Economie, social et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi se consacrent à nombre de sujets notamment les réserves de devises, le secteur informel, les violences à l’égard des femmes et les résultats de la première journée du championnat national de football.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que si le Maroc a procédé par précaution au début de la pandémie à un tirage sur la totalité de la Ligne de Précaution et de Liquidité (LPL), soit trois milliards de dollars, les responsables avaient à cette époque obtenu que ce tirage n’entrave pas la négociation d’un autre accord avec le FMI.

Le matelas de devises du Royaume couvre actuellement plus de 7 mois d’achats à l’international alors qu’il dépassait à peine les 5 mois avant le déclenchement de la pandémie du coronavirus au Royaume en mars dernier, souligne le journal.

Les responsables marocains, en pleine gestion de crise, avaient à l’époque préféré jouer la prudence et renforcer le matelas de devises en perspective d’une détérioration probable, constate-t-il.

+L’Opinion+ s’intéresse au secteur formel au Maroc,  précisant que cette activité pèse très lourd sur l’économie marocaine. Il générerait un manque à gagner pour la recette fiscale de 30 milliards de dirhams (1 euro = 10,8 DH).

La valeur ajoutée qu’il crée est estimée à 140 milliards DH, correspondant à un PIB de 170 milliards DH, soit 21% du PIB national hors secteur primaire. Ces chiffres témoignent de la gravité de ce fléau qui ne cesse de se propager et touche de nombreux secteurs économiques.

Et ce, malgré les efforts de l’Etat pour réglementer le tissu informel en proposant nombre d’avantages fiscaux. Les mesures fiscales, prises dans le cadre de la Loi de Finance de 2020, ne peuvent en effet pas résoudre à elles seules la problématique de l’informel, a indiqué la Chambre Française de Commerce et d’Industrie du Maroc, dans sa revue mensuelle « Conjoncture », citée par la publication.

+L’Economiste+ se fait l’écho de l’enquête nationale du Haut-Commissariat au Plan sur les violences à l’encontre des femmes et des hommes. Parmi l’ensemble des femmes victimes de la violence physique et/ou sexuelle au cours des 12 mois précédant l’enquête tous contextes confondus, 22,8% ont dû supporter, elles ou leurs familles, des coûts directs ou indirects de la violence, selon l’enquête.

En effet, le HCP estime le coût global de la violence à 2,85 milliards de DH. En moyenne, la violence coûterait 957 DH par victime. En ville, le coût moyen supporté par les victimes atteint 1.000 DH, contre 862 DH pour les victimes dans le monde rural, note aussi le HCP, ajoutant que les coûts directs constituent la majeure partie du coût économique global avec une part de 82% (2,33 Milliards de DH) contre seulement 18% pour les coûts indirects (517 millions de DH).

Au volet sportif, +Al Akhbar+ écrit que la première journée du championnat marocain de football a été pour le moins prolifique, puisqu’on a assisté à un festival de buts.

Au total, ce sont 25 réalisations qui ont été marquées lors de cette journée jouée en 3 jours, du vendredi à dimanche derniers. A Safi, les joueurs aux prises ont scoré sept lors de la rencontre ayant opposé le Difaa Hassani d’El Jadida à l’Olympique de Safi, tandis que six buts ont émaillé le choc entre le Raja de Casablanca et le FUS de Rabat, rapporte le quotidien.

Politique et santé au menu des quotidiens marocains

Les relations Maroc- pays du Conseil de Coopération du Golfe, la campagne de vaccination anti-Covid et les décès liés à la Covid-19 parmi le personnel de la santé sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.+Aujourd’hui le Maroc+ rappelle que le Maroc a toujours tenu à préserver la qualité de ses relations avec l’ensemble des pays du Golfe, fidèle en cela à sa diplomatie basée sur la modération et la voix de la sagesse.

« Mais bien plus que ça, le Maroc a joué depuis 2017 la carte du dialogue et du rapprochement des points de vue comme il l’a toujours fait dans toutes les questions de politique internationale », poursuit la publication, notant que les pays du Conseil de Coopération du Golfe sont naturellement liés par leur histoire et leur géographie et sont condamnés à préserver ensemble leur région.

Pour le journal, « le Maroc est bien placé pour le savoir, lui qui, depuis des décennies, ne cesse de tendre la main à son voisin malgré tout ». « Espérons que pour le Maghreb aussi, la raison, l’histoire et la géographie finiront par triompher… », conclut-il.

Sous le titre « Immunité collective », +L’Opinion+ souligne que la campagne de vaccination anti-Covid devrait commencer dans les quelques jours à venir au Maroc, où la population attend avec impatience le retour à une vie «normale», débarrassée de la menace de l’ennemi invisible.

Pour réaliser ce scénario tant attendu, un niveau immunitaire suffisant est de mise, c’est ainsi que le ministre de la Santé, Khalid Ait Taleb, a appelé les citoyens à se faire vacciner massivement en vue d’atteindre l’immunité collective et endiguer la propagation du virus, explique le quotidien, ajoutant qu’au-delà d’un certain seuil de personnes immunisées, la propagation du virus va significativement ralentir, selon les estimations de plusieurs experts.

Il est donc temps de lancer la « fameuse » campagne de communication annoncée par la tutelle depuis déjà trois semaines, en vue d’apaiser les critiques et le scepticisme flottant sous nos cieux et parvenir à l’immunité collective contre ce virus…, préconise-t-il.

+Assahraa Al Maghribia+ rapporte que le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a appelé la communauté internationale à faire preuve de solidarité dans l’accompagnement des stratégies de relance nationale, notamment celles des pays africains, à l’occasion de la session extraordinaire de l’Assemblée générale des Nations-Unies consacrée à la réponse à la pandémie de Covid-19.

« L’urgence de sauver des vies est toujours là, mais elle se conjugue aujourd’hui à une nécessaire relance économique », a-t-il souligné dans un message vidéo pré-enregistré, diffusé à la salle de l’Assemblée générale de l’ONU à New York.

« Plus que jamais, la communauté internationale est appelée à faire preuve de solidarité dans l’accompagnement des stratégies de relance nationale, notamment celles des pays africains », a insisté le ministre, notant que le défi de la relance qui nous confronte est inédit.

+Al Massae+ souligne que la pandémie de coronavirus continue de sévir parmi les professionnels de la santé, aussi bien dans le secteur public que privé. Le quotidien rapporte que le nombre de cadres médicaux à avoir succombé des suites de la Covid-19 s’élève à 60 médecins sur le total de 23.000 que compte le Royaume (soit 0,02%).

Si l’on compare ce chiffre aux 6.000 décès enregistrés au sein de la population au niveau national (soit 0,015%), on constate que les médecins paient un lourd tribut, pour être aux premières lignes dans la lutte contre le coronavirus, commente la publication.

Santé, économie et sport au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Les quotidiens marocains parus ce samedi se focalisent sur nombre de sujets notamment l’appel fait le ministre de la santé aux populations pour se faire vacciner massivement, l’intégration économique Maroc-Mauritanie et la demande du public de retourner aux stades.+Le Matin+ rapporte que le ministre de la Santé, Khalid Aït Taleb a appelé, vendredi à Rabat, les citoyens à se faire vacciner massivement en vue d’atteindre l’immunité collective et endiguer la propagation de la pandémie de Covid-19.

Lors d’une réunion du Comité national technique de vaccination, consacrée à des questions à caractère scientifique en prévision de la première phase de la campagne de vaccination, le ministre a plaidé en faveur du respect des mesures sanitaires préventives, notamment le port du masque de protection, la distanciation et le lavage régulier des mains, « jusqu’à atteindre de 60% de la population vaccinée afin d’aboutir à l’immunité de groupe », fait savoir le quotidien.

Il a à cet égard rappelé que les premiers bénéficiaires du vaccin chinois Sinopharm, dont les essais cliniques ont connu la participation du Maroc, sont les professionnels de la santé, les agents d’autorité, le corps de l’enseignement et la population vulnérable.

L’approvisionnement du vaccin sera assuré à l’échelle territoriale et nationale, alors que la répartition des doses se déroulera aux niveaux local et provincial, a-t-il ajouté, tout en appelant au respect des mesures de prévention même après la campagne de vaccination.

+Al Massae+ croit savoir que les préparatifs de la campagne de vaccination contre le coronavirus au profit des médecins du secteur privé vont bon train.

Des sources ont indiqué au journal que le décompte des médecins libéraux, qui sont aux premières lignes dans la bataille contre la Covid-19, a bien démarré. Les mêmes sources ont souligné que les organisations syndicales de médecins du secteur libéral ont été contactées pour arrêter la liste des médecins libéraux, toutes spécialités confondues, ainsi que leurs assistants, et ce pour mener à bien cette opération.

+Telquel+ écrit que depuis l’opération menée le 13 novembre dernier par les Forces Armées Royales pour déloger les séparatistes du polisario, le Royaume affiche clairement sa volonté de consolider le trafic sur cet axe routier, traversé quotidiennement par 250 camions transportant quatre millions de tonnes de marchandises par an.

Outre le goudronnage de la zone tampon de 5 km, le Maroc a annoncé l’installation de deux bases logistiques à Guerguerat et Bir Guendouz pour une enveloppe de 60 millions de dirhams (1 euro = 10,8 DH). Le Royaume compte aussi doubler cette route terrestre par une connexion maritime.

Au registre sportif, +Assabah+ rapporte que plusieurs clubs ont en effet demandé à la Ligue nationale de football professionnel (LNFP) de leur fournir une deadline relative au retour des supporters dans les stades. Cette demande a été formulée aussi bien par des clubs de première que de deuxième divisions.

Ces clubs estiment que l’absence des supporters pendant les prochains mois pourrait créer un énorme dommage à leurs finances. Car il est vrai que les supporters n’ont pas mis les pieds dans les stades marocains depuis le mois de mars dernier, date du début de la propagation de la pandémie du nouveau coronavirus et de la suspension du championnat qui en a découlé, rappelle la publication

Toujours selon le journal, la Fédération marocaine de football n’envisage toujours pas le retour du public, du moins à court terme. Le retour des supporters ne pourrait être envisagé que lorsque la phase de vaccination massive de la population contre le covid-19 arrive à un stade supérieur, précise le quotidien.

Politique, diplomatie, santé et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi consacrent de larges commentaires à la coopération Maroc-Russie, la construction du nouveau consulat US à Casa, la campagne de vaccination anti-Covid et l’entame du championnat marocain de football.+Le Matin+ écrit que la coopération commerciale et le potentiel de développement entre le Maroc et la Russie ont occupé la majeure partie des discussions de la réunion préparatoire de la 8ème session de la Commission mixte maroco-russe de coopération économique, scientifique et technique, qui a eu lieu par visioconférence.

S’exprimant en ouverture de cette réunion, le ministre russe de l’Agriculture, Dmitry Patrushev, a dit espérer que la stabilisation de la conjoncture actuelle permettra de restaurer et d’augmenter les indices commerciaux entre le Maroc et la Russie, notamment suite à la baisse du volume d’échange entre les deux pays, impacté par les conséquences de la propagation du Coronavirus.

Patrushev, également co-président de la Commission mixte Maroc-Russie, reportée en raison de la propagation de la Covid-19, a par ailleurs estimé que « l’adoption de nouvelles bases réglementaires seront des gages pour la consolidation du partenariat entre les deux pays », évoquant dans ce sens un ensemble de documents « à finaliser et harmoniser ». De son côté, le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a relevé cinq pistes à développer, afin de faire avancer le partenariat multisectoriel entre le Maroc et la Russie.Il s’agit de compléter le cadre juridique entre les deux pays, notamment les accords prêts pour signature dans les secteurs aérien et douanier, et de finaliser les accords portant, entre autres, sur le transport maritime et la criminalité transfrontalière, rapporte la publication.

+Aujourd’hui le Maroc+ fait savoir que la diplomatie américaine ouvrira à Casablanca un nouveau consulat général, et ce sur une surface globale de 2,8 hectares.

La pose de la première pierre de cet édifice a eu lieu jeudi 3 décembre en présence de David T. Fischer, ambassadeur des Etats-Unis au Maroc, Jennifer Rasamimanana, consule générale des États-Unis à Casablanca, Anas Khelas, directeur du Protocole au sein du ministère des affaires étrangères, Said Ahmidouch, wali de Casablanca-Settat, et Khadija Benchouikh, gouverneure de Hay Hassani.

Doté d’un budget de plus de 300 millions de dollars, le projet embauchera en moyenne 300 Marocains dans chacune de ses étapes de réalisation, et injectera jusqu’à 100 millions de dollars dans l’économie marocaine, pour une livraison prévue en 2024, indique la publication.

+Al Bayane+ se fait l’écho d’une déclaration du ministre de la Santé, Khalid Ait Taleb qui a révélé que la date de démarrage de la campagne de vaccination n’est pas encore fixée.

Lors de son passage sur la deuxième chaîne marocaine, le ministre s’est penché sur la mise en place de la campagne de vaccination contre la Covid-19, soulignant que la date de démarrage de cette campagne tant attendue n’était pas encore fixée, bien que préalablement prévue dès le vendredi 4 décembre.

Dans le même sillage, Ait Taleb, a affirmé qu’il espère que la campagne puisse commencer dans les plus brefs délais, soit avant la fin de cette année.

