutient le journal, expliquant que c’est la raison pour laquelle les questions de la jeunesse sont au cœur de la conception en cours du nouveau modèle de développement.

Et d’ajouter: « Ce modèle devrait se traduire par la construction d’infrastructures destinées à assurer aux jeunes formation et qualification, la mise en place d’un Programme intégré d’appui et de financement des entreprises, dont l’objectif est de surmonter les obstacles qui entravent l’accès au financement des jeunes innovants et porteurs de projets ».

Politique, santé et aviation au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi se focalisent sur nombre de sujets notamment le dialogue libyen, la fabrication du vaccin anti-covid-19, le bras de fer entre la RAM et ses pilotes et les cas de la Covid-19 dans les équipes de football.+Le Matin+ rapporte que l’Organisation des Nations unies a salué, lundi, le « rôle constructif » du Maroc qui a contribué depuis le début de la crise libyenne aux efforts visant à parvenir à une résolution pacifique du conflit en Libye.

«Depuis le début de la crise libyenne, le Royaume du Maroc a joué un rôle constructif et a contribué aux efforts de l’Onu visant à parvenir à une résolution pacifique au conflit libyen», a souligné Stéphane Dujarric, porte-parole du Secrétaire général des Nations unies, cité par la publication.

« L’accord politique libyen signé en 2015 à Skhirat témoigne de l’engagement résolu du Maroc à trouver une solution à la crise libyenne aux côtés des Nations unies», a-t-il affirmé dans une déclaration distribuée à la presse internationale accréditée auprès de l’organisation mondiale. « Nous sommes convaincus que cette dernière initiative du Maroc aura un impact positif sur la facilitation par l’Onu du dialogue politique détenu et dirigé par les Libyens», a encore dit le porte-parole.

+L’Opinion+ croit savoir que la phase III des essais cliniques du vaccin chinois contre la Covid-19 débute cette semaine, conformément aux accords entre le Maroc et SINO-PHARM CNBG.

Ces accords permettraient, non seulement au Maroc de se positionner sur le marché mondial pour avoir le plus tôt possible accès à un vaccin qui aura prouvé son efficacité, mais aussi de mener un éventuel projet de production locale du vaccin, à en croire les mots du ministre de la Santé, Khalid Aït Taleb, indique le journal.

Le Maroc dispose à cet effet des ressources humaines et logistiques nécessaires pour produire n’importe quel type de vaccin. Le laboratoire SOTHEMA, qui a su s’imposer auprès du ministère et prendre en charge les essais cliniques en question, semble bien positionné pour relever ce défi.

+Al Ahdath Al Maghribia+ écrit que la compagnie Royal Air Maroc (RAM) ne semble pas avoir été convaincue par les propositions qui lui ont été adressées dernièrement par l’Association marocaine des pilotes de ligne (AMPL), visant à surseoir au licenciement économique de plusieurs de leurs collègues et de soutenir le plan de relance de la compagnie aérienne.

Selon le quotidien, la direction de la RAM a jugé que la proposition des baisses de salaires des pilotes à hauteur de 400 millions de dirhams sur les trois prochaines années, avancée par l’AMPL pour la faire revenir sur sa décision de licenciements économiques de pilotes de ligne, n’est tout simplement pas raisonnable.

Pour la RAM, ce paquet de 400 millions représente à peine le montant des primes versées aux pilotes sur ladite période de 3 ans et ne concerne en rien la masse salariale proprement dite.

D’après les sources du journal, même si rien n’est définitivement décidé, la direction de la RAM se dirigerait bien vers un rejet total des propositions de l’AMPL, et aurait même délivré à certains pilotes, parmi les 65 concernés par le licenciement économique, des chèques portant le montant de leurs droits. En attendant de clore définitivement ce dossier.

Côté sport, +Al Akhbar+ écrit que le coronavirus n’en finit pas de se propager au sein des clubs du championnat marocain de football. Alors que les matchs en retard s’accumulent à cause de découvertes de nouveaux cas de contaminations au Covid-19, des clubs jusqu’ici exempts de cas de contaminations se retrouvent à leur tour touchés par la pandémie. C’est le cas notamment de l’Olympique club de Khouribga, qui a annoncé dimanche avoir recensé un premier cas positif de Covid-19, rapporte le quotidien.

Avec ce nouveau cas détecté à l’OCK, le nombre total de clubs atteints par la maladie s’élève désormais à douze. Outre le club du phosphate, d’autres clubs ont annoncé ce week-end avoir enregistré de nouveaux cas de coronavirus, à l’instar du Raja Béni-Mellal, dont les responsables ont reconnu la découverte de six nouveaux cas au sein de leur équipe. Le Chabab Benguérir, qui évolue en deuxième division, a également enregistré plusieurs cas de Covid-19, indique la publication.

La rentrée scolaire domine la Une des quotidiens marocains

La rentrée scolaire est le sujet central qui retient l’attention des quotidiens marocains parus ce lundi.+Aujourd’hui le Maroc+ souligne que parfois de bonnes décisions peuvent être compromises à cause de simples détails de mise en œuvre ou encore d’insuffisances de communication, notant que c’est le cas aujourd’hui de la rentrée scolaire.

Avec tout l’effort d’explication du ministre, à la veille de la rentrée, quelques situations de confusion sont apparues, relève le quotidien, citant, entre autres cas, celui d’un directeur d’école, par exemple, qui a accroché une affiche où il est littéralement écrit que la rentrée scolaire n’aura pas lieu. C’est ce même message que des représentants des autorités locales dans certaines régions ont diffusé à grande échelle.

Dans la réalité, quand la situation sanitaire dans une région, une ville ou une commune est alarmante, un wali ou un gouverneur a toute la latitude, voire le devoir, de prendre des décisions telles que la fermeture d’écoles, concède l’éditorialiste, sauf que le message à délivrer à la population, dans ce cas, ne doit pas, selon lui, évoquer un report de la rentrée mais seulement que la reprise des classes ne pourra pas se faire en mode présentiel.

Sous le titre « Bye bye les fausses vacances, bonjour la rentrée.. », +l’Opinion+ écrit que le mois de septembre est celui de la rentrée scolaire, économique, et sociale… ou tout simplement la période d’importantes dépenses.

A la ville comme à la campagne, les parents n’ont aucune issue et doivent faire face, bon gré mal gré, au surendettement de leur ménage, déplore l’éditorialiste, notant que pour remplir un cartable, les « pauvres » parents sont confrontés à des prix exorbitants communs à toutes les écoles parce qu’il n’y a plus de grandes différences de prix entre le privé et le public, comme autrefois.

« Notre espoir demeure que tous les enfants aient, cartables à l’appui, le loisir de fréquenter l’école », ajoute-t-il, expliquant que ce sera sans doute une source de soulagement et de fierté pour le peuple entier.

Dans le même sillage, +Le Matin+ rapporte que le ministère de l’éducation nationale rappelle, dans un communiqué publié dimanche soir, que la rentrée scolaire aura bien lieu le lundi 7 septembre pour l’ensemble des apprenantes et apprenants.

Et d’expliquer que conformément aux recommandations des autorités territoriales et des services de santé, l’enseignement à distance sera appliqué uniquement pour les élèves des établissements scolaires, du public et du privé ainsi que les missions étrangères, se situant des zones confinées et classées comme étant des foyers épidémiologiques. Ces élèves devront reprendre les cours en présentiel une fois la situation épidémiologique dans lesdits quartiers, aura été améliorée, explique le communiqué. Et de noter que les listes des établissements concernés sont annoncées au niveau des académies régionales de l’éducation et la formation.

Sont concernés par cette décision de cours à distance, les élèves qui ont un membre de la famille atteint du Covid-19.

Hormis ces cas, la rentrée scolaire se fera en présentiel et les élèves seront reçus à partir du 7 jusqu’au 9 septembre dans des groupes réduits en respectant les mesures de prévention prédéfinies par le ministère.

Enseignement et économie s’imposent au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

La rentrée scolaire, les secteurs résilients de l’économie nationale, les opportunités offertes par la crise sont les principaux sujets traités par les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.Faut-il renvoyer les élèves dans les établissements scolaires qui souffrent de leur absence depuis le mois de mars ?, s’interroge +Finances News Hebdo+, notant que la formule pédagogique à la carte est fortement contestée.

« Il faut dire que le contexte est particulier et inédit. Car il ne s’agit pas seulement de composer avec la dimension éducative, mais aussi d’intégrer un facteur sanitaire important: la Covid-19», explique l’hebdomadaire. En définitive, la vraie question est de pouvoir garantir aux élèves le droit d’accéder à l’enseignement, tout en préservant leur santé et leur sécurité, estime-t-il, ajoutant que « la nature même de cette crise sanitaire impose que nous nous accommodions de la situation en faisant preuve de lucidité et de discernement ».

+Al Massae+ indique qu’après les mises en garde lancées par l’Association des directeurs des écoles primaires sur l’impossibilité d’appliquer le protocole sanitaire adopté par le ministère à l’occasion de la rentrée scolaire, l’Association nationale des enseignants du Maroc a plaidé pour le report de la rentrée jusqu’à fin octobre prochain.

