Politique, économie et santé en vedette dans la presse marocaine

Les relations maroco-américaines, la reprise économique, la campagne de vaccination anti-Covid et la mission d’information parlementaire consacré au Centre national et aux centres régionaux de transfusion sanguine sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+Akhbar Al Youam+ rapporte que l’ambassadeur américain au Maroc M. David Fischer a tenu une conférence à Rabat pour présenter un semblant de bilan de son mandat dans le Royaume. Un mandat marqué notamment par la Déclaration tripartite USA-Maroc-Israël qui a porté sur une reconnaissance américaine de la marocanité du Sahara et sur la reprise des liens diplomatiques entre le Maroc et Israël.

Et face aux craintes accompagnant le départ de Donald Trump et l’investiture du démocrate Joe Biden, le diplomate US a tenu à se montrer rassurant en se disant « 100 pour cent convaincu » que la nouvelle administration du président entrant Joe Biden désignera une personne « hautement qualifiée pour occuper ce poste d’ambassadeur », que les relations bilatérales « ne feront que croître et prospérer ensemble comme elles l’ont fait pendant plus de deux siècles », indique le journal.

Revenant sur le développement des relations bilatérales en 2020, le diplomate américain a rappelé que les deux pays ont signé, en octobre 2020, une feuille de route de 10 ans définissant « la coopération en matière de défense, symbole de notre partenariat stratégique à long terme ».

+Aujourd’hui le Maroc+ relève que « la situation au Royaume s’améliore petit à petit à fin 2020 », citant à cet égard une note du Haut-Commissariat au Plan (HCP) sur la gestion et l’impact de la pandémie sur la croissance.

Le benchmark utilisé par le HCP montre que le Maroc figure désormais dans la liste des pays ayant été touchés considérablement par la pandémie, mais avec une gestion de plus en plus maîtrisée, explique la publication.

« Si l’année passée a connu l’enregistrement de la récession la plus importante pour le Maroc depuis une trentaine d’années, l’année en cours sera nettement meilleure, et ce, quelle que soit l’évolution de la pandémie », note le journal.

Sur le plan économique, les conclusions de la note du HCP laissent place à un peu plus d’optimisme pour le déroulement de l’année 2021, fait-il savoir, relevant que le scénario le plus optimiste table sur une croissance aux alentours de 4%. « La reprise attendue devra s’accompagner d’une nouvelle dynamique économique qui tranche avec les vieilles habitudes du passé », conclut-il.

Pour sa part, +Al Bayane+ rappelle qu’il y a plus d’un mois, l’Autorité sanitaire jubilait du haut du toit, signifiant que le vaccin contre le Coronavirus atterrirait dans le pays, début décembre, bien avant les autres. Le quotidien se demande sur les raisons du retard de l’arrivée du vaccin.

L’exécutif avait rassuré que le marché relatif à l’achat de dizaines de millions d’unités d’injections a été conclu, que des experts nationaux prenaient part aux tests d’expérimentation, souligne le journal, notant que « ce que l’on ne comprend nullement, c’est bel et bien cet hermétisme exercé sur la véracité de ce qui se passe au sujet du vaccin, alors qu’on est censé en avoir toute l’information, à travers la source officielle ».

« Il serait judicieux de libérer l’information, les Marocains sont assez matures pour en saisir le devoir qu’il faut et en avoir la réaction qui s’impose! », lance-t-il.

+Al Ittihad Ichtiraki+ fait savoir que la station tête du Slurry pipeline qui assure le transport de pulpe des phosphates entre les mines de Khouribga et la plateforme de valorisation à Jorf Lasfar, est un tournant majeur dans la stratégie adoptée par le groupe OCP dans la rénovation de sa chaine de production.

La réalisation du Slurry pipeline sur une longueur de 187 Km s’inscrit dans le cadre de la nouvelle stratégie de développement durable du Groupe OCP ayant pour objectif de hausser le rendement de la production tout en économisant les coûts logistiques à hauteur de 90%, la réduction de la consommation de l’eau de 3 millions m3 et la suppression de 930.000 tonnes des émissions de CO2.

+Bayane Al Yaoum+ s’intéresse à la mission d’information parlementaire consacré au Centre national et aux centres régionaux de transfusion sanguine qui a livré un rapport pour le moins alarmant sur la situation de ces centres.

Selon la publication, les membres de la mission ont d’abord tiré la sonnette d’alarme sur les stocks, soulignant que les dons quotidiens ne dépassent pas les 1.000 poches par jour, alors que le besoin quotidien des différents centres est compris entre 1.200 et 1.500 poches de sang.

En même temps, le rapport note une augmentation continue des besoins en raison de plusieurs facteurs comme le vieillissement de la population, et donc l’augmentation du nombre de malades chroniques. La mission exploratoire a également mis le doigt sur l’aspect qualitatif du sang disponible dans les différents centres, appelant à un renforcement du contrôle de la qualité.

Santé, sécurité et agriculture au menu des quotidiens marocains

La campagne de vaccination anti-Covid, la saisie en Méditerranée d’une grande quantité de stupéfiants et la superficie céréalière sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.+L’Opinion+ écrit que la campagne de communication sur l’opération de vaccination contre la Covid-19 n’a jamais commencé… et visiblement, elle ne commencera pas de sitôt, expliquant que ce retard est dû aux grandes incertitudes qui entourent les circuits d’approvisionnement.

A cet effet, les pouvoirs publics doivent faire preuve d’ouverture et de transparence avec une opinion publique dont l’espoir a été réduit à minima, insiste le quotidien, appelant les médias à doubler les efforts de sorte à combler les vides et les lacunes communicationnelles qui alimentent les rumeurs.

« Les citoyens, quant à eux, doivent être en éveil vis-à-vis des fake-news, dont la propagation sème la zizanie sur les réseaux sociaux, car l’heure est au sérieux, à la solidarité et à l’entraide », conclut-il.

+Aujourd’hui le Maroc+ lance qu’ « il y a aujourd’hui urgence sur le sujet du vaccin au Royaume », soulignant qu’ il aurait mieux valu que le ministère de la santé lance depuis le mois de novembre des rendez-vous d’information quasi quotidiens destinés au grand public à travers les médias de masse et crédibles.

Une telle démarche aurait pu éviter le grand flou et cette ambiance de suspicion qui règnent depuis quelques jours malheureusement, déplore le journal, relevant que le vide laissé a été une aubaine pour les champions de désinformation, de la sape et de la fake news…

L’Etat marocain va dépenser des milliards DH pour acquérir les volumes de doses nécessaires, assure-t-il, soutenant que « la communication élaborée n’est pas suffisante pour toucher et informer le Marocain lambda qui, lui, est plus exposé aux médias et canaux d’information de masse ».

+Akhbar Al Yaoum+ rapporte que bien que Khalid Aït Taleb table sur une immunité collective d’ici mai, une source au ministère de la Santé souligne que l’arrivée du vaccin est tributaire des promulgations et de l’opération de production qui bloque depuis des mois.

La même source ajoute que le ministère a mis en place, durant les derniers mois, une stratégie à même de garantir la vaccination de tous les Marocains si tout se passe comme prévu concernant l’arrivée des vaccins.

De son côté, le Professeur Said Afif, membre du comité scientifique et technique a relevé qu’on ne connaît la date de l’arrivée du vaccin, faisant savoir qu’il était prévu de le recevoir le 16 janvier, avant qu’un problème de programmation du vol qui devait acheminer les doses ne cause le report de l’opération.

+Al Yaoum Al Maghribi+ fait savoir que deux garde côtes de la Marine Royale en patrouille maritime en Méditerranée ont mis en échec, très tôt dimanche au large de cap spartel, une opération de trafic de résine de cannabis.

Une source militaire, citée par la publication, précise que les garde-côtes ont procédé à une poursuite d’un go-fast qui tentait de récupérer, depuis une embarcation artisanale, un total de 55 ballots de stupéfiants d’un poids total d’environ deux tonnes.

Les personnes arrêtées, au nombre de trois, l’embarcation ainsi que la cargaison de stupéfiants ont été acheminées par les garde-côtes de la Marine Royale vers le port de Tanger-ville et remises aux autorités compétentes pour les procédures judiciaires d’usage, ajoute-t-on de même source.

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ indique que la superficie semée en céréales d’automne s’est élevée à 4,1 millions ha au 8 janvier 2021 et devrait atteindre 4,3 millions Ha à la fin de la période des semis.

Selon le ministère de l’Agriculture, cette superficie est constituée à 44% de blé tendre, 34% d’orge et 22% de blé dur, notant que le rythme des emblavements en céréales s’est accéléré pour atteindre 3 millions Ha de semis en un mois suite aux pluies de fin novembre et du mois de décembre, démontrant la rapidité d’intervention grâce à l’amélioration des capacités mécaniques et la modernisation du parc mécanique national.

« La mise en place des cultures d’automne a connu une bonne dynamique dès la 3ème décade du mois de novembre 2020, marquée par une prédominance du travail mécanique des sols qui a concerné près de 94% de la superficie travaillée. La superficie totale emblavée à date, toutes cultures annuelles d’automne confondues, totalise 4,76 millions Ha dont 9% en irrigué, dominées par les céréales (86%), les fourrages (10%) et les légumineuses (4%) », fait savoir la même source.

Politique, santé et finance au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Le fort soutien à l’initiative marocaine d’autonomie pour le Sahara, la campagne de vaccination anti-Covid, les fortes précipitations et le secteur bancaire sont les principaux sujets traités par les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.+Le Matin+ rapporte que la majorité des participants à la Conférence ministérielle de soutien à l’initiative d’autonomie sous la souveraineté du Maroc, tenue virtuellement vendredi, ont exprimé leur appui fort à l’Initiative marocaine d’autonomie comme seule base pour une solution juste et durable au conflit régional du Sahara.

Les participants à cette conférence, organisée à l’invitation du Royaume du Maroc et des Etats-Unis d’Amérique, se sont engagés à continuer à plaider en faveur d’une solution se basant uniquement sur l’Initiative marocaine d’autonomie pour la résolution du conflit du Sahara, selon la synthèse des Présidents rendue publique à l’issue de la Conférence.

Représentant 40 pays dont 27 étaient représentés à un niveau ministériel, les participants ont également salué les projets de développement lancés dans la région, notamment dans le cadre du « Nouveau modèle de développement des provinces du sud », indique le quotidien.

+Challenge+ écrit que l’arrivée des vaccins est sans doute une « bonne nouvelle. Deux millions de doses cette semaine, huit millions en mars », notant que pour atteindre l’immunité collective, cela prendra beaucoup plus de temps.

Le Maroc se projette dans des réformes, un plan de relance, une aide fiscale à l’emploi, ce qui est de bon augure, rappelle l’hebdomadaire, appelant à anticiper la sortie de crise, en saisissant les opportunités qu’elle offre. « Les dégâts sont importants, les risques de la troisième vague, du variant anglais sont là, mais au-delà du vaccin, véritable issue du cauchemar, le meilleur antidote c’est l’espoir », fait-il observer.

Revenant sur les fortes précipitations qui se sont abattues sur le Maroc ces derniers jours, +Finance News Hebdo+ souligne que l’espoir renait chez les agriculteurs après deux années de rude sécheresse, faisant savoir que le Haut-commissariat au Plan (HCP) prévoit, à cet effet, une évolution de l’activité économique de 0,5% au premier trimestre 2021 en variation annuelle.

« Pour autant, ces fortes pluies sont-elles finalement bénéfiques, en particulier pour des villes comme Casablanca ? », se demande la publication, rappelant que la Métropole a enregistré en 6 jours une pluviométrie de 250 mm, soit l’équivalent de près de 70% des pluies d’une année. « Ce qui est une grâce pour l’économie s’est donc vite transformée en véritable cauchemar pour les Casablancais. Comme dirait l’autre, tout excès nuit », conclut-il.

Pour sa part +La Vie Eco+ souligne que cette semaine, le secteur bancaire, représenté par le patron du Groupement professionnel des banques du Maroc (GPBM), devait « comparaitre » au Parlement devant les députés membres d’une commission d’information sur le secteur.

L’objectif initial de cette commission, formée début 2020, était de permettre aux élus de s’assurer que les mesures décrétées par les autorités monétaires et le gouvernement notamment en faveur des opérateurs économiques étaient bel et bien appliquées par les établissements financiers, explique le journal, relevant que la chance du Maroc a été justement de disposer d’un secteur bancaire dont la solidité est avérée depuis des années.