Au volet sportif, +Al Ahdath Al Maghribia+ indique que la nouvelle saison du championnat marocain du football démarrera ce vendredi avec une première affiche qui opposera le Maghreb de Tétouan au Chabab Mohammedia.

L’autre affiche alléchante de cette première journée opposera l’AS FAR à un autre promu, le MAS de Fès. Ce dernier avait demandé le report de cette rencontre en raison de l’infection de certains de ses joueurs à la Covid-19, mais la Fédération marocaine de football a décrété le maintien de ce match.

Samedi, la Renaissance de Berkane fera le déplacement à Zemamra (15h30), le Rapide Oued Zem accueille le Mouloudia d’Oujda au complexe des phosphates, tandis que l’Olympique de Safi affronte le Difaâ El Jadida à 19h30.

Dimanche, l’Ittihad de Tanger affrontera le Hassania Agadir au stade Adrar, le Wydad accueille le Youssoufia Berrechid au Complexe Mohammed V (17h30), et enfin le Raja se déplace à Rabat pour jouer le FUS au Complexe Moulay Abdellah à 19h30.

Politique, économie et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi s’intéressent aux relations du Maroc avec son voisinage, à la promotion du produit local, au soutien à la candidature de Mme Audrey Azoulay à la tête de l’UNESCO et à la finale de Supercopupe africaine de football.+Aujourd’hui le Maroc+ rappelle qu’il y a deux semaines, on s’en rappelle, l’intervention des Forces Armées Royales au passage d’El Guergarate a eu un retentissement sans précédent, soulignant que la Communauté internationale a été unanime à saluer la fermeté et le professionnalisme du Maroc dans la gestion de cet incident.

Ces dernières 48 heures, des responsables de premier rang européen ont fait le déplacement au Maroc en reconnaissance de la solidité de ce partenaire, de son rôle et de son statut de pays modèle et locomotive dans la région et sur le continent, poursuit l’auteur, notant que le Maroc a eu des témoignages, des marques de sympathie et de soutien qui le confortent dans sa vision du partenariat et du voisinage fondée sur le sérieux et le respect mutuel.

« Des relations, comme les pratiquent certains pays, basées sur les chantages de bas étage, le mensonge, la surenchère et la brutalité, ne peuvent être ni durables et encore moins respectables… », fait-il remarquer.

+Le Matin+ fait savoir le Maroc a officiellement annoncé son soutien à la candidature de la Secrétaire générale de l’Unesco, Audrey Azoulay, pour un second mandat à la tête de cette organisation onusienne.

Ce soutien a été annoncé par l’ambassadeur-délégué permanent du Royaume du Maroc auprès de l’Unesco lors de l’ouverture de la 210ème Session du Conseil Exécutif de l’Unesco qui se tient du 02 Décembre au 27 janvier 2021.

« Je saisis cette occasion pour vous exprimer, Madame la Directrice Générale, au nom du Maroc, suite à l’annonce de votre candidature pour un second mandat, notre plein soutien et notre engagement à agir pour la concrétisation de cette candidature », a indiqué l’ambassadeur marocain dans une déclaration lors du débat plénier de cette 210ème Session. « Ce soutien est en cohérence avec notre position, celle de saluer votre action réformatrice et vous permettre de la mener à son terme pour le bien et le rayonnement de cette organisation », a affirmé le diplomate marocain.

+Libération+ indique que le Japon a souligné l’importance de garantir la libre circulation des personnes et des biens dans la zone d’El Guerguarat et de voir les parties concernées faire preuve de retenue et de continuer leurs efforts en vue d’apaiser les tensions.

Le Japon a également « réitéré le souhait de voir ce différend aboutir rapidement à une solution pacifique sur la base du dialogue entre les parties concernées », indique l’ambassade du Japon à Rabat dans une Note verbale adressée au ministère marocain des Affaires étrangères.

Le Japon « apporte son soutien aux efforts déployés par les Nations unies, y compris dans le cadre des missions de la MINURSO », ajoute le document, cité par le quotidien.

+L’Economiste+ lance : « Allons-y : consommons marocain pour contribuer à la valorisation et au développement des entreprises, pour permettre des créations d’emplois », , ajoutant que la crise sanitaire a réveillé des talents et de l’innovation.

Après l’avènement de la pandémie et la fermeture des frontières, les Marocains n’ont eu d’autre alternative que de se rabattre sur le « made in local », relève la publication, appelant à éviter les erreurs du passé, revoir les stratégies, réadapter notre outil industriel et mieux cibler les filières et activités qui pourront être les moteurs du redécollage. « Mais en retour, il faut des produits bien faits, certifiés, normalisés, variés et à prix abordables », préconise le journal.

Au registre sportif, +Assabah+ rapporte que le Qatar tient à abriter la Supercoupe d’Afrique qui oppose cette année Al Ahly et la Renaissance sportive de Berkane. Et cela a été clairement exprimé dans une lettre que vient de recevoir la CAF. D’ailleurs, la Fédération du Qatar a démenti s’être excusée par rapport à l’organisation de cette rencontre au sommet, comme l’ont prétendu quelques supports égyptiens.

Le contrat signé entre la CAF et la Fédération du Qatar stipule que le pays organisera la Supercoupe d’Afrique pendant trois ans, et précisément à Doha. D’ailleurs, ce pays du Golfe s’accroche à son droit d’organiser ce match pour la 3e année consécutive, et avertit la CAF, dans une lettre reçue par la FRMF et la Fédération égyptienne, quant au non-respect des clauses du contrat.

La position du Qatar rejoint parfaitement celle de la RSB qui refuse de jouer contre Al Ahly ce 10 décembre au Caire. D’autant plus que le club marocain n’a reçu aucune correspondance de la part de la CAF, lui annonçant le changement de lieu du match ou sa tenue en Egypte, explique la publication.

En parallèle de cela, les Égyptiens continuent de faire pression sur la CAF pour que la rencontre se joue chez eux, ce qui sera avantageux pour Al Ahly. En tout cas, le ministre des Sports en Egypte a déclaré avoir eu la confirmation de la part de la CAF concernant la tenue du match au Caire et que l’institution n’a aucune envie de jouer la supercoupe ailleurs.

Développement, sécurité et santé au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi se focalisent sur nombre de sujet notamment la coopération maroco-allemande, la mise en échec d’une tentative de trafic de cocaïne, les malades du Covid-19 traités à domicile et la vaccination anti-Covid-19.+L’Economiste+ rapporte que le Maroc bénéficie d’une enveloppe de 1,38 milliard d’euros, dont 202,6 millions d’euros sous forme de dons, dans le cadre de la Coopération au Développement maroco-allemande.

Dans le détail, l’enveloppe porte sur un soutien direct de l’Allemagne aux efforts du Maroc dans la lutte contre le Covid-19 à travers un montant de 717 millions d’euros alloué au Fonds Covid-19 et à la Caisse Centrale de Garantie (CCG), alors que 250 millions d’euros seront dédiés au financement de la première tranche du « Partenariat pour les réformes », engagé entre les deux pays pour la période 2020-2022.

A cela s’ajoutent 420 millions d’euros dédiés au financement de projets de développement économique d’envergure, comme ceux portant sur la réforme du secteur financier ou ceux relatifs au développement des énergies renouvelables et de l’hydrogène vert, précise le ministère marocain des Affaires étrangères, cité par le journal..

+Le Matin+ fait savoir que les services de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN), en coopération étroite avec la Drug Enforcement Administration américaine (DEA), ont parvenu à mettre en échec, mardi, une tentative de trafic de 35 kg de cocaïne pure en provenance d’un pays d’Amérique latine et à destination de pays asiatiques.

Cité par le quotidien, un communiqué de la DGSN souligne que cette opération, menée sur le terrain par les services de la Sûreté nationale et les éléments de la douane de Tanger, s’inscrit dans le cadre des relations de coopération agissante entre les services sécuritaires marocains et leurs homologues américains, dans différents domaines, notamment celui de la lutte contre la criminalité transfrontalière et le trafic illégal de drogue et de psychotropes.

Les échantillons de la drogue saisie ont été soumis au laboratoire de la police scientifique pour faire l’objet des expertises techniques nécessaires afin d’analyser le degré de pureté de la cocaïne, ajoute la DGSN, précisant qu’une enquête a été ouverte par la police judiciaire sous la supervision du parquet compétent pour identifier tous les complices impliqués dans cette affaire et déterminer ses ramifications régionales et internationales ainsi que ses liens avec les réseaux de trafic international de cocaïne. 

+L’Opinion+ écrit qu’afin de soulager les établissements de santé publique de la pression de la flambée des cas de Covid-19, le ministère de la Santé a décidé, le 8 août dernier, de permettre aux patients sans facteurs de risques d’être pris en charge à domicile. Toutefois, livrés à eux-mêmes, de nombreux malades ne respectent pas la durée d’isolement de quatorze jours et le suivi des équipes médicales fait défaut.

Par insouciance, indiscipline ou inconscience, ces porteurs du virus circulent dans la rue, mettant en péril la santé des autres. Alors que d’autres pays durcissent le contrôle de l’isolement des cas positifs avec des peines et des amendes dissuasives, le Maroc reste indulgent vis-à-vis des transgresseurs avec des mesures légales plus ou moins floues, fait remarquer la publication.

+Al Alam+ rapporte que les premières doses du vaccin chinois développé par Sinopharm ont été livrées au Maroc. Le reste de la commande marocaine qui comporte 10 millions de doses devrait être acheminé durant les semaines à venir pour accomplir la campagne de vaccination.

Un million de doses du vaccin chinois Sinopharm ont été acheminées au Maroc via l’aéroport Mohammed V de Casablanca, et ce conformément à la stratégie vaccinale nationale contre le coronavirus, selon les sources du journal.

Economie, agriculture et santé au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi traitent de nombreux sujets avec un accent particulier sur les opportunités offertes par la crise sanitaire, la Zone de libre-échange continentale africaine (Zleca), la digitalisation de l’agriculture et le vaccin anti-Covid-19.+L’Economiste+ écrit que la crise sanitaire a exacerbé l’urgence de s’emparer des vulnérabilités économiques, de l’informel, de la faiblesse du tissu productif, de la redéfinition des chaînes de valeur, du savoir et de l’éducation.

Les fenêtres historiques sont en train de s’ouvrir et il s’agit de ne pas les rater, insiste le journal, rappelant que plusieurs projets ont émergé, notamment le très attendu Fonds Mohammed VI pour l’investissement ou encore le colossal chantier de la généralisation de la protection sociale.

« Cette crise doit ouvrir la voie à quelque chose de fondamentalement différent. Qui sera non seulement une nécessité politique mais aussi un instrument de transformation radicale de notre société », fait-il observer.

+Aujourd’hui Maroc+ souligne que dans six mois, en juin 2021, la ZLECAF va entrer en vigueur, notant que le secteur privé marocain pourrait s’appuyer sur la connaissance qu’ont déjà certains opérateurs (Banques, BTP, médicament, chimie …) du terrain en Afrique.

L’expertise de ces pionniers et éclaireurs sera d’une précieuse aide pour baliser le terrain sans oublier qu’ils ont déjà habitué les marchés dans lesquels ils opèrent au label “Maroc”, explique le quotidien, relevant que les entreprises marocaines, en particulier, pourraient disposer là d’un formidable marché, à condition de savoir d’abord bien s’y préparer pour ensuite bien l’approcher.

Cela dit, une bonne exploitation des opportunités de la Zleca dépendra aussi du niveau de préparation de l’administration marocaine, prévient-il, soulignant que son rôle d’accompagnement et de soutien sera central dans la réussite de la percée du secteur privé sur le continent.

+Le Matin+ rapporte que le département de l’Agriculture prépare sa révolution digitale. Il planche sur un projet de système d’information intégré de gestion des aides et incitations agricoles et la dématérialisation des services de ses guichets uniques mis à la disposition des agriculteurs et des investisseurs. Ce vaste chantier, à enclencher l’année prochaine, devra être confié à un prestataire externe, le 12 janvier prochain, pour 16 millions de DH (1 euro = 10,8 DH), fait savoir la publication.

Sa mission consistera à concevoir, développer et mettre en œuvre ce projet qui s’inscrit dans le cadre de la nouvelle stratégie agricole «Generation Green». « Dans la perspective de la transformation digitale et dans le cadre de la nouvelle feuille de route de développement du secteur, le ministère entend encourager les opérateurs et les intervenants à l’utilisation des outils technologiques et digitaux », souligne le département de l’Agriculture

+Libération+ indique que le coup d’envoi de la campagne de vaccination tant attendu est prévu pour les jours à venir. En attendant, tant de questions restent à poser. Et pour cause, la campagne de vaccination devrait débuter avant la deuxième semaine de ce mois-ci. Or, l’entreprise d’État CNBG Sinopharm, principal fournisseur du vaccin antiCovid-19 dans le Royaume, vient à peine de déposer une demande de commercialisation de ses vaccins auprès de la Food and Drug Administration chinoise.

Et cela, avant même d’avoir conclu les essais cliniques. Un empressement somme tout compréhensible d’un point de vue économique à défaut de l’être éthiquement et sanitairement. Certes, les représentants de Sinopharm rassurent, relève le journal.