Et pour cause, l’Association considère que l’enseignement présentiel fait face à un manque de moyens au niveau des établissements, ce qui rend difficile l’application des protocoles sanitaires et des mesures de distanciations physiques.

Par ailleurs, l’Association a relevé que « l’enseignement à distance conduirait à une catastrophe éducative et sociale » en raison de l’absence des moyens nécessaires à sa réussite. Selon la même source, l’enseignement présentiel serait « un risque non calculé et n’a été choisi que pour satisfaire le secteur privé ».

+La Vie éco+ écrit que l’année 2020, et dans une moindre mesure 2021 constituent un crash-test grandeur nature qui a permis de détecter les secteurs les plus exposés aux risques mais aussi d’identifier les plus résilients.

C’est le cas, entre autres, de l’écosystème des phosphates et de ses dérivés ou encore de l’agriculture, l’agroalimentaire au moment où, paradoxalement, la récolte cette année est à son plus bas niveau, constate la publication, notant que des activités relatives à l’innovation, à la recherche, au développement et aux domaines de la santé et du médical ont, elles aussi, enregistré de belles percées.

C’est autour de tels secteurs résilients aux chocs extérieurs qu’il faudrait peut-être penser à construire dans les prochaines années avec un maximum de valeur intrinsèque créée localement par des PME marocaines pour le marché national en priorité, préconise-t-il, soulignant qu’il s’agit là d’un potentiel considérable de richesses et d’emplois pour les décennies à venir.

Sur un autre registre, +Challenge+ indique que la loi de Finances rectificative a donné de mauvais signaux, sur la Santé et l’Education, estimant qu’elle se doit d’être imaginative, pour donner à l’Etat plus de ressources sans handicaper la relance économique.

Il faut espérer un changement de cap, en faveur des secteurs sociaux, mais plus globalement une refonte de la fiscalité, pour une plus grande progressivité et un encouragement à l’innovation, prévient le journal. « Le Maroc sait que ces moments durs sont propices aux profondes réformes », souligne-t-il. D’où la nécessité de s’y atteler dans la concertation, pour transformer l’essai, car après la résilience, c’est le temps du rebond !

+Le Matin+ rapporte que la 19éme édition du Festival International du Film de Marrakech, prévue initialement en novembre prochain, a été annulée, et ce en raison de la crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19.

« En raison de la crise sanitaire liée à la pandémie due à la Covid19, de son évolution préoccupante de par le monde et des incertitudes qu’elle génère, la Fondation du Festival International du Film de Marrakech a décidé l’annulation de la 19éme édition du Festival International du Film de Marrakech, prévue initialement en novembre 2020 », a précisé la Fondation du Festival dans un communiqué, cité par le quotidien.

+Rissalat Al Oumma+ fait savoir que la startup Moldiag, créée par la Fondation MAScIR, a lancé la production à grande échelle d’un test PCR Covid-19 100% marocain après avoir obtenu, courant mai 2020, les validations nationale et internationale de son kit diagnostic du Sars-CoV2/Covid-19.

Le kit a déjà reçu une première commande de 100.000 unités du ministère de la Santé, indique un communiqué de la Moroccan Foundation for Advanced Science, Innovation and Research (MAScIR), notant qu’après avoir obtenu les validations nationale et internationale, le défi majeur de Moldiag, start-up filiale de la Fondation MAScIR, centre de recherche et de développement, a été de lancer « en urgence » son unité de production industrielle.

C’est dans cette logique que Moldiag a accéléré son équipement en matériels et en instrumentations nécessaires pour une production à grande échelle comme elle a achevé le 30 juin 2020, à titre d’essai, la production en laboratoire de 10.000 tests de diagnostic du Sars-CoV2/Covid-19, qui ont été livrés aux autorités publiques.

Santé, économie et administration au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi consacrent leurs commentaires à la crise pandémique de Covid-19, au rôle du « made in Morocco » et au télétravail dans les administrations publiques.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit qu’après le respirateur artificiel et le lit médical, l’épopée du « made in Morocco » continue avec l’annonce du lancement de la production du test PCR Covid-19, 100% marocain.

Au-delà du fait que cette innovation va permettre au pays de mieux répondre à la demande locale en matière de tests, cette prouesse est également de nature à consolider la confiance dans le « made in Morocco », poursuit le quotidien, notant qu’une première commande de 100.000 tests a été faite par le ministère de la santé.

Dans un monde en pleine tourmente à cause de la pandémie du coronavirus, il va falloir dès maintenant penser au futur de sorte à renforcer la capacité de production de l’économie locale, préconise-t-il, soulignant que le but est de créer une certaine indépendance vis-à-vis du marché international qui risque de souffrir encore plus longtemps des séquelles de la Covid-19.

« Avons-nous passé le «pic de la pandémie ou pas? », lance de son côté +l’Economiste+, expliquant que le pic est le moment où une personne contaminée contamine moins d’une autre personne.

« Statistiquement, l’épidémie commence à décliner. En principe ce déclin s’accélère. C’est ce qui s’est passé globalement en Europe », relève la publication, soulignant qu’au Maroc, nous avons eu, par moments, de telles situations positives.

Malheureusement, les circonstances se sont vite retournées, souvent à cause d’un cluster, fait-il observer, notant que l’état d’urgence aidant, la seule réponse à ces retournements de tendance a été de serrer un peu plus la vis et de créer des frontières internes, en plus des frontières extérieures.

Dans la même lignée, +Al Bayane+ écrit que la levée progressive du confinement est sans doute, devenue une nécessité pour limiter les dégâts nocifs, produits par la propagation du virus, estimant qu’un éventuel retour au cantonnement serait synonyme de désastre économique et marasme social.

Pour limiter l’impact sanitaire et économique de la pandémie, toutes les composantes de l’exécutif sont amenées à réagir de concert avec d’autres instances de l’Etat, soutient le journal, relevant, « à contrario, une quasi-démission, en matière de concorde et d’entente en son sein. On a plutôt l’impression que la fausse note qui découle de sa partition, est entachée de cacophonie, en raison de l’effacement exaspérant de son chef d’orchestre ».

+Al Akhbar+ estime que la pandémie du coronavirus au Maroc aura au moins permis de donner un sérieux coup d’accélération à la transformation digitale de nos administrations.

Citant des sources informées, le quotidien rapporte que le ministère de l’Economie, des finances et de la réforme de l’administration a déposé au Secrétariat général du gouvernement un projet de décret portant sur le travail à distance dans les administrations publiques. Ceci, en vue de son adaptation pour une future présentation devant le Conseil de gouvernement.

Selon le secrétaire général du secteur de la fonction publique et de la réforme de l’administration au sein du ministère des Finances, l’élaboration de ce texte est achevée et qu’il ne reste plus que sa validation par l’Exécutif. Et d’ajouter qu’il s’agit d’un projet sur lequel de nombreux départements ministériels ont planché après la présentation d’une première mouture, revue et corrigée au fil des remarques.

Le projet de décret réglemente tous les aspects relatifs à la possibilité de travailler à distance pour les cadres et fonctionnaires de l’administration publique en plus des conditions à respecter le cas échéant.

Une des contraintes posées lors de l’élaboration de ce texte a été la protection des droits des fonctionnaires mais aussi les spécificités relatives à certaines fonctions, notamment celles en lien direct avec les services rendus aux citoyens ou encore celles où la confidentialité des données est de mise. Sans parler de l’impératif de la continuité de service dans l’administration publique, fait savoir la publication.

Diplomatie, santé, et agriculture au menu des quotidiens marocains

Le renforcement des relations entre le Maroc et les grandes puissances, l’avis des Marocains sur le confinement et la production céréalière, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+Al Ahdath Al Maghribia+ écrit que la crise épidémique mondiale n’a pas empêché le Maroc d’intensifier ses relations internationales, avec une diplomatie qui monte en puissance de façon multidimensionnelle. Le quotidien rapporte que le Roi Mohammed VI n’a cessé d’opérer des ouvertures stratégiques sur les grandes puissances, avec comme mot d’ordre la realpolitik. C’est dans ce cadre que s’inscrit l’entretien téléphonique historique qu’a eu, lundi dernier, le souverain avec le président chinois. Un entretien d’une grande teneur où plusieurs sujets ont été abordés, dont celui du partenariat entre les deux pays dans la lutte contre la pandémie de Covid-19. Par ailleurs, Moscou a réaffirmé l’engagement du Maroc et de la Russie à renforcer leur concertation politique sur tous les dossiers internationaux et régionaux. Toujours sur cette même lancée diplomatique, le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a eu, mardi dernier, un entretien en visioconférence avec le Secrétaire d’Etat américain, Mike Pompeo.

Un communiqué de la porte-parole du département d’Etat américain, Morgan Ortagus, indique que les deux hauts responsables ont réaffirmé avec force la solidité du « partenariat stratégique entre les Etats-Unis et le Maroc » juste après la signature de l’accord bilatéral relatif à la consolidation des privilèges et de l’immunité diplomatiques. La même source souligne que le ministre américain a remercié son homologue marocain pour les efforts que déploie le royaume dans la lutte contre le coronavirus en Afrique. Il a, par ailleurs, rendu hommage aux réformes audacieuses et d’envergure engagées par le roi Mohammed VI durant les deux dernières décennies.