Economie et environnement au menu des quotidiens marocains

Le taux d’inflation, la croissance économique et la problématique de l’eau sont les principaux sujets commentés par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+Aujourd’hui Le Maroc+ rappelle que depuis de longues années, le taux d’inflation national dépasse rarement 1,5%, ajoutant que les trois dernières années ont été marquées par un débat assez contradictoire mais très bénéfique sur le niveau de l’inflation dans notre pays.

Un premier camp est clairement pour une poursuite de la politique actuelle basée notamment sur la maîtrise de l’inflation, indique le quotidien, notant que le deuxième groupe est pour laisser filer le taux d’inflation à des taux beaucoup plus importants pour faciliter l’enclenchement d’une nouvelle dynamique économique où l’accès au financement devient nettement plus facile.

« Pour le moment, les deux camps ont des arguments solides, ce qui explique qu’un certain statu quo soit toujours en vigueur concernant l’inflation », fait-il remarquer.

+Akhbar Al Yaoum+ se fait l’écho d’un rapport du Haut-Commissariat au Plan (HCP), qui prévoit que l’économie nationale devrait enregistrer une croissance de 4,6% en 2021, après une récession de 7% au cours de l’année écoulée.

« Tenant compte d’une évolution de 4,7% prévue des impôts et taxes sur produits nets de subventions, le produit intérieur brut (PIB) devrait enregistrer une croissance de l’ordre de 4,6% en 2021 », indique le HCP qui vient de publier le Budget économique prévisionnel 2021.

En valeur, le PIB devrait progresser de 5,8%, précise la même source, notant que cette évolution fait ressortir une légère hausse de l’inflation, mesurée par l’indice implicite du PIB, de 1,1% au lieu de -0,1% en 2020.

De son côté, +L’Opinion+ souligne que « si les experts climatiques s’accordent sur le fait que les impacts des changements climatiques peuvent déjà être constatés sur le climat et l’évolution des ressources hydriques du Royaume, ils sont unanimes aussi à affirmer que le phénomène continuera à s’exacerber d’année en année ».

Le Maroc fait partie des « points chauds » où ces répercussions prendront la forme d’une augmentation des températures et d’une diminution des précipitations, prévient la publication, faisant savoir que cet état de fait risque de décapitaliser les actifs écologiques agricoles et forestiers.

Si le Maroc a tenté de jouer un rôle de mobilisation en organisant la Cop22 en 2016, il se doit de « préparer les décennies à venir en mettant toutes les chances de son côté pour mitiger les impacts climatiques négatifs et augmenter les chances de résilience de ses écosystèmes et de son cycle de l’eau ».

Economie et développement au menu des quotidiens marocains

Le futur pôle économique de Dakhla, les soft skills et la présence des entreprises marocaines en Afrique sont les principaux sujets traités par les quotidiens parus ce jeudi.+Aujourd’hui le Maroc+ constate que « des liaisons aériennes quotidiennes plus fréquentes, des investisseurs qui arrivent, des représentations diplomatiques plus nombreuses…, Dakhla est la nouvelle star montante ».

« La capitale d’Oued Eddahab a tout pour plaire et pour être un véritable futur pôle économique. Beaucoup voient dans cette ville une « future Tanger », ajoute la publication. Dans quelques années, la ville sera dotée d’un port parmi les plus grands et les plus modernes du Maroc et d’Afrique et dont les travaux de construction devraient démarrer en 2021, assure le journal, soulignant que ce port fera de la ville un hub pour les échanges entre le Maroc, l’Afrique et le monde.

« Il appartient maintenant aux responsables territoriaux ainsi qu’aux opérateurs économiques de la ville et de la région de planifier intelligemment l’évolution dans les années à venir », conclut-il.

+L’Économiste+ indique que le Maroc doit rassurer, aujourd’hui et plus que jamais, sur le risque RH, faisant savoir que les investisseurs demandent de plus en plus de techniciens et du personnel qualifié, en quantité suffisante.

Les tendances actuelles de l’emploi font ressortir des secteurs clés comme l’Offshoring, les IT, les Banques ou encore l’automobile, relève le quotidien, notant que ces compétences dont il est question ne s’apprennent pas uniquement à l’école.

« Elles reposent en fait sur la personnalité et les soft skills, mais aussi sur les capacités d’improvisation et de renouvellement permanents. L’adage le dit bien : il n’y a de richesses que d’hommes », fait-il observer.

+Libération+ se fait l’écho d’une déclaration du président de la commission Afrique à la Confédération générale des entreprises au Maroc (CGEM), Abdou Diop qui a affirmé que les entreprises marocaines sont présentes dans plus de 45 pays africains. Une présence réussie grâce à une approche pragmatique, prudente et progressive.

« Les entreprises marocaines sont présentes dans plus de 45 pays africains. Elles ont construit depuis une vingtaine d’années, des relations économiques très porteuses avec les différents pays du continent. Ces relations se sont consolidées au fil des années en adoptant une approche pragmatique, prudente et progressive », a-t-il souligné.

Selon lui, ces relations ont débuté avec des exportations/importations dans une approche de commerce et avec les pays les plus proches sur le plan géographique et culturel, à savoir le Maghreb, l’Afrique de l’Ouest et du Centre.

Intempéries, santé et sécurité au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi se focalisent sur nombre de sujets notamment les inondations qu’a connues la ville de Casablanca, le retard de la campagne de vaccination anti-Covid et la saisie d’une importante quantité de drogue à Kénitra.+Assabah+ rapporte que les dernières intempéries, à Casablanca, ont fait plus de dégâts chez les morts que chez les vivants. Le cimetière d’Al Ghofrane a été tellement submergé par les eaux que les tombes se sont affaissées et que plusieurs linceuls sont remontés à la surface. Une scène chaotique.

Selon le quotidien, les Casablancais se sont rendus en masse, dimanche, dans les cimetières de la ville, non pas pour visiter les tombes de leurs proches et y lire des invocations mais aussi pour rechercher les corps des défunts dans les mares d’eau, après la destruction des sépultures suite aux dernières intempéries. Une scène chaotique qui a sidéré les femmes en pleurs qui voyaient réapparaître les linceuls des défunts récemment enterrés.

Le journal fait savoir que plusieurs familles se sont précipitées vers le cimetière Al Ghofrane pour s’enquérir de l’état des tombes de leurs proches. Certains recherchaient les sépultures des leurs, d’autres remettaient les stèles à leur place, et d’autres encore s’assuraient que les corps étaient toujours enterrés, de peur qu’ils ne tombent entre les mains de charlatans. Quant aux femmes, elles étaient tout aussi choquées et en colère contre les responsables de la ville qui, disent-elles, ne respectent même pas les morts.

+Al Alam+ se fait l’écho d’une déclaration de Azeddine Ibrahimi, membre de la commission scientifique et technique sur la pandémie de Covid-19, qui a souligné que l’achat de millions de doses de vaccin anti-Covid ne signifie pas forcément la réception de ces doses et le lancement de l’opération de vaccination.

Il expliqué que l’acheminement des vaccins et la mise en place d’un plan de vaccination massive reste tributaire de la situation sur le plan international et les spéculations sur ces produits.

Si le Maroc n’a pas encore reçu les vaccins, c’est notamment en raison de la capacité de production limitée au niveau mondial car toutes les entreprises impliquées dans ce domaine ne pourront produire les 10 milliards de doses nécessaires pour assurer une immunité collective, a-t-il ajouté, notant que les pays ayant développé les vaccins ont acheté toutes les doses, à l’image des USA et des pays européens.

D’autres part, ces vaccins et toutes les matières premières nécessaires à leur fabrication sont produits en Inde et en Chine, a noté M. Ibrahimi, faisant observer qu’il est, de facto, difficile de recevoir un quelconque vaccin avant que ces deux pays ne vaccinent leurs populations.

+Rissalat Al Oumma+ rapporte que le service préfectoral de la police judiciaire de Kénitra a mis en échec, lundi, sur la base d’informations précises fournies par les services de la Direction générale de la surveillance du territoire, une opération de trafic de 1,120 tonne de résine de cannabis à bord d’un camion de transport international routier de marchandises.

La Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) a indiqué, dans un communiqué, cité par la publication, que le véhicule, en provenance d’une ville du nord du Royaume, a été intercepté à l’entrée de la ville de Kénitra, faisant savoir que les fouilles effectuées à bord du camion ont permis la saisie de 36 colis d’un poids total d’une tonne et 120 kg de drogue, soigneusement emballés dans des fûts en plastique vides, ainsi que l’interpellation du conducteur du camion.

Santé, économie et migration au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

La campagne de vaccination, les fortes précipitations à Casablanca, la reprise économique et la migration clandestine sont les principaux sujets abordés par les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.+Challenge+ se demande : « Où sont les vaccins ? On n’en sait rien, ils devaient arriver en décembre, la logistique est prête, d’après ce qu’on nous dit… ».

« Sans vaccination, nous ne retrouverons pas une activité économique viable », prévient le journal, notant que « si on ne réussit pas à créer une adhésion autour du vaccin, le Maroc souffrira, or l’adhésion a besoin de transparence ».

Le défi c’est de remettre la machine en marche, car nous en avons des centaines de milliers de familles qui n’ont plus aucun revenu, indique l’hebdomadaire, soulignant que le sanitaire, l’économique et le social ne peuvent plus être segmentés, d’où la nécessité d’avoir une vision d’ensemble.

« L’année qui s’ouvre, doit obliger nos dirigeants à répondre à ces trois défis », conclut-il.

Par ailleurs, +La Vie éco+ écrit que « si les élus de Casablanca avaient dûment planifié, programmé et lancé en temps voulu les projets de voirie, d’entretien et d’ouvrages nécessaires, la ville n’aurait pas été littéralement noyée à cause de 35 mm de pluies ».

Les communes qui devaient, par exemple, dépenser en 2020 quelque 13 milliards de dirhams (1 euro = 10,8 DH) dans de grands travaux n’en ont utilisé en fin de compte que 2 milliards, soit un taux de réalisation d’à peine 16%, déplore la publication, qui se demande sur les raisons qui poussent un élu, un président de commune ou autre à retarder des projets pour lesquels des budgets sont déjà disponibles et ne demandent qu’à être décaissés. « Et pourquoi, surtout, les Casablancais et les citoyens d’autres villes devraient-ils encore faire confiance à de tels élus ? », s’interroge-t-il.

Pour sa part, +Finances News Hebdo+ souligne qu’« il y a au moins un élément qui prête à l’optimisme en ce début d’année 2021 : le retour des pluies ! ». Si la clémence du ciel, avec une bonne pluviométrie, est un paramètre clé dans les déterminants de la croissance nationale, elle reste cependant insuffisante dans le contexte actuel, nuance la publication.

+Assahraa Al Maghribia+ rapporte que la Marine royale a porté assistance, jeudi, à une embarcation de fortune en difficulté au large de Nador, avec à bord 21 Subsahariens candidats à la migration irrégulière, dont les cadavres d’une femme et d’un bébé.

Selon une source militaire, cité par le quotidien, les secourus ont reçu les soins nécessaires à bord de l’unité de la Marine Royale avant d’être acheminés vers le port de Nador et remis à la Gendarmerie Royale pour les procédures d’usage.

Social et moralisation de la vie publique au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi se focalisent sur nombre de sujets notamment les fortes précipitations à Casablanca et la lutte contre la corruption.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que « les dernières précipitations ont de nouveau montré combien les infrastructures de certaines villes sont tout simplement dépassées », soulignant que la circulation dans une ville comme Casablanca est fortement perturbée, voire paralysée dans certaines artères.

Les images et vidéos qui ont fait le tour de la Toile renseignent suffisamment sur l’état de la métropole, indique la publication, avançant que la gestion de la ville laisse trop à désirer avec une mairie complètement dépassée.

« Les Casablancais n’acceptent plus que les mêmes explications soient à chaque fois répétées par les élus dont le nombre dépasse la centaine. Les habitants demandent des solutions », insiste le journal. « Le temps désormais est à l’action et non plus aux communiqués et aux réunions », conclut-il.

Dans le même sillage, +L’Economiste+ indique qu’ « à l’aune des dernières inondations, l’on voit bien que la pratique du pouvoir finit par détacher les élus des environnements sur lesquels ils se sont appuyés pour les campagnes électorales ».

« Dès lors, il ne faut guère s’étonner si ce sont des quartiers populaires, c’est-à-dire les populations à qui ces élus ont promis un monde meilleur, qui paient un lourd tribut », poursuit le quotidien, notant que « sous ce prisme, même le contrat moral envers les citoyens est piétiné ».

Le bilan lourd, mais toujours provisoire, des inondations a valeur d’aveu d’échec, constate-t-il, relevant que « la démocratie représentative est malade, et Casablanca n’est qu’un exemple parmi d’autres justifiant l’impérieuse nécessité d’inventer d’autres manières de faire la politique ».