Mais du coup, à quoi servent les essais cliniques s’ils suffisaient de quelques déclarations pour garantir l’efficacité d’un vaccin et surtout la bonne santé des citoyennes et citoyens marocains ? Pis, même les résultats préliminaires de ces essais cliniques, sur lesquels se basent les chercheurs, ne seront publiés que fin décembre 2020. Bref, il y a un hic. Espérons que le prix à payer pour cette précipitation ne sera pas trop élevé. Pour l’heure donc, nous sommes à l’orée de la campagne de vaccination, commente-t-il.

Divers sujets à la Une des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi se focalisent sur nombre de sujets notamment la lutte contre le terrorisme, l’économie maritime et l’élection du Maroc membre membre de la Commission Permanente Indépendante des Droits de l’Homme de l’OCI.+L’Opinion+ se fait l’écho du rapport du « Global Terrorism Index » de l’année 2020 qui place le Maroc dans la 102ème place à l’échelle des pays les plus touchés par les menaces terroristes. Avec un score de 0,565, le Maroc est considéré comme l’un des pays les plus sécurisés.

Le Maroc a ainsi gagné dix places après avoir été classé, l’année dernière, au 92ème rang, derrière la Corée du Sud, Taiwan et la Géorgie. Les Emirats arabes unis demeure le pays le plus sûr tandis que l’Afghanistan, l’Iraq et le Nigéria forment le trio des pays les plus ravagés par les attentats terroristes, suivi de le Syrie et de la Somalie.

Dans la région d’Afrique du Nord et du Moyen Orient, le Maroc est le quatrième pays le moins touché par le terrorisme, derrière les Emirats arabes unis, Oman et le Qatar. Les pays arabes ravagés par les guerres civiles tels que la Syrie, l’Irak et la Lybie sont les plus exposés aux activités des groupes terroristes, dont le niveau est relativement baissé après la défaite de Daech, indique le rapport.

+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que l’appel royal lancé il y a quelques semaines pour le développement d’une économie maritime ouvre la voie pour l’éclosion de nouveaux écosystèmes et des gisements pour les opérateurs économiques en quête d’opportunités d’investissements.

Avec ses plus de 3.500 kilomètres de façade maritime, le Maroc peut et doit en tirer plus de profit. Les filières adossées à l’économie maritime peuvent apporter un souffle à l’économie, à la croissance et à l’emploi. Elles donneront également tout son sens à la politique nationale déroulée depuis plusieurs années et qui consiste à doter le pays en infrastructures portuaires modernes et imposantes, relève la publication

Depuis une vingtaine d’années, les ports de nouvelle génération qui ont été édifiés à travers le monde ont démontré qu’ils pouvaient ne pas être que de simples points de passage pour des cargaisons de marchandises mais de véritables complexes industriels voire des pôles économiques à part entière. Mais le développement d’une économie maritime posera inévitablement une question centrale qui divise encore les analystes jusqu’à ce jour, à savoir le pavillon national.

Certes, la mésaventure Comanav a laissé des séquelles. Mais un pays peut-il raisonnablement ambitionner d’être une puissance maritime sans disposer du maillon le plus important de la chaîne, en l’occurrence des opérateurs majeurs dans le transport maritime ?, s’interroge le journal.

+Le Matin+ fait savoir que le Maroc a été réélu comme membre de la Commission Permanente Indépendante des Droits de l’Homme (CPIDH) de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI), samedi à Niamey, en clôture des travaux de la 47è session du Conseil des ministres des affaires étrangères de l’OCI.

La réélection du Maroc, en la personne de M. Abderazak Rouane, est une reconnaissance des efforts du Royaume du Maroc dans le domaine des droits de l’Homme et une consolidation de son rôle au niveau de l’Organisation de la Coopération Islamique, se félicite le quotidien.

Pour rappel, la 47ème session, tenue deux jours durant sous le thème « unis contre le terrorisme, pour la paix et le développement », a été marquée aussi par la passation de la présidence du Conseil des ministres des affaires étrangères de l’OCI entre les Emirats arabes Unis et le Niger et l’adoption de projets de résolutions.

Santé et économie se partagent les faveurs des quotidiens et hebdomadaires marocains

Les quotidiens marocains parus ce samedi consacrent de larges commentaires aux vaccins anti-Covid-19 commandés par le Maroc, la diversification des partenaires pour le Royaume et l’axe constructif Maroc-Mauritanie.+Aujourd’hui le Maroc+ rapporte que le vaccin russe contre la Covid-19, Sputnik-V, sera également proposé sur le marché national. Dans ce sens, une réunion vient d’avoir lieu entre le ministre de la santé et des responsables russes.

Le ministre avait quelques heures auparavant abordé la question dans un entretien avec un média russe en faisant savoir qu’il compte discuter avec son homologue russe la semaine prochaine la question du vaccin à vecteur viral non réplicatif (Adénovirus) Sputnik-V, du centre de recherches russe Gamaleya ».

Il s’agit du troisième type de vaccin que le Maroc compte acheter après le vaccin chinois de Sinopharm et celui produit par AstraZeneca.

+Le Temps+ fait savoir que la première étape de la campagne de vaccination nationale est attendue dans les semaines à venir et donnera initialement la priorité aux agents qui sont en première ligne dans le combat contre la pandémie, tels que le personnel médical, les autorités publiques, les agents de sécurité et le personnel éducatif, ainsi que les personnes âgées et les sujets souffrant de maladies chroniques.

Le reste de la population âgée de 18 ans et plus bénéficiera du vaccin anti-Covid-19 après que les autorités sanitaires aient servi les personnes à haut risque. Selon différentes sources, il semble que cinq millions de personnes recevraient des doses de vaccins contre le coronavirus lors de la première étape de la campagne nationale, écrit l’hebdomadaire.

+L’Opinion+ indique que plusieurs syndicats ont contacté le chef du gouvernement, Saad Dine El Otmani, pour élargir le cercle des bénéficiaires de la gratuité des vaccins. Jusqu’à présent, le gouvernement n’a pas rencontré les centrales syndicales à ce sujet.

Ceci dit, si El Otmani n’a toujours pas répondu aux interrogations des syndicats, le ministre de la Santé l’a fait. Dans une interview accordée à l’agence de presse russe Sputnik, Khalid Aït Taleb a noté que la vaccination sera supportée « dans sa majorité par l’État ». « Elle sera gratuite pour les personnes démunies et à risque, et remboursable pour le reste des citoyens par les organismes gestionnaires », a précisé le ministre, cité par le quotidien.

+Telquel+ écrit que la crise actuelle semble offrir une chance unique pour le Royaume de rééquilibrer sa balance commerciale avec la Chine et de booster, par la même occasion, sa compétitivité à l’échelle internationale. De toute crise émerge une opportunité. C’est du moins ce que pense Mehdi Laraki, président du conseil d’affaires Maroc-Chine à la CGEM, pour qui la reconfiguration des chaînes de valeur mondiales constitue une véritable chance pour le Maroc, afin de se positionner en tant que hub stratégique entre la Chine, l’Europe et l’Afrique.

Cité par l’hebdomadaire, e président de l’Association marocaine des exportations (ASMEX), Hassan Sentissi El Idrissi, explique que l’offre marocaine pourrait trouver des niches à fort potentiel sur le marché chinois. Toutefois, un ciblage précis devra être établi sur la base d’études de marchés, d’offres promotionnelles régulières et d’accompagnement par des experts du marché chinois.

Sous le titre « Maroc-Mauritanie: l’axe constructif », +L’Observateur du Maroc et d’Afrique+ souligne que la Mauritanie partage 1.561 km de frontières avec le Maroc et seulement 463 km avec l’Algérie. La Mauritanie a aussi en partage sa façade atlantique avec le Royaume. Longue de 800 km, la côte mauritanienne est le prolongement naturel de la route maritime marocaine.

S’y ajoute le prolongement terrestre puisque El Guerguarat, localité relevant de la province d’Aousserd, relie directement toute la région de Dakhla à Nouadibou à travers le poste-frontière Bir Guendouz. Ce point névralgique est le point de passage de tous les échanges commerciaux effectués par voie terrestre entre le Maroc, voire l’Europe et le reste du continent.

Dans l’autre sens, c’est ce qui permet aussi aux exportateurs mauritaniens, voire à leurs voisins maliens et sénégalais, entre autres, d’approvisionner le marché marocain, voire européen et d’aller même au-delà, note la publication.

Agriculture, défense, santé et aviation au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi s’intéressent à nombre de sujets notamment la campagne agricole, le budget de la défense, la campagne de vaccination anti-Covid-19 et les nouvelles lignes aériennes reliant Tanger à quatre villes européennes.+Aujourd’hui le Maroc+ relève que les perspectives pour les exportations de produits agricoles sont prometteuses, en dépit du contexte international difficile.

En effet, les performances de ces produits sont au beau fixe. Le quotidien prend l’exemple de la clémentine, et indique que les exportations de ce produit se sont améliorées de 60% comparativement à la campagne précédente, atteignant ainsi, sur la période allant du 1er septembre au 22 novembre, un volume de 106.600 tonnes.

« Cette tendance positive a concerné l’ensemble des marchés d’exportation. La campagne actuelle est marquée par une situation commerciale favorable sur les marchés internationaux pour les clémentines en particulier, et pour les agrumes de manière générale », explique le ministère de l’Agriculture.

De leur côté, les produits maraîchers ont également affiché une tendance positive à l’export. Ainsi, le volume expédié vers le marché international au 22 novembre s’est apprécié de 15% arrivant à 214.500 tonnes, indique la publication.

+Akhbar Al Yaoum+ rapporte que le budget de l’administration de la défense nationale connaitra une augmentation de 4% par rapport à l’année dernière en matière de masse salariale et d’équipement.

Intervenant devant la commission des affaires étrangères et de la défense nationale, le ministre chargé de l’administration de la défense, Abdellatif Loudiyi, a souligné que l’enveloppe allouée à son département dans la loi de Finances de 2021 s’élève à 47,4 milliards de dirhams (1 euro = 10,8 DH) contre 45,4 milliards de dirhams en 2020.

Cité par le quotidien, le ministre a souligné que « ce budget traduit les efforts déployés par son département et tient compte des moyens financiers disponibles pour que les FAR accomplissent, dans les meilleures conditions, les différentes missions qui leur sont confiées et modernisent leur matériel et leurs équipements ».

Le journal souligne le ministre a fait savoir que la préparation de ce budget a pris en compte les contraintes imposées par la pandémie de coronavirus. Selon les données fournies par le ministre, la masse salariale réservée aux fonctionnaires de cette administration a atteint 35,1 milliards de dirhams soit une augmentation de 2 milliards de dirhams par rapport à l’année précédente.

Côté santé, +Al Ahdath Al Maghribia+ croit savoir que la date la vaccination contre la Covid-19 est fixée pour le 4 décembre prochain.

La publication écrit que le compte à rebours est enclenché en vue de l’entame, le 4 décembre, de cette opération dans les meilleures conditions. Dans un premier temps, 20% de la population sera concernée par la vaccination, avant d’atteindre progressivement les 80% fixés comme objectif.

La priorité sera accordée, comme il a déjà été annoncé, au personnel de la santé, de la sûreté nationale, de la gendarmerie royale, des forces auxiliaires et des départements placés aux premiers rangs de la lutte contre la pandémie. Les personnes souffrant de maladies chroniques ou immunitaires, ainsi que les personnes âgées de plus de 45 ans, devraient également être priorisées.

Les premières informations disponibles sur le lancement de cette campagne font également état d’un rythme de 200.000 vaccinations par jour, effectuées dans les 2.889 points mis en place à cet effet. Chacun des mille employés de la santé mobilisés dans le cadre de cette opération aura donc à effectuer quelque 200 vaccins par jour.

+Le Matin+ rapporte que la compagnie marocaine de l’aviation civile, Royal Air Maroc (RAM), a annoncé le lancement imminent de quatre nouvelles routes aériennes reliant la ville de Tanger à quatre villes européennes, à savoir Madrid, Bruxelles, Barcelone et Malaga.

L’ouverture de ces nouvelles lignes est prévue à partir du 11 décembre prochain, a précisé la compagnie marocaine dans un communiqué, cité par la publication.

La même source a précisé que la liaison Tanger-Malaga se fera à cinq fréquences par semaine (lundi, jeudi, vendredi, samedi et dimanche), tandis que quatre fréquences par semaine concerneront les liaisons Tanger-Madrid (lundi, mardi, samedi et dimanche), Tanger-Barcelone (mardi, mercredi, jeudi et samedi) et Tanger-Bruxelles (mardi, jeudi, vendredi et dimanche).

Social, économie et santé au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi se focalisent sur nombre de sujets notamment les violences à l’égard des femmes, le report du Salon Halieutis, la Covid-19 et la relance économique et le contrôle des cliniques.+L’Economiste+ s’arrête sur le triste bilan des violences faites aux femmes, précisant que la violence contre les filles et les femmes a un coût social important.

D’après une enquête du Haut-Commissariat au Plan, réalisée avec l’appui de l’ONU-FEMME au Maroc, « une victime sur quatre de violence physique et une sur 10 de violence sexuelle ont souffert de blessures et/ou de problèmes psychologiques », souligne le journal.