Le quotidien ajoute que le ministre américain a encouragé le Maroc à maintenir son soutien aux efforts déployés par l’ONU pour trouver une solution au conflit en Libye. Pompeo a, par ailleurs, rendu hommage aux actions du Royaume dans la lutte contre le terrorisme et la prévention de l’extrémisme violent.

+Al Massae+ se fait l’écho d’une étude réalisée par l’Institut marocain d’analyse des politiques qui a conclu que plus de la moitié des Marocains (53%) ne sont pas préparés pour un 2ème confinement sanitaire. L’étude fait état d’une certaine stabilité du niveau de confiance dans la capacité du gouvernement à faire face au coronavirus, le ratio n’ayant pas beaucoup changé entre mars et juillet.

En mars, 58% des Marocains ont déclaré faire confiance à la capacité du gouvernement à faire face au coronavirus alors qu’ils étaient 61% à lui faire encore confiance en juillet. Malgré la satisfaction qui se dégage des mesures entreprises par le gouvernement dans sa lutte contre la propagation du coronavirus, les citoyens doutent de la capacité de l’exécutif à maîtriser encore la situation épidémiologique. A noter que cette étude a porté sur un échantillon de 1.100 personnes représentant la population marocaine âgée de 18 ans et plus.

+L’Economiste+ relève que la baisse de la pluviométrie a lourdement impacté la campagne céréalière 2019/2020. Selon les données de la Direction de la stratégie et des statistiques du département de l’Agriculture, la production définitive des trois céréales principales (blé tendre, blé dur, orge) est estimée à 32 millions de quintaux (Mqx), soit une baisse de 39% par rapport à la campagne précédente qui était une année moyenne pour la production (52 Mqx).

Cette campagne connaît même une baisse de 57% en comparaison avec une année moyenne sous Plan Maroc Vert (75 Mqx), souligne le ministère, cité par la publication. Au total, la superficie céréalière semée atteint 4,34 millions ha. Par espèce, la production céréalière a atteint 17,7 Mqx de blé tendre, 7,9 Mqx de blé dur et 6,4 Mqx d’orge.

Social, santé et sport au menu des quotidiens marocains

Les violences ayant entaché la célébration d’Achoura, la gestion des crises et le championnat marocain de football, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+L’Opinion+ souligne que les violences qui ont émaillé la célébration d’Achoura dans des quartiers populaires de Rabat et Casablanca interpellent sur leur signification, puisque sans motivation apparente.

Il faudrait se demander ce qui pousse ces jeunes à transformer cette festivité en crise d’hystérie pyromane et à tenir tête aux forces de l’ordre sans la moindre gêne de défier la loi, ajoute le journal, notant que ce phénomène, devenu épisodique depuis quelques années, est aussi un constat d’échec de l’autorité parentale qui transparaît.

+ Aujourd’hui le Maroc+ estime que les dispositifs de secours peuvent s’avérer vitaux au sens strict du terme quand il s’agit de maintenir l’activité dans des secteurs comme la santé. Le quotidien cite l’exemple des opérateurs du secteur de l’éducation, obligés mars dernier de se rabattre rapidement sur des systèmes de rechange de sort à assurer la continuité du service.

Pour les prochaines années, poursuit la publication, il sera nécessaire d’avoir des systèmes de secours, des backups, prêts à l’emploi, opérationnels dans l’immédiat et sur lesquels on peut basculer à tout moment et facilement.

En plus de permettre une réponse rapide en cas de situation d’urgence, cette démarche de préparation continuelle à une crise hypothétique peut être un moyen également de maintenir la vigilance à son plus haut niveau, fait-il remarquer.

+Al Ahdath Al Maghribia+ souligne qu’il est désormais certain que le championnat marocain de football ne prendra pas fin le 13 septembre, comme cela a été convenu lors de la reprise. En cause: le nombre de matchs en retard cumulés en moins de 40 jours a dépassé les deux dizaines. La commission de programmation s’est donc penchée sur cette problématique en vue d’établir un nouveau calendrier.

Selon le journal, qui cite des sources fédérales anonymes, le championnat a cumulé jusqu’à ce jour 22 matchs en retard à cause des cas positifs de Covid enregistrés au sein des équipes.

Pis encore, ce chiffre risque d’augmenter les jours à venir à cause des cas suspects et les cas contacts dans les formations marocaines. C’est ainsi que dans le meilleur des cas, la saison ne pourra pas se terminer avant la deuxième semaine du mois d’octobre.

Enseignement, santé et tourisme au menu des quotidiens marocains

La rentrée scolaire, la fermeture des plages, les recettes touristiques et la production des équipements «made in Morocco» sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.Sous le titre «Rentrée scolaire : l’innovation plutôt que la débrouille», +l’Opinion+ estime que le gouvernement aurait dû reporter la rentrée scolaire, le temps d’asseoir la démocratisation de l’enseignement digital par la mise en place des moyens, dispositifs et mécanismes indispensables.

Le bon sens, poursuit le quotidien, voudrait que l’on opte, dans les circonstances que nous vivons, sans hésitation, pour l’enseignement à distance en y mettant les moyens financiers, la logistique et la stratégie nécessaires, loin des demi-mesures dont les retombées risquent d’être catastrophique.

« Nous devons saisir cette chance qui nous permettra de franchir le pas vers la modernisation des outils d’apprentissage indispensables à l’édification de la société du futur », lance-t-il. «Autrement, nos élèves et étudiants resteront marqués par cette rentrée chaotique, et entraîneront les conséquences à vie», conclut-il.

+L’Opinion+ rapporte que la capitale impose une nouvelle mesure pour endiguer la propagation du nouveau Coronavirus. En effet, toute personne qui désire se rendre à la plage devra être munie de sa carte d’identité nationale (CIN), portant l’adresse d’un des quartiers de la ville.

Les estivants qui habitent ailleurs non pas le droit d’y accéder, de sources sûres. Il est à noter que la seule plage accessible est celle de Rabat. Cette dernière est la seule qui reste ouverte sur la côte Atlantique entre Kénitra et Casablanca, les autres demeurent fermées.

+Al Bayane+ relève que les recettes du tourisme ont accusé un repli de 33,2%, soit 11,1 milliards de dirhams (1 euro = 10,8 DH), au terme des six premiers mois de cette année, selon la Direction des études et des prévisions financières (DEPF), relevant du ministère de l’Economie et des finances.

« Le secteur touristique, qui a connu une baisse de sa valeur ajoutée de 7% au premier trimestre 2020, après une hausse de 2,9% il y a une année, continue d’afficher des retraits importants au niveau de ses recettes », souligne la DEPF dans sa note de conjoncture du mois d’août.

Ces recettes ont cumulé une baisse de 71,7% au titre du deuxième trimestre 2020, soit une perte de 11,8 milliards, poursuit la même source, relevant que le nombre des arrivées touristiques s’est replié de 63% à fin juin 2020 et celui des nuitées réalisées dans les établissements d’hébergement classés de 59%.

Sur un autre registre, +Aujourd’hui le Maroc+ rappelle que la mise au point d’un lit de réanimation 100% marocain constitue une avancée pour l’industrie et l’économie marocaine tout entière.

Même après la fin de la pandémie, un lit médical de réanimation, un dispositif de respiration artificielle, un thermomètre à infrarouges et bien d’autres équipements, seront toujours nécessaires pour le secteur de la santé, fait remarquer la publication, notant que les industriels marocains ont encore beaucoup de domaines et de filières à explorer et à exploiter avec, à la clé, du bon business à faire.

« Quel que soit le volume de la production de ces équipements locaux, ils constitueront incontestablement une économie de devise », constate-t-il, ajoutant que ce sont là les embryons de ce que pourrait devenir l’industrie marocaine dans quelques années et de ce qu’elle est capable de réaliser.

+L’Economiste+ rapporte que port de Tanger Med vient de mettre en service un troisième scanner de contrôle pour les camions de transport TIR, l’épine dorsale du commerce extérieur marocain.

Le nouveau système permet de contrôler 30 camions par heure, ce qui porte la capacité totale du port à 90 camions par heure, un camion toutes les 40 secondes, selon Tanger Med. Le scanner est installé à l’ «Export Access», la plateforme par laquelle transitent les camions d’import-export. Elle s’étend sur 19 hectares et permet de traiter jusqu’à 2. 100 unités de fret par jour, conteneurs et remorques TIR.

Divers sujets au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce samedi se focalisent sur nombre de sujets dont le projet de perforation du barrage « Al Massira », la situation épidémiologique au Maroc, la production et la consommation de l’énergie électrique et le verdict du TAS concernant la finale de la Ligue des champions d’Afrique de 2019 entre le WAC et l’Espérance de Tunis.+Le Matin+ rapporte que la Banque Africaine de Développement (BAD) a qualifié de « véritable exploit » le projet de perforation du barrage « Al Massira », réalisé par l’institution financière africaine dans le cadre d’un programme de renforcement de l’accès à l’eau potable de la ville de Marrakech avec un financement de près 150 millions d’euros.