Sur un autre registre, +Bayane Al Yaoum+ souligne que la Journée nationale de lutte contre la corruption, célébrée le 6 janvier de chaque année, a constitué une occasion idoine pour promouvoir les valeurs de probité, de transparence et de la bonne gouvernance et pour passer en revue les efforts déployés par le Maroc en la matière.

Selon le journal, il est nécessaire d’inciter les citoyens à se mobiliser davantage dans le processus de lutte contre la corruption, et ce pour renforcer la confiance des Marocains dans leur pays, son avenir et ses institutions.

Santé et économie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi consacrent de larges commentaires notamment l’autorisation par le Maroc du vaccin AstraZeneca, le lancement de liaisons Casablanca-Dubaï et la relance économique des secteurs impactés par la pandémie.+Le Matin+ rapporte que le ministère de la Santé a validé, ce mercredi une « autorisation temporaire d’urgence » pour le vaccin contre le Covid-19 élaboré par le laboratoire britannique AstraZeneca et l’université d’Oxford, selon un document du ministère de la Santé publié par la presse.

Le vaccin AstraZeneca/Oxford, commercialisé sous le nom Covidshield, est autorisé pour une durée de 12 mois et sera administré en deux temps, avec un intervalle « de quatre et 12 semaines » entre les deux doses, précise le document du ministère de la Santé, cité par le journal.

A noter que le Maroc avait annoncé avoir commandé 65 millions de doses des vaccins du Britannique AstraZeneca et du Chinois Sinopharm, rappelle-t-il.

+L’Economiste+ fait savoir que la compagnie Royal Air Maroc lancera, le 28 mars prochain, une nouvelle route aérienne directe reliant Casablanca à Dubaï.

Cette nouvelle route sera desservie trois fois par semaine avec des vols au départ de Casablanca qui seront opérés tous les mardis, jeudis et dimanches à 20h05 (arrivée à Dubaï à 06h35 heure locale).

Quant aux vols depuis Dubaï, ils seront programmés tous les lundis, mercredis et vendredis, avec un départ prévu à 08h35 (heure locale) pour une arrivée à Casablanca à 13h35. A noter que RAM effectuera les vols par Boeing 787 Dreamliner.

+Aujourd’hui le Maroc+ indique que le Comité de veille économique (CVE) a signé mercredi de nouveaux contrats programmes pour soutenir certaines activités

Ces contrats-programmes concernent les salles de sport privées ; les industries culturelles et créatives ; les restaurateurs ; les médias et le transport touristique.

Selon le CVE, ces contrats programmes visent la préservation des emplois et de la trésorerie des entreprises opérant dans ces secteurs qui continuent à subir de plein fouet les effets de la crise de Covid-19. Ce n’est pas tout.

Les responsables annoncent la signature de l’avenant au contrat programme lié au secteur du tourisme qui vient acter la prorogation des mesures d’accompagnement de ce secteur jusqu’au 31 mars 2021. Cet avenant vient également pour l’intégration des intérimaires touristique, la prolongation d’un an des agréments des transporteurs touristiques et la prolongation des délais de régularisation pour les guides touristiques, précise la publication.

L’actualité économique fait la manchette des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi se focalisent sur nombre de sujets notamment la portée stratégique de la Zlecaf, les retombées économiques de la pandémie de Covid-19 et le potentiel inexploité.+Al Bayane+ note que la création de la ZLECAF est devenue une réalité concrète à partir du 1er janvier à la suite d’une cérémonie officielle de lancement, après que l’accord eût obtenu le nombre de ratifications requises.

Comme son nom l’indique, la ZLECAF vise l’instauration d’un vaste marché au niveau continental. Il faut dire que le chemin pour y parvenir a été long et sinueux. Il a fallu attendre près de 60 ans, depuis la création de l’OUA en 1963 (devenue Union Africaine en 2002), pour voir enfin voeu qui animait les pères fondateurs se réaliser.

Cet accord s’inscrit dans le sillage de l’agenda 2063 qui prévoit un certain nombre d’actions phares dont notamment la création d’un réseau intégré de trains à grande vitesse, l’instauration d’un passeport africain permettant la libre circulation des personnes, la création d’une université virtuelle africaine, l’instauration de la paix sur le Continent en résolvant tous les conflits…

Il s’agit d’une vision globale qui veut faire de l’Afrique, à l’avenir, un « acteur dominant sur la scène mondiale ».

+Le Matin+ se fait l’écho du rapport du Fonds monétaire international (FMI) à l’issue de ses consultations de 2020 avec le Maroc au titre de l’Article IV et selon lequel la réactivité du gouvernement marocain a permis de contenir les retombées économiques de la pandémie de Covid-19.

« La résilience des paiements et la baisse des importations ont permis de contenir les besoins de financement extérieur du Maroc », indique le FMI dans un communiqué diffusé mardi, tablant sur une croissance de 4,5% en 2021 pour le Royaume.

L’institution financière internationale basée à Washington a noté que les réserves en devises « restent largement au-dessus » du niveau de l’année précédente grâce notamment au recours à la Ligne de précaution et de liquidité (LPL) en avril dernier, ainsi qu’à un plus grand accès au financement extérieur.

« Les banques ont jusqu’à présent navigué la récession plutôt bien, et le crédit a continué à augmenter en 2020, reflétant à la fois une réponse forte de la banque centrale, qui a amélioré les conditions (d’accès) aux liquidités et réduit les taux d’intérêt, outre les programmes de crédits garantis du gouvernement », se félicite le FMI, citée par le quotidien/

+Aujourd’hui le Maroc+ cite une étude sur l’offre exportable du Maroc, élaborée par l’Association marocaine des exportateurs du Maroc (ASMEX) en partenariat avec Mazars et Grant Thornton. Selon cette étude,  « s’attaquer au commerce international est une réelle opportunité pour le Maroc. A la clef, 15 milliards de dollars potentiels à travers des capacités existantes dormantes, des opportunités offertes par les dynamiques sectorielles ou encore la forte demande mondiale.

Par secteur, c’est 2,85 milliards de dollars potentiels à l’export pour la chimie et parachimie, 2,64 milliards de dollars pour le textile, 2,14 milliards de dollars pour l’automobile, 1,8 milliard de dollars pour les produits de la mer, ou encore 1,7 milliard de dollars pour l’agriculture.

Concernant les régions à fort potentiel d’export, on trouve, en top 3, Casablanca-Settat en tête avec une estimation de 147 milliards de dirhams grâce à une panoplie de secteurs porteurs comme la chimie et parachimie, l’aéronautique, l’automobile ou encore la finance, pour ne citer qu’eux. Elle est suivie par la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima avec un potentiel estimé à 72,4 milliards de dirhams par le biais de l’automobile, du textile, de l’agriculture, de l’Offshoring et des produits de la mer. Et, en troisième position, Rabat-Salé-Kénitra avec 61 milliards estimés à travers l’automobile, le textile-cuir ou encore l’agro-industrie.

A travers cette étude, l’Asmex ambitionne d’élaborer un contrat-cadre avec la tutelle, fait savoir journal. Dans son viseur, la mise en place d’une stratégie de développement des exportations marocaines. Pour atteindre l’objectif, plusieurs axes clés ont été identifiés. Parmi eux, on note la diversification des marchés et secteurs, la création d’une forte valeur ajoutée à l’export ou encore l’impulsion d’une dynamique régionale et d’un ancrage territorial.

+L’Economiste+ indique que l’économie nationale aurait régressé de 5,5% au quatrième trimestre 2020, au lieu de -7,2% un trimestre plus tôt, sous l’effet d’une baisse de 4,9% de la valeur ajoutée hors agriculture et d’une contraction de 7,4% de celle de l’agriculture.

C’est ce qu’indique le Haut-Commissariat au Plan (HCP) dans sa nouvelle note de conjoncture. La valeur ajoutée agricole s’est en effet contractée de 7,4% au quatrième trimestre 2020, en variation annuelle, « dans un contexte d’augmentation des coûts de production et du retard des précipitations automnales », explique le HCP.

De son côté, la demande mondiale adressée au Maroc a reculé de 4,1% au dernier trimestre en glissement annuel. À cela s’ajoute une la baisse de la consommation des ménages sur la même période. Mais celle-ci a limité la baisse à 3,5% contre 10,7% un trimestre auparavant.

Economie, sociale et culture au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Le lancement de la ZLECAF, la solidarité à l’ère du coronavirus et l’intérêt des musées en cette période de crise sanitaire sont les principaux sujets évoqués par les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.+L’Economiste+ rapporte que les échanges commerciaux dans le cadre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) ont été lancés ce vendredi lors d’une cérémonie virtuelle initiée par le secrétariat de la Zone continentale, basée à Accra (Ghana).

Ce lancement officiel a été décidé en décembre dernier par les hefs d’Etat et de gouvernement des 54 pays membres de l’Union africaine, à l’occasion du Sommet extraordinaire tenue par visioconférence sur la Zone Continentale.

Il constitue une étape importante dans l’intégration économiques dans un espace commercial des plus importants au monde avec 1,2 milliard de consommateurs actuellement et qui devront atteindre près de 2,5 milliards en 2050.

+L’Observateur du Maroc et d’Afrique+ écrit qu’au début de la crise sanitaire, le Maroc a fait parler de lui dans le monde entier. Sa gestion proactive, inspirée des hautes orientations royales, a été exemplaire ».

Très vite, le Fonds spécial pour la gestion de la pandémie du coronavirus a été créé donnant ainsi une nouvelle preuve que la solidarité reste une valeur sûre dans le Royaume, poursuit la publication. Le Maroc s’est aussi démarqué par sa capacité à mobiliser ses propres forces créatrices pour assurer, rapidement, son autosuffisance en masques, rappelle la publication, soulignant que des jeunes ont pu montrer leur aptitude à innover en créant des respirateurs, des appareils de stérilisation et d’autres outils nécessaires pour contrer la propagation du virus.

Aux derniers jours de 2020, en plus de la proclamation officielle de la reconnaissance américaine de la souveraineté du Maroc sur son Sahara, l’accord historique tripartite signé par le Maroc avec les États-Unis et Israël en faveur de la paix et du co-développement est venu clore cette année qui a assurément mal commencé, mais qui s’est terminé sous le signe de la joie et de l’espoir, estime-t-il.

Pour sa part, +La Vie éco+ relève que l’enseignement majeur de cette crise pandémique est sans doute l’importance de l’esprit collectif.

Les opérateurs économiques, notamment dans le secteur privé, ont été contraints de reconsidérer en profondeur leurs visions de l’avenir, leur sens des priorités et leur engagement citoyen au-delà des approches purement « business », explique l’hebdomadaire, ajoutant que les entreprises sont des piliers de la construction socioéconomique qu’il faut renforcer et soutenir.

« Si le Maroc a pu faire preuve de résilience, c’est peut-être parce que très tôt et face à la crise, les acteurs ont tous, sans exception, et fort heureusement, compris que l’épreuve ne pouvait être gagnée que collectivement », insiste-t-il.

+Aujourd’hui le Maroc+ indique que les musées se sont voulus une échappatoire pour les férus de l’art, en ces circonstances de pandémie.

Après environ trois mois de confinement, ces espaces ont aidé ces passionnés à échapper à l’angoisse de cet isolement en programmant des expositions virtuelles. C’est le cas de « César : Une histoire méditerranéenne » organisée auparavant au Musée Mohammed VI d’art moderne et contemporain et mise en ligne par la Fondation nationale des musées, fait savoir le quotidien.

La crise pandémique et l’avènement du nouvel an au menu des quotidiens marocains

Les enseignements de la crise pandémique et l’avènement du nouvel an sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+Assahraa Al Maghribia+ écrit que la crise pandémique a constitué une occasion idoine pour mettre en avant ses atouts et les capacités des Marocains à innover.

À l’ère du Coronavirus, le Royaume est passé à la vitesse supérieure, a franchi des étapes importantes sur la voie du progrès et su surmonter toutes les difficultés, a ajouté le quotidien, rappelant à cet effet la création du Fonds spécial dédié à la gestion de la pandémie de Covid-19, sur hautes instructions royales, et le dépôt de plusieurs brevets d’invention dans le domaine de la santé.

Pour sa part, +Al Bayane+ souligne que si le monde se réjouit à l’idée de tourner la page, il serait plus utile de considérer l’année 2020 comme une période riche en enseignements.

Les stigmates intergénérationnels laissées par cette période inédite risquent de perdurer de longues années durant, prévient le journal, appelant à analyser et remettre en question plusieurs sujets pour que « l’après Covid-19 » marque un véritable sursaut des consciences.