Chez les victimes, les troubles d’ordre psychologique arrivent en tête (60,2%) en cas de violence physique et sexuelle (79%). « Les conséquences psychologiques les plus courantes des violences physique et sexuelle sont des sentiments de nervosité de frustration et d’anxiété, des troubles du sommeil et une sensation de fatigue permanente », souligne également l’enquête, citée par la publication.

Lorsqu’elles subissent une forme de violence physique, les femmes présentent des égratignures et ecchymoses, les blessures les plus fréquentes (52,2%). Suivent des entorses et dislocations (11,2%), des incisions profondes et blessures graves (5,5%). A noter que d’autres formes de blessures sont aussi signalées.

+Aujourd’hui le Maroc+ rapporte que le Conseil d’Administration de l’Association du Salon Halieutis, réuni mercredi par visioconférence, a décidé de reporter la 6ème édition de ce rendez-vous du secteur halieutique à février 2022 à Agadir.

Le report de cette édition, qui devait se dérouler en février 2021, intervient dans le cadre du respect des mesures de sécurité sanitaire mises en place pour endiguer la pandémie du nouveau coronavirus (Covid-19), indique l’Association du Salon Halieutis dans un communiqué, cité par le quotidien.

+Al Massae+ cite une déclaration du ministre de la Justice qui a indiqué que 6.252 détenus ont été remis en liberté dans le cadre du dispositif des procès à distance.

Le ministère a ainsi veillé, en coordination avec les responsables judiciaires et les directions régionales de l’administration pénitentiaire, à équiper les tribunaux et des salles des établissements pénitentiaires d’ordinateurs pour le bon déroulement de cette opération, a-t-il souligné.

Il a relevé qu’après l’apparition de plusieurs cas d’infection au Covid-19 parmi les détenus et fonctionnaires de ces établissements, il s’est avéré nécessaire de tenir les audiences à distance surtout après la décision de fermeture des prisons dans le contexte de la pandémie.

+Assahraa Al Maghribia+ se fait l’écho d’une déclaration du ministre de l’Intérieur qui a estimé que le Maroc est en mesure de faire de la pandémie de la Covid-19 une opportunité historique pour favoriser sa relance économique et renforcer la cohésion sociale, en dépit des défis et contraintes en lien avec le caractère résistant du virus et la durée de sa propagation.

Le contexte exceptionnel lié à la pandémie ainsi que la mobilisation globale des services centraux et territoriaux pour enrayer la propagation de la maladie n’ont pas entravé la poursuite de la mise en place des conditions essentielles à même de garantir le succès des différents chantiers prévus pour la prochaine étape, a-t-il souligné.

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ fait savoir que trois cliniques seront provisoirement suspendues du mode tiers payant dans le cadre de la convention nationale conclue entre les organismes gestionnaires de l’Assurance Maladie Obligatoire (AMO) et les médecins et les établissements de soins du secteur privé, a annoncé mardi le directeur général de l’Agence nationale de l’Assurance Maladie (ANAM), Khalid Lahlou.

Cité par la publication, M. Lahlou a relevé que sur la base des rapports du contrôle technique effectué, à l’initiative du ministre de la Santé, faisant état de pratiques contraventionnelles et de dépassements avérés de la Tarification Nationale de Référence (TNR), il a été décidé de suspendre provisoirement du mode tiers payant trois cliniques.

Le directeur général de l’agence a relevé que des injonctions de restitution des sommes indues perçues au profit des assurés victimes desdites violations ont été décidées.

Politique, économie et santé au menu des quotidiens marocains

La crise libyenne, le Fonds Mohammed VI pour l’investissement et l’épreuve de la vaccination contre la Covid-19 sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+Al Ahdath Al Maghribia+ rapporte que la Mission d’appui des Nations unies en Libye (MANUL) a salué la tenue au Maroc de la réunion consultative élargie des membres de la Chambre des représentants libyenne, dont les travaux ont débuté mardi à Tanger.

« C’est encourageant pour nous, en tant que Mission d’appui des Nations unies en Libye, de voir se tenir à Tanger (au Maroc) la réunion consultative élargie de la chambre des représentants libyenne », s’est réjouie la MANUL dans un communiqué publié sur sa page « Twitter » et cité par le journal.

La mission onusienne a ajouté que « la réunion autour d’une même table d’un groupe diversifié de parlementaires des trois régions libyennes est une démarche positive qui est la bienvenue ».

+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que le Fonds Mohammed VI pour l’investissement s’apprête à entrer en fonction, ajoutant qu’une première enveloppe de 15 milliards de dirhams est déjà programmée dans le PLF 2021 et que le projet de loi de la création du fonds sera incessamment validé par le gouvernement.

La vocation du fonds va au-delà d’un simple mécanisme institutionnel de financement de projets, précise la publication, notant qu’il sera un vecteur structurant pour la nouvelle vision économique et l’industrialisation. « Les grandes mutations que connaît la géo-économie mondiale, la redistribution des cartes et les tendances lourdes comme le numérique et les nouvelles technologies nécessitent de nouveaux types de réponses qui vont bien au-delà du seul financement », explique le quotidien.

Sur un autre registre, +Al Bayane+ souligne que le Maroc se prépare à recevoir la composition du vaccin du Coronavirus que les laboratoires chinois ont dû étoffer, en vue d’entamer l’opération délicate de fabrication des injections, relevant que le Royaume s’affronte à l’épreuve dont tout le monde est censé faire preuve de bravoure sanitaire.

Ce processus, prévu dans deux semaines, est en fait sujet à des normes strictes et soumis à un contrôle technique rigoureux, avant d’en faire profiter la population marocaine et africaine, par la suite, poursuit le journal, rappelant que le Maroc est en passe d’entamer, dans peu de temps, la campagne de vaccination, vu que tous les plans définitifs de l’opération sont achevés dans les conditions requises.

Economie et santé s’imposent au menu des quotidiens marocains

Le nouveau modèle de développement, la moralisation de la commande publique et le vaccin anti-Covid-19, sont les sujets principaux abordés par les quotidiens marocains parus ce mardi.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que dans un peu plus d’un mois, la Commission spéciale sur le modèle de développement (CSMD) rendra sa copie finale presque un an après sa mise sur pied.

En l’espace de 10 mois de travail, ce ne sont pas moins de 10.000 personnes qui ont été écoutées à travers quelque 70 auditions, 113 ateliers de réflexion et 35 séances dites d’écoute citoyenne dans différentes régions du Maroc, rappelle la publication.

Si à cela on ajoute tout le volume d’informations et d’enseignements apporté par l’épisode sanitaire, il est permis d’espérer que le travail de la Commission sera assez riche et complet, afin de fournir une plateforme sérieuse pour la construction d’un modèle durable, assure le quotidien.

« En revanche, ce sur quoi la CSMD sera la plus attendue c’est d’abord la formulation explicite des choix à faire dans le futur avec des démonstrations inattaquables de leur bien-fondé », ajoute-t-il.

De son côté, +L’Économiste+ souligne que la réglementation des marchés publics a évolué et que l’arsenal juridique pour les dispositifs de vigilance a bien été étoffé, notant que l’un des effets spectaculaires des réformes porte d’ailleurs sur la création de la commission nationale de la commande publique.

Celle-ci peut être saisie pour s’expliquer sur les critères retenus dans certaines adjudications, fait savoir la publication, estimant que la commande publique atteindrait 230 milliards de DH, soit 20% du PIB, selon les prévisions inscrites pour 2021.

« C’est un premier pas dans le marché de la compétition fair-play qui s’impose tant vis-à-vis des contribuables que des candidats écartés », relève-t-il.

+Al Yaoum Al Maghribi+ fait savoir que l’opération de vaccination anti-Covid19 va couvrir les citoyens de plus de 18 ans selon un calendrier vaccinal en deux injections.

Selon le ministre de la Santé, Khaled Ait Taleb, la priorité sera donnée aux staffs se trouvant en première ligne dont le personnel de la santé, les autorités publiques, les forces de l’ordre, le personnel de l’éducation nationale ainsi que les personnes âgées et vulnérables.

L’opération sera par la suite étendue au reste de la population, afin de préserver la santé publique et réduire les répercussions économiques et sociales de la pandémie, tout en garantissant un taux de couverture vaccinale de près de 80% de la population, a-t-il ajouté.

Politique et santé au menu des quotidiens marocains

Les relations maroco-mauritaniennes, la responsabilité de l’Algérie dans le différend régional sur le Sahara marocain et le déploiement par le Royaume de l’opération de vaccination anti-Covid en Afrique sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.+Bayane Al Yaoum+ souligne que l’entretien téléphonique entre le Roi Mohammed VI et le Président mauritanien, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, intervient dans une conjoncture particulière marquée notamment par les derniers développements que connaît la région.

Cet appel, poursuit le journal, est révélateur de plusieurs messages et vient par la même insuffler une nouvelle dynamique aux relations maroco-mauritaniennes.

Au-delà des liens historiques, religieux et stratégiques … unissant les deux pays et les deux peuples frères, la Mauritanie représente sans nul doute une profondeur stratégique pour le Maroc, rappelle-t-il, notant qu’après la sécurisation du passage d’El Guerguarat, le Maroc œuvre à réussir le lancement de nouveaux projets structurants dans les Provinces du Sud et souhaite que la Mauritanie voisine contribue à cette dynamique stratégique.

Pour sa part, +L’Opinion+ écrit que l’Algérie dévoile son jeu et se proclame désormais partie prenante et agissante dans le conflit artificiel du Sahara marocain, faisant savoir que l’information a été révélée par des médias algériens.

Ces médias de propagande ont répercuté les déclarations en off d’un haut responsable algérien selon lequel la libération par le Maroc du passage d’El Guerguarat, aurait amené l’Algérie à réviser sa doctrine sur ce différend régional, ajoute la publication.

Vue du Maroc, cette énième volteface du pouvoir algérien est la bienvenue puisqu’elle va exactement dans le sens des revendications du Royaume qui n’a eu de cesse de clamer l’implication jusqu’au cou de l’Algérie dans ce conflit créé, soutient le quotidien.

« Maintenant que les masques sont tombés, la question est de savoir pourquoi l’Algérie a décidé de sortir, aujourd’hui et pas avant, de derrière le buisson polisarien qui lui servait de paravent ? », se demande-t-il.

Sur un autre registre, +Aujourd’hui le Maroc+ estime que le Maroc sera probablement une tête de pont pour faciliter le déploiement rapide de l’opération de vaccination contre le Coronavirus sur le continent africain, rappelant qu’il s’était très tôt impliqué aux côtés des différents laboratoires en course pour le développement des vaccins.

Le Royaume, en plus de sécuriser les doses en quantités suffisantes pour ses propres citoyens, sera d’une précieuse aide sur le continent, relève la publication, expliquant cet état de fait par son industrie pharmaceutique développée, sa connaissance du terrain et la reconnaissance de son savoir-faire qu’il partage depuis toujours avec les pays amis.

Tous ces éléments sont « l’illustration de plus du leadership que s’est construit le Maroc à travers le continent grâce à sa démarche basée sur l’entraide et le sens du partenariat gagnant-gagnant », affirme-t-il.

Politique et économie au menu des quotidiens marocains

L’opération pacifique menée par les Forces Armées Royales (FAR) dans la zone tampon d’El Guerguerat, les relations Maroc-Mauritanie et la promotion des startups marocaines sont les principaux sujets abordés par les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.+L’Observateur du Maroc et d’Afrique+ écrit qu’en mettant fin aux insolentes provocations des miliciens du polisario, l’armée marocaine a reconfirmé le haut niveau de son professionnalisme et son grand savoir-faire.

Les FAR ont aussi fait preuve d’une transparence, rare dans les sphères militaires, en informant instantanément les Marocains du déroulement et de l’issue de leur opération qui a été aussi rapide qu’efficace, poursuit l’hebdomadaire, notant que les FAR ont donné une leçon aux bandits du polisario.

Après ce coup de balai effectué en un temps record, les autorités marocaines ont vite procédé au désensablement de la route le long du cordon de sécurité, rappelle-t-il, ajoutant que les Forces Armées Royales ont ainsi permis aux nombreux transporteurs bloqués depuis le 21 octobre dernier de reprendre leur route.

De son côté, +Finance News Hebdo+ souligne que depuis plusieurs semaines, bafouant la légalité internationale, les milices du polisario sont restées sourdes aux avertissements du Royaume, se livrant à des actes de banditisme, bloquant la circulation des personnes et des biens sur cet axe routier, et harcelant les observateurs militaires de la mission onusienne (Minurso), relevant que le Maroc a mis de l’ordre dans le désordre orchestré par le polisario et ses milices dans la zone tampon d’El Guerguerat.

« Il est utile de leur rappeler, de temps à autre, et quand bien leur mémoire s’use avec le temps, que le Maroc ne fait aucun compromis en ce qui concerne la défense de son intégrité territoriale », assure le journal.

« L’intervention ferme et mesurée des Forces Armées Royales pour déloger les milices séparatistes de la zone tampon d’El Guerguerat, saluée par la communauté internationale, en est un exemple patent. », conclut-il.

+Le Matin+ rapporte que le Roi Mohammed VI a eu vendredi un appel téléphonique avec Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, Président de la République Islamique de Mauritanie. Lors de cet appel, les deux Chefs d’Etat ont exprimé leur grande satisfaction du développement rapide que connaît la coopération bilatérale, ainsi que leur grande volonté de la consolider et la hisser à un niveau à même de permettre l’approfondissement de cette coopération entre les deux pays voisins, l’élargissement de ses perspectives et la diversification de ses domaines, fait savoir le quotidien.