« C’est un véritable exploit que de percer un barrage alors qu’il donne toujours de l’eau (…) C’est une réussite pour la Banque et pour l’Office National de l’Electricité et de l’Eau Potable (ONEE) », s’est réjoui le directeur général de la BAD pour l’Afrique du Nord, Mohamed El Azizi dans un article publié sur le site de l’institution financière, cité par la publication.

Le modus operandi de l’opération, visant à acheminer l’eau vers des stations de traitement jusqu’à la ville de Marrakech et qui bénéficiera dans le cadre du programme financé par la BAD à quelque deux millions d’habitants, consiste à perforer pour installer une prise d’eau sur la paroi du barrage en activité.

+Al Massae+ se fait l’écho d’une déclaration du coordonnateur du Centre national des opérations d’urgence de santé publique au ministère de la Santé, Mouad Mrabet, qui a indiqué que durant ces deux derniers jours, l’indice de reproduction du virus « R0 » s’est chiffré à 0,98.

« Le R0 a affiché une baisse durant ces 4 derniers jours alors qu’il était égal à 1 en début de semaine, ce qui signifie que la courbe épidémiologique commence à changer et que nous allons dépasser le pic épidémiologique », a-t-il expliqué, appelant à respecter davantage les mesures de prévention sanitaires pour juguler la propagation du coronavirus.

+Al Bayane+ fait savoir que la production et la consommation de l’énergie électrique ont baissé de 2,2%, chacune, au cours du mois de juin dernier.

« Après deux mois consécutifs de recul à deux chiffres (avril et mai 2020, période de plein confinement) des principaux indicateurs du secteur de l’énergie électrique, cette tendance s’est atténuée significativement en juin qui a connu les premières mesures de déconfinement progressif décrétées dans le pays », a souligné la Direction des études et des prévisions financières (DEPF), relevant du ministère de l’Economie et des finances. Compte tenu de cette évolution, la production de l’énergie électrique a baissé de 11,7% au deuxième trimestre 2020 et sa consommation de 12,3%, après -3% et +2,9% respectivement au T1, fait savoir la même source.

Au registre sportif, +Al Akhbar+ croit savoir que bientôt la fin d’un feuilleton qui a tenu en haleine aussi bien le Maroc que la Tunisie. Le Tribunal arbitral du sport s’apprête en effet à rendre son verdict définitif au sujet de la finale retour de la Ligue des champions 2019 entre l’Espérance de Tunis et le Wydad de Casablanca.

Cette finale avait été interrompu en seconde période après des protestations du WAC qui réclamait l’utilisation de la VAR après un but d’El Karti annulé par l’arbitre, mais pourtant parfaitement valable, rapporte le quotidien.

Selon une source au sein du Wydad de Casablanca, le TAS devra rendre son verdit au plus tard en septembre, fait savoir le quotidien. En attendant, la même source a affirmé à nos confrères que le TAS a infligé une amende de 8,29 millions de dirhams au Wydad de Casablanca au sujet du litige qui l’opposait à son ancien attaquant libérien, William Jebor. Ce dernier réclamait une partie de son salaire qu’il n’avait pas reçu.

Le Tribunal arbitral du sport a ainsi donné au Wydad une durée de quarante-cinq jours pour s’acquitter de l’amende, précise le journal. Dans le cas où les dirigeants du WAC s’obstinent à régler la somme demandée, la FIFA infligera une lourde sanction au WAC. Le club casablancais sera ainsi privé de transfert pour une période de douze mois.

Le débat sur la rentrée scolaire en vedette dans les quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi consacrent de larges commentaires au débat sur la rentrée scolaire.« Jamais l’éducation n’a été en péril comme on le voit actuellement », déplore +Aujourd’hui Le Maroc+, notant que la gestion gouvernementale du dossier de la rentrée montre que les responsables sont tout simplement dépassés.

La publication souligne qu’il ne s’agit pas de repousser la date de la rentrée ni de déclarer une année blanche, puisque ce genre de décisions va simplement compliquer la situation davantage.

« Un pays où le système éducatif est fragilisé est tout simplement condamné », croit-il savoir. « Donc un peu plus de sérieux s’il vous plaît ! Il en va de l’avenir du pays », lance-t-il.

+L’Opinion+ se demande pourquoi le ministre de tutelle, Said Amzazi s’entête-t-il à maintenir une rentrée scolaire qu’on pressent tous qu’elle sera celle de tous les dangers ? », relevant que la Corée du Sud vient de décréter la fermeture de l’ensemble des écoles de Séoul et de ses alentours pour basculer vers un système d’enseignement après la détection de 280 nouveaux cas de Coronavirus.

« Au Maroc où le bilan quotidien du Covid s’établit depuis plusieurs semaines à quatre chiffres, notre gouvernement vient de décider la reprise de la scolarité selon un système hybride où les parents ont le choix, du moins supposément, entre un enseignement distanciel qui est la règle et présentiel qui est l’exception », relève la publication, se demandant ce que « ferait notre ministère de l’Enseignement au cas où des clusters surgiraient dans des établissements scolaires ».

Enseignement, économie, santé et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi traitent de nombre de sujets notamment la rentrée scolaire, les fonds nécessaires à la relance économique, la participation aux essais cliniques du vaccin contre le coronavirus et la Ligue des champions d’Afrique de football.Commentant les récentes décisions sur la rentrée scolaire et universitaire 2020-2021, +L’Opinion+ estime qu’en prenant ces décisions, le ministère « se décharge de toute responsabilité en cas de contamination, comme il se dégage de toute responsabilité en cas d’un échec scolaire historique ».

Nul besoin d’argumenter que ce mode d’enseignement n’a pas été un succès au Maroc, souligne le quotidien, notant, en revanche, que pour les fanatiques des statistiques, il convient de noter que pas moins de 60% des étudiants ont réduit leur temps consacré aux activités scolaires.

Par ailleurs, les professeurs vont également subir le supplice du fait qu’ils doivent doublement travailler, en assurant à la fois le présentiel et l’enseignement à distance, fait-il remarquer. Un rythme qui, selon lui, ne sera pas sans conséquences sur leur rendement…sauf si le ministre de l’éducation nationale prévoit de doubler les effectifs des universités pour la prochaine rentrée!

Pour sa part, +Aujourd’hui Le Maroc+ souligne qu’il y a aujourd’hui quelque 41,6 milliards DH (1 euro = 10,8 DH) disponibles et qui dorment dans les comptes des collectivités territoriales, notamment les communes et groupements de communes.

Cet extraordinaire trésor provient en fait des enveloppes budgétaires allouées aux communes dans le passé mais qu’elles n’ont pas pu utiliser, explique le quotidien, notant que le gouvernement doit trouver les moyens de mobiliser le plus de fonds possible pour financer la relance de l’économie et les actions urgentes afin de faire face aux conséquences catastrophiques de la pandémie.

De toutes les manières, si durant des années les communes n’ont pas pu utiliser ces budgets, ce n’est pas aujourd’hui qu’elles vont subitement s’y mettre, estime-t-il, jugeant impératif de mettre ces ressources financières au service de l’intérêt général et national.

+Assabah+ rapporte que la participation aux essais cliniques du vaccin contre le coronavirus a suscité une nouvelle polémique qui a opposé les cadres de la santé, médecins, infirmiers et personnel de l’administration à leur ministre, Khalid Aït Taleb. En effet, l’appel lancé par ce dernier aux personnels de son département pour prendre part aux essais cliniques du vaccin contre le coronavirus a pour le moins déplu. Bien plus, poursuit le quotidien, les cadres de la santé sont montés au créneau pour manifester leur étonnement face à cette initiative, remettant en cause l’intention du ministère.

Dans des messages postés sur les réseaux sociaux, « ces cadres reprochent à leur ministre de tutelle d’avoir effectué des retenues sur leur salaire, suspendu les congés annuels et retardé leurs indemnités », autant de sacrifices consentis durant cette période de crise pandémique. Même si la participation aux essais demeure volontaire, ajoute-t-il, « les cadres de la santé ont critiqué l’approche du ministère, tout en exprimant leur colère». Certains ont justifié leur refus par le fait que le ministère n’a pas voulu inscrire le Covid-19 sur la liste des maladies professionnelles ouvrant droit à des indemnités. Ainsi, expliquent-ils, en cas d’effets secondaires du vaccin dans ces essais cliniques, la personne participant à l’expérience se retrouvera livrée à son sort et dans l’obligation de se faire soigner par ses propres moyens.

Au registre sportif,  +Al Massae+ fait savoir que le Wydad de Casablanca souhaite reporter sa demi-finale de Champion’s League contre Al Ahly, prévue auparavant le 26 septembre prochain au Complexe Mohammed V de Casablanca. Les dirigeants du club marocain ont adressé, dans ce sens, une lettre à la Confédération africaine de football, lui demandant de repousser la rencontre à une date ultérieure.

Le Wydad met en avant la situation sanitaire en son sein. En effet, 14 membres du club sont atteints du Covid, le mettant dans une situation très délicate. Cela fait deux semaines que le champion du Maroc n’a en effet joué aucun match et cumule jusqu’à ce jour 4 matchs en retard. La dernière rencontre jouée par les poulains de Juan Carlos Garrido remonte au 10 août courant face à Khouribga.