La publication déplore le fait que plusieurs chefs d’entreprises ont sauté sur l’occasion pour des réductions de salaires sauvages, des fraudes à l’assurance maladie et des licenciements abusifs. « Une fois encore l’État devra être de tous les combats et pourra dresser des bilans concernant ces sociétés qui pleuraient misère mais qui débutent 2021 sous les meilleurs auspices », fait-il remarquer.

+Aujourd’hui le Maroc+ lance : « heureusement, 2021 est aujourd’hui perçue comme le bout de ce tunnel et l’avènement de la lumière ».

De nombreux signes donnent l’espoir que l’année qui commence sera synonyme de fin de la pandémie, estime la publication, faisant savoir qu’avec le début de la vaccination massive, et avec elle un retour progressif à la vie normale, on s’acheminera vers la fin de cette peur contre un ennemi invisible, minuscule mais mortel et dévastateur.

Pour le journal, l’espoir est ainsi permis surtout avec la programmation d’ores et déjà d’un chantier important au Maroc avec le démarrage effectif de la généralisation de la couverture sociale pour tous les Marocains.

Santé et social au menu des quotidiens marocains

La campagne de vaccination, l’avènement du nouvel an et la généralisation de la couverture sociale sont les principaux sujets commentés par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+L’Economiste+ s’interroge « Mais où sont donc passés les vaccins annoncés ? », ajoutant que l’opinion publique s’impatiente alors que les images de démarrage de campagnes de vaccination se multiplient dans le monde.

« Nous voilà dépourvus et à la merci de fournisseurs aux agendas incontrôlables, pensent les uns. C’est probablement en relation avec la fiabilité des produits, répondent les vaccino-sceptiques. Le sujet prend un tour tragique compte tenu des derniers développements : l’apparition d’une souche de virus qui plaide pour l’accélération des vaccinations de manière à éviter des catastrophes plus grandes encore », écrit-il.

Ce n’est pas la première fois que la réponse à la pandémie est conditionnée par une question d’approvisionnement et/ou des stocks disponibles, rappelle la publication, avant de marteler qu’il est « toujours possible de se consoler en observant que la shortlist des fabricants est peu fournie… Lorsque les interrogations sont loin d’être exotiques et que  les enjeux engagent la souveraineté d’un pays,  le pire cependant serait de n’en tirer aucun enseignement ».

+Al Bayane+ écrit qu’« on a tous vraiment hâte de quitter cette année 2020 qui rend, fort heureusement, ses ultimes soupirs ».

On aura vécu, tout au long du reste, le spectre d’un fléau pandémique terrible porteur de mal et de désarroi, démolisseur des turbos de l’économie et ravageur de la vie et de l’avenir, explique la publication, notant que la crise virale aura sans doute, constitué une belle leçon de conscience pour remettre en cause nombre de conduites au niveau de la précarité des politiques publiques, notamment de la santé et de l’éducation nationale.

« Une nouvelle année qui aura rompu, sans répit, avec un tas de dysfonctionnements politiques, sociaux et économiques ralentisseurs de la bonne marche de notre pays », ajoute le journal.

« C’est de cette nouvelle année-là qu’on voudra si ardemment pour que son lugubre homologue ne soit plus qu’un mauvais souvenir et que le lendemain soit synonyme de santé, de prospérité et de progrès », conclut-il.

+Aujourd’hui le Maroc+ souligne que le chantier de la généralisation de la couverture sociale a pris une tournure inattendue et dommageable dès qu’il est arrivé dans la sphère des politiques. Depuis quelques jours, les députés et les conseillers sont en train de se disputer le statut de chef de file du projet en matière de législation, rappelle le quotidien, déplorant que le sujet principal ne concerne plus le contenu de la réforme en elle-même mais plutôt qui est habilité à la piloter au niveau des textes de lois qui devront la régir.

Santé, administration et économie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi s’intéressent à la campagne vaccinale nationale contre le nouveau coronavirus, à la digitalisation de l’administration et au marché de l’automobile.+Al Bayane+, fait savoir que toutes les dispositions sanitaires et logistiques sont prises pour entamer cette campagne dans les conditions optimales.

Il faut bien dire que la population, toutes catégories confondues, est impatiente d’en finir avec cette pandémie, fait remarquer le journal, relevant qu’en attendant l’amorce de la vaccination, les autorités locales mettent en avant une série de mesures préventives en vue de contenir la propagation du virus.

Toute l’attention est désormais focalisée sur l’épreuve vaccinale qui se profile à l’horizon de manière imminente aussi bien en milieu urbain que rural, ajoute-t-il

Pour sa part, +Aujourd’hui le Maroc+ relève que dans les jours qui viennent, des centaines de milliers d’usagers vont se ruer sur les plateformes digitales pour s’acquitter de la traditionnelle vignette automobile, ajoutant que le rush annuel de fin décembre dans les administrations et perceptions durait depuis tellement longtemps qu’on le croyait ancré à jamais et inamovible.

En permettant, depuis quelques années, le paiement à distance de cette taxe, le Maroc a réalisé une des avancées les plus spectaculaires en matière de dématérialisation, écrit la publication, notant qu’à la douane, aux impôts, dans les perceptions, les tribunaux ou encore dans les conservations foncières, des armées d’agents et de fonctionnaires sont mobilisées pour assurer et gérer des process parfois basiques.

« Avec la digitalisation en marche, ces fonctionnaires représentent désormais une ressource précieuse que l’administration peut exploiter autrement surtout pour rendre un service public de meilleure qualité et avec plus de valeur ajoutée », conclut-il.

+Akhbar Al Yaoum+ relève qu’en une année marquée par la crise sanitaire de la Covid-19, le secteur de l’automobile d’occasion présente des indicateurs « relativement sains ».

Au cours de ce second semestre, le trio de tête au niveau de l’offre de véhicules particuliers reste inchangé. Renault maintient ainsi sa première position, avec une moyenne de 20.000 annonces actives, devant Peugeot avec 15.000, selon le site d’annonces +Avito+, cité par la publication.

Volkswagen ferme le trio avec plus de 14.000 annonces actives. « Ce classement constitue une tendance lourde qui se confirme depuis 2014. Du côté des marques premium, le top 3 reste le même. En tête, Mercedes avec 9.450 annonces actives, suivie par Audi avec 2.450 annonces et BMW avec 2.300 durant les cinq derniers mois », affirme la plateforme.

Politique et économie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi se focalisent sur la guerre médiatique menée par l’Algérie à l’encontre du Maroc, le nouveau modèle de développement et le partenariat économique entre le Maroc et Israël.« Mais quelle mouche a bien pu piquer notre voisin de l’est pour verser encore dans de tels égarements ? », se demande +Al Bayane+.

« Qui goberait ses récentes fake news sur la zone sereine d’Al Mahbes, alors que tout le monde s’étonne et déplore ces viles allégations au grand jour ? », s’interroge le quotidien, notant que le Maroc s’installe sur l’Atlantique le plus légitimement et sereinement du monde, conforté par le plébiscite universel dont il ne cesse de jouir, de par le déferlement copieux des reconnaissances.

« Aujourd’hui, l’Algérie a beau mentir et dissimuler la réalité sur la balustrade du média, elle ne fait que se ridiculiser davantage sur toute la ligne », estime la publication.

« Ils finiront par mordre de la poussière des guerres inventées de toutes pièces sur les frontières d’à côté par une hystérie médiatique mensongère », conclut-il.

Sur un autre registre, Aujourd’hui le Maroc rappelle que la Commission spéciale sur le modèle de développement (CSMD) rendra sa copie dans les quelques jours qui viennent.

Une chose est sûre : les attentes, déjà très fortes au moment du lancement de ce processus, le sont davantage aujourd’hui au regard de la conjoncture, affirme le quotidien, qui évoque là une volonté affichée et partagée par tous les acteurs quelle qu’en soit la nature, économiques, institutionnels, publics, privés, politiques, ou encore associatifs.

En plus d’y avoir eux-mêmes contribué directement ou indirectement, ce sont ces mêmes acteurs qui devront d’ailleurs donner corps aux propositions de la Commission spéciale et devront par conséquent se les approprier au préalable, ajoute-t-il, faisant savoir que ladite Commission pourrait être amenée à devoir expliquer ses choix et le bien-fondé des options retenues.

+L’Economiste+ rapporte que plusieurs secteurs industriels à fort potentiel de partenariat Maroc-Israël ont été identifiés lors d’un entretien, tenu lundi en mode visioconférence, entre le ministre de l’Industrie, du commerce et de l’économie verte et numérique, Moulay Hafid Elalamy, et le ministre israélien de l’Économie et de l’industrie, Amir Peretz.

Il s’agit notamment du textile, de l’agro-industrie, de la recherche et développement (R&D) appliquée à l’industrie, des technologies vertes et de l’industrie des énergies renouvelables, précise le ministère, ajoutant que les deux parties ont convenu de la mise en place d’un groupe de travail conjoint pour élaborer un plan d’action dans les secteurs identifiés.

L’entretien entre Elalamy et Peretz a porté sur les perspectives d’une coopération fructueuse entre les deux pays, s’appuyant sur leurs avancées économiques et répondant à leurs priorités et stratégies de développement, fait savoir le ministère.

Politique, économie, santé et sport au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

La réactivation des mécanismes de coopération entre le Maroc et Israël, le bilan de l’année 2020, le remboursement anticipé d’une partie du tirage sur la LPL et l’acquisition par le Maroc de 65 millions de doses de vaccin anti-Covid, sont les principaux sujets abordés par les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.Evoquant le rapprochement Maroc-Israël, +Challenge+ écrit que le Maroc est un pays qui déploie ses branches et ses feuilles pour exprimer son ouverture constante sur le monde, faisant observer qu’avec l’Union Européenne au Nord de la Méditerranée, les Etats Unis d’Amérique à l’Ouest, la Chine et la Russie à l’Est, le Maroc a toujours su garder son indépendance et cultiver sa neutralité positive.

Le poids de l’histoire du Royaume, son « épaisseur » et surtout sa complexité doivent être revisités pour bien comprendre les positions actuellement prises par l’Etat, en toute souveraineté, sans aucune concession sur les questions de principes dont l’intégrité territoriale de la Nation marocaine et la Palestine, souligne l’hebdomadaire.

De son côté, +La Vie Eco+ écrit que bien que pandémique, l’année qui s’achève a été pour le Maroc un vaccin grandeur nature qui produira des anticorps bénéfiques les années à venir, soulignant que le premier enseignement à retenir, c’est que « le Maroc ne devrait jamais perdre de vue qu’en période de survie, il doit être en mesure de s’auto-suffire et de répondre à ses besoins en s’appuyant exclusivement sur ses possibilités, ses acteurs, ses opérateurs et personne d’autre ».

L’autre enseignement de la pandémie a été de découvrir qu’en mode crise ou survie, le paramètre le plus déterminant est surtout l’élément humain qui agit directement sur les capacités collectives à faire face à l’adversité, poursuit la publication, ajoutant que pendant la pandémie, enfin, il s’est réalisé au Maroc et dans tous les domaines des actions qu’on disait nécessaires, qu’on savait possibles, certes, mais qu’on retardait soit pour des raisons d’agenda, soit simplement pour ne pas sortir de la zone de confort.

Réagissant à l’annonce récente du remboursement anticipé du Maroc au Fonds monétaire international, +Le Temps+ indique que « rembourser par anticipation est bien ».

Comme le soulignent nos autorités monétaires, le Maroc avait procédé, le 7 avril 2020, à un tirage sur la LPL pour un montant équivalent à près de 3 milliards de dollars, remboursable sur 5 ans avec une période de grâce de 3 ans.

Au registre sanitaire, +Al Ittihad Al Ichtiraki+ rapporte que le Maroc a acquis 65 millions de doses des deux vaccins pour lesquels le Royaume a opté.

Selon le ministre de la Santé, Khalid Ait Taleb, la population ciblée s’élève à 25 millions de personnes, ajoutant que les préparatifs pour le lancement de la campagne nationale de vaccination ont atteint un stade « très avancé ».

Côté sport, +Al Massae+ fait savoir que le président de la Fédération royale marocaine de football (FRMF), Fouzi Lekjaâ, a débuté une campagne pour briguer un siège au sein du Conseil de la FIFA, l’organe décisionnel le plus important dans l’organigramme de l’instance footballistique mondiale.

Le patron du football marocain part avec un atout de taille, puisque l’élection aura lieu dans son propre pays, le Maroc, en mars prochain, rappelle le quotidien.