Cet appel téléphonique a été aussi une occasion lors de laquelle les deux chefs d’Etat ont abordé les derniers développements régionaux. A cette occasion, le Souverain marocain a fait part de sa disposition à effectuer une visite officielle à la République Islamique de Mauritanie, adressant en même temps l’invitation à au président mauritanien pour visiter son deuxième pays, le Royaume du Maroc.

+Libération+ indique que le Maroc a insisté, à Addis-Abeba, sur le respect de la légalité internationale, du bon voisinage, de la non-ingérence, de la lutte contre le séparatisme et de l’interdépendance entre paix, sécurité et développement pour une paix durable en Afrique.

L’Ambassadeur Représentant Permanent du Royaume auprès de l’UA et de la CEA-ONU, Mohamed Arrouchi, qui intervenait lors de la réunion du Comité des Représentants Permanents de l’UA, préparatoire au 14ème Sommet extraordinaire de l’Union sur la thématique « faire taire les armes », a décliné la vision du Maroc d’un continent africain prospère où le citoyen africain doit disposer de tous les atouts de la paix et de la stabilité nécessaires pour son développement économique et social.

Le Royaume, fort de sa vision constante visant à mettre les causes nobles de l’Afrique et les intérêts vitaux du citoyen africain au centre de l’agenda panafricain, demeure déterminé, depuis son retour à l’UA, à mettre fin aux manœuvres dont cette Institution a été victime durant des décennies, ajoute la publication.

Pour sa part, +Challenge+ écrit que depuis quelques années, les startups, ou jeunes entreprises de haute technologie, constituent une illustration concrète quant à l’existence effective d’un potentiel marocain réel d’innovation et de croissance, à travers le tissu économique national.

Ces jeunes « pousses » n’ont pas besoin d’un « tapis rouge » pour réussir, avance l’hebdomadaire, expliquant que le rôle principal de l’Etat et des collectivités territoriales, surtout les régions, est de mettre fin, ou tout au moins de réduire au maximum les obstacles liés notamment à la complexité des procédures administratives et au déficit d’éthique et de transparence.

« C’est là, certainement, une voie incontournable pour pouvoir réussir les grands chantiers annoncés pour les prochaines années », estime-t-il.

Santé, politique et économie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi consacrent de larges commentaires au vaccin contre la Covid-19, l’intervention du Maroc à El Guergarate et la responsabilité sociétale des entreprises.+Al Ahdath Al Maghribia+ rapporte que le comité scientifique consultatif a fixé 12 semaines pour vacciner 65% des citoyens, soit 23,4 millions de personnes. Le vaccin sera ainsi administré à raison de 220.000 personnes par jour, sur deux phases, poursuit le quotidien.

Pour rappel, l’administration de ce genre de vaccin se déroule en double inoculation, qui nécessite deux injections du même vaccin à intervalle de 21 jours.

Selon la publication le ministère de la Santé va recourir à deux vaccins Covid-19. Si le premier vaccin n’est autre que celui développé par le laboratoire chinois Sinopharm CNBG, le second sera celui d’AstraZeneca, développé par l’Université Oxford en Angleterre. De par les procédés de leur fabrication, ces deux vaccins sont considérés par les spécialistes comme traditionnels.

D’après le quotidien, le Royaume s’apprête à importer 10 millions de doses du vaccin chinois développé par Sinopharme à travers 10 vols en provenance de l’Empire du milieu, à partir des premiers jours du mois de décembre. D’autres vols en provenance d’Angleterre vont ramener, quant à eux, 17 millions de doses du vaccin développé par le laboratoire AstraZeneca. Objectif: permettre aux autorités sanitaires, chargées de la campagne massive de vaccination, d’enrayer l’évolution de la pandémie.

+Assahra Al Maghribia+ cite une déclaration du chef du gouvernement, Saâd Dine El Otmani qui a affirmé que le Maroc est intervenu au niveau du poste-frontière d’El Guergarat au service de la paix et pour débloquer une voie internationale afin d’assurer la libre circulation civile et commerciale, en conformité avec le droit international et en parfaite harmonie avec les besoins de la région et l’accord du cessez-le-feu, notant que la décision du Royaume a permis un changement stratégique.

Il a souligné que cette semaine a été riche en bonnes nouvelles, en commençant par la sécurisation du passage d’El Guergarat à quelques jours de la célébration de la fête de l’indépendance.

+Libération+ relève que la pandémie du nouveau coronavirus, qui poursuit ses ravages à travers le monde, s’est révélée comme un véritable test de l’engagement effectif des entreprises à tous les niveaux et a propulsé la RSE (responsabilité sociétale des entreprises), longtemps considérée comme un simple bonus, sur le devant de la scène.

Cette crise inédite a, en effet, mis en lumière la résilience des entreprises ayant élaboré, voire étoffé, une stratégie RSE et pris en compte leurs relations avec leurs salariés, fournisseurs et communautés locales, puis transformé adéquatement leur organisation. Au contraire, celles ayant considéré la RSE comme une simple affaire de réputation ou de communication ont rencontré davantage de difficultés, estime le journal.

Politique, santé et sport au menu des quotidiens marocains

La guerre médiatique menée par l’Algérie à l’encontre du Maroc, les opportunités offertes par la crise pandémique et la qualification du Maroc à la phase finale de la CAN-2021, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+Al Ittihad Al Ichtiraki+ souligne que l’Armée Marocaine s’exprime sur le terrain et non pas dans les médias, notant que les grandes armées n’interviennent pas dans les petites guerres, encore moins avec des moyens médiocres. 

Pointant du doigt la manière avec laquelle l’agence de presse algérienne a commenté les tirs effectués par les miliciens du « polisario » sur des éléments des Forces Armées Royales, le quotidien relève que « cet acte va de pair avec le suivi maladif et hystérique de tout ce qui se rapporte au Maroc ».

« L’Armée marocaine est une armée régulière et institutionnelle », assure le quotidien, relevant qu’elle ne peut pas se permettre d’entrer dans une guerre médiatique avec une milice armée qui s’égare toujours dans le Sahara. « L’Armée Marocaine a son mot à dire sur le terrain et pas dans les médias », conclut-il.

Au registre de la santé, +Aujourd’hui le Maroc+ fait observer que la pandémie, avec du recul, a été un épisode fabuleux, riche en expériences humaines et managériales inédites, notant que les Marocains toutes catégories et tous profils confondus ont été condamnés à pousser encore plus loin leurs limites.

Des décideurs publics et des politiques n’auraient jamais pensé pouvoir trouver des recettes pour assurer la continuité d’un pays avec une économie qui tournait au ralenti, poursuit le journal, soulignant que les chefs d’entreprises qui ont été les plus résilients sont ceux qui ont su très rapidement adapter les modes de fonctionnement, les process, les structures et les organisations à la nouvelle donne.

« Pour un manager, c’est presque une chance d’avoir eu à vivre et surtout à gérer une telle situation. Vivement le vaccin et la sortie de crise », ajoute-t-il.

Au volet sportif, +Le Matin+ rapporte que la sélection marocaine de football a fait le job mardi, en validant leur billet pour la phase finale de la Coupe d’Afrique des nations 2021, qui se tiendra au Cameroun, en disposant de la sélection centrafricaine sur le score de 2 à 0, lors du match de la 4ème journée des éliminatoires, qui s’est joué sur la pelouse du stade de la Réunification à Douala au Cameroun.

Déterminant lors des rendez-vous cruciaux, le « magicien », Hakim Ziyech a offert la victoire aux Lions en inscrivant le premier but du match à la 39e minute et en offrant un caviar à Youssef Ennsayri en fin de partie.

Cette deuxième victoire des lions face aux Fauves, qui survient après celle de la semaine dernière à Casablanca (4-1), les conforte à la première place du groupe E avec 10 points et les qualifie pour la phase finale de la CAN, relève la publication.

Politique et éducation au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi se focalisent sur les agissements des milices du polisario et l’affluence des étudiants américains vers le Maroc.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que cela fait des décennies que les bandits du polisario s’adonnent impunément à des trafics de tous genres en commençant par le détournement de milliards d’euros et d’aides alimentaires provenant de l’Union européenne et d’autres pays.

En mettant les pieds dans l’explosive région du Sahel pour y traquer le terrorisme, des pays européens et les États-Unis ont découvert les activités criminelles auxquelles s’adonnent les milices du polisario et qui en font un groupe terroriste à part entière, soutient la publication, rappelant que depuis une dizaine d’années, la liste des pays qui retirent ouvertement leur reconnaissance de cette entité imaginaire ne cesse de s’allonger.

Le dernier rapport du secrétaire général de l’ONU est d’ailleurs venu pointer du doigt les mafieux et leurs mentors clairement et sans équivoque, relève le quotidien, ajoutant que les gesticulations de ces dernières semaines ne sont autres que les signes de la fin.

Pour sa part, +L’Opinion+ souligne qu’après sa manœuvre, pour le moins, ridicule sur le poste frontière d’El Guerguerat, et l’intervention professionnelle et non violente des Forces Armées Royales pour libérer la route commerciale, la machine à propagande des milices séparatistes a démarré sur les chapeaux de roues.

Un florilège de fake news (photos, vidéos, « dépêches d’agence »), facilement démasquables par de simples recherches sur la Toile, révèle un état de désespoir de cause, assure le journal, notant que le Maroc est aujourd’hui plus que jamais dans son droit et sur ses terres.

« Le Royaume garde une main tendue pour un règlement pacifique, réaliste et durable de cette situation qui en devient presque surréaliste. Et ça, ce n’est pas une fake news! », conclut-il.

+Le Matin+ rapporte que le nombre d’Américains poursuivant leurs études au Maroc a augmenté de près de 24% au cours de l’année académique 2018-2019.

Selon un récent rapport de l’Institut international pour l’éducation publié lundi, cité par la publication, le nombre des étudiants américains poursuivant leurs études au Maroc au cours de l’année académique 2018-19 a connu une hausse, passant de 1.411 à 1.749.

Le Maroc était de loin la destination la plus populaire en Afrique du Nord auprès des étudiants américains, devant l’Egypte, précise le rapport, réalisé avec le soutien du Bureau d’Education et des Affaires culturelles du Département d’Etat américain.

Au cours de la même période, le nombre des étudiants marocains poursuivant leurs études aux États-Unis a augmenté de 2,6 %, passant de 1.461 à 1.499, précise-t-on de même source.

L’actualité politique en vedette dans la presse marocaine

Les quotidiens marocains parus ce lundi se focalisent sur nombre sujets notamment la question du Sahara et le décès de Mahjoubi Aherdane, l’un des grands hommes politiques au Maroc.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que cela fait des mois que les séparatistes faisaient la sourde oreille aux appels, notamment du SG de l’ONU, de ne pas entraver la fluidité du trafic international dans la zone. Après des semaines d’attente, la réaction du Maroc est venue nette et rapide.

Ce fut clair, net et propre. Le chaos provoqué par les miliciens du polisario à Guergarate a laissé place à l’ordre et à la loi. Un rétablissement de la situation normale grâce à l’intervention des FAR sur Hautes instructions de SM le Roi, Chef Suprême et Chef d’Etat-major général des Forces armées royales, souligne le quotidien.

Il faut dire que c’est la deuxième fois que le Maroc se trouve dans l’obligation d’intervenir en moins de cinq ans. Après une première opération en 2016 dans la zone dite «Kandahar» où les miliciens du polisario s’adonnaient à des trafics de tout genre des groupes proches de la mouvance djihadiste, les Forces armées royales sont de nouveau intervenues cette fois-ci pour défendre la légalité internationale, rappelle le journal.

+Al Bayane+ rapporte que le Secrétaire général des Nations-Unies, Antonio Guterres, s’est déclaré « gravement préoccupé par les conséquences possibles » des derniers développements survenus à El Guergarate, engendrés par les provocations graves et inacceptables auxquelles se sont adonnées dernièrement les milices du « polisario » dans la zone tampon d’El Guergarate, au Sahara marocain, tout en exprimant sa déception de l’obstination des autres parties ayant conduit à l’escalade de la situation.

« Ces derniers jours, l’Organisation des Nations-Unies, y compris le Secrétaire général, a pris part à de multiples initiatives pour éviter une escalade de la situation dans la zone tampon dans la région et pour mettre en garde contre les violations du cessez-le-feu et les graves conséquences de tout changement au statu quo », a déclaré le porte-parole de M. Guterres, lors de son point de presse quotidien à New York, cité par le quotidien.

+Akhbar Al Yaoum+ fait savoir que le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) a plaidé pour un vote du Maroc en faveur de la résolution relative au moratoire universel sur l’application de la peine de mort, lors de la prochaine session de la 3ème commission de l’ONU.

Dans un appel aux autorités marocaines pour voter en faveur de la résolution onusienne relative à un moratoire sur l’application de la peine de mort, le CNDH a souligné que ce vote « constituera la mise en œuvre de l’article 20 de la Constitution stipulant que la loi protège le droit à la vie en tant que droit premier de tout être humain ». Il s’agit d’une occasion de faire progresser le débat public et la sensibilisation à la dimension humaine de l’abolition légale de la peine de mort, a souligné le conseil, cité par la publication.