Al Ahly, de son côté, ajoute la publication, enchaîne les matchs dans le championnat égyptien depuis sa reprise. Le club cairote est actuellement premier à 14 points du second, grâce notamment à 2 victoires et un nul depuis le retour à la compétition. Le Wydad, quant à lui, a perdu son fauteuil de leader au profit du Raja, qui a 5 points d’avance, et 2 matchs en retard, avant la mise à jour du calendrier.

Enseignement et santé au menu des quotidiens marocains

Le débat sur le mode d’enseignement à l’approche de la rentrée scolaire et universitaire au Maroc, la question de la relève dans le milieu culturel et la légère amélioration de la situation épidémiologique sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que s’il y a un débat primordial et profond qui devrait être posé, ce serait celui relatif à toute la conception de l’acte d’éduquer et d’enseigner dans sa globalité.

« Au vu de l’expérience de ces six derniers mois, avec ses réussites et ses échecs, est-ce que l’école peut continuer à fonctionner comme avant ? », s’interroge le quotidien, estimant qu’il faudra probablement revoir après cette pandémie les matières et disciplines, les contenus et aussi les volumes horaires…

Pour le journal, l’expérience de la pandémie a certainement transformé les enfants, leur façon de voir et de penser. La question n’est pas de savoir où enseigner, en classe ou à distance, mais surtout quoi enseigner, comment et pourquoi.

+L’Opinion+ relève que « les années 2000 auront été une hécatombe pour les milieux culturels. La disparition de Touria Jabrane est venue s’ajouter à une longue liste de comédiens, d’écrivains et de penseurs ».

« Ce sont ainsi plusieurs pages qui se tournent », souligne l’éditorialiste citant, notamment dans les domaines des arts plastiques, de la littérature et du théâtre des artistes comme Farid Belkahia, Chaibia Zine, Driss Chraïbi, Abdelkébir Khatibi ou encore Tayeb Saddiki. La question qui se pose est : quelle relève ? se demande-t-il, soulignant que « certainement, des acteurs comme des écrivains ou des journalistes de talent prendront les rênes de l’avenir. Néanmoins, l’héritage des uns et des autres sera-t-il fructifié ou des singularités vont-elles surgir du néant sans références ni influences des maîtres disparus? ».

+Akhbar Al Yaoum+ souligne que dès l’adoption de l’automédication par le ministère de la Santé pour les patients Covid-19, le débat est lancé sur les déchets issus de cette opération. Peuvent-ils être considérés comme des déchets ménagers ou des déchets médicaux potentiellement dangereux ? se demande la publication.

Dans sa note, le ministère de la Santé a considéré qu’il s’agit de déchets ménagers, qui sont définis par la loi relative à la gestion des déchets comme étant tous déchets issus d’activités économiques, commerciales ou artisanales qui sont similaires aux déchets ménages de part leur nature et leurs composantes.

Par ailleurs, le ministère a invité les citoyens à mettre les déchets du patient Covid dans des sacs en plastiques en les aspergeant de chlore avant de les désinfecter et s’en débarrasser avec les autres déchets ménages.

+Al Massae+ note une légère amélioration de la situation épidémiologique au Maroc. C’est ce qui ressort des dernières statistiques publiées par le ministère de la Santé qui font état d’une régression du nombre quotidien des contaminations par le coronavirus à 903 nouveaux cas d’infection et 1.135 guérisons enregistrés.

Ce nouveau bilan porte à 53.252 le nombre de contaminations depuis le premier cas signalé le 2 mars et à 37.478 celui des personnes totalement rétablies, soit un taux de guérison de 70,4%, a précisé le coordonnateur du Centre national des opérations d’urgence de santé publique au ministère de la Santé, Mouad Mrabet, cité par le quotidien.

Le nombre de décès est passé à 920, avec 32 nouveaux décès recensés en 24 heures, soit un taux de létalité de 1,7%, contre 3,4% au niveau international, a-t-il ajouté.

Tourisme, emploi et enseignement au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi se focalisent sur nombre de sujets notamment la promotion du tourisme interne, l’emploi, la rentrée universitaire et les ravages du coronavirus au sein de la communauté footballistique.+Le Matin+ écrit que si la pandémie actuelle a porté un coup dur au secteur touristique national, elle a tout de même remis au goût du jour le débat sur la promotion du tourisme interne, inspirant au passage de nombreuses propositions pour booster les réservations des nationaux dans les établissements touristiques à travers le Royaume.

La dernière en date est en cours d’examen à l’institution législative. Il s’agit d’une proposition de loi portant sur l’encouragement du tourisme interne via le mécanisme des chèques-vacances. Cette initiative intervient quelques semaines après l’adoption de la loi de Finances rectificative 2020 qui prévoit une exonération de l’Impôt sur le revenu des avantages et primes accordés aux salariés sous forme de chèques vacances.

+Aujourd’hui le Maroc+ relève que la puissance et la rapidité de la chute des offres d’emplois dans la fonction publique est un facteur révélateur de la crise que traverse actuellement l’économie.

Au Maroc, comme partout ailleurs dans le monde, le processus des recrutements dans les emplois publics a été compromis en raison de la difficulté de tenir les épreuves de concours et les examens professionnels durant la période de confinement, note le quotidien. Ce qui laisse prévoir une baisse de la cadence des recrutements dans les emplois publics comme étant une des conséquences directes de la crise due à la Covid-19. A cela s’ajouteraient les diminutions éventuelles des budgets durant les années à venir réduisant par conséquent le nombre de postes budgétaires dans le secteur public. Le véritable impact de cet épisode sur l’économie, sur les différents secteurs d’activités et sa persistance dans le temps, ne pourrait peut-être être évalué que dans les mois à venir, souligne-t-il.

+Bayane Al Youam+ fait savoir que la rentrée universitaire 2020-2021 débutera la mi-octobre prochain.

Selon le ministère de l’Éducation nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, les étudiants auront la possibilité de choisir entre l’enseignement à distance ou présentiel en groupe restreint, relevant que les mesures d’accompagnement des épreuves de la session de printemps reportée seront mises en œuvre à partir du début septembre prochain en vue de clôturer l’année universitaire 2019-2020.

+Al Akhbar+ rapporte que la barre des 100 footballeurs atteints du coronavirus a été récemment franchie au Maroc. Les victimes évoluent en première et deuxième divisions du championnat de football, mais aussi dans les divisions amateures. La maladie frappe aussi bien le football masculin que féminin.

Douze équipes sur les seize que compte la première division ont eu un ou plusieurs joueurs atteints du coronavirus, précise la même source, signe que la maladie progresse dans le milieu du football au Maroc.

L’Ittihad de Tanger est l’équipe la plus touchée par le virus puisque seize de ses joueurs ont été testés positifs. Vient ensuite le Raja de Béni Mellal avec 13 cas positifs. Le Wydad de Casablanca arrive en troisième position avec huit contaminations, suivi de la Renaissance sportive de Berkane avec cinq cas positifs. Tous les autres clubs ont également découvert, peu ou prou, des cas positifs en leur sein, affirme le quotidien.

Seuls quatre clubs de première division demeurent jusqu’ici indemnes. Il s’agit du FUS de Rabat, du Raja de Casablanca, du Hassania d’Agadir et du Mouloudia d’Oujda. La maladie fait encore plus de ravages dans les divisions inférieures, et la deuxième division plus précisément. La publication ajoute que les équipes féminines sont les plus touchées sur ce palier.

Santé et sécurité au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi consacrent leurs commentaires et analyses au discours royal du 20 août, à la situation épidémiologique et à la saisie record de résine de cannabis près de Casablanca.+Al Bayane+, qui revient sur le discours du Roi Mohammed VI à l’occasion du 67ème anniversaire de la Révolution du Roi et du Peuple, souligne qu’après avoir mis en exergue cette période retentissante de solidarité et de bravoure où l’effort de l’Etat et du peuple en parfaite symbiose, avait fait sensation, le Souverain a appelé à rebondir plus vaillamment pour éviter l’aggravation de la propagation du virus, jusqu’ici présentant des signes d’appréhensions exaspérantes.

Estampé de pédagogie et de feeling de haute affabilité, le discours royal s’est montré non pas « inquisitorial », envers les concitoyens nonchalants ces temps-ci, mais révélateur d’un constat morose qu’il va falloir résolument aplanir au plus vite, insiste le journal, faisant remarquer que le relâchement inquiétant de nombre de négligents, a attisé une escalade exponentielle de l’épidémie et flanqué l’ensemble du royaume dans le désarroi et l’épouvante.

Sous le titre, « Comportement safe », +L’Economiste+ souligne que « le confinement n’est ni facile ni agréable pour personne. Et surtout pas pour ceux qui subissent les contrecoups extra-sanitaires de la pandémie. A en juger par le re-durcissement de ces derniers jours, il n’est pourtant pas exclu de revivre pareil scénario, poursuit la publication, notant que depuis plusieurs semaines, les arguments qui plaident pour l’urgence à agir se multiplient, Marrakech illustrant à elle seule l’effondrement d’un système de santé publique avec un personnel hospitalier débordé et exprimant désormais dans la rue sa colère.