Il est probable que Fouzi Lekjaâ bénéficie, dans sa course à l’obtention d’un fauteuil au Conseil de la FIFA, du soutien de plusieurs fédérations africaines, notamment à cause de sa politique menée en tant que responsable des finances de la Confédération africaine de football (CAF). En tant que responsable de la CAF chargé du volet financier, Lekjaâ a pu augmenter les ressources financières des fédérations africaines, notamment via des subventions qui devront servir à promouvoir le football féminin.

Santé, sécurité et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi mettent l’accent sur l’impact de la Covid-19 sur la situation des enfants, l’acquisition d’un lot important de doses de vaccin anti-Covid-19, la lutte contre la criminalité et la piètre prestation du WAC en Ligue des champions d’Afrique.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que les dernières statistiques révélées par le Haut-Commissariat au Plan et l’Unicef au Maroc montrent que les enfants ont aussi souffert de cette crise sanitaire sur tous les plans, évoquant notamment le cas de l’éducation.

Nos enfants, comme partout dans le monde, ont dû basculer du jour au lendemain d’un enseignement 100% en présentiel à un enseignement 100% à distance, rappelle la publication, faisant observer que beaucoup ont rencontré des difficultés à s’adapter au nouveau système.

Cela veut dire inéluctablement que certaines connaissances n’ont pas été acquises convenablement, souligne l’auteur, notant que cette situation montre bien que comme les grands, les petits ont souffert d’une crise inédite à tous les niveaux.

« L’enseignement en format distanciel creuse les inégalités », martèle l’Économiste, citant les derniers chiffres du HCP, qui montrent que dans plus de la moitié des cas, les enfants ratent l’école, car il leur manque la logistique de base: des connexions internet, des smartphones, des PC.

La confirmation d’inégalités en matière d’équipements ne peut être désarticulée de celles qui relèvent de formes de déficits plus classiques, ajoute l’auteur, relevant que le sujet sera encore une fois celui des inégalités économiques et sociales.

Pour lui, c’est cette bataille qu’il faut engager pour gagner celle de la fracture numérique et non l’inverse.

+Maroc le Jour+ cite une déclaration du ministre de la Santé, Khalid Ait Taleb qui a fait savoir que le Maroc a acquis 65 millions de doses des deux vaccins pour lesquels il a opté, précisant que la population ciblée s’élève à 25 millions de personnes.

Les préparatifs pour le lancement de la campagne nationale de vaccination ont atteint un stade « très avancé », a-t-il indiqué lors du Conseil du gouvernement.

M. Ait Taleb a fait savoir qu’il sera procédé à la vaccination de la population ciblée gratuitement et d’une manière progressive, conformément aux hautes instructions royales. La priorité sera notamment donnée aux personnels de première ligne, en l’occurrence le personnel de Santé, les autorités publiques, les forces de sécurité et le personnel de l’éducation nationale, ainsi qu’aux personnes âgées et aux personnes vulnérables au virus, avant de l’élargir au reste de la population.

+Al Ahdath Al Maghribia+ se fait l’écho d’un communiqué de la Direction générale de la Sûreté Nationale (DGSN) qui indique que dans le domaine de la lutte contre la criminalité et du renforcement du sentiment de sécurité, les services de sûreté nationale ont traité, durant l’année 2020, un total de 851.343 affaires, dont 817.259 ont été résolues, soit une augmentation d’environ 33% par rapport à 2019.

Cette hausse s’explique principalement par le bilan des opérations sécuritaires menées dans le cadre de la lutte contre les actes et les infractions liés à la violation de l’état d’urgence sanitaire, en particulier la diffusion de fausses informations, la commercialisation illégale de faux masques et de désinfectants, les crimes relatifs aux nouvelles technologies et la violation des mesures de confinement, précise la même source.

Au volet sportif, +Al Massae+ estime que le club du Wydad de Casablanca s’est mis dans une mauvaise posture en s’inclinant (1-0) contre le Stade malien à Bamako. Une défaite qui met en péril sa qualification au reste des éliminatoires de la Ligue des Champions africaine.

Le Wydad a présenté une mauvaise copie lors de ce match qui n’est pas sans rappeler sa prestation contre l’Olympic Safi (0-2) pour le compte de la 3e journée du championnat marocain. Les décisions de l’entraîneur Faouzi Benzarti laissaient également à désirer.

Le groupe a regagné le Maroc jeudi pour commencer les préparatifs du match de samedi contre le Maghreb de Fès pour le compte de la 5e journée du championnat avant de se déplacer la semaine prochaine à Khouribga dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du Trône.

Politique, santé et hydrique au menu des quotidiens marocains

La visite de la délégation américano-israélienne au Maroc, la question nationale, la gestion de la crise sanitaire et le plus grand projet de dessalement d’eau de mer à Casablanca sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+Al Massae+ met en avant la position inchangée du Maroc par rapport à la question palestinienne. Le Souverain, écrit le quotidien, a réitéré « la position cohérente, constante et inchangée du Maroc sur la question palestinienne ».

Abordant la nature des relations entre le Maroc et Israël, +Assabah+ parle, d’une « situation exceptionnelle ». Ces relations sont caractérisées par leur profondeur religieuse, culturelle et historique. C’est sans doute pour cette raison que la reprise, mardi, des relations officielles entre les deux pays est truffée de symboles dont le sens remonte jusqu’au règne de Mohammed V.

La plupart des membres de la délégation israélienne sont d’origine marocaine, précise aussi le quotidien. C’est donc en toute logique que la délégation a entamé l’agenda de cette visite par un recueillement sur les tombes des deux défunts rois, Mohammed V et Hassan II.

Le quotidien, tout en brossant un portrait du Conseiller à la sécurité nationale de l’Etat d’Israël, Meir Ben-Shabbat, « l’homme des missions difficiles », évoque les accords signés entre les trois parties, le Maroc, Israël et les Etats-Unis, et passe en revue les grandes lignes de la feuille de route élaborée, pour les années à venir, par les trois pays.

+Al Akhbar+ qui, de son côté, commente cet événement, indique que, lors de l’audience royale accordée aux membres de la délégation conjointe israélo-américaine, le Roi Mohammed VI a souligné « les liens particuliers avec la communauté juive marocaine, et notamment ses membres occupant des postes de responsabilité en Israël ».

Le quotidien a, en outre, tenu à préciser que c’est le chef du gouvernement, Saâd Eddine El Othmani, qui a signé, pour la partie marocaine, la déclaration conjointe annonçant la reprise des relations entre le Maroc et Israël.

Sous le titre « Identité naturelle », +Aujourd’hui le Maroc+ se fait l’écho de deux événements « grandioses » et « historiques », à savoir la reconnaissance américaine de la marocanité du Sahara et la visite au Maroc de la délégation américano-israélienne, notant qu’au-delà de leur conjonction politique et de leur timing, ces deux faits majeurs ne sont pas du tout des événements ou des actions dictés par les évolutions conjoncturelles ou par des considérations d’ordre géo-politico-stratégique.

Ils sont véritablement l’expression de l’attachement viscéral du Maroc à ses racines et son histoire millénaire, explique la publication, rappelant que le Sahara, la culture hassanie tout comme la composante judaïque sont toutes les deux des composantes à part entière d’un tout indissociable qui s’appelle l’identité marocaine.

Et de conclure qu’ « en les retrouvant pleinement toutes les deux, le Maroc ne fait que préserver et parachever son identité naturelle ».

Revenant sur la gestion de la crise sanitaire au Maroc, +L’Opinion+ relève que « la posture du gouvernement montre qu’il ne maîtrise pas les tenants et aboutissants de la crise actuelle », estimant qu’il n’y a aucun fil conducteur entre les différentes mesures qu’il a prises ces derniers mois.

A titre d’exemple, le journal fait observer que cela fait des mois que le Maroc est engagé dans une campagne de communication d’envergure afin d’attirer les touristes internationaux et remplir les « fameux » hôtels de Marrakech et d’Agadir pour ensuite mettre les mêmes villes en « lockdown ».

La communication de crise et la planification stratégique ne sont pas les points forts du gouvernement, estime-t-il, notant que le Royaume passe par les pires moments de la pandémie, donc pas question de laisser place au paradoxe.

+Al Alam+ rapporte que le gouvernement vient de donner le coup d’envoi de la construction de la plus grande station de dessalement d’eau de mer au Maroc et en Afrique.

Selon le ministre de l’équipement, du transport, de la logistique et de l’eau, la problématique de la sécheresse s’explique par les longues années de déficit pluviométrique, relevant que le dessalement de l’eau de mer s’impose comme solution incontournable.

Dans ce sens, il a noté que la construction de cette station de dessalement de cette envergure dans la ville de Casablanca était inattendue il y a quelques années.

Politique et numérique au menu des quotidiens marocains

La visite au Maroc de la délégation américano-israélienne, la problématique de la protection des données et la commission militaire mixte mauritano-marocaine sont les principaux sujets abordés par les quotidiens marocains parus ce mercredi.Commentant la visite au Maroc d’une délégation américano-israélienne, +l’Économiste+ explique que dans un contexte géopolitique international en plein bouleversement, le Maroc était appelé naturellement à adopter une approche pragmatique, à hiérarchiser ses priorités en matière de politique étrangère et à ne pas hypothéquer les options d’avenir.

Sans pour autant renier ses engagements sur la question palestinienne, le nouvel axe de coopération permet au Maroc au contraire d’interagir de manière plus directe avec l’Etat israélien sur le dossier, relève le journal, notant que la réadaptation des paradigmes diplomatiques est articulée en parfaite cohérence avec ses choix originels, libéraux ou d’ouverture civilisationnelle et de dialogue.

D’ailleurs, les Israéliens et les Américains aussi l’ont bien compris : le Maroc est perçu comme un pays qui compte et conserve une centralité incontournable. N’en déplaise à ceux qui tiennent au statu quo et ne voudraient surtout pas renoncer à des héritages idéologiques post-coloniaux et tiers-mondistes, conclut-il.

Sur un autre registre, +Aujourd’hui le Maroc+ soutient que la nouvelle guerre du XXIème siècle sera celle de la donnée et de l’information, faisant observer que depuis l’explosion ces dernières années du numérique par le biais du canal de la téléphonie mobile, des milliards d’utilisateurs de smartphones à travers le monde sont devenus plus que de simples consommateurs de minutes de communication ou même de contenu.

Sous le titre « Danger sur la Data », la publication souligne que « certes, le Maroc s’est doté très tôt d’un arsenal juridique avancé pour préserver la donnée personnelle et privée. Mais les lois à elles seules ne suffisent pas ».

Aujourd’hui, tout porte à croire que le Maroc a encore beaucoup à faire en matière de sensibilisation des citoyens sur l’importance de la protection des données, poursuit le quotidien, expliquant qu’« à peine un utilisateur sur 10 au Maroc protège son smartphone, sa tablette ou son ordinateur en recourant à des solutions appropriées ».

+Al Bayane+ rapporte que la commission militaire mixte mauritano-marocaine a tenu, lundi à Nouakchott, sa deuxième réunion sous la présidence du chef d’état-major général des Armées mauritaniennes, Général de Division, Mohamed Bamba Meguett, et l’Inspecteur général des Forces Armées Royales, le Général de corps d’armée Abdelfattah Louarak, en visite en Mauritanie.

Cette deuxième rencontre de son genre entre les deux parties a pour objectif de renforcer les relations de coopération mauritano-marocaine dans les domaines militaires et sécuritaires, ainsi que les perspectives de développement de cette coopération.

Cette réunion s’inscrit dans le cadre de la visite de trois jours que M. Abdelfattah Louarak effectue en Mauritanie à la tête d’une importante délégation, fait savoir le journal, citant l’agence de presse mauritanienne.

La campagne de vaccination et le renforcement des mesures anti-Covid-19 au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi s’intéressent à l’opération de vaccination contre la Covid-19 et aux nouvelles mesures d’urgence sanitaire prises par le gouvernement.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que l’arrivée imminente des vaccins est en même temps une bonne nouvelle et un piège car, naturellement, la perspective de la vaccination peut être un facteur de relâchement.

Or, comme ce qui s’est produit à Londres et au Sud du Royaume-Uni, la baisse de la garde peut en l’espace de 24 ou 48 heures faire basculer dans un scénario cauchemar, prévient le journal, notant que les Marocains ont tenu le coup pendant neuf mois et comprendraient donc aisément qu’il faille le faire pour quelques semaines encore, s’ils veulent éviter un scénario à l’anglaise.

Le journal recommande aux autorités sanitaires marocaines davantage et de vulgariser le fait que la vaccination n’est pas du tout synonyme, du moins dans l’immédiat, d’un retour complet à la vie normale.