Tout en mettant en avant les acquis enregistrés au Maroc sur ce registre, le CNDH rappelle avoir recommandé d’abolir la peine de mort dans son mémorandum publié en octobre 2019 relatif à la révision du Code pénal.

+Al Ahdath Al Maghribia+ rapporte que le fondateur du parti du Mouvement Populaire (MP), Caïd sous le protectorat et premier ministre de la Défense sous Hassan II, vient de décéder, dimanche, à l’âge de 99 ans. Plusieurs fois ministre, mais aussi artiste et homme de lettres, il a fait deux guerres et s’est éteint dans son Oulmès natal.

Il a connu trois Rois. A la fois artiste peintre, poète, romancier, homme politique et militaire, Mahjoubi Aherdane, «Zaïgh» (qu’on pourrait traduire approximativement par « l’impulsif »), s’est éteint dimanche à l’âge de 99 ans. Un siècle de vie passé entre les montagnes du Moyen Atlas, le collège d’Azrou, l’académie militaire « Dar El Beida », à Meknès, d’où il est sorti officier de l’armée avant de fréquenter les hautes sphères de la politique et du pouvoir à Rabat, rappelle le quotidien.

Sécurité, développement, économie et santé au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

L’intervention des FAR dans la zone tampon de Guerguarate, la dynamique de développement des provinces du sud, le surendettement des ménages, l’analphabétisme au Maroc et la vaccination contre la Covid-19 sont les principaux sujets abordés par les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.+Al Ittihad Al Ichtiraki+ rapporte que les Forces Armées Royales (FAR) ont procédé, dans la nuit de jeudi à vendredi, à la mise en place d’un cordon de sécurité en vue de sécuriser le flux des biens et des personnes à travers la zone tampon de Guerguarate, reliant le Maroc à la Mauritanie.

 « Suite au blocage par une soixantaine de personnes encadrées, par des miliciens armés du polisario, de l’axe routier traversant la zone tampon de Guerguarate reliant le Royaume du Maroc et la République Islamique de Mauritanie, et l’interdiction du droit de passage, les Forces Armées Royales procèdent à la mise en place d’un cordon de sécurité en vue de sécuriser le flux des biens et des personnes à travers cet axe », , indique vendredi un communiqué de l’Etat Major Général des FAR, cité par le journal.

Dans le même sillage, +Rissalat Al Oumma+ indique que face aux provocations graves et inacceptables auxquels se sont adonnées les milices du «polisario» dans la zone tampon de Guergarate au Sahara marocain, « le Maroc a décidé d’agir, dans le respect de ses attributions, en vertu de ses devoir et en parfaite conformité avec la légalité internationale ».

Après s’être astreint à la plus grande retenue, face aux provocations des milices du «polisario», « le Royaume du Maroc n’a eu d’autre choix que d’assumer ses responsabilités afin de mettre un terme à la situation de blocage générée par ces agissements et restaurer la libre circulation civile et commerciale », , a souligné un communiqué  du ministère marocain des Affaires étrangères, cité par la publication.

Selon la même source, le «polisario» et ses milices, qui se sont introduits dans la zone depuis le 21 octobre 2020, y ont « mené des actes de banditisme, bloqué la circulation des personnes et des biens sur cet axe routier, et harcelé continuellement les Observateurs militaires de la Minurso », rappelle le ministère, relevant que « ces agissements documentés, constituent de véritables actes prémédités de déstabilisation, qui altèrent le statut de la zone, violent les accords militaires et représentent une menace réelle à la pérennité du cessez-le-feu ».

+La Nouvelle Tribune+ écrit que le récent discours royal adressé à la Nation à l’occasion du 45è anniversaire de la marche verte s’est totalement inscrit dans la droite ligne de la position « ne varietur » du Royaume depuis le 6 novembre 1975, écrit.

La marocanité de la Saquiat Al Hamra et du Oued Eddahab est concrète, effective, solide et rien, ni personne ne saurait en attaquer ou contester la légitimité irréfragable sans trouver en face de lui l’unanimité nationale qui perdure depuis cette date mémorable, rappelle l’hebdomadaire, notant que le discours royal a également souligné, avec justesse et pertinence, l’immense potentiel de développement qui caractérise les provinces du sud du Royaume, notamment sur le plan des ressources halieutiques ou encore de la mise en valeur de ce trait d’union qu’elles constituent entre notre pays et l’ensemble continental africain.

« Voilà pourquoi la duplication pour Dakhla du modèle développé avec le succès que l’on sait avec Tanger Med sera incontestablement l’une des réalisations majeures de la présente décennie », assure-t-il.

+Challenge+ souligne que la Covid-19 est passée par là, entre chômage et perte de revenus, la solvabilité est remise en question, notant que le surendettement des ménages risque d’impacter sérieusement le système financier marocain.

La Banque centrale préconise une certaine largesse avec les règles prudentielles, poursuit la publication, faisant savoir que les banques, même si leur solvabilité est assurée, risquent de prendre des mesures de recouvrement au risque de tensions sociales.

Pour sa part, +La Vie Eco+ relève que le Maroc a réalisé de grandes avancées en termes de lutte contre l’analphabétisme, ajoutant que le taux se situe aujourd’hui à 30%.

Près de 10 millions de Marocaines et de Marocains, très probablement en grande partie dans les catégories précaires ciblées par les programmes sociaux, ne sont malheureusement pas en mesure de dire, de déchiffrer ou de comprendre des messages ou des discours qui peuvent pourtant paraitre basique, déplore le journal.

La réussite de ce type de programmes suppose des prérequis dont le plus important est la participation des populations concernées elles-mêmes, estime-t-il, notant que cette participation requiert, à son tour, une certaine conscience chez le citoyen qui doit disposer d’un niveau minimal d’instruction et d’être outillé pour comprendre les enjeux et agir en conséquence.

Au registre sanitaire, +Al Massae+ cité une déclaration du chef du gouvernement Saâd Dine El Otmani qui a affirmé que le choix par le Maroc du vaccin contre la covid-19 s’est basé sur les critères de la sécurité et de l’efficacité, mettant en garde contre tout relâchement dans la lutte contre la pandémie.

« Cela est en bonnes mains qui veillent sur la santé et la sécurité des citoyens », a assuré le chef du gouvernement, affirmant que le « choix marocain du vaccin repose sur la sécurité et l’efficacité, deux critères fondamentaux, sachant que les études cliniques ont jusqu’à maintenant prouvé que le vaccin remplit ces deux conditions ».

Il a, à ce propos, fait état d’une coordination avec l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) qui a retenu plusieurs vaccins à travers son programme Covax visant à permettre une distribution équitable des vaccins à l’échelle mondiale.

Santé et économie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi s’intéressent à nombre de sujets notamment les cliniques privées et la performance économique.+Al Bayane+ relève qu’au moment où on ne cesse de faire montre de solidarité et de civisme pour l’allègement des effets de la crise sanitaire, certaines cliniques privées arnaquent sans scrupule les patients, à travers des abus tarifaires hallucinants.

Bien évidemment, on ne saurait mettre ces établissements de santé dans le même panier, puisque d’autres sont en phase des exigences déontologiques, nuance l’auteur, ajoutant qu’il est frappant de constater qu’une bonne partie de ces cliniques profitent de l’état de panique et de désarroi dans lequel s’ébattent les malades souffrant de coronavirus pour les contraindre à régler en liquide des factures exorbitantes.

« Les services de contrôle de l’Etat sont alors appelés à se secouer pour mettre un terme aux excès de ces lobbys arnaqueurs dont les dérapages infâmes font aujourd’hui objet d’indignation, d’écœurement et de révolte de la part des populations, en cette phase de malheurs de santé », insiste-t-il.

Pour sa part, +Aujourd’hui le Maroc+ écrit que la performance économique se mesure également et de plus en plus en termes de temps, notant que la réactivité et la célérité constituent des éléments qui font la différence dans une compétition.

Cette semaine, rappelle le journal, 17 projets se concrétisent à travers des conventions et ce, grâce à l’initiative novatrice lancée récemment par le ministère de l’industrie consistant en une banque de projets dans plusieurs secteurs ouverts aux investisseurs et opérateurs marocains.

Ainsi, près de 900 millions DH d’investissement et plus de 3.000 emplois directs à la clé ont été créés, poursuit-t-il, soulignant qu’en passant rapidement de l’idée à la réalisation puis à la concrétisation, le concept gagne aussi en crédibilité.

C’est valable dans le business, pour les opérateurs économiques mais aussi pour les responsables des politiques publiques et de manière générale pour tout un pays, estime le quotidien, relevant que la rapidité dans la prise de décision peut être déterminante.

L’actualité sanitaire au menu des quotidiens marocains

La stratégie de vaccination contre la Covid-19, le protocole de traitement des malades au Covid-19 et les nouvelles dispositions prises par la RAM sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+L’Opinion+ écrit que les Marocains commençaient à perdre tout espoir quant à un retour imminent à la vie normale, jusqu’à ce que le Roi Mohammed VI ait donné ses hautes orientations pour lancer, dans les prochaines semaines, une opération massive de vaccination contre la Covid-19.

Une réponse réelle pour mettre fin à la phase aiguë de la pandémie et fidèle à l’approche royale proactive adoptée depuis l’intrusion du virus sur le territoire national, rappelle l’auteur, ajoutant que le Royaume a également pu occuper un rang avancé dans l’approvisionnement en vaccins, grâce à l’initiative et à l’implication personnelle du Souverain qui ont abouti à la participation réussie de notre pays, dans ce cadre, aux essais cliniques.

Le Royaume a opté pour le vaccin Sinopharm, qui a été testé sur environ 50.000 personnes en dehors de la Chine, et qui, pour le moment, montre une efficacité très correcte, fait-il remarquer, relevant que ce vaccin rallumera ainsi une lueur d’espoir pour une population noyée dans le désarroi à cause des mesures restrictives imposées par la pandémie.

Sous le titre « informer et vacciner », +Aujourd’hui le Maroc+ souligne que le vaccin anti-Covid-19 est le sujet qui va incontestablement dominer les discussions et les débats des Marocains dans les jours et semaines qui viennent.

Comme partout dans le monde, grâce à l’extraordinaire révolution technologique, le citoyen marocain est informé voire sur-informé sur tout ce qui se dit et se fait ailleurs au sujet du vaccin tant attendu, poursuit l’éditorialiste, notant qu’il y a eu jusque-là un volume d’information et de désinformation tellement important sur la question qu’il faudrait aujourd’hui une véritable démarche pédagogique pour expliquer le bien-fondé de la vaccination.

Pour assurer un bon déroulement de la campagne de vaccination, le ministère de la santé devra commencer d’abord par produire pour l’usage du grand public de l’information permanente, intensive, pertinente, accessible à tous, transparente et convaincante, préconise-t-il, faisant savoir que c’est la seule manière pour ne pas laisser du vide que viendront remplir les spécialistes de la désinformation.

+L’Opinion+ rapporte qu’après la mise à jour du protocole de traitement des malades au Covid-19 par le ministère de la Santé, il est devenu possible que les patients ne présentant pas de facteurs de risques soient pris en charge à domicile.

Ces derniers peuvent prendre leur traitement auprès des pharmacies sur ordonnance des médecins. Face à la flambée des cas ces dernières semaines, la hausse de la demande sur les médicaments anti Covid-19 a fait diminuer gravement des médicaments à base de vitamine C, ce qui peut sérieusement nuire à la convalescence des malades, indique la publication.

+Le Matin+ fait savoir que le test PCR négatif est désormais nécessaire pour les vols à destination du Maroc, doit être daté d’au moins 72 heures de la date du prélèvement, et non des résultats.

Royal Air Maroc vient de publier une nouvelle information concernant les vols à destination du Maroc. Ainsi, et conformément aux instructions des autorités marocaines, « Royal Air Maroc informe ses clients que les passagers empruntant les vols vers le Maroc devront, désormais, présenter au moment de l’enregistrement un résultat de test PCR négatif à l’infection à la Covid-19 de moins de 72h à compter de la date du prélèvement (et non plus à partir de la date des résultats) », indique un communiqué de la compagnie, cité par le quotidien.

Les enfants âgés de moins de 11 ans sont dispensés du test et le test sérologique n’est plus exigé, ajoute la même source.

Economie et santé au menu des quotidiens marocains

Les chantiers des provinces du Sud, l’investissement industriel et la situation des hôpitaux sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+Al Bayane+ souligne qu’« en véritable leader de l’éclosion africaine, fondée sur une franche coopération win-win, le Maroc vise à tendre des passerelles terrestres et maritimes, à travers la construction d’un millier de voies express Tiznit-Dakhla dont le coût s’élève à plus de 10 milliards de dirham (1 euro = 10,8 DH)».

Pour le journal, cette ébauche de haute dimension sera un réel levier de développement structurant des provinces du Sud et partant, la continuité vers les entités africaines du Sud comme la Mauritanie, le Mali, le Sénégal…

Un projet qui s’implante au grand jour dans une Nation fort agissante, sans gaz ni pétrole, confirme à tout esprit récalcitrant et renégat, la volonté de s’ancrer sur le sol récupéré et lui administrer un registre charnière au sud de l’Afrique, en quête de la prospérité et de la stabilité, conclut-il.