En appelant à un sursaut national du « comportement safe », les dernières mises en garde du discours royal ne peuvent être comprises autrement, souligne le quotidien, ajoutant qu’elles renvoient les citoyens à s’approprier ces enjeux, à jouer le rôle de stabilisateurs dans une configuration où l’interdépendance des décisions alimente un jeu à somme nulle.

Au registre de l’éducation, +Al Ahdath Al Maghribia+ rapporte que trois modèles ont été préparés en prévision de la rentrée scolaire 2020-2021 en fonction de l’évolution de la situation épidémiologique liée à la Covid-19.

Selon le ministre de l’Éducation nationale, Saaid Amzazi, cité par le journal, le premier scénario prévoit l’adoption de l’enseignement présentiel à 100 pc en cas d’amélioration de la situation, alors que le deuxième concerne l’alternance entre enseignement présentiel et auto-enseignement en cas d’amélioration de la situation avec nécessité du respect des mesures préventives, a précisé le ministre.

Quant au troisième scénario, il porte sur le recours uniquement à l’enseignement à distance si la situation épidémiologique s’aggrave.

Le discours royal et de la fête de la jeunesse au menu des quotidiens marocains

Le discours royal à l’occasion de l’anniversaire de la Révolution du Roi et du peuple et la célébration de la fête de la jeunesse sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+Assahraa Al Maghribia+ écrit que le discours de SM le Roi Mohammed VI à l’occasion du 67è anniversaire de la Révolution du Roi et du peuple est en phase avec tous les discours du Souverain car, avec Son franc-parler, « Sa Majesté le Roi nous a mis face à la réalité et le recul constaté, après tant d’exploits du peuple marocain, cité en exemple dans la lutte contre la pandémie de Covid-19 ».

Si l’on veut sortir de la crise, nous n’avons d’autres choix que de reculer d’un pas et appliquer les mesures sanitaires, souligne la publication, notant que le discours royal exprime une dichotomie Franchise/Motivation, tout en rappelant les responsabilités de chacun en soulignant que « sans une conduite citoyenne, exemplaire et responsable, il est difficile de surmonter cette situation ».

Par ailleurs, le journal a relevé que l’ambition exprimée par le Souverain est celle d’éviter le pire au pays en adoptant un meilleur comportement face à cette crise.

Abordant la Fête de la Jeunesse, +L’Opinion+ écrit qu’il s’agit d’un événement qui met en lumière l’engagement résolu du Souverain à concrétiser le projet sociétal pour lequel il a jeté les bases depuis Son accession au Trône de ses glorieux ancêtres.

« Un projet qui incarne l’espoir et les aspirations de la jeunesse pour l’édification d’un Maroc moderne, assurant aux différentes franges de son peuple, particulièrement les jeunes, les conditions d’une vie digne et prospère », poursuit le quotidien, notant que les jeunes constituent un véritable capital pour la prospérité du pays.

Néanmoins ils n’arrivent toujours pas à atteindre leur plein potentiel du fait des faibles opportunités qu’offre l’économie nationale, rétorque-t-il, notant toutefois que « grâce à la vision clairvoyante du Souverain, l’espoir reste de mise ».

+Aujourd’hui le Maroc+ souligne que la pandémie a certes eu un impact sanitaire de grande ampleur, mais ses répercussions sur les plans économique et social sont considérables. Parmi les catégories les plus touchées, nous retrouvons les jeunes. Partout dans le monde, les jeunes en ont subi de plein fouet les conséquences.

Les systèmes scolaire et universitaire se sont arrêtés net alors que le marché du travail traverse une zone de turbulences jamais observée. Cela dit, les jeunes étaient en première ligne dans la riposte à la pandémie. Il était dès lors tout à fait normal que la journée internationale de la jeunesse cette année soit dominée par cette thématique, écrit-il.

L’anniversaire de la Révolution du Roi et du Peuple et la situation épidémiologique au menu des quotidiens marocains

L’anniversaire de la Révolution du Roi et du Peuple et la situation épidémiologique au Maroc sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.Revenant sur le 67è anniversaire de la Révolution du Roi et du Peuple, +Al Alam+ écrit que « c’est une révolution pas comme les autres car son initiateur et leader est le trône ».

Il s’agit d’une révolution populaire menée par le trône en toute symbiose et cohésion et avec une parfaite conviction du leadership royal de la révolution nationale qui a sonné le glas du colonialisme, poursuit la publication, ajoutant qu’une fois l’indépendance acquise, les efforts se sont réorientés vers la construction de l’Etat indépendant sur des bases solides.

Outre le leadership royal, et la symbiose Trône-peuple, cette révolution se caractérise également par son caractère pérenne de part ses valeurs profondes et ses objectifs qui se renouvellent, souligne-t-il, notant que « rares sont les gloires vivantes qui durent même après leur périodes historiques ».

Pour sa part, +Assahraa Al Maghribia+, regrette que « malheureusement, le retour ne sera pas global car la pandémie nous a impacté et poursuit ses effets sur l’économie et sur l’état mental des individus, notamment ceux ayant perdu un des leurs, leur travail ou alors les deux ».

Le quotidien fait observer que dès le relâchement a régné, « nous avons détruit tout ce que nous avions réalisé en début de pandémie ».

« Nous revoilà à la case départ après avoir gaspillé beaucoup d’argent, de temps et d’effort ». Mais surtout après avoir perdu la force de résister, soutient-il, expliquant qu’il est difficile de revivre une nouvelle fois l’état d’urgence sanitaire avec toutes les mesures drastiques à travers toutes les régions du Royaume.

Jeunesse, santé et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi se focalisent sur nombre de sujets notamment le potentiel de la jeunesse, les apprentissages de la crise pandémique et la mise en quarantaine des joueurs du championnat marocain de football.+l’Economiste+ relève que les jeunes d’aujourd’hui, connectés au monde, ont soif d’apprendre, de s’engager et d’être écoutés pour trouver leur place dans une société qu’ils veulent aussi construire.

« Les écouter c’est déverrouiller notre regard non seulement sur leur avenir mais aussi sur leur devenir », souligne le quotidien, ajoutant que les écouter, c’est les respecter, leur faire confiance, guider leurs pas.

La pandémie du coronavirus a révélé tout le potentiel et toute l’ingéniosité enfouis en eux, note-t-il, expliquant qu’elle a agi comme un véritable révélateur et catalyseur d’innovation scientifique et technologique.

De son côté, +Aujourd’hui le Maroc+ relève que  « 2020 aura été et restera incontestablement une année d’apprentissage collectif  l’échelle de l’humanité », notant qu’au Maroc, une chose est sûre : on ne pourra plus aborder des questions et des secteurs comme la santé et l’éducation avec les mêmes grilles de lecture qu’avant.

Pour le secteur de la santé, la configuration et le déploiement de l’offre de soins sur le terrain ne pourront plus rester les mêmes, estime la publication, faisant observer qu’il a été démontré que les petites structures de proximité et dans les quartiers peuvent jouer un rôle central voire décisif en situation de pandémie.

Idem pour l’éducation où les anciens schémas qui ont prévalu jusqu’avant la pandémie ne fonctionnent plus totalement, ajoute-t-il, notant que les écoles, les classes et le processus d’apprentissage dans sa globalité sont appelés à se réinventer.

Au registre sportif, +Al Akhbar+ rapporte que la Ligue nationale de football professionnel (LNFP) a organisé mardi une réunion d’urgence avec les présidents des clubs du championnat. Au menu des discussions, l’application d’un nouveau protocole sanitaire strict pour éviter aux effectifs des clubs d’être affectés par le Covid-19 qui a touché plusieurs joueurs, informe le quotidien.

Parmi les décisions importantes de la LNFP, l’obligation pour les clubs de loger les joueurs et le staff technique dans des hôtels pour leur éviter ainsi tout contact avec l’extérieur, et ceci jusqu’à la dernière journée du championnat.

Cette mise en quarantaine a été décidée suite aux investigations de la LNFP qui ont démontré que les joueurs infectés par le Covid-19 ont été en contact avec des individus en dehors des stades et qu’ils ont infecté à leur tour leurs coéquipiers, indique la publication.

L’autre mesure phare concerne l’organisation de la vie des joueurs lors de leur séjour dans les hôtels, ainsi qu’un suivi qui leur sera consacré en coordination avec les autorités sanitaires.

La bonne nouvelle dans ce confinement, c’est que la Fédération royale marocaine de football (FRMF) prendra en charge une partie importante des frais inhérents aux séjours des clubs de D1 et D2 dans les hôtels. Le but étant d’éviter qu’un club refuse ce nouveau protocole sous prétexte qu’il ne dispose pas des moyens financiers pour le mettre en pratique.

Politique, économie et santé au menu des quotidiens marocains

L’élaboration de politiques publiques, la question du ciblage et la participation du Maroc aux essais multicentriques relatifs à la Covid-19 pour obtenir la quantité du vaccin suffisante sont les principaux sujets abordés par les quotidiens marocains parus ce mardi.Ainsi, +Al Bayane+ écrit que le Maroc cesse d’ériger son statut de nation émergence, en dépit de divers jougs d’ordre objectif ayant trait aux limites de revenus mais aussi, subjectif se rapportant aux politiques publiques ambiantes.