+Le Matin+ rapporte que sur la base des recommandations de la Commission scientifique et technique concernant la nécessité de renforcer les procédures de l’état d’urgence sanitaire et de maintenir les mesures et procédures nécessaires pour lutter contre la Covid-19, le gouvernement a décidé de prendre, à partir du mercredi 23 décembre 2020 à 21h00 et pour une durée de trois semaines, des mesures de précaution plus renforcées.

Ces mesures concernent la fermeture des restaurants, cafés, commerces et grandes surfaces à 20h00, un couvre-feu nocturne de 21h00 à 6h00 à l’échelle nationale, sauf cas exceptionnels, l’interdiction des fêtes et des rassemblements publics ou privés et la fermeture totale des restaurants à Casablanca, Marrakech, Agadir et Tanger pour une durée de trois semaines, ajoute le quotidien.

+Al Massae+ souligne qu’après l’annonce officielle de l’apparition d’une nouvelle souche du Sars-Cov 2, le Maroc a annoncé la suspension des liaisons aériennes avec le Royaume-Uni, devenant ainsi le premier pays africain à entreprendre cette mesure.

Parallèlement, une cellule de veille mixte a été constituée par les ministères de la Santé et de l’Intérieur pour le suivi de toutes les données liées à ce nouveau variant du virus.

Dans le même sillage, +Bayane Al Yaoum+ rapporte que la compagnie Royal Air Maroc a annoncé la suspension, jusqu’à nouvel ordre, de tous ses vols à destination et en provenance de la Grande-Bretagne.

Les passagers détenteurs de billets sur ces vols peuvent bénéficier de changement gratuit de date et/ou de destination en Europe, ou d’un remboursement de leur billet, indique la compagnie aérienne dans un communiqué, cité par la publication.

Politique et migration se partagent la Une des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi s’intéressent à la question du Sahara, aux résultats de l’enquête du HCP sur la question migratoire et à la migration clandestine.+Assahraa Al Maghribia+ souligne que les adversaires de l’intégrité territoriale ont essuyé moult revers durant l’année 2020, tant au niveau de l’Assemblée générale de l’ONU qu’au niveau du Parlement européen, avant que la reconnaissance américaine de la marocanité du Sahara ne vienne démêler le sérieux de la bêtise. « Preuve en est, l’annonce de l’ouverture d’un Consulat américain à Dakhla et l’adoption de la carte du Maroc, incluant les provinces du Sud ».

En plus de la décision en elle-même, sa résonance continue au niveau international dérange bien des esprits, relève le quotidien, ajoutant que ce qui fait mal le plus au « polisario » et son créateur, ce sont les perspectives prometteuses qui attendent les provinces du Sud, que le Roi Mohammed VI veut ériger en locomotive du développement régional et continental.

« Nous sommes sur la bonne voie, au grand dam des haineux! », lance-t-il, évoquant le nombre de consulats ouverts récemment à Laâyoune et Dakhla.

+Al Bayane+ évoque les chantiers à réaliser durant 2021, année considérée comme une transition vers la prochaine ère d’un Maroc uni, libre et prospère.

« On n’a plus le droit de continuer à tolérer un Maroc à double vitesses, alors qu’il met le cap sur une phase neuve, fondée sur la confiance universelle traduite par la panoplie d’investissements attendus dans le Sud », soutient le quotidien.

Pour lui, c’est « une occasion opportune de rompre avec des pratiques néfastes qui rongent le tissu sociétal et qui entravent l’évolution sur les bases de la justice sociale et spatiale, l’Etat de droit et des institutions, la lutte contre le monopole, la rente, l’impunité, la corruption, la dépravation… ».

Sur un tout autre registre, +Aujourd’hui le Maroc+ écrit que la dernière enquête du HCP apporte des éléments irréfutables sur la question migratoire au Maroc, évoquant, entre autres, la question des transferts. « L’écrasante majorité des MRE sondés par l’enquête a déclaré avoir envoyé de l’argent durant les 12 derniers mois qui ont précédé l’enquête ».

La publication avance que les récents indicateurs de l’Office des changes montrent que même en 2020 et malgré toutes les difficultés économiques en Europe, les MRE ont transféré encore plus que l’année dernière.

D’autres éléments mis en exergue par l’enquête du HCP viennent tordre le cou à de fausses idées et croyances répandues, ajoute le journal, relevant qu’à peine 23% des personnes qui n’ont jamais émigré déclarent avoir l’intention de le faire dans les années qui viennent. Et pour plus de 80% d’entre elles, il s’agit plus d’un souhait exprimé que d’un réel projet.

+Rissalat Al Oumma+ rapporte que des Garde-Côtes de la Marine Royale, en patrouille en Méditerranée, ont porté assistance, samedi matin, à 127 candidats à la migration irrégulière à majorité originaires d’Afrique subsaharienne, dont 14 femmes et deux mineurs.

Les migrants étaient à bord d’embarcations pneumatiques de fortune, a précisé une source militaire, citée par le journal, ajoutant que les secourus ont été pris en charge par les unités de la Marine Royale avant d’être ramenés sains et saufs aux différents ports du Royaume et remis à la gendarmerie royale pour les procédures d’usage.

Politique, aviation et migration au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Les développements de la question du Sahara, l’activité aéroportuaire et les investissements des migrants au Maroc sont les principaux sujets abordés par les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.+La Vie Eco+ souligne que la nouvelle étape consistera à renforcer davantage les provinces du Sud sur le plan économique, à les équiper en infrastructures et à leur faire jouer le rôle de hub qu’elles jouent déjà naturellement entre le Maroc et l’Afrique.

La prochaine étape devrait être une prise de relève du développement par le secteur privé, d’une part, et des élites locales, de l’autre, ajoute l’hebdomadaire, notant que « là aussi, le Maroc a déjà balisé le terrain. Les investissements privés dans les provinces du Sud ne devraient pas tarder à se réaliser aussi bien pour les capitaux nationaux, que pour ceux étrangers ».

Quant à la relève des élites locales, le Maroc n’aura besoin ni d’improviser, ni d’inventer, car le process de régionalisation avancée, lancé en 2012, constituera le cadre le plus naturel de l’autonomie avancée, poursuit-il, estimant que « c’est tout cela qui fait la cohérence et la force de la position marocaine ».

Abondant dans le même sujet, +La Nouvelle Tribune+ note que ce qui est profondément remarquable dans les Tweets du Président Trump dédiés à cette reconnaissance, c’est qu’il a pris soin de valider expressément la solution du plan d’autonomie avancée pour les provinces du Sud comme base d’un règlement politique, durable et négocié de la question saharienne.

Cette position du Maroc a pris, au fil des années, une consistance réelle, magnifiée désormais par l’appui américain, souligne la publication, faisant observer qu’elle est considérée comme une base sérieuse et réaliste pour une solution définitive par une grande partie de la communauté des États, confirmée d’ailleurs par les successives résolutions du Conseil de Sécurité de l’ONU sur le renouvellement du mandat de la Minurso qui, depuis plusieurs années désormais, n’évoquent plus du tout l’idée totalement irréalisable d’un référendum.

+L’Observateur du Maroc et d’Afrique+ écrit que « si quelqu’un croit que le Président américain s’est réveillé un beau matin et s’est tout d’un coup dit qu’il fallait signer sa proclamation, c’est qu’il se trompe », souligne le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita. « La décision américaine est l’aboutissement d’un long processus conduit par SM le Roi Mohammed VI, au moins depuis mai 2018 avec la première rencontre tenue par le Souverain et le conseiller du Président américain, Jared Kushner », explique-t-il dans un entretien, notant que depuis, le Roi, en personne, l’évolution de ce dossier.

« Il a envoyé des lettres au Président, a diligenté des délégations et en a reçu d’autres. Il y avait eu aussi des échanges de messages verbaux ». « Cette décision aurait pu prendre la forme d’un simple tweet qui se serait fait vite oublié par le tweet suivant. Mais SM le Roi a insisté pour qu’elle ait une valeur juridique dans son fond comme dans sa forme. Il a donc fallu du temps pour passer du tweet, qui aurait pu être interprété comme une position personnelle du Président américain, à la proclamation officielle ayant force de loi ».

+Le Matin+ rapporte que les aéroports marocains ont accueilli 6.523.369 passagers à l’issue des 11 premiers mois de l’année 2020, en chute de 71,68% par rapport à fin novembre 2019, selon l’Office national des aéroports (ONDA).

L’aéroport Mohammed V a enregistré 2.689.222 passagers, en baisse de 71,57%, tandis que celui de Marrakech-Menara a accueilli 144.688 passagers (-75,41) et d’Agadir-Al Massira 551 533 passagers (-70,13%), précise l’ONDA dans un communiqué.

Pour le seul mois de novembre, les aéroports du Royaume ont enregistré une baisse du trafic aérien de 81,24% à 374.731 passagers. L’aéroport Mohammed V a accueilli 45% environ de ce trafic, soit 168.313 passagers, en régression de 78,21%.

+L’Economiste+ se fait l’écho d’une enquête réalisée par le Haut-Commissariat au Plan (HCP) et qui a conclu que seuls 2,9% des migrants marocains actuels ont réalisé des projets d’investissement au Maroc, 3,4% parmi les hommes et 1,8% parmi les femmes.

Cette proportion augmente avec l’âge, passant de 2,4% pour les migrants âgés de 30 à 39 ans, à 6,7% pour les 50-59 ans et 8,2% pour les 60 ans et plus, indique le HCP dans son enquête nationale sur la migration internationale 2018-2019, notant que 2,3% des migrants actuels ont investi à l’étranger, 2,8% pour les hommes et 1,3% pour les femmes

Les résultats de cette enquête font également ressortir que les secteurs d’investissement au Maroc sont d’abord l’immobilier, puis l’agriculture, la construction, le commerce et les services, précisant que l’immobilier au sens large (comprenant la construction et l’acquisition de terrains non agricoles) atteint six dixièmes des investissements. L’écrasante majorité des migrants actuels (97,1%) n’investit pas au Maroc, tient à souligner la même source, relevant que les raisons de non-investissement sont liées principalement à l’insuffisance de capital, aux procédures administratives compliquées et au faible appui financier et manque d’incitations fiscales.

Politique, migration, santé et économie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi s’intéressent notamment aux derniers développements de la question nationale, à la question migratoire, à la campagne de vaccination anti-Covid-19 et à la situation du secteur de l’automobile.+Al Bayane+ souligne qu’il serait candide de croire que le président du pays de l’oncle Sam s’est réveillé un beau matin comme par enchantement pour reconnaître la marocanité du Sahara, expliquant que ce qui paraît être désormais une réalité en chair et en os, n’aurait jamais été un fait fortuit, mais sans nul doute, l’aboutissement ardu d’un long processus de persuasion et de discernement.

La diplomatie marocaine sous l’insigne posée et circonspecte du Roi Mohammed VI, s’est savamment épluchée le dossier de toutes parts pour en faire le leitmotiv de choix à la conclusion de ce conflit en proie à la malveillance, soutient la publication.

Fidèle à son approche plutôt pacifiste, confortée par la communauté internationale, notre pays a dû affûter son coup magistral, sur des années de réflexions matures, relève-t-il, évoquant notamment la réintégration de l’Union africaine et l’engagement du Royaume en faveur de la solidarité et le développement des peuples et l’implantation dans le sud du Maroc de plusieurs représentation diplomatiques.

+Libération+ se fait l’écho d’une déclaration de Pierre Henri Dumont, Secrétaire général adjoint du parti Les Républicains (LR), principale formation politique de droite en France, qui a affirmé que la décision des Etats-Unis de reconnaître la pleine et entière souveraineté du Maroc sur son Sahara est « courageuse » et l’Union Européenne et la France doivent leur « emboîter le pas », en vue de clore définitivement ce conflit gelé.

« Sincèrement, le décret signé par Donald Trump est une décision qui peut faire bouger les lignes et qui les fera bouger je l’espère. Car il semble évident à la lecture des traités internationaux que la souveraineté marocaine sur le Sahara ne fait l’objet d’aucune discussion possible », a-t-il indiqué.

Selon le député français, « ce conflit gelé doit être définitivement soldé ». « Et si la décision américaine de reconnaissance et d’ouverture de consulat économique permet de pouvoir avancer dans cette direction, c’est tant mieux », a-t-il dit.

+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que le secteur de l’automobile au Maroc a connu de profondes mutations au cours des deux dernières décennies, faisant observer que le Royaume est passé d’un importateur tout court à l’un des principaux producteurs exportateurs de voitures en un laps de temps relativement court.