+Aujourd’hui le Maroc+ rélève que les chiffres et indicateurs sur l’investissement industriel, dévoilés par le ministre de l’Industrie, viennent en contraste avec beaucoup de préjugés, ajoutant que dans le cadre du Plan d’accélération industrielle, les entreprises marocaines ont été bien plus nombreuses à bénéficier des mesures incitatives que leurs homologues étrangères.

Autre détail révélé, la banque de projets récemment publiée par le ministère de l’Industrie a suscité un très fort engouement de la part d’entrepreneurs marocains, explique le quotidien, faisant savoir que plusieurs centaines de dossiers d’investissement ont été déposés en un temps très court et aujourd’hui, le ministère dispose de quelque 122 projets ficelés, bancables et rapidement réalisables.

+L’Opinion+ constate qu’autant le nombre de personnes infectées par le Coronavirus continue d’augmenter, autant celui des malades graves, qui nécessitent une admission en réanimation, continue à prendre de l’ampleur. Même si le gouvernement avait annoncé plusieurs milliers de nouveaux lits en réanimation, cette ambition n’a manifestement pas encore été concrétisée complètement.

Entre le marteau du travail à accomplir et l’enclume des moyens et des ressources humaines limitées, la majeure partie des services de réanimation du Royaume fonctionne à flux tendu, écrit-il.

Si le ministère de la Santé a annoncé un taux d’occupation des lits de réanimation qui est encore en deçà du seuil critique, la courbe des infections et l’hiver aux portes augurent des semaines difficiles à venir, souligne la publication.

La presse marocaine décrypte le discours royal de la marche verte

Les quotidiens marocains parus ce lundi consacrent de larges commentaires au discours royal prononcé par le souverain à l’occasion du 45e anniversaire de la Marche verte.+Akhbar Al Yaoum+ évoque les « messages de fermeté » destinés aussi bien aux ennemis qu’aux voisins du Royaume. Dans son discours le Roi Mohammed VI, précise le quotidien, annonce l’intention du Maroc d’aller de l’avant dans la délimitation de ses frontières maritimes sud en concertation avec l’Espagne, tout en rejetant les dépassements et en dénonçant les provocations du Polisario.

De même, pour le souverain, poursuit la publication, il est temps d’investir dans les potentialités énormes qu’offrent le littoral et le domaine maritime des régions du Sahara marocain.

Une position inébranlable, des acquis diplomatiques et de nouveaux projets de développement dans les provinces du Sud. C’est ainsi que le quotidien +Al Ahdath Al Maghribia+ résume le discours royal prononcé, samedi, à l’occasion du 45e anniversaire de la Marche Verte. Le discours royal, bien qu’ayant évoqué les provocations d’El Guerguerat, ne s’est pas attardé sur cette question qui est, en fait, une affaire réglée.

Le discours, estime le quotidien, s’inscrit dans la dynamique du développement régional lancée en 2015, après l’essoufflement de la dynamique du plan d’autonomie proposé en 2007. Une dynamique qui a d’ailleurs été adoptée par le Conseil de sécurité qui prône aujourd’hui une solution politique réaliste à ce conflit, précise le journal.

+Al Akhbar+ rapporte que le Souverain a annoncé le parachèvement de la délimitation de ses frontières maritimes et appelle l’Espagne au dialogue.

Le Souverain, ajoute le quotidien, souligne que le Maroc poursuivra, et avec constance, le dialogue engagé avec le voisin du Nord, l’Espagne, au sujet des zones de chevauchement des eaux territoriales des deux pays amis. Il rappelle, en ce sens, le processus juridique et législatif mené pour achever ce chantier dans le respect des normes du droit international maritime.

Le quotidien précise, à ce propos, que la loi 37-17 portant délimitation des frontières maritimes et création d’une zone économique exclusive dans les eaux territoriales du Sud du Royaume est entrée en vigueur depuis le mois de mars dernier.

Ainsi, « la Marche se poursuit », titre pour sa part +Assabah+ qui reprend des extraits du discours. Le quotidien estime que le plan d’autonomie proposé par le Maroc jouit de la confiance de la communauté internationale. En même temps, les membres de la communauté internationale refusent aujourd’hui, dans leur grande majorité, de s’aligner sur les thèses des autres parties. De ce fait, 163 pays, représentant 85% des Etats membres des Nations Unies, ne reconnaissent pas l’entité factice.

Le quotidien évoque, en outre, les potentialités économiques des régions du Sahara marocain, notamment dans le domaine de l’économie bleue ou l’économie maritime. Il estime, par ailleurs, qu’à ce niveau, le nouveau port de Dakhla constitue un coup de grâce pour les séparatistes du Polisario et leurs mentors. En effet, si le port de Tanger-Med est, d’ores et déjà, reconnu comme le premier port en Afrique, le port Dakhla Atlantique contribuera à coup sûr à consacrer cette tendance.  

Politique, social et économie au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

La question du Sahara, la transformation démographique des MRE et les opportunités offertes par la crise sont les principaux sujets commentés par la presse quotidienne et hebdomadaire parue ce samedi.Abordant la question du Sahara, +Telquel+ écrit que « réalisme » et « compromis » peuvent sembler anodins pour les néophytes, mais leur présence dans une résolution du Conseil de sécurité relative à la Minurso a des allures de victoire pour le Maroc.

Ces termes sont pleins de sens et suggèrent que l’option d’un État sahraoui indépendant n’est pas une option réaliste selon l’ONU, souligne l’hebdomadaire, expliquant la force tranquille affichée par le Maroc est passée par une bataille dans les couloirs des Nations Unies, solution beaucoup plus avantageuse pour le royaume que de se lancer dans des passes d’armes avec les séparatistes dans la zone tampon de Guergarat.

« Sur le terrain, le Maroc a joué la carte du légalisme et du renforcement de la légitimité en inaugurant 16 consulats dans les provinces du sud en moins d’un an », avance-t-il.

+Le Matin+ souligne que la Marche verte, dont nous commémorons le 45e anniversaire, « restera toujours un motif de fierté et une des bases pour mener, sous l’égide de SM le Roi Mohammed VI, le combat de modernisation et de développement ».

Et cette année, cette commémoration intervient dans un contexte très particulier qui nécessite de la part des Marocains les mêmes mobilisation, engagement et esprit patriotique qui ont caractérisé la Marche verte et qui traduisent la symbiose et l’union entre le Roi et le peuple, ajoute-t-il.

Le Maroc célèbre le 45e anniversaire de la Marche verte dans un contexte de crise sanitaire et économique exceptionnel. Au-delà des stratégies sanitaires et économiques, cette crise ne sera dépassée que si les Marocains se mobilisent tous et s’unissent dans l’élan patriotique qui a toujours caractérisé le peuple autour des grandes priorités du Royaume.

De son côté, +Challenge+ fait observer que les Marocains de l’étranger entretiennent toujours un lien solide avec leur famille, leur pays, notant que la résilience des transferts des MRE en est une preuve.

Pourtant, la sociologie de cette population change. Elle vieillit, se féminise, fait remarquer la publication, ajoutant que le nouveau phénomène, c’est le départ des diplômés qui sont de plus en plus nombreux en Europe.

Malgré la crise actuelle, le système social très protecteur en Europe, leur permet d’éviter la précarité, poursuit-il, soulignant que même dans cette condition, ils font preuve de solidarité.

Pour sa part, +La Vie Eco+ écrit que « la confiance gagnée par le Maroc auprès de la communauté mondiale des affaires et des investisseurs s’est construite sur des décennies, au prix de sacrifices et d’efforts collectifs ».

Pour la publication, une crise n’est pas forcément ni fatalement synonyme de gel de toute activité et de tout investissement ni de renfermement sur soi. Bien au contraire. Et les opérateurs mondiaux, généralement très regardants sur la solidité et le bien-fondé de leurs choix d’investissement, viennent de nous en donner la preuve.

Une vision qui s’inscrit dans le long terme en donnant concrètement de la visibilité et de la lisibilité aux opérateurs est en principe capable de résister aux variations et turbulences conjoncturelles, soutient le journal, ajoutant qu’une crise, quels que soient sa durée et le degré de sa violence, ne peut être que passagère et n’est donc pas de nature à effacer des tendances lourdes.

Politique, santé et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi se focalisent sur nombre de sujets notamment l’ouverture d’un consulat des Emirats arabes unis à Laâyoune, la situation épidémiologique au Maroc et  l’élimination du Raja de Casablanca en demi-finale de la Ligue des champions d’Afrique.+L’Economiste+ rapporte que Les Émirats Arabes Unis ont ouvert, mercredi, un consulat général à Laâyoune, la 9ème représentation diplomatique inaugurée dans la capitale du Sahara marocain en moins d’un an.

Les Émirats Arabes Unis ont ainsi emboîté le pas à l’Union des Comores, au Gabon, à la République Centrafricaine, à Sao Tomé-et-Principe, au Burundi, à la Côte d’Ivoire, à l’Eswatini et à la Zambie, rappelle le quotidien.

+Assabah+ croit savoir que La Libye pourrait bien devenir le 16ème pays africain et le deuxième pays du monde arabe à ouvrir son consulat général à Laâyoune. Les autorités libyennes ont déjà entrepris les démarches nécessaires pour l’ouverture de leur représentation diplomatique dans les provinces du Sud du Maroc.

Selon la publication, c’est une décision qui a été prise d’un commun accord avec toutes les parties libyennes, sans exception aucune, en reconnaissance des efforts déployés par le Maroc pour rapprocher les points de vue des uns et des autres.

Les efforts déployés par le Maroc pour accueillir le dialogue inter-libyen et créer les conditions propices pour parvenir à un règlement global de la crise en Libye, ont d’ailleurs été largement reconnus et salués à l’échelle internationale. Et, souligne le quotidien, la Libye ne saurait se permettre de porter atteinte à l’intégrité territoriale de ce pays qui a tellement fait pour sa réconciliation interne.

+Libération+ écrit : « Général, évasif et confus », c’est ainsi qu’on peut décrire le dernier discours du chef du gouvernement à la Chambre des conseillers à l’occasion de la séance mensuelle des questions orales sur les politiques publiques.

En fait, Saâd Eddine El Othmani n’a rien évoqué de nouveau et n’a rien annoncé d’important. Mieux, le discours du chef de l’Exécutif maintient l’opinion publique dans le flou alors que les allégations et les fake news relayées par les réseaux sociaux font rage. Ainsi, El Othmani n’a pas jugé utile de clarifier la position du gouvernement concernant un nouveau reconfinement.

Selon lui, tout est possible et rien n’est moins sûr. Le chef du gouvernement a déclaré qu’aucun de nos concitoyens ne souhaite le retour à un confinement en raison de ses répercussions économiques, sociales et psychologiques. Mais cela reste une option possible, ajoute-t-il, si la situation devient incontrôlable et si les Marocains faillent à leur engagement, en tant qu’individus et groupes, à l’application des mesures de précaution dictées, commente le journal.

+Le Matin+ fait savoir que le Raja de Casablanca a quitté la Ligue des Champions d’Afrique après sa défaite (4-1), mercredi soir, face à son hôte égyptien le Zamalek lors de la demi-finale retour disputée au stade international du Caire.

Les Verts ont ouvert le score à la 47e minute sur un but du Congolais Ben Malango avant que Ferjani Sassi n’égalise pour les Égyptiens (61e).

A quelques minutes de la fin de la rencontre, les Égyptiens ont arraché la victoire grâce à un doublé de Mostafa Mohamed (85e, 88e) et un but du Marocain Achraf Bencharki (90+1).

Pour rappel, lors du match aller disputé au complexe sportif Mohammed V, le club casablancais s’était incliné devant le Zamalek sur le score de 1 but à 0. L’unique but de la rencontre a été l’œuvre de Bencharki (18e).

La finale de la compétition opposera le 27 novembre au stade Borg Al Arab d’Alexandrie le Zamalek et Al Ahly qui a battu en demi-finale le Wydad de Casablanca.

Social, santé et économie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi s’intéressent à la problématique du chômage, la crainte d’un éventuel retour du confinement et la coopération sino-marocaine.+Aujourd’hui le Maroc+ relève qu’en l’espace de 12 mois, près de 581.000 emplois ont été détruits, soulignant que les chiffres de l’emploi à fin septembre que vient de publier le HCP sont le vrai visage de la crise sociale et économique causée par la pandémie.

Selon le journal, ce chiffre ne renseigne pas sur l’ampleur réelle de la catastrophe car le vrai nombre de personnes qui ont perdu leur emploi au cours des 12 derniers mois est estimé à 800.000 postes.

Rapporté à la taille de la population active du Maroc, à savoir 11 millions de personnes, cela veut dire que presque 7% se sont retrouvés éjectés du circuit, privés de revenus pour eux et pour autant de familles, explique le quotidien, ajoutant que cela veut dire aussi de la consommation en moins et donc moins d’activité pour d’autres secteurs.

« Dès lors, il s’avère nécessaire de mettre en place une vraie et audacieuse politique de relance durable qui permettrait non seulement de préserver les emplois actuels mais surtout d’en créer de manière soutenue et intensive sur les cinq années à venir… », préconise-t-il.