Il se déploie, tout de même, avec de faibles moyens, mais de puissantes résolutions, pour transcender les effets de précarité qui subsistent encore dans les ménages des « franges miséreuses », poursuit le quotidien, expliquant que « pour ce faire, il se lance, à brides abattues, dans l’approche des grands chantiers, des énergies renouvelables, des ressources minières… ».

« II s’y attelle sans donner, pour autant, l’impression de s’y prendre, d’une manière volontariste, de mettre un terme aux disparités inégalitaires en matière de société et de territoire », fait-il remarquer.

Dans le même sillage, +Aujourd’hui le Maroc+ soutient qu’un des paramètres les plus déterminants dans l’efficacité des politiques publiques est sans nul doute le ciblage, soulignant que ce dernier est encore plus décisif quand il s’agit de politiques publiques à caractère social.

Les programmes et dispositifs destinés à des catégories spécifiques de la population mobilisent le plus souvent des budgets publics colossaux et sont censés cibler des problématiques précises chez des catégories qui sont généralement dans des situations de précarité ou en tout cas de besoin, fait savoir la publication, notant que ces politiques publiques sociales créent aussi et souvent de grandes attentes chez les bénéficiaires potentiels.

+Al Alam+ se fait l’écho d’une déclaration du ministre de la santé, Khalid Ait Taleb, dans laquelle il affirmé que le Maroc participera aux essais multicentriques relatifs à la Covid-19 pour obtenir la quantité du vaccin suffisante dans des délais opportuns.

« Le Royaume, à l’instar de ce qui se passe à l’international, va participer avec certains pays aux essais cliniques multicentriques relatifs à la Covid-19 du moment qu’il dispose de l’arsenal réglementaire et juridique lui permettant de se positionner pour obtenir la quantité du vaccin suffisante pour les citoyens dans les délais opportuns et assurer le transfert du savoir afin de garantir une autosuffisance par rapport à la production du vaccin », a-t-il souligné.

Santé et transport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi consacrent de larges commentaires à la hausse des cas de contamination au coronavirus, au nouveau protocole de soins de la Covid-19 et à la situation du transport touristique.Commentant la flambée des cas de contamination au Coronavirus, +Aujourd’hui le Maroc+ souligne qu’« une telle évolution peut paraître comme le résultat naturel d’une part de la levée des mesures de confinement et de l’autre part de l’intensification des opérations de dépistage ».

Plus que ça, poursuit le quotidien, le ministère de la Santé ayant décrété une généralisation massive des tests auprès du grand public, à travers les structures de soins de proximité et de quartiers, il faut s’attendre à une accélération de la montée. « Cela dit, les pouvoirs publics ne peuvent pas se contenter seulement de constater la propagation et de la prise en charge médicale ».

Une action en amont, forte et ferme, est absolument impérative aujourd’hui, soutient-il, pour que la situation ne devienne pas incontrôlée avec toutes les conséquences lourdes qui s’en suivraient et dont des exemples ont été vus ailleurs.

Sur un autre registre, +Al Bayane+ relève que le secteur du transport touristique fait brûler le torchon, un peu partout dans le Royaume, indiquant qu’il hausse le ton, notamment aux destinations prisées du domaine, en menant un mouvement non-stop, depuis déjà, jeudi dernier.

« Les professionnels de ce segment névralgique du tourisme, propriétaires et chauffeurs, ne mâchent pas leur mot, en fustigeant l’exécutif qui se montre +désinvolte+ à l’égard de leurs doléances légitimes », avance le journal, notant toutefois que c’est sans doute, l’occasion d’éplucher sérieusement ce secteur.

Certes, on a tenté d’asseoir de nouvelles structures novatrices pour son rehaussement, mais il s’avère qu’elles sont restées lettres mortes, poursuit-il, expliquant que le secteur « est livré à son destin, exposé sans cesse, à la négligence, comme en temps de crise virale ».

+Al Akhbar+ rapporte que le ministère de la Santé a instauré, à travers une circulaire adressée à ses directions régionales, un nouveau protocole de soins. Ce nouveau dispositif curatif est basé sur l’implication des centres de santé de proximité, qui sont autorisés à effectuer des tests sérologiques. Une méthode largement contestée par les praticiens et autres associations professionnelles en raison, justement, du recours aux tests sérologiques et à la mobilisation des centres de soins de quartier.

D’après le journal, la mise en œuvre de la circulaire ministérielle vise le renforcement des mécanismes de dépistage rapide et de prise en charge des personnes infectées dans les centres de santé. Cette opération, qui s’inscrit dans le cadre des efforts déployés par le ministère pour faire face à l’épidémie Covid-19 et accompagner la levée progressive du confinement sanitaire, a ainsi pour objectif d’augmenter la cadence du dépistage du plus grand nombre de cas et de prendre en charge les cas suspects, conformément aux normes scientifiques et au protocole de traitement en vigueur.

Les centres de santé commenceront à mettre en œuvre cette opération et à effectuer des tests rapides sur la population à risque, ainsi que sur les cas orientés par les médecins du secteur privé et les pharmaciens, ou ceux diagnostiqués dans les mêmes centres de santé, explique le quotidien.

Politique, santé et social au menu des quotidiens marocains

La question du Sahara, la recrudescence des chiffres de contamination à la Covid-19 et la généralisation de la couverture sociale sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+Le Matin+ rapporte que l’ambassade du Royaume du Maroc à Pretoria a annoncé, jeudi, le lancement d’une campagne de communication intitulée « entre mythe et réalité : comprendre le différend régional créé autour du Sahara marocain ».

Exercice de sensibilisation dans l’aire du temps, la campagne s’appuie sur une série de capsules vidéo, courtes, ludiques et imagées répertoriant les réponses de l’ambassadeur du Maroc en Afrique du Sud, Youssef Amrani, aux questions posées par une journaliste sud-africaine, Janice Greaver, sur plusieurs facettes de la question de l’intégrité territoriale du Royaume, a indiqué l’ambassade dans un communiqué, cité par le quotidien.

Du volet historique à la réalité politique en passant par la dimension juridique, la question nationale est présentée dans toute la singularité de ses dimensions et dans toute l’authenticité de ses paramètres, ajoute l’ambassade, relevant que ces séquences vidéo se proposent d’apporter un éclairage de fond sur les fondamentaux de la diplomatie du Royaume et les constantes de sa doctrine en matière de politique étrangère.

Dans un article intitulé « Le Maroc à rude épreuve ! », +Al Bayane+, qui note que la montée en flèche des cas de contamination et l’escalade déplorable des taux de létalité, prétend à panique dans les ménages marocains.

Or, le plan d’allégement décrété par les pouvoirs publics, en cette période estivale, paraît irréversible compte tenu de la ruade des populations vers les plages et les forêts, souligne le journal, estimant qu’il serait présomptueux de les exhorter à se reconfiner, alors qu’ils prennent goût à la vie libre, après une bien longue incarcération à domicile.

La novation d’autres moyens d’endiguement virale semble, de plus en plus, conseillée, de peur de brusquer les foules déchaînées, soutient-il, expliquant que « dans un souci de contenir l’épidémie, il est question de reproduire les tests de dépistage à grande échelle, d’autoriser des laboratoires spécialisés à en effectuer et permettre les soins chez soi. D’autre part, en vue de réformer et performer les établissements étatiques, il se sera agi de mettre en place une formule juridique d’abandon de certains offices publics dont l’apport s’avère vétuste et inapproprié ».

Pour sa part, +Aujoiurd’hui le Maroc+ note que la généralisation de la couverture sociale est une nécessité aujourd’hui indiscutable, rappelant qu’en 2005, le Maroc avait fait un premier pas en instaurant l’assurance maladie obligatoire (AMO) puis un deuxième en 2013 avec la mise en œuvre de la couverture pour les plus démunis (RAMED).

« Malgré l’entrée en vigueur de ces deux régimes, le fait est qu’il y a aujourd’hui encore des millions de marocains qui ne disposent d’aucun filet social et qui, en même temps, n’ont pas les moyens de souscrire ni de payer des cotisations », fait observer la publication, ajoutant que les régimes de couverture et d’assurance médicale ne peuvent fonctionner que dans le cadre d’une solidarité entres les cotisants en fonction du niveau de leur revenu

Toutes les formes de filets sociaux ne peuvent être viables sans cette solidarité, ajoute-t-il, notant toutefois qu’aujourd’hui, il existe au Maroc des couvertures sociales à plusieurs vitesses.

Santé et sport s’imposent au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi s’intéressent notamment à la possibilité d’un reconfinement, au principe de la banalisation du Coronavirus et la poursuite du championnat marocain de football.Sommes-nous aux portes d’un reconfinement? se demande +L’Opinion+ qui relève que les habitants de la capitale économique ont passé la soirée du mardi dans l’angoisse et l’incertitude, après la mise sous cloche d’un quartier à Hay Mohammadi, suite à la découverte d’une soixantaine de cas positifs dans un nouveau cluster.

Hantés par l’idée d’un reconfinement général, les Casablancais envahissent la Toile par leurs interrogations sur les mesures à venir, rapporte le journal, surtout que des rumeurs qui se propagent comme une traînée de poussière sur les réseaux sociaux laissent croire que d’autres quartiers seraient en ligne de mire en raison de la flambée des contaminations.

Cela fait presque une semaine que les engins militaires, déployés durant le confinement, circulent dans les quartiers de la capitale spirituelle et la perle du Détroit, en vue de veiller au respect de l’Etat d’urgence sanitaire reconduit jusqu’au 10 septembre 2020, poursuit-il, estimant qu’il s’agit de mesures qui viennent rappeler des souvenirs désagréables de lockdown, encore vivaces dans l’esprit des Marocains.

De son côté, +Aujourd’hui le Maroc+ fait savoir que lors d’une rencontre scientifique récente, au sujet de la riposte anti-Covid, à laquelle ont pris part des sommités de la médecine au Maroc, une nouvelle piste a été évoquée et s’est imposée avec force, à savoir la banalisation de la Covid-19.

Banaliser le virus n’est pas entendu dans le sens de le sous-estimer ou de le prendre à la légère, précise l’auteur, notant que le parterre de médecins et professionnels étaient presque tous unanimes que l’on vivra encore quelques mois avec le virus.

Le principe de la banalisation appelé par les médecins consiste à élargir le champ de la riposte en mettant à contribution le plus grand nombre possible de médecins notamment les généralistes et médecins dits de ville installés en cabinets qui peuvent constituer une formidable force de frappe contre le virus, explique-t-il, soulignant que « cette armée de presque 12.000 médecins et quelque 400 cliniques peuvent baisser considérablement la pression sur les hôpitaux publics ».

+Al Akhbar+ rapporte que les responsables du football national excluent toute nouvelle suspension du championnat 1 et 2 et ce, malgré les records de contaminations au Covid-19 enregistrés ces derniers jours au Maroc. Certes, les clubs marocains connaissent eux aussi de nouveaux cas, rappelle le quotidien, mais il ne faut pas donner à la situation actuelle une ampleur qu’elle ne mérite pas.

Selon une source du quotidien, les footballeurs qui étaient malades ont pu retourner aux entraînements, dont ceux de Kénitra, du MAS et aussi du TAS. Ceux qui ont contracté le virus récemment devront guérir rapidement, d’autant plus qu’ils sont majoritairement des cas très peu symptomatiques.

Selon le quotidien, la situation reste normale et plein d’autres clubs dans le monde ont connu des cas de Covid-19, et pourtant la compétition s’est poursuivie chez eux. Surtout que les clubs marocains respectent minutieusement le protocole sanitaire mis en place depuis la reprise du championnat.

Santé et migration au menu des quotidiens marocains

Le vaccin russe contre la Covid-19, les effets de la pandémie sur les propriétaires de restaurants et le démantèlement d’un réseau s’activant dans l’organisation de la migration illégale, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.Sous le titre, « Lueur d’espoir », +Aujourd’hui le Maroc+ rapporte que la Russie affirme que son vaccin est prêt, alors que l’OMS explique que les recherches vont donner leurs fruits prochainement pour contrer le virus, soulignant que « l’espoir est donc permis et le bout de tunnel n’a jamais été si proche ».

En attendant, la pandémie mondiale du coronavirus continue de sévir partout dans le monde et le Maroc ne déroge pas à la règle, fait observer le journal, notant que les dernières semaines ont été particulièrement différentes en termes de contaminations et de cas actifs.

Aujourd’hui, la situation est devenue inquiétante, prévient-il, ajoutant que les autorités n’ont pas d’excuses et doivent s’adapter et réagir plus vite, mais les citoyens ont également une part de responsabilité non négligeable. « Un relâchement généralisé est constaté dans de nombreux quartiers et différentes villes », fait-il remarquer.

De son côté, +Al Bayane+ fait savoir que les propriétaires de restaurants et de cafés, encore amoindris par la pandémie qui continue à sévir de plus belle dans le pays, sont priés de verser les taxes de débit de boisson aux communes pour le compte de la deuxième tranche de 2020.

Cette décision a suscité une grogne sèche au sein de cette frange de commerçants qui ne parviennent encore à se remettre de la crise virale, paralysant les activités durant plus de trois mois d’affilée, souligne la publication, indiquant que face à ce pourparler enflammé, le ministère de l’Intérieur a jugé bon d’y mettre un terme, en transmettant une note aux walis et gouverneurs, leur signifiant de faire permettre l’exonération de taxes par les maires, à ce propos, y compris celle du débit de boisson.

Néanmoins, les professionnels sont tenus de se faire argumenter par les documents requis auprès des services de fiscalité, précise le quotidien.

+L’Economiste+ rapporte que la Direction Générale de la Sûreté Nationale (DGSN) a arrêté, mardi soir à Tan-Tan (sud du Royaume), trois personnes pour leur implication dans l’organisation de migration illégale. Les mis en cause, dont un Gambien de 34 ans, sont soupçonnés d’être liés à un réseau criminel s’activant dans l’organisation de la migration illégale et de la traite d’êtres humains.

Ils ont été arrêtés en flagrant délit d’hébergement de 7 candidats à la migration clandestine, dont cinq ressortissants de pays subsahariens, un Sri Lankais et un Bangladais, fait savoir la publication.

Santé, tourisme et aviation au menu des quotidiens marocains

La défiance par rapport à la situation pandémique, les effets de la crise sanitaire sur le secteur du tourisme, la situation du corps médical et le maintien des vols spéciaux de la RAM,  sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+Aujourd’hui le Maroc+ fait remarquer que d’un côté, une majorité de citoyens sont pleinement conscients du danger sanitaire actuel et de la gravité de la situation mais de l’autre côté une tendance générale au relâchement quant aux gestes barrières et des mesures préventives.

Ce relâchement se trouve aujourd’hui confirmé au vu de l’évolution des indicateurs épidémiologiques quotidiens qui volent de record en record depuis quelques jours, relève la publication, évoquant « une posture ambivalente avec la peur d’un côté et la défiance de l’autre ».

Malgré le durcissement des contrôles et des sanctions, la pédagogie est primordiale, estime le quotidien, ajoutant que tout le travail d’explication et de sensibilisation réalisé depuis mars dernier par les pouvoirs publics ne peut pas à lui seul immuniser la société s’il n’est pas relayé et démultiplié avec force, à longueur de journée et sans relâche dans les milieux professionnel et familial.

Sous le titre « Les hôteliers en déception ! », +Al Bayane+ souligne qu’en raison de la pandémie occasionnant des mesures restrictives, les hôteliers se sont fort attelés à mettre le paquet sur le tourisme interne, faisant savoir que les acteurs du tourisme se sont retroussés les manches pour relooker leur établissement.

Un remue-ménage qui leur a coûté les yeux de la tête, sans être, pour autant, persuadés de réussir le coup, relève le journal, expliquant qu’au fil des jours, ils s’aperçoivent que leurs efforts étaient vains et que leur malheur n’est pas à son terme.

« Malgré leurs sacrifices, les opérateurs du secteur chassent les mouches », fait-il observer, notant que parmi les compatriotes qui, d’accoutumée, se ruent sur leur destination préférée, en périodes estivales, les tergiversations ne se dissipent guère. « Les décisions parfois contradictoires, fusent de toutes parts, suscitant l’hésitation et l’indécision ».

+Libération+ souligne que le corps médical, les infirmiers et les techniciens en particulier, épuisé et éreinté après cinq mois en première ligne dans la lutte contre le Covid-19, est aujourd’hui aussi abasourdi que révolté par le manque de considération à son égard. Entre des primes dérisoires, des congés refusés et des modalités de déplacement de plus en plus compliquées, le personnel soignant ne décolère pas.

Les témoignages sur les réseaux sociaux affluent ces derniers jours. Et ils sont pour le moins édifiants. Entre 1000 et 3000 DH, c’est le montant des primes accordées aux cadres et personnel soignant mobilisés pendant la crise sanitaire pour cinq mois de bons et loyaux services, écrit-il.

+Al Yaoum Al Maghribi+ rapporte que le programme de vols spéciaux de Royal Air Maroc se poursuivra jusqu’au 10 septembre 2020, a annoncé le transporteur aérien national dans un communiqué.

Lancés depuis le 15 juillet dernier, ces vols exceptionnels programmés en coordination avec les autorités marocaines concernées, sont opérés selon les conditions imposées par les gouvernements des différents pays dans le cadre de cette opération, souligne la RAM, précisant que les vols réguliers qui étaient programmés initialement sont remplacés par ces nouveaux vols spéciaux.

Les passagers en possession de billets sur les vols réguliers sont invités à contacter le centre d’appel de Royal Air Maroc pour s’enquérir des modalités de changement ou d’annulation de ces billets, indique la compagnie aérienne nationale, informe-t-il.

+Al Ahdath Al Maghribia+ fait savoir que le nombre de décès dus au Coronavirus au sein de l’émigration marocaine a atteint 500 personnes pour une population d’environ 5 millions de personnes.

Ce chiffre reste très élevé comparé au nombre de décès au Maroc qui ne dépasse pas les 449 personnes pour une population de près de 36 millions. Cette vulnérabilité est peut-être due à la situation socioéconomique et sanitaire d’une catégorie des Marocains du monde dans les pays de résidence, estime le journal.