Aujourd’hui, le meilleur reste à venir pour un secteur qui n’a pas encore dit son dernier mot, relève le quotidien, notant que bien que la pandémie du coronavirus fut passée par là, ce qui s’est traduit par une baisse significative de l’activité, l’automobile est en train de reprendre du poil de la bête à travers une vraie montée en régime.

La même situation s’applique au marché de l’automobile qui mise gros sur les promotions de la fin d’année pour doper les ventes, soutient-il, soulignant que si la concurrence est rude, les concessionnaires sont plus que jamais décidés à terminer l’année en beauté.

Au registre sanitaire, +Maroc le Jour+ fait savoir que dans l’attente de la réception des premières doses du vaccin anti-Covid19, les autorités sont à pied d’œuvre pour lancer l’opération de vaccination qui sera d’une durée ne dépassant pas trois mois.

La campagne s’étalera en effet sur 12 semaines à un rythme de 6 jours de travail sur sept et quatre périodes de 21 jours, soit une moyenne de 150 à 200 vaccinations par jour pour chaque personnel de santé, avec la mise en place d’un système de permanence afin d’assurer le fonctionnement normal des autres services de santé, rapporte la publication.

La vaccination prévue en deux temps, soit deux doses séparées de 21 jours, ciblera en premier lieu les agents en première ligne, notamment le personnel de la santé, les autorités publiques, les services de sécurité et le personnel du secteur de l’éducation nationale. Ensuite, elle touchera les autres catégories de citoyens en fonction de leur âge.

+Al Bayane+ rapporte que l’Agence des Nations Unies pour les migrations (OIM) au Maroc a félicité le Royaume pour son engagement « remarquable » vis-à-vis de la gouvernance de la migration.

Dans un communiqué publié à l’occasion de la Journée internationale des migrants, célébrée le 18 décembre de chaque année, l’OIM-Maroc salue également les efforts déployés par le Royaume pour la mise en œuvre du Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières (PMM) et de la Stratégie Nationale de l’Immigration et de l’Asile (SNIA) afin d’assurer la prise en charge équitable et l’inclusion des migrant-e-s dans la société d’accueil, incluant les enfants migrants non accompagnés et séparés.

Par ailleurs, l’agence onusienne rappelle l’importance de la protection des migrant-e-s en situation de vulnérabilités et de bâtir des sociétés inclusives et résilientes.

Politique, santé et économie au menu des quotidiens marocains

Les récents développements de la question nationale, la campagne de vaccination, la réforme des entreprises publiques et la mise en place d’une nouvelle unité de production de coiffes à Kénitra, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+Al Bayane+ souligne que la reconnaissance de la marocanité du Sahara par le président américain « est en passe de mettre du feu dans les provinces du Sud en matière d’éclosion, sous toutes ses formes », ajoutant que la prochaine installation de l’antenne consulaire de la première puissance du monde « mettrait également du punch dans ce brassage diplomatique qui prend forme à grandes enjambées ».

La publication relève que « la représentation se focalisera sur l’aspect économique au sein de cette région dont les jalons du développement sont déjà incrustés, à travers le lancement d’une panoplie de projets dans les lieux, notamment le complexe portuaire, le réseau routier, autoroutier et l’ensemble urbain ».

Il s’agira, selon lui, dans un proche avenir de la conurbation au standing mégalopole mais pareillement, de l’universalité géostratégique où prospère une diversité de cultures et d’idées sur le vivre-ensemble et foisonne une interaction sur les grands idéaux de l’humanité.

+Al Massae+ cite une déclaration du ministre de la Santé, Khalid Ait Taleb, qui a affirmé que le Maroc n’a encore réceptionné aucune dose du vaccin anti-Covid jusqu’à présent, notant que le vaccin qui sera administré au lancement de la campagne de vaccination n’a pas encore été défini.

Si le Maroc a conclu des accords pour se procurer un vaccin chinois et un autre britannique, la priorité sera donnée au vaccin qui sera réceptionné en premier, a expliqué le ministre, faisant savoir que d’importants moyens logistiques ont été mobilisés au niveau des aéroports de Casablanca et de Marrakech et des vols internes pour l’acheminement du vaccin vers les différentes zones.

La campagne de vaccination débutera dès la réception des premières doses, a-t-il indiqué, expliquant la nécessité de recevoir des doses suffisantes pour garantir la continuité de l’opération de vaccination.

Revenant sur la question de la restructuration des entreprises publiques, +Aujourd’hui le Maroc+ estime qu’« il serait trop réducteur et naïf de penser que la promulgation d’un texte de loi et la création d’une agence suffiraient à donner de la consistance à une vraie réforme des entreprises publiques ».

Car, selon le journal, il ne s’agit là que de résultantes qui devraient venir couronner le travail de refonte qui, lui, doit se faire en profondeur.

« Pour donner réellement une traduction fidèle de la volonté royale, l’administration et le gouvernement devraient d’abord faire un état des lieux, un diagnostic très précis et développer un modèle viable et durable », préconise-t-il.

+Al Bayane+ rapporte que l’équipementier automobile américain Adient compte investir 15,5 millions d’euros pour mettre en place une nouvelle unité de production de coiffes à la Zone d’accélération industrielle à Kénitra et ce, suite à un protocole d’accord signé avec le ministère de l’Industrie, du commerce et de l’économie verte et numérique.

En vertu de ce protocole d’accord, ce leader mondial du segment des sièges automobiles renforce ses activités au Maroc à travers un important programme d’investissement portant notamment sur cette usine de fabrication de coiffes pour les clients du groupe (PSA, VW et Toyota), fait savoir le quotidien.

Réalisée sur un terrain de 24.500 m², cette unité permettra de générer 1.600 emplois et un chiffre d’affaires à l’export de 60 millions d’euros pour servir 750.000 véhicules.

Politique et économie au menu des quotidiens marocains

La reconnaissance américaine de la marocanité du Sahara et la restructuration des entreprises publiques sont les principaux sujets abordés par les quotidiens marocains parus ce mardi.+L’Economiste+, qui revient sur la décision américaine sur la marocanité du Sahara, écrit que pour transformer l’essai américain en une victoire irréversible, « la mobilisation à l’international doit être totale », précisant que dans le contexte actuel, nos partis sont attendus sur d’autres fronts plus offensifs.

En appui à la diplomatie officielle, les responsables des partis politiques et la société civile doivent faire preuve d’ingéniosité pour exécuter une stratégie de conquête, préconise la publication, soulignant que certaines formations appellent déjà les États amis à suivre l’exemple américain, en manifestant leur soutien au Maroc par des mesures concrètes.

La diplomatie parlementaire, qui dispose d’un dossier en béton à défendre, doit se déployer, ajoute-t-il, notant que le lobbying via les groupes d’amitié interparlementaires ou via les Internationales libérale ou socialiste, peut-être d’un grand apport.

+Al Bayane+ se fait l’écho d’une déclaration de l’ex-ministre français, Jean-Louis Borloo qui a estimé que l’Union européenne devrait « suivre le pas » et reconnaître, elle aussi, la pleine souveraineté du Maroc sur le Sahara, comme l’a fait l’administration américaine, en vue de clore définitivement ce dossier.

« L’UE doit comprendre que le Maroc n’est pas seulement un partenaire privilégié mais que c’est un partenaire absolument vital dans la relation entre l’Europe et l’Afrique », a-t-il indiqué, affirmant espérer que la décision américaine « aura une influence », sur les pays formant le bloc européen, à leur tête la France.

Pour M. Borloo, la reconnaissance américaine de la souveraineté du Maroc sur le Sahara est le couronnement de « tout un cheminement du peuple marocain, de SM le Roi Mohammed VI et de son père, feu SM Hassan II ». Son annonce vient « changer complètement la donne ». Elle aura des répercussions « formidables » sur la région, a-t-il affirmé.

+Aujourd’hui le Maroc+ souligne que la restructuration des entreprises publiques, qui est aujourd’hui lancée, pourrait être finalement une fenêtre idéale pour que l’État actionnaire et tuteur clarifie mieux le business model qu’il veut.

Commentant l’opération que vient de réaliser l’ONCF, qui a pu lever 2 milliards de dirhams (1 euro = 10,8 DH) à travers une émission obligataire, le quotidien se demande si toutes les entreprises publiques puissent drainer des investisseurs sans la garantie de l’État parce que leur statut est souvent une source d’ambiguïté.

Leur mission de service public est vitale pour le pays, surtout quand elles opèrent dans des secteurs névralgiques et lourdement capitalistiques comme l’énergie, le transport, les infrastructures, explique le journal, notant toutefois que le service public n’est pas toujours synonyme de profitabilité.

La reconnaissance par Washington de la marocanité du Sahara commentée par la presse marocaine

Les quotidiens marocains parus ce lundi se focalisent sur la reconnaissance par les Etats Unis d’Amérique de la marocanité du Sahara.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que la grande annonce de l’administration américaine de sa reconnaissance de la souveraineté totale et absolue du Maroc sur le Sahara est une confirmation de la réalité historique connue de tous.

La publication qui reconnaît que la cause juste du Maroc s’est toujours trouvée tributaire des enjeux internationaux et régionaux du moment, souligne que l’implication personnelle indéfectible et constante du Roi Mohammed VI, de Feu SM le Roi Hassan II et de toutes les composantes de la société sans aucune exception est restée inaliénable depuis plus d’un demi-siècle.

De son côté, +l’Économiste+ relève qu’aujourd’hui plus qu’hier, la balle est entre les mains du Maroc. Sur le plan diplomatique, Rabat dispose d’assez de ressources et d’ingénierie pour optimiser la décision américaine dans le processus de résolution définitive de cette question.

La présence d’entreprises américaines dans les provinces du sud créera, à coup sûr, une nouvelle dynamique sur la base de la logique de gagnant-gagnant, estime le quotidien, ajoutant que le but est aussi de faire du Sahara marocain, une plateforme pour accéder au marché africain.

+Al Bayane+ note que le Maroc, depuis longtemps, fut fort urbi et orbi de la justesse de sa cause sacrée et partisan bec et ongles de la légalité internationale pour parachever son intégrité territoriale.

Pour la publication, ce qui se fait, au fil du temps, sans pour autant forcer ce destin inéluctable, donne raison à une Nation qui non seulement, eut à avoir gain de cause de cette longue et ardue épreuve, mais en fait également l’édifice de stabilité et d’essor pérennes au sein de la région.

+Assabah+ précise que la décision de Washington a tourné la page de 45 ans de séparatisme, balisant ainsi la voie à la stabilité dans la région et au développement régional au grand bonheur des populations de la région.

Une ère nouvelle démarre ainsi, mettant un terme à de longues décennies de conflit artificiel, écrit le quotidien, faisant savoir que le successeur de Donald Trump à la Maison blanche, Joe Biden, validera la décision historique de son prédécesseur, comme l’ont confirmé plusieurs voix américaines.

Cette percée diplomatique sera consolidée prochainement par des accords dans plusieurs domaines pour raffermir le partenariat stratégique entre les États-Unis d’Amérique et le Maroc, souligne le quotidien.

Ce tournant historique a été fortement soutenu par la communauté internationale, mettant en exergue l’implication effective et opérationnelle des Etats-Unis d’Amérique dans le soutien à la marocanité du Sahara.

Au niveau national, le quotidien rapporte les déclarations des leaders politiques ayant souligné la pertinence et la clairvoyance de la politique étrangère du Roi Mohammed VI et de la sereine diplomatie marocaine sous la conduite du souverain.

Santé et politique au menu des quotidiens marocains

Les hebdomadaires marocains parus ce samedi se focalisent sur la décision royale relative à la gratuité du vaccin anti-Covid et la participation des jeunes aux élections.+Finances News Hebdo+ écrit que « tout au long de la crise pandémique, et depuis le premier cas de contamination enregistré en mars dans le Royaume, le Roi Mohammed VI a posé des actes forts, à haute portée, qui ont permis au Maroc de faire face aux conséquences désastreuses de cette pandémie, tant sur le plan sanitaire qu’économique ».

De la fermeture des frontières à la campagne de vaccination massive décidée, en passant par le confinement strict de la population et la mise en place du Fonds Covid-19, les choix ont été à la mesure des enjeux que pose cette crise sanitaire mondiale, se félicite la publication.

Dernière décision forte prise par le Souverain le mardi 8 décembre la gratuité du vaccin contre la Covid-19 pour tous les Marocains, et ce alors que le ministre de la Santé, Khalid Ait Taleb, laissait entendre, quelques jours auparavant, que « les discussions concernant la gratuité totale du vaccin anti Covid19 sont toujours en cours au sein du gouvernement », poursuit le journal, notant qu’encore une fois, SM le Roi a donc tranché dans le vif, ne laissant aucune place aux atermoiements qui, forcément, prêtent foi à la rumeur et aux mauvaises interprétations, voire aux polémiques parfois stériles.

Abordant la problématique de la participation des jeunes lors des échéances électorales, +La Vie Éco+ souligne que les jeunes Marocains sont parfaitement lucides sur les enjeux de l’implication dans le débat de la chose politique, arguant qu’il suffit de scruter les forums et les groupes de discussion sur les réseaux sociaux pour comprendre la soif de la jeunesse marocaine pour le débat d’idées, la critique, l’échange…

Selon la publication, il serait trop simpliste de penser que l’on pourrait convaincre ces jeunes de s’impliquer en insistant uniquement sur la nécessité de leur présence dans le champ politique. « Ce serait les réduire seulement à un réservoir de voix ».

Les partis et la classe politiques sont aujourd’hui interpellés sur l’offre qu’ils ont pour cette classe d’électeurs dont le profil est diamétralement opposé avec d’autres profils où puisaient certains partis, estime-t-il, expliquant qu’ils ont certainement et naturellement un niveau d’instruction plus élevé et ils sont ouverts et connectés au monde.

Politique, social et développement au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens parus ce vendredi s’intéressent notamment à la reconnaissance par Washington de la marocanité du Sahara, à la question palestinienne, à la priorité de la question sociale et aux chantiers de développement dans la ville d’Agadir.+Le Matin+ rapporte que le Roi Mohammed VI a eu jeudi un entretien téléphonique avec le président américain, Donald Trump. Cet entretien a été l’occasion pour les deux chefs d’État de se concerter sur les questions régionales et internationales d’intérêt commun.

Il a été l’occasion d’annoncer la décision historique des États Unis d’Amérique de reconnaître la marocanité pleine et entière du Royaume sur son Sahara.

Cette décision est le fruit d’intenses concertations sur le sujet entre les deux Chefs d’État depuis plusieurs années, indique le journal, citant un communiqué du Cabinet royal.

En effet, le président Trump a promulgué le jour même un décret présidentiel, avec ce que cet acte comporte comme force juridique et politique indéniable et à effet immédiat, portant sur la décision des États-Unis d’Amérique de reconnaitre, pour la première fois de leur histoire, la pleine souveraineté du Royaume du Maroc sur l’ensemble de la région du Sahara Marocain.

Dans ce cadre, et à titre de première concrétisation de leur initiative souveraine de haute importance, les États-Unis d’Amérique ont décidé l’ouverture d’un consulat à Dakhla, à vocation essentiellement économique, en vue d’encourager les investissements américains et la contribution au développement économique et social, au profit notamment des habitants des provinces du Sud.

+L’Economiste+ fait savoir que le Roi Mohammed VI a eu ce jeudi un entretien téléphonique avec Mahmoud Abbas Abou Mazen, président de l’Autorité Nationale Palestinienne.

Lors de cet entretien, le Roi a réaffirmé que la position du Maroc soutenant la cause palestinienne « demeure inchangée ». Dans ce sens, le Souverain a souligné que « le Maroc soutient la solution à deux États et que les négociations entre les parties palestinienne et israélienne sont la seule voie pour parvenir à une solution définitive, durable et globale à ce conflit », indique le quotidien.

+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que la pandémie du coronavirus qui sévit actuellement a permis de recentrer les priorités, notant que la protection sociale figure en tête de ces priorités au moins pour les trois prochaines années, notamment après la décision royale d’élargir la couverture médicale pour toucher l’ensemble des Marocains.

L’une des plus importantes ripostes marocaines dès le déclenchement de la pandémie a porté sur le plan social avec la mise en œuvre d’une indemnité forfaitaire pour les salariés se trouvant en arrêt temporaire de travail pour cause de l’état d’urgence sanitaire, rappelle la publication, expliquant que les chiffres sont édifiants et montrent l’ampleur de ce chantier réussi par le Royaume.

Entre mars et juin 2020, ce sont pratiquement un million de salariés qui ont bénéficié d’un montant total de plus de 5,5 milliards de dirhams, détaille-t-il, soulignant que ce résultat a été rendu possible grâce à l’implication de l’ensemble des parties prenantes, sachant que les salariés du secteur du tourisme vont continuer à bénéficier du dispositif jusqu’à la fin de cette année.

De son côté, +Al Bayane+ relève en ce moment marqué par la cruauté sanitaire qui s’obstine à durer et faire mal, la persistance de la construction sur les artères de la capitale du Souss.

Les chantiers ininterrompus jalonnent les recoins de la ville pour mettre sur pied le grand pari du plan de développement urbain lancé, en février dernier, par le Roi Mohammed VI, rapporte le quotidien, ajoutant qu’une batterie de projets prend place dans ce « beau rucher fécond ».

Cette dynamique paraît se déployer à pas résolus, dans les délais impartis sans nul atermoiement, souligne-t-il.

Santé et finances meublent la Une des quotidiens marocains

La décision royale sur la gratuité du vaccin contre la Covid-19 et la levée de 3 milliards de dollars sur le marché international, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+Assabah+ rapporte que le Souverain a tranché sur une question qui divisait jusque-là le gouvernement en décidant que le vaccin serait gratuit pour tous les Marocains, surtout ceux d’entre eux qui ne disposent pas d’une couverture médicale.

Le quotidien parle d’une population de 22 millions de Marocains qui serait lésée autrement. Le souverain est donc intervenu pour mettre fin à ce différend qui divisait le gouvernement, à quelques jours du lancement de la campagne de vaccination.

+Al Ahdath Al Maghribia+ souligne que l’initiative royale a été très bien accueillie par les Marocains qui n’ont pas hésité à exprimer, sur les réseaux sociaux, leur reconnaissance et leur fierté de cette sollicitude royale. De son côté, poursuit le quotidien, le Réseau marocain pour la défense du droit à la santé et à la vie a salué cette initiative royale, tout en précisant qu’il s’agit sans doute d’un nouveau pas sur le chemin de la généralisation de la couverture médicale pour tous les Marocains, qui sera effective au terme de l’année prochaine.

Pour sa part, +Al Akhbar+ commente ce noble geste royal qui puise son essence dans la sollicitude royale et la bienveillance humaine dont le souverain ne cesse d’entourer l’ensemble des composantes du peuple marocain, depuis l’apparition des premiers cas de contamination à ce virus au Maroc.

La publication souligne que le fait d’avoir été vacciné contre la grippe saisonnière, dans le cadre d’une campagne en cours, n’exclut pas une nouvelle vaccination contre la Covid-19 dans le cadre de la campagne nationale en instance de lancement.

Évoquant justement le vaccin contre la grippe, dont une nouvelle formule est inoculée aux Marocains pour la première fois cette année, il souligne qu’il est, lui aussi, gratuit, mais uniquement pour certaines catégories de bénéficiaires, notamment pour le personnel médical du ministère de la Santé, les femmes enceintes et les malades souffrant d’insuffisance rénale. 

+Aujourd’hui le Maroc+ fait savoir que le Maroc vient d’émettre, mardi 8 décembre, un emprunt obligataire sur le marché financier international d’un montant global de 3 milliards de dollars. Une occasion de renouer le contact avec les investisseurs américains. Les détails.

Après une absence de 7 ans, le Maroc signe sur le compartiment du dollar. Le pays vient d’émettre un emprunt obligataire sur le marché financier international, en trois tranches d’un montant total de 3 milliards de dollars, indique le journal.

Selon le quotidien, cette émission a plusieurs conséquences bénéfiques pour le pays. La première est la reprise du contact avec les investisseurs américains. La deuxième concerne la diversification des sources de financement. La troisième, enfin, a trait à l’établissement de nouvelles références sur la courbe du crédit du Maroc, comme le précise le ministère de tutelle.

 Ainsi, cette émission, placée auprès des investisseurs de qualité, notamment les gestionnaires de fonds, les compagnies d’assurance et les fonds de pension, s’est traduite par une large distribution géographique, notamment aux Etats-Unis, au Royaume-Uni, en Europe, en Asie et au Moyen-Orient, souligne le journal.

En septembre dernier, le pays avait émis un emprunt obligataire d’un milliard d’euros en deux tranches de 500 millions chacune, rappelle le quotidien, reprenant dans la foulée les propos du département de tutelle qui signale que « le carnet d’ordres a dépassé les 2,5 milliards d’euros émanant de 197 investisseurs », mettant ainsi en avant la confiance des investisseurs obligataires internationaux et des agences de notation.

Santé, fisc et environnement au menu des quotidiens marocains

La gratuité du vaccin anti-Covid, la stratégie anticipative du Maroc dans sa lutte contre la pandémie du coronavirus, le bien-fondé des recettes fiscales et les performances climatiques du Royaume, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+Le Matin+ rapporte que le Roi Mohammed VI a donné ses hautes instructions au gouvernement pour l’adoption de la gratuité du vaccin contre l’épidémie de la COVID-19 au profit de tous les Marocains.

Ce geste royal noble puise son essence dans la haute sollicitude royale et la bienveillance humaine dont le Souverain ne cesse d’entourer l’ensemble des composantes du peuple marocain depuis l’apparition des premiers cas de ce virus au Maroc, indique un communiqué du Cabinet royal, cité par le quotidien.

Il s’inscrit également dans le cadre des hautes orientations royales visant le lancement, dans les prochaines semaines, d’une opération de vaccination massive contre cette épidémie. Il vise à garantir le vaccin pour tous les Marocains comme moyen adéquat pour s’immuniser contre le virus et contenir sa propagation dans la perspective d’un retour progressif, par la Grâce de Dieu, des citoyens à leur vie normale dans la quiétude et la sécurité, ajoute la même source.

+Al Bayane+ assure que le Maroc est parmi les tout premiers à anticiper, à s’octroyer le vaccin contre le coronavirus, relevant que le Royaume est encore une fois au rendez-vous dans cette panacée d’envergure…

On aura certainement apprécié l’approche d’anticipation et de promptitude dont il fait preuve, avec beaucoup de vaillance, en dépit des insuffisances de l’offre sanitaire, insiste le quotidien, rappelant que le Maroc se prépare à une grande phase de vaccination qui pourrait mettre un terme, dans les quelques prochains mois, à ce stress de plus en plus pressant. « Quand on a un État tel que le nôtre, ayant traditionnellement roulé sa bosse dans les dédales des épreuves les plus coriaces, on ne peut qu’en être rassurés », fait-il observer.

+Aujourd’hui le Maroc+ rappelle que depuis quelques jours, plusieurs secteurs signent tour à tour avec la Direction générale des impôts des protocoles censés remettre les compteurs à zéro, notant que l’objectif est que les relations entre le fisc et une catégorie des contribuables repartent sur de nouvelles bases.

Avant d’être une recette pour l’État au sens financier du terme, l’impôt est l’expression par excellence de la solidarité et l’implication d’un individu ou de l’entreprise pour l’intérêt de la collectivité, explique la publication, faisant savoir que ce n’est pas un hasard si le terme contribuable a été consacré pour qualifier le statut de celui qui paie l’impôt.

L’impôt est le meilleur moyen pour tout un chacun de concrétiser sa contribution à un projet de société, estime le journal. « Du coup, frauder le fisc deviendrait un acte de triche préjudiciable non pas seulement à l’État mais à la communauté tout entière », conclut-il.

+L’Economiste+ fait savoir que le Maroc a été classé à la 4ème position en termes de performance climatique au niveau mondial, selon le Rapport de l’Indice de Performance Climatique de 2021.

Dans ce rapport, , le Royaume arrive derrière la Suède, la Grande Bretagne et le Danemark, indique le ministère de l’Energie, des mines et de l’environnement -département de l’Environnement.

Les pays qui ont fait l’objet de cette évaluation (57 pays, plus l’Union européenne) et qui représentent ensemble 90% des émissions mondiales de gaz à effet de serre, ont été classés sur la base d’une grille de 14 indicateurs dans les quatre catégories suivantes : les énergies renouvelables, les émissions de gaz à effet de serre, l’utilisation de l’énergie et la politique climatique.

Premier en Afrique et dans le monde Arabe, le Maroc doit cette position à sa contribution déterminée au niveau national, considérée parmi les plus ambitieuses au niveau international grâce à son alignement avec la trajectoire d’un réchauffement climatique de moins de 2°C, conformément à l’Accord de Paris sur le climat ainsi qu’aux efforts déployés dans le cadre de sa stratégie énergétique pour le développement des énergies renouvelables et propres, explique le ministère, cité par la publication.