Au registre de la santé, +Al Bayane+ recommande la mise en œuvre des actions concrètes au plan sanitaire, en vue de contenir davantage les effets nocifs de cette crise virale, soulignant que le retour au confinement tient en haleine la population.

L’Etat a donc intérêt à gérer cette nouvelle vague de haute virulence, avec de fermes dispositions préventives, sans pour autant se hasarder à se fouiner dans le campement aux domiciles, poursuit la publication, notant que cette épreuve ardue nécessiterait la mobilisation et la détermination de toutes composantes du pays afin de contourner le baraquement des citoyens, en particulier une large couche de la société qui gagne sa vie au jour le jour.

« On ne pourrait non plus avorter dans le fœtus la reprise de nombreux volets de l’économie nationale, tel le tourisme dont l’afflux étranger se met à se dessiner dans les destinations de Marrakech et Agadir, tout particulièrement », constate-il.

+Le Matin+ écrit que la coopération sino-marocaine a franchi une nouvelle étape avec le démarrage effectif du Projet de la Cité Mohammed VI Tanger Tech, ajoutant qu’une cérémonie virtuelle de signature des accords de partenariat a eu lieu mardi 3 novembre, par visioconférence reliant la compagnie chinoise CCCC/CRBC à Pékin, la Région Tanger-Tétouan-Al Hoceima et TMSA à Tanger et BANK OF AFRICA à Casablanca.

« A travers ces Accords, CCCC/CRBC formalise son entrée dans le capital de la Société d’Aménagement de Tanger Tech -SATT-, à hauteur de 35%, aux côtés de BANK OF AFRICA, la Région Tanger-Tétouan-Al Hoceima et TMSA, consolidant ainsi le tour de table de la SATT », indique un communiqué, cité par le quotidien.

Lors de cette cérémonie de signature, la société AEOLON, l’un des premiers fabricants mondiaux de pales éoliennes, a d’ores et déjà annoncé son intention de s’installer dans la Cité Mohammed VI Tanger Tech avec un investissement de 140 millions de Dollars et la création de plus de 2000 emplois, annonce la même source.

Economie et santé au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi se focalisent sur nombre de sujets notamment les IDE reçu par le Royaume, l’envoi de fonds des migrants, les mesures pour faire face à la Covid-19 et la situation épidémiologique au Maroc.+Aujourd’hui le Maroc+ relève que les investisseurs français tiennent le peloton de tête au Maroc en matière d’Investissement Directs Etrangers (IDE), soulignant qu’après avoir perdu la première place en 2018 face à l’Irlande, l’Hexagone revient sur le devant de la scène, une année après, et préserve son emplacement en tête du classement. Il faut savoir que, sur les 8,24 milliards de dirhams de flux d’IDE réalisés au Maroc sur les six premiers mois de l’année, la France a contribué à hauteur de 1,92 milliard de dirhams (1 euro = 10,8 DH), suivie de l’Espagne avec 1,15 milliard de dirhams et des Îles Maurice avec 618 millions de dirhams.

Le quotidien ajoute que le flux des investissements directs provenant de la Grande-Bretagne s’est élevé, au premier semestre, à 552 millions de dirhams, contre 440 millions de dirhams réalisés par les investisseurs italiens et 420 millions de dirhams en provenance d’Allemagne.

En ce qui concerne le Moyen-Orient, on remarque, selon les données de l’Office des changes, que le flux des investissements qataris au Maroc s’est établi à 419 millions de dirhams à fin juin, tandis que celui des Emirats arabes unis a atteint les 378 millions de dirhams au premier semestre. Pour leur part, les Etats-Unis arrivent en douzième position avec des flux de l’ordre de 252 millions de dirhams sur ladite période, suivis de l’Irlande (217 millions de dirhams), de l’Inde (157 millions de dirhams) et la Chine (152 millions de dirhams). Pour la Turquie, ses investissements se sont situés autour de 117 millions de dirhams sur les six premiers mois de l’année, comblant ainsi le déficit observé en 2019 (-114 millions de dirhams).

+Le Matin+ note que les envois de fonds des migrants devraient reculer dans toutes les régions du monde, impactés en cela par la crise liée au coronavirus. Le Maroc ne fera pas exception.

La Banque mondiale table sur 6,4 milliards de dollars de transferts vers le Royaume cette année, soit une baisse de 5% par rapport à 2019. Le Maroc serait ainsi le troisième pays récipiendaire de ces flux dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA), selon le dernier rapport sur la migration et le développement fraîchement publié par la Banque mondiale, cité par la publication.

À l’échelle de la région MENA, les envois de fonds des migrants régresseraient de 8% en 2020, à 55 milliards de dollars. Cette baisse est notamment attribuable à une chute attendue de 9% des flux vers l’Égypte. Cette dernière demeurerait, néanmoins, le premier destinataire dans la région arabe (28,9 milliards de dollars), devant le Liban (6,9 milliards de dollars, soit une diminution de 7%).

+L’Economiste+ rapporte que des médecins appellent à l’introduction des tests antigéniques au Maroc.

« Ce qui éviterait la sous-déclaration manifeste des cas Covid positifs due essentiellement à l’insolvabilité des tests sérologiques et réduirait le taux « très élevé » de létalité qui frôle les 10% dans certaines régions, souhaite l’anesthésiste réanimateur, Mounir Mikou, cité par le quotidien.

Pour cet expert, « les tests sérologiques rapides ne détectant pas tous les cas actifs a conduit à l’incursion épidémique dans des villes comme Casablanca, Oujda et Tanger ». Pour y remédier, les tests antigéniques s’avèrent nécessaires et peuvent cerner les cas probables de la même manière que le dépistage PCR.

« Ils sont rapides, validés par l’OMS et les autorités sanitaires des USA et de France, moins onéreux et beaucoup plus fiables par rapport aux tests sérologiques. En plus, le résultat est donné dans les 30 minutes qui suivent, et ce sans avoir besoin de laboratoire », explique-t-il.

+Al Massae+ fait savoir que huit régions du Royaume connaissent une détérioration de la situation épidémiologique à cause de l’augmentation des contaminations au Coronavirus qui dépassent les 400 infections par jour.

Malgré les récentes restrictions sanitaires décidées par les autorités, la ville de Casablanca enregistre, à elle seule, plus de 1000 infections à la Covid-19 par jour. Un total de 567 nouveaux cas de contamination ont été détectés hier dans la région de l’Oriental, dont 319 personnes à Oujda-Angad, constate le journal.

De son côté, la région de Rabat-Salé-Kénitra a été frappée par 639 contaminations au cours des dernières 24 heures et ce, en raison de l’augmentation vertigineuse des infections dans les villes de Skhirat, Témara, Salé et Kénitra.

Santé, aviation et économie verte au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi se focalisent sur nombre de sujets notamment la situation épidémiologique au Maroc, le démenti du gouvernement de l’existence d’un plan de reconfinement, l’ouverture d’une liaison aérienne Casablanca-Rennes et le 1er rapport de la plateforme internationale sur la finance durable.+Le Matin+ cite le bilan quotidien du ministère de la Santé qui a annoncé ce dimanche 3.460 nouvelles contaminations au Covid-19 recensées au cours des dernières 24 heures. Un chiffre qui porte à 222.544 le nombre total des cas d’infection enregistrés dans le Royaume depuis l’apparition du premier cas en mars dernier, soit un taux d’incidence cumulée de 613 pour 100.000 habitants (9,5 pour 100.000 habitants durant les dernières 24 heures).

Par régions, Casablanca-Settat n’a toujours pas quitté la tête du classement journalier avec pas moins de 1.100 cas, suivie de loin par la région de Rabat-Salé-Kénitra qui a enregistré 639 nouvelles infections. Les régions de L’Oriental et de Souss-Massa occupent respectivement la 3e et la 4e position avec 567 et 295 cas, tandis que Tanger-Tétouan-Al Hoceïma clôture le Top 5 avec 205 nouveaux cas.

Le ministère a également fait état de 3.038 patients déclarés complètement rétablis au cours des dernières 24 heures, soit un taux de rémission de 82,8%. A ce titre, le nombre total des rémissions a atteint à ce jour 184.313 cas. Dans le même intervalle, 67 personnes ont perdu la vie des suites du Covid-19, ce qui porte le bilan total des décès à 3.762 cas, alors que le taux de létalité reste stabilisé à 1,7%.

+Bayane Al Yaoum+ fait savoir que le chef du gouvernement a démenti catégoriquement les informations véhiculées par un faux communiqué prétendant la tenue ce dimanche matin d’un Conseil de gouvernement pour l’adoption d’un reconfinement au niveau de l’ensemble du territoire du Royaume.

« Certains véhiculent un faux communiqué prétendant la tenue ce dimanche matin d’un conseil de gouvernement pour l’adoption d’un reconfinement au niveau de l’ensemble du territoire du Royaume. Tout ceci est une affabulation dénuée de tout fondement », souligne le chef du gouvernement dans un communiqué, cité par le journal.

Tout en réfutant ces allégations, le chef du gouvernement affirme que les informations et communiqués portant sur ce sujet émanent des parties concernées de manière officielle, et sont annoncées via les médias publics.

+Al Ahdath Al Maghribiya+ indique que Air Arabia Maroc, a annoncé, le lancement d’une nouvelle route Casablanca-Rennes dès le 18 décembre 2020, à raison de deux vols par semaine.

Selon un communiqué de la compagnie aérienne, cité par le quotidien, les dessertes entre Casablanca et la ville bretonne seront effectuées chaque lundi et vendredi, les départs étant prévus à 08:35 et 07:15, alors que les vols retour quitteront la Bretagne respectivement à 11:20 et 10:00, précise le communiqué.

Classée comme l’une des plus agréables où vivre en France, Rennes, cité à taille humaine, est une ville étudiante qui ne cesse de se transformer en conservant un patrimoine historique riche et varié, relève le communiqué, cité toujours par la publication.

+Aujourd’hui le Maroc+ relève que la crise sanitaire a souligné la nécessité cruciale d’une action coordonnée pour financer une économie plus durable et plus résiliente. Une conclusion tirée par la plateforme internationale sur la finance durable (IPSF) dans son premier rapport annuel. Cette publication décrit le rôle crucial de la finance durable dans le contexte actuel.

Elle donne un aperçu du travail accompli durant l’année écoulée par cette plateforme dont le Maroc est membre. Cette analyse facilitera ainsi à l’IPSF la comparabilité et la convergence des approches. Un effort qui selon la plateforme permettra aux juridictions de continuer à développer des outils de régulation afin de mieux exploiter les ressources du système financier dans cette transition vers la durabilité.

Le Maroc fait partie des premiers pays à avoir manifesté son adhésion à cette initiative de l’Union européenne fondée en octobre 2019. Il s’agit par ailleurs de l’unique pays arabe membre de cette plateforme. Le Royaume y siège aux côtés de l’Argentine, le Canada, le Chili, la Chine, l’Inde et le Kenya. Cette base s’est élargie en 2020 pour accueillir l’Indonésie, la Nouvelle-Zélande, la Norvège, le Singapour, la Suisse et le Sénégal, fait savoir le journal.

Diplomatie et social au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi s’intéressent au succès de la diplomatie marocaine et aux attentes des citoyens vis-à-vis du PLF 2021.+Aujourd’hui le Maroc+ assure que l’ouverture d’un consulat général à Laâyoune, par les Émirats Arabes Unis va certainement ouvrir la voie devant d’autres pays arabes et asiatiques, notant que la diplomatie proactive lancée par le Maroc il y a quelques années commence à donner ses fruits.

Le nombre de consulats de pays amis et partenaires dans les provinces du Sud montre combien la stratégie marocaine déployée sous l’impulsion Royale était clairvoyante, explique le quotidien, relevant que cette nouvelle percée diplomatique pour le Maroc le conforte dans la justesse de ses choix et la ligne suivie pour défendre sa cause à l’échelle internationale.

« Aujourd’hui, la quête du Maroc est plus que jamais proche de son objectif initial », poursuit-il, soulignant que les victoires diplomatiques du Royaume sont par la même occasion une cinglante déroute pour les adversaires de l’intégrité territoriale du Royaume.

Pour sa part +Bayane Al Yaoum+ relève que la poursuite de l’ouverture de consulats généraux de pays africains dans les provinces du Sud du Royaume est le fruit de la sage politique africaine prônée par le Maroc, assurant que la décision des Emirats Arabes Unis d’ouvrir un Consulat général à la ville de Laâyoune assène un coup fatal au polisario.

Sur un autre registre, +Al Bayane+ souligne que face à la recrudescence de la crise virale, l’Exécutif donne bien l’impression qu’il se préoccupe beaucoup plus par d’autres priorités ayant trait au prochain échéancier de 2021, notamment le coefficient électoral.

Se focaliser sur le déroulé électoral ne fait, en effet, qu’affaiblir la confiance des citoyens, aggraver leur désaffection et ruiner la crédibilité au sein des institutions, estime le journal, ajoutant que tout le monde a hâte de dépasser cette situation dans un proche avenir.

Le gouvernement pèche par un retard criard d’aiguillonner l’entrain de la relance économique, en rapport avec le maintien des postes de travail et du pouvoir d’achat des populations fort affectées pour le fléau et sans couverture sociale, prévient-il, avançant que le projet de loi de finances 2021 ne répond point aux questions brûlantes dont pâtissent les franges défavorisées de la